vendredi 2 décembre 2022

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Dans le Jura - Etape 92 – Mouthe – Chatelblanc

 Mardi 26 juillet

 

 

Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires       Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346427

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KM    Temps    Arrêt   V/d  V/g Dénivelé +  Effort              Classé 4

25,1  5h20     2h20    5,1  3,4    1106             78 HKG      échelle de 1à5

 

Distance totale : 26.68 Km

Dénivelée positive accumulée : 545.44

Dénivelée négative accumulée : 552.27 m

Altitude maximale : 1164.25 m

Altitude minimale : 924.64 m

Pourcentage de montée : 4.98 %

Pourcentage de descente : 5 %

 

Pourquoi dormir si prêt de Mouthe ? La GTJ, à été modifiée. Elle n’emprunte plus le GR 5, mais le GR 509 Faisant passé par la plaine, puis remonte à Foncine le Haut. Je m’occupe de mes hébergements en mars, avril, pour ne pas courir, à la recherche de couchage, une fois mon périple commencé. Mon Souci, et je ne suis pas le seul, c’est que l’hébergement de Foncine ne pouvait me recevoir. A chaque fois que j’ai cette réponse j’ai des doutes. Une nuit une personne cela n’intéresse pas. Surtout trois mois avant. Il y a toujours espoir d’avoir un peu plus. Il serait dommage de bloquer une chambre de deux pour une nuit. En bordure du GTJ ils doivent bien ce douter, hors mis des groupes qu’ils n’auront pas beaucoup de personnes pour plusieurs nuits. Mais j’ai rencontré des vététistes, ayant préparés leur itinéraire deux semaines avant, et ils n’ont pas été reçus non plus. Je me suis donc rabattu sur le premier hébergement, le plus proche du GR. Chatelblanc. Lui aussi espérait plus. Dans sa pub, il dispose de chambre et d’un dortoir. J’ai demandé une chambre, j’ai eu le dortoir. Loue pas de chambre pour une nuit en juillet aout. Mes vététistes, un couple ont eu la chambre pour la nuit…  

 Au départ de Mouthe la GTJ est bien indiqué avec le GR 509 et le balisage jaune et bleu. Nous partons en empruntant le chemin fait hier jusqu’à la Patte d’Oie situer au sommet de la montagne de Joux. Remontons la rue Beaupaquier (D45), puis sur la gauche la rue du chemin des Esseux, traversons le quartier pavillonnaire . La rue est sans issu, passons la clôture et nous retrouvons le mauvais chemin que nous remontons jusqu’au Pontets. Passons le poteau des Esseux, avec l'information ; le pontets et cerniébaud à 6 km, notre sentier devient chemin carrossable ‘’des Chaumelles’’. Dans le virage sur la gauche j’aperçois l’oratoire, que je n’avais pas vu hier. Nous débouchons au Pontets rue Grande (D46) que nous prenons à gauche. J’aime toujours cette plaine large et verdoyante avec sa foret derrière. Passons devant l’église et à l’angle de la Fruitière nous prenons sur la droite la Rue Turchet, puis la rue Pacaud sur la gauche, elle fait fourche avec la rue de la Doye prenons à droite en direction du chemin des vignes. Nous sommes sur le GR 509 et la GTJ. La rue fait fourche, nous prenons à gauche nous trouvons le poteau la petite pâture 1049 m, avec l'information foret du prince 5,3 km, Combe Simon et Cerniébaud 4,5 km, passons la barrière canadienne et le chalet de chasseur, nous montons en foret, la côte de la Haute Joux, le chemin est bitumée, nous sommes sur l’ancienne route de Mouthe. Le bitume s'arrête à l'aire de stockage des grumes, poursuivons par un chemin carrossable section III parcelle 74 de la roche percée. arrivez à la Patte d’Oie (poteau d’information). Laissons la large route et prenons le chemin herbeux descendant vers l’ancienne ‘’route bas de Mouthe’’ et combe Simon. (Je me rends compte qu'hier, je ne suis pas allé assez loin pour remonter sur Mouthe. Le chemin est bien plus facile et bien tracé). A la rencontre du chemin bas nous poursuivons sur la gauche, et arrivons à la grange Pacaud. Nous sommes dans la plaine du chalet 960m poursuivons vers combe Simon, Cernièbaud, Arsure-Arsurette, par le chemin forestier de la Plaine. Nous rencontrons les GRP du Tour du plateau de Nozeroy, de la Haute Vallée de l’Ain, de Haute Joux et Mont Noir. Nous sortons de la foret par une route bitumineuse et arrivons à la Combe Simon. Centre de vacances aux pieds des pistes de skie de fond. Le GR à été modifié, il passe par le belvédère du Mouflon. Comme il me manque la page deux de mes extraits de cartes, je ne peut pas vérifier si je peux le prendre sans qu’il ne me fasse faire un trop grand nombre de kilomètres en plus. Le chemin était certainement mieux que l’ancien empruntant la route, mais il faut certainement traverser, donc grimper la falaise. J’ai certainement tord et poursuis par l’ancien tracé. (je me suis rendu compte a mon retour que sur la planche de la carte routière la modification du GR à été réalisée en pointillé , mais pas sur la planche de détail pour la rando. Encore une incohérence de l'IGN). Traversons ce hameau au parking démesuré, certainement trop petit l’hiver. L’ancien tracé débouchait sur la D 340 que nous remontions à gauche en direction de Cernièbaud, nous passion une croix, entrons dans le village, coupons la D 19, poursuivons tout droit la D340 en direction de Fraroz (Grand Rue) balisage jaune. Prenons la rue de la Saigne sur la gauche (angle de la Mairie, derrière, nous trouvons  une petite place et un gîte. Laissons une rue sans issu sur la gauche, puis la rue tourne sur la gauche avec un virage d'équerre , je quitte le bitume et prend le chemin de droite balisage jaune. Le chemin fait fourche, prenons a droite, sur la carte le chemin de gauche semblerait un raccourci à la grande boucle que nous faisons, d'après la carte il mène uniquement dans les champs et derrière nous apercevons la falaise. Nous arrivons derrière une ferme qui était en plein travaux, je ne sais plus si je suis sur le chemin ou dans un chantier. Traversons une prairies et débouchons sur le bitume. Nous arrivons au poteau le réservoir 975m, Avec les l'informations Fraros 1,3 km et Arsure-Arsurette 1,6 km, prenons à gauche. Nous passons à chemin carrossable. Après un bâtiment nous débouchons sur un chemin formant Té, nous trouvons un poteau ; communaux de Fraros 960m avec les informations suivantes le belvédère des mouflons a gauche et Foncine le haut, Arsure-Arsurette  sur la droite. Poursuivons sur la droite. Traversons une barrière canadienne et de chemin nous passons à  bitume, nous débouchons sur la D 286 que nous prenons à gauche et entrons dans Arsure-Arsurette. [Arsure: Nom médiéval, caractéristique des défrichements qui ont eu lieu à cette époque dans cette région. Il s'agit d'un site autrefois défriché par le feu, comme l'indique son nom, issu du latin ardere ("brûler"), via un mot franco-provençal arsoeura (« terre défrichée par le feu »). Arsurette est tout simplement un diminutif d'Arsure, à comprendre « Petite Arsure ». Arsure et Arsurette fusionnent en 1816. Wikipédia.]. Nous arrivons devant une bifurcation avec la C1. Laissons Billecul sur la droite, poursuivons la D 286 sur la gauche en direction du Bief des Maisons, par la rue d'Arsure. Passons un ruisseau, nous arrivons à la Mairie-église (les deux bâtiments se touchant) le cimetière jouxtant l’église.[La couverture de clocher me semble être en métal. J’ai remarqué notamment hier que certaine façade d’église était cacher par des plaques de zincs embouties de décores. Le cœur semble être du XI ème. L’église a été agrandie en 1824.]. Laissons la rue de la Bataille sur la droite. Nous n'avons plus de balisage. Quittons la départementale à la sortie du pays. Nous trouvons des informations Arsure  sud, 930 m, les fontaines 1,5km, Entre Côte 7 km, Foncine le haut 13 km. prenons sur la gauche la rue de la Vie à Mont en direction de l’oratoire de la Vierge, la route monte légèrement. Traversons une barrière canadienne. Je laisse la vierge sur un léger promontoire veiller sur le village.  La route fait fourche, je laisse le bitume partir à droite et prends le chemin carrossable sur la gauche. Dans les prairies nous passons une barrière canadienne, le chemin fait fourche prenons à gauche. Passons une nouvelle barrière canadienne. A la fourche suivante laissons le chemin de gauche, poursuivons à droite, nous entrons en foret, Parcelle 14, et trouvons un panneau d'information les Fontaines 940m, Bois de Ban, Foncine le haut, Entre Côte. Prenons à droite nous entrons dans la forêt de la haute joux et sa falaise, nous retrouvons les GRP haute vallée de l'Ain, tour du plateau de Nozeroy, haute joux, mont noir, GTJ et 509. Nous commençons à monter, a une aire de stockage de grumes le chemin fait fourche prenons a gauche, c'est bien balisé. Nous sommes  sur le chemin du conservateur. Au lieu dit ; Aux combes au loup, le chemin fait fourche. Prenons l’épingle à cheveux parcelles 50-52 sur la gauche, par le chemin du Bois de Ban, nous grimpons jusqu’à 1067 m, entre les arbres nous apercevons la plaine, et le Jura, le chemin est à flanc de colline avec une pente raide sur la gauche et la falaise sur la droite, je me demande comment les bûcherons peuvent couper les arbres sur des pentes aussi raide. Nous débouchons sur un chemin formant Té parcelle 49 face à une falaise, prenons à droite, la route goudronnée et nous restons plus ou moins sur la même ligne de niveau. Laissons un premier chemin sur la gauche parcelles 49-51 puis quittons notre chemin pour prendre sur la gauche un chemin à l’équerre, nous y trouvons un panneau d'information : de l'alliance 1100 m Entre Côte et Foncine haut. Nous grimpons perpendiculairement la montagnes. Mauvais chemin tout herbeux heureusement qu’un engin forestier a aplati les orties et ronces. La grimpette est rude. Laissons un chemin sur la droite. Nous débouchons sur un large chemin forestier que nous prenons à droite et grimpons plus doucement. Après quelques virages, nous débouchons sur un chemin carrossable avec une aire de stockage, nous poursuivons tout droit, laissons un chemin sur la gauche, nous somme sur un plateau entre les arbres et apercevons les montagnes du Jura. Sortons du bois, longeons d’un coté la lisière de la foret de Joux de l’autre une prairie. Arrivé à la Ferme Bouquillon (1100 m) en ruine. Je quitte les GR pour prendre sur la gauche le balisage jaune. Nous trouvons une information ; la Madone à 900m et le Pré Audin à 1,6 km. Cela me faisait un peu peur après ma mésaventure d'hier, un itinéraire sur un balisage jaune généralement  peu entretenu et du hors balisage. Mais ici, il vient d'être refait. Entrons dans la praire en franchissant le portillon. Le départ dans la prairie est un peut compliqué, avec le passage des vaches, le chemin n’est pas vraiment marqué, on trouve tout de même sur les poteaux des fils électrique quelques balises. A l’orée de la foret nous sortons de la prairie et commençons une belle grimpette en foret jusqu’à la vierge. Nous lisons  la date de 1771 gravé sur le fronton. nous sommes à 1206 m. Le chemin descend en tournant à gauche, à la patte d'oie, laissons le chemin de gauche, poursuivons notre descente, balisage jaune. Nous débouchons sur le Pré Audin 1115m. Il y a un chalet, prenons la route bitumée du Mont Croz, sur la gauche vers les charbonnières. Elle traverse la forêt. A la patte d'oie, nous prenons à droite. (Laissons sur la gauche la route menant au charbonnières, dont nous apercevons le toit. Nous sommes dans une belle vallée parsemé de fermes. Arrivé aux fermes des Essarts et de la combe, le carrefour étant dans un virage a gauche je poursuis tout droit. Laissons une route sur la gauche, nous sommés à 1010 m route des Charbonnières, les combettes et chatelleblanc 1,3 km puis un autre carrefour conduisant au combette, La Vernouge et au Petit Pré que nous laissons a gauche. Nous apercevons une falaise roche de chatelleblanc au milieu de cette vallée avec au sommet une vierge. [Le belvédère de la Roche Blanche culmine à 1013mVous pourrez admirer le magnifique point de vue donnant d'un côté sur le Val de Mouthe (Doubs) et de l'autre sur le Val de Foncine (Jura)]. A cet endroit la route tourne à droite nous retrouvons un balisage jaune et bleu. Nous avons une information fois du tram chatelblanc est à 500m. Passons devant une ferme et après un virage à gauche grimpons vers Châtelblanc . A la D 437, mon gîte se trouve sur la droite en prenant la petite route qui descend au plus près de la départementale vers Cauchoulais.

Vous trouverez peut être un autre hébergement en prenant l'autre route mais attention c'est quatre kilomètres de monté.


  Je n'ai rencontré qu’un randonneur avec le même sac à dos que le mien. Sur le sentier jaune une famille avec de jeunes enfants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 Entre 30 et 55%

 0.035

 0.13

 

 Entre 15 et 30%

 0.581

 2.18

 

 Entre 10 et 15%

 0.307

 1.15

 

 Entre 5 et 10%

 2.912

 10.91

 

 Entre 1 et 5%

 7.116

 26.67

 

 Total

 10.951

 41.04

 

 Dénivelées de 1 %

 4.918

 18.43

 

 Entre 1 et 5%

 7.818

 29.3

 

 Entre 5 et 10%

 1.721

 6.45

 

 Entre 10 et 15%

 0.709

 2.66

 

 Entre 15 et 30%

 0.806

 3.02

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 Total

 11.054

 41.43

 

Total trace: 

 26.68

 100 %






Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Dans le Jura - Etape 91 – Frasne – Mouthe

 Lundi 25 juillet 2022

 Carte IGN      Trace GPS et Topo sans Commentaires       TraceRandogps       

Le code mobile de cette randonnée est b346424

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 KM     Temps     Arrêt     V/d  V/g   Dénivelés +  négatif    IDP      effort 3    altitude max

25,1       4h45      1h05     5,3     4,3       340             820       68   échelle 1à5       1145                                                                                             

 Dénivelée positive accumulée: 340.63 m

Dénivelée négative accumulée: 275.85 m

Altitude maximale: 1137.39 m

Altitude minimale: 854.02 m

Pourcentage de montée: 3.45 %

Pourcentage de descente: 4.24 %

 Je n'étais pas à ce que je faisais, j'ai oublié mon bus entre Frasne et Labergement, à quinze kilomètres de Mouthe. Par contre j'ai tracé l'itinéraire sur la carte. Surprise pas de bus, à l’heure ou j’arrive. le bus est à 15h. Cela ne va pas, il me reste 15 kilomètres à parcourir, ça me ferait arriver à vingt heures. Au dernier moment, je trace un itinéraire de 24 km. C'est faisable dans l'après midi, je l’ai déjà fait. C'était sans compter le retard de la SNCF 30mn. En gare de Frasne un taxi pour six clients dont une personne de mon train pour Labergement. Je ne comprends pas. Frasnes ne me semble pas d'un grand intérêt architectural. Au pied des monts de la chaîne du Jura, au cœur d'un espace naturel exceptionnel. Plantés dans un décor aux allures de Grand Nord Canadien, les 292 hectares de la Réserve Naturelle Régionale des Tourbières de Frasne abritent étangs marais et sapins qui sont autant de refuges pour une faune et une flore particulièrement riches. C'est également un carrefour du Haut-Doubs. En effet, sa Gare TGV met Frasne à seulement 2h49 de Paris. C'est un atout majeur en terme de développement économique. Nous rejoignons la rue de la gare puis à gauche l’avenue des Marronniers, normalement nous sommes sur le GRP accès du Pays de haute Joux, Mont Noir et de la région de Champagnole, du tour du plateau de Nozeroy et Haute Vallée d’Ain. Prenons à droite la Grande Rue. Nous passons devant l’église [L’église Saint Georges ; Elle a été consacrée en 1833. Dédiée à Saint Georges, elle conserve dans sa sacristie une statue en argent à l’effigie de son Saint Patron. Outre cet objet, de chaque côté de son autel se trouvent deux statues en bois polychrome de Saint Ferréol et saint Ferjeux, également classées. http://www.frasne.fr/patrimoine.aspx]. Au carrefour avec la D 9 (rue de l’étang), nous prenons sur la gauche, direction Bonnevaux, Mignovillard et Mouthe, et cela fait peur 30 km c’est cinq de plus que prévu. Nous remarquons tout de même des maisons avec leurs toits à pans coupés et grosses portes charretières en anse de panier, assez typique de la région. A la fourche prenons sur la droite la rue de Vernon. Nous coupons une route poursuivons en face le bitume semblant conduire vers des bâtiments agricoles, que nous apercevons au loin. A la ferme la route fait fourche, nous prenons à gauche. Nous sommes toujours sur le GRP accès. Dépassons les bâtiments de bitume, nous passons à chemin carrossable. Au loin la montagne se dessine. La route carrossable fait fourche, prenons à droite, nous entrons dans la forêt de la Vallée du Drugeon. Je rencontre un bûcheron qui souhaite savoir où je vais. Mouthe c'est loin. Vous connaissez la forêt ? Je vais vous indiquer le chemin. Je ne lui dis pas que j'ai un GPS, et je ne peux même pas lui tirer mes extraits de cartes papiers. Je n'en ai pas fait, il m’explique l’itinéraire deux fois. Le départ c'est comme il a dit... à la fourche je prends à gauche, à l’autre fourche chemin carrossable blanc, prenons à droite et je débouche bien à un chemin formant Té que je prends à droite. Passons une première barrière canadienne avec un chalet de chasseur derrière. Je le trouve ouvert et il peut servir d'abri. Nous sortons de la forêt. Nous sommes dans les prairies, et prenons la route sur la droite. Normalement, nous sommes dans une zone humide mais avec la sécheresse de cette année je ne me rends même pas compte que le chemin devrait être bordé d’eau et que les racines des arbustes devraient baigner dans la boue. Passons une seconde barrière canadienne, nous sommes pour l'instant sur ma trace et le GRP. C’est seulement maintenant que je ne suis plus les informations indiquer par mon bûcheron. Nous approchons du village de Bief du Fourg, longeons des bâtiments d'élevages et prenons la route de gauche. Nous trouvons notre premier poteau d'informations, (Les Fourneaux 869 m) nous avons quitté le chemin d’accès et sommes sur le GRP du Pays de haute Joux, Mont Noir et de la région de Champagnole, du tour du plateau de Nozeroy et Haute Vallée d’Ain. Le poteau nous donne l’information suivante ; sur la gauche nous allons à Mignovillard, Petit Villard, et Mont Poncenier. Au carrefour (Poteau Mont Poncenier) suivant, nous prenons à droite en direction de Mignovillard, Froidefontaine et Petitvillard. Traversons la départementale 107 (attention c’est dangereux il y a une bosse et l’on voit surgir la voiture au dernier moment). Poursuivons en face, rue de la Fontaine Carré, nous entrons dans le hameau de Petit Villard, [Le nom de la commune de VILLARD vient du latin villa qui désigne un domaine campagnard ou une ferme, ou bien de villaris, annexe de la villa traditionnelle romaine et serait donc une dépendance. (Je ne suis pas sur que ce soir le même petit Villard) http://cdn1_4.reseaudespetitescommunes.fr/cities/656/documents/2tlwpbyz5s5n87.pdf]. Je quitte le GRP qui fait un détour par la tourbière, poursuivons par le balisage jaune N° 28 en direction de Molpré, Froidefontaine et le Moulin du Martinet. Au carrefour abandonnons le balisage jaune et prenons à gauche la D 286 (rue de la chapelle), dépassons la chapelle, traversons le village. Nous sommes rue de la Chapelle, sortons de ce dernier, sur la gauche une belle maison. La route me semble longue le chemin est agrémenter de vierges et de croix. Passons l’oratoire de la vierge [Le territoire de Villard est parsemé d’oratoires généralement datés du 18ème siècle. Les oratoires sont des petites constructions constituées d’une niche abritant une statue de la vierge ou d’un saint et fermées par une grille métallique et souvent surmontés d’une croix. http://cdn1_4.reseaudespetitescommunes.fr/cities/656/documents/2tlwpbyz5s5n87.pdf]. Un peu plus loin nous dépassons une croix [Au cours du 18ème siècle, furent érigées des croix de mission le plus souvent à un carrefour, une fourche de chemin, un point haut, ... C’est à cette époque (1774) qu’une croix en bois fut érigée par Jean-Marie Hudry à la Pointe de Miribel et détruite lors de la révolution. La croix de mission la plus emblématique de Villard est celle de la Veillaz datée de 1803 (monument historique classé détaillé plus haut). http://cdn1_4.reseaudespetitescommunes.fr/cities/656/documents/2tlwpbyz5s5n87.pdf]. Nous entrons dans Mignovillard, [La première mention de Mignovillard date du XIIIe siècle. À l’époque, le village dépendait de la seigneurie de Nozeroy. Mignovillard a été incendié par l’armée de Saxe-Weimar en 1639 lors de la Guerre de Dix ans. Par l'intervention de Jean-François-Xavier Girod (1735-1783), médecin de Louis XVI et natif de Mignovillard, la comtesse de Lauragais (Pauline Louise de Brancas de Villars ?) a fait une importante dotation de 700 hectares de forêt par un acte du 23 septembre 1773. Cette donation privait les habitants des communes du canton de Nozeroy de certains droits sur les forêts remises en toute propriété aux habitants de Mignovillard, et ils manifestèrent leur mécontentement et leur jalousie en engageant plusieurs procès rendus tous à l'avantage exclusif des habitants de Mignovillard qui en tirèrent gloire et profit. Depuis lors, les habitants de Mignovillard ont été surnommés les Glorieux. Wikipédia]. Je fais le plein d'eau au cimetière du village, ou je retrouve le GRP, il fait lourd et je ne pense pas en avoir assez avec mes deux litres. J’aime bien la devise Petits et Grands Tous ici se Confondent. La rue fait fourche poursuivons à gauche, rue de Champagnole. Dans le virage je passe devant l’église [La construction de l’église a été autorisée par décret de Monseigneur l’Archevêque de Besançon le 13 avril 1304. Au début, Mignovillard et ses annexes dépendaient, du point de vue religieux, de l’église de Mièges. Les prieurs et moines envoyés par l’Abbé de Saint-Claude ou de Cluny exerçaient auprès de toute la population qui se pressait dans ces montagnes. Il fallait toutefois affronter chaque dimanche la distance qui sépare Mignovillard de l’église de Mièges. Cependant, dès 1300, Hugues, Archevêque de Besançon, avait autorisé l’érection d’une chapelle à Mignovillard, mais sans dispenser les habitants de se rendre à l’église de Mièges. En 1304, Honoré et Nicolas du Sapial (ou du Capital), au nom des communautés de Mignovillard, Froidefontaine, Boucherans, Communailles-en-Montagne, Bief-du-Fourg, Fontaine Demanges (aujourd’hui Fourg-Demanche), Mibois, etc… exposèrent à l’autorité qu’ils étaient si éloignés de Mièges qu’en hiver, ils ne peuvent sans grande difficulté et sans grave danger se réunir à Mièges pour l’office, ou s’y rendre en temps voulu. Les émissaires demandèrent donc leurs supérieurs d’y apporter remède et les pouvoirs d’un Chapelain pour officier dans la chapelle déjà construite à Mignovillard. La requête, jugée fondée, a effectivement été occordée. L’autorité épiscopale s’est contentée de réserver les droits du Recteur de Mièges, et de fixer les honoraires du Chapelain, qui devait trouver un juste rémunération. Chaque habitant cultivant avec un ou deux bœufs donnait douze deniers ou une mesure (appelée guba) du meilleur froment. M. Grillon parait avoir le premier occupé cette fonction de Chapelain, en qualité de vicaire de Mignovillard. Toutefois, il ne se passa pas de longues années avant que de nouvelles démarches soient entreprises pour obtenir un cimetière à Mignovillard même. Jusqu’alors, en effet, tous les défunts de la paroisse recevaient la sépulture dans l’église de Mièges ou dans le cimetière adjacent. Cette demande reçut également bon accueil et dès 1448 et un cimetière fût autorisé auprès de l’église de Saint-Michel, à Mignovillard. Jean de Chalon, Seigneur d’Arlay, donna son censentement à ce décret. Les familiers assistaient aux obsèques et aux anniversaires qui se célébraient dans la chapelle vicariale. Les habitants avaient à cœur l’entretien de leur église, qui devenait trop petite pour la population. Des réparations importantes en firent un édifice plus grand, si bien que le 4 mai 1488, Monseigneur Henri Potin de Besançon, en fit la consécration solennelle, le lendemain de l’église de Nozeroy. Par une bulle de l’an 1516, le Pape Léon X confirma l’union de l’église de Mignovillard comme annexe de celle de Mièges, au chapitre de Nozeroy. L’église est dédiée à Saint-Michel, archange, dont on célèbre la fête le 29 septembre. Elle est située au centre du village et se compose d’un clocher comtois gris, de 3 nefs, d’une tribune, d’un chœur, d’un sanctuaire semi-octogonal et d’une sacristie. Le sanctuaire est orné de gracieuses colonnettes, dont les chapiteaux représentent des têtes humaines. On remarque, dans cette église, un grand nombre de statues, la chaire à prêcher, parfaitement sculptée dans le style Louis XV, le baptistère, les confessionnaux, les boiseries du sanctuaire, le maître-autel et les retables, plusieurs bons tableaux et les tombes de différents écclésiastiques. Les bas-reliefs en bois sont essentiellement l’œuvre du sculpteur Augustin Fauconnet. (extrait du bulletin municipal 1991 et 1999). https://www.mignovillard.fr/decouvrir/patrimoine/leglise-saint-michel-de-mignovillard/]. Poursuivons la départementale (toute direction), passons devant la place de la mairie. Nous arrivons au carrefour avec la 35 et la D 55, quittons le GRP et poursuivons tout droit la D 55 en direction de Cernièbaud, le Sillet et Mouthe (ouf 13 km encore 2 h de marches.) Nous sommes rue de Mouthe, passons une croix, nous sortons du village et arrivons devant une fourche entre la D 55 et D 340, Mouthe se trouve à 12 kilomètres par la D 55. Nous prenons la 340 sur la droite en direction du Sillet et de Cernièbaud pour se rendre à Mouthe par les chemins forestiers. Longue route, je coupe le GRP, je ne vois toujours pas les montagnes et la foret, cela m’intrigue tout de même et commence à regretter de ne pas avoir poursuivi la D 55. Passons une carrière. Nous commençons à grimper, traversons le hameau de Sillet, ou nous trouvons un oratoire. Nous avons l’impression d’avoir traversé le village, mais après des prairies, nous avons deux maisons. Prenons le chemin empierré avant les maisons sur la gauche. Une cinquantaine de mètres plus loin il fait fourche (celui de gauche se nomme chemin de Bonnet, elle est bitumée). Prenons à droite la route forestière de Comb Guyon. Nous montons doucement dans la foret. Laissons un chemin sur la gauche, nous sommes sur un faut plat. Nous arrivons à un carrefour ou nous retrouvons le GRP que nous prenons à droite c’est le chemin qui monte le plus. Nous sommes dans la Comb Guyon. Parcelle 4-5 nous abandonnons le GRP poursuivons tout droit en descendant. Au carrefour, pour couper je prends le chemin de gauche, qui débouche sur un chemin formant Té, je prends à droite et retrouve un balisage jaune et VTT qui ne semble plus entretenu pour le jaune. Mon calvaire commence. Ma trace n'est pas juste et je n’ai pas de carte pour vérifier. La montagne est infranchissable et Mouthe se trouve derrière. Je dois traverser ce flanc de montagne par un chemin me faisant revenir sur mes pas, mais devant me faire franchir la montagne. Le chemin me semble très long, ma trace n’est pas juste et pas tout a fait net sur le GPS. Les deux traits reste longtemps ensemble. Je pense avoir dépassé mon point de bifurcation en aiguille à cheveux, la descente s’éternise et la montagne me semble infranchissable. Je fais demi-tour et trouve un chemin caché par le stockage de troncs de sapin (parcelle 5 et N° 69- 70 peint sur les arbres). C’est un vilain chemin, on le devine sous les herbes. Mon calvaire commence. Ce chemin est abandonné, il n’est même pas sur la carte IGN (mais peut on avoir confiance…). Le tracteur a fait la trace, sous l’herbe écrasée par les roues j’aperçois un

Chalet de Chasse, peu servir d'abri

semblant de sentier blanc. Je grimpe. Comme je le craignais je perds le semblant de chemin à la fin du travail du tracteur. Je suis perdu au milieu de la foret sur les pentes de la montagne. Je vérifie ma trace, je suis dessus mais ma trace est fausse. (Aujourd’hui lorsque je regarde ma trace primitive, et que je compare les deux tracés, je me rends compte que je ne suis pas allé jusqu’au point d’intersection). Je persiste dans la montagne sans aucuns repères. Je vais me perdre dans le massif du Jura. Je suis dans les arbrisseaux, les herbes, les ronces les fougères, les roches formant de hautes marches qu’il faut franchir, certaine sont branlantes. Je ne suis pas fier. Je retrouve un semblant de route avec de hautes herbes je grimpe. Je suis sur ma trace, La carte ou la trace n’est pas très juste j’aurais du retrouvé le bon chemin beaucoup plus tôt à moins que la fatigue aidant, je n’ai pas pensé à grossir mon tracé, je me serais peut être aperçu que j’étais bien trop à gauche du chemin. Le chemin mal visible semble m’amener dans un espace un peu déboisé et la configuration du terrain me donne espoir d’un chemin. Dernier effort, dernier rocher à franchir et je gagne un beau chemin, en plus il est balisé en Blanc et Rouge et je suis toujours sur ma trace. Je poursuis la grimpette jusqu’à la patte d’Oie ou nous trouvons un panneau d’information 115m. Je suis sur l’ancienne route de Mouthe, cela s’annonce bien. Mais je n’ai plus de jambe. Je suis sur le GR 509 et la Grande Traversée du Jura, maintenant il me suffit de suivre le balisage en direction de la petite Pâture et Le Pontet. Demain je referais le chemin dans l'autre sens, ce qui me permettra de me rendre compte que je ne suis pas allé assez loin sur le chemin qui descendait, et que le chemin est réalisable sans se perdre et risquer un accident sur le flanc de la montagne de la haute Joux. (J’ai ajusté la trace). Je suis épuisé. A la patte d’oie nous prenons le large chemin forestier bitumé de droite qui descend. Traversons une barrière canadienne, un chalet de chasseur se trouve derrière et traversons la prairie nous sommes au lieu dit le Petit Pâtre nous trouvons la direction de Mouthe se trouvant à 3,5 km, Nous sommes sur le GR et un balisage Jaune et Bleu, passons une barrière canadienne. Traversons les Pontets, par la rue Pacaud. Passons une grosse ferme, rue du Turchet puis l’église Notre Dame, rue Grande. Je suis tellement fatigué que je n’ai pas le courage de photographier cela attendra demain. Nous coupons la D 46 en faisant un esse, gauche-droite et prenons le chemin des chaumelles sans issu. La vallée est large, un peu vallonnée, malgré la fatigue je la trouve jolie. Traversons le vallon, je fais une pose (heureusement que j’ai repris de l’eau à Mignovillard). Je ne vois pas l’oratoire sur la droite grimpe les esseux et redescend de l’autre coté par un vilain sentier. Nous trouvons un poteau d’information les Esseux 975 m, mouthe se trouve à 1,2 km. Après un virage j’aperçois Mouthe je suis arrivée. Franchissons la dernière clôture et prenons la rue des Esseux dans le petit quartier résidentielle, puis la rue Beaupaquier sur la droite   (D 45), débouchant rue Brounet, nous trouvons en face un sentier permettant de rejoindre la place du 19 mai 1962 qui est une rue. Nous débouchons rue de la varée (D 437) qui est la rue principale de Mouthe. Pas le courage de faire des photos. J’espère qu’il y a deux ans j’en ai fait.       

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 

 Entre 30 et 55%

 0.033

 0.13

 

 

 Entre 15 et 30%

 0.237

 0.96

 

 

 Entre 10 et 15%

 0.276

 1.12

 

 

 Entre 5 et 10%

 1.202

 4.87

 

 

 Entre 1 et 5%

 8.117

 32.88

 

 

 Total

 9.865

 39.96

 

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 8.513

 34.48

 

 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 4.84

 19.6

 

 

 Entre 5 et 10%

 0.841

 3.41

 

 

 Entre 10 et 15%

 0.431

 1.74

 

 

 Entre 15 et 30%

 0.379

 1.53

 

 

 Entre 30 et 55%

 0.014

 0.06

 

 

 Total

 6.504

 26.34

 

 

Total trace: 

 24.69

 100 %

 






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