samedi 2 décembre 2017

Randonnée Le Plus Loin Possible : Etape 68 : Moussey -> Sarrebourg

  Moussey – Sarrebourg

 Vendredi 25 aout
 

Le code mobile de cette randonnée est b310978

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 km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé

31,5    5 :40     1 :00     5,5    4,7        153+
Levé de soleil sur le canal
Le repas fut génial pour un prix acceptable par contre le service est très long, je n’étais pas pressé il fallait que j’attende que les couverts soient débarrassés pour que l’on me ramène. 
La nuit fut sublime dans un calme parfais. Le petit dèj est simple un croissant et un pain, l’hôte me propose d’emmener le reste du pain, je décline et puis il est tellement bon que j’en mange une moitié et j’emporte le reste, il sera meilleur que mon pain qui ne rassie pas, mais qui n’est pas fameux. Je commence par modifier ma trace au lieu de prendre le chemin de la ferme, je prends les bords du canal pour rejoindre
Bataville. Je longe l’étang et j’arrive à la grosse ferme d’Hellocourt  







ferme d’Hellocourt
[Moins spectaculaire peut-être que le familistère Godin de Guise (Aisne), qui lui est antérieur, voici Bataville. Nichée au cœur de la campagne lorraine, entre Lunéville et Sarrebourg, l’usine du site d’Hellocourt a fermé ses portes il y a dix ans au terme d’un douloureux conflit social, après 70 ans voués à la chaussure Bata. 70 ans qui ont profondément bouleversé le paysage et la vie des communes de Moussey, Réchicourt-le-Château et Maizières-lès-Vic. Car ici est née aussi une ville. (Est Républicain) La terre d’Hellocourt, nom attesté depuis 1594, s’appelait primitivement La Broc (1152), puis la Bruck (1228). Propriété successive de plusieurs familles nobles au XVIIe siècle, le domaine est racheté au début du XIXe siècle par le baron Grandjean qui fait construire un château.
Après l’annexion allemande, le domaine d’Hellocourt est racheté au comte de Villate en 1890 par Wilhelm Lorenz, ingénieur à Karlsruhe. Il modernise l’ensemble du domaine dont il oriente la production vers la pisciculture, l’élevage bovin, celui des porcs et des chevaux et confie la gestion des 500 hectares (dont 130 de forêt et 52 d’étang) à un régisseur. Les deux hommes seront expulsés en 1919.
En 1933, le fabricant de chaussures Bata rachète le domaine, et y installe une usine (Bataville).
Le nom change pour Hellohof pendant l'occupation allemande. Wikipédia]
Pour les jeunes les chaussures Bata cela ne leur dit rien, pour des soixantenaires cela leur rappelle leur jeunesse. Je suis tellement impressionné par ce bâtiment (A ce moment, je ne savais pas que j’étais sur un ancien site de production de chaussures) que je ne vois pas la pancarte propriété privé et que ma trace tourne avec la route. Doivent être habitué les propriétaires, je traverse la ferme personne ne dit rien et l’on me regarde passer. Et repasser lorsque je me rends compte que je ne suis plus sur ma trace... Me voyant revenir sur mes pas la voiture qui partait freine et attend un peu, puis repart rassuré, je ne me dirige pas vers la maison. Je rejoins l’ancienne ligne SNCF disparue avec l’ensemble de l’usine, traverse le bois de Guessing débouche sur la route menant à Romécourt je ne fais pas la trace comme sur le plan mais trouve une laie forestière entretenue récemment me permettant de couper un peu. Le chemin dans le bois est beau, il ressemble plus à une route renforcée aux granulats qu’un un chemin forestier. Nous contournons un étang traversons cette fois ci la ferme de Milberg et débouchons sur la D 91 que nous prenons à gauche. Arrivée à la D 955 je change d’avis ma trace suivait la 955 sur la gauche jusqu'à la D 91 en direction de Languimberg. Je trouve ce crochet trop urbanisé. Je prends à droite ayant repéré sur la carte le beau chemin (je suppose) de la tranchée du capitaine. Seulement cela fait 2 km sur cette départementale reliant Château Salin à Sarrebourg. Difficile cette route beaucoup de camions, heureusement que le bas coté à été tondus. [Il ne me semble pas que ce soit la  
Nid de Cigogne ?
route à faire. Trop long deux kilomètres, ou alors dès le débouché sur la D91 prendre à droite puis la tranchée du Murot débouchant sur la D955 mais peut ont traverser l’Etang ? sur la carte aérienne oui mais l’on ne voit pas si il y a des clotures….] ou prendre la tranchée du Grand Pré, il me semble que l’on peut sortir au haute maisons (centre de vacances) j’ai également vue une voiture sortir du chemin après les hautes maisons, il me semble plus carrossable que les pointillés de la carte. J'ai laissé la trace en passant par Languimberg.] Enfin tout cela pour soit disant coupé et arriver plus vite, mais cela ne coupe pas beaucoup je n’ai gagné que deux kilomètres. La tranchée du capitaine débute bien beau chemin en calcaire puis une partie herbeuse, très herbeuse. Cela s’améliore un peu après. Nous débouchons sur le très beau chemin des Bachats ou nous retrouvons le Gr 5. Coupons la petite pointe de l'étang ressemblant sur la droite à un marais et le GR est dérouté il prend à droite le chemin de la Tranchée des Brainches, certainement jusqu'à la Tranchée de Diane Capelle. Je suis ennuyé est ce que le pont n’est pas coupé ? et en regardant mieux je 
me rends compte que sur le chemin de terre, on trouve des traces de sabots, de VTT et de semelles, donc il débouche se chemin. Je tente tant pis si je dois suivre la rive du lac. Peu entretenu nous coutoyons orties, et ronces venant nous piquer un peu les mollets, l’eau et la boue stagnante sous les herbes me salissent les chaussures, dommage une semaine de marche sans une tache de boue et à quelques heures du retour les chaussures en sont couvertes. Il débouche bien sur une belle allée bordées d’une rangée d’arbre de chaque coté traversant une langue de l’étang. [On affirme qu'il fut déjà endigué en 1255 et que dans son fond passait 
la voie romaine, Cependant on lit en 1358, il se fait €entre Rhodes et Languesse {Langatte} un nouvel étang". En 1374, on t'appelait ’’le Grand étang de Langorch (langatte). Il appartenait alors de même à différents seigneur=, Comte de- Réchircourt,,les comtes Palatins, Jean de Bavière. comtes de Deux ponts, de Bitche, évêques de Metz, seigneurs de Fénétrange, ducs de Lorraine. et autres par moitié. par tiers, par quart, par sixième, voir même au XVe siècle, le seigneur de Hérange y avait le 9ème" du poisson. Il fut fortifié par une tour appelée "tour du Stock' pour la protection des écluses et qui existe encore. En 1812. les cosaques s'attaquèrent à cette tour, mais sans 
succès. Dans la suite il atrartint au maréchal Mouton, comte de Lobau, puis à M. Dubois de l’Etang. Pendant l'annexion M'Hann, de Lixheim, en devint Ie propriétaire et depuis Ie retour de la Lorraine à la France. il a été acquis par l’Etat.
L’étang du Stock qu'on appelait encore ‘’le Gros Etang’’, se trouve de même dans le bassin de la Sarre à 25O mètres d’altitude." Sa superficie était de 357 hectares, mais a été sensiblement augmenté pour atteindre une contenance de 19.000.000 mètre cube.]
Ordinairement je ne mets pas les topos bloqués contre la copie, trouvant d’autre sites moins intolérants. Mais cette fois ci je n’ai 

rien trouvé d’autre, et je n'en comprends pas la raison, ce n’est que de l’histoire locale qui à mon avis doit circuler de site en site sans que l'on soit obligé de le taper mots à mots. http://www.aappma-sarrebourg.com/index.php/domaine-public/l-etang-du-stock] Après les petites maisons estivales nous traversons le canal des Houillères [Le canal des houillères de la Sarre fut réalisé entre 1861 et 1866 et borde l'Alsace Bossue à l'ouest. forment une voie d'eau de 105 km, dont 63 km de canal artificiel comprenant 27 écluses. Il traverse aussi les étangs réservoirs lorrains de Gondrexange, de Mittersheim et du Stock. La navigation est autorisée à des bateaux de 38 mètres de longueur, 5 mètres de largeur avec un tirant d'eau de 1,80 mètre
  (chargement de 250 à 280 tonnes, gabarit Freycinet). Wikipédia] Nous quittons le GR poursuivons la route, prenons à gauche la D 155x jusqu'à Kerprich aux bois. Longue route de plaine sans un point d’ombre, ou sans un arbres pour couper le vent et la pluie, longue route ennuyeuse. Au village nous faisons un esse droite gauche par la D89 puis une petite route. Au château d’eau je suis abrité du soleil par le bois de Rinting. Je modifie ma trace en prenant le petite chemin forestier de l’Oberwald sur la gauche, la foret est domaniale donc les routes débouches assurément, j’ai constaté que les chemins en double traits sur la carte sont renforcés 

et facile à marcher. La route fait un coude sur la droite et nous débouchons légèrement en hauteur sur la plaine coupé par le Massif des Vosges. Un banc permet de faire une pose et d’admirer le paysage. Il est encore loin le massif montagneux, au moins une journée de marche. Sur la gauche Sarrebourg. Je reprends la route. Pour gagner du temps ma trace prend la D955, c’est moche et dangereux…. Avec la zone industrielle bordant la route je ne suis pas sur que les chemins aperçu sur la gauche juste avant les premières maisons débouchent 
je n’ai rien sur la carte. Aujourd’hui je couperais la D 955 pour me rendre à Imling puis je rejoindrais par les petites routes Sarrebourg par l’Hélistation.Sur la route une voiture fait un écart et vient s’arrêter à ma hauteur. C'est mon hôte d'hier avec sa femme. Ils prennent de mes nouvelles. Ils sont charment ses Lorrains.




Je viens de terminer cette longue marche vers l'Est. De Dunkerque à Sarrebourg, maintenant cela va être une "Longue descente vers le SUD"

L'année prochaine les Vosges.... Une quarantaine d'années que j'ai envie de me promener sérieusement dans ce massif .... Demain je vais pouvoir réaliser ce désir. 


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Randonnée Le Plus Loin Possible : Etape 67 : Moncel-lès-Lunéville - Moussey

Etape 67  : Moncel-lès-Lunéville - Moussey

jeudi 24 aout 2017

 

Le code mobile de cette randonnée est b310977

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 km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé

31,3     5:50      0:45     5,4    4,8        103+

La nuit fut bonne. Hier, j'ai mangé correctement, dans l’un des resto de la zone commerciale. Le petit déjeuner est grandiose. La traversée de la foret de Mondon m'inquiète un peu je dois franchir deux fois l’autoroute et je me demande si je vais trouver les ponts comme la carte me l'indique. Aucun problèmes la foret est percée par des chemins bitumées aucun soucie pour les ponts. Par contre les chemins en pointillés sur la carte ressemblent plus à des laies forestières qu'à des chemins bien entretenues. Après Marainviller nous retrouvons le GR 534 juste après la rivière « la Vezouze » [Affluent de la Meurthe en rive droite, donc un sous-affluent du Rhin par la Moselle. La longueur de son cours d'eau est de 75,1 km.
La Vezouze naît dans le massif du Donon. Elle se forme selon la tradition par la réunion de deux ruisseaux, le ruisseau du Val et le ruisseau de Châtillon, sous la salle des fêtes de Cirey-sur-Vezouze. Elle conflue avec la Meurthe au sud-ouest de Lunéville, précisément en limite de Vitrimont et de Lunéville. Wikipédia] Nous retrouvons le GR 534, passons deux fois la ligne de chemin de fer par un 

beau chemin dans les champs, nous débouchons sur la D 161 et arrivons au village de Laneuville aux bois ou nous suivons la départementale. Lors de l’étude de mon itinéraire j’ai remarqué que le 534 quittait le bitume pour revenir en arrière afin de franchir la ligne SNCF. J’ai trouvé que l’on n'était plus à 2 ou 3 km de bitume prêt et que si l’on suivait la D 161 jusqu’à Emberménil puis la 185 je retrouvais le GR un peu avant Leintrey et gagnait ainsi 5 km. C'est ce que je fis.Toute la partie suivant la ligne de chemin de fer se trouve sur un bon chemin. Par contre dans les bois de Malconsent j’ai rencontré quelques problèmes de balisages, des chemins 
avec des herbes jusque dessous les bras ou j’ai toujours peur de récolter des "tiques". Je débouche sur la D 21 mais pas au niveau du pont comme indiqué sur la carte ce qui me perturbe un peu ayant perdu le balisage. La trace me faisant passer dans une zone infranchissable ou normalement se trouvait un chemin et le GR. Sur cette D 21 nous quittons le 534. il suit à droite la route, nous prenons à gauche passons la ligne de chemin de fer (Je me suis fait la réflexion que si j'avais suivi le ballaste j'aurais gagné des kilomètres. C'est possible une voie de la largeur d'une voiture est aménagée pour l'entretien; mais c'est tout de même la ligne Sarrebourg-Nancy. Ensuite cela se complique un peu à l’orée du 
 


bois de la Barronne le chemin que je dois prendre (hors balisage) est Privé. Traverser le Bois de la Baronne c’est un sacré raccourcie pour rejoindre Moussey (Si l’on ne prend pas le bois, il faut suivre la D21 jusqu'à Remoncourt puis la D 21c suivi de la D40a) Je passe le câble en travers du chemin, la pancarte me dit propriété privé cueillette interdite. N'y allant pas pour ramasser des champignons je suis le beau chemin et ma trace. Il est midi passé, sont tous à la maison les pieds sous la table. Depuis juin je me dis que vu mon âge, mon sac à dos et mes bâtons si je rencontre le propriétaire je pourrais toujours prétendre m’être perdu à la recherche de mon chemin, que je suis entrée en foret après avoir suivi la ligne SNCF. Le chemin est carrossable bien entretenue. Dans le bois de Ban Saint Pierre c’est un peut plus litigieux, j’ai eu la chance que le tracteur et le gyrobroyeur soit passé pour me présenté une trace facile à suivre et dans le sens de ma trace ou à peu prêt. Dans ce bois il est bien difficile de couper les parcelles vu la hauteur des herbes. Le chemin que je devais prendre était
difficilement praticable. Faut pas que je me plaigne je ne dois pas être là. Cela ma permis de voir Deux Faons après réflexion on me dit que ce sont des Daims et deux cerfs bien fiers, mais craintif et quoique occupés à ce restaurer de la bonne herbes du chemin à ma vu ils fuient et c'est toujours un spectacle. Je sorts comme prévu sur une petite route goudronnée mais heureusement que le passage à été fais au gyro sinon j’aurais de l’herbe jusqu’au dessous des bras. Je fais ma pose déjeuné à l’orée du bois et à moins de 4 kilomètres de mon point d’arrivée et comme spectacle j’ai un élico militaire faisant l’exercice de la chandelle. "Pas facile ce travail, faut encore s’exercer, pour parodier les films
de guerre". Mais l’on a plus d’argent pour mettre de la gazoline dans l’appareil. A Moussey je demande les commerces car je n’ai pas grand-chose à manger ce soir. On m’indique une supérette à Bataville à deux kilomètres de Moussey, on me propose de m’y emmener en voiture et bêtement je refuse. Il est de bonne heure et je me sens bien, alors je refuse le trajet en voiture. Ce que je regrette. Les kilomètres réalisés plus celui pour rejoindre la chambre d’hôte cela en fait cinq. Moi qui est couper cinq kilomètres pour économiser mes forces pour demain.  
Je passe le canal de la Marne au Rhin [long de 314 km et 178 écluses à l'origine, relie la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie. Les premiers projets de construction remontent aux années 1780, mais la mise à l'étude du canal fut réalisée par l'ingénieur des ponts et chaussées Barnabé Brisson à partir de 1826. Les travaux furent menés par l'ingénieur polytechnicien Charles-Étienne Collignon (1802-1885). Commencé en 1838, le canal fut mis en service en 1853. La traction humaine et animale fait place à la traction électrique à partir de 1895, sur rails ou sur route, et sur pneumatiques à partir de 1933, avant la généralisation des chalands automoteurs. Le canal franchit la ligne des Vosges par la trouée du col de Saverne. À l'origine, le mouillage était de 1,60 m et la longueur des écluses de 34,50 m. Le programme Freycinet (loi du 5 août 1879) le classe en voie de 1re catégorie, son mouillage est alors porté à 2,00 m et les écluses à 38,50 m. En 1895, le mouillage fut porté à 2,20 m (essentiellement par élévation du plan d'eau). Ces dimensions permettent aux bateaux de 1,80 m d'enfoncement de porter 250 à 280 t de marchandises.
Sur tout son parcours, le canal de la Marne au Rhin est rattaché à d'autres voies navigables : nous avons vu le canal de la Marne à la Saône et le latéral à la Marne, il y a aussi le canal de l'Est (branches Nord et Sud), la Moselle et le canal des Houillères de la Sarre, et bien sûr le Rhin. De très nombreux ports se sont implantés au fil des ans sur son tracé, parmi lesquels : Vitry-le-François, Bar-le-Duc, Pagny-sur-Meuse, Nancy, Saint-Phlin (La Madeleine), Varangéville, Dombasle, Héming... et à son extrémité Est : Strasbourg.
L'ouvrage le plus remarquable est le plan incliné de Saint-Louis-Arzviller mis en service en 1967. Il double et remplace 17 écluses rapprochées. Le canal comporte aussi trois tunnels et plusieurs ponts-canaux dont le pont-canal de La Madeleine.
Un autre ouvrage remarquable est l'écluse de haute chute de Réchicourt-le-Château qui, avec 15,70 m est la plus haute écluse de gabarit  Freycinet de France, et une des plus hautes tous gabarits confondus. Elle a remplacé, à la même époque que le plan incliné de Saint-Louis-Arzviller, six écluses rapprochées au début du versant de la Moselle. Wikipédia] Je regrette le trajet en voiture d’autant plus que la boutique est fermé. je fait 4 km pour rien. Au retour au lieu de faire le crochet par Moussay, je suis le canal pour me rendre à la chambre d’hôte situé au Port Sainte Marie. Ancienne auberge transformé en chambre d’hôtes. Impeccables, site privilégié, et en plus je suis coté jardin avec une vue sur le port ou stationne quelques bateaux. J’ai l’hôte au téléphone sa femme indisponible ne peut m’accueillir et tout ce passe par téléphone il faut le code pour ouvrir la porte. Mon hôte me propose de diner au resto. Sur internet j'avais lu qu'il se trouvait à sept kilomètres. Lorsque je lui dit qu'il est trop loin, il me répond que l'on viendra  me chercher et l’on me raccompagnera. C'est un service rendu aux plaisanciers qui on trainés en route et qui ne peuvent se rendre à l'autre halte beaucoup plus grande et mieux aménagé  l'écluse étant fermer par l'heure tardive. Génial cette fois ci je ne décline pas la proposition.


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Randonnée Le Plus Loin Possible : Etape 66 : Cerville - Moncel lès Lunévile

Etape 66 : Cerville - Moncel lès Lunévile

mercredi 23 aout 2017

 

 Le code mobile de cette randonnée est b310975

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km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé

32,2   6:13        1:00    5,2      4,6       201+

Drôle de chambre d’hôte… Mes jeunes hôtes sont aux abonnés absents… Absents de convivialité, absent sur l’histoire local, absent sur ce qui ce passe dans leur commune. Il m’a semblé que par ses questions il se moquait un peu de moi… Il m'a pris pour un Hurluberlu, un bobo en mal d'émotions.
Lorsque je m’étonne de son départ pour la chasse en été et en soirée, il me prend de haut en m’affirment que c’est autorisé dans toute la France. La, il me prend pour un écolo anti chasseur. Anti chasseurs, non ils sont utiles... Quoi que... C'est la façon dont la chasse est réalisée qui me déplais. Posté avec rabatteurs cela ne laisse pas beaucoup de chance à l’animal. Je serais partisan pour une chasse improbable et trop dangereuse ce promener avec un fusil sur l'épaule et tirer que si l'on rencontre l'animal. Aléatoire comme chasse et très dangereuse pour les promeneurs... Ce qu’il oublie de dire c’est qu’il faut une autorisation préfectorale … Au lieu de toiser, le petit marcheur parisien qui n'y connait rien, il m’aurait expliqué la réglementation. j’ai tout compris, en regardant les arrêtés préfectoraux. Après avoir fait mes courses dans le seul commerce de  la commune j'ai remarqué au dessus de l'entrée du gîte le blason et une canonnière. Lorsque j'en parle à l'hôtesse elle ne sait pas trop. Il y avait bien une construction ressemblant à un château mais cela a été démoli, elle sait pas...
Photos Patrimoine de Lorraine
J’ai peut être bien couché dans ce qui reste de l’ancien château du Bailli de la région.
Lorsque je demande des explications sur les graph, concernant des destructions de maisons. On m’explique que c’est du à l’exploitation de gaz, ha !!! oui au stockage comme dans…. Non, Non on à un gisement…..
Un peu d’histoire pour mes Hôtes
 que je trouve un peu pédant, qui sont peut être les descendants de l’ancien châtelain. L’hôtesse ma révélé que c’était la maison d’enfance de son mari. 
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Sarcofagus au Xe siècle.
Le village s'appelait auparavant Sarqueu, forme médiévale du mot cercueil et qui a servi à nommer des lieux comme Serqueux, Cerqueux, etc. La forme Cercueil apparaît à la Renaissance.
Pendant 25 ans, du courant mars 1765 jusqu'à fin 1790, Cercueil fut rebaptisé par les seigneurs du lieu. Il lui donnèrent le nom d’Ourches  (Colonel-général du Roi Stanislas Leszczynsski) avant que la population exige le retour à la dénomination primitive qui lui fut rendue par la Révolution française. Cependant Cercueil, jugé trop funèbre, a changé à nouveau de nom par décret du 1er août 1972 pour s'appeler Cerville

Le Château construit vers 1600 par Nicolas d'Ourches, défiguré : Il subsistent un cartouche armorié sur le portail et deux canonnières. Église Saint-Laurent, reconstruite après la guerre de 1914-1918 : le toit avait été enlevé pour que l'armée allemande ne puisse découvrir le village. Pierre comte d'Ourches, seigneur de Cercueil et La Neuvelotte, ancien capitaine de cavalerie au régiment de Saint Sal. En 1763, il obtient du roi de France des lettres d'érection de sa terre de Cercueil en comté sous le nom d'Ourches.]
Grace à un panneau d’information situé à la sortie du village j’apprends également que la première maison fut un château appartenant a un conte du nom de ma chambre d’hôte.  J'ai peut être dormis dans une chambre de l'ancien bailli et capitaine d’Epinal. Au XVI ème siècle un château de style renaissance avec fenêtres à croisillons et portail monumental au dessus de l’arc en plein cintre se situent les deux écus aux armes d’Ourches et de Bilistein. Mon hôte qui ma reçus avec hauteur est peut être un descendant du châtelain. Sa femme m'ayant dit que c'était une maison de famille... Je vous invite à lire et à regarder les photos du site http://patrimoine-de-lorraine.blogspot.fr/2016/01/cerville-54-maison-forte-xviie-siecle.html J’ai malheureusement omis de faire des photos pensant qu’elles ne seront sans aucune valeur pour mon blog…

LE SEL
Cervillle est située dans une cuvette. La partie sud- sud Ouest est concernée par l’extraction du sel. En cherchant un peu voilà ce que je trouve : Departement de Meurthe-et-Moselle
prefecture de Meurthe-et-Moselle
communes de : Cerville - Buissoncourt
Haraucourt - Lenoncourt
rapport d’enquete publique
Relative à :
Demande de prolongation de la validité de la concession de mines de sel de
sodium de CERVILLE-BUISSONCOURT sur le territoire des communes de
Buissoncourt, Cerville, Haraucourt et Lenoncourt
Demande présentée par la Société SOLVAY Carbonate France
Ordonnance T.A.: N° E17000009/54 du 07 février 2017
Arrêté Préfectoral du 17 février 2017
Le panneau d’information nous conte qu’en 1989 une superficie de 500 ha est exploité. De 1997 à 1999 l’exploitation est arrêté suite à un accident. L’exploitation reprend en 2002 en 2008 la concession est renouvelée en 2008 pour 30 ans. La technique d’extraction utilisée consiste à la dissolution du sel à la base des puits sur une profondeur de 80 à 85 m. L’effondrement dirigé… ? des terrains de couverture est programmé vers 2050. Depuis 2011 la production s’élève à un million de tonnes de sel par an.
Après effondrement un plan d’eau sera aménagé et rétrocédé aux communes.      

Stockage de gaz à Cerville : 3. Description
Photos Patrimoine de Lorraine
Le gaz naturel utilisé en France provient de l'étranger, essentiellement des Pays-Bas, d'Algérie, de la Mer du Nord, de Russie, du Nigeria et d'Egypte.

Il est difficile de faire correspondre les quantités de gaz livrées par ces différents fournisseurs aux besoins, tout au long de l'année. Les excédents de gaz naturel reçus l'été doivent donc être stockés afin d'être disponibles l'hiver en période froide.

Le stockage permet donc de répondre à d’éventuelles défaillances d’approvisionnement et aux variations de la consommation (qui est cinq fois plus importante en janvier qu’en août). Deux procédés sont actuellement utilisés en France :
  • le stockage en aquifère profonde (entre 400 et 1 200 mètres), comme c'est le cas à Cerville
  • le stockage en cavités salines (entre 900 et 1 600 mètres)
·         Mis en service en 1970, Cerville est un des 14 sites de stockage français. Il permet le stockage de 1500 millions de m3 soit l'équivalent de plusieurs mois de consommation régionale.
La station de compression de Laneuvelotte assure le transit du gaz en provenance de Russie, des Pays-Bas et de Norvège ; celle de Cerville est uniquement dédiée au stockage souterrain.
·         Structure géologique du site de stockage de Cerville
·         Profondeur du sommet du stockage de Cerville : 470 m.
La structure géologique de stockage s'étend sur 20 km2, alors que la zone d'exploitation et de surveillance en surface est 100 fois plus petite (20 hectares).
Le réservoir est un aquifère constitué par les grès à Voltzia et les grès coquilliers du Trias, surmontés d'une couverture de terrains argileux triasiques et liasiques, qui en assurent l'étanchéité.
Ce réservoir présente une structure en dôme allongé orienté est-ouest ; l'épaisseur moyenne de la couche-réservoir est de 70 m, celle de la couverture argileuse est de 80 m.
Le gaz est injecté à une pression suffisante pour qu'il remplace l'eau de l'aquifère (la pression de fond maximale est d'une soixantaine de bars).
Il existe une quarantaine de puits d'exploitation et une quinzaine de puits de contrôle.
Voila ce que j’aurais voulu apprendre….


Mes soucies ; dès la sortie du village cela ce passe mal. Le secteur sert de réserve de gaz sous terrain, et certaine partie des terres son clôturées par les carrières de sel, comme chez nous dans la plaine de la Bassée ou les terres sont retenues pour les carrières de sable. En lisant le panneau d'information j'apprends que c'est le pays du sel (en voiture château salin n'est pas loin.) Dans mon imagination je pensais que l’on extrayait plus de sel, des mines en France et qu’il nous restait que les marais salants.

Sur la route je remarque des croix. Je pensais à un accident
j'avais repéré un chemin sur la carte m'évitant la route mais elle est derrière des barbelés et dessert la carrière d’extraction sous terrain du sel. Interdiction d'entrée. Mon chemin débouche dans une prairie puis un champ entouré de barbelés. Sur ma droite le bois. Je m'en sorts après avoir franchi fil électrique et barbelé je coupe à travers la prairie et le bois. Je retrouve ma trace et le chemin. Chemin interdit sous peine d'amende. Ne sachant pas encore comment on extrayait le sel je ne comprend pas les raisons pour lesquelles ce beau chemin soit interdit. Surtout qu'aucun engins n'y camions sont dans le coin et que je ne vois aucune excavation. A ce moment je ne savais pas comment était extraie le sel, je ne savais même pas que c’était le sel que l’on extrayait de ce lieux. Je suis dans le bois, la carrière est derrière, en fait les puits d’extractions sont sur ma droite. Le bois une réserve non encore exploité. Si l'on me prend je dirais que je suis perdu. Avec mon âge et mon sac sur le dos on ne peut que me croire. Je pense que l’itinéraire à prendre est le suivant ; A la sortie du village après le petit hameau de Cercoeur que je prenais pour une extantion de Cerville poursuivre la route en direction de Lenoncourt ou l’on retrouve le GRP du pays de Nancy et le GR 534. On peut couper en longeant le canal de la Marne au Rhin jusqu'à Crévic on à tout de même 7 km de plus par ce chemin mais on fait un peut plus de balisage que par mon itinéraire. Le parcours est long, monotone. Un peu moins qu'hier tout de même. En me retournant j'aperçois les hideux immeubles sur les hauteurs de Nancy, ils sont loin maintenant. Il fait chaud, très chaud, pas beaucoup de bois pour avoir de l’ombre, pas mal de bitume, trop de bitume. Je me demande s'il n'y a pas de chemin plus court. Ma précédente trace me faisait passer à
Ce sont des victimes de la Guerre de 1914
coté de la Tour de Domèvre http://mairie.haraucourt.free.fr/eglises.php (tour que je n'ai pas vu.) le chemin que je devais prendre est passé sous le socle de la charrue celui que je prends pour rejoindre ma trace m’en éloigne un peu, vu le bois (plutôt un taillis pas entretenu) que je longe il ne me vient même pas l’idée de faire quelques mètres supplémentaires pour voir l’ancien cimetière. Vraiment en cette journée j’ai loupé plein de chose. Nous traversons Haraucourt et prenons la petite route se dirigeant vers Drouville. Je quitte enfin le bitume à mi parcours pour prendre un chemin dans les champs et retrouver le Gr 534 à l'orée de la foret de Crévic. Nous passons le canal de la Marne au Rhin.

[long de 314 km et 178 écluses à l'origine, relie la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie. Les premiers projets de construction remontent aux années 1780, mais la mise à l'étude du canal fut réalisée par l'ingénieur des ponts et chaussées Barnabé Brisson à partir de 1826. Les travaux furent menés par l'ingénieur polytechnicien Charles-Étienne Collignon (1802-1885).
  Commencé en 1838, le canal fut mis en service en 1853. La traction humaine et animale fait place à la traction électrique à partir de 1895, sur rails ou sur route, et sur pneumatiques à partir de 1933, avant la généralisation des chalands automoteurs.
En plus de 150 ans, le canal de la Marne au Rhin a été transformé, amélioré et modernisé. Après la guerre de 1870 et la perte de l'Alsace et de la Moselle, il a fallu assurer les ressources en eau, en diminution avec la perte des étangs de Gondrexange, du Stock, de Réchicourt, et de la prise d'eau dans la Sarre ; l'étang de Parroy fut ainsi construit. Des escaliers d'écluses ont été remplacés par une écluse de haute chute (accès à la Moselle à Frouard, Saverne), des écluses ont été doublées, vers 1930, là où le trafic le nécessitait : à Foug, et de Jarville à Varangéville ; le pont-canal de Liverdun et celui de la Madeleine ont été élargis pour permettre la navigation à double sens, des sections sinueuses ont été abandonnées au profit de tracés plus direct, les écluses du versant Meurthe de Réchicourt jusque Dombasle (bief 23 dans lequel débouche la prise d'eau dans la Meurthe) ont été équipées dans les années 1950 de pompes électriques pour remonter l'eau de bief en bief. Sur les secteurs les plus fréquentés, les écluses ont été mécanisées puis automatisées par le système de la société Saxby, dès la fin de l'année 1977. De 2004 à 2008, quatre écluses du versant Meurthe, situées entre Lagarde et Bauzemont, ont servi de site test pour la mise au point de nouveaux systèmes d'automatisation, permettant notamment un contrôle des phases de l'éclusage depuis un terminal électronique embarqué sur le bateau.

 Dans les années 1960, le mouillage a été porté à 2,60 mètres pour permettre un enfoncement à 2,20 mètres des bateaux, travaux inscrits aux IIIe, IVe et Ve « Plans de Modernisation et d’Équipement », s'échelonnant entre 1958 et 1970. Cette augmentation du mouillage de 40 centimètres s'est faite de plusieurs façons. La plus fréquente : élévation du niveau du plan d'eau par rehaussement des digues, des bajoyers et des portes d'écluses, ainsi que des ponts ; ces travaux peuvent être menés sans arrêter la navigation. Une autre technique d’augmentation du mouillage utilisait l'abaissement du plafond. L'exécution d'importants travaux de terrassements ne peut se faire que très rarement en eau, car ils détruisent l'étanchéité de la cuvette (corroie d'argile sur plafond et berges) ; les ponts ne sont pas modifiés, par contre les travaux d'abaissement du radier des écluses, de modifications des aqueducs et siphons passant sous le canal nécessitent des démolitions et reprises en sous œuvre délicates, exécutées en période de chômage : cette méthode n'est adoptée qu'en cas de force majeure, dans les biefs où l'on ne peut pas modifier l'altitude du plan d'eau (débouché de rigole alimentaire, aménagement trop coûteux de ponts, traversée à niveau de rivières. La méthode mixte, qui rassemble les inconvénients des deux précédentes. Cette méthode n'est utilisée qu'exceptionnellement. 
Par exemple, dans le bief de partage des Vosges, il fallait tenir compte de la présence de nombreux aqueducs ou siphons, le plafond n'a été baissé que de 10 centimètres. Les 30 centimètres restant ont été obtenus par élévation du plan d'eau, qui a entraîné des difficultés pour l'écoulement du débit de la rigole alimentaire de la Sarre. Wikipédia.] le Gr à été modifié, il ne longe plus le canal mais traverse le village, ou le café épicerie est fermer. Nous retrouvons l'ancien tracé au château d'eau de Grandvezin. Nous traversons Deuxville. Je sens la fatigue, peut être un peu la déshydratassions, il fait chaud, très chaud je prends même des coups de soleil. Hier soir, je n'ai pas assez mangé et ce matin au petit dèj je n'avais que du pain congelé et un font de brioche ouvert depuis je ne sais quand...  cela doit également y faire. Je fais une longue pose à l’ombre d’un petit bois. Je grignote un peu, et fait une sieste, pour cela je débranche le gps. J'ai le temps aujourd'hui je n'ai que 31 km. Hier
j'ai cru apercevoir les Vosges, aujourd'hui c'est la confirmation. Nous arrivons sur la grande Côte de Méhon, l’alternance de bois et de verger me procure un peu d’ombre. Nous sommes sur le plateau. a mes pieds, Luneville. Le panorama est magnifique au loin la chaîne des Vosges avec le Montron, au pied Luneville. [Connue pour son château, surnommé le "Versailles Lorrain" Lunéville
sort de l'ombre au Xe siècle. Auparavant, il n'y avait au confluent de la Meurthe et de la Vezouze que de modestes cabanes qui servaient de rendez-vous de chasse. Un premier château fut construit pour protéger le point de passage que constitue le pont sur la Vezouze, sur la route du sel que les sauniers et marchands empruntaient entre Rosières, Vic-sur-Seille, Marsal d'une part et Deneuvre, l'Alsace et la Bourgogne d'autre part. La seigneurie trouvait ainsi une source de revenus en prélevant un péage au passage du pont.

La ville a d'abord appartenu à plusieurs princes allemands, avant de passer aux mains d'Étienne, évêque de Toul et premier comte de Lunéville. Ses descendants possédèrent la cité jusqu'en 1055. En 1243, le comté fut rattaché au duché de Lorraine. Lunéville ne se développe qu'à partir de 1330 sous le règne du duc Raoul Ier.
Le vieux château féodal subsista jusqu'en 1612, date à laquelle Henri II, préférant Lunéville à Nancy, le démolit et en construisit un nouveau. Celui-ci eut une courte vie. Démantelé pendant la guerre 

de Trente Ans, il fut totalement détruit lorsque le duc Léopold Ier de Lorraine, arrivant à Lunéville en 1702, choisit de bâtir un palais moderne : c'est le château actuel.
Sous le règne de Léopold, la régence de son épouse Élisabeth Charlotte d'Orléans puis le règne nominal de l'ex-roi de Pologne Stanislas et le rattachement de la Lorraine à la France en 1766, Lunéville, à l'instar de Versailles en France ou Schönbrunn en Autriche, fut la capitale princière de la Lorraine, tandis que Nancy comme Paris ou Vienne restait capitale administrative.

Dans son siècle de Louis XIV, Voltaire, louant le duc Léopold, affirmait que l'on ne croyait pas avoir changé de lieu en laissant Versailles pour Lunéville. Sous le règne nominal de Stanislas, la cour de Lunéville se montre particulièrement perméable aux idées nouvelles: en 1737, les Francs-maçons persécutés à Paris fondent à Lunéville la première loge maçonnique de Lorraine ducale; celle-ci semble fonctionner jusqu'à la Révolution.
C'est à Lunéville, dans les salons de l'hôtel Beauvau-Craon, que fut signé le le traité de Lunéville par lequel s'est
provisoirement conclu l'affrontement entre l'Autriche de François II et la France consulaire de Bonaparte. Ce traité attribue à la France les Pays-Bas autrichiens (Belgique) et la rive gauche du Rhin.
Lunéville connut un essor important après la Guerre de 1870. En effet, le Traité de Francfort signé en 1871, fit de Lunéville une ville frontière. Une importante garnison y est affectée (le château est transformé en caserne) et la ville connaît un afflux de rapatriés alsaciens ou mosellans refusant de devenir Allemands. Certaines entreprises de ces régions s'installèrent à Lunéville. Ce phénomène n'est pas propre à Lunéville : des villes comme Nancy ou Belfort ont connu la même 

situation. On note ainsi l'usine de la Lorraine-Dietrich, fondée dès 1897 par la famille de Dietrich, reprise en 1905 par Édouard, Eugène et Adrien de Turckheim.
Lunéville est renommée pour sa manufacture royale de faïence, fusionnée avec celle, voisine, de Saint-Clément, qui continue la production de faïence de Lunéville.
La cité est également renommée pour sa broderie : la Broderie de Lunéville (un mélange de perles et paillettes), utilisée dans les ateliers de Haute couture. Un conservatoire a vu le jour pour la promotion de cette technique.
Anecdote : dans le film La Vache et le Prisonnier, l'acteur Fernandel s'évade d'Allemagne. Il se sait en France quand, arrivant dans une gare, il entend l'annonce « Lunéville ».)
Nous descendons en ville, traversons la Vezouze, quittons le Gr passons devant le château entrons dans l’immense cours un peu vide et poussons jusqu'au jardin en passant entre les colonnes et sous la voute. Revenons sur nos pas. Passons sous les arches à gauche du bâtiment et
entrons dans le vieux village par la rue du château, poursuivons la rue jusqu’à la monumentale église en grès rose. [L’église Saint-Jacques de Lunéville fut réédifiée dans le style Baroque à partir de 1730, comme église de l'abbaye Saint-Rémy de Lunéville. Après un premier arrêt des travaux par manque de financement, ils reprirent en 1745 grâce au roi Stanislas. La construction peut être attribuée principalement à Jean-Nicolas Jamesson pour le premier niveau, tandis que le Premier Architecte du roi, Emmanuel Héré, réalisa 
notamment les deux imposantes tours de 52 mètres (surmontées des statues de saint Michel terrassant le Dragon et de saint Jean Népomucène) ainsi que l'étonnant buffet d'orgue. Le décor du fronton fut sculpté en 1749 par Joseph Béchamp. En 1745, l'église accueillit aussi la paroisse Saint-Jacques, qui s'est maintenue jusqu'à nos jours. Wikipédia] J'aime pas trop. C'est un peu gros. J’erre dans Luneville pour trouver une épicerie. Je ne trouve que monoprix. Mon hôtel est à Moncel les Lunéville pour si rendre nous traversons les faubourgs puis la zone commerciale ou l'on trouve un grand Cora. A monoprix j'avais trouvé ce que je voulais et il n'y avait personne.






























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