samedi 2 février 2019

Petite Promenade 80 : en Auvergne : La Bourboule, La Roche des Fées, Murat le Quaire


Petite Promenade en Auvergne : Autour de la Bourboule
Un petit séjour dans le Puy de Dôme en hiver ma fait redécouvrir ses magnifiques paysages. J’ai essayé de réaliser les promenades en utilisant uniquement des chemins balisés été comme hiver. L’hiver certain font parties de circuits raquettes, les chemins étant damés depuis plusieurs mois et étant en fin de saison, je les ai parcouru simplement avec mes chaussures de marche sans m’enfoncé jusqu’au cheville.
mars 2018



Carte IGN     Trace GPS et topo sans Commentaires

Trace Randogps                          Le code mobile de cette randonnée est b312375
                                                               (Explications Code Mobile)

Km      temps       arret            V/d     V/g         dénivelé     altitude maxi
8,0       1h50         15mn          4,4       3,9          380+                  1116

Circuit : Le rocher de La Bourboule, La Roche des Fées, Murat le Quaire

Pour cette balade je suis partie du parc Fenestre , comme j’aurai pu partir de l’église. Il est peut être plus facile de se garer autour du parc Fenestre.

Nous descendons l’avenue Agis Ledru traverser la Dordogne [prend naissance au Puy de Sancy (1 885 m), point culminant du Massif central, dans la chaîne des monts Dore. Elle conflue avec la Garonne pour former l'estuaire de la Gironde qui débouche prend naissance au Puy de Sancy (1 885 m), point culminant du Massif central, dans la chaîne des monts Dore. Elle conflue avec la Garonne pour former l'estuaire de la Gironde qui débouche sur l'océan Atlantique après avoir traversé le département de la Dordogne et une partie de celui de la Gironde, dans le Bassin aquitain.sur l'océan Atlantique après avoir traversé le département de la Dordogne et une partie de celui de la Gironde, dans le Bassin aquitain. La Dordogne se forme dans le Puy-de-Dôme, sur les flancs du puy de Sancy, la plus haute montagne de l'intérieur de la France, par la réunion de deux torrents : la Dore
dont la source se trouvait à 1 694 mètres d'altitude en 1864, et qui reçoit à 1 366 mètres d'altitude la Dogne, sur la commune de Mont-Dore au pied du puy 
 de Sancy. Au bec d'Ambès, dans le département de la Gironde, elle se jette avec la Garonne dans un estuaire commun, la Gironde. D'une longueur de 483 km, la Dordogne est navigable en aval de Libourne. La marée se fait sentir jusqu'à Castillon-la-Bataille. Wikipédia] Nous passons devant les Grands Thermes [L’histoire de la station thermale de LA BOURBOULE érigée en commune en 1875 dépend surtout de la richesse en eaux de son patrimoine volcanique. "BORVO", dieu celte des sources, d'où le verbe bourbouler (=bouillonner), serait à l’origine du nom de la ville.  Une certitude 
dans le mystère de ses origines : elle est "Fille de MURAT-LE-QUAIRE", une place forte villageoise surplombant la vallée de la Dordogne. LA BOURBOULE n’était alors qu’un hameau inondé par d’abondantes sources, jaillissant au pied de la faille de la Roche des Fées. http://www.ville-labourboule.com/decouvrir/bb/118-histoire-et-patrimoine.html]
Traversons le boulevard Foch faisons un esse gauche droite pour prendre la rue Sedaiges , c’est une rue sans issus bordées de grosses maisons ou d’hôtels rappelant les heures de gloires de la ville thermale au début du XXème siècles. Nous sommes sur un balisage vert. Au rond de la rue nous trouvons un escalier permettant de rejoindre le sentier du rocher de la Bourboule. Nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons à gauche le chemin grimpe fortement en serpentant. Nous arrivons de nouveau à un chemin formant Té. (Un panneau nous informe que Murat le Quaire est à 2,8 sur la droite 
la roche des Fée à 1,4 sur la gauche.) prenons à gauche passons devant la maison du secret. Sur la carte Maison d’enfants, sur place gîte à louer pour groupe. Longeons la maison traversons le parking sur la gauche nous trouvons des marches creusé dans le rocher permettant d’atteindre le bord. Nous avons une vue magnifique sur la ville, la vallée, le plateau de Charlannes.
 [Grandeur, splendeur, faste, élégance...
Tous ces mots qualifient La Bourboule de la Belle Epoque comme l’architecture la représente.


Charlannes
Façade de la boulangerie Rozier, cariatides de l´hôtel de ville, les Grands Thermes de style néo-byzantin et de nombreux anciens palaces caractéristiques de cette architecture. L’histoire de la station thermale de LA BOURBOULE érigée en commune en 1875 dépend surtout de la richesse en eaux de son patrimoine volcanique. "BORVO", dieu celte des sources, d'où le verbe bourbouler (=bouillonner), serait à l’origine du nom de la ville.  Une certitude dans le mystère de ses origines : elle est "Fille de MURAT-LE-QUAIRE", une place forte villageoise surplombant la vallée de la Dordogne. LA BOURBOULE n’était alors qu’un hameau inondé par d’abondantes sources, jaillissant au pied de la faille de la Roche des Fées. http://www.ville-labourboule.com/decouvrir/bb/118-histoire-et-patrimoine.html] Traversons de nouveau le parking et prenons le sentier face à nous en direction de la roche des Fées (balisage vert & jaune). Des bas reliefs aux forment féeriques représentants de petits lutins nous guide jusqu’à la roche des Fées au pied desquelles jaillis les eaux ayant rendu célèbre la ville thermale de la Bourboule. Nous avons une belle vue sur la Vallée aux pieds de Murat le Quaire et jusqu’à la Banne D’Ordanche et une partie du Sancy. 

Un sentier permet de poursuivre notre itinéraire en contournant la montagne (balisage vert et jaune.) Après un virage nous rencontrons un chemin formant Té, si l’on prend à droite nous retournons à la Bourboule. Poursuivons le balisage vert en prenant la branche de gauche vers Murat le Quaire. (Pas de pancartes.) Le chemin débouche dans le hameau de la Farge ou du Quaire, je ne sais trop, ce sont pour moi les faubourgs de La Bourboule. Prenons la rue du Quaire et traversons la ligne de chemin de fer la rue tourne sur la gauche nous abandonnons le balisage vert pour suivre sur la gauche, le balisage bleu nous indiquant Murat le Quaire à 2km. Longeons la ligne SNCF par le chemin de Vergne Noire. La route tourne sur la gauche et traverse la ligne SNCF. Nous quittons la route et prenons le chemin sur la droite le long d’un ruisseau (au printemps) balisage bleu. Le chemin fait fourche nous prenons la branche de gauche, de chemin nous passons à bitume et débouchons dans un hameau de trois ou quatre maisons. Nous prenons à droite balisage bleu, la rue grimpe et débouche route de la Bourboule (D 88) en plein virage sans visibilité que nous prenons à gauche. La route grimpe fortement nous entrons dans Murat le Quaire [Un village typique du Massif du Sancy avec ses 

toits de lauzes, surplombant la Bourboule et la Vallée de la Haute Dordogne. Au dessus, le piton volcanique de la Banne d'Ordanche veille sur le village. Dominé par un château-fort au Moyen Âge, le site a eu très tôt une importance défensive, servant de verrou à l'entrée de la vallée. Village pauvre et rural jusqu'au XIXe siècle, c'est le thermalisme qui se développe aux Bains aujourd'hui, Le Mont-Dore, puis à La Bourboule qui l'ouvre sur l'extérieur.
Aujourd'hui, c'est une commune péri-urbanisée, qui vit essentiellement du tourisme. Wikipédia] Nous prenons sur la gauche la rue de la Fourniale qui fait fourche presque tout de suite et prenons
Avec le brouillard et la neige seul les
la route des cerisiers sur la droite. A la fourche suivante nous prenons à gauche la rue des Jonquilles toujours balisage bleu. Nous débouchons au cœur du village prenons à droite comme la pancarte nous l’indique pour voir le panorama et les trois pierres de l’ancien château. [A 1050 mètres d'altitude, le village de Murat le Quaire domine la vallée de la Haute Dordogne et offre un point de vue remarquable sur le Massif du Sancy, point culminant du Massif Central. Au pays de Toinette et de Julien vous découvrirez des paysages grandioses au cœur d'une chaîne volcanique unique en Europe. Dominé par un château-fort au Moyen-âge, la ville eut 
plaques émaillées donnent une idée du paysage
très tôt une importance défensive, servant de verrou à l'entrée de la vallée. Village pauvre et rural jusqu'au XIXème siècle, c'est le thermalisme qui se développa aux Bains (Le Mont-Dore), puis à La Bourboule qui l'ouvrit sur l'extérieur. Par les petites rues nous débouchons rue des tilleuils. Et entrons sur cette pointe de rocher surplombant la Bourboule, ou il s’y trouve les trois pierres et un pan de mur de l’ancienne forteresse, mais une vue, une vue que les dépliants publicitaire ne se trompe pas en nous les ventant. Enfin moi j’ai eu la neige et le Brouillard. Je 
repasserais pour le paysage…d’où la photo avec la table d’orientation. J’aurais dû voir tout ce qui est écrit. Je le verrais, vous le verrez, dans une autre rando celle intitulée la Banne d’Ordanche…

Sur ce premier promontoire nous pouvons lire [qu’a partir du Xe siècle les seigneurs guerriers, ont occupé les positions élevées dominant la vallée de la Haute Dordogne pour y ériger leur château. Murat Harus Altus fut jusqu’en 1875 le chef lieu du chétif hameau de La Bourboule.
Cette roche supportait un château de 50 à 60 m. En 1304 il était déjà délabré. Il fut malgré tout reconstruit. En 1624 une partie du rocher ou cil
 est bâti s’effondre , d’après la plaque émaillée de ‘’Volvique’’ ( dû moins je l’espère) je n’ai pas plus de renseignements.] Revenons sur nos pas, reprenons la rue des Tilleuls sur la droite, traversons la D 219 (route des planches ou de Clermont elle change de nom en ville) faisons le tour de l’église. Nous trouvons de nombreux panneaux d’informations En remontant la D609 décevant des hameaux sur le flanc de la montagne nous pouvons rejoindre la Banne d’Ordanche qui se trouve à 4 km, le Lac Guérry à 8 km je ne vois plus le balisage. Je remonte la D 609 (route de la Banne d’Ordanche) balisage vert, après le cimetière nous trouvons des escaliers permettant de rejoindre un promontoire qui normalement doit nous éblouir de beauté. Avec le brouillard et la neige je ne vois pas plus loin que l’église. Lorsque je ferrais la ‘’Banne’’ je me rendrais compte que c’est beau. Je redescends, poursuis la route, nous passons devant un camping. Sur la gauche je ne me rends pas au troisième point de vue. Dans un virage la route fait fourche nous quittons la départementale pour prendre sur la droite la rue des Couder (elle coupe le virage) et dessert quelques maisons et campings balisage vert. Nous arrivons dans le haut de Murat 


devant l’étang du Pré Cohadon, nous abandonnons le balisage vert ou nous trouvons des panneaux d’informations ; le champ haut à 100m, La Bourboule à 2,5 km. Sur la droite le panneau nous indique le lac Guéry à 7, la banne à 3,5 et La Bataille à 0,8km, je prend à droite  et longe l’étang bordé d’un parcours de santé. Sur la droite la route. En bout du lac nous arrivons à une intersection de chemin avec des panneaux d’informations. Je quitte le chemin poursuivant la route en direction de la ‘’Banne, et du lac Guéry’’ pour prendre sur la droite le chemin traversant la route et se dirigeant vers le lieu dit La Bataille.  La route descend (la Bourboule est à 2,5 km, Murat est à 1,7, le Pessy 0,6). Nous prenons sur la droite le chemin de la bataille (face à nous Charlannes) En arrivant au village de Pessy le chemin change de nom et devient ‘’des Grailleux’’. Au village du Pessy, nous traversons la D 219 et prenons en face la 

rue de la fontaine. Ensuite ce n’est pas très clair je suis la direction de La Bourboule. Le balisage n’est pas très bien fait et j’ai un doute. (Ne pensant pas me promener durant cette semaine, je n’ai que mon GPS dont la carte numérique est un peu vieille.) Le balisage fait fourche si l’on prend à droite nous retournons à Murat. Il faut faire dans les rues un esse gauche –droite (la rue sans issu ne débouche pas comme je le croyais sur un sentier, mais dans la cour d’une maison.) Nous retrouvons le balisage passons devant l’affreux Collège que j’ai pris pour un immeuble (construction en béton posé comme une verrue sur un promontoire. On l’aperçoit de partout. Nous quittons le route dans un virage et prenons un chemin de terre sur la gauche, il serpente tout en descendant nous longeons la ligne SNCF et débouchons rue Godefroy de Bouillon. Un escalier nous permet d’éviter le virage de la rue et nous fait déboucher au niveau du pont.  Passons dessous prenons sur la droite la rue Bouchaudy, puis à gauche la rue de la place Bouchaudy, puis à droite le Boulevard Georges Clémenceau.
   



 
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Petite Promenade 79 Auvergne Autour de La Bourboule ; Charlannes


Petite Promenade en Auvergne : Autour de la Bourboule
Un petit séjour dans le Puy de Dôme en hiver ma fait redécouvrir ses magnifiques paysages. J’ai essayé de réaliser les promenades en utilisant uniquement des chemins balisés été comme hiver. L’hiver certain font parties de circuits raquettes, les chemins étant damés depuis plusieurs mois et étant en fin de saison, je les ai parcouru simplement avec mes chaussures de marche sans m’enfoncé jusqu’au cheville.



  Carte IGN         Trace GPS et topo sans commentaires  

Trace Randogps                            Le code mobile de cette randonnée est b312370      
                                                                       (Explications Code Mobile)
Charlannes

Mars 2018
Km    Temps      Arrêt     V/d        V/g        Dénivelé        Altitude maxi
11      2h12         25 mn   4,9         4,1            467 +                 1287

Lorsque l'on est à La Bourboule [La Bourboule est une ville de moyenne montagne située dans un élargissement de la vallée de la Dordogne. La ville est connue essentiellement comme station thermale. Lʼâge dʼor du thermalisme, à La Bourboule, reste lʼentre-deux-guerres, durant lequel une clientèle de luxe (émirs, sultans, etc.) venait sʼy détendre. De grands hôtels sont construits et le site de Charlannes est aménagé avec la construction dʼun hôtel, dʼun terrain de golf et dʼun funiculaire pour relier la station à ce plateau. Au cours des Trente Glorieuses, la Bourboule abandonne son costume de station mondaine pour devenir la plus importante station thermale de France pour enfants sous lʼimpulsion de la Sécurité Sociale.
La Bourboule dispose du parc Fenestre, vaste espace vert de 12 hectares 

 créé dès les débuts du thermalisme. Cʼest le point de départ du téléphérique pulsé de Charlannes qui relie la ville au plateau qui la domine depuis 1975. Lʼappareil a cependant cessé de fonctionner à la fin du mois de septembre 2012 sur décision de la municipalité, du fait de coûts dʼentretien élevés. https://www.remontees-mecaniques.net/bdd/site-la-bourboule-566.html]  On se demande bien ou il se trouve ce plateau ?  Facile me diront les connaisseurs repérez les câbles du télécabine…  Charlannes c'est la haut. Et vous répondrez c’est impossible d’y monté à pied !!!  Il ouvre à qu’elle heure le télécabine ? [L'accès à Charlannes se fait, par différents sentiers dont l'un appelé le chemin des Investisons (déconseillé en descente)
A l'arrivée vous découvrirez un magnifique plateau boisé où différentes activités rythment les saisons.
L'hiver : luge, raquettes, ski de fond et l'été : VTT, randonnées pédestres.
En 1902, un funiculaire reliait La Bourboule à Charlannes où la bourgeoisie 

venaient profiter du golf d'altitude. Le funiculaire fut détruit en 1955.
Promenade du centre de La Bourboule au plateau de Charlannes par le sentier de La Bonsière. Il est possible de rejoindre le plateau en voiture. La Bourboule, c'est avant tout une des principales villes thermales du massif du Sancy, voire la plus connue. Son succès au cours du début du XXe siècle va permettre à la commune de s'agrandir. De nombreux hôtels huppés font leur apparition. Le "grand air" de la montagne étant universellement reconnu, sa rivale Le Mont-Dore installe en 1898 le funiculaire du Capucin (toujours en service). Évidemment, La Bourboule aussi veut son funiculaire. Le choix n'est guère difficile, le plateau de Charlannes semble être le terrain idéal.
https://www.sancy.com/patrimoine-naturel/plateau-de-charlannes/] Comme c’est la première chose que l’on voit, les câbles de la télécabine filant vers le sommet de la montagne. Je vais tout de suite vous conter l’histoire d’un funiculaire (nous en verrons les rails et la crémaillère durant la promenade). Je vous invite à vous rendre sur l’excellent site ou j’ai copié le topo, il est complété de magnifiques photos, cartes postales anciennes et comporte tout les détails des deux installations. J’espère ne pas avoir d’ennuis avec le créateur du documentaire. Je n'ai pris que les textes. Mon but étant de «Marcher Curieux» en comprenant ce que je vois autour de moi. Si mes jambes ne m’avaient pas amenées au pont du funiculaire, il est certain que mes recherches auraient été moins longues. Je connais des personnes qui ont utilisées le téléphérique durant des années pour faire du ski de fond à Charlannes sans savoir qu’il y avait un golf et un funiculaire avant "les œufs " (C’est comme cela qu’ils appelaient le télécabine.) Dommage qu’il n’est pas eu de repreneur pour ce dernier. c’était tout de même bien plus pratique et certainement moins polluent que la voiture…
[Un tramway prolongé par un funiculaire
Le projet d'installation d'un funiculaire gravissant la pente menant au plateau des Charlannes est envisagé dès 1900. Le programme initial prévoit la construction d'un tramway reliant le casino des Thermes jusqu'au funiculaire. Le tramway est mis en service en 1904 mais l'exploitation, stoppée en 1914, est définitivement abandonnée en 1920. 
Le funiculaire est quant à lui inauguré en 1902. Un hôtel est alors construit près de la gare sommitale de la remontée. Entre les années 1905 et 1912, la gare aval, trop exigüe, est agrandie. D'ailleurs, elle est entièrement reconstruite entre 1920 et 1930. Un funiculaire à "traction hydraulique" La particularité de ce funiculaire, c'est l'utilisation de l'eau comme énergie motrice. Il faut rappeler qu'à ce moment là, La Bourboule n'a pas accès à l'électricité (seule une petite usine hydro-électrique avait été installée sur la dordogne pour le Mont-Dore et son funiculaire du Capucin). Le fonctionnement est le suivant : le conducteur du véhicule supérieur charge le réservoir en eau, ce qui lui permet, par contrepoids, de descendre tandis que le véhicule aval monte. Chacun termine sa course en milieu de ligne, où une gare intermédiaire permet aux passagers de changer de cabines ainsi que de transvaser l'eau dans la cabine inférieure. En cas de déperdition d'eau dans le transvasement, une captation d'eau descend jusqu'en gare intermédiaire pour permettre le bon remplissage. Ensuite, le véhicule inférieur rejoint la gare aval tandis que le véhicule supérieur regagne le plateau de Charlannes.
Côté technique, la voie a un écartement de 1,44 mètre et possède au centre une crémaillère à une lame utilisée pour réguler la vitesse à environ 1m/s via des freins à masselottes centrifuge Mégy. La pente maximale atteint les 56 %. Avec son débit modeste et son système archaïque, l'exploitation est définitivement stoppée en 1958. La ligne et la gare aval sont toujours en place, à l'abandon. A l'intérieur du bâtiment, la caisse d'une des voitures a même été conservée.
Le renouveau
Il faut attendre 1975 pour atteindre le plateau de Charlannes autrement que par la route. Une rénovation du funiculaire étant impossible, le nouvel appareil sera aérien. Étant donné la grande portée et la hauteur de survol, le choix du téléphérique est indiscutable. Cependant, un téléphérique classique avec des cabines de 30 places impose de conserver un faible débit qui risque par la suite d'être insuffisant, en cas d'augmentation de la fréquentation. Parallèlement, en 1974, est installée une télécabine flambant neuve sur l'autre versant, à Super-Besse. Ces nouvelles cabines 6 places, confortables et conviviales, sont à l'époque un grand succès. La commune de La Bourboule a également opté pour ces cabines, mais avec une configuration de type téléphérique pulsé, qui permet d'optimiser les coûts de construction. Le constructeur retenu est le même qu'à Super-Besse : Weber (qui malheureusement allait bientôt disparaître). Le téléphérique de Charlannes est inauguré par le président Valéry Giscard d'Estaing le 13 juillet 1975.
Un nouvel accès rapide
Le téléphérique fonctionne en vitesse normale à 4,2 m/s. En cas d'affluence (plus de 36 personnes en attente en gare), il peut tourner jusqu'à 6 m/s. En cas de forte chaleur (>30°C), la vitesse maximale est de 3,2 m/s. Avec un dénivelé de 285 m, il offre un très beau panorama sur la vallée et ses environs. Il dessert également le centre de ski de fond du plateau de Charlannes (3 pistes et un itinéraire de liaison, totalisant 21 km) relié au domaine nordique du Sancy (secteur Sancy-Ouest) proposant jusqu'à 250 km de pistes. Depuis quelques années, le téléphérique est également ouvert aux VTT de descente.
  Fermeture envisagée (effective)
Depuis quelques années, le conseil municipal est endetté et cherche à économiser certains budgets. Le téléphérique en est malheureusement la cible, jugé non rentable. Il est vrai qu'il y a eu quelques investissements lourds ces dernières années, notamment en 2011 avec la panne du réducteur. De nouveau ouvert pour l'hiver 2011/2012, il est fermé le 2 septembre 2012, en attente d'un repreneur ou d'une association capable d'assurer la maintenance de cet appareil. Une pétition a d'ailleurs été lancée par le personnel d'exploitation.
©2003-2018 - www.remontees-mecaniques.net - Tous droits réservés (lien générale sur les télécabines)
Voici le lien qui ouvre directement sur l’histoire des télécabines de La Bourboule.
Je parts du parc Fenestre [Parc paysager de 12 ha, en plein centre ville. Les grands sequoias, proches de l'entrée principale dominent le parc !
Bassin et promenade le long du ruisseau du Vendeix. Parc à l'anglaise réalisé sur la rive gauche de la Dordogne, à l'emplacement de l'ancien "pré du Merle", à partir de 1874. Il est bordé à l'ouest par le ruisseau du Vendeix. Le parc a pris le nom de parc Fenestre, d'après le nom de l'écart situé un peu plus haut, côté est. A l'origine, la parcelle faisait environ 12 hectares. En 1972, le parc est devenu municipal, et a été réaménagé. Le parc abrite aussi en particulier, une pièce d'eau, une aire de jeux pour les enfants, le pavillon des enfants (œuvre de l'architecte Marcel Jarrier en 1931), et la gare des télécabines reliant la ville au plateau de Charlannes. Il est un des plus anciens parcs botaniques de France et recèle plus de 200 espèces et variétés d’arbres et arbustes. Certains font sa réputation, tels les "sequoiadendron giganteum"de plus de 40 m de hauteur et 10 m de circonférence. Mais ce n’est pas là le seul intérêt du lieu : 250 plantes vivaces sont regroupées dans un jardin de collection.
Une collection un peu particulière puisqu’elle est située à plus de 850 m d’altitude. La Bourboule étant la première station thermale européenne pour enfants, ceux ci trouvent leur bonheur au parc Fenestre.
http://www.auvergne-centrefrance.com/geotouring/activites/parcs/parc-fenestre/parc- 
fenestre.htm]. Au lieu d'entrée dans le parc, je prends la rue Agis Ledru puis le chemin (rue) de la 
Suchère, sur la droite. Nous y trouvons quelques grosses propriétés. La rue fait fourche, nous prenons à gauche la rue Vercingétorix, qui se rétrécit et devient chemin rural dit de la Suchère . Nous trouvons tout de suite un chemin longeant les murs des propriétés riveraines de la forêt. Nous retrouvons le balisage jaune et le triangle rouge. Nous prenons à gauche sur quelques mètres puis le sentier sur la droite balisé d’une flèche jaune marqué Charlannes. Nous grimpons dans la foret de La Bourboule. Je pense que c'est le fameux sentier des Investisons que nous avons descendu lors de la balade de charlannes avec les triangles rouges. A ce moment je ne savais pas qu'il était déconseillé de le descendre, mais avec le dégel et les ornières des engins de débardage, on ne risquait pas de tomber, on s'enfonce dans la boue jusqu'aux chevilles, la terre s’attachant à la chaussure comme de la glue. La montée est identique, toujours cette même boue, mais sur le bord du chemin, j'aperçois au ras du sol des drôles de plantes, dont je ne connais pas le nom. Nous sommes début mars, sur les pentes la neige fond à vitesse grand Vé, la nature reprend ses droits.  Nous arrivons au rail du funi, enfin de l'ancien funi, cette fois ci je passe sous le pont. Le chemin fais fourche nous prenons à droite, poursuivons notre grimpette et nous arrivons sur la plate forme du télécabine. Aujourd'hui je regrette ce passage,  c’est du déjà fait. Ma trace était mal faite et je me suis 
trompé. Je n'ai pas voulu faire demi tour.  Sur le plateau ce n'est pas simple surtout avec la neige, le terrain ne ressemble pas trop à la carte. Heureusement cette fois ci ma trace est bonne.  Traversons le parking  et dirigeons nous vers l’aire de jeux pour enfants.  Nous avons des flèches jaune et le triangle rouge. Je trouve ‘’ une piste de raquette ‘’ l'été ce doit être un chemin.  Passons un petit étang, nous trouvons une balise ’’triangle rouge’’ et nous suivons la route. Le chemin fait fourche (à droite, la Bourboule à 3,5 km, et la Bonsière à 800m). Je prends le chemin de gauche, en direction de (La Tour d’Auvergne à 8km, La Stelle à 3,5 km et le golf à 600m.) Nous longeons toujours la route, puis la coupons il y a un petit parking. Face à nous le chemin fait fourche poursuivons tout droit. Se doit être une petite route  bitumée que je ne voie pas sous la neige  après une dizaine de mètres nous prenons à gauche un chemin. Coupons un autre chemin comportant des informations. (Sur la droite La Tour d’Auvergne , La Bourboule et le Golf ) sur notre gauche (La Bourboule 4 km & les Guigolle à 800m) Tout droit (La Tour d’Auvergne 9km, la Stelle 3km et le pan du bois à 300m) Nous apercevons une drôle de construction. C’est la tour de l’ancien golf [Grâce au funiculaire en 1902, sur le plateau de CHARLANNES s'était développé un petit centre de climatisme  doté d'un golf d'altitude qui attirait la bourgeoisie. Les jours de brouillard, les cloches y sonnaient à toute volée, pour battre le rappel des joueurs égarés. Le golf tomba en sommeil avant la guerre. http://marcheursdeboussac.waibe.fr/galerie-10--le-golf-de-charlannes.html] d’après la carte postale présenté sur le site il ne reste que la tour qui se situait 
derrière le club, je suppose que c’était là qu’était logé la cloche rappelant les golfeurs pris par le brouillard. Nous trouvons également cette info sur place. Reprenons notre chemin c’est également le chemin VTT  16 -18-49. Nous débouchons sur un chemin plus large (piste de ski de fond) Heureusement que nous sommes en fin de saison, malgré la neige tombée il y a deux jours, le chemin n’est pas damé, je ne rencontre que deux skieurs débutants. Nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons à gauche, fléchage jaune. Nous arrivons au Pan du Bois, ou nous trouvons des informations ; à gauche Le Mont Dore à 13 km, La Stèle à 2,5km 
et le bois de Charlannes à 600m. Tout droit nous avons La Tour d'Auvergne à 9km, la Stélle à 2,5 - et la grande allée à 1,3 . Quittons ce beau chemin bien tracé et certainement renforcé pour le transport du bois et prenons à gauche enfin comme on est dans un virage on va tout droit ou presque, pour un petit chemin serpentant et grimpant en foret. Nous arrivons à une intersection avec des panneaux d'informations. Nous prenons à droite  Le Mont Dore 13 km, La Stèle 2,5 km le Bois de Charmantes 600m. Nous arrivons à  une patte d'oie inversée et continuons tout droit vers le N°3 de la parcelle des bois de Charlannes, puis nous passons devant le N°5, sur la gauche une borne en granit devant délimiter le territoire de deux communes. Nous arrivons à un carrefour, (à gauche nous avons La Bourboule à 4km, Charlannes est à 1,5 km, Pierre  Bastide à 100 m. Tout 
droit nous allons à La Tour D'Auvergne 8 km, La Stèle 2 km,  La Grande Allée est à  800m. Poursuivons tout droit par la Tour D'Auvergne nous retrouvons un balisage triangulaire bleu claire et un N° 7, passons le N° 15, le chemin descend, nous arrivons à une intersection. Je pense que la carte de mon GPS n’est pas très juste, je vois sur la gauche une piste raquette indiquant Charlannes. A mon avis j’ai tourné trop tôt. (J’ai modifié la trace GPS jusqu’au carrefour en patte d’oie permettant, l’été de passer à la Charbonnière sans faire du hors piste…) Il y avait bien des bâtons en croix sur cette piste que j’avais pris pour un chemin et j’ai cru à juste raison puisque la descente était sans neige que cela ne concernait que les raquettes. Je ne pensais pas être en hors chemin. La trace était bonne au départ et bien tracé dans la neige, je me rends compte un peu tard que je suis au milieu d’une parcelle de bois, parallèle à ma trace qui elle doit ce trouver sur le vrai chemin. En pleine j’aurais coupé et rejoint ma trace, là je ne sais pas ce que je vais trouver dans la pente et je ne vois pas 
le chemin en contre bas. La neige disparaît ainsi que mon éphémère chemin. Pas facile l’itinéraire serpentant en pleine montagne heureusement qu’il reste les bâtons rouge matérialisant le chemin raquette, si non je serais perdu. Avec ce fil rouge je suis sur que je vais m’en sortir sans bobos, il serait désastreux de se retrouver devant un profond ravin.  Je sorts du bois et traverse des  prairies dont les fils de fer ont été retirés. Dans le sens de la descente tout va bien, j’aperçois les bâtons de haut. Une croix en pierre, un toit de maison j’approche de la civilisation. Je retrouve le chemin. Chemin balisé en jaune que je 
prends à gauche (je suppose que l'on doit le retrouver plus haut.) Je traverse les deux bâtiments à peux prêt debout et les trois ruines du hameau de la Charbonnière. Nous débouchons sur un chemin formant Té comportant des panneaux d’informations ( A droite, Le Mont Dore 10 km, La Stelle à 2 km et la Charbonnière à 1 km.  à gauche nous retournons sur Charlannes et La Bourboule.  Nous prenons à gauche, entrons en foret et trouvons un chemin sur la droite que nous prenons en direction de La Bourboule. D’où l'on 
vient ; La Tour D'Auvergne est à 9 km, la Stelle à 2,5 et Gîte N°2 à 1 km.) Nous prenons à gauche la Bourboule 6 km, La Pierre Bastide 1,2, et Sur Vendeix à 300m. Nous connaissons ce chemin c’est celui que nous avons monté lorsque nous avons fait pour la première fois Charlannes. Nous arrivons à une fourche en forme de patte d'oie avec des informations ; (Sur la gauche, ou plutôt tout droit Charlannes à  2,6 km et Pierre Bastide à  1 km.) Nous prenons à  droite Le Mont Dore 10,5 km, La Bourboule 3,5 km, le Siège à 1,6 km.  Ouf je suis rassuré  entre les deux intersections je ne 
ruisseau entre la neige et la glace
pense pas avoir fait deux kilomètres. Six kilomètres  c’était plus d'une heure de marche, avec 3,5 il me reste à peine une heure pour rejoindre le point de départ. Il doit y avoir une erreur de panneaux. Nous longeons le ruisseau de Vendeix et suivons le balisage triangle rouge. Passons le pont au dessus du ruisseaux, nous arrivons sur un emplacement dégagé que j’ai nommé le parking descendons la route goudronnée du chemin Creux, la route fait fourche ne pas prendre à droite  la rue montant au village du Siege [En 1390, Le roi Charles VI finit par s'en émouvoir d’une bande de malandrin rançonnant la région et lança la reconquête de son fief imprenable posé sur  le rocher de Vendeix . Après de longs mois de combats, dont le souvenir s'est perpétué au lieu-dit 'Le Siège', la bande fut prise. ] Poursuivons notre
rue passons le hameaux du Creux, laissons, un chemin sur la droite et abandonnons notre route proche du château pour prendre un chemin terreux sur la gauche (balisage jaune et triangle rouge, nous débouchons à la Scierie, retrouvons la route que nous prenons à droite, puis à gauche pour entrée dans le parc Fenestre que nous traversons jusqu’à notre parking. 
 








 

 



 
 
 
 
 
 
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