vendredi 3 avril 2015

De la Seine à la Loire GR 32 Présentation et Etape 1 ; Saint Fargeau-Ponthiérry - Maisse

Présentation de la rando

2014
Présentation de la rando
cette année, j'ai choisi le Gr 32 comme parcours de la journée; Son départ est proche de Melun, son arrivé peut se faire à Orléans. Il m'avait semblé faisable en utilisant le train et le bus pour me rendre à mes points de départ, mais j'ai vite renoncé. De Fontainebleau il faut changer deux fois et les correspondances ne sont pas immédiates. Pour la première étape il m'a fallut un peut plus de deux heures pour ralier Maisse - Fontainebleau par le train. En voiture il faut 30 à 40 minutes. Toute les autres étapes ont été rejoint en voiture. Ce parcours ne fait que 150 km. 

Voici, un extraie sur l'origine de la création de ce parcours.
C'est le nouveau chemin de grande randonnée du Gâtinais Publié le 08/05/2003 dans Le Parisien
 Le président du parc naturel régional (PNR) du Gâtinais français, à annoncé devant les élus de Saint Fargeau-Ponthierry (Seine et Marne) la création d'un chemin de grande randonnée. Baptisé GR 32, ce nouveau chemin traversera le parc composé d'une soixantaine de communes entre la Seine et Marne et l'Essonne et reliera les deux départements. (Dans cet article le président du (PRN) ne parle que de la partie du GR traversant le parc. Ce chemin sort du parc et traverse le Loiret jusqu'à Mardié ou il rencontre le GR 3.
 

Particularité ; Il rejoint deux autres grands axes de randonnée : le GR 3, qui longe la Loire et le GR 2 qui borde la Seine. (J'ai supprimé le détail du GR, il ne concernait que l'Essonne et la Seine et Marne.) Le parcours créé par les comités départementaux de la randonnée pédestre (Codérando) de Seine et Marne et de l'Essonne doit être validé tout prochainement par la Fédération française de randonnée pédestre.
Le sentier de grande randonnée (GR 32) environ150 km assure une liaison entre la vallée de la Seine et celle de la Loire. Il part de la gare de Ponthierry - Pringy pour traverser le Parc naturel régional du Gâtinais français du Nord au Sud, en suivant la vallée de l'école, par le château de Courances et Milly la Foret. Il quitte l'Ile de France, près de Malesherbes, en se joignant au GR 655 Est pour remonter la vallée de l'Essonne et gagner ensuite Orléans par le GR 3 ou 3B.
Le GR 32-655 utilise, depuis Bruxelles, le tracé des anciens chemins de pèlerinage jalonnés d'étapes importantes comme la découverte des territoires de la Sambre ou de l'Oise, en passant par la vallée de l'Essonne, le Pithiverais et l'Orléanais, pour rejoindre la Vallée des Rois. Chaque tronçon est parfaitement détaillé, agrémenté des curiosités touristiques et complété par une liste d'hébergements. Un ouvrage complet pour envisager le périple en toute quiétude, est disponible dans les offices de tourismes de Pithiviers et de Malesherbes.
Pour conclure sur cette présentation : C’est toujours ce qui ma gêné dans les GR : La difficulté de marché sans coucher…… Petit marcheur me direz-vous ? c’est vrai. Mais je ne me voyais pas marcher deux jours de suite et reprendre le boulot le lundi. Trop physique. N’y marcher durant trois semaines d’affilées, avec des enfants ce n’est pas facile. Oui, petites jambes… Aujourd’hui ça me semble plus simple, avec mon grand âge de réaliser des parcours de ce type, (voir RLPLP).

 

 Etape 1 ; Saint Fargeau-Ponthiérry - Maisse

Départ : Gare de Saint Fargeau-Ponthiérry


   

  Carte IGN                      Trace GPS et Topo sans commentaires

Trace randogps              Le code mobile de cette randonnée est b307116

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile  : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

KM     Temps     Arret     V/d     V/g     Déniv
34,3    6h21       1h05      5,4      4,6      219

Février 2014


Le départ se fait en sortant  plutôt sur la droite de la gare.  j’ai un peu de mal à trouver les marques du GR. Partant à droite je me demande si je ne vais pas me retrouver en bordure de Seine et rejoindre le GR 2.
Je suis toujours étonnée du manque d'information au départ d'un sentier, pas de carte généraliste, pas de promo, un balisage distant comme si on avait honte d'être un point de départ. J'ai trouvé le même problème au départ des GR 21-120 ainsi que du littorale. Par contre sur la cote d'Opale de grands panneaux dans chaque ville traversée pour le GR 145 "l'Européen" se rendant à Rome. Au détriment du GR 120 que l'on ne connaît plus, mais c'est une autre histoire........
 

Prendre plutôt à droite la rue Isidore Leroy, puis à gauche la rue du 19 mars 1962, puis à gauche la rue Robert Simon nous retrouvons ici le balisage du GR qui grimpe en face, nous ne le prenons pas c’est la branche qui rejoint le GR 2. En prenant à gauche nous suivons le GR 32 qui à du mal à quitter Ponthierry en lézardant de rue en rue.  Dans la rue précédente, nous avions un style de maisons bien particulière que j’appelle : "maisons d’ouvriers" toutes alignées, construite sur le même modèle, même nombre de fenêtres, même petite surface de terrain. Pas de jaloux. Cela rappelle les maisons du Nord de la France construite par la société des mines pour ses employés. Dans une autre rue c’est différent de belles maisons mais aucun style. Puis nous prenons à droite l’avenue Albert beaufils, puis de suite à gauche la place du générale Leclerc, puis à gauche devant la poste nous passons l'église moderne [Église Sainte-Marie : Une première chapelle est érigée à Ponthierry au début du XVIIIe siècle. L'archevêque de Sens Jean-Joseph Languet de Gergy autorise le curé de Saint-Fargeau à y célébrer ponctuellement la messe « pendant le séjour du roi à Fontainebleau ». Ce modeste oratoire est vendu comme bien national au moment de la Révolution, et finit par être purement et simplement démoli.L'église Sainte-Marie et son campanile en retrait sur la gauche.Devant l'insistance des habitants du bourg de Ponthierry, une nouvelle chapelle est édifiée au milieu du XIXe siècle. Bénie le 15 août 1845 en présence de l'évêque de Meaux Auguste Allou, elle reste en place jusqu'au milieu du XXe siècle. Devenue insuffisante aux besoins du culte en raison de l'accroissement de la population, elle est remplacée par l'église actuelle. Cette dernière, placée sous le vocable de Sainte-Marie-Mère de Dieu, est construite entre 1965 et 1966 par Maurice Novarinas. Caractéristique du renouveau de l'architecture religieuse des années d'après-guerre, cet édifice moderniste joue sur l'ombre et la lumière. Les murs gouttereaux sont percés d'ouvertures rectangulaires garnies de vitraux de François Baron-Renouard, tandis qu'une ouverture en forme de V pratiquée au-dessus du chœur éclaire le maître-autel.
Jusqu'à une date très récente, l'église ne possédait pas de clocher : le son des cloches était rendu électroniquement. Un
campanile a finalement été érigé en 2000. Un peu en retrait, il se compose d'une structure toute simple en bois entrecroisé, et abrite deux cloches.]
{donnée Wikipédia}
 nous prenons sur la gauche la rue jacques Madelin et au petit immeuble à droite la rue Claude Faure, nous arrivons au parc de la famille, nous en prenons l’allée passons au dessus de la rivière l’école qui va se jeter dans la Seine, grimpons les escaliers et remontons le cours d’eau vers les immeubles, sortons du parc  pour prendre sur la droite la rue du vieux moulin, passons devant la résidence.  Nous arrivons à la D 607 que nous traversons et prenons à gauche nous montons un peu pour prendre à droite, la route de Lourdeau, Nous traversons l’Ecole. [L’Ecole et un affluent de la Seine. Elle prend sa source non loin du Vaudoué. Elle se jette dans la Seine à Ponthierry après un parcours de 26,7 km] et continuons sur la gauche la rue Lourdeau, Nous longeons un parc. Le GR ne nous fait pas entrée par la première petite porte sur la gauche (je trouve que c’est un tort, il vaut mieux être dans le parc que sur la route, mais je suis la trace) Je rentre donc, par la seconde porte et suis surpris de ce lieu, nous traversons l’Ecole remontons le lac, petite cascade et sortons le long du petit château : la mairie de Pringy. Après la mairie nous prenons à droite, la rue des écoles puis encore à droite la rue de l’église, nous revenons sur nos pas et prenons la première rue sur la gauche rue du Ponceau, puis encore à gauche la rue Montgermont on passe devant un lavoir, et enfin à droite la rue de Mont Louis, qui est en réalité une impasse. Après les maisons, le chemin reste circulable jusqu'à l’étang de pêcheur.

 
Ouf , nous avons fini de traverser la ville et nous entrons enfin dans les bois, ils sont tranquilles ici les pêcheurs, pas de bruit, on se croirait isolé au milieu de la nature.  Pas pour longtemps, on doit construire un viaduc à 20m de haut. La Francilliène bis pour désengorger la région. Il est vrai que des pilonnes et le tablier d’un pont en béton ce n’est pas beau, quand au bruit je ne suis pas sur qu’il l’entende, le viaduc sera haut, et le bruit monte. 
Nous remontons le cours de l’Ecole.
  
   Passons devant les terres du château de Montgermont. Nous apercevons le temple d’amour [Le Temple d'Amour, construit en 1786 dans le parc du château de Montgermont par François Soufflot le Romain pour la marquise de Gontaut-Biron, alors retenue à Parme par une forte fièvre.]
Le château à été transformé en appartement. Nous arrivons au moulin de Montgermont.  Quittons l’Ecole par le petit chemin qui monte à gauche, quittons ce sentier pour en prendre un autre sur la gauche qui fera ensuite  un virage à angle droit pour traverser le bois Seigneur, sortons du bois et apercevons sur la gauche les antennes de Sainte Assises
 [Les Antennes de Sainte Assise Son antenne était portée par 11 mâts de 250 mètres et 5 mats de 180 mètres. À son inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon. 
En novembre 1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision.
Fontaine ; Je ne boirais pas de ton eau
 Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu.
Le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations. En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins.  Un mat de 250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de Globecast, filiale de France Telecom qui est désormais le propriétaire du téléport de Sainte-Assise. Il sert de support à de multiples antennes et émetteurs (GSM, satellites...). De plus une partie du site héberge station de liaison vidéo/audio avec les satellites de France-Telecom.  En décembre 2000, 3 mats inutilisés de 180 mètres ont été détruits.]
 Nous prenons à droite et suivons la lisière, quittons le chemin qui traverse le champs pour prendre à droite le chemin qui suis le bord du bois. Laissons les chemins pénétrant dans le bois. Nous arrivons dans Saint Sauveur sur Ecole par le quartier neuf (que des maisons neuves) et la rue des Bibancons mais l’on n'a pas encore eu le temps d’apposer la plaque et nous arrivons dans le vieux pays. Nous trouvons ici la coquille stylisée du GR 655 de Saint jacques de Compostelle, puis à gauche la rue de l’église, que nous suivons jusqu’à la rue de la terre aux moines (D24)que nous prenons à droite et enfin à droite la rue des marnières.  La rue se termine dans les champs en bordure de bois, le balisage est un peut faible à la sortie de celui-ci ou mal orienté il faut prendre à droite et descendre sur le village. Saint jacques partirait à gauche ?  puis à gauche la rue de l’église, que nous suivons jusqu’à la rue de la terre aux moines que nous prenons à droite et enfin à droite la rue des marnières.  La rue se termine dans les champs en bordure de bois, le balisage est un peut faible à la sortie de celui-ci ou mal orienté il faut prendre à droite et descendre sur le village des Etrelles (Saint Jacques partirait à gauche. Sur la carte tout droit ) Nous débouchons sur la D50 puis sur la D24. Nous entrons dans le quartier des Etrelles au carrefour nous prenons à gauche les panneaux routiers m’indiquent que Ponthierry n’est qu’a 5km. Nous en avons fait 8 km.

Un petit aparté sur notre parcours, cette boite à cartouches usagées. Bon, un peu destroye mais l'idée est là et apparemment suivi. Dans toute mes randos en campagne ou en foret, c'est la première fois que je constate des chasseurs conscients de leur environnement. C'est tellement rare.... voir exceptionnelle pour le signaler.  
Nous sommes de nouveau dans les champs (attention à ne pas suivre le balisage de la petite rando) nous trouvons une fontaine que j’ai baptisé fontaine du randonneur. Je ne boirais pas de ton eau. Après un virage à 90° nous longeons le mur du château, du village de La Planche. Hameau de Perthes, que nous traversons, nous débouchons sur la D24 rue du Batardeau que nous prenons à gauche, puis à droite la rue de la Vallée, puis la première à droite, nous passons l’école (il semblerait que nous ne soyons plus sur le chemin de Saint jacques) et nous prenons le premier chemin sur la gauche. Nous remontons l’école. Nous nous dirigeons vers l’autoroute, nous passons dessous et arrivons à Saint Germain sur Ecole, nous débouchons rue de l’église que nous prenons à gauche puis le chemin des portes sur la droite, nous retrouvons les champs , nous débouchons sur le chemin du moulin des noues que nous prenons à gauche nous passons l’école et suivons le mur de la propriété de la fabrique de verre artisanale, que l’on peu visiter. Nous approchons de l’autoroute que nous suivons un petit bout de chemin avant de prendre le chemin sur la droite qui nous éloigne de ce bruit incessant.  Nous trouvons dans ce lieu éloigné et plan des rochers de grès. Se trouvait-il une dune ou des dunes comme à Fontainebleau? Eole ayant soufflé le sable, les rochers seraient restés sur les marnes.  Un document retrouvé sur internet que voici nous apprend : [A l’ère quaternaire a eu lieu une alternance de plusieurs périodes glaciaires au cours desquelles les glaciers sont venus se frotter aux paysages français. Des glaciers ont glissé sur ces rochers en créant des stries de friction. Il me semble bien avoir lu que certain rochers auraient été transporté par les glaces et se seraient déposés en des lieux éloignés de leur lieu de formation.] Après quelques circonvolutions, nous arrivons à Dannemois.
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 Village de Claude François. Nous ne passerons pas devant le moulin, n’y au cimetière, pour cela il faut prendre le GR 11 en direction de la Ferté Alais. Nous rencontrons la D90 que nous prenons à droite, puis à la rencontre de la D 901 nous prenons à gauche et rencontrons le GR 11 Je fait un détour par l’église qui ma semblé bizarre. Revenons sur nos pas et prenons la route du moulin, puis à gauche rue du moulin à huile, nous sommes commun GR 11 et 32. Passons l’Ecole sur un petit pont, nous suivons le cour d'eau en prenant à droite. Nous entrons dans un bois. Depuis que nous sommes dans l’Essonne nous avons le droit à de beaux poteaux d’informations sur notre itinéraire. Dans le Loiret nous trouverons également de petites flèches aux endroits stratégiques.  La Seine et Marne devrait prendre exemple. Dommage qu'il y est cette frontière entre les deux départements  pourtant le discours en entête annonçait le dop du top, et des la gare de Ponthierry on cherche le balisage, nous ne trouvons pas de panneau explicatif ni de plan. 
Les bois en bordure des villages sont propres, aucun gravas, ni de végétaux qui mettent des ‘siècles’ à pourrir. On ne peut pas en dire autant de nos bois péri urbain. Les gens sont-ils propre ici?  ou le conseille générale fait travailler, bien travailler ses équipes ?
Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite et une centaine de mètres plus loin encore à droite l’allée du parc menant au château de Courances.
[Histoire :  En 1552, Côme Clausse, notaire et secrétaire du Roi, acquiert de la famille Lapite un logis seigneurial situé à Courances, à l'extrémité ouest de la forêt de Fontainebleau.
À sa mort, en 1558, la terre est attribuée à son fils cadet Pierre, secrétaire de la chambre des Comptes, puis à son petit-fils François, qui la cède en 1622 à Claude Gallard, notaire et secrétaire du Roi.
C'est sans doute Claude Gallard qui fait construire un château de plan « en H » élevé sur une plateforme quadrangulaire entourée de douves, connu par des gravures d'Israël Henriet et Israël Sylvestre (vers 1650).
Au XVIIIe siècle, le château est mis au goût du jour d'abord par Anne-Catherine Gallard, veuve de Nicolas Potier de Novion, qui ouvre la cour d'honneur en faisant démolir le mur et le portique d'entrée, puis par sa petite-fille Léontine-Philippine de Novion et son mari Aymar de Nicolay qui modernisent le château (1775-1777) en faisant ouvrir de nouvelles baies et en faisant ajouter un vaste fronton sur chaque façade.
En 1830, les Nicolay abandonnent le château, qui est racheté en 1872 par le banquier berlinois et baron Samuel de Haber. C'est pour lui que Gabriel-Hippolyte Destailleur entreprend la restauration du château dans le style Louis XIII.
La campagne de travaux menée de 1873 à 1884 fait apparaître la brique par la suppression des crépis, exhausse les combles des pavillons, ajoute sur les toitures des ornements en zinc.
L'escalier d'apparat intérieur en forme de fer à cheval est démoli et des degrés monumentaux inspirés de celui du château de Fontainebleau sont plaqués sur chacune des façades.
Une nouvelle aile, à comble brisé, est élevée sur l'emplacement des anciennes cuisines pour abriter les appartements de maître et reliée par une galerie à l'aile ancienne. Il édifie également de nouveaux communs, détruits en 1976 par un incendie.] (extraie Wikipédia)
Face aux grilles du château nous prenons à gauche, cela manque un peu de balisage, Nous longeons le mur du château et de ses dépendances, nous prenons à droite après le château, rue de l’abreuvoir. Puis à droite devant l’église. j’ai lu la plaque du nom de la rue sur mon petit magnéto, mais je l’ai mal prononcé et je ne me souviens plus si c'est rue ou place du Générale de Gaule (je pense que c’est place) nous prenons la rue du petit Paris, nous longeons le mur du château. Après le virage à gauche de la rue, nous quittons la route pour suivre  le mur de clôture du château. Le piquet d’information n’est pas très bien placé, le sentier étant petit, nous risquons de le louper. Continuons de suivre le mur de la clôture, étant à l’extrémité du parc sans visiteur. Le porche est plutôt laissé à l’abandon.
Nous arrivons au moulin Grenat nous traversons l’école et trouvons en bordure de la propriété des bornes gravées.  [Le moulin fortifié de Grenat, (du celtique Grannus dieu des sources) se distingue de part sa hauteur, supposant une machinerie plus moderne (fonctionnant à la vapeur). le dernier en activité sur l'École vers 1950, est un point fort du paysage. Le gué sur lequel il est construit, entre Courances et Moigny, est toujours utilisé comme tel. Propriété au XIIIe siècle des templiers de Beaudelu, le moulin, incendié en 1422 et reconstruit sous Louis XI, passe par diverses grandes familles au cours des siècles,     (marquis de Nicolai, le baron de haber, le comte de Béhague, le marquis de Ganay qui le vendit au meunier Mr Prévost. Dernier meunier. Celui-ci s'emploie à collectionner tableaux, bornes et vestiges archéologiques et initie sans doute la légende selon laquelle Jeanne d'Arc, de retour de Sully, descend au moulin en mars 1430.]  Nous arrivons à Moigny sur école. Nous perdons le GR 11. Nous prenons à gauche la D 948, puis à droite la rue de Verdun, puis à gauche la rue Adonis Rousseau le balisage est bon et nous restons dans cette rue assez longtemps, après une fourche nous arrivons sur une route formant Té nous prenons la branche de droite rue Cochet et la, nous entrons dans un bois, suivons une route peut large. Au début je pensais que c’était une piste cyclable, mais non il y a des voitures…. Il y a des bancs de part en part. Nous passons devant une propriété privée ou se trouve  Le Cyclop est une oeuvre sculpturale en béton et en métal, recouverte en partie de miroirs. Haut comme un immeuble de sept étages, il trône au coeur de la forêt de Milly. Monumental et caché, il scrute l’environnement de son oeil unique. Pour connaître Le Cyclop, il faut pénétrer sa tête, s’inviter dans son esprit. C’est un autre univers qui s’y révèle, plein d’intimité et d’amitié, entre musée d’art et musée d’histoire, tout à la fois grave et plein d’humour.
Lorsque le monstre mythologique se réveille, se met en marche et gronde, le visiteur est invité à une expérience d’art total. Visuel, tactile et sonore, il y verra sculptures, peintures et pièce de théâtre s’animer.  Je pensais le voir, il mesure sept étages tous de même…. Mais l’on ne voit rien, que des arbres. Il faut entrée et comme ce n’est pas tout a fait ma tasse de thé, je n’ai pas perdu mon temps à essayer : soit de volé une photo en entrant dans le bois, soit de faire semblant de m'y intéresser et peut être ne pas avoir le droit de réaliser des photos. Vous trouverez sur internet tout ce que vous désirez savoir. Nous arrivons à Milly. Ici on perd un peut le balisage. Nous remontons sur la gauche la rue Langlois, nous nous arrêtons devant l’église, continuons et prenons la rue grande un peu sur la droite nous arrivons à la halle nous prenons la rue de la place du marché puis à droite la rue Jean Cocteau, nous poursuivons par la rue du Lau et enfin à droite la rue Notre Dame et prenons à gauche la rue Langlois.
 A milly la foret, nous abandonnons le GR 32 pour nous rendre à la gare de Maisse. M’oui Milly à du refuser la SNCF (comme à Thomery) à l’époque on n’y croyait pas, aujourd’hui ils doivent le regretter. Petite promenade dans Milly aux grès des rues et de mon intuition.
D’après l’Histoire locale rédigée par Dom Guillaume Morin, historiographe du Gâtinais, le bourg de Milly aurait été fondé en l’an 285 avant Jésus-Christ par Dryus, quatrième roi des Gaules comme un centre d’initiation druidique, comme en témoigne aujourd’hui le menhir de la « Pierre droite ». À l’époque de la Gaule romaine, le village se trouvait alors sur la voie romaine aujourd’hui encore matérialisée par le chemin de Grimery, des médailles romaines retrouvées en 1825 et une pièce en or à l’effigie de Faustin de Rome. En 52 avant Jésus-Christ fut installé un camp romain à l’ouest de la rivière.
Eglise Notre-Dame de l’Assomption
Fondée au XIe siècle, ancienne chapelle du château, elle est reconstruite vers 1485 sur les ordres de l’amiral de Graville dans le style gothique des XIIIe et XIVe siècles.
Le clocher, haut de 57 mètres, date du XIe siècle dans sa partie basse et des XIIe et XIIIe siècles dans sa partie haute. L’arche du portail principal de style roman primitif proviendrait d’une ancienne église de Milly (Saint-Pierre ou Saint-Jacques). Sur le côté est du clocher - côté place Grammont -, les armes de l’Amiral de Graville sont encore visibles.
De nombreuses œuvres d’art sacré se trouvent à l’intérieur de l’église. L’église fut inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques en 1926.


La Halle
En 1479, par une grâce spéciale de Louis XI, l’Amiral de Graville, Seigneur de Milly, obtint le droit de bâtir la Halle et d’y tenir 3 foires par an ainsi qu’un marché chaque semaine.
La Halle exposée nord-sud, longue de 46 m, large de 16 m et haute de haute de 13 m, couvre une surface totale de 730 m2.
48 piliers de chêne, reposant sur des socles de pierre taillée en "dé", supportent une charpente de châtaignier typique de l’Ile-de- France à cette époque ; cette charpente présente au nord (côté rue Langlois) une ferme de "pavillon".
La Halle est de nos jours encore le siège d’un marché le jeudi après-midi. La place, les maisons rassemblées tout autour, témoignent de la grande activité commerciale qui régnait déjà il y a 500 ans sur la région.
La Halle est classée Monument Historique depuis 1923.
 
 Nous passons devant le château de Milly et le Lavoir.
Le château de la Bonde
est situé à proximité du centre-ville de Milly-la-Forêt, Construit à proximité d'une île artificielle de la rivière l'École à l'ouest de la collégiale Notre-Dame, son parc est bordé à l'ouest par le cours de la rivière qui forme au nord des douves protégeant le châtelet.

Histoire

Construit au XIIe siècle par les seigneurs de Milly, le château fut ruiné lors du siège des Anglais en 1432.
À la fin du XVe siècle vers 1475, propriété de l'amiral Louis Malet de Graville, il fut reconstruit et agrandi. Ce qui était alors le donjon devint le châtelet d'entrée, le pont-levis fut remplacé par un pont en pierre définitif et une grille en fermait l'accès entre la tour de défense nord et la maison du gouverneur. Une cour carrée était ceinte de mur et présentait au centre une chapelle dédiée à Saint Valentin.
Le château fut successivement la propriété d'Hugues III de Bouville, de Olivier V de Clisson, de Jean II de Montmorency, de Jean-François de Faudoas d'Averton, de Marc-Antoine Front de Beaupoil de Saint-Aulaire et de Pierre Marie du Lau d'Allemans.
Au XIXe siècle, les tours du châtelet furent rehaussées de crènelures en brique et d'une toiture élancée. En 1859 fut reconstruit le pont de la Corne à proximité du lavoir du château qui servait d'abreuvoir pour les bêtes. À la fin du XXe siècle furent démolis les moulins sur le cours de la rivière.
En 1964 fut remis en état le lavoir de la Bonde en aval de la rivière qui faisait partie du domaine. Le 20 décembre 1972, le château fut en partie inscrit aux monuments historiques.
Le parc fut lui recensé en 1991 pour ses clôtures, ses canaux et les allées.
Derrière le château ce trouve la maison de Jean Cocteau.

Entrée maison J. Cocteau
[Cette demeure du XVIIè, flanquée de tourelles était autrefois appelée Maison du Gouverneure. Elle correspond à une ancienne dépendance du château devant laquelle les vassaux venaient rendre hommage et foi à leur seigneur.
Jean Cocteau acheta cette maison avec Jean Marais en 1947 et y vécut jusqu'à sa mort. Je suis perdu, je ne comprends plus mon tracé. J’ai réalisé ce parcours en 2013 et depuis je ne me suis pas rafraichi la mémoire. Je n’ai pas regardé la trace sur une carte. Je l’ai transféré dans le GPS et suis partie à l'aventure, avec comme idée (souvenir que le GR 32 passait par Maisse) pas de problèmes ‘j’suis’ qu’a trente bornes ‘j’me souviens’. Je connais tellement bien que j’ai confondu Tousson et Maisse et ce n’est pas la même direction d’où mon angoisse. En suivant le GPS je me rends conte que je me dirige tout de même vers une gare. A la fourche prendre à droite la rue Pachau puis à gauche la rue du Rousset on traverse la D 837 et entrons dans le bois.
Situé sur l'ancienne place triangulaire du cul de sac du colombier, cet ancien bâtiment faisait partie du Domaine du Moustier, propriété de Fulbert Ier, seigneur de Milly et officier à la cour de Dagobert Ier au VIIe siecle. Détruit en 1432 ou 1433, l'ensemble comprenait une vaste ferme. D'après un comptage de 1792 il possédait environ 1200 niches. Seuls les seigneurs détenaient le droit de bâtir ces locaux aménagés pour l'élevage
nous rencontrons le balisage jaune. Je ne suis pas rassuré dois-je faire confiance à mon tracé ? Une petite pose s’impose, respire, calme toi, réfléchi. Tu es fatigué, trente kilomètres viennent de s’afficher au compteur.
La porte du Moustier de Péronne est un des vestiges les plus anciens de Milly et daterait du VIIè. Elle permettait d'accéder au moustier (monastère en ancien français) propriété de Fulbert Ier, qui obtint de Dagobert Ier la terre de Milly. Son fils Wulfran y naquit vers l'an 635. Entré en religion, il devient l'apotre de la frise (Pays Bas), puis évêque de Sens avant de se retirer à saint Wandrille ou il meurt en 720.
Si tu as tracé ce chemin, ferme la porte de ton pessimisme, aie confiance en toi et à ton travail. Suis ton fil d’Ariane. A ce moment la, je ne savais pas que je confondais la situation géographique de deux villes. Par la route de Milly pour rejoindre Malesherbes nous ne passons pas par Maisse mais par Tousson, puis pas très loin de Buthier. Dans mon esprit le GR devait suivre ce tracé et, je n’ai même pas eu l’idée de vérifier, il suffisait que je cherche sur le GPS la ville de Maisse et j’avais un trait rectiligne coupant et recoupant mon tracé. Une fois calmé, j’ai pris la décision de me faire confiance.
Maison de vacances Maisse
J'ai eu raison, pas beaucoup de détail sur ce jolie chemin jaune vallonné, rocheux et boisé. En plus nous y trouvons des petits poteaux d'informations. Je suis rassuré, enfin tout juste, car après la zone industrielle il me semble que nous nous éloignons sans descendre dans le vallon. Encore deux bornes et tu es à la gare. (La description détaillée de cette fin d'étape sera dans l'étape 2.) Mais le balisage est bien fait, aux intersections nous avons des poteaux de direction, pas de raisons de ce perdre.  


 



Les autres étapes

Etape : 2
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32- presentation_3.html?view=magazine

Etape : 3
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-3.html?view=magazine

Etape : 4

Etape : 5

Etape  : 6

Etape : 7

Etape : 8

Etape :  9

Etape :10


 

 

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