mardi 2 avril 2024

Petite Promenade en Limousin N°151 Grandmont

"Devant nous se déroulait un pays vert et mouvant,
silencieux et profond, coupé de haies épaisses,
empli d'ombres puissantes et tout mouillé d'eaux vives.
Point de fleuves, des rivières, point de lacs, des étangs,
point de vallées, des vallons, une gravité touchante.
Nous étions en Limousin."

Jérôme et Jean Tharaud

Le départ se fait au pied du hameau ; Le Coudier

Ou se trouve Le Coudier. Au Cœur des Monts D’Ambazac, en contrebas du Puy Fourmiget. Situé à quelques kms d'Ambazac.

 Pour si rendre :

D’Ambazac ; prendre la D 914 en direction de Laurière, Saint Léger la Montagne, Jonchère Saint Maurice et Laurière. Au lieu dit Le Vistrat prendre sur la gauche la C 1 en direction de Vieux, Bourdelas, Massugéras, Le Coudier. A la première fourche prendre la C 30 La grange aux Moines, Crochepot, Les Masses, Le Coudier. Laissons une petite route sur la gauche (que l’on voit à peine) en direction de Bourdalaine, poursuivons le virage, longeons un long batiment. Nous arrivons à une fourche avec un triangle arboré en son centre faisant rond point. Au milieu des deux beaux hêtres une croix en bois. C’est notre parking.

 

 Carte IGN             Trace GPS & Topo sans Commentaires                 TraceRandogps

Le code mobile de cette randonnée est b299146 

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Km       Temps       Arrêt          V/d            V/g             Dénivelé

7         1h06         0h10             6,4               5,5                127+

 

Regardez le paysage, ce vallon vert et cette colline barrant l’horizon. Une carte postale. C’est magnifique. Prenons la petite route sur la droite en direction de la Grange aux Moines, nous trouvons un panneau d’information ; Ambazac-Le Coudier altitude 402 m, nous sommes sur le GRP des Mont d’Ambazac, variante 8 Jonas-Sauvagnac, et le balisage jaune ‘’chemin des moines de Grandmont’’. Nous grimpons dans la foret et arrivons devant une fourche poursuivons à gauche, nous sommes au Coudier. Sur la droite la pancarte en bois marqué Grange aux Moines [Seul vestige encore debout de la prestigieuse Abbaye de Grandmont, cette grange du XIIème siècle d'environ 800 m² est dotée d'une charpente remarquable. Initialement, elle présentait des dimensions très imposantes. La première description du bâtiment date du XVIIIème «...La Grange est divisée en trois nefs comme une cathédrale, longue de 200 pieds (65 m). La magnifique charpente est portée par 2 rangées de 10 piliers en granit taillé qui en font toute son originalité. Elle est capable de loger la récolte des quatre domaines de Grandmont, les hommes et le bétail… ». Elle comprenait également une chapelle. Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Elle offre aujourd'hui une belle salle de spectacle pour concerts, théâtre, expositions, conférences... https://www.tourisme-hautevienne.com/patrimoine-et-visites/patrimoine-bati/monuments/la-grange-aux-moines-41153]. Nous traversons le hameau de Larmon, abandonnons la C6 et le petit Coudier, pour prendre à droite la route sans issu montant le long de la maisons vers la foret. Nous sommes toujours sur le GRP et le balisage jaune. La route serpente sur la pente de la colline parsemée de petites maisons. Nous arrivons au hameau de ‘’Chez Pouyaud ‘’ Après les grillages des propriétés, à l’intersection nous quittons le balisage jaune, et prenons à gauche le chemin entre les maisons. C’est une branche du GRP Ambazac, Sauvagnac Jonas (sur la carte le GRP fait fourche). Le sentier des moines, balisage jaune (Le circuit, d’une longueur de 20 km, durée prévu 5h00 avec 274 mètres de dénivelé positif. Je pense que je vais diviser ce circuit en trois boucles pour me créer de petites promenades dans la région. Fiche du parcours : http://www.tourisme-limousin.net/photos/178/178008796_d2.pdf). Nous grimpons et arrivons à un carrefour, ou nous avons le choix. Quitter le beau chemin du GRP pour prendre sur la droite le chemin grimpant au Puy de Mola 619 m rejoignant le bitume que l’on prendra à gauche jusqu’au Barrys ou nous retrouvons le GRP et cette trace. Je n’avais malheureusement pas le temps de tenter l’aventure, ne sachant pas si la carte était à jour, j’ai poursuivi tout droit le GRP. Le chemin grimpe dans la foret, laissons sur la droite un sentier que l’on voit à peine, poursuivons notre grimpette, nous trouvons en bordure de beaux arbres (hêtres et Sapin). Nous arrivons au sommet, laissons un chemin sur la droite, poursuivons le GRP et un VTT orange 8 & 10, passons une ancienne réserve d’eau.  Poursuivons dans cette belle foret Limousine sur un chemin encastré par un petit muret très caractéristique des sentiers de la région. A la fourche laissons le chemin de droite, nous descendons vers le hameau Des Barrys, [Barrys comprend de belles maisons dont certains détails révèlent encore le remploi d’éléments ornementaux de l’abbaye. La plus ancienne, bâtie en pierres de taille, date du XVe siècle et possède un joli petit lavoir en forme de «L». Malheureusement lors de mon passage il semble à l’abandons]. Nous débouchons sur le bitume que nous prenons à gauche, traversons le village, GRP et balisage jaune, derrière une maison un lavoir à l’abandon. Poursuivons le bitume, nous laissons une rue sur la gauche avec un angle de mur que j’ai pris pour des fortifications, alors que ce sont les seuls restes encore debout de l’ancien ermitage. Sur la droite les fouilles de l’ancien ermitage [Grandmont est situé à 600 mètres d’altitude. Grandmont fut en effet le noyau d’un ordre religieux prestigieux qui dura plus de six siècles, jusqu’à sa disparition 20 ans avant la Révolution. Fondé par saint Étienne de Muret, ce grand ordre était « très renommé par toute la terre » et le plus ancien de France après celui de Cluny. Ordre d’ermites, il fut original et différent des autres car saint Étienne avait rêvé de mener une vie érémitique. Suite à un séjour prolongé en Italie, Étienne, originaire d’Auvergne, chercha en Limousin un lieu retiré dans la campagne où il pourrait trouver la solitude absolue. Il atteignit la forêt de Montcocu, actuellement Montméry, non loin d’Ambazac et se fixa sur la petite colline de Muret. Peu à peu, des disciples s’installèrent à ses côtés et leur nombre allant croissant, il fallut prendre d’autres dispositions. Le sieur de Rancon, Amélius de Montcocu, donna alors aux religieux, connus sous le nom de Bons-Hommes, le terrain de Muret (un petit oratoire y est toujours visible). La Maison royale d’Angleterre fut la protectrice des randmontains. Un an après la mort d’Étienne, en 1124, les religieux, jalousés des moines bénédictins d’Ambazac, partirent à la recherche d’un lieu plus tranquille et vinrent s’établir à Grandmont, distant de deux lieues. De nouveau, le sieur Amélius de Montcocu leur donna tout le terrain nécessaire pour y installer leur communauté. Ils y transportèrent le corps d’Étienne qui fut la source de nombreux miracles. Le premier monastère fut construit à partir de 1125 grâce à la protection du roi Henri Ier d’Angleterre. Henri II, fils de Mathilde d'Angleterre et chef de la dynastie Plantagenêt, vint à Grandmont à plusieurs reprises. Une nouvelle église fut édifiée dans la seconde moitié du XIIe siècle sur l’emplacement de la première, ainsi qu’un grand cloître et des bâtiments conventuels. On attribue cette reconstruction à Richard Cœur de Lion, qui suivit l’exemple de son père. Étienne fut canonisé en 1189. En moins d’un siècle, les fondations de l’ordre avaient atteint les limites actuelles de l’hexagone et à la fin du XIIIe siècle, l’ordre de Grandmont était organisé en neuf provinces auxquelles s’ajoutaient deux maisons en Navarre et trois maisons en Angleterre. En 1317, le pape Jean XXII érigea en abbaye le prieuré de Grandmont, chef-lieu de l’ordre, et réduisit à 39 prieurés conventuels le grand nombre de petits monastères. Au XVIIIe siècle, Naurissart constata l’état de ruine des bâtiments, dévastés par la guerre de Cent Ans et par les luttes religieuses du XVIe siècle. L’abbé de la Guérinière engagea alors la construction d’une nouvelle abbaye qui fut achevée en 1768. Malgré le peu de ressources de l’abbé, l’église était « une des plus belles de son espèce qu’il y eut dans le royaume ». Malheureusement, la vie de ce monastère fut brève puisque l’ordre fut dissous et sa démolition décidée en 1772 par la commission des réguliers qui travaillait à la réforme des ordres religieux. La démolition reprit en 1817, date à laquelle un entrepreneur en bâtiments acheta ce qu’il restait de l’abbaye et le transporta à Limoges pour y bâtir la maison centrale de force et de correction (l’actuelle prison). Il permit néanmoins aux habitants de Grandmont d’édifier une petite chapelle, inaugurée en 1825, que l’on voit encore aujourd’hui au centre du village. A l’arrière de la chapelle, une rue secondaire se terminant en chemin enherbé très agréable contourne les anciens murs d’enceinte ouest et sud de l’abbaye. Il ne reste en effet aujourd’hui de l’abbaye qu’un amas de pierres à l’arrière de la chapelle, enfoui sous la terre. Un regard aiguisé et et du temps permet de trouver les moindres détails révélateur d’un passé glorieux : linteaux sculptés, colonnes, éléments décoratifs, telles les deux têtes d’angelots situées au-dessus de la porte de la chapelle, qui ornent également les jardins. Extraie du site http://www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Saint-Sylvestre_Grandmont_.pdf]. Nous arrivons à la petite église. [ORIGINE de cette CHAPELLE ; Ordre de Grandmont a été dissous en 1769. Avec l'appui de Turgot, intendant de Limoges, L’Evêque de Limoges a réparti le trésor et a disposé des locaux pour en vendre les éléments récupérables. En 1817 l’entrepreneur adjudicataire des restes encore fort beaux de l’Abbaye a autorisé les gens de Grandmont a prendre les pierres nécessaires à la construction de cette chapelle. Elle a été dédiée à St. Jean-Baptiste patron des ermites. Elle fut inaugurée le 15 juin 1825 par le dernier grandmontain survivant, Dom Vergniaud, en présence de la dernière religieuse grandmontaine , Marie Barny, petite nièce du célèbre Abbé.
Elle est mise en valeur par l’Association des Amis de St. Sylvestre et de l’abbaye de Grandmont. D’autres associations restaurent ou entretiennent les restes de batiments jusqu'en Angleterre.
Ainsi se perpétue le souvenir dune grande époque. D'après ‘’Histoire de l'Abbaye de Grandmont en
Limousin" d'André Lanthonie. Elle renferme une collection de reproductions d’émaux anciens ainsi qu’une maquette de l’abbaye du XIIè siècle. Cadre d’information dans la chapelle]
. Poursuivons jusqu’au carrefour situé dans le centre du village. Je poursuis le GRP tournant à gauche rue des cloutiers empruntant la D78 en direction de Saint Sylvestre. Laissons sur la droite la C 32 en direction du Mogot, poursuivons notre descente sur le bitume (balisage jaune et un jaune et bleu). Dans le virage la D 78 fait de nouveau fourche, nous trouvons des bacs de recyclages,
prenons à gauche la C 33 en direction de Malessard (balisage jaune, chemin des Moines de Grandmont, GRP et jaune et bleu) nous poursuivons notre descente, longeons un étang. La route ce termine au pied du Puy Fourmiguet, devant une maison, ce chemin fait tri dents, laissons le chemin face à nous grimpant au Puy suivons le balisage sur la droite entrant dans la propriété, nous passons entre la maison et la terrasse, poursuivons sur un sentier encadré de murets, laissons un chemin sur la gauche nous sommes sur le balisage jaune et le GRP. Nous arrivons sur un chemin formant Té, prenons sur la gauche et traversons les deux maisons du fond de vallon du Petit Coudier, Balisage jaune, GRP et carré noir avec une croix de Saint André blanche. Nous débouchons sur la petite route desservant les quelques maisons. Prenons à droite. Sortons du Petit Coudier poursuivons notre descente. Dans le virage de la route nous quittons le balisage jaune devant une fourche avec un chemin carrossable et un panneau donnant la direction des Près (balisage jaune et bleu). Nous avons l’impression d’entrer dans une propriété privée, mais nous ne ferons que longer un bâtiment. Profiter des prairies pour admirer le paysage. Poursuivons notre descente et à la patte d’oie continuons tout droit et à la seconde fourche prenons à gauche (balisage jaune et bleu), nous débouchons sur le bitume. Laissons la petite pancarte peut être provisoire indiquant le chemin des moines sur la droite et prenons la route du pont du Coudier sur notre gauche, passons le ruisseau et nous retrouvons après un virage notre voiture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 













 

 

Petite Promenade en Limousin N°150 Tourbière des Donges et Etang du Millier sentier Par Monts et par eaux

"Devant nous se déroulait un pays vert et mouvant,
silencieux et profond, coupé de haies épaisses,
empli d'ombres puissantes et tout mouillé d'eaux vives.
Point de fleuves, des rivières, point de lacs, des étangs,
point de vallées, des vallons, une gravité touchante.
Nous étions en Limousin."

Jérôme et Jean Tharaud

La tourbière des Dauges est classée en réserve naturelle nationale par l’Etat, depuis 1998 et gérée par le Conservatoire d’Espaces Naturels du limousin.

J’ai emprunté une partie du parcours au document PDF que l’on trouve sur le site https://www.saintlegerlamontagne.fr/images/pdf/Circuit_randonnee_N4_Saint-Leger-la-Montagne.pdf. J’espère que mon topo explicatif sera un peu plus précis pour ceux qui n’utilisent pas de GPS, Lorsque je lis sur la brochure «En prenant toujours à gauche à chaque intersection, vous devrier si tout se passe bien, revenir au hameau de Sauvagnac » n’étant pas randonneurs confirmés j’aurais peur de m’aventurer.

Tourbière des Donges ; Accès commode par un chemin balisé Tourbière des Dauges. Accès commode par un chemin balisé à partir de Sauvagnac. Itinéraire de découverte de la Vallée des Dauges (parcours facile). Le site fait partie intégrante de la région naturelle des Monts d’Ambazac, qui constitue une unité à la fois géomorphologique, botanique et faunistique. Au sein de la tourbière, il existe de nombreux habitats favorables à des espèces végétales ou animales dont les effectifs sont restreints : le Lycopode inondé, la Spiranthe d’été, le Lycopode en massue et l’Arnica des Montagnes… Des plantes ont su s’y adapter ; c’est le cas, en particulier, des plantes carnivores telles que Drosera Rotundifolia et Drosera Intermedia.

Départ Sauvagnac. 

Ou se trouve Sauvagnac. Au Cœur des Monts D’Ambazac, en contrebas du Puy de Sauvagnac (Point culminant des Monts d'Ambazac, 701m d'altitude. Situé à 13 kms d'Ambazac.


Pour si rendre :

D’Ambazac ; prendre la D 914 en direction de Laurière, Saint Léger la Montagne, Jonchère Saint Maurice et Laurière. Au lieu dit Le Vistrat  prendre sur la gauche la D 28 A en direction de St. Léger la Montagne, Tourbière des dauges.

 

En venant de Laurière ; prendre la D 914 direction Ambazac, La Jonchère Saint Maurice, Saint Sulpice Laurière sur plus de 8 km, passer le col de la Roche. Au lieu dit Le Vistrat  prendre sur la droite la D 28 A en direction de St. Léger la Montagne, Tourbière des dauges.

 

Traverser le village nous trouvons à la sortie du village, après l’église en bordure de la D 28 A, sur la droite un parking.

 

Carte IGN             Trace GPS & Topo sans Commentaires                 Trace Randogps

 Le code mobile de cette randonnée est b298871

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Km       Temps       Arrêt          V/d            V/g             Dénivelé

15         3h00         0h20             5               4,5                496+

 


Remontons la rue principale (D 28a). Nous remarquons, sur la gauche, une croix de granit en équilibre sur deux blocs de pierre, celui posé au sol étant plus petit. Nous sommes au chevet de la chapelle, sur la droite nous trouvons une croix tréflée. J’ai pris le petit passage herbeux, derrière la croix longeant la chapelle, il est marqué aire de pique nique. On a l’impression d’accéder à une propriété privée. [La chapelle Notre Dame de Sauvagnac a été fondée par le chevalier de Mérignac qui, revenant d'un pèlerinage en Terre Sainte et perdu en mer, avait fait le vœu d'élever à la Sainte-Vierge une chapelle s'il en
réchappait. Construite vers 1150, elle dépendait au XIIe de la puissante abbaye de Grandmont toute proche, puis elle passa aux Templiers dès 1224, et à leurs successeurs, les Chevaliers de Malte, Hospitaliers de St Jean de Jérusalem, jusqu'à la Révolution. Réparée au XVe, elle fut agrandie de deux chapelles latérales. De nouveau, au XIXe, l'édifice fut agrandi et y fut construit le chœur, à l'est, en style gothique de l'époque. En 1882, une nouvelle cloche fut fondue. L'édifice a gardé la nef et les piliers massifs de ses origines. Sauvagnac fut peu de temps une commune, juste après la Révolution. Elle possédait son église (la chapelle actuelle) et son cimetière. L'intérieur de la chapelle abrite une statue de Notre Dame, Vierge à l'Enfant, et une Vierge de Pitié en bois, Pièta du XVe siècle, célèbre par son pèlerinage. A 200 m, la fontaine Notre Dame de Sauvagnac est surmontée depuis 1984 d'un petit oratoire. La chapelle est encore aujourd'hui un lieu important de pèlerinage, notamment le dimanche qui suit le 8 septembre, objet d'une vénération continue des fidèles non seulement du Limousin, dont elle constitue le plus ancien sanctuaire marial, mais aussi de Creuse et bien au-delà. "Sur l’autel latéral droit, pourtant dédié à Sainte Anne, on vénère la statue de Notre-Dame de Pitié, du milieu du XVe siècle, classée en 1952 par les Beaux-Arts. Le visage de la Vierge, surtout vu d’en bas et à droite, est d’une impressionnante beauté, il traduit une expression de tristesse, de douleur contenue, en regardant le cadavre allongé sur les genoux de la Vierge. Le Christ est très petit ; d’après Emile Mâle, ce serait la conséquence artistique et mystique d’un sermon de Saint Bernardin de Sienne, affirmant que Jésus est toujours resté l’enfant pour sa mère. Le haut de la Vierge, jusqu’à la ceinture, est en bois polychromé ; le reste de la statue en terre séchée peinte, sans doute substitution très ancienne au bois rongé par l’humidité ou les vers." (Jean-Marie Fouquet, Chapelain de Notre-Dame de Sauvagnac) https://www.stleger.info/les72StLeger/region9/87a.eglises.htm]. Poursuivons la rue, nous arrivons au carrefour qui ne semble pas en être un. Au poteau D 28 (Tourbière des Dauges), nous prenons la petite rue de droite qui descend en plan incliné en direction de la maison de la réserve. Nous trouvons également un panneau Randonnées ; Tourbière des Dauges, Saint Léger la Montagne, Lasgorceix et Marzec. La rue tourne tout de suite à l’équerre et porte le nom de Lucien Pachaud. Passons devant la maison de la réserve et à l’extrémité cette rue forme Té, nous prenons à gauche, (balisage rouge). Laissons le bitume quelques centaines de mètres plus loin lorsqu’il tourne sur la gauche, et prenons le chemin empierré sur la droite. Nous abandonnons le balisage rouge et retrouvons un balisage vert, traversons un bois et laissons un chemin sur la gauche, poursuivons notre chemin gravillonné. Bois et champs se succèdent. Passons sous une ligne à haute tension et laissons un chemin sur la droite, (On ne le trouve pas sur toute les cartes, en le prenant on devrait trouver un lavoir à son extrémité. Je ne m’y suis pas rendu.) Poursuivons le chemin qui se trouve plus ou moins en bordure ou sous la ligne à haute tension, balisage vert ou la fougère est reine. Laissons un chemin sur la gauche poursuivons à droite (balisage vert), laissons un chemin. Nous trouvons quelques poteaux d’informations, Marzet balisage vert et balisage jaune. Ouvrez les « portes ressort », et refermez derrière vous. A la fourche quittons la ligne à haute tension, prenons le chemin à droite, Nous entamons un large virage sur la droite dans une belle foret, bordée de myrtilles, fougères, mousses et lichens, qui croissent au sein de cette belle hêtraie et de houx. Nous arrivons à la tourbière le chemin fait fourche, prenons à gauche longeons un fil électrique le terrain commence à se faire moins stable. Tout autour de vous, la végétation insolite abrite le célèbre « Droséra », une plante carnivore qui prend la forme de rosettes rougeâtres de 2 à 3 cm de haut ! Si vous avez peur de mouiller vos chaussures, quittez les et marchez pieds nus sur la sphaigne : sensations garanties (texte dans la brochure). Il y a également un chemin de planche, mes chaussures sont tout de même mouillées. [la réserve naturelle de la tourbière des Dauges est implantée dans une cuvette d’environ 200 ha et abrite de nombreux milieux naturels d’intérêt patrimoniaux tels bas marais, zones de tourbières, landes tourbeuses ainsi que pelouses, landes sèches et bois dont une remarquable hêtraie à houx. La formation de la tourbière remonte à 12 000 ans. L’excès d’eau, le froid et l’acidité du milieu ont stoppé la décomposition de la matière organique, ce qui a permis aux sphaignes de s’accumuler pour former la tourbe. Le pourtour de la dépression est composé de prairies pauvres, de landes sèches et de bois majoritairement feuillus. C’est au sein de ces milieux naturels que se développent une faune et une flore remarquables : engoulevent d’Europe, lézard vivipare, cordulie arctique, damier de la succise, dolomède, spiranthe d’été, droséras, arnica des montagnes, lycopode inondé. Deux sentiers balisés permettent la découverte des lieux. https://www.reserves-naturelles.org/tourbiere-des-dauges

Les sols non hydromorphes de l'alvéole de la tourbière du ruisseau des Dauges sont des podzosols ocriques. La position topographique, l'exposition et la végétation n'interviennent que pour nuancer les humus des sols. Ceux-ci varient entre les podzosols ocriques oligo-saturés à mull-moder sous prairie et les podzosols ocriques humifères ou humiques à humus de type hemimoder sous les landes sèches de type atlantique ou continental et la station à Lycopode, de type dysmoder sous Pin sylvestre. Extraie du document trouvé sur internet. Référence électronique ; Verger, J. (1998). Les sols de l'alvéole de la tourbière du ruisseau des Dauges (Limousin). Annales Scientifiques du Limousin, https://doi.org/10.25965/asl.929. Jean-Pierre Verger. Laboratoire de Biologie Cellulaire Végétale et Valorisation des Espèces Ligneuses. Faculté des Sciences — 123 rue A. Thomas 87060 Limoges Cedex.]. Nous avons une très belle vue sur la montagne et la tourbière. Ppassons un portillon électrique, nous grimpons un peu, le chemin fait fourche. Laissons la direction de Marzet avec le balisage jaune. Prenons à droite nous retrouvons le GRP et le balisage vert, passons une loge de berger [Peut être utilisée comme loge par les bergers pour se protéger des caprices du temps, il est possible qu'à son origine, elle était destinée à un tout autre usage, inconnu à ce jour. Ce travail était l’occasion pour les maçons migrants de retour au pays l’hiver d’appliquer des techniques acquises en équipe de compagnons de même village durant leur période de migration.]. Coupons le ruisseau des Dauges, nous arrivons à une nouvelle fourche. Abandonnons le GRP et le balisage jaune prenons à gauche le chemin en angle aigu, balisage vert nous longeons une clôture de barbelés, entrons en foret et longeons le ruisseau des Dauges en contre bas. Nous débouchons sur la D 78 que nous prenons à gauche, nous retrouvons le balisage du GRP et balisage vert. Longeons le petit muret et le petit pont au dessus du ruisseau des Dauges, au premier carrefour laissons une route se dirigeant vers l’étang, poursuivons sur une centaine de mètres, puis la route fait fourche, quittons la D 78 et prenons la route privée de droite, nous sommes sur le GRP et le balisage vert. Prenons comme le balisage le chemin en foret sur la gauche. Nous grimpons. Après quelques virages nous débouchons sur la route bitumée et faisons un esse gauche-droite, nous entrons dans une immense clairière, située dans le creux d’un vallon, avec un espace cimenté, c’est l'ancien carreau de la mine des Gorces. [J’ai retrouvé un rapport d’inspection de 2017. C’était une mine d’uranium à ciel ouvert octroyée en 1961, avec un titre minier valide jusqu’en 2018. Un globale de 352 tonnes ont été extraie sur une surface de 23 ha. Il semblerait que l’exploitation de la mine eu lieu entre 1977, jusqu’en 1991, en deux zone distinctes. Il y avait autorisation de rejet dans la Couze en 1980. En 1977 un arret préfectoral impose la collecte et dérivation des eaux d’exhaure et de ruissellement du site minier en aval de la retenue d’eaux brutes du Mazeaud. En 2003 le décret prévoie la surveillance des rejets d’eau aboutissant au Lac de Saint Pardoux. En fin d'exploitation, le site a été réaménagé de 1991 à 1993 avec mise en sécurité. Les galeries d'accès des ont été bouchées et équipées de drains. ont fait 'objet d'un remblayagehydraulique selon la méthode d'exploitationi dite «par tranche montante remblayée » avec des résidus de traitement dynamique, c'est-à-dire avec des sables issus de l'usine de traitement de minerai (sables de granulométrie0,15 å0,50 mm). Ce remblayage (volume injecté de 10 681 tonnes matière sèche) pourrait expliquer le leger marquage des eaux constatéà lCxutoire du site des Gorces , sans pour autant nécessiterde trailement ou de travaux supplémentaires. Le carreau minier et la verse a stëriles du quartier des Gorces ont été remodelés et revégétalisés. Lors de son exploitation, le site a dispose d'une station de traitement des caux. Celle-ci a été demantelée en 2001. AREVA a établi une convention avec la commune de Sainl-leger la Montagne de mise à dispasitiongracieuse de l'ancien carreau minier du quartier des Gorces pour y organiser une manifestationannuelle de ball-trap. Extraie tiré du site http://www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_vi_gorces-2017.pdf]. Descendons la route, passons le petit poste électrique de couleur verte ou nous trouvons la balise du GRP, la route fait fourche, quittons le GRP et prenons à droite la partie cimentée. Sur un rondin nous avons un rondin avec une marque verte, poursuivons par un chemin plus ou moins bitumineux, descendant dans le vallon, vers un bois. Quittons la clairière, entrons dans le bois. Le chemin fait fourche nous prenons à gauche (cote 510 sur la carte). Le sentier est mal marqué au sol, le principe est de suivre la trace et le balisage vert. Après une grimpette, nous arrivons de nouveau devant une fourche. Prenons à droite, un chemin sinueux passant dans un espèce de fossé, nous arrivons à une fourche et au sommet de ‘’La Châtrie 558 m’’ou nous trouvons quelques rochers. Laissons un beau chemin sur la gauche et prenons le petit sentier sinueux descendant à pic la montagne (balisage vert et noir du trek.) Il n’existe pas sur les cartes. le sentier remonte par un coude sur la gauche et devient chemin. En contre bas nous entendons le ruisseau, nous tournons en angle d’équerre sur la droite, longeons le ruisseau. Je ne vois pas que je quitte le balisage vert et que je suis certainement le chemin du trek descendant sur la droite le long du ruisseau. (Cela raccourci le circuit mais nous manquons le chaos rocheux de la Pierre Millier). Le sentier que je prends traverse trois fois le ruisseau à gué. Je ne comprends pas bien l’itinéraire, je retrouve tout de même une marque verte dans la descente, mais plus rien après. Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche (plus de balisage). Nous descendons vers l’étang, notre chemin rencontre un chemin carrossable que nous prenons à droite. Nous longeons l’Etang de Pierre Millier appelé dans les brochures l'étang du Mazeaud, nous retrouvons le balisage vert [Construit en 1979. D'une contenance utile de 6 200 000 m3 d'eau pour la Communauté urbaine de Limoges Métropole, le niveau des plus hautes eaux est de 458 m. Le barrage principal d'un hauteur de 32 m est constitué de 3 voûtes importantes de 27 m de diamètre et de 3 m d’épaisseur au sol. Il est complété en rive droite par une digue de 13 m de hauteur et de 160m de longueur. Le chemin que vous prenez sur votre gauche nécessite de respecter tout particulièrement la propreté de ce lieu. Plaquette par Mont et par Eaux.]. Contournons une avancée du lac vers la vallée passons un ruisseau, poursuivons par l’autre rive, dans le second virage à droite nous prenons le chemin de droite. Balisage vert. Le chemin grimpe et fait une première fourche, prenons à gauche. A la seconde fourche encore à gauche, nous restons sur la même ligne de niveau. Sur la carte IGN le chemin n’abouti pas. Malgré tout nous arrivons sur un carrefour poursuivons tout droit. Nous débouchons sur un chemin formant Té, que nous prenons à gauche, jusqu’au Moulin de Jeanmeyrat (panneau information) balisage vert et jaune. Après une cinquantaine de mètres le chemin fait fourche prenons à gauche. Cela peut être également un point de départ. (Peu de place de parking). [Le moulin figure sur la carte Cassini du 18ème siècle (avec son réservoir). Le moulin est implanté sur la Couze. Sur le 18ème et 19ème siècle, nous avons relevé 4 meuniers ; puis les filateurs JOUANETAUD y succèdent au 20ème siècle. Sur les documents actuels nous trouvons au moins trois orthographes pour le lieu-dit : "Jameyrat" sur Google /  "Jammairat" sur Mappy , Michelin, "Jeammeyrat" sur les pages blanches de l'annuaire téléphonique. sur les documents anciens l'orthographe est assez changeant, nous trouvons :  Janmeyra  /  Jammaira  /  jeanmerae. Toponymie "JEANMEYRAT" : aucune signification particulière du nom (étymologie, occitan, dictionnaire). https://anciensite.nature-patrimoine-montsdambazac.fr/st-leger-m-2.html 

Ancien moulin «banal». Après le premier bâtiment, on peut encore voir les vestiges de l’arrivée d’eau avant qu'elle ne chute sur la roue actuellement détruite. Ce moulin était la propriété du seigneur du château de St LégerlaMontagne, ses sujets étant tenus de venir y moudre leurs grains. Plaquette. Par Monts et par Eaux ]. Reprenons notre chemin. A la première fourche prenons à droite et à la seconde fourche à gauche. Le chemin reste sur la même ligne de niveau, balisage jaune et vert, le chemin fait fourche, nous prenons à gauche, traversons le ruisseau des Dauges, après un virage nous arrivons à Lasgorceix [Prenez à droite et descendre complètement le village en observant les types de constructions du 19e a l’époque des maçons migrants». Plaquette par Mont et par Eaux.]. Tout en bas du village tournez à droite et passez entre des bâtiments typés et de petits jardins. Au virage à gauche vous avez les vestiges d'une «levade», prenant son origine 500 m en amont. Fossé servant à l'irrigation. (Ds Plais.-Caill. 1958). Je n’ai malheureusement rien remarqué, et je n’ai pas fait de photo. Regarder mieux que moi. Et continuant 700 m en aval, passant par un lavoir puis en haut d’une prairie pour Servir d’irrigation. Poursuivons par la rue principale du hameau qui semble abandonné. Nous débouchons sur la D 78 que nous prenons à gauche et retrouvons le GRP, balisage vert et le jaune. A la fourche suivre le GRP, balisage vert et le jaune sur la route de gauche en direction de Saint Léger la Montagne. Dans le virage nous quittons le bitume pour prendre sur la gauche un chemin qui se voit mal descendant un peu plus fortement que la route, c’est le GRP, et les balisages vert et le jaune. Nous entrons en foret, entamons un virage sur la droite et débouchons sur la petite route que nous suivons à droite sur une centaine de mètres, puis nous prenons le chemin forestier sur la gauche, toujours GRP, balisage vert, jaune et orange. Le chemin fait fourche poursuivons tout droite. Passons un petit pont constitué de grosses pierres au dessus du ruisseau de la Couze. [Affluent de la Gartempe, De 35,2 km de longueur, la Couze prend sa source dans les monts d'Ambazac, à 605 mètres d'altitude, près de Saint-Léger-la-Montagne. Elle coule vers l'ouest, remplissant avec son principal affluent le Ritord le lac de Saint-Pardoux. Elle prend la direction du nord-ouest, approchant Saint-Symphorien-sur-Couze et baignant Balledent, avant de se jeter dans la Gartempe près de Rancon. Wikipédia]. Nous arrivons dans le bas de Saint Léger la Montagne. Le chemin fait fourche. Le chemin de gauche grimpe le long d’un bâtiment et débouche dans la rue principale de Saint Léger. Prenons à droite, balisage bleu, fuchsia, vert et GRP. Repassons la Couze, sur le pont soit disant romain (classé aux Monuments Historiques). Coupons la D 78, poursuivons en face. Notre chemin fait fourche poursuivons le GRP, balisage bleu, fuchsia, vert, tout droit, nous grimpons en foret vers le puy du Guet. Nous arrivons à un carrefour en patte d’oie poursuivons tout droit, notre grimpette et à la fourche poursuivons toujours tout droit le GRP, balisage bleu, fuchsia, vert. Nous redescendons. Laissons un chemin sur la gauche, passons sous la ligne à haute tension. Laissons un chemin sur la gauche, dépassons un réservoir d’eau, puis longeons le bâtiment de la scierie se trouvant en contre bas. Nous entrons dans Sauvagnac par un chemin bitumé. Laissons le balisage vert et la pancarte Tourbière des Dauges, poursuivons le GRP. Prenons la première rue sur la gauche, (rue de Lucien Pachaud). Passons devant la maison de la réserve. Nous débouchons sur la D 28a que nous prenons à gauche en direction de l’église, ou nous retrouvons notre parking.

 










 
















 
 



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