jeudi 3 mars 2016

59 Petite Promenade autour de Fontainebleau - Foret de Nemours

Nemours  et sa foret

 Pour terminer cette série de Petites Promenades dans les sables de Fontainebleau. Je vous propose quatre promenades autour de Nemours.
 Nemours se trouve à 15 km de Fontainebleau par la D607.
Si vous venez de beaucoup plus loin vous avez également l'autoroute A6
sortie 15
Pour les randos 58-59 traverser le centre ville.
Pour les randos 60-61 les départs se trouvent sur une petite route derrière la zone industrielle.

 

 

 

 

 

 

 

59-La Foret de Nemours

J'ai refait cette promenade en 2019 et est apporté quelques modifications mineurs. Au départ à la place de longer le canal par la rue nous le suivrons par la belle allée de platane. La trace devrait être un peut plus ronde. En reprenant suivant ma trace je me suis rendu compte qu'elle n'était pas facile à suivre. Du coup quelques petites modifications de tracé dans la foret. J'espère que cette belle rando vous sera plus facile.


Km     Temps     Arrêt     V/d     V/g      Dénivelé
10      1h15       0h45       4,4       3,3         109 +

Aout 2015



Carte IGN            Trace GPS et Topo sans Commentaires       Trace Randogps                                            

Le code mobile de cette randonnée est b309427

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Ce qui est encore plus étonnant dans cette promenade c’est que l’on est loin de Fontainebleau mais par sa géologie très proche.
Je n’ai trouvé que le parking de la gare (gratuit) ou vous trouverez de la place le week-end,  en semaine hors période de vacances, il risque d’être complet. Autour tout est en zone bleu, ou alors il faut s’éloigner. Mais pour nous marcheur ce n’est pas un problème.
Il ma semblé intéressant de traverser Nemours…. Le nom de Nemours est 
attesté vers 843 sous la forme Nemausus. La commune doit son nom à une divinité gauloise Nemausus qui est également à l'origine de Nîmes. L'élément gaulois nem, sanctuaire (?) se retrouve également dans le terme nemeto-, enclos sacré, temple. wikipédia
Nous passons devant la gare laissons le passage à niveau sur notre droite nous avons une information GR :  sur la droite (direction passage à niveau) on nous indique Nemours (c’est le rocher Gréau) et tout droit (dans la courbe) c’est la direction de Poligny. Nous prenons la direction de Poligny. 
Par la rue de Paris ne passons pas le pont du canal du Loing mais descendons de suite à droite sur le quai, et suivons la très belle allée bordée (encore) de platanes. [Le canal du Loing est un canal construit au XVIIIe siècle situé dans les départements du Loiret et de Seine-et-Marne en France qui assurait à l'origine avec le canal d'Orléans la jonction entre le bassin fluvial de la Loire et celui de la Seine. Le canal du Loing relie les canaux de Briare et d'Orléans. En 1809, la Compagnie des canaux d'Orléans et du Loing est fondée pour gérer les deux canaux. L'État, qui est devenu propriétaire des 
canaux en 1861, réalise à la fin du XIXe siècle des travaux d'élargissement pour mettre les écluses au gabarit Freycinet apparu en 1879 : celui-ci permet la circulation de péniches de 39 m de long sur 5,20 m de large pour 2 mètres de tirant d'eau alors que le canal n'accepte jusque-là que des péniches de 30,40 m sur 5,20 m et 1,60 mètre de tirant d'eau. En 1967, une étude de modernisation du canal par la suppression d'une partie des écluses, n'aboutit pas. Extraie wikipédia]

Arrivée à la pointe, traverser le canal par le pont puis le quai des mariniers. Nous abandonnons le canal pour suivre sur la gauche une dérivation du loing  entourant le vieux Nemours, par la rue Victor Hugo. On y trouve de vielles maisons, des jardinets, moulin et lavoirs. Nous prenons sur la droite la rue du Pont Rouge [L'ouvrage d'aujourd'hui à remplacé un pont de bois peint en rouge] en franchissant ce bras du Loing nous prenons à droite la rue Serpente. nous arrivons dans la rue Dupont de Nemours
[En 1789, Pierre Samuel Dupont est député de Nemours. 10 ans plus tard, il quitte la France pour les États-Unis où son fils, Eleuthère Irénée, crée une entreprise qui deviendra plus tard la multinationale Du Pont de Nemours.  né à Paris le 24 juin 1771 et mort à Philadelphie (Pennsylvanie) le 31 octobre 1834, est un chimiste et industriel franco-américain. Il étudie la fabrication de la poudre à canon avec Lavoisier.
Il se distingue notamment pendant la Révolution française lorsque, pendant la journée du 10 août 1792, il défend Louis XVI et Marie-Antoinette avec 

son père Pierre Samuel du Pont de Nemours contre la foule insurgée. Parti aux États-Unis, il y fonde l’entreprise Dupont, aujourd'hui un très grand groupe de chimie.wikipédia] Puis la rue Sanson se poursuivant par la rue Gautier Ier. Dans cette rue nous avons l’entrée du Château Musée. Passons sous le porche et découvrons la cour du château. [forteresse bâtie au XIIe siècle sur la rive gauche du Loing, au niveau d'un ancien passage à gué. Cet édifice est l’un des seuls châteaux de ville en Île-de-France parvenu jusqu’à nous. 
Contrairement aux châteaux construits à la même époque, il a échappé au démantèlement par la royauté grâce à la relation privilégiée des seigneurs de Nemours avec celle-ci. Les premières pierres de l'édifice ont été posées vers 1120 par Orson sur la rive gauche du Loing. En 1170, le deuxième seigneur de Nemours, Gauthier Ier de Villebéon, chambellan des rois Louis VII et Philippe Auguste, obtient une charte de franchise pour sa commune. Le château est composé d'un donjon ceinturé de quatre tours rondes et d'une tour de guet carrée de 28 mètres de haut] Passons par la droite pour rejoindre les bords du loing. Admiré le bas des fenêtres avec ses  têtes sculptées vous surveillant de toute leur hauteurs.

                      
                                  
Poursuivons les bords du Loing [Nous apercevons en traversant la rue Gaston Darley les fondation de l'ancien pont, détruit par un crue en 1770.] Passons près des jardins du chevet de l’église jusqu’au nouveau pont. Prenons les escaliers et traversons le pont [inauguré en 1804 par le pape Pie VII] (au retour nous aurons le temps de nous arrêter devant l’église, et de visiter le centre ville voici un lien. On y retrouve ce qui est écrit plus haut. http://www.tourisme-paysdenemours.fr/_pdf/circuit-ville-nemours.pdf) Redescendons le long du Loing ou nous avons une belle vue sur le château. Avançons jusqu’au double lavoir et remontons sur la rue des Tanneurs, que nous prenons à droite. Poursuivons ensuite par la rue de Montgagnant que nous prenons à gauche (D 225 direction, Darvaux.) Nous retrouvons le GR en provenance de la gauche. Poursuivons notre rue et nous prenons à droite, le chemin des dames, nous longeons l’hôpital traversons une rue et grimpons sur le Mont d’Olivet dans la foret de Nemours. [Peut être le nom d'un abbé Pierre-Joseph Thoulier 
d'Olivet, dit l'abbé d'Olivet, né à Salins le 1er avril 1682 et mort à Paris le , est un homme d'Église, grammairien et traducteur français. Mais je n'ai pas remarqué de liens avec Nemours.] Nous suivons toujours le GR. Nous sommes dans une partie difficile. On y perd la trace facilement. Faut sentiers, et GR 13 faisant un demi cercle, on peut facilement se retrouver sur l’autre branche de mon itinéraire et repartir à l’envers. (c’est se qui m’est arrivé à mon deuxième passage. Le GR semble avoir été dévié et emprunte un large chemin. Ma trace prend une petite sente sur la gauche du GR (Cela devait être le GR avant (toujours tracé sur la carte. A mon troisième passage j'ai loupé ce la bifurc et suivi le GR sur le grand chemin) Nous avons de beaux rochers. Nous arrivons à un carrefour avec un banc abandonnons le GR et prenons à droite un chemin renforcé au calcaire, balisé en jaune. C’est le sentier rural des Crottes au Loup. Nous débouchons sur un chemin formant Té avec le notre, nous y trouvons un banc c’est sur la carte le chemin des Crottes au Loup (attention il n’y a que le rural qui change) nous prenons à gauche ce dernier chemin, et une cinquantaine de mètres plus loin à droite le chemin de Crève Cœur.  A la patte d’oie nous laissons le chemin du Cirque sur la gauche pour continuer le chemin de Crève Cœur tout droit ainsi que le balisage jaune. Nous grimpons laissons sur la droite le chemin du Pain de Sucre et le balisage jaune. En haut juste à la cassure avec le plateau nous trouvons un petit sentier coupant notre chemin, nous y retrouvons le GR que nous prenons à gauche. On serpente dans la bruyère et les rochers. Nous arrivons sur un chemin formant Té avec le notre, nous abandonnons le
 GR pour prendre sur la gauche un sentier mal tracé au sol et mal balisé en jaune. Nous arrivons avant une descente sur des balises jaune difficilement compréhensible. Ce doit représenter un soleil et une double flèche, en effet sur la droite nous trouvons un sentier nous conduisant à un point de vue (je n'ai pas revu ce balisage en 2019. Le jaune à été repeint.) Nous étions sur le sentier des Abris (mais nous le sauront qu’a la fin) Nous débouchons sur un chemin formant Té et prenons la branche de droite, toujours le sentier jaune. (chemin des Crottes au Loup (sur le terrain pas de pancarte) (Aujourd'hui ma trace quitte le jaune et le large chemin pour suivre la sente en face jusqu'au pied des rochers, puis une sente sur la droite, longeant ses derniers, jusqu'à la rencontre du jaune et du GR, mais le chemin peut être plus facile à suivre reste valable.)

 Quelques photos de la foret
 
             
Nous retrouvons notre GR, laissons une route sur la gauche puis le GR tourne sur la gauche à l’assaut du chaos rocheux. Sur le plateau nous trouvons un beau rocher qui aurai pu servir de totem mais voila il a été peinturluré. C’est la première fois, non la seconde, que je vois des rochers peints dans cette foret. Poursuivons le GR Nous sommes sur la pointe Mieroslawski [Ludwik Mierosławski (né le 17 janvier 1814 à Nemours et décédé le 22 novembre 1878 à Paris) était un  
révolutionnaire polonais, ayant participé à de nombreuses révoltes dans son pays, mais aussi en Italie, ainsi que dans le Grand-duché de Bade dont il conduit l'armée révolutionnaire en juin 1849, lors de la révolution de mars 1848 en Allemagne. fils d'une Française et d'un officier polonais. À partir de 1820, il vit dans la partie russe de la Pologne, dite Royaume du Congrès. À l'âge de 16 ans il participe à l'insurrection de novembre en 1830 dirigée contre la Russie en tant qu'enseigne. Après leur défaite, il émigre en France en 1831. Il y est élu membre en 1843 du comité central des polonais émigrés à Paris. Wikipédia]
Vue du châtelet
Vue du châtelet
 En 1846, il est meneur du projet de grande soulévement en Pologne de 1846 qui devait avoir lieu dans la province de Posnanie contre la puissance Prusse. La suite de sa vie mouvementé dans wikipédia]
Poursuivons le GR 13 (ici aussi quelques modifs sur le plateau je me contente de suivre le GR je n'ai pas trouvé intéressant de suivre le bord du plateau on y voit trop les toits de la zone industrielle. Nous arrivons à notre intersection de tout a l’heure avec le premier banc, nous abandonnons le GR pour descendre par le chemin de droite. Nous passons une barrière débouchons sur un chemin formant Té et prenons la branche de droite. Nous débouchons rue Etienne Dailly, pas très loin des lycées et du musé de la préhistoire ou nous y retrouverons toutes les explications sur nos ancêtres de Pincevent et les gravures rupestres de la foret de Fontainebleau. Nous prenons à gauche et retrouvons le GR avec le chemin de l’Allée. Cette fois ci nous suivons le GR et prenons à droite la rue du Chatelet. Nous grimpons sur cette butte de terre ou il y aurait eu, les premières fortification de Nemours construction en bois et en terre. Nous avons une belle vue sur le Loing, le château, l’église et la ville. La sortie se fait vers le fond à gauche lorsque l’on a le Loing dans le dos, on descend les escaliers et débouchons rue du Souvenir que nous prenons à gauche. Nous passons de nouveau le pont sur le Loing. 
Longeons l’église et faisons une pose. Admirons les gargouilles qui vous surveille. Nous sommes en centre ville historique (Vous avez un peut plus haut le lien vous permettant de visiter le centre ville.)
[L’église Saint Jean-Baptiste
L'église Saint-Jean-Baptiste est fondée par Gauthier Ier de Nemours en 1170 avec l'accord du roi de France et de Guillaume de Champagne, archevêque de Sens. Elle est composée de trois parties d'âge distinct. La tour-porche date en grande partie du premier édifice du XIIe siècle. L'église est probablement détruite dans l'incendie de la ville au début du XVe siècle. Elle est reconstruite à partir de 1445 et consacrée en 1595. Le chœur est une reconstruction du XVIe siècle, et la nef, qui supporte des liernes en bois de châtaignier, est surhaussée au XVIIe siècle. De plan rectangulaire, encadré de deux bas-côtés, l'édifice est dépourvu de transept. À son extrémité, sont bâties trois chapelles rayonnantes aux clochetons polygonaux, couverts d'ardoises comme le reste de l'édifice. L'intérieur est réaménagé au XIXe siècle. Les vitraux sont installés vers 1850, et vers 1890, un mobilier néo-gothique est confectionné, notamment le maître-autel, consacré à Jean Baptiste. http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-jean-baptiste-nemours
Dotée d’une nef de 58 mètres de long et d’une flèche de 60 mètres, l’église Saint Jean-Baptiste, consacrée le 8 octobre 1595, abrite en
son sein quelques joyaux, tels les grandes orgues ou encore la Piéta, de Justin Chrysostome Sanson. Classée Monument Historique en 1841, elle fut déclassée en 1894. puis inscrite le 17 juin 1928 à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Elle sera de nouveau classée Monument Historique en 1977. En 2010, la ville a prévu de faire réaliser des travaux de réfection des vitraux et une mise en lumière de l’édifice, travaux qui devraient être entrepris courant 2011. http://www.nemours.fr/decouvrir-nemours/histoire-patrimoine-et-tourisme/sites-remarquables]
Dans les rues adjacentes nous trouvons quelques maisons à pans de bois. Traversons la rue de Paris et prenons, face à l’église la rue du docteur Dumee regarder sur la gauche la ruelle avec ses bornes de grès disposées le long des murs afin que les carrioles, charrettes et autres engins sur roues avec des moelleux sortant du gabarit n’abime pas le soubassement des maisons. Une autre époque.... Passons la dérivation du Loing regardez sur la gauche la maison avec sa tourelle. Nous arrivons sur le champ de mars [ce sont les Romains qui, impressionnés par le courage des Gaulois, baptisèrent « Champ de Mars » l’endroit exact où se déroula la bataille entre les légionnaires de Labienus et les soldats de Camulogène, les derniers Gaulois libres… C’est en effet en 52 avant Jésus-Christ que les Romains vinrent attaquer les modestes Parisii pour envahir leur territoire des bords de Seine. http://www.culture-generale.fr/histoire/4640-pourquoi-le-champs-de-mars]
Nous descendons le loing et apprécions (lorsqu’il fait chaud) l’allée de platane. Arrivée a l’embranchement du canal nous le suivons sur la gauche, encore une belle allée de platanes au pont suivant nous prenons la rampe passons sur le pont et la gare est en face de nous.

 

Mes autres Petites Promenades
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58 - Petite Promenade en Foret de Fontainebleau - Le Puiselet – Nemours Rocher Gréau

Le Puiselet – Nemours Rocher Gréau
Pour terminer cette série de Petites Promenades dans les sables de Fontainebleau. Je vous propose quatre promenades autour de Nemours.
 Nemours se trouve à 15 km de Fontainebleau par la D607.
Si vous venez de beaucoup plus loin vous avez également l'autoroute A6
sortie 15
Pour les randos 58-59 traverser le centre ville.
Pour les randos 60-61 les départs se trouvent sur une petite route derrière la zone industrielle.

58-Le Puiselet – Nemours Rocher Gréau



Trace GPS & Topo sans Commentaires       Carte IGN         Trace Randogps
 
Le code mobile de cette randonnée est b309424
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Km     Temps     Arrêt     V/d     V/g      Dénivelé
8,5      1h43       0h12     5,0     4,4         135 +

Aout 2015

Départ : Ce rendre à Nemours par la D607. Arrivée à la gare de Saint Pierre les Nemours prendre à droite Direction Larchant - Saint Pierre les Nemours D 16. A 2,4 kilomètres  nous trouvons une petite route sur la gauche avec la pancarte le Puiselet que nous prenons. Nous nous garons à l’entrée du village au carrefour avec une route sur la droite et le GR 13 (juste avant la cote).
Première constatation : Le GR à été modifié et la carte à cette date, attend toujours sa mise à jour. (Même sur géoportail de l’IGN) la carte n'est plus à jour. L’on trouve toujours du balisage dans le haut du Puiselet  alors que le GR passe maintenant par le bas.
Passons par l'ancien itinéraire. Il n’est pas nécessaire de suivre le chemin ce dirigeant vers la station de pompage vous serez obligé de grimper le talus. Prenons donc la route nous conduisant au village. A froid, une bonne grimpette cela met en jambe. Nous sommes dans la rue des Ormes, traversons le village. (Dans une maison nous trouvons un beau congloméra de roche sableuse formant des rognons ou roses des sables, je n’ai pas bien vu. A la fourche nous quittons la rue principale pour prendre sur la gauche L’impasse de la Carabine (en 2015 sur un poteau la survivance du GR) et nous arrivons rapidement dans les champs.  Nous coupons un bois et débouchons dans un champ.
Par le chemin du haut
Je me souviens qu’en 2013 lorsque j’ai fais le GR 13 pour réaliser la Boucle : Fontainebleau-Montargis-Sens-Montereau-Fontainebleau, 
j’avais trouvé bizarre que le GR traverse un champ cultivé en plein milieu de la parcelle.  Je m’étais dit l’agriculteur n’a pas voulu relever le socle de la charrue et le chemin qui faisait le tour du champ à disparu. Les randonneurs on tranchés dans le vif en plein milieu des blés pour rejoindre le chemin de l'autre coté.
Depuis 2013 rien n’a changé on piétine toujours son champ. Sauf qu'aujourd'hui le GR ne passe plus par la. L'agriculteur n'a pas pensé laisser aux piétons une bande d'un mètre en périphérie afin de relier les deux chemins en attendant que la carte soit mis à jour.... Poursuivons pendant que nous le pouvons, demain nous y trouverons peut être un grillage. Après la moisson ou, si ce sont des betteraves, traverser le champ, ce n'est pas trop grave. Mais du blé couché ne se relève pas. Faisons le tour et retrouvons le chemin de l'autre coté, la descente n'est pas facile et nous côtoyons nos premiers rochers. En bas nous retrouvons le GR que nous prenons à droite. Ce sera également notre chemin de retour, (par le nouveau tracé.) Poursuivons donc par la droite. Nous débouchons dans une plaine à l’orée d’un champ. Le GR tourne brusquement à droite. Laissons le chemin se poursuivre dans la plaine, et continuons le GR qui ne grimpe pas tout de suite dans les rochers. Puis faisons comme on veut :
                                                        1) Soit on continue le GR. C’est le parcours le plus simple.
              2) Soit on prend sur la droite un sentier de varappeur qui nous fait monter et serpenter dans les rochers.
Pour suivre ce dernier, il vaut mieux, avoir un GPS, ou savoir lire une carte, et avoir le sens de l’orientation. Ce petit bout d’itinéraire, très difficile à suivre nous emmène entre les rochers à flanc de colline par les traces des varapeurs. La trace n’étant pas toujours bien marqué au sol.  Mais les rochers sont jolis. Nous retrouvons le GR à mis pente au palier de deux escaliers en rondin de bois. Nous poursuivons le GR par la droite. Sur le plateau nous trouvons un ancien parcours de santé, vestige des années 1980. Puis nous avons un sentier sur la gauche, nous donnant accès à un beau point de vue sur Saint Pierre les Nemours et sa petite église. En second plan Nemours et ses immeubles du Mont Saint Martin, puis une colline qui me semble être la montagne du Trin vers Villecerf.
 [Cette montagne qui n’est qu’une ‘dune de sable stampienne’ est très éloigné de la foret de Fontainebleau mais nous y rencontrons les mêmes caractéristiques. C'est-à-dire des rochers ou du moins ce qui l’en reste. La roche du saut encore plus emblématique. Des roches de grès imposantes deux roches de grès situé dans les champs à l’écart de la dune (http://randosacaudos.blogspot.fr/2013_07_01_archive.html) et sur sa gauche les immeubles de Surville à Montereau. Nous passons une mare sur notre droite, et débouchons dans une sorte de clairière, certainement provoqué par la ligne à haute tension situé au dessus  puis nous entrons à nouveau dans le bois. Nous arrivons à l’intersection du GR. Si l’on va gauche vers les maisons on se dirige vers la gare. Si l’on prend à droite nous poursuivons le GR 13 vers Poligny. Prenons ce dernier itinéraire. Nous sommes au rocher Gréau. [https://www.facebook.com/photo.php?fbid=789104004544386&set=gm.649886931812360&type=3&theater 
J'ai trouvé quelques explications sur le nom, dans l'éclaireur du Gâtinais de juillet 2015. Attention : ce qui m’intéresse c'est l'histoire ou la légende du lieu. Pas la polémique.
Le parc des "Gréau" est ouvert aux public depuis le XIXème siècle. 
Domaine privé appartenant à Julien Gréau, riche propriétaire possédant des champs et une distillerie. Le parc fut pavé, (d’où peut être la route pavée que nous allons emprunté et que j'ai attribué à tort aux carriers.) les propriétaires ayant une forte corpulence ne pouvant pas marcher longtemps dans les bois s'y promenaient en calèche. Il rend le parc accessible aux publics. Après la mort du propriétaire, les fils reprennent le domaine et le dernier fait faillite. Une association Nemourienne rachète le domaine avec l'aide des Dupont de Nemours. Le bois est classé en
Maison de carrier ou de la sorcière
1930. Mais le nom de Gréau vient il du nom de la famille Gréau ou de la jonction de Grès et Eau ? C'est à dire issu de la mer stampienne qui a donné naissance au sable dit de Fontainebleau. Peut être que le nom proviens des légendes Celtes ou les gréaux sont des créatures aquatique comme les dragons et autres animaux mythologiques. Les rochers portent des noms comme "La Tortue" "Maison de la sorcière" mais encore on trouve sur un site d'escalade "Le dragon" "Le tigre" "Les Chaos" "Le Frisson" "Mégalithe" "Polypnée" et plein d'autre.]
 Quittons le GR qui tourne à gauche pour prendre sur notre droite le chemin balisé en jaune, nous contournons la colline puis à une intersection formant Té avec le notre, nous prenons la branche de gauche (balisage jaune également) ne pas suivre la flèche à droite. Nous grimpons et trouvons peut être une maison de carrier, (mais c'est peut être la maison de la sorcière....) La cote est pavées de bonne intensions... Non ce n’est pas une ancienne voie romaine mais simplement une voie pavée qui permettait me semble t’il de transporter plus facilement les charrettes de pavés. (Il semblerait que ma première impression ne soit pas la bonne

Nous ne sommes pas à Fontainebleau et ce terrain était Privé.
cette route servait au propriétaire pour se promener en voiture dans son domaine.) Le domaine étant privé, y a t'il eu des carriers?
La haut on a de beaux rochers, dans une zone sableuse. Le GR tourne brusquement à droite. Nous regardons les rochers et l’on manque facilement ce virage. Nous redescendons et arrivons dans une clairière avec un rocher au milieu ou nous trouvons bancs et poubelles. Nous sommes à Saint pierre les Nemours. Nous quittons le GR pour prendre sur la gauche le chemin et le balisage jaune passant au pied de la colline. Nous côtoyons la mairie de Saint Pierre qui dispose d’un très beau parc, (L'ancienne maison des Gréau fut détruite et celle ci construite par Maurice Paillard nouveau propriétaire du lieu. Celui-ci ayant pris à son compte les dettes de la famille Gréau.) Continuons notre chemin. Sur la gauche de très beaux rochers, cachés par la végétation. Nous retrouvons les marques du GR et du sentier jaune. Nous quitterons le balisage jaune  et le GR lors de la rencontre d’un chemin sur la droite. Ce passage n’est pas facile à expliquer, longeant la route goudronnée du rocher Gréau nous rencontrons des petits sentiers. Je pense que même si l’on se trompe nous arrivons dans la rue du rocher Gréau. Petit passage en ville pour éviter de revenir par le même chemin.  Nous prenons à droite cette rue jusqu’au rond point. Nous y découvrons une presse des usines Renault, souvenir de l'industrialisation de la ville. Il y avait même un centre de vacances pour les employés, transformé par la suite en centre de formation. Nous prenons sur la gauche le chemin de la Messe, puis la rue des Pyrénées sur la droite et la rue du Puiselet sur la gauche. On fait un petit tour dans cette zone pavillonnaire. Est-ce obligatoire ? Oui et non. Oui pour l’histoire de la ville, non : c’est juste pour éviter de revenir par le même chemin. [Depuis la nuit des temps, paléolithique supérieur entre 30 000 et 10 000 avantJ.C., le site de l’actuel Saint-Pierre-lès-Nemours a été habité. Il fut très tôt un lieu privilégié, en bordure de forêt, l’ancienne forêt de Bierre - aujourd’hui dite de 

Fontainebleau, et de rivière, le Loing, véritable voie de communication entre les vallées de la Seine et de la Loire.
Le lieu, à l’abri des crues et à proximité d’un gué, permettait la chasse et la pêche ainsi que la cueillette.
Plus tard, ses prairies favorisèrent l’élevage, ses coteaux ensoleillés la culture de la vigne et les plateaux environnants, en bordure de la Beauce, le développement de l’agriculture.
Un ensemble de facteurs propices à une implantation humaine et à son épanouissement, auquel s’ajoutait la présence de sources importantes à Chaintréauville. 

 e développement se fit ensuite des deux côtés de la rivière, sa partie la plus importante restant celle des pentes de la rive gauche.
Des sarcophages datant probablement de l’époque mérovingienne, mis à jour en 1895 et en 1956, montrent que le site de Saint-Pierre fut à l’origine de l’agglomération nemourienne. Il porta d’ailleurs, au cours des âges, diverses appellations, qui rappellent l’étymologie du nom: Nemausus, Nemus, Nemoracum.

Puis, au commencementdu XIIème siècle, il fut érigé en paroisse et une Église y fut édifiée, Saint-Père de Nemox, consacrée plus tard officiellement à Saint-Pierre par le Pape Alexandre III, et qui fut dite alors : Ecclesiam de Nemosio, ce qui la désignait comme l’Église de la communauté toute entière.
Un établissement monastique, l’Abbaye de la Joye, y avait été fondé, tandis que la cité prenait de l’importance et qu’un château y était érigé par les seigneurs locaux, en bordure de la rivière, près du gué.
http://www.saintpierrelesnemours.fr/fr/information/74699/histoire ]


Si vous avez suivi ce tracé nous arrivons au carrefour de tout à l’heure avec l’ancien tracé du GR. Nous prenons le chemin de droite nouveau GR . Beaucoup moins sportif puisque tout plat. En bout notre parking.


Les autres randos dans le massif







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