dimanche 25 novembre 2012

Une Randonnée sur le GR 5 - Plampinet-Le Fontil

Randonnée dans les Hautes Alpes sur le GR 5 entre Le Plampinet et Le Fontil



 Pour une carte plus lisible                                Trace GPS et Topo


 Trace Randogps                         Le code mobile de cette randonnée est b300058
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Chalet à Plampinet
Chapelle de Plampinet

Eglise de Plampinet

L'un des nombreux cadran solaire de la vallée
Plampinet

 




Dans la vallée ils disent : Gravir le rocher
Chapelle sur le chemin des Acles
11/09/2012
Temps 4h57
24,7 km
Pose 
44 mn
Vitesse–déplacement 5,00
Vitesse globale 4,30
Dénivelé 
1064+

 Altitude de départ 1472 m - Altitude maxi 2520 m Pour cette promenade, j'ai un sac allégé.
Chalets des Acles
 Cela faisait longtemps que je voulais savoir ce qui ce trouvais derrière les montagnes se trouvant devant notre location. J'ai toujours rêvé de franchir la montagne, de faire des boucles, d'aller toujours plus loin, pour voir.
Chalets des Acles
Vallon de Lopon paysage lunaire
Vallon de Lopon
Vue de la vallée de Lopon
Col de Dormilouse
 Je me fais donc déposer en voiture  au village de Plampinet situé sur la route de Névache  dans la vallée de la clarée. Après un petit tour dans le village j'emprunte le GR 5 qui grimpe rapidement vers les chalets des Acles. Cette partie du parcours est appelée le rocher. Cela veut tout dire. Un large chemin très empierré d'environ 3 km, serpente à flanc de montagne. Seul les pierres du chemin peuvent nous faire de l'ombre, lorsqu'il y a du soleil. Après le blockhaus, le chemin est moins raide, la pointe de Pécé nous fait enfin de l'ombre, la fraicheur nous arrive de la foret. Proche du village d'alpage des Acles, une pancarte nous informe que
Col de la Lauze
Col de la Lauze
Passage entre Dormilouse et la Lauze
Montgenèvre, se situe à 12 km et à 6h00 de marche.








Le Chaberton
 Quelques maisons au village d'altitude sont ouvertes. Ici, ni eau courant, ni électricité. L'eau, on la prend à la source (la rivière étant plus basse que le village), l'électricité par panneaux solaires. Nous traversons le torrent des Acles à gué, et cela continue de monter dans la foret. C'est un chemin forestier qui débouche dans un vallon entre deux montagnes. Le vallon de lopon. J'entends des clochettes. Je ne verrais pas les moutons, mais l'un des bergers.

La marmotte, attend mon passage
Si d'un coté on trouve de la verdure, de l'autre c'est un paysage lunaire. Que des cailloux. Nous restons dans le pâturage, nous arrivons facilement au col Dormilouse.Ont à une vue, entre deux montagnes sur celles bordant la vallée de la Clarée, La montagne rose, les aiguilles de peyrolle et l'on devine le village d'alpage de granon, derrière les hauts sommets des Ecrins. A cette endroit c'est le seul raccourcie que l'on rencontrera pour ne pas se rendre à Montgenevre. J'ai rencontré deux personnes assez âgés qui étaient partie de Val des Prés et ont empruntés ce chemin. Ils m'ont dit : ce chemin n'est pas facile à notre age, il faut tout le temps regarder ou l'on met les pieds. Ce n'est plus pour nous. Enfin c'est ce qu'ils disent, car après une partie en commun pour rejoindre le deuxième col de la journée, ils ont pris par les crêtes pour rejoindre Montgenèvre. Le toponyme de ce premier col, a très certainement pour origine le radical  dor/dur (montagne, roche). Selon certains, ce nom dériverait de « dormilhosa » qui signifie marmotte en provençal.
Nouveau quartier de Montgenèvre
Le centre de Montgenèvre
Le passage vers le col de la Lauze est un peut plus délicate. Petit sentier proche de la crête et le vide à droite, légère pente montante. On arrive rapidement au col à 2 520 m. Toujours une belle vue sur la montagne d'en face, au jumelle on distingue bien le village d'alpage de Granon, de l'autre coté les pentes herbeuses "l'été"  "enneigé" l'hiver du domaine skiable de Montgenèvre. Ici nous quittons le monde du silence. D'un coté de la crête, pas de réseau téléphonique, de l'autre ont voit les pylônes des remontes pentes et l'on à du réseau. C'est la descente facile vers le sentier du clôt des fonds. Nous sommes de nouveau dans une prairie et avec des marmottes. Sur la gauche, une grosse montagne grise fort travaillé par les poussées de la terre. Le Chaberton. C'est un plus de 3000m. A son pied coule le "rio secco" aujourd'hui il porte bien son nom. Vu les aménagements de son cours, au printemps ou par gros orages ce doit être quelque chose. Ce parcours, le long du bois pour contourner le Mont Quitaine  est un peut long. Nous arrivons enfin dans le nouveau village de Montgenèvre. Le nouveau quartier de l'obélisque ne dégrade pas, l'ensemble. Se sont des chalets en bois (du moins finition bois), et puis quel calme ... depuis que les voitures et camions ne traversent plus le village. Aujourd'hui, ils passent dans un tunnel. Le dessus de celui-ci est aménagé en esplanade. Du coup l'ont peut profiter des terrasses de café. L'ancien village est très jolie et fleurie. Avec tous ses travaux j'ai perdu la trace rouge et blanche. Je la retrouve grâce au GPS en prenant le risque de traverser un petit bois sur une pente un peut raide, mais, je voyais le chemin un peut plus loin. Le chemin, large et en descente n'est pas facile. Une petite modification dans le bas vers le village des Albert  (disons proche c'est juste pour situer l'endroit sur une carte) puis cela "roule" ce chemin sert également de pistes VTT bien jusqu'au Fontenil.
   



Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; 

https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html




lundi 19 novembre 2012

Randonnée le plus Loin possible :GR 2 Etape 10 à 10.4 de Vernon à Saint Martin de Boscherville

Randonnée Le Plus Loin Possible GR 2 Etape 10

Etape d'aujourd'hui Vernon - Saint Martin de Boscherville 100 km

C'est repartie.
Vernon
Je ne sais pas si c'est le temps (pas très beau pour ce début juillet) ou l'annonce d'une prochaine semaine sans pluie, mais j'en ai assez de tourner en rond en Foret de Fontainebleau. Après mes déconvenues de l'année dernière, j'avais ranger le sac et les chaussures au plus profond du placard.Voilà treize mois que je tourne sur les mêmes parcours. Ayant décider que pour promener le chien (Que je n'étais bon qu'a ça) Que pour me promener, je ne prendrais pas la voiture, Que j'abandonnais également les promenades de la journée sur les GRP.
Je ne me plains pas.  J'ai environ 30 kilomètres carré de foret dans un secteur très varié, pouvant contenir des zones rocheuses, des plaines forestières, ou en bordure de Seine. Mais au bout d'un moment les jambes démangent et demande à aller plus loin.
Sur un coup de tête, je décide de partir avec un sac à dos un peu plus soft. J'ai bien gagné deux kilos, maintenant je tourne autour de douze kilos, alors que l'année dernière je tournais à plus de quinze. En plus j'ai revu mes parcours. Plus long, certes, mais en deux parties, matin et après midi, avec poses régulière. Plus de transfert en train ou en bus en cours de semaine. Trop compliqué. Il faut respecter des horaires. La marche sur un terrain que l'on ne connais pas, est trop aléatoire, pour arriver à l'heure. Je ne prends pas de risque, j'ai une gare dans chaque ville étape. Si je ne me sent pas bien, je pourrais rentrer.

 

Etape 10 -   Du 16 Juillet 2012 au 20 juillet 2012

Lundi 16 juillet 2012 ;  Vernon - Les Andelys - 37 km


Carte IGN        Trace GPS Pas de Commentaires             Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b299710

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KM      Temps          Pose       V/d         V/g        Dénivelé

37,2      7h36            1h22        4,9          4,1             55 +

Vernon

Départ de Fontainebleau à 7 heures du matin, pour un périple d'une centaine de kilomètres dans l'Eure et en Seine Maritime. J'ai hésiter jusqu'au dernier moment, je n'ai retenu aucune place de camping à l'avance. L'année dernière, pour la même période, personne ne prenait mon nom et l'on me disait que l'on me trouverait bien un petit coin.
Ce lundi est une grosse journée, trajet en train, puis 35 km à pied pour rejoindre Les Andelys.
 J'arrive à Vernon vers 9h30,  Je n'ai pas trouvé de camping avant cette ville. Celui de Bouafle est réservé au mobile-home  C'est un long parcours sans difficulté mais avec une inconnue, franchir une passerelle au dessus d'un bras de Seine à 5 km de l'arrivée. Sera-telle franchissable?

Vernon

Le chemin suit la Seine, sur la fin, je me suis un peu affolé, la Seine fait deux belles boucles. je voyais au delà des champs ce que je pensais être ma ville étape. Je pensais être arrivée. Le chemin s'éloigne de ce que je croyais être mon point de chute. Mais non, il y avait encore des kilomètres à faire, le chemin en fin de parcours se trouve entre la Seine et un étang d’extraction de sable. et en bout : cette fameuse passerelle, qui est accessible au public. Ouf.
(J'ai un mauvais souvenir d'une passerelle traversant la Seine (voir étape 4 aout 2012). J'arrive au camping vers 17h30, avec une agréable surprise : ce n'est pas 35 mais 37 km que j'ai fais. Je n'ai pas souffert comme l'année dernière. Fatigué, oui, mais

Vernon

aucune douleurs aux hanches. Camping en bordure de Seine... 3 étoiles, un resto, une piscine. Une route bien sur et un pont franchissant la Seine, on entend les voitures, mais ce n'est pas une autoroute, donc pas de problème de bruit. Un cadre magnifique, avec un château fort au sommet de la colline. Château Gaillard. C'est un vrai camping avec ses petits sans mauvaises herbes (ceux qui ont lu ma première expérience en camping comprendrons.)
Le camping est vivant, on y passe ses vacances, les gosses jouent, parlent fort, s'interpellent, font du vélo. Un camping vivant. Emplacements bien propres. Ce soir, je suis trop fatigué pour retourner

en ville (a quelques centaine de mètres) acheté à manger. Je mangerais une pizza au resto, en regardant le couché de soleil sur le château ainsi que les derniers gosses barboter dans la piscine. Un inconvénient pour un trois étoile pas de prise de courant aux emplacements de toile. Pour charger le portable, il faut que je face le pied de grue devant la buanderie. La nuit fut calme. Mes voisins ont parlés jusqu'à 22h00.

Château Gaillard
Château Gaillard est une forteresse médiévale en ruine qui se situe au cœur du Vexin normand. Il constitue un morceau d'histoire de France qui domine la vallée de la Seine, mêlant Richard Cœur de Lion et les rois maudits en haut d'une falaise de calcaire. Château-Gaillard a plus de 800 ans. Il devrait son nom à Richard Cœur de Lion qui, le voyant achevé, aurait dit « Que voilà un château gaillard ! ».
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862.
 Les Rois maudits En 1314, deux des trois belles-filles de Philippe IV le Bel (1268-1314) furent enfermées à Château Gaillard après l'affaire de la tour de Nesle : Marguerite de Bourgogne, femme adultère du dauphin Louis de France (futur Louis X dit « le Hutin ») et Blanche, épouse de Charles de France (3e fils de Philippe, futur Charles IV le Bel). La première y mourut tandis que la deuxième fut « autorisée » à se retirer au couvent de Maubuisson.

 Mardi 17 juillet 2012 Les Andélys - Saint Pierre de Vauvray 23.1km

 

Carte IGN           Trace GPS sans Commentaires          Trace Randogps 

Le code mobile de cette randonnée est b299712

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KM       Temps       Pose          V/d        V/g       Dénivelé

23,1       4h52          1h25          4,5         3,8          642+
















Les Andelys

Les Andelys

Les Andelys

Les Andelys

La Seine au Andélys le GR sur la Falaise

C'est la Mairie

Chapelle N.D. de Belle Garde

Réveil, 6 heures avec la fraicheur du matin et les chuchotements de la tente de derrière, eux aussi réveillés par la fraicheur. Tranquillement je me lève, vais aux douches et prend le temps de me préparer un petit déjeuné avec le reste de ma 1/2 baguette acheté hier.

8h15 départ du camping et petit tour dans les Andelys. Ce village à conservé ses maisons à colombages. Dommage pour les habitants, la partie que je parcours est traversée par une départementale empruntée par des camions. Trouvant une boulangerie, je me prends du pain et une viennoiserie. Vrai départ 8h35 pour normalement 27 km très difficile. Dès la sortie de la ville on attaque la falaise par un petit chemin qui grimpe pour ensuite se perdre sur un sentier de chèvre à flanc de colline. Et là attention, pas le droit à l’erreur. Le chemin n'est pas plus large que ma chaussure, heureusement que pour marché je mets un pied devant l'autre, sinon, je ne sais pas ou je poserai le second. Pas un arbre digne de ce nom pour vous retenir dans la pente. Si je rencontre quelqu'un je ne sais même pas comment je ferai pour le laisser passer. J'ai même fait demi tour pensant que je mettais trompé de chemin, sur cette partie aucune trace de balisage, d'un autre coté à part des brins d'herbes aucun support n'est présent. On se croirai en haute montagne. Ce chemin est dangereux par temps de pluie. Heureusement, il n'a pas encore plu, le terrain est même très sec. Je me dis que si je dois faire les 20 bornes comme ça, je vais capituler et qu'a la première ouverture, je descendrais sur la route.
Je faisais tellement attention ou je mettais mes pieds que, je n'ai pas vue le paysage et je n'ai même pas pensé à prendre des photos.
Vers onze heures le chemin s’élargit et la colline s’adoucit. Je traverse des villages avec de minuscule Mairie.
Surprise, j'arrive déjà à mon camping qui lui aussi à trois étoiles.
Le camping est un peu à l'écart du village de Vauvray, passant devant la gare, je fais un petit tour dans le centre à la recherche de commerces. Je n'en avais pas trouvé sur un site internet. Mais si, j'y trouve tous les petits commerçants nécessaires. Mon camping est coincé entre la


colline, la ligne de chemin de fer. Encore un cadre merveilleux dans un parc de château. Ok, il y a les trains. Je traverse le camping (presque vide) pour me rendre au bureau. Il y a aussi une piscine. Je paie moins cher que la nuit dernière. Les sanitaires et les douches sont bien et propre. Ce n'est pas un camping ouvert toute l'année. Pas de chauffage dans les douches. J'ai mon emplacement, bien nettoyé et avec une borne électrique. J'en profite, je recharge mon portable. Quelques habitués sont là, des amateurs de pêche en Seine. Les cannes immenses reste en extérieure sur des châssis en bois. De toute façon elles sont trop grandes pour entrer dans la caravane. Deux couples, l'un en caravane, l'autre sous toile viennent s’installer. l'un des deux couples avait prévu. Ils vont profiter de la piscine. En allant faire mais courses je passe devant un panneau d'information comportant pas mal de sentiers balisés dans les bois alentours.         
La nuit fut très calme, je n'ai pas entendu les trains.

Mercredi 18 juillet 2012 Saint Pierre de Vauvray - Pont de L'Arche 30,4 km


Carte IGN      Trace GPS  sans Commentaires      Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b299714

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KM      Temps      Pose       V/d        V/g         Dénivelé

30,4      6h37        1h17        4,6          3,8          747+









Départ 8 heures. Après avoir traversé la Seine, je prends le diverticule du GR 2 me ramenant au sentier principale. Je grimpe dans un charment village, pour redescendre sur la Seine. Je longe de magnifiques villas. La Seine est tellement large (me semble t-il), comportant de nombreuses iles, j'entends les péniches mais je ne les vois pas. Je me dis, ici en kayak ce doit être génial.
GR 2 après Saint Pierre de Vauvray
  Le chemin n'est pas facile, ce n'est que creux et bosses, mais en beaucoup moins dangereux qu’hier. A midi j'avais fait 15km avec 576 m de dénivelé positif en 3h29. Une bonne pose s'impose. Je me suis installé dans un creux proche d'un village, avec un chien qui aboie tout le temps. L’endroit, n'est pas idéale, mais j'ai faim, et j'ai envie de me reposer. J'arrive bientôt à la côte des Deux Amants.

Côte des Deux-Amants, au confluent de la Seine et de l'Andelle, tire son nom, selon la tradition, de ce que deux amants, contrariés dans leur projet d'union, se donnèrent la mort en se précipitant de son sommet.
Une autre version de l'histoire est que le soupirant fut obligé par un gage de monter cette côte très raide qui s'élève en ligne droite sur plus de cent mètres, en portant sa belle dans ses bras. Arrivé en haut, il expira. De dépit, la jeune fille se tua en se jetant dans le vide.
 [Avec cette image je me rends compte que je ne marche pas bien vite. Les Andelys à 7h30, j'ai couché entre temps à Vauvray. C'est un peut mon problème avec les guides de la FFRP. Je ne suis jamais dans les temps. Je suis obligé de retoquer toutes les étapes, par un parcours plus court. Autour de 30km tout de même.
Je ne me vois pas arrivée, sur mon chemin de chèvre, épuisé par une marche forcée. Frais et dispos le sentier est dangereux, alors fatigué il y a de quoi se faire mal.]
Pollution de la Seine vers Pître
 (suis, pas bon marcheur)
Pont d'Arche

Pont d'Arche

Pont d'Arche
Après la cote des deux Amants. Nous arrivons dans une affreuse plaine industriel. Point de vue sur une usine et une immense cheminée. Ensuite cela se complique, le balisage est beaucoup moins bon. Heureusement que j'ai le GPS. Jusqu'à l'écluse de Pître ça va. Après c'est aléatoire. Il y a en bordure de Seine un espace en friche à traverser. J'ai eu de la chance, un tracteur avec un gyrobroyeur, venait de passer et vu les ronces restant sur le coté et la grosseur des végétaux coupés au sol, il m'aurait été impossible de passer. Puis bon an mal an, je continue le GPS à la main. J'ai du mal à traverser la ville de Manoir. C'est moche, et, mal balisé (avis personnel) Cela change des petits villages traversés jusqu'à présent. La suite du GR n'est pas mieux. Peu de traces, de vielles traces sans couleur. Je me demande même si je ne me suis pas trompé, le chemin traverse une carrière de sable en exploitation. Je suis entre deux rangées de fil de fer. En bas dans le creux les tractopelles et les camions. C'est moche cette plaine et toujours cette usine que l'on contourne .Nous arrivons à la D 321, qu'il faut traverser. Beaucoup de circulation sur cette route. J'ai trouvé ça dangereux. Je ne sais pas si je suis sur le bon itinéraire. Cela fait un moment que je n'ai pas vu de traces. Je m'éloigne de mon usine et surtout de mon point de chute. Je suis, aveuglément, la trace sur mon GPS. Sur ma carte j'ai un chemin dans le champ qui m'évite de suivre sur une centaine de mètres la départementale, mais je ne le trouve pas. Je suis le bas côté, sur l’accotement droit. Je ne suis pas rassuré, les voitures et les camions viennent de dos, mais je trouve que retraverser deux fois, la départementale est encore plus dangereux, j'espère toujours trouver un chemin stabilisé entre le monticule de terre et le champ.
Ouf, Je m'en suis sortie, le GR suis une route goudronnée qui n'est plus utilisé (sauf les tracteurs) et qui monte vers la ferme des essarts (chambre d'hôte) sur un poteau délimitant un champ au milieu de nul part subsiste un vielle balise toute délavée. Avant de passer dans le petit bois dernier coup d’œil à cette affreuse plaine, cette usine, et la carrière. Après la traversé du petit bois nous arrivons à Alizay. Les traces sont toujours inexistante en ville. Je lâche le GR pour me rendre à l'hyper marché faire quelques courses et demander, ou se trouve le camping d'Igonville. 
Je suis crevé et je n'ai pas envie de traverser toute la ville pour me rendre à Pont de L'Arche. Le camping d'Igonville, n'est pas très connu. La caissière est obligé de demander à sa copine. Cela ne m'étonne pas. L'année dernière, je n'ai jamais réussi à avoir quelqu'un au téléphone. Je n'ai rien compris aux explications. J’hésite, que faire? Risquer de se casser le nez ou traverser toute la ville en bordure d'une route très circulante?
 Je décide de ne pas changer mon programme. Jusqu'à Pont de L'Arche la route n'est pas agréable, chargé de voitures et de camions. Mais il y a un trottoir. Je suis bleffé. Pont d'Arche, au confluent de la Seine et de l'Eure est jolie. Cela change de cette affreuse plaine. Enfin il faut bien des industries pour faire vivre les habitants du coin.
Pont d'Arche
Le camping est petit mais bien aménagé, il est presque complet. On me trouve un emplacement sur la pelouse centrale. Ce doit être les emplacements réservés au gens de passage. C'est un camping municipale peut de douches et de sanitaire, mais très propre. Encore un camping de pêcheur, une fois la toile montée, je m'installe au pied d'un arbre pour écrire le bilan de la journée. Face à moi, une voiture s'arrête devant une caravane. Un couple de retraité descendent, deux gros sceaux assez lourd et des cannes à pêches. Dans les sceaux j'ai compté pas moins d'une dizaine d'anguilles. Après la douche, je vais faire un tour dans ce charmant bourg, je ne regrette pas mon détour. Mon seul regret, avoir fait mes courses au super marché, il y a tous ce qu'il faut dans cette ville. De retour au camping, des ouvriers d'une grosse entreprise viennent s'installer à côté de moi. Vers vingts deux heures mes voisins sont toujours en train de discourir, j'ai du mal à m'endormir, mais la nature est bien faite, une averse les fait rentrer sous la toile. Je vais pouvoir dormir, mais demain il faudra faire sécher la tente. La nuit fut dure, après la pluie le vent, mais ce matin la toile est sèche.
Je voulais faire le GR 2, je les fais. Aujourd'hui si je devais refaire cet itinéraire, avec un couchage à Pont d'Arche j'abandonnerai le GR2 à Pître, traverserai l'écluse et rejoindrai la variante du GR2 passant pas Pose. Il y a un camping (trop proche dans mon itinéraire) qui m’emmènerai jusqu'au GR 222A et au camping de Pont de l'Arche. La carte satellite montre un paysage moins industriel que sur l'autre rive, pour un kilométrage identique.


Jeudi 19 juillet 2012 Pont de l'Arche - La Bouille 33 km

 

Carte IGN      Trace GPS sans Commentaires       Trace Randogps 

Le code mobile de cette randonnée est b299715

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KM      Temps      Arret      V/d      V/g     Dénivelé

33          6h18        0h55       4,9      4,3          372+


Pont d'Arche






Impeccable, ma toile est sèche. Le vent à même sécher le double toit. Je suis fort regardé par mes
Pont d'Arche
voisins. Ils ont remballés beaucoup plus vite que moi. La toile repliée ressemble à une galette qui à été jetée dans le camion. Pour éviter d'avoir comme l'année dernière un sac énorme, je le vide tout les matins et j'aligne mon matériel à coté. Quand à ma toile, je la replie en évitant le plis et j'essuie le tapis de sol en contact avec le sol. Je dois suivre l'itinéraire en sens inverse pour rejoindre le GR. Cette affreuse route avec ses camions et ses voitures. Je ne suis pas le moins regardé, il y a embouteillage et pour passer le temps les conducteurs m'observent. Je suis certain que personne ne pense ; Voilà un type qui parcours les chemins pour son plaisir ! Mais plutôt : Avec son gros sac à dos, encore un type
à la rue qui va faire la manche dans pas longtemps.
Pont d'Arche
Je retrouve ma trace (GPS) car sur le terrain pas de peinture, en réalité, j'en trouve une à la sortie de la ville, sur un poteau, dans la monté du chemin menant à la route. Je passe devant le camping d'Igonville. Je ne regrette pas mon petit camping communale de Pont de l'Arche. Après le bois de Sahatte nous rencontrons le GR 25 avec un balisage tout neuf, par contre l'environnement n'est pas folichon , on suit un chemin creux et traversons une zone industriel qui n'en a pas le nom. Il ya à également des caravannes de si de là. Je ne me sent pas en sécurité dans ce lieu perdu. J'arrive rapidement à Oisel. Le temps est gris, avec de gros nuages noir qui roule à

l'horizon, mais il ne pleut pas. Durant ce premier parcours, je me suis équipé contre la pluie à deux reprises, mais cela n'a pas durée. J'ésite, c'est ma dernière gare, je ressent, la fatigue et l'incertitude du couchage du soir. A La Bouille, pas de camping, je n'ai pas réussi à joindre le gîte rurale et je ne souhaite pas aller à la chambre d'hôte que j'avais annulé l'année dernière. J'ai eu peur du ridicule. J'aimerais bien qu'il pleuve à torrent afin de
Ont est en Normandie
me donner une raison de continuer le GR tout droit vers la gare et prendre le premier train en direction de Paris.
 Je demande à un passant qu'elle météo est prévue aujourd'hui. Sa réponse me confirme que je peu continuer. Je prends donc l'itinéraire qui suis la Seine, l'autre passe par la gare puis en ville.
J'ai un doute. Logiquement, je descends la Seine, donc dans le sens du courant et là, je remonte le courant, un fort courant. Je regarde mon GPS. Mais non, je suis bien dans le bon sens. Pour l'instant je ne comprends pas.
Le balisage est parcimonieux, mais on suis la Seine sur une esplanade bien aménagé. Cela se complique après le passage sous l'autoroute. Plus de trace du moins je n'en ai pas vu. Je n'ai pas réussi à suivre la trace du GPS. le chemin face à moi traversant le "champ gosse" est impraticable, des orties,  des ronces. A part disposer d'une machette je ne vois pas comment suivre le tracer.
Les roches, aujourd'hui je peut les photographier

Les roches, aujourd'hui je peut les photographier



Je fais le tour par le chemin de halage. Lorsque je rencontre à nouveau ma trace, toujours pas de balisage. Je continue jusqu'à un poney club ou l'on doit traverser la D 18 et continuer en face dans les collines de calcaire. Mais voilà, fin de la promenade. Plus de Chemin, mais les écuries du poney club. Je demande....., il m'est répondu que le chemin est fermé et que l'on ne sait pas ou il passe.








Je regarde mon GPS. La D18 est parallèle à la trace. J'emprunte cette route, toute neuve et avec un petit trottoir. J'ai le secret espoir de pouvoir reprendre la trace un peu plus tard. Mais non, je ne retrouverais ma trace qu'à Orival.
J'apprendrais plus tard que la FFRP à juger le chemin dangereux et qu'elle à modifiée il y a cinq ans l'itinéraire. Le balisage et le chemin auraient été mieux entretenus, j'aurais trouvé la bonne route. Une chose est clair, l'IGN, n'a pas mis à jour sa carte. Le représentant de la FFRP, ma affirmé que les démarches avaient été réalisées.






 
Chateau de Robert le Diable
Monument original avant Moulineaux

 
 
 


Le beau coté de Moulineaux
Moulineaux-avant port de Rouen




La carte de l’itinéraire en haut de ce chapitre, représente la trace réalisée. La trace GPS que vous trouverez sur openrunneur comporte le chemin nouvellement tracé par la FFRP.










Je retrouve une trace à Orival, pourtant aucun GR ne passe par là. Enfin cela me donne une bouffée d'espoir, j'étais prêt à prendre un bus vers la première gare. Le chemin, entre dans la foret de la Londe, belle foret, belles routes, trop belles. Le balisage est encore une fois parcimonieux, la pluie et le vent étant revenues, je ne suis peut être plus trop attentif et je ne les vois pas. Je marche depuis deux jours le GPS à la main pour ne pas louper la trace. Cela me change de l'année dernière ou le balisage avait été refait pour le film de promotion. Une chose aussi, un panneau d'information nous indique un viaduc à 17 piles et d'autres site à voir. J'ai eu l'impression que le GR prenait un malin plaisir à contourner tous ses lieux, qui pour le viaduc raccourcissait le circuit.
J'aime marché, mais c'est pas pour cela que je trottine, avec des œillères. Je sais m'arrêter pour un paysage, un animal, un site architecturale. A la fin de la journée, je ne regarde pas uniquement le kilométrage et ma moyenne, qui me sont utile pour préparer mes prochaines sorties, mais également les photos réalisées dans la journées.
La Bouille
La Bouille















[La Bouille terre natale de l’auteur de « Sans famille », Hector Malot, est un charmant petit village pittoresque et médiéval, des bords de Seine construit au pied d'impressionnantes falaises. Lieu de villégiature réputé des Rouennais, La Bouille a su séduire des nombreux peintres impressionnistes dont Alfred Lebourg dont les sites au bord de l'eau étaient des sujets de prédilection.]
La Bouille
La Bouille














 Nous traversons une nouvelle fois l'autoroute et arrivons au château en ruine de Robert le Diable. Tous le monde connait ce château, du moins ceux se rendant en Normandie, Par l'autoroute. J'arrive enfin au charmant village de La Bouille. Village des peintres. J'ai   l'impression d'être en bordure de mer. Son bac, la Seine qui varie de hauteur avec la marée, ce qui permet à de gros cargos de haute mer de remonter jusqu'a Rouen. Quelques photos et recherche d'un gîte pour ce soir.


De ma chambre je vois les cargos sur la Seine
De ma chambre je vois les cargos sur la Seine

Cela commence mal. Le gîte communal est bien une location à la semaine. Le propriétaire est absent son numéro de téléphone noté sur sa boutique. Le gîte est complet, il ne peut faire une dérogation, mais me donne une adresse d'un commerce connaissant l'adresse d'un autre gîte. Je me rends à se "Salon de thé" ou l'on se met en quatre pour contacté la propriétaire. Ouf elle à de la place. C'est à deux kilomètres : au domaine du Bas Comont.
(Voilà la boucle est bouclé. l'année dernière j'avais fais faut bon à cette dame) Je suis reçu par la propriétaire. Le gîte est une grosse maison bourgeoise à 3 étages avec toit à la Mansart. Un petit château avec un parc qui vient d'être ravagé par une grosse tempete du genre petit cyclone, tout les gros arbres sont à terre. A l'intérieure les pièces sont organisées à l'ancienne. Face à l'entrée l'escalier menant aux étages, à gauche un couloir desservant des pièces, dont la salle à manger. A droite des portes : fermer. Je suis conduit à une charmante chambre, dans le style ancien régime, avec sa salle de bain attenante. C'est parfait. Comme il ne me reste pas grand chose à mangé (je n'ai pas vu de commerce à La Bouille) cela me gêne de préparer l'un de mes plats déshydrates sur la petite table recouverte d'un ouvrage en broderie. La propriétaire me confirme qu'il n'y a pas de commerces et qu'il faut se rendre à cinq kilomètres en haut de la colline pour trouver quelques chose. Elle me propose exceptionnellement  un repas à la bonne franquette, elle trouvera bien quelques reste dans son frigo. Après ma douche je me détends à la fenêtre en regardant les bateaux remonter la Seine, je constate que la propriétaire revient d'avoir été faire quelques courses. Je suis servi comme un pape seul dans la salle à manger. Je n'aurais jamais imaginé que l'on puisse se mettre en quatre pour un randonneur venu de nul part et qui n'a pas prévenu de sa venue. Je passe une excellente nuit.
Je tenais à partir de bonne heure, alors la propriétaire à dérogé à la chartre de son gîte, le petit déjeuné est servi une heure plus tôt que prévu.

Vendredi 20 juillet La Bouille - Saint Martin de Boscherville 21 km

 

 Carte IGN     Trace GPS sans Commentaires       Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b299813

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KM    Temps  dénivelé

21        4h00     317
 

Village de La Bouille











 La traversée se fait par un bac

 Ma Chambre d’hôtes, Sous les toits mais avec une vue magnifique sur la Seine et la remontée des bateaux en provenance du Havre et se rendant à Rouen.
 Une semaine auparavant une tornade s'était abattu sur la région.



8h30, je suis sur le bac, pour traverser la Seine. Ce n'est pas croyable : le passage est gratuit, même pour les voitures. En cinq minutes je suis en face et je refais la distance que j'ai réalisé entre le gîte et La Bouille. Le trajet est facile et presque plat, ce qui me permet de repenser à mon logis d'un soir. Sublime, avec une hôtesse, d'une gentillesse et une adaptabilité aux circonstances de ses hôtes. Je n'en revient toujours pas. Vraiment il faudra que j'y retourne avec ma femme. Rien que pour voir, à marée haute, les gros cargo remonter ou descendre la Seine. Le tout pour un prix, ma fois tout à fait convenable lorsque l'on connait, certain prix pratiqué dans les chambres d'hôtes.
Je ne marche plus, je cours, les chemins sont larges en cailloutis ou en bitume. J'arrive à Boscherville.
Je passe vite fait devant l'abbatiale. Pas le temps, le bus qui doit me ramener à Rouen n'est peut être pas passé. Je pensais traverser le village en trois pas, mais non, il est long ce bourg. J'arrive enfin sur la départementale devant l'arrêt de bus, j'attends un peut, mais non, il était à l'heure et moi en retard. Il faut attendre le prochain. Dans une heure.
C'est mon inquiétude. Dès le début de mon périple, j'avais deux inquiétudes : l’hébergement à La Bouille et se trajet en bus. Les informations trouvées sur internet, les horaires, sont-ils bons ?
Je vais au café du coin de la rue, ou sur internet il est dit que l'on y vend des billets de bus. Rien de rassurant. Pas de billet en vente individuelle. La dame au comptoir est bien partie 5 minutes dans sa réserve pour trouver la boite avec les abonnements. A la question : les bus passent-ils ? M'oui certainement, je ne fais pas attention.
Je retourne sous mon abri. J'en profite pour me changer, je mets du propre qui ne sent pas la transpiration, et grignote mon dernier morceau de cake. Je ne retourne  pas vers l'abbatiale qui n'est pas tout prêt, de peur de louper mon moyen de transport. La visite sera pour la prochaine fois, en attendant, quelques info sur celle -ci : [Tout près de Rouen, au cœur d’un méandre de la Seine, se dresse l’une des plus prestigieuses abbayes romanes de Haute-Normandie.

L’église abbatiale, dont la clarté fait ressortir la pureté, a été construite au XIIe siècle, et elle est restée dans un état de conservation remarquable. Le domaine abbatial, dominé par l’imposante tour-lanterne et les deux élégantes tourelles de façade, s’étend sur sept hectares].

Le bus arrive avec 10 mn d'avance sur l'horaire prévu, à ma surprise il est plein de voyageurs. Ouf, je me dirige vers Rouen. En attendent l'heure du train, je visite le quartier de la gare.  
 


 

 

 

 

 

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