mercredi 2 septembre 2020

N-S&M - De Château Thierry à la Ferté Gaucher ; Prom 17 - De Chézy sur Marne à Château Thierry


De Château Thierry à la Ferté Gaucher

Je vous propose un cycle de promenades entre Château Thierry et la Ferté Gaucher
Février 2019 : Promenade de gare en gare

 N-S&M Prom N°17 ; De Chézy sur Marne à Château Thierry


Km      Temps      Arrêt        V/d       V/g       Dénivelé
36        6h30        0h30         5,5        5,1          483 +

J’ai débuté cette promenade par le petit village de Chezy en bordure du Dolloir. On trouve également un parking en bordure de la rivière, ce qui permet une fois arrivée à Château Thierry de revenir à son point de départ par le train.



  Carte IGN                       Trace GPS & Topo sans Commentaires 

Trace Randogps                                   Le code mobile de cette randonnée est b322744

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Rajoutant cette promenade après avoir fait la suivante, je me suis intéressé dans le village à ce que j’avais loupé lors de mon premier passage.

En sortant de la gare de Chézy [Chézy est un site historique. Détruit en 887, Chézy fut reconstruit par les moines bénédictins dont l’abbaye 

disparue lors de la guerre entre Louis VII et Thibault de Champagne, 

 suivie de la guerre de 100 ans. Les derniers siècles permirent à Chézy de retrouver sérénité et prospérité, en partie grâce à la viticulture. Extraie d’un QR Flash] prendre l’avenue du Général Leclerc, coupons l’avenue de la Libération (D86) Nous arrivons au centre du village devant les ruines de l’ancienne Abbaye, [A la fin du XIème siècle, le village de Chézy l'Abbaye ne comptait pas moins de trois églises ! - L'église du domaine de l'Abbaye Saint-Pierre des bords de Marne fut incendiée en 1414, et l’église Saint-Martin d'en bas détruite en 1850.  

Extraie d’un QR Flash] j’ai pris sur la droite la ruelle faisant le tour des bâtiments en ruine, puis la rue pavée au niveau du parking sur la gauche. Longeons ce qui est aujourd’hui des habitations dans l’enceinte des bâtiments en ruines, descendons les marches de la Mairie. Nous sommes place du Lieutenant Lehoucq. Prenons à droite, et longeons l’affreux bâtiment bardé de chevron en bois. Laissons sur la gauche la rue "Cour du Hâ Hâ" [Le ha-ha (ou hâ-hâ ou saut de loup) fut utilisé dès l'Antiquité dans les fortifications afin de retarder les assaillants. Au XVIIe siècle François Mansart décide de les placer au bout des allées des jardins afin de dégager la vue tout en bloquant le passage. La gouvernante du Grand Dauphin fils de Louis XIV, lorsqu'il était petit, l'empêchait de s'en approcher. Un jour, dans les jardins de Meudon, échappant à sa vigilance, il alla vers le bord du saut de loup et dit en riant : « Ha ha, ce n'est que cela qui doit me faire peur ! » Désormais

les courtisans appelèrent les sauts-de-loup des ha-ha. C'est au XIXe siècle que le mot remplaça définitivement le nom de saut-de-loup. Dans le domaine du jardinage, les ha-ha des jardins à la française, se trouvent au bout des allées et forment des fossés murés à fond plat encadrés de murs qui débordent dans le fossé afin d'empêcher son franchissement par le côté.

Un ha-ha est, dans le domaine du jardinage, une clôture masquée sous la forme d'une tranchée dont une face interne verticale est un mur de soutènement et l'autre face en pente et gazonnée. Elle permet dans le sens souhaité d'avoir un effet visuel qui masque cette clôture 

tout en gardant une esthétique plus naturelle du jardin. Cet artifice est un classique du jardin à l'anglaise et permet également de rattraper des différences de niveaux dans un terrain.
Un ha-ha formant un enclos dans les parcs qui ont une ménagerie peut se substituer aux clôtures avec des grilles pour parquer les animaux non dangereux. En architecture, un ha-ha est un fossé que l’on creuse au bout d’une allée, à l’extrémité d’un parc ou d’un jardin, pour en défendre l’entrée sans borner la vue.
Les ha-ha des fortifications ressemblent aux ha-ha des jardins à la française. On les place dans les coudes des fossés afin de retarder la progression des ennemis ou les surprendre en se cachant dedans.
Dans les fortifications, il existe aussi des ponts ha-ha et des escaliers ha-ha qui sont des ponts ou des escaliers escamotables qui chevauchent un ha-ha. Wikipédia] poursuivons sur quelques dizaine de mètres et prenons également sur une dizaine de mètres la rue de gauche. Face à nous les maisons avec les trois galeries datent du moyen âge. Revenons sur nos pas, passons devant la mairie, puis le péristyle (genre de kiosque hyper moderne) poursuivons tout droit, nous sommes toujours place du Lieutenant Lehoucq. A son extrémité la rue fait fourche, nous prenons à droite la rue Vicariat. Nous débouchons dans une rue formant Té portant le même 
noms, nous prenons à gauche, elle fait un esse droite-gauche. Nous sommes en bordure du Dolloir, sur la droite le Lavoir et sur la gauche avant le petit barrage sur un rocher une grenouille (en pierre) [Les habitants, qui par le passé ont été à l’occasion vendeurs de grenouilles au marché de Château-Thierry, se sont vus appelés par moquerie les « Guernouillats ». Le surnom leur est resté et ils l’ont adopté. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=02186_1] Poursuivons la rue nous arrivons pont au dessus du Dolloir, derrière, un beau pressoir et "le parking" pour les randonneurs en voiture [Chézy-sur-Marne est un village situé dans la 
vallée de la Marne, à la limite de la Brie champenoise. Il est traversé par un affluent de la Marne, le Dolloir. La commune fait partie de la zone viticole d’appelation Champagne et possède 173 hectares de vignes. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=02186_1] Nous prenons à droite la D 867 (Avenue de la Libération), passons le Dolloir poursuivons la départementale D 15 nous trouvons le GR 14. (cette départementale change trois fois de numéro avant le village c’est la D 86, dans le village la 867 après le village D 15). Laissons la rue de Fossot sur la droite et commençons notre grimpette vers Nogentel et Château Thierry. Attention pas beaucoup de place pour le piéton et beaucoup de voitures. Au cimetière nous quittons le bitume et prenons le chemin sur la droite s'appellent ‘’Guigne air’’ nous 
sommes toujours sur le GR. Le chemin monte dans les champs, deux bandes de bitume sont séparées par une bande d’herbe. A mis pente, Il fait fourche, laissons le GR partir sur la droite. Nous prenons à gauche. Le chemin monte vers un bois, nous trouvons un balisage jaune et vert presque effacé, traversons les bois. Nous arrivons à une fourche à trois dents et prenons à gauche nous suivons l'aqueduc de la Dhuys, nous retrouvons le GR [L'aqueduc de la Dhuis (également écrit Dhuys) et prononcé est un aqueduc souterrain d'Île-de-France et d'Aisne en France. Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la Dhuis, il parcourt 130 km presque à l'horizontale. Actuellement, il 
sert essentiellement à fournir en eau le complexe Disneyland Paris et l'est de l'Île-de-France. Wikipédia. (Et cela me fait mal au ventre… Chaque été on nous dit que l’on manque d’eau potable, et on la gaspille pour des manèges … Au départ l’aqueduc était bien prévu pour alimenter en EAU POTABLE l’Est Parisien, comme l’aqueduc de la vanne alimente le sud. Aujourd’hui l’ l’Est Parisien est alimenté par quoi, la Seine ou le canal de l’Ourcq, Dépollué ? Alors que la Marne et le Grand Morin ne passe pas aussi loin que cela de ce grand parc à thémes américain. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne d'une vingtaine de km de long, affluent du Surmelin. La longueur totale de l'aqueduc varie suivant les sources, entre 129,6 km et 131,162 km. Sa pente est faible : élevé de 128 m d'altitude à son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de l'eau par simple action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par endroits, constitué d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse successivement le sud de l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 
73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron. Jusqu'à son franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne, en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant de se diriger vers l'est et Paris. Le 19 juillet 2018, une passerelle reliant Chessy à Dampmart a été ouverte au public, assurant ainsi la continuité terrestre du parcours de la Dhuys depuis son début. 
Elle a été posée à l'endroit exact où se trouvait le pont-aqueduc en pierre qui franchissait la Marne à cet endroit et qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1940 durant l'invasion allemande. Celui-ci a été remplacé par un siphon immergé. Une partie des pierres restantes de ce pont a été utilisée par le sculpteur Jacques Servières pour sculpter des statues. Wikipédia.] Nous sommes toujours sur le GR 14. Le chemin se trouve sur le flanc de la colline. Nous aperçevons la Marne et Château Thierry.  Par moment nous franchissons de petits ravins creusant profondément ce flanc rocailleux recouvert d’arbres, des constructions peut large pour contrôler l'aqueduc
permettent de les franchir sans difficultés, ne pas oublier que nous marchons au dessus de l’aqueduc qui rejoint Paris avec une pente constante. Normalement nous devrions avoir un filet d’eau, voir de minuscules cascades, provenant du drainage des champs situés sur le plateau, mais cela fait deux mois que nous n’avons pas eu d’eau. Nous arrivons sur un ravin un peu plus important, entre les bornes hectométriques 274 & 275, toujours un petit pont permettant de franchir un ru, le chemin descend légèrement et rencontre un chemin longeant ce ravin. Juste derrière la borne 274, nous quittons le GR descendant sur la gauche, abandonnons le balisage jaune et vert poursuivant tout droit, et prenons le chemin sur la droite, nous grimpons le long du ravin. Nous arrivons à un grand carrefour avec 3 routes (ou laies forestière la zone étant en exploitation.) Nous prenons celle de gauche, elle fait rapidement fourche, nous prenons la branche de gauche, à la fourche 
suivante, nous prenons à droite. Nous sommes toujours dans les bois. Le chemin n'est pas facile, de profonde ornières pleines d'eau nous font des misères. Les bords sont glissants et l’eau stagnante plus ou moins verte n’est pas attirante. Vous dire si elles sont profondes, après deux moins sans pluie ou presque, il y a encore de l’eau. Je ne comprendrais jamais l’ONF, ou les propriétaires privés laissant des chemins aussi détériorés après l’exploitation du bois. Chaque engin dispose d’une lame pour pousser la grume sur son lieu de stockage, elle peut également servir à niveler le terrain. Il serait également possible de ne pas débarder lorsque le terrain est trop mou, mais l’immobilisation d’un engin doit coûter chère. Qu’elle désastre pour la nature. Nous passons une chaine nous barrant le chemin. Le chemin devient un peut plus praticable et nous débouchons sur la D1 en plein milieu d’un virage sans visibilité, que nous prenons à droite. Pas facile cette route, très circulante, pas 
beaucoup de place pour se garer. La route grimpe fortement. Nous passons de 160 m à 223 m. Après un virage en épingle à cheveux, laissons le chemin sur la gauche, poursuivons notre grimpette. Nous arrivons à un virage sur la gauche avec son parking, nous sommes sur le plateau et rencontrons sur la gauche un chemin dans les champs que nous prenons. (Mon itinéraire me faisait continuer la route jusqu’à la route menant d’un coté à la ferme de Charmois et de l’autre à Norvin, mais la D 1 est très fréquenté par les camions et le bas coté n’est pas dégagé il est difficile de se garer. Je préfère vous faire passer par le chemin d’on j’ai vue les départs. Ils 
existent sur les cartes et photos aériennes. En espérant qu’ils ne passent pas sous le socle de la charrue, ou pire pour un marcheur deviennent sans issu, et nous oblige à rebrousser chemin.) Le chemin fait une première fourche nous prenons à droite, nous arrivons à un carrefour (côte 222 sur la carte) nous prenons à droite, et arrivons aux deux fermes des petits et grands Norvin. Nous débouchons sur la route bitumée desservant les fermes que nous prenons à gauche et arrivons au deux anciennes fermes de Pétret (fermes transformées en habitation). La route tourne en angle aigu sur la gauche, laissons le chemin de droite passant devant un hangar tunnel en tôles. Prenons le chemin face à nous le long d’un haut mur entre les deux bâtiments servant d’accès à la maison de gauche avec une partie du toit en ruine. Après un esse droite gauche, nous retrouvons les champs. Nous débouchons sur la D 866 que nous prenons à droite (ne pas suivre la flèche avec le piéton partant dans le 
sens inverse.) Quelques mètres plus loin, prenons la route de gauche menant à la ferme du petit Heurtebise et au Grand Ballois. Longeons la ferme du petit Heurtebise, Lorsque la route tourne en angle aigu sur la gauche en direction du Grand Ballois, nous abandonnons le bitume pour prendre, face à nous le chemin dans les champs. (Ne pas prendre le chemin de droite.) Nous nous dirigeons vers la ligne à haute tension, puis passons en dessous. Juste avant la ferme des Aulnes Bouillant. Nous avons une haute haie de thuyas marquant l’entrée de la maison particulière (que l’on ne voit pas). Du chemin nous n’apercevons que les hangars aux toits de tôles.) Nous trouvons un chemin sur la droite longeant la haute haie 
de thuyas. Prenons ce chemin qui passe de nouveau sous la ligne à haute tension. Au milieu des champs (cote 225) le chemin forme Té, nous prenons à gauche en direction d’un bois et d’une ferme, nous longeons des haies bordant le chemin. Passons une nouvelle fois sous la ligne à haute tension, longeons la lisière du bois, puis en traversons une excroissance débordant sur l’autre coté du chemin, nous débouchons sur la D 87 que nous prenons à gauche sur 300m. Nous trouvons sur la droite la route menant aux Grèves. Grosse ferme ressemblant de loin à un château. [Blesmes durant la Grande Guerre 1914-1918 : Un aérodrome 
fut établi dès le 19 septembre 1914, il était occupé alors par la 5e armée, il était établi sur les communes de Blesmes et Courboin, délimité au 49°00'45"N 3°28'49"E. Il avait d’autres appellations : Ferme des Grèves ou Plateau de Nesles, il était situé à environ 7 km au sud-est de la ville de Château-Thierry. En 1918, le 88th Aero Squadron, escadron américain du service aérien, a utilisé cet aérodrome du 04/08/1918 au 06/09/1918 et du 09/09/1918 au 12/09/18 et, il était alors affecté au IIIe Corps de la 1re Armée américaine. Les services techniques de la 6e Armée française 
avaient préparé la réception du groupe. Hangar hébergement, pour la plupart du type de tente individuelle. Les huttes et les billettes offraient un vaste abri aux divers quartiers généraux et au personnel mis en service et enrôlé. L’aérodrome n’avait aucune défense contre les raids aériens autres que l’artillerie antiaérienne régionale. Les abris contre les bombes existaient sous la forme de tranchées abandonnées et de pirogues construites par les troupes qui avaient récemment combattu sur le sol. Le 88th Aero Squadron a réalisé, durant tout ce temps, des photographies aériennes verticales. Ces photographies, remarquables par leur netteté de détail, ont été prises par le responsable de la photographie du groupe, à l'aide 
d'une caméra de 50 centimètres montée sur un support de son invention fixé à la tourelle de mitrailleuse de l'observateur. L’aérodrome fut ensuite utilisé par les unités aériennes françaises jusqu'en novembre 1918. Après l’armistice, l’aérodrome est retourné à l’agriculture, sans indication de son utilisation pendant la guerre. Nota bene, durant la seconde Guerre Mondiale, le terrain fut répertorié en juin 1944 par la Luftwaffe comme « Flugplatz Château Thierry – Courboin ». Wikipédia]. Mon itinéraire passait devant la ferme pour prendre le chemin face à l’entrée de la cour, mais arrivée aux premières clôtures un grand panneau nous interdit de poursuivre plus loin. Est-ce uniquement pour les véhicules ? je ne sais pas, et je ne m’y suis pas risqué. J’ai pris le chemin sur la droite. (A la ferme précédente j'ai couper par les champs, ayant aperçu un ‘’molosse’’ en liberté (mais peut être attaché à une longue chaîne, je n’ai pas voulu risquer mes mollets aux dents de ses animaux. Par ici, les fermes sont tellement isolé que j’en comprends la sécurisation. Je ne voulais pas risquer la même chose). Je prends 
donc le chemin sur la droite en espérant que ce chemin aboutisse ou en croise un autre, me permettant de rejoindre ma trace. Mais surtout que ce chemin ne soit pas sans issu. D’après la carte il abouti aux maisons de la Perle et à la ferme Donjon. En regardant la carte, J’aurais même un début de chemin me permettant de rejoindre ma trace, les pointillés me laissent un doute. Doute confirmé par des clôtures. Nous arrivons devant une haie d’arbres et le chemin disparaît sous les ronces et les épineux. La vue aérienne de la carte Google Map est plus juste que la carte IGN, en effet le chemin en surbrillance sur la vue aérienne s’arrête à la haie bordant le chemin, juste à l’endroit ou il 
devient impraticable. On devine par la ligne d’arbres, que le chemin aboutit à la route de Courboin mais il n’est plus en surbrillance. Il nous reste environ 400 m pour rejoindre la route de Courboin. J’ai suivi la haie du coté droit du chemin, le terrain étant en prairie non clôturé. Ce n’est pas la solution, nous aboutissons sur la pelouse de la petite maison "de la Perle". Heureusement le terrain est large, il n’y a pas de chien et j’atteins le chemin-route sans problèmes. Il vaut mieux longer le champ de gauche. J’ai essayé de suivre le chemin sur la gauche passant devant la ferme abandonnée du Donjon, ce chemin me permettrait de rejoindre ma trace. Mais comme la maison est inoccupée, les champs pouvant certainement être atteint par d’autres 
chemins, celui-ci n’est pas entretenu et est devenue un roncier. (Voilà des chemins qui vont se perdre faute d’entretien. Je suis obligé d’abandonné mon idée  afin de rejoindre ma trace. A la sortie du champ, (pelouse pour moi) je prends le chemin route de Courboin sur la droite, passe devant la maison de "La Perle" (sorte de Garage) et traverse le bois. Nous débouchons sur une route que nous prenons à gauche. La route descend dans le bois, puis le bois est bordé par des prairies, la route s’approche de Saint Eugène et coupe l’aqueduc de la Dhuys que nous prenons à gauche, nous retrouvons le GR 14. Le chemin descend dans le creux du vallon, nous franchissons un ruisseau, puis coupons un chemin (c’est l’autre extrémité du chemin de Courboin qui est infranchissable dans sa partie haute. En descendant la route il ma semblé que toute la partie prairie était clôturée, mais je n’ai pas été vérifié.) Je fais une pose au pied de la montagne… Une trentaine de mètres à grimper à flanc de colline sur la centaine de mètres que comporte cette butte. Je vérifie sur mes cartes que je dois bien monter. 
Attention à ne pas louper le virage à droite situé au niveau de la construction permettant la visite technique de l’aqueduc. (Ouf, nous ne grimpons pas jusqu’en haut). Nous restons maintenant à flanc de colline. Nous coupons un nouveau chemin (C’est le chemin de ma trace, celui que je n’ai pu atteindre situé au milieu de la propriété des Grèves). Nous sommes toujours sur le GR et au dessus de la Dhuys canalisée. Nous serpentons dans un bois, toujours à flanc de colline. Laissons les chemins sur la droite descendant rejoindre les villages, ou ceux de gauche permettant de pénétrer un peut plus en foret, nous marchons tranquillement sur la même courbe de niveau avec une légère pente descendante de 0,10m/km (pente de l'aqueduc). Nous sortons du bois et retrouvons les champs. Au niveau de Crézancy nous entamons un large virage à gauche, coupons une route bitumée passons au pied d’un pylône télécom, (à chaque chemin coupé nous avons une barrière ou des chaînes ne nous facilitant pas le passage.) (Je rencontre enfin des vaches laitières permettant la fabrication des coulommiers, et des bries, de Meaux, Melun, Nangis, dans tout mes parcours précédent je n’en ai pas vu.) Traversons un bois et à sa sortie coupons un ru encaissé par un pont très peu large comme on en a souvent rencontré en suivant l’aqueduc. Après ce pont on tourne brusquement à droite, laissons un chemin descendant vers un centre équestre, nous longeons sa carrière, traversons la D 1003. Poursuivons en face ou nous longeons un bois et entamons un large virage à gauche. Après avoir pénétré dans le bois nous arrivons à un carrefour, laissons les deux chemins sur la droite et un sur notre gauche poursuivons tout droit le chemin au dessus de la Dhuys (facile de ne pas se tromper tout les 500 m nous avons de bornes hectométriques et des regards demi sphérique, nous guide.) Nous coupons un nouveau chemin, puis nous en laissons un autre sur la droite permettant de rejoindre Fossoy, nous coupons à nouveau la D 1003, de bois 
nous passons aux parcelles de vigne. Poursuivons le GR 14 et l’aqueduc plus ou moins en bordure de la départementale nous sommes au milieu des vignes. (Ma trace primitive ne passait pas par là, mais faisait un détour par ‘’Le Rocq’’ qui est une ferme château, mais malheureusement pour moi à la sortie du bois le chemin n’est plus entretenu lorsqu’il longe la lisière et disparaît totalement dans sa partie champêtre.) [La 
ferme du Rocq et le château du Rocq : peu de temps avant la Révolution, Charles David du Temple de Rougemont avait acquis cette ferme et le château à la famille Lesguisé. Ensuite ils ont appartenu à différents propriétaires et, en 1921 à Charles Blanche architecte à Paris. Le château est toujours dans la famille Blanche et, la ferme ainsi que les terres appartiennent à Jean Baptiste Delerue. Wikipédia] Après les vignes nous entrons de nouveau dans les bois. 
Nous coupons la D 1430 et restons sur les hauteurs de Blesmes avec sa petite église entourée de son cimetière. Gros étonnement, notre chemin serpente entre de beaux rochers travaillés par le temps. [Blesmes, Belesme, Blesmoe – Village de l'ancienne Brie champenoise, bâti dans la vallée de la Marne, sur la rive gauche de la rivière, à 3,5 km à l’est de Château-Thierry. Patrons : Saint Cyr et sainte Juliette. « La Roche aux Fées » ou « Pierre aux Fées », à Blesmes, fait partie des pétroglyphes mésolithiques des massifs gréseux du Bassin parisien. Elle est située sur la pente gréseuse de la rive gauche de la Marne. Cet abri fut découvert au XIXe siècle lors de l'aménagement de l'aqueduc de la Dhuis. Cette grande cavité servait de grotte sépulcrale aux Néolithiques. Au-dessus et autour de la grotte, d'autres cavités géodiques présentent quelques gravures d’époques différentes.Les dieux celtes, la légende de la Roche aux Fées et, la période des grands orages tonnants du dieu tumultueux. Blesmes est le lieu des fées des 
hauteurs et de Bélisama, la reine des nuits. C’est par rapport à l’abri de la Roche aux Fées que l’abbé́ Pécheur cite Blesmes comme un lieu de fées des hauteurs. Henri Dontenville y a reconnu la déesse Bélisama, personnalisation de la lune, reine des nuits, Diane ou Vierge sur un croissant (les trois phases de la lune). Et, le ru Tonnant contourne la butte du mont de Blesmes. Wikipédia] Je me suis un peu égaré à ce niveau de mon itinéraire, j’ai loupé le virage à droite de l’aqueduc et sa descente vers les Evaux ce doit être un peu avant la borne 217, il faut bien dire que par ici je suis plus préoccupé par le temps qui a passé bien vite, l'heure de mon train approche, que par l’itinéraire. Je ne 
regardais plus le GPS, les chemins étaient aussi large l’un que l’autre et après toute cette partie plane je ne me souvenais plus de cette plongée, j’ai donc hésité, et comme je n’ai pas remarqué le balisage du GR, j’ai poursuivi le chemin le plus plan, qui serpente et descend doucement. Franchissons un ru (Ruisseau de Chierry) et débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite. A la hauteur de la fourche je ne repère pas l’aqueduc, n’y le GR et poursuit tout droit vers le village de Chierry, étonné de ne pas retrouver les trace du GR, je regarde le GPS et m’aperçois que je ne suis toujours pas sur ma trace, et surtout que je l’ai coupé. Je n’ai pas le courage n’y le temps de faire demi tour, mon train est dans trente minutes. Nous débouchons sur la D 87 (Rue Maurice Clausse.) Laissons sur la droite les rues des Evaux et de la Trompette, laissons une voie sans issus toujours à droite. Après la rue des Mariniers, nous trouvons après le N°6 une allée intra-muros que nous prenons. Elle se trouve au niveau du bitume surélevé de couleur rouge, juste avant une 
maison avec deux tourelles, le départ est cimenté. Pas très large, nous passons entre les jardins des propriétés. Traversons la rue du Castel et poursuivons en face, après un virage à angle aigu sur la droite nous débouchons rue d’Etampe (D 872), face à la rue de la Malpeine. Nous prenons à gauche la rue d'Etampe. Poursuivons cette rue jusqu’à la fourche avec les rues de Courboin, Jean Jaurès et de Chiery. Prenons à droite la rue de Chiery, nous arrivons à une patte d’oie (rue de Varolles) poursuivons sur la gauche la rue de Chierry. nous passons l’arrière de la mairie (jolie bâtiment avec une petite tour) et 
prenons tout de suite après la rue Pierre Sémard sur la droite. Derrière nous l’église. Nous retrouvons le GR. Descendons cette rue jusqu’au rond point de la ligne de chemin de fer. La passerelle permettant d’atteindre les voies se trouve sur la gauche. Le train part dans 5 minutes pas de temps à perdre.







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