samedi 2 août 2025

De la Vanne à la Dhuys : En direction de la source de la Dhuys – Chelles - Esbly

Je débute un nouveau cycle de promenade, autour de deux aqueducs ; La Vanne et la Dhuis. Aujourd'hui nous suivrons l'aqueduc de Chelles à Esbly

 Février 2023

Dans mon cycle de la Vanne à la Dhuys, je vais vous emmener en promenade autour des deux aqueducs. Parfois en les suivant, parfois l’aqueduc ne servira que de fil rouge et, nous fera découvrir les paysages qu’ils traversent. Depuis l’école ou j’ai appris que les Romains construisaient des aqueducs ou l’eau parcourait des kilomètres en traversant, collines et vallées par simple gravité, j’ai toujours été subjugué par ses ouvrages visible ou invisible amenant ‘’la vie’’ dans les villes ou l’eau manquait et tout cela sans machines infernales. Pourquoi Paris avait il besoin de ses aqueducs. Pour alimenter La ville en eau ‘’propre’’ afin d’éviter les maladies. (Le choléra, aussi appelé “maladie des mains sales”, est causé par la bactérie Vibrio cholerae. Elle se transmet par la consommation d’aliments ou d’eau contaminée par les selles de personnes infectées. La diarrhée est un symptôme d’une infection causée par un grand nombre d’organismes bactériens, viraux et parasitaires dont la plupart peuvent se propager par l’eau contaminée. Infection cutanée contagieuse causée par un acarien microscopique (Sarcoptes Scabiei), la gale se propage rapidement dans des conditions de promiscuité. Elle se signale le plus fréquemment par une éruption papuleuse entre les doigts de la main. L’hépatite (hépatite A et E) peuvent être transmis par l’eau et les aliments. Parmi les causes infectieuses, on peut mentionner un approvisionnement en eau insuffisant ainsi qu’un mauvais assainissement et une hygiène de mauvaise qualité.) Pour avoir de l’eau propre, il faut aller la chercher loin. Aqueduc de la Vanne au sud, de la capitale long de 156 km. Aqueduc de la Dhuys (en souterrain) 129 km à l’Est de la capitale, aqueduc de l’Avre 175 km à l’ouest de Paris. Paris est situé dans une cuvette, les réservoirs se trouvaient sur les points hauts et desservaient par gravité les quartiers à leurs pieds. Il me semble que le Nord de la Capital était alimenté par l’Ourcq et son Canal portant le même nom. (Voir les promenades du Nord Seine et Marne et les randos aux portes de l’Aine, de Meaux à la Ferté Milon). J’ai également relié les sources entre la Vanne et la Dhuys, cela n’a plus rien à voir avec l’alimentation de Paris en eau et les aqueducs, mais cela m’a donné un but à la création de promenades. Malheureusement mon programme exclura l’Ouest de Paris et l’Avre, bien trop loin de chez moi. J’ai rencontré cet aqueduc dans le début de mes grandes promenades autour de la France, dans ce que j’appelle le retour, mais que j’ai réalisé à mes moments perdu ou je ne pouvais aller trop loin. RLPLP Etape 2002
https://randosacaudos.blogspot.fr/2016/01/randonnee-le-plus-loin-possible-gr-11.html  et étape 7 RLPT Etape 8
https://randosacaudos.blogspot.fr/2012/10/randonnee-le-plus-loin-possible-gr-2_4.html

Vous trouverez si cela vous intéresse l’histoire de l’eau à Paris sur le site ; https://www.water-quality-journal.org/articles/wqual/pdf/1996/02/wqual1996272p97.pdf

Le principe d'un aqueduc consiste à faire couler l'eau par gravité. Il faut donc trouver des sources situées plus haut que la ville que l'on souhaite alimenter. Ensuite l'ouvrage doit avoir une pente progressive, en général elle varie de 20 cm/Km à 1m/Km tout au long du parcours. La pente doit toujours être comprise entre ces valeurs car si elle est trop forte l'enduit étanchéifiant l'ouvrage se détériore. Au contraire, si la pente est trop faible la rigole se colmate avec l'argile qui se dépose. Quand l'eau circule dans une conduite en métal il faut rajouter à la pente la différence de pression entre l'amont et l'aval. Sur son parcours l'aqueduc va rencontrer des obstacles divers qu’il faudra franchir sans qu'il y ait rupture de la pente. Aux diverses situations les architectes romains ont trouvé des réponses architecturales : Pour un terrain relativement plat, l'eau circule dans des tuyaux ou dans une rigole couverte de dalles de pierres. - Pour franchir une vallée, un pont-aqueduc est construit afin de garder la pente constante. Si la vallée est peu profonde un simple mur suffit à garder la pente constante. Pour franchir une montagne l'eau circule dans une galerie souterraine munie d'une rigole. On trouve des systèmes d'adduction d'eau dans de nombreuses civilisations et dès la Haute Egypte. Cependant, souvent les ouvrages se réduisent à des canaux d'irrigation. L'un des premiers aqueducs est sans doute celui de Nimive avec les Phéniciens en -690 av.J.C. Chez les grecs, on a retrouvé (en Sicile et autour d'Athènes) des traces de canaux à eau souterrains. Cependant, les ouvrages suivaient les courbes de niveaux et, de ce fait, faisaient d'énormes détours. Néanmoins, on peut attribuer l'invention de l'aqueduc aux Romains. C'est sans doute grâce à la maîtrise du calcul de la masse et de la confection du mortier que cela fut possible. Rien que pour desservir la ville de Rome, ils construisirent 14 aqueducs. Grâce au mortier pour la maçonnerie, ils purent créer les ponts aqueducs. Ils en équipèrent les diverses provinces de leur empire. L'aqueduc de Lutèce menant l'eau de Wissous à Paris. Au Moyen-Âge, de nombreuses technologies furent perdues dont celle de la construction des aqueducs. Il faut attendre le règne de d'Henri IV pour voir naître un projet d'aqueduc avec l'aqueduc Médicis, puis d'autres sous le règne de Louis XIV. Enfin, les ouvrages les plus récents furent construits au cours du 19ème avec, notamment, l'aqueduc de la Vanne lors de la réorganisation de Paris sous la conduite de Haussmann. Il alimente toujours tout le sud de Paris en eau potable. http://ruedeslumieres.morkitu.org/apprendre/aqueducs/index.html

Topo sur la Vanne : https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/decouverte-secrets-eaux-paris-ile-france-aqueduc-arcueil-1660403.html

La ville de Paris est aujourd’hui alimentée en eau potable de trois façons : les cours d’eau, la nappe phréatique et l’eau de source. Les cours d’eau voient leur eau traitée aujourd’hui par trois usines situées à Orly, Ivry et Joinville. Avant l’existence de moyens modernes de filtrage, les cours d’eau étaient la manière la plus simple de trouver de l’eau potable. Cette eau, polluée entre autres par les tanneurs, les bouchers et les teinturiers, n’était pas réellement potable. Sous Napoléon 1er, la construction du canal de l’Ourcq et du bassin de la Villette ouvrit une nouvelle source d’eau pour le nord de la ville. L’eau était ensuite acheminée vers l’ouest par un aqueduc de ceinture, de la Villette à Monceau. Les puits artésiens – voir l’article « Les puits artésiens ». Les eaux de source furent le troisième moyen. Elle a été puisée puis acheminée vers Paris à l’aide de spectaculaires aqueducs. Les premiers furent gallo-romains : l’un captait l’eau aux environs de Rungis et l’autre celle de Belleville. Entre les XIIème et XIVème siècles, les ordres religieux de la rive droite captèrent les sources de l’est parisien et construisirent des aqueducs souterrains ainsi que des regards qui sont toujours visibles aujourd’hui (voir articles sur les regards du XIXème et du XXème, le regard des Maussins, des Messiers, de la Lanterne, Saint-Martin). Un peu plus tard, Marie de Médicis fit construire le célèbre aqueduc Médicis dans le sud de Paris. Ces aqueducs sont toujours opérationnels au XXIème siècle. Aujourd’hui, cinq aqueducs acheminent l’eau vers Paris : Aqueduc de Vannes qui passe par Arcueil. Aqueduc du Loing. Aqueduc du Lunain. Aqueduc de la Voulzie au sud. Aqueduc de l’Avre à l’ouest. Cela représente environ 600 kilomètres d’aqueducs. Au nord, se trouve un sixième aqueduc, celui de la Dhuis, qui achemine sur 130 kilomètres, 20.000 m3 d’eau par jour – 5% de l’approvisionnement total. Près de la moitié de l’eau consommée à Paris est de l’eau de source. Cinq réservoirs permettent de stocker cette eau : Les Lilas, Ménilmontant, Montsouris, Ivry et Saint-Cloud. https://www.paristoric.com/index.php/paris/inclassables/913-l-alimentation-en-eau-de-paris

 

Aujourd’hui nous nous intéressons à l’aqueduc de la Dhuys que nous allons remonter du réservoir à sa source.


https://paris-malaquais.archi.fr/ecole/wp-content/uploads/sites/18/2021/04/06_Mutualisation-montmarte.pdf

[Egalement écrit Dhuys, construit entre 1863 et 1865, à sa construction il permettait de desservir Paris en eau potable à partir de la Dhuis. Il parcourt 128,61 km presque à l'horizontale. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne de 21,43 km de long, affluent du Surmelin. Sa pente est faible : élevé de 128 m d'altitude à son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de l'eau par simple action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par endroits, constitué d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. L'exploitation de l'aqueduc est géré par Val d'Europe Agglomération, qui l’a acheté en 2015 à la régie Eau de Paris et le Syndicat des eaux de la Brie. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse successivement le sud de l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron. Jusqu'à son franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne, en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant de se diriger vers l'est et Paris. Le 19 juillet 2018, une passerelle reliant Chessy à Dampmart a été ouverte au public, assurant ainsi la continuité terrestre du parcours de la Dhuys depuis son début. Elle a été posée à l'endroit exact où se trouvait le pont-aqueduc en pierre qui franchissait la Marne à cet endroit et qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1940 durant l'invasion allemande. Celui-ci a été remplacé par un siphon immergé. Une partie des pierres restantes de ce pont a été utilisée par le sculpteur Jacques Servières pour réaliser des statues sur ce qui est devenu maintenant le Jardin de sculptures de la Dhuys, sur la rive côté Chessy. L'aqueduc de la Dhuis comporte, en général tous les 500 m, des regards de visite fermés à clé permettant le contrôle de l'ouvrage. À l'extérieur, les regards sont de petits édicules de béton ou de maçonnerie comportant une porte métallique peinte en vert. Sont également présents sur le parcours des points hectométriques, bornes indiquant la distance en hectomètres depuis la prise d'eau à Pargny-la-Dhuys. Le dernier se situe à Paris en face du 10 avenue de la Porte-de-Ménilmontant et porte l'indication « 1308 », soit 130,8 km. Au début du XIXe siècle, outre les puits et les citernes, Paris n'est alimentée en eau essentiellement que par les eaux de Belleville et du Pré-Saint-Gervais et l'aqueduc de Rungis. La construction du canal de l'Ourcq, entre 1802 et 1822, permet d'assurer un apport d'eau important, à défaut d'être d'une qualité adéquate. Le premier puits artésien de la ville est foré en 1841. Le très fort accroissement de la population parisienne nécessite toutefois d'entreprendre de nouveaux travaux. En 1854, avec l'appui de Napoléon III, le préfet Georges Eugène Haussmann et le directeur du service des eaux Eugène Belgrand font approuver un programme d'alimentation en eau par le conseil municipal de Paris. L'aqueduc de la Dhuis est le premier ouvrage à être construit. Le décret du 4 mars 1862 le déclare d'utilité publique. Les travaux divisés en deux lots débutent à la fin juin 1863. Le chantier est rapidement réalisé : l'eau est introduite dans l'aqueduc le 2 août 1865. La distribution régulière commence le 1er octobre suivant, alimentant le réservoir de Ménilmontant. La réalisation de l'aqueduc de la Dhuis coûte 18 millions de francs de l'époque, incluant l'achat des chutes des usines de la Dhuys et l'acquisition des sources et des usines du Surmelin. En 1889, la quantité d'eau distribuée annuellement s'élève en moyenne à 66 millions de m3 pour un prix de 0,113 F/m3. En 1896, les réservoirs du nord parisiens desservent les quartiers hauts de Montmartre, Belleville et Passy.
Depuis 2015, l'aqueduc de la Dhuis alimente en eau potable le parc d'attraction Disneyland Paris à Marne-la-Vallée et à fournir en eau les communes du Val d'Europe. Seule une petite partie parvient jusqu'à Paris. Depuis 2009 l'aqueduc est vide à partir d'Annet-sur-Marne, la galerie ayant été bétonnée par la ville de Paris sur presque 700 mètres. La ville de Paris inscrit à l'ordre du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 l'éventualité de céder l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre, au moins les sections situées sur les communes d'Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Villevaudé et Le Pin, afin de faciliter l'extraction du gypse souterrain par une exploitation à ciel ouvert. À la suite de la motion de censure déposée par la fédération Île-de-France Environnement, la mairie de Paris a d'abord décliné l'offre de Placoplatre avant de renoncer au projet de cession. En juillet 2015, la section de Pargny-la-Dhuys à Chessy est vendue à l'intercommunalité du Val d'Europe. Wikipédia.]

 En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

 Carte OpenStreet       Trace GPS & Topo sans Commentaires        Trace Randogps

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le code mobile de cette randonnée est b348900

Carte VisioRando Cliquez sur le rectangle à coté du numéro

 Promenade de gare en gare.

 KM       Temps     Arret       V/d       V/g       Dénivelé

  36         6h20       0h25        5,6        5,3            471 +

 Promenade de Gare en Gare – Départ Chelles

Bâti sur la voie romaine (dite Chaussée Brunehaut) qui reliait Senlis à Soissons, le village est dominé par son église dont la construction fut entreprise au début du XIIème siècle sur un ancien lieu de culte.

Dans le « Triangle » historique de Chelles le visiteur peut découvrir en plus de l’église, une tour du XVème siècle reste d’un château, des bâtiments anciens d’une ferme dite « du Roi », d’une grange dimière ou Prieuré de Moines Rouges, et un moulin du XIVème siècle entièrement rénové à l’intérieur du Relais Brunehaut.
Plusieurs zones du village sont dites de sensibilités archéologiques pouvant révèler des occupations protohistoriques, romaines, ou datant du moyen âge ; naturellement autour de triangle, mais aussi sur Bérogne, avec un édifice religieux, un cimetière avec autour une agglomération datant du Moyen Age avec des vestiges d’une occupation romaine.
Aujourd’hui, autour d’un ruisseau, le Vandy, les petites maisons typiques, de style Soissonnais, aux toits « à pas de moineaux », ont un charme légèrement suranné, un charme d’aujourd’hui.
Sortons de la gare de Chelles par la gauche, nous suivons le GRP et remontons l’avenue de la Résistance sur la droite et prenons également sur la droite l’allée de Chilpéric. Entrons dans le parc Emile Fouchard [(Député-maire de Chelles (Seine-et-Marne), il fut l'un des 80 parlementaires à voter contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en juillet 1940.) Parc du souvenir de 5 hectares compte quarante-six essences d'arbres (aubépines, érables, cèdres, ormes de Sibérie, virgiliers à bois 
jaune...), dont quelques spécimens remarquables. Acquis par la ville en 1937, ce parc était jusqu'à la révolution la propriété de l'abbaye de Chelles, avant d'appartenir pendant près d'un siècle à la famille de Gasnier Guy. Nous y trouvons également la pierre de Chilpéric ; Chilpéric Ier, est assassiné à Chelles en 584, au retour d'une chasse. Le monument est érigé dans le centre de Chelles, dans le parc du souvenir Émile-Fouchard. Il est appelé par plusieurs noms : pierre, monument ou borne de Chilpéric, ou encore Croix de Sainte-Bautheur. https://museedupatrimoine.fr/la-pierre-de-chilperic-de-chelles-seine-et-marne/14425.html - https://www.agglo-pvm.fr/pratique/parcs-et-jardins/parc-du-souvenir-emile-fouchard-462 & wikipédia]. Prenons sur la gauche l’allée Fernand Borgnon, traversons le parc et passons devant la borne royale N18 [Avec le réseau de routes royales, les Ponts et Chaussées ont placé le long de ces routes des bornes en pierre toutes les 1000 toises (=1,9 km) depuis un point 0 situé devant ND de Paris. Quelques-unes  furent placées à la période révolutionnaire puis leur installation fut reprise à la restauration. Elles furent abandonnées avec l'adoption définitif du système métrique.
Elles possèdent le chiffre de la distance et un cartouche ovale avec en général une fleur de lys et, très rarement, un bonnet phrygien (période révolutionnaire) parfois regravées sur la fleur de lys. Beaucoup de fleurs de lys ont été martelées à la révolution. La Seine-et-Marne a conservé un grand nombre de ces bornes qui forment un petit patrimoine routier.] Puis le vrai – fausse pierre de Chilpéric. [La pierre de Chilpéric évoque un épisode important de l'histoire. Le roi Chilpéric, né vers 526, roi en 561, fait de fréquents séjours dans son palais de Chelles. Après avoir fait tuer sa première femme, Galswinthe et son frère, Sigebert, il est lui-même assassiné en 584 à Chelles. Le commanditaire du meurtre reste inconnu Brunehaut sœur de sa première femme et veuve de Sigebert ?
Ou bien sa seconde femme, Fredegonde ?
En 1817 Denis Lefèvre écrit un poeme où la colonne marque le lieu de l'assassinat. De Chilpéric. Ce raccourci romantique est repris ensuite par des érudits locaux amenant le classement du vestige au titre des Monuments Historiques en 1862. Cette colonne n’a en fait rien de mérovingien : Ancienne croix de chemin, elle marquait la limite sud du bourg au 18e siècle Jusqu’en 1792. Elle est surmontée d’une croix et se trouve le long de la Route Royale 34, Actuelles avenues de la Résistance et Foch. Elle est déplacée dans les années 1930 pour permettre la construction du marché couvert. Panneau d’information]. Longeons le coté droit de la mairie de Chelles [Construite d'après des plans de l'architecte Jean-Paul Mabille, la structure fut endommagée par l'occupation des soldats prussiens durant la Guerre de 1870 et subit plusieurs modifications telles que des agrandissements. En 1937, la ville acquiert la propriété Koller pour y installer l'hôtel de ville]. Au rond point prenons en face la rue Gambetta, très commerçante. Après les immeubles, nous avons un nouveau parc sur la droite et une nouvelle borne sur le parapet du mur [En 1739 l’abbesse Anne de Clermont-Gessan fait remplacer le pont en bois du XVIe siècle de la Grand-Rue (appelée plus tard rue du Pont et aujourd’hui rue Gambetta) par un pont en pierre. Un droit de péage et de rouage est alors demandé aux usagers.
Cette rue a connu de nombreuses modifications comme l’élargissement commandé par l’abbesse Mme de Clermont-Gessan au XVIIIe siècle. https://patrimoine-archives.chelles.fr/chronologie/liste/petite-histoire-de-chelles-8/n:118]. Au carrefour avec la D 224 nous rencontrons le GR 14 et le GRP de la Ceinture Verte. Plus malin que les autres je monte au fort de Chelles sans suivre le balisage, faisant le détour par le cimetière. Je coupe par une petite rue et les escaliers de la ruelle du fort pour me retrouver dans l’espace vert autour de celui-ci. Malheureusement c’est une jachère d’épineux et j’ai bien du mal à me frayer un chemin. Je vous conseille de prendre la rue Jean Veron et les escaliers du Maître d’école pour rejoindre le balisage un peut plus haut, ou de suivre le balisage le long de la grande rue. En vous décrivant le chemin par la ruelle du Maître d’école j’espère ne pas me tromper. Sur certaine carte les escaliers n’existe pas. Si c’est le cas, il faut poursuivre la rue Véron jusqu’à l’église ou nous retrouvons le balisage. Dans tout les cas ce sera mieux que la grande rue. Couper la D 224 sur la droite du rond point et commencer à grimper la rue Bickart sur une cinquantaine de mètres, nous prenons à droite la rue sans issu Jean Veron. Sur un panneau routier nous trouvons un panneau d’information [La Fontaine Sainte Barhilte : L’eau de la rivière des Dames qui traversait le bourg n’était pas potable. Les chellois utilisaient une source au pied de la montagne de Chelles. Au 18ème siècle, un manège à chevaux relié à des canalisations permettait d’alimenter l’abbaye en eau potable de l’autre coté du bourg. Près de la fontaine et sans doute dès cette époque a été installé un lavoir, lieu de réunion et d’échanges pour toutes les lavandières.]. Laissons le petit escalier de la ruelle du fort sur la gauche et prenons les suivants, les escaliers de la ruelle du maître d’école, laissons le sentier (rue) derrière les jardins et poursuivons la ruelle qui grimpe le long du mur du cimetière. Nous débouchons sur la voie de la chapelle que nous prenons à gauche. elle devient chemin du sommet de la montagne. Nous arrivons au fort de Chelles [Suite à la défaite de 1870 face aux Prussiens, le fort est édifié sur le mont Chalâts entre 1876 et 1879 pour assurer une deuxième ceinture de défense autour de Paris à 104 mètres d’altitude. En 1878, le chantier reçoit la visite du maréchal Mac-Mahon, alors président de la République.
La fortification fut utilisée dans le temps par un club de tir, par les pompiers de la ville pour leurs entraînements, par Kodak pour stocker ses films et produits chimiques. Mais désaffecté, le fort est acquis par la commune de Chelles en 1972. Il est totalement réaménagé en 2006 et ouvre au public le 8 juin 2007 https://patrimoine-archives.chelles.fr/chronologie/liste/petite-histoire-de-chelles-8/n:118 ]. Descendons la voie en stabilisé le long du fort, comme nous sommes à 104 m d’altitude nous avons une vue sur l’ensemble de la vallée malheureusement coupé par l’immense carrière du Sempin [Depuis 2012 et l’acquisition par la Safer d’Île-de-France de l’ancien site de 120 hectares auprès de Saint-Gobain, un vaste projet de restauration écologique est conduit dans l’Est parisien. Connectée aux travaux de la ligne 16 du Grand Paris Express (GPE), la requalification en parc naturel de la colline du Sempin, entre Montfermeil (Seine-Saint-Denis) et Chelles, doit s’achever à l’horizon 2024. Pendant près d’un siècle, l’extraction du gypse, en carrière ou par voies souterraines, a profondément dégradé et fragilisé ce territoire de 120 hectares situé à l’intersection des communes de Chelles, de Montfermeil et de Gagny (Seine-Saint-Denis). En 2012, au cœur de cet espace fortement urbanisé, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) d’Île-de-France a souhaité mener un projet ambitieux de réaménagement du site en parc naturel. https://www.lemediaa.com/carriere-de-sempin-et-la-nature-reprendra-ses-droits/ ] et le futur parc Jousseaume [Sécurisation du parc Jean-Pierre-Jousseaume. En juillet dernier, le parc de 20 hectares de la commune de Montfermeil a enfin pu être rouvert au public, après deux ans de travaux de sécurisation devenus indispensables à la suite d’effondrements de terrain. « Des injections ont permis de sécuriser les vides laissés par lancienne carrière, prévenir de nouveaux fontis et combler ceux qui sont apparus dernièrement. » Situé sur les hauteurs, le parc Jean-Pierre-Jousseaume est constitué à présent de zones naturelles avec bosquets et étangs, de carrés de culture et de vergers dans lesquels ont été installés des ruches, ainsi que des espaces de jeux pour les enfants. Il donnera accès à l’ensemble de la colline du Sempin dont l’aménagement du versant situé sur la commune de Chelles trouvera son terme en 2024. Des excavations comblées par le Grand Paris Express. « La sécurisation et la restauration de la colline du Sempin (23 hectares) représentent un chantier technique de grande ampleur conçu et engagé dans le cadre du partenariat entre la Safer et ECT prévoyant notamment une réutilisation et une valorisation des terres excavées lors du percement de la ligne 16 du Grand Paris Express (GPE). » Les terres extraites par le tunnelier vont être acheminées via une bande convoyeuse d’une longueur de 800 mètres afin de réduire l’impact environnemental. 
À l’issue des travaux, plusieurs espaces naturels vont voir le jour grâce à un projet de « renaturation » mené conjointement par une paysagiste, Agnès Marin, et le bureau d’étude Biotope.
Cinq hectares de prairies « récréatives » et 10 hectares de milieux naturels composés de pelouses sèches doivent, notamment, verdir les prochaines années afin de mettre en valeur, à nouveau, la biodiversité de la colline. https://www.lemediaa.com/carriere-de-sempin-et-la-nature-reprendra-ses-droits/ ]. Bientôt ce sera beau, je suis juste passé un peu trop tôt, descendons la route du fort. Dans les pelouses tondues, pousse quelques jonquilles. Plus bas nous retrouvons la ville et de petits immeubles ainsi que le GRP. Nous sommes sur le GRP de la ceinture verte, et débouchons sur la D 34A boulevard Jean Jaures, que nous prenons à gauche, puis la piste cyclable sur la droite en direction de Brou-Mont Chalat-La Madeleine-La Montagne. Longeons la zone industrielle, au carrefour en forme de Té avec un petit parking prenons à droite la rue Valengelier. Avant le rond point nous prenons la piste cyclable sur la gauche (entre les N°3&5) et débouchons rue de la Briqueterie. Faisons un esse droite-gauche, poursuivons dans la rue Bequerel, et débouchons sur la large route s’appelant ‘’chemin’’ du Sempin. Aujourd’hui le nom de route lui irait mieux. Nous sortons de la zone industrielle. Je suppose qu’en 2024 lorsque les travaux seront terminés nous pourrons traverser le futur parc Sempin qui ouvrira en 2024. Aujourd’hui longeons la route sur la droite. Nous sommes en sécurité grâce à la piste cyclable. Nous retrouvons pour peu de temps la campagne et arrivons dans un quartier résidentiel de Chelles. Au petit rond point en ciment, comme le GRP, prenons à gauche, l’avenue de Vaucanson, nous commençons à grimper. Je quitte le GRP à l’entrée de Monfermeil et prends sur la gauche l’avenue Lhomond sur la gauche, nous grimpons et débouchons sente du pin, que nous prenons à droite. Cela grimpe toujours dans un quartier pavillonnaire. Dans le haut, au  carrefour, prenons à gauche la rue Curie, nous retrouvons un Gr et un balisage jaune, nous grimpons toujours parmi des pavillons un peu plus modernes, parfois très cubiques, nous voila au carrefour avec la rue des moulins, arrêtons nous devant ce qu’il me semble le dernier survivant des moulins à vent d’Ile de France… [Le moulin fut édifié sous Louis XV le Bien-Aimé, en remplacement de l'ancien moulin des Bruyères, devenu par vétusté difficilement exploitable. C'est à l'endroit le plus désertique , balayé par les vents à l'extrémité Est du plateau, que Jean Hyacinthe II Hocquart, chevalier, seigneur de Montfermeil et de Coubron, fait construire le nouveau moulin accompagné de la maison du meunier, sur un terrain de 10 arpents qu'il vient d'acquérir au lieudit "La Tuilerie proche de la Justice".Moulin-Tour, à Tour , ou de la Tour, il sera aussi Moulin-aux-cailloux, Moulin manchot, Moulin du château puisque moulin seigneurial soumis à la banalité , autant de noms sous lequels il sera connu pendant une centaine d'années depuis le début de son activité en 1742. Mais il deviendra aussi le "Moulin de la Galette" à la Belle Epoque, quelquefois improprement nommé le Moulin de Cosette, avec son café restaurant installé dans la maison du meunier surélevée et agrandie. Actuellement , et afin de marquer son temps depuis sa reconstruction dans le site des carrières du Sempin, il tire son nom tout naturellement de son cadre : le Moulin du Sempin. Saisi comme bien national sous la Révolution, le moulin commença à se dégrader peu à peu , concurrencé en 1818 par un nouveau moulin carré à cage de bois. Vers 1850, il moud pour la dernière fois : la petite meunerie venait d'entrer dans la lente période de décadence. C'est en 1896 qu'il entamera une seconde vie ; la vieille tour délabrée fut recrépie, couverte et affublée d'ailes métalliques fixes, d'un toit immobile largement débordant et d'une galerie circulaire. Les promoteurs de Franceville et des Coudreaux avaient su voir tout l'intérêt qu'ils pouvaient en tirer avec le cadre des Sept-Iles. Les avatars des lotissements et la Grande Guerre finiront par mettre un terme à son aventure et, de nouveau recommencera pour lui une lente agonie. Armand Lanoux écrira en 1968, cette ultime plainte : "Le dernier moulin meurt sur la colline le front crevé" Beaucoup se souviennent encore du moulin de la Galette, le moulin de leur enfance, où ils allaient jouer, montant jusque sur la passerelle branlante et s'accrochant aux ailes rouillées... Accroché sur un fragile promontoire de gypse, au dessus des carrières, fissuré, menaçant de s'écrouler, le moulin était appelé à disparaître au pied de la falaise. Grâce à l'entêtement d'une association présidée alors par Aimé Massy, aux aides de la Municipalité et du Conseil Général, ce dernier moulin de la Seine- Saint- Denis se devait de renaître comme le Phénix et marquer une époque révolue. Reconstruit à l'identique avec ses pierres d'origine à 140m de son emplacement d'origine par l'entreprise Est Constructions du Raincy, pour la tour et pour la charpente par un charpentier-amoulageur des Charentes, il sera opérationnel en 1988, après deux années de travaux. L'aménagement de l'environnement s'est concrétisé par le comblement des carrières, leur réhabilitation en espace vert , et la réalisation à l'entour d'un ensemble touristique et ludique (Le Parc Jean-Pierre Jousseaume) incorporant l'indispensable Maison du meunier devenue centre d'expositions. Mais déjà comme par le passé, lorsque ses "ailes boivent le vent" notre moulin fait la joie des petits et des grands, insufflant son "tic-tac" dans quelque coin du cœur. http://moulindemontfermeil.com/Histoire-du-Moulin_16.html vous trouverez des photos sur la technique du système du moulin]. Longeons l’enceinte du moulin, puis après quelques pavillons, le long mur en béton du cimetière. Au niveau du 62 de la rue du moulin, quittons le Gr et le balisage jaune. Prenons la sente bitumée et pavillonnaires d’Albouy, coupons la rue du Lavoir. Dans le profil de la rue, apparaît la vallée très urbanisée de la Marne puis la campagne et une colline barrant l’horizon. Poursuivons le chemin (rue) de la fontaine Lassaut que nous trouvons sur notre droite à l’angle de la rue du Docteur roux. [C’est après la Révolution que la marquise de Montfermeil confisque le lavoir à la commune. En 1843, le maire M. Pasquet obtient la promesse de vente de la fontaine nommée à l’époque « la Saulx ». En 1853, des travaux sont engagés afin d’augmenter le volume de l’eau débité par la fontaine. Laissé à l’abandon, le site est remis en état par la Ville en 1985 et est baptisé « lavoir de la fontaine Lassault ». https://www.ville-montfermeil.fr/ma-ville/decouvrir-montfermeil/patrimoine-historique/lavoir-de-la-fontaine-lassaut/ ]. Prenons la rue du docteur Roux sur la gauche, puis la rue de droite après le N°3 (ne pas se rendre dans l’impasse face à nous). Au carrefour prenons la rue du Docteur Calmette sur la gauche, nous sommes sur un balisage jaune. Au carrefour avec la rue de Coubron, poursuivons par le chemin mal bitumé du Bois Cochard (situé à l’angle du N°63). Nous débouchons sur une rue formant Té et prenons à droite la rue du Vieux chemin de Courbon, c’est une voie peut large qui descend, (balisage jaune du PR19). La rue fait un esse, gauche-droite au niveau de la rue Volta, poursuivons le vieux chemin, peut large entre les clôtures des pavillons, nous serions sur un balisage jaune. Sortons dans la rue de l’avenue Lebon face au N°3, nous faisons un esse gauche-droite et poursuivons le vieux chemin qui à fait une cure de rajeunissement, c’est devenue une rue large avec des trottoirs et les voitures peuvent s’y croiser. Nous arrivons au boulevard Hardy et faisons un esse droite-gauche, pour prendre la rue Jean Moulin, sur une cinquantaine de mètres, face au N°4 de la rue, sur la gauche nous trouvons un espace vide qui n’est pas encore transformé en parking, dans un coin une bâtisse EDF en béton. Nous trouvons un portillon sur la gauche (balisage jaune), nous sommes dans le bas de la foret de Bondy. Le lieu s’appelle la clairière [La forêt régionale de Bondy est un vestige de la célèbre forêt de Bondy qui couvrait au Moyen-Âge tout l'Est parisien, constituée d'essences variées : chênes, hêtres, merisiers ou encore bouleaux... Au sud de la forêt dans un large vallon, le promeneur découvrira cinq étangs et leurs paisibles rivages : pique-nique, aires de jeux, possibilité de faire du vélo, jogging, observation de la faune et de la flore aquatiques, promenades sur les digues et les étangs. Vestige de cette ancienne forêt qui s'étendait sur une part importante du pays d'Aulnoye. De nombreuses légendes y sont attachées comme celle de Childéric II, le petit-fils de Dagobert, qui y aurait été assassiné en 675. La tradition veut qu’Henry IV aimait à venir se promener dans la forêt de Bondy qui était réservée aux chasses royales. Devenue un repaire de bandits de grands chemins, détrousseurs et assassins, c’est dans cette forêt que Victor Hugo plante le décor de la rencontre de Cosette et Jean Valjean. La forêt de Bondy a aussi été un lieu de pèlerinage réputé. On raconte en effet qu’au Moyen-âge, trois marchands, attaqués par des brigands, auraient été sauvés par un ange. La Chapelle Notre-Dame des Anges à Clichy-sous-Bois et son pèlerinage du mois de septembre ont attiré un 
nombre important de pèlerins, de la moitié du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale, et fait la réputation du petit village qu'était alors Clichy. Au début du XIXe siècle, ce massif forestier, qui s'étend alors sur les communes de Bondy, Livry, Aulnay-sous-Bois, Coubron et Villemomble est exploité pour son bois mais aussi son gypse dont l’extraction se fait dans de grandes carrières. Après avoir été transformé en plâtre, il est utilisé comme matériau de construction traditionnel de la région parisienne. De l'ancienne forêt, il ne reste aujourd'hui que 400 hectares au total, dont notamment la forêt régionale de Bondy (170 hectares), le Bois des Couronnes, le Bois de Livry-Gargan (dit réserve de Chelles), le bois de Bernouille, le Parc de la Poudrerie de Sevran et le parc de la Fosse-Maussoin (ce dernier passe de 7 à 14 hectares en janvier 2021 après travaux et ambitionne les 22 hectares en 2022). On retrouve également la trace de l'ancienne Forêt de Bondy sous la forme de bouquets isolés de vieux chênes ou charmes dans des propriétés privées jusqu'au nord de Livry-Gargan et au Raincy jusqu’à la ligne SNCF. Les lacs, châteaux et demeures qui existaient dans la forêt de Bondy ont souvent subsisté perdus dans l’urbanisation (telle la chapelle Notre-Dame des Anges) ou ont complètement disparus (comme l’étang des Sept-Îles). https://www.tourisme93.com/document.php?pagendx=92&engine_zoom=PNAIDF0930000001 ]. Nous sommes au carrefour des 6 routes sur les PR 19 et 21. Prenons l’allée de droite, (le parcours dans cette foret à été réalisé dans l’étape 1). Laissons le chemin balisé de gauche PR 19 remontant vers les étangs et poursuivons tous droit le chemin balisé PR 21. Dans un virage laissons un sentier sur la droite, poursuivons le balisage. A l’angle de la zone pavillonnaire venant s’incruster dans la foret, je quitte le balisage pour prendre le chemin de droite et le retrouve une peut plus loin (c’est peut être un petit raccourci). Nous sortons de l’antique foret devenue squelettique et débouchons rue des châtaigniers à l’angle de l’allée du Parc (rue bitumée). Nous sommes à Corbon [Situé à la limite de la Seine-et-Marne, Coubron se distingue des autres communes du département par son caractère rural. Peuplée aujourd'hui de 4 752 habitants (au 1er janvier 2016), ce qui fait d'elle la plus petite ville de Seine-Saint-Denis, elle a su conserver son patrimoine naturel.
Le sous-sol, propre à la région, est très riche en gypse, matière première importante ce qui confère au site un intérêt important pour les exploitants carriers. Le massif de l'Aulnoye où Coubron se situe, vallonné et boisé, est parcouru par l'aqueduc de la Dhuys. Cette zone géographique où Coubron s'épanouit, située à l'intérieur de la Ceinture Verte de la région Ile-de-France s'appuie sur la butte du même nom. Coubron se situe au fond d'un vallon et est entouré au Nord, à l'Ouest et au Sud par les collines boisées de Vaujours, Livry-Gargan, Clichy-sous-Bois et Montfermeil. L'agglomération proprement dite constitue à peine plus du tiers du territoire communal, de plus, l'architecture de son ensemble a su garder l'aspect d'une bourgade traditionnelle d'Ile-de-France. Ainsi, contrairement à l'urbanisation importante de certaines communes avoisinantes de Seine-Saint-Denis, Coubron a su conserver son caractère aéré, champêtre et son cadre de vie de qualité. Ceci est le fruit d'une volonté très forte des habitants et des municipalités successives : préserver un cadre unique et atypique en Seine-Saint-Denis. Cette situation exceptionnelle présente un intérêt fondamental aussi bien au plan local que départemental, voire régional. (Site ville de Coubron)]. Prenons cette rue sur la gauche et débouchons rue Corot, au carrefour ou subsiste encore une croix protégeant la croisé des chemins (rues) ce calvaire marque également l'emplacement d'un ancien château. Faisons un esse gauche-droite, prenons la rue Raoul Larche, coupons la rue Jean Jaures et poursuivons tout droit par la Place du président Wilson, place herbeuse ceinturé d’arbres (sur la droite de cette place un long abri, peut être un ancien lavoir). Après la place nous sommes dans la rue de Vaujours. Nous arrivons devant les grilles d’un parc, prenons sur la gauche le large sentier bitumé des vignes sur la gauche, (balisage jaune). Nous débouchons dans la campagne, coupons la sente de Derrière les Jardins, poursuivons en face. Après avoir passé les plots en ciment longeons les machines de musculation et arrivons au sentier des Platières, que nous prenons à droite. Passons le clos de Breon avec ses vignes [Avant sa disparition, puis son remplacement par la culture maraîchère, la viticulture en Seine-Saint-Denis et dans toute l'Île-de-France était bien implantée. Aujourd’hui, l'Ile de France compte une centaine de petits vignobles. Depuis la fin des années 1980, des conseils généraux, des collectivités et des particuliers impliqués ont replanté des vignes à vocation culturelle et touristique. Mais qui est donc ce Bréon ? Le Clos de Bréon est planté d’environ 600 pieds de vigne.
Le fondateur peut-être du village de Coubron. Au Vème millénaire avant J.C., des colons (danubiens ?) s’y seraient installés et lui auraient donné le nom de Curtis Bréonis , la terre ou domaine de Bréon (dont le nom d’origine germanique signifierait large ou fort).
D’autres prétendent que ce serait un romain nommé Bréonus, qui cultivait des vignes, et s’installa à Coubron pour en planter. https://aubonclos.blog/2008/05/22/buvons-par-breon/ Clos de Bréon A Coubron, a été réimplantée au cœur du village, non loin des vergers, en 1997. Le terrain de 2 200 m2, composé de plusieurs parcelles, permet aux vignes d’y croître avec aisance. Les 600 pieds sont issus de différents cépages rouges et blancs : pinot noir, pinot Meunier et Chardonnay. Ils sont notamment élevés et exploités par la Confrérie du Clos de Bréon, qui organise en lien avec la Maison de la Nature des visites pédagogiques, la fête des vignerons en octobre, un défilé lors du Grand chapitre de la Confrérie en mai, des matinées pour apprendre à tailler une vigne, etc. https://www.tourisme93.com/vignes-seine-saint-denis.html Sur ce site vous retrouverez toute les vignes ‘’Touristique’’ du 93.]. Après les pâtures et leurs chevaux, nous prenons à gauche au carrefour avec un banc le chemin de Montauban, en direction de l'aqueduc de la Dhuis. Nous grimpons. Le chemin fait fourche et derrière des grilles que j’ai connu ouverte les deux fois que je suis passé nous trouvons, après les dépôts de végétaux et cachée sous le lierre une falaise de calcaire [La Grande Carrière. Site d’exploitation de gypse à ciel ouvert affleure naturellement. Elle fut exploitée jusque vers 1900 pour le platre et pour des pierres calcaire. Panneau d’information.]. Poursuivons de monter le long de l’orée des taillis. Sur la droite dans les prairies une petite butte. Elle porte bien son nom la Butte de la Justice. [Située au-dessus des Longs Réage au pied du plateau boisé. C’est là, que s’exécutaient, au Moyen Age, les décisions de justice. Il fallait que chacun puisse en être témoins pour l’exemplarité. Panneau d’information]. Un peu plus haut dans le taillis une autre pancarte, La Tuilerie [Le nom de lieu est explicite. C’est là qu’affleure une veine d’argile nécessaire au dépôt de gypse et auparavant utilisée pour la fabrication des tuiles. L’activité a disparu avant le XVIIIème siècle. ]. Après un sentier peut facile et glissant, nous arrivons sur le plateau, dans le Bois de Bernouille. Nous y retrouvons le GR 14A et l’aqueduc de la Dhuys. Quittons le balisage jaune et suivons le Gr sur la droite. Nous trouvons tout les kilomètres, de petits édicules en pierre permettant de contrôler la source et l’aqueduc. Coupons la D84, poursuivons le Gr 15 vallée de la Marne par le chemin face à nous, interdit aux cavaliers et aux motos. Nous avons une vue sur toute la campagne proche de Paris, dans le creux on suppose la présence de la Marne, notre vue porte sur la campagne, l'horizon est barré par une longue colline, dans ce creux l’urbanisation à supprimé la campagne. Nous sommes de nouveau dans les bois ou je trouve une voiture incendiée. Comment ont ils fait pour l'amener ici avec les barrières métalliques. En contre bas d’une carrière de déchets dangereux nous sommes sur la promenade de la Dhuys, le chemin fait un coude sur la droite avant de déboucher sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche et passons sous la Francilienne (A104). Après le tunnel laissons le chemin de droite (balisage jaune) poursuivons le GR 15 [Le GR® 15 relie le sud de Paris plus précisément du point de départ de la station de Métro Maisons-Alfort jusqu'à la gare de Château-Thierry son point d'arrivée dans l'Aisne, en suivant les nombreux lacets de la Marne.
Il traverse ainsi l’est de l’Île-de-France : Bonneuil-sur-Marne, Bry-sur-Marne, Clayes-Souilly, Lagny, Meaux, la Ferté-sous-Jouard, Nogent-l'Artaud, jusqu'à Château-Thierry. https://www.ffrandonnee-idf.fr/randonner/itin%C3%A9raires/gr-15/ ]. Je loupe le sentier évitant le large chemin, poursuit tout droit et après un angle d’équerre sur la gauche nous trouvons une courte mais rude grimpette. Je retrouve l’aqueduc et le GR que je prends à droite, nous longeons une grande carrière de gypse [la carrière de Le Pin-Villeparisis-Villevaudé est exploitée à ciel ouvert, Gypse extrait : 580 000 tonnes/an en moyenne. Sur le secteur de Bois le Comte, le gypse est extrait à ciel ouvert à l’aide de moyens mécaniques. 
Il est concassé une première fois sur place, en blocs de moins de 30 cm. Ces derniers sont ensuite transportés jusqu’à l’usine via un convoyeur électrique à bande, capoté et silencieux, de plus de 4 km. Aucun camion ne circule ainsi sur les voies internes, ni sur la voie publique.  
A l’entrée de l’usine, le gypse est à nouveau réduit à une granulométrie plus fine, inférieure à 4 cm, dans un concasseur secondaire entièrement couvert. Il est ensuite stocké dans le hall d’homogénéisation avant d’être transformé en plâtre dans la plâtrière de l’usine.
Les réserves de gypse de Bois le Comte étant épuisées, l’extension autorisée en 2017 sur le secteur de Bois Gratuel (Villevaudé) prend le relais pour pérenniser l’alimentation de l’usine de Vaujours, en particulier pour la production de plaques de plâtre. Les trois bancs de gypse sont exploités, soit 100% de la ressource selon une recette spécifique à la fabrication de chaque gamme de plaques de plâtre. Le gypse est extrait de manière mécanique. 
Concernant la reprise des anciennes galeries souterraines de la zone des Mazarins, une technique (mécanique) spécifique, développée conjointement avec l’Ecole des Mines de Paris, a été mise en œuvre.
Le concassage primaire se fait en fond de carrière sur Bois Gratuel. 
Depuis 2021, le gypse est transporté jusqu’à l’usine par un convoyeur à bande électrique qui enjambe la RD105 par le pont. La carrière est remblayée et revégétalisée au fur et à mesure de l’extraction du gypse, ce qui permet de réduire la surface en cours d’exploitation : c’est ce que l’on appelle la remise en état coordonnée.
Le plan de remise en état a été défini conjointement avec un bureau d’étude en écologie, et en liaison avec les collectivités locales et les services de l’état (DDT, DRIEE, …). Il s’intègre avec les espaces déjà réaménagés par Placoplatre dans ce secteur et préserve les continuités écologiques ainsi que la Dhuis. Il prévoit une remise en état forestière au niveau de Bois Gratuel et une remise en culture des espaces agricoles du secteur les Mazarins. Au total, Placo® a déjà réaménagé plus de 200 ha sur ses carrières à ciel ouvert de la butte de l’Aulnay. Plus de 150 000 arbres ont été plantés, et de nombreux milieux diversifiés ont ainsi été recréés (bois, prairies, mares, vergers, cheminements ...). plusieurs mesures de compensation et d’accompagnement ont été introduites dans le dossier, bien que celui-ci ait un faible impact sur les corridors écologiques.
       En faveur de la forêt, avec en particulier, le financement de 15 ha de reboisement dans des forêts domaniales gérées par l'ONF en Seine-et-Marne Nord (Crécy, Malvoisine et Montceaux).

       En faveur des zones humides, avec notamment la création de six mares pour favoriser le développement des amphibiens et la gestion de six autres mares forestières pour restaurer leur fonctionnalité écologique.

       En faveur des chiroptères, avec la pose de nichoirs artificiels et la préservation d'1ha d'anciens cavages souterrains.

       En faveur de la faune de manière plus globale, avec la préservation et la gestion de 32 ha d'ilot de sénescence pour favoriser les espèces forestières cavicoles et le suivi sur 20 ans de nombreuses espèces.

En faveur des paysages, avec entre autre, la préservation et le renforcement du cordon boisé le long de la promenade de la Dhuis et la création de nouveaux chemins pour mieux mailler le territoire à terme. Un suivi environnemental régulier ainsi que des actions concrètes sont mis en place. Pour prévenir les émissions de poussières, les pistes sont arrosées par temps sec et les talus d’exploitation sont enherbés rapidement.
Le gypse est transporté via un convoyeur à bandes qui permet d’acheminer le gypse de façon silencieuse et sans émissions de poussières jusqu’à l’usine. Les eaux de ruissellement sont collectées dans des bassins de rétention et son utilisées pour arroser à la fois les pistes et les espaces réhabilités. Le bruit, la qualité de l’air et de l’eau sont intégrés dans le suivi environnemental de la carrière selon les prescriptions de la réglementation en vigueur. Afin d’éviter le transit par les voies publiques, un pont paysager a été construit pour permettre le transfert des matériaux de découverte vers la carrière actuelle via des voies de circulation internes. https://www.placo.fr/carriere-de-gypse-de-le-pin-villeparisis-villevaude#1 ]. Traversons le Bois Gratuel puis la D 34 à forte circulation. Après les clôtures de la carrière nous retrouvons champs et bois que nous longeons, si le vent vient du Nord ou Nord Est, nous entendons les avions décollés de Roisy, nous traversons, une série de bois, celui des Meuniers, des Granges de David, de Saint Martin. Nous longeons toujours l’aqueduc matérialisé par les bornes hectométriques et ses édicules en cul de four. Passons sous la D 404, et au dessus de la ligne TGV, poursuivons dans le bois. Au loin j'aperçois quelque chose de brillant, un étang, puis je pense à des serres et lorsque je suis plus proche, je m'aperçois un champ couvert de panneaux solaires qui reflète la luminosité. Coupons le chemin de la Fossé Colas ou nous trouvons une drôle de maisons Un cube en pierre de parement dont un côté ressemble à une tour ronde d'un étage. Nous poursuivons toujours notre chemin au dessus de la Dhuys, et traversons une bande de bois. Un espace vert entre ligne de TGV et urbanisation que nous commençons à apercevoir. Je quitte l’aqueduc et le Gr après avoir longé un quartier urbanisé au niveau de la borne hectométrique N° 1811 et de l'édicule en cul de poule, ou nous rencontrons un balisage locale rouge portant les numéros 1 et 2. Laissons le N°2 et prenons sur la gauche le chemin de l’entonnoir, balisage rouge N°1 avec l'inscription Escapade à Carnetin. Grimpons le talus et débouchons sur la D 105A (route des Gloriettes) que nous prenons à droite. Nous longeons le cimetière et entrons dans Carnetin. [Carnetin domine la vallée de la Marne à 125 m d'altitude. Au pied du belvédère, il offre un panorama exceptionnel que vous pouvez décrypter grâce à la table d'orientation. Voir l'histoire du village dans ….] Nous arrivons devant un carrefour arboré avec des bancs, et avons une vue sur une boucle de la Marne, les étangs de la base de Loisir de Jablines. Etangs servant l’été aux loisirs et l’hiver à réguler les débordements du fleuve. Derrière nous une tour [un ancien pigeonnier du XVIème siècle, à l’allure d’une tour, abritait jadis près de 2500 volatiles. Aujourd’hui habitation privée, il faisait autrefois partie d’une ferme] Descendons le chemin en stabilisé, (descente peu facile) balisage jaune N°3. Nous débouchons sur la D 418, faisons un petit gauche-droite et poursuivons notre descente en prenant le chemin très boueux derrière le panneau routier. Apres avoir traversé des prairies, nous entrons dans l’espace plus ou moins boisé de le forêt domaniale de la Vallières parcelle 22 [Entre la Marne et les terres agricoles, la Forêt régionale des Vallières pousse sur les galeries souterraines d’anciennes carrières de gypse. Elle fait partie intégrante de la Ceinture verte régionale et constitue un trait d’union de verdure entre le pôle de Roissy (95) et Marne-la-Vallée (77). Perchée sur un coteau, cette forêt domine l’île de loisirs régionale de Jablines-Annet (77) et accueille une biodiversité remarquable. Avant que l’érable, le chêne, le tilleul et le frêne ne viennent la peupler, les vignobles et les vergers mûrissaient sur ses versants. Les buissons de baies (cornouiller, prunelier, églantier…) ont envahi les anciens vergers, devenus l’habitat d’une myriade d’oiseaux, de papillons et d’abeilles. Dans la forêt, des arbres sénescents nourrissent tout un peuple d’insectes et servent de nichoirs aux oiseaux. Un réseau de zones humides (mares, sources et zones de mouillères) assure également le maintien de la diversité biologique. Au printemps, les lianes des clématites qui prolifèrent donnent aux lieux un air de… Martinique ! https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.iledefrance-nature.fr/tous-nos-espaces-naturels-regionaux/foret-regionale-des-vallieres/&ved=2ahUKEwiPo6y-5fyCAxXORKQEHfmuBAsQFnoECBAQAQ&usg=AOvVaw0IUaZ8080z9wtcX3CfmRum]. Faisons de nouveau un esse gauche droite, à la parcelle 22 nous trouvons une clôture, poursuivons le balisage vert, dans cette espace plat nous retrouvons la Marne. Je perds le balisage et me dirige vers la droite par le chemin de halage, nous longeons le fleuve. Je loupe le Saint menhir. Nous longeons la marne par un chemin de halage gadouilleux, mais balisé. A la fourche nous abandonnons le balisage à l'orée de la forêt et poursuivons le chemin du halage qui quitte les bords de Marne par un virage à droite et au carrefour prenons le chemin de gauche, ou nous retrouvons un balisage. Laissons un chemin dans les champs, sur la droite. Poursuivons le chemin balisé, il tourne sur la droite et débouche sur la route à hauteur du talus de la ligne de chemin de fer. Au lieu de poursuivre le balisage le long du talus je coupe en prenant la route (Chemin des sables) passant sous la ligne de chemin de fer, c'est le raccourci du PR. Après un bâtiments nous prenons, a l'orée d'un bois, le chemin de gauche. Nous débouchons route du Tartreux, que nous prenons à droite le long de la marne. (Sur la carte il n’y a pas de chemin poursuivant le bord de l’eau. Sur le terrain un chemin existe). Le bois malheureusement est constellé de déchets. Après quelques maisons et des espaces pour gens du voyage sédentaire. Nous arrivons à la passerelle de Chessy-Dompmart, que nous prenons à gauche, nous retrouvons le GR. Sur l'autre rive nous sommes dans le jardin de sculptures de la Dhuys [C’est à partir de l’ancien pont de l’aqueduc de la Dhuys, bombardé en 1939, que Jacques Servières réalise, depuis 1987, un parc d’une quarantaine d’imposantes sculptures en pierre sur les bords de la Marne à Chessy. Le jardin de sculptures de la Dhuys ou Dhuis prend son nom de la rivière, anciennement acheminée en cet emplacement par un aqueduc, jusqu'au réservoir de Ménilmontant à Paris. La quarantaine de statues est réalisée à partir des pierres du pont aqueduc détruit. Elles sont réparties entre une clairière et un chemin : Le sculpteur Jacques Servières s'est inspiré pour le départ de son oeuvre du site cambodgien d'Angkor…
Les statues sont monumentales, certaines hautes de près de 4 mètres. Elles représentent des personnages humains, essentiellement féminins, ou des animaux, mythiques ou réels. Chaque sculpture porte l'initiale du sculpteur, ainsi que sa date de réalisation. Marne et gontoir-tourisme.com ]. Après avoir fait un tour dans cette prairie atypique nous retrouvons le GR 15 que nous suivons le long de la Marne en conservant le fleuve sur la gauche, nous sommes dans le sens du courant. Nous longeons quelques péniches résidentielles stationnées sur le bord de la rive. Après les péniches nous rencontrons sur notre droite une route, desservant des terrains de sport. Poursuivons le chemin de halage qui est devenu plus ou moins carrossable. Après les grillages nous trouvons quelques maisons, laissons la route de droite menant à Chalifer et poursuivons tout droit jusqu'à l'écluse que nous longeons, passons le parking d'un bâtiment qui aujourd'hui est un cabaret et trouvons un chemin le long du bassin d'attente pour les péniches. Devant moi deux jeunes personnes empruntent ce chemin et franchissent les portes bloquées ouvertes permettant de prendre le cheminement de secours fixé sur le piédroit du tunnel au dessus de l'eau. Le GR grimpe par la route d'accès au cabaret, puis emprunte un escalier gravissant la colline puis traversant la D45, puis la D 89  pour redescendre de l'autre coté. [L’aménagement de la navigation de la Marne est une idée du XVIIIe siècle. Mais c’est seulement en 1837 qu’est lancée la canalisation de la rivière depuis Saint-Dizier en Haute-Marne jusque sa confluence avec la Seine. Elle sera mise en service progressivement jusqu’en 1867.

 

 

Le canal de Chalifert : L’ingénieur Brière de Mondétour présente le 15 septembre 1835 au préfet de Seine-et-Marne un projet de construction d’un canal de Meaux à Chalifert qui sera rapidement accepté. Le canal présente 3 écluses principales : à son entrée à Meaux, à sa sortie dans la Marne à Chalifert et à Coupvray, ainsi que 2 ouvrages particuliers : un tunnel sous la colline de Chalifert et un pont-canal au-dessus du Grand Morin à Condé Ste Libiaire. En 1838, les terrains concernés sont expropriés. Le creusement du canal, les écluses et les ouvrages d’art font l’objet d’adjudications publiques. Le canal de Meaux à Chalifert est mis en service en 1846.

Le canal alimentaire : Les ingénieurs se trouvent confrontés à une complication. En été, les eaux sont trop basses pour permettre la navigation. à Meaux, le niveau de la Marne est en dessous du niveau du canal et ce dernier va se vider dans la rivière. Ils décident de détourner une partie du Grand Morin par un petit canal dite « branche alimentaire » partant de St Germain-sur-Morin et se déversant dans le canal à Esbly. C’est ainsi que l’été, notre canal était « alimenté » par l’eau du Grand-Morin qui se déversait dans la Marne à ses deux extrémités. L’hiver, le canal était « alimenté » par son écluse de Meaux. Avec la construction à Meaux d’un barrage permettant le maintien d’un haut niveau en été, le système d’alimentation par le Grand Morin est abandonné en 1963.
Ce qui est interdit de faire
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.coupvray.fr/wp-content/uploads/2018/02/magazine_Coupvray-N%25C2%25B053.pdf&ved=2ahUKEwi_9bO7o_-CAxVBU6QEHTotCFAQFnoECCwQAQ&usg=AOvVaw2wDEqXsWUW3aHAU7R0B3d6]. Je commence à fatiguer et me souviens d'une promenade précédente dans le Nord de la Seine et Marne, que la montagne de Chalifer est difficile à franchir. De rudes escaliers sont à monter et à descendre. Sans vraiment réfléchir à savoir si c'était des personnes accréditées à franchir l'espace sécurisé, (elles avaient des vêtements civiles), je suis les deux personnes devant moi, et franchi le grillage et la porte de secours bloquée en position ouverte, je n’ai même pas fait attention s’il s’y trouvait des caméras. Me voilà engagé sur le caillebotis au dessus de l'eau. Heureusement il y a de la lumière, c'est très impressionnant… pourvu qu'il ne manque pas de dalle, pourvu qu'une péniche ne s'engage pas, pourvu qu'une personne des voies navigable ne pénètre pas. C'est seulement à ce moment là que je pense que les deux jeunes devant moi sont peut être les ados de l'éclusier. Je sorts sans encombre du tunnel, mes jeunes ont disparus. C'était certainement des personnes accréditées ou du moins connu des éclusiers, je suppose deux copains se rendant d'une maison à l'autre. Ça ma fait gagner du temps et de la fatigue en moins, mais ce n’est pas autorisé. Après tout les portes n’avaient qu’à être réparées et fermer. Prenons la route remontant au dessus de la sortie du tunnel et redescendons sur l'autre rive. Nous retrouvons le GR15 que nous suivons jusqu'à Esbly, après avoir passé sous le viaduc de la ligne TGV [Le canal de Meaux à Chalifert ou canal de Chalifert est un canal de Seine-et-Marne long de 12,6 kilomètres coupant plusieurs méandres de la Marne, entre Meaux (au niveau du canal Cornillon) et Chalifert. Les travaux de construction ont débuté en 1837 pour une mise en service en 1846. Il compte trois écluses (à Meaux, Lesches et Chalifert) et un embranchement avec le canal du Grand Morin à Esbly (qui reliait la Marne au Grand Morin à Saint-Germain-sur-Morin). Il comporte un passage en tunnel de 294 mètres. Wikipedia]. Le chemin ne c’est pas amélioré, toujours aussi ronceux, passons une passerelle. Traversons la D 45a, notre chemin devient bitume à l'entrée d'Esbly, poursuivons par le chemin des Annotés, passons sous la ligne de chemin de fer, laissons les rues de gauche et prenons au niveau du pont, l'allée de gauche remontant vers la D 5d avenue du général De Gaulle , puis à gauche la rue du Générale Leclerc jusqu’à la gare se situant sur la gauche.



Lors de mes promenades dans le Nord de la Seine et Marne l'aqueduc de la Dhuis ma servi de nombreuses fois de fil d'Ariane. Pour poursuivre votre découverte des territoires autour de l'aqueduc je vous propose donc de vous reporter à ces randonnées dont voici les liens

Promenade 3 autour de la Dhuis - Promenade N-S & M - N° 47 Montbarbin – Crécy la Chapelle – Esbly - C'est une promenade dont la boucle est très éloignée de l'aqueduc mais fait découvrir le charmant village de Crécy la Chapelle. https://randosacaudos.blogspot.com/2022/08/promenade-n-s-m-n-47-montbarbin-crecy.html

Promenade 4 autour de la Dhuis - Promenade dans le Nord de la Seine et Marne ; Prom 9 ; Isles les Meldeuses – Meaux. Nous suivons l'aqueduc de Boutigny à Monceau les Meaux. https://randosacaudos.blogspot.com/2020/03/promenade-dans-le-nord-de-la-seine-et_2.html

Promenade 5 autour de la Dhuis - Promenade dans le Nord de la Seine et Marne ; Prom 8 ; La ferté Sous Jouarre – Trilport par la foret du Montceau. Nous retrouvons l'aqueduc des Deux Jumeaux au Corbiers.  https://randosacaudos.blogspot.com/2020/03/promenade-dans-le-nord-de-la-seine-et.html  

Promenade 6 autour de la Dhuis - Rando dans le Nord - S& M ; Prom 3, Vallée du Petit Morin – aqueduc de la Dhuys. https://randosacaudos.blogspot.com/2019/07/rando-dans-le-nord-de-la-seine-et-marne.html

Promenade 7 autour de la Dhuis - Rando dans le Nord - S& M ; Prom 2, La Ferté Sous Jouarre – aqueduc de la Dhuys. https://randosacaudos.blogspot.com/2019/05/rando-dans-le-nord-de-la-seine-et-marne_2.html

Promenade 8 autour de la Dhuis - Nord Seine & Marne - De Château Thierry à La Ferté Gaucher Prom 20 Saâcy. Belle balade ou l'on commence à découvrir les coteaux de Champagne de la Seine et Marne. https://randosacaudos.blogspot.com/2021/03/nord-seine-marne-de-chateau-thierry-la.html

Promenade 9 autour de la Dhuis - N- S &M De Château Thierry à la Ferté Gaucher - Prom 19 - Nogent L'Artaud https://randosacaudos.blogspot.com/2020/09/n-s-de-chateau-thierry-la-ferte-gaucher.html
 
Je saute le coteau du Bois de la Dame pour retrouver l'aqueduc à la promenade

Promenade 10 autour de la Dhuis - N-S&M - De Château Thierry à la Ferté Gaucher ; Prom 17 - De Chézy sur Marne à Château Thierry https://randosacaudos.blogspot.com/2020/09/n-s-de-chateau-thierry-la-ferte-gaucher_2.html
 
Promenade 11 autour de la Dhuis - N-S&M - De Château Thierry à la Ferté Gaucher ; Prom 17 - De Chézy sur Marne à Château Thierry https://randosacaudos.blogspot.com/2020/09/n-s-de-chateau-thierry-la-ferte-gaucher_2.html
 
La prochaine promenade vous fera découvrir la source de la Dhuis. Je suis toujours étonné par le circuit de l'aqueduc rien de droit, tout en courbe, longeant les collines bordant la Marne 

 



 

Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire