samedi 2 janvier 2016

De la Seine à la Loire GR 32 : étape 9 - Fay aux Loges - Chécy - Saint Denis de l'Hotel


 

Le code mobile de cette randonnée est b309409

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KM     Temps     arrêt     V/g     V/d     Dénivelé
34,4    6h21      34mn    5,4     5          148+


Novembre 2014
Désolé de vous avoir fait attendre 6 mois pour le dernier tronçon de ce parcours.
j'aurai certainement dut programmer les deux promenades bouclant  le GR 32 avant la programmation de mon RLPT.
Pourquoi deux randos alors que nous arrivons sur la Loire avec cette promenade ? Il ma semblé impensable d'arrivée si proche de la capitale du Loiret rendu célèbre au Moyen Age par Jeanne d'Arc sans une petite visite.
Départ parking du canal à Fay aux Loges D 921. Nous reprenons le GR 32 partant sur la droite vers Fay. Nous traversons le pont, continuons en face et passons devant une halte promenade. Cela ma interpelé. Je n’ai jamais beaucoup vue de péniches sur ce canal, (fermé à la circulation) quelques fois un bateau promenade déjeuné- concert sur le tronçon navigable et je trouve une grande salle avec table et des sanitaires propres. Nous suivons le canal. Par moment c’est un peut long et monotone, sur le parcours j’ai trouvé originale ce gîte en bordure de l’eau, en ouvrant la fenêtre on peut même pécher, cette autre maison avec l’alignement de nains de jardin qui nous surveille, vous me direz c'est moche, peut être mais cela change des grillages, haies, et palissades mal entretenues. Et puis j’ai rencontré du monde, plein de monde sur ce chemin. Depuis Melun, se fut le trajet dans la solitude la plus complète, mais là, j’ai bien vue une cinquantaine de personnes. Certains ou certaines, pas très bien chaussés, beaucoup d’herbe sur ce chemin et avec la rosé lorsque l’on est en baskets on se retrouve vite les pieds mouillés. Je dirais par méchanceté que c’est bien fait pour eux, s’ils ont les pieds mouillés. Sur cinquante personnes pas dix mon dit bonjour...

Ce n'étaient pas de vrai randonneurs.
Un vrai randonneur dit bonjour à un "chemineux". Alors au bout de trois "bonne promenade" sans réponse, j'ai fait comme eux, le chemin de hallage étant suffisamment large, j'ai pris mon attitude la plus hautaine et j'ai forcé le troupeau du troisième age à se ranger un peu pour me laisser place. Ce qui ma le plus marqué, durant ce parcours au bord du canal, ce fut la rencontre à des moments différent, de trois jeunes qui eux mon dit bonjour.   Donnery m’a également surpris par ses habitations le long de l’écluse. D’ordinaire nous n’avons que la maison de l’éclusier (ici transformé en gite) mais il y a bien 4 ou 5 maisons alignées le long du bassin d'échange des eaux. Nous passons sous la D 60 et nous arrivons à Chécy, avec son petit pont son lavoir et son église sur la hauteur. Nous quittons ici le GR 32. En réalité nous avons terminé le 32 à Mardié au lieu dit "Pont aux Moines" (la ville avec ce grand pont) ou nous avons rencontré le GR 3 qui peut nous mener à Orléans (mais ce sera pour l’étape 10) Poursuivons par le GR 3 variante jusqu'à Chécy et la Loire. Au pont, nous prenons sur la gauche la branche du GR3 ce dirigeant vers Gien. Passons devant le gymnase et prenons cette route bitumé sur le talus elle est interdite aux voitures. Nous apercevons la Loire.
Fin de notre itinéraire nous venons de traverser la Beauce, et le Gâtinais de la Seine à la Loire. [La Loire ; 1 006 kilomètres. Sa source se trouve en Ardèche, sur le versant sud du mont Gerbier-de-Jonc, au sud-est du Massif central. Son embouchure vers l'océan Atlantique se trouve dans le département de la Loire-Atlantique, à l'ouest de la région des Pays de la Loire. Son cours se situe intégralement en France : il est globalement orienté d'abord sud-nord jusqu'aux environs de Briare dans le Loiret, puis vers l'ouest. Son bassin versant de 117 000 km2 occupe plus d’un cinquième du territoire français.
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la Loire était la voie principale par laquelle transitaient les marchandises de l'intérieur du pays jusqu'au port de Nantes. L'arrivée du chemin de fer, qui relie aujourd'hui Paris à Saint-Nazaire en passant par Le Mans, a changé la donne.]
Comme nous n’allons pas coucher là (malgré le camping) nous allons jusqu’au bord du seul fleuve sauvage, faut bien avouer que cette année aucune rivière n’a manquer d’eau. Remontons celui-ci soit sur le talus, soit sur le sable de la grève. Parfois ce n’est pas facile, le sable est bien meuble. Si l’on se trouve sur la digue  il ne faut pas prendre la variante du GR 3
Moins esthétique cet alignement de figurines      Pêcher de sa fenêtre : un rêve
                      sur la gauche, c'est une boucle nous faisant revenir à Mardié. Il est sur, que sur la grève n’ayant aucun balisage on ne peut pas ce tromper. Arrivée à Saint Denis de l’Hôtel, j’ai été offusqué par la digue ou la légère surélévation remplis de ronces …. Des ronces grosses comme un pouce. Tellement serré que
La Loire
 

  


             
l’on ne voit plus sur quoi elles poussent. Et bien en vue, deux pancartes ; l’une site Européen Natura 2000 et l'autre réserve de chasse et de faune sauvage ("j’sais" même pas si des sangliers pourraient le  traverser le               Patrimoine  Mondial de l’Humanité !!!!) Des ronces pas croyable, un tas de ronces, d’orties, d’espèce de lianes qui grimpent partout, du bois mort, c’est ça le Patrimoine et Natura . J’ai honte. Je sais bien que ce n’est pas le talus qui est classé, que c’est tout un ensemble.  Mais ça la fou mal tout de même. Soit on retire les pancartes, soit on coupe les ronces. Parce que là, je trouve que ça la fou mal "oui je le répète"et comme les ronces débordent sur le GR on s’arrache de partout. Pour que le site soit classé, je suppose que cette endroit devait être propre. 
Pourquoi n’est-il pas entretenu ? Il me semble que dans cette France on n’entretient plus tout ce qui est classé. La foret de Fontainebleau n’a jamais été aussi sale (branches au sol, arbres cassés, ronces) que depuis qu’elle a une batterie de protection (17 me semble t'il). J’ai trouvé autour du GR 128 dans le Marais de Saint Omer des herbes et des ronces aussi haute que moi ce qui empêche d’apprécier  les étangs classés eux aussi.  Je suis écœuré que l’on confonde Ecologie et Protection de la Nature avec "Abandon".
Nous arrivons à  Saint Denis de l'Hotel.
Jargeau
[Dans une lettre de donations de l’Evêque d’Orléans MANASSES de GARLANDE en faveur du Chapitre de Jargeau datée de 1163, notre commune est désignée : ECCLESIAM SANCTI DIONYSI DE HOSPITIO SUPRA LIGERIM (Eglise de Saint-Denis-de-l’Hôtel sur Loire). Plus tard, on trouve : SAINT DENIS LEZ JARGEAU SUR LA LOIRE.
Au XVIème siècle, les deux dénominations coexistent.

Saint-Denis-de-l'Hôtel dans un contrat d'apprentissage daté du 6 mai 1565,Saint-Denis-lez-Jargeau dans un inventaire de cheptel de la ferme de la grange du 19 novembre 1566. Selon l'Abbé DUCHATEAU (souvenirs historiques de la ville et du canton de Jargeau) Saint Denis  possédait une léproserie, dite de St Nicolas, bâtie par les soins du roi de France :
Saint Denis de l’hôtel
  le "SANCTUS DIONISUS HOSPITIO SUPRA LIGERIM". Cette léproserie se trouvait à l'extrémité Est de la paroisse au lieu dit St Nicolas : elle tomba en ruines dès la fin du Moyen Age et par arrêté du Conseil privé du 13 janvier 1696 (archives de l'Hospice de Jargeau) ; les terres dépendant de cet établissement charitable furent directement administrées par l'hospice de Jargeau dont il dépendait.
Il reste comme preuve de cet état : la dénomination « les Bois de l’Aumône », terres limitées approximativement au sud par la Route Nationale, à l’est par la route de Donnery, au nord par la voie ferrée, et à l’ouest par le chemin d’accès à l’usine Masterfoods.
Les cahiers de doléances destinés aux Etats Généraux de 1789 s'intitulent "Cahiers de Doléances des bourg et paroisse de Saint Denis de l'Hôtel" (anciennement Saint-Denis-lez-Jargeau). Un récépissé de Jaquet, maire provisoire de Fay-aux-Loges du 25 Thermidor An 8 de la République est daté de Saint Denis de l'Hôtel. Les délibérations du Conseil Municipal de cette époque restent également fidèles à cette appellation. Seule la gare desservant les deux agglomérations rappelle le vis-à-vis des deux communes sur chaque rive de la Loire ! Saint-Denis – Jargeau. Par ailleurs, à 2 km 
du centre, au milieu des bois, se dresse le château de Chenailles, demeure privée construite au début du XVIIème siècle par la famille VALLEE. Une tradition bien ancrée, mais non prouvée, raconte la visite rapide faite par Henri IV à la jeune Marie VALLEE, propriétaire des lieux. Le roi, accompagné d'une favorite "Gabrielle d'Estrées" dit-on, se prit de querelle avec la belle, qui s'enfuit et se réfugia dans une ferme des environs, appelée depuis "la Belle Sauve". Pendant la révolution, le château abrita quelques temps des vendéens du parti républicain chassés de leur pays par les Chouans.
Le port 
Du temps de la marine de Loire, les activités commerciales y étaient très importantes et même au XVIIème siècle supérieures à celles du port de Jargeau (commerce de vin, vinaigre, bois).
Les Ponts de Saint Denis de l'Hôtel
Le premier pont fut construit au XIIIème siècle et détruit en 1790 ; ses fondations sont encore visibles en période d'étiage.
De 1790 à 1834, un bac a permis la traversée du fleuve. Dès 1832 un pont suspendu en bois fut construit, remplacé par un autre métallique, inauguré le 10 juillet 1927.
Celui-ci fut endommagé deux fois durant la guerre 1939-45, réparé puis définitivement détruit en 1988, date de la mise en service du pont actuel. il a remplacé un ancien pont suspendu
situé plus en aval. (http://www.saint-denis-de-lhotel.com.fr/la_ville.html)
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Marat-sur-Loire.
L'église Saint-Denis; édifiée sur un bâtiment ancien datant du XIIe siècle, elle fut détruite en 1567 par les armées calvinistes de Coligny. Sa reconstruction durera jusqu'en 1637, date gravée dans la pierre au-dessus de la porte principale surmontée d'un arc roman. Les fenêtres sont en arc brisé, les huis épais s'appuient sur des contreforts massifs. Cet édifice, vaste de 40 mètres de longueur et 14 m de largeur, ne possède pas de pilier ; les murs seuls supportent le poids de la voûte en « anse de panier » réalisée en bois de châtaignier. L'aspect intérieur a peu changé depuis le 1er Empire. L'église, telle qu'elle apparaissait encore en 1905, avec au-dessus du porche, le symbole de l'esprit républicain du moment, « propriété communale république française liberté égalité fraternité ». En juin 1940, un obus tombé sur l'église en sectionne une poutre. En 2000-2001, de grands travaux de restauration ont été entrepris (charpente, pierres de taille, couverture, électricité). Actuellement en dépôt au musée des Beaux Arts, deux tableaux restaurés (La Piéta du XVIIe siècle, le Rosaire et Saint Dominique du XVIIIe siècle) retrouveront leur place dans l'église quand la suite des travaux intérieurs aura été effectuée.
Poussons jusqu'à l’église et retournons aux voitures par les petites rues puis la route. Mon retour n’est pas terrible. Beaucoup de bitume. On rejoint rapidement la D424 après avoir longé un étang, longé un bois peuplé de résidences haut standing….  Nous quittons la D424 en sautant un petit talus, et empruntons une route forestière bordée de platane. Quittons cette magnifique allée pour prendre un chemin sur la droite. On retrouve une petite route passant devant un golf départemental nous permettant de rejoindre la D 709 en passant au dessus de la N60. Dans ce coin perdu dans la verdure (golf oblige) mais pas très loin de la N60 qui ressemble à une autoroute ce construit de très beaux pavillons avec vue sur cette dernière. Pourquoi construire ici de ci belles maisons, simplement pour des raisons financières.... Le terrain ne doit pas être cher. Dommage les soirs d’été pas de fenêtre ouverte sans le bruit de l’autoroute, pas d’apéro (sans alcool) sans crier pour ce faire entendre. Après la N60 on a le choix : Aux terrains de sport on peu prendre le balisage jaune sur la gauche qui longe les terrains de foot, il semblerait qu’il y est un passage balisé (en plan sur la carte le chemin est tracé) permettant de rejoindre le canal. Attention à ne pas prendre n’importe qu’elle chemin, ce matin nous avons vu qu’il y avait la petite rivière cent [Le Cens est une rivière du Loiret, en France, qui se jette dans le canal d'Orléans à Combleux.] à traverser, qu’il y a des propriétés privées et des marécages. Fatigué, j’ai continué la D 709 jusqu'à Fay aux Loges, rentrons en ville arrêtons nous à l’église avec sur le coté une tour ronde et derrière un mur de fortification avec des tours à toit plat. Passons le pont et reprenons le canal sur la droite jusqu’au parking.
Nous avons également rencontré :


L’Oussance
Le bassin versant de l’Oussance couvre une superficie de 70 km2. Il est traversé d’Est en Ouest par le canal d'Orléans qui intercepte la majeure partie des écoulements. Ainsi près de 70 % du bassin de l’Oussance est directement capté par le canal. L’Oussance en tant que telle capte surtout ses affluents de rive gauche entre Vitry-aux-Loges et Fay-aux-Loges. Wikipédia


Les autres étapes
Etape :1
Etape : 2
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32- presentation_3.html?view=magazine
Etape : 3
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-3.html?view=magazine
Etape : 4
Etape 5
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-de-la-loire-gr-32-etape-5.html
Etape 6
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-6.html
Etape 7
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-7.html
Etape 8
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/06/de-la-seine-la-loire-gr-32-etape-8.html
Etape 9
 
 



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