Aujourd'hui nous partons en dans le Nord de la Seine et Marne et plus précisément autour de la rivière Marne
Je vous propose un cycle de promenades entre
Château Thierry et la Ferté Gaucher
Février 2019 : Promenade de gare en gare
N-S&M Prom N°17 ; De Chézy sur Marne à Château Thierry
Km Temps
Arrêt V/d V/g
Dénivelé
36 6h30 0h30 5,5 5,1 483 +
J’ai
débuté cette promenade par le petit village de Chezy en bordure du Dolloir. On
trouve également un parking en bordure de la rivière, ce qui permet une fois
arrivée à Château Thierry de revenir à son point de départ par le train.
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte VisoRando
Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
Rajoutant
cette promenade après avoir fait la suivante, je me suis intéressé dans le
village à ce que j’avais loupé lors de mon premier passage.
En sortant de la gare de Chézy [Chézy est un
site historique. Détruit en 887, Chézy fut reconstruit par les moines
bénédictins dont l’abbaye
disparue lors de la guerre entre Louis VII et
Thibault de Champagne,
suivie de la guerre de 100 ans. Les derniers siècles
permirent à Chézy de retrouver sérénité et prospérité, en partie grâce à la
viticulture. Extraie d’un QR Flash] prendre l’avenue du Général Leclerc,
coupons l’avenue de la Libération (D86) Nous arrivons au centre du village devant
les ruines de l’ancienne Abbaye, [A la fin du XIème
siècle, le village de Chézy l'Abbaye ne comptait pas moins de trois églises ! -
L'église du domaine de l'Abbaye Saint-Pierre des bords de Marne fut incendiée
en 1414, et l’église Saint-Martin d'en bas détruite en 1850.
Extraie d’un QR Flash] j’ai pris sur la
droite la ruelle faisant le tour des bâtiments en ruine, puis la rue pavée au niveau du
parking sur la gauche. Longeons ce qui est aujourd’hui des habitations dans
l’enceinte des bâtiments en ruines, descendons les marches de la Mairie. Nous
sommes place du Lieutenant Lehoucq. Prenons à droite, et longeons l’affreux bâtiment
bardé de chevron en bois. Laissons sur la gauche la rue "Cour du Hâ Hâ" [Le ha-ha (ou hâ-hâ ou saut de loup) fut utilisé dès
l'Antiquité dans les fortifications afin de retarder les assaillants. Au XVIIe siècle François Mansart décide de les
placer au bout des allées des jardins afin de dégager la vue tout en bloquant
le passage. La gouvernante du Grand Dauphin fils de Louis XIV, lorsqu'il était
petit, l'empêchait de s'en approcher. Un jour, dans les jardins de Meudon, échappant à sa vigilance, il alla vers le bord du
saut de loup et dit en riant : « Ha ha, ce n'est que cela qui doit me
faire peur ! » Désormais
les courtisans appelèrent les sauts-de-loup
des ha-ha. C'est au XIXe siècle que le mot remplaça
définitivement le nom de saut-de-loup. Dans le domaine du jardinage, les ha-ha des jardins à la française, se trouvent au
bout des allées et forment des fossés murés à fond plat encadrés de murs qui
débordent dans le fossé afin d'empêcher son franchissement par le côté.
Un ha-ha est, dans
le domaine du jardinage, une clôture masquée
sous la forme d'une tranchée dont une face interne verticale est un mur de soutènement et l'autre face en pente et gazonnée. Elle permet dans le sens souhaité d'avoir un effet
visuel qui masque cette clôture
tout en gardant une esthétique plus naturelle
du jardin. Cet artifice est un classique du jardin à l'anglaise et permet également de rattraper des différences de
niveaux dans un terrain.
Un ha-ha formant un
enclos dans les parcs qui ont une ménagerie peut se
substituer aux clôtures avec des grilles pour parquer les animaux non
dangereux. En architecture, un ha-ha
est un fossé que l’on creuse au bout d’une allée, à
l’extrémité d’un parc
ou d’un jardin, pour en
défendre l’entrée sans borner la vue.
Les ha-ha des
fortifications ressemblent aux ha-ha des jardins à la française. On les place
dans les coudes des fossés afin de retarder la progression des ennemis ou les
surprendre en se cachant dedans.
Dans les fortifications, il existe aussi des ponts
ha-ha et des escaliers ha-ha qui sont des ponts ou des escaliers
escamotables qui chevauchent un ha-ha. Wikipédia]
poursuivons sur quelques dizaine de mètres et prenons également sur une dizaine
de mètres la rue de gauche. Face à nous les maisons avec les trois galeries
datent du moyen âge. Revenons sur nos pas, passons devant la mairie, puis le
péristyle (genre de kiosque hyper moderne) poursuivons tout droit, nous sommes
toujours place du Lieutenant Lehoucq. A son extrémité la rue fait fourche, nous
prenons à droite la rue Vicariat. Nous débouchons dans une rue formant Té
portant le même
noms, nous prenons à gauche, elle fait un esse droite-gauche. Nous sommes en bordure du Dolloir, sur la droite le Lavoir et sur la gauche
avant le petit barrage sur un rocher une grenouille (en pierre) [Les habitants, qui par le passé ont
été à l’occasion vendeurs de grenouilles au marché de Château-Thierry, se sont
vus appelés par moquerie les « Guernouillats ». Le surnom leur est resté et ils
l’ont adopté. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=02186_1] Poursuivons la rue nous arrivons pont au dessus du Dolloir,
derrière, un beau pressoir et "le parking" pour les randonneurs en voiture [Chézy-sur-Marne est un village situé dans la
vallée de la
Marne, à la limite de la Brie champenoise. Il est traversé par un affluent de
la Marne, le Dolloir. La commune fait partie de la zone viticole d’appelation
Champagne et possède 173 hectares de vignes. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=02186_1] Nous prenons à droite la D 867 (Avenue de la Libération),
passons le Dolloir poursuivons la départementale D 15 nous trouvons le GR 14.
(cette départementale change trois fois de numéro avant le village c’est la D 86,
dans le village la 867 après le village D 15). Laissons la rue de Fossot sur la
droite et commençons notre grimpette vers Nogentel et Château Thierry. Attention
pas beaucoup de place pour le piéton et beaucoup de voitures. Au cimetière nous
quittons le bitume et prenons le chemin sur la droite s'appellent ‘’Guigne
air’’ nous
sommes toujours sur le GR. Le chemin monte dans les champs, deux
bandes de bitume sont séparées par une bande d’herbe. A mis pente, Il fait
fourche, laissons le GR partir sur la droite. Nous prenons à gauche. Le chemin
monte vers un bois, nous trouvons un balisage jaune et vert presque effacé,
traversons les bois. Nous arrivons à une fourche à trois dents et prenons à
gauche nous suivons l'aqueduc de la Dhuys, nous retrouvons le GR [L'aqueduc de la
Dhuis (également écrit Dhuys)
et prononcé est un aqueduc souterrain d'Île-de-France et d'Aisne en France.
Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la Dhuis, il parcourt 130 km presque à
l'horizontale. Actuellement, il
sert essentiellement à fournir en eau le
complexe Disneyland Paris et l'est de l'Île-de-France. Wikipédia. (Et cela me fait mal au ventre… Chaque été on nous dit
que l’on manque d’eau potable, et on la gaspille pour des manèges … Au départ
l’aqueduc était bien prévu pour alimenter en EAU POTABLE l’Est Parisien,
comme l’aqueduc de la vanne alimente le sud. Aujourd’hui l’ l’Est Parisien est
alimenté par quoi, la Seine ou le canal de l’Ourcq, Dépollué ? Alors que la Marne et
le Grand Morin ne passe pas aussi loin que cela de ce grand parc à thémes américain. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une
partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne d'une vingtaine de km de long, affluent du Surmelin. La longueur
totale de l'aqueduc varie suivant les sources, entre 129,6 km et
131,162 km. Sa pente est faible : élevé de 128 m d'altitude à
son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son extrémité,
soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de
l'eau par simple action de la gravité. Son débit
moyen est de
22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par endroits, constitué
d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de
largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles
de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le
département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse successivement le sud de l'Aisne, la
Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de
parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise
entre 20 et
73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours
emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de
l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron. Jusqu'à
son franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne,
en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant
de se diriger vers l'est et Paris. Le 19 juillet 2018, une passerelle reliant
Chessy à Dampmart a été ouverte au public, assurant ainsi la continuité
terrestre du parcours de la Dhuys depuis son début.
Elle a été posée à
l'endroit exact où se trouvait le pont-aqueduc en pierre qui franchissait la
Marne à cet endroit et qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, en
1940 durant l'invasion allemande. Celui-ci a été remplacé par un siphon
immergé. Une partie des pierres restantes de ce pont a été utilisée par le sculpteur Jacques Servières pour sculpter des statues.
Wikipédia.] Nous sommes toujours sur
le GR 14. Le chemin se trouve sur le flanc de la colline. Nous aperçevons la Marne
et Château Thierry. Par moment nous franchissons de petits ravins creusant
profondément ce flanc rocailleux recouvert d’arbres, des constructions peut large pour contrôler l'aqueduc
permettent de les franchir sans difficultés, ne pas oublier que nous marchons
au dessus de l’aqueduc qui rejoint Paris avec une pente constante. Normalement
nous devrions avoir un filet d’eau, voir de minuscules cascades, provenant du
drainage des champs situés sur le plateau, mais cela fait deux mois que nous
n’avons pas eu d’eau. Nous arrivons sur un ravin un peu plus important, entre
les bornes hectométriques 274 & 275, toujours un petit pont permettant de
franchir un ru, le chemin descend légèrement et rencontre un chemin longeant ce
ravin. Juste derrière la borne 274, nous quittons le GR descendant sur la
gauche, abandonnons le balisage jaune et vert poursuivant tout droit, et
prenons le chemin sur la droite, nous grimpons le long du ravin. Nous arrivons à
un grand carrefour avec 3 routes (ou laies forestière la zone étant en
exploitation.) Nous prenons celle de gauche, elle fait rapidement fourche, nous
prenons la branche de gauche, à la fourche
suivante, nous prenons à droite.
Nous sommes toujours dans les bois. Le chemin n'est pas facile, de profonde
ornières pleines d'eau nous font des misères. Les bords sont glissants et l’eau
stagnante plus ou moins verte n’est pas attirante. Vous dire si elles sont
profondes, après deux moins sans pluie ou presque, il y a encore de l’eau. Je ne comprendrais jamais l’ONF, ou les propriétaires privés
laissant des chemins aussi détériorés après l’exploitation du bois. Chaque engin
dispose d’une lame pour pousser la grume sur son lieu de stockage, elle peut
également servir à niveler le terrain. Il serait également possible de ne pas
débarder lorsque le terrain est trop mou, mais l’immobilisation d’un engin doit
coûter chère. Qu’elle désastre pour la nature. Nous passons une
chaine nous barrant le chemin. Le chemin devient un peut plus praticable et nous débouchons sur la D1
en plein milieu d’un virage sans visibilité, que nous prenons à droite. Pas
facile cette route, très circulante, pas
beaucoup de place pour se garer. La
route grimpe fortement. Nous passons de 160 m à 223 m. Après un virage en
épingle à cheveux, laissons le chemin sur la gauche, poursuivons notre grimpette. Nous arrivons à un virage sur la gauche avec son parking, nous sommes sur le plateau et rencontrons
sur la gauche un chemin dans les champs que nous prenons. (Mon itinéraire me faisait continuer la route jusqu’à la
route menant d’un coté à la ferme de Charmois et de l’autre à Norvin, mais la D
1 est très fréquenté par les camions et le bas coté n’est pas dégagé il est
difficile de se garer. Je préfère vous faire passer par le chemin d’on j’ai vue
les départs. Ils
existent sur les cartes et photos aériennes. En espérant
qu’ils ne passent pas sous le socle de la charrue, ou pire pour un marcheur
deviennent sans issu, et nous oblige à rebrousser chemin.) Le chemin
fait une première fourche nous prenons à droite, nous arrivons à un carrefour
(côte 222 sur la carte) nous prenons à droite, et arrivons aux deux fermes
des petits et grands Norvin. Nous débouchons sur la route bitumée desservant les
fermes que nous prenons à gauche et arrivons au deux anciennes fermes de
Pétret (fermes transformées en habitation). La route tourne en angle aigu sur la
gauche, laissons le chemin de droite passant devant un hangar tunnel en tôles. Prenons
le chemin face à nous le long d’un haut mur entre les deux bâtiments servant d’accès à la maison de gauche avec une partie du toit en ruine. Après un esse
droite gauche, nous retrouvons les champs. Nous débouchons sur la D 866 que
nous prenons à droite (ne pas suivre la flèche avec le piéton partant dans le
sens inverse.) Quelques mètres plus loin, prenons la route de gauche menant à la
ferme du petit Heurtebise et au Grand Ballois. Longeons la ferme du petit
Heurtebise, Lorsque la route tourne en angle aigu sur la gauche en direction du
Grand Ballois, nous abandonnons le bitume pour prendre, face à nous le chemin
dans les champs. (Ne pas prendre le chemin de droite.) Nous nous dirigeons vers
la ligne à haute tension, puis passons en dessous. Juste avant la ferme des
Aulnes Bouillant. Nous avons une haute haie de thuyas marquant l’entrée de la
maison particulière (que l’on ne voit pas). Du chemin nous n’apercevons que les
hangars aux toits de tôles.) Nous trouvons un chemin sur la droite longeant la
haute haie
de thuyas. Prenons ce chemin qui passe de nouveau sous la ligne à
haute tension. Au milieu des champs (cote 225) le chemin forme Té, nous prenons à gauche en direction d’un bois et d’une ferme, nous longeons des
haies bordant le chemin. Passons une nouvelle fois sous la ligne à haute
tension, longeons la lisière du bois, puis en traversons une excroissance
débordant sur l’autre coté du chemin, nous débouchons sur la D 87 que nous
prenons à gauche sur 300m. Nous trouvons sur la droite la route menant aux Grèves.
Grosse ferme ressemblant de loin à un château. [Blesmes
durant la Grande Guerre 1914-1918 : Un aérodrome
fut établi dès le 19
septembre 1914, il était occupé alors par la 5e armée, il était
établi sur les communes de Blesmes et Courboin, délimité au 49°00'45"N
3°28'49"E. Il avait d’autres appellations : Ferme des Grèves ou
Plateau de Nesles, il était situé à environ 7 km au sud-est de la ville de
Château-Thierry. En 1918, le 88th Aero Squadron, escadron américain du service
aérien, a utilisé cet aérodrome du 04/08/1918 au 06/09/1918 et du 09/09/1918 au
12/09/18 et, il était alors affecté au IIIe Corps de la 1re Armée
américaine. Les services techniques de la 6e Armée française
avaient
préparé la réception du groupe. Hangar hébergement, pour la plupart du type de
tente individuelle. Les huttes et les billettes offraient un vaste abri aux
divers quartiers généraux et au personnel mis en service et enrôlé. L’aérodrome
n’avait aucune défense contre les raids aériens autres que l’artillerie
antiaérienne régionale. Les abris contre les bombes existaient sous la forme de
tranchées abandonnées et de pirogues construites par les troupes qui avaient
récemment combattu sur le sol. Le 88th Aero Squadron a réalisé, durant tout ce
temps, des photographies aériennes verticales. Ces photographies, remarquables
par leur netteté de détail, ont été prises par le responsable de la
photographie du groupe, à l'aide
d'une caméra de 50 centimètres montée sur un
support de son invention fixé à la tourelle de mitrailleuse de l'observateur.
L’aérodrome fut ensuite utilisé par les unités aériennes françaises jusqu'en
novembre 1918. Après l’armistice, l’aérodrome est retourné à l’agriculture,
sans indication de son utilisation pendant la guerre. Nota bene, durant la
seconde Guerre Mondiale, le terrain fut répertorié en juin 1944 par la
Luftwaffe comme « Flugplatz Château Thierry – Courboin ». Wikipédia].
Mon itinéraire passait devant la ferme pour prendre le chemin face à l’entrée
de la cour, mais arrivée aux premières clôtures un grand panneau nous interdit
de poursuivre plus loin. Est-ce uniquement pour les véhicules ? je ne sais
pas, et je ne m’y suis pas risqué. J’ai pris le chemin sur la droite. (A la ferme précédente j'ai couper par les champs, ayant aperçu un ‘’molosse’’ en
liberté (mais peut être attaché à une longue chaîne, je n’ai pas voulu risquer
mes mollets aux dents de ses animaux. Par ici, les fermes sont tellement isolé que j’en comprends la sécurisation.
Je ne voulais pas risquer la même chose). Je prends
donc le chemin sur la
droite en espérant que ce chemin aboutisse ou en croise un autre, me permettant
de rejoindre ma trace. Mais surtout que ce chemin ne soit pas sans issu.
D’après la carte il abouti aux maisons de la Perle et à la ferme Donjon. En
regardant la carte, J’aurais même un début de chemin me permettant de rejoindre
ma trace, les pointillés me laissent un doute. Doute confirmé par des
clôtures. Nous arrivons devant une haie d’arbres et le chemin disparaît sous
les ronces et les épineux. La vue aérienne de la carte Google Map est plus
juste que la carte IGN, en effet le chemin en surbrillance sur la vue aérienne
s’arrête à la haie bordant le chemin, juste à l’endroit ou il
devient
impraticable. On devine par la ligne d’arbres, que le chemin aboutit à la route
de Courboin mais il n’est plus en surbrillance. Il nous reste environ 400 m
pour rejoindre la route de Courboin. J’ai suivi la haie du coté droit du chemin,
le terrain étant en prairie non clôturé. Ce n’est pas la solution, nous aboutissons
sur la pelouse de la petite maison "de la Perle". Heureusement le terrain est
large, il n’y a pas de chien et j’atteins le chemin-route sans problèmes. Il
vaut mieux longer le champ de gauche. J’ai essayé de suivre
le chemin sur la gauche passant devant la ferme abandonnée du Donjon, ce chemin
me permettrait de rejoindre ma trace. Mais comme la maison est inoccupée, les
champs pouvant certainement être atteint par d’autres
chemins, celui-ci n’est pas entretenu
et est devenue un roncier. (Voilà des chemins qui vont se perdre
faute d’entretien. Je suis obligé d’abandonné mon idée afin de rejoindre ma trace.
A la sortie du champ, (pelouse pour moi) je prends le chemin route de Courboin
sur la droite, passe devant la maison de "La Perle" (sorte de Garage) et traverse
le bois. Nous débouchons sur une route que nous prenons à gauche. La route
descend dans le bois, puis le bois est bordé par des prairies, la route
s’approche de Saint Eugène et coupe l’aqueduc de la Dhuys que nous prenons à
gauche, nous retrouvons le GR 14. Le chemin descend dans le creux du vallon,
nous franchissons un ruisseau, puis coupons un chemin (c’est
l’autre extrémité du chemin de Courboin qui est infranchissable dans sa partie
haute. En descendant la route il ma semblé que toute la partie prairie était
clôturée, mais je n’ai pas été vérifié.) Je fais une pose au pied de la
montagne… Une trentaine de mètres à grimper à flanc de colline sur la centaine
de mètres que comporte cette butte. Je vérifie sur mes cartes que je dois
bien monter.
Attention à ne pas louper le virage à droite situé au niveau de la
construction permettant la visite technique de l’aqueduc. (Ouf, nous ne
grimpons pas jusqu’en haut). Nous restons maintenant à flanc de colline. Nous coupons
un nouveau chemin (C’est le chemin de ma trace, celui
que je n’ai pu atteindre situé au milieu de la propriété des Grèves). Nous
sommes toujours sur le GR et au dessus de la Dhuys canalisée. Nous serpentons
dans un bois, toujours à flanc de colline. Laissons les chemins sur la
droite descendant rejoindre les villages, ou ceux de gauche permettant de
pénétrer un peut plus en foret, nous marchons tranquillement sur la même courbe
de niveau avec une légère pente descendante de 0,10m/km (pente de l'aqueduc). Nous sortons du bois
et retrouvons les champs. Au niveau de Crézancy nous entamons un large virage à
gauche, coupons une route bitumée passons au pied d’un pylône télécom, (à
chaque chemin coupé nous avons une barrière ou des chaînes ne nous facilitant
pas le passage.) (Je rencontre enfin des vaches
laitières permettant la fabrication des coulommiers, et des bries, de Meaux,
Melun, Nangis, dans tout mes parcours précédent je n’en ai pas vu.) Traversons
un bois et à sa sortie coupons un ru encaissé par un pont très peu large
comme on en a souvent rencontré en suivant l’aqueduc. Après ce pont on tourne
brusquement à droite, laissons un chemin descendant vers un centre équestre,
nous longeons sa carrière, traversons la D 1003. Poursuivons en face ou nous
longeons un bois et entamons un large virage à gauche. Après avoir pénétré dans
le bois nous arrivons à un carrefour, laissons les deux chemins sur la droite
et un sur notre gauche poursuivons tout droit le chemin au dessus de la Dhuys (facile
de ne pas se tromper tout les 500 m nous avons de bornes hectométriques et des
regards demi sphérique, nous guide.) Nous coupons un nouveau chemin, puis
nous en laissons un autre sur la droite permettant de rejoindre Fossoy, nous
coupons à nouveau la D 1003, de bois
nous passons aux parcelles de vigne.
Poursuivons le GR 14 et l’aqueduc plus ou moins en bordure de la départementale nous sommes au milieu des vignes. (Ma trace primitive ne
passait pas par là, mais faisait un détour par ‘’Le Rocq’’ qui est une ferme
château, mais malheureusement pour moi à la sortie du bois le chemin n’est plus
entretenu lorsqu’il longe la lisière et disparaît totalement dans sa partie champêtre.)
[La
ferme du Rocq et le château du Rocq : peu
de temps avant la Révolution, Charles David du Temple de Rougemont avait acquis
cette ferme et le château à la famille Lesguisé. Ensuite ils ont appartenu à
différents propriétaires et, en 1921 à Charles Blanche architecte à Paris. Le
château est toujours dans la famille Blanche et, la ferme ainsi que les terres
appartiennent à Jean Baptiste Delerue. Wikipédia] Après les vignes nous
entrons de nouveau dans les bois.
Nous coupons la D 1430 et restons sur les
hauteurs de Blesmes avec sa petite église entourée de son cimetière. Gros
étonnement, notre chemin serpente entre de beaux rochers travaillés par le temps.
[Blesmes, Belesme, Blesmoe – Village de
l'ancienne Brie champenoise, bâti dans la vallée de la Marne, sur la rive
gauche de la rivière, à 3,5 km à l’est de Château-Thierry. Patrons : Saint Cyr et sainte Juliette. « La Roche aux Fées » ou « Pierre
aux Fées », à Blesmes, fait partie des pétroglyphes mésolithiques des
massifs gréseux du Bassin parisien. Elle est située sur la pente gréseuse de la
rive gauche de la Marne. Cet abri fut découvert au XIXe siècle
lors de l'aménagement de l'aqueduc de la Dhuis. Cette grande cavité servait de grotte sépulcrale aux
Néolithiques. Au-dessus et autour de la grotte, d'autres cavités géodiques
présentent quelques gravures d’époques différentes.Les dieux celtes, la
légende de la Roche aux Fées et, la période des grands orages tonnants du dieu
tumultueux. Blesmes est le lieu des fées des
hauteurs et de Bélisama, la
reine des nuits. C’est par rapport à l’abri de la Roche aux Fées que l’abbé́
Pécheur cite Blesmes comme un lieu de fées des hauteurs. Henri Dontenville
y a reconnu la déesse Bélisama, personnalisation de la lune, reine des nuits,
Diane ou Vierge sur un croissant (les trois phases de la lune). Et, le ru
Tonnant contourne la butte du mont de Blesmes. Wikipédia] Je me suis un
peu égaré à ce niveau de mon itinéraire, j’ai loupé le virage à droite de
l’aqueduc et sa descente vers les Evaux ce doit être un peu avant la borne 217,
il faut bien dire que par ici je suis plus préoccupé par le temps qui a passé bien vite, l'heure de mon train approche, que
par l’itinéraire. Je ne
regardais plus le GPS, les chemins étaient aussi large
l’un que l’autre et après toute cette partie plane je ne me souvenais plus de
cette plongée, j’ai donc hésité, et comme je n’ai pas remarqué le balisage du GR,
j’ai poursuivi le chemin le plus plan, qui serpente et descend doucement. Franchissons
un ru (Ruisseau de Chierry) et débouchons sur un chemin formant Té que nous
prenons à droite. A la hauteur de la fourche je ne repère pas l’aqueduc, n’y le
GR et poursuit tout droit vers le village de Chierry, étonné de ne pas
retrouver les trace du GR, je regarde le GPS et m’aperçois que je ne suis
toujours pas sur ma trace, et surtout que je l’ai coupé. Je n’ai pas le courage
n’y le temps de faire demi tour, mon train est dans trente minutes. Nous
débouchons sur la D 87 (Rue Maurice Clausse.) Laissons sur la droite les rues
des Evaux et de la Trompette, laissons une voie sans issus toujours à droite.
Après la rue des Mariniers, nous trouvons après le
N°6 une allée intra-muros que nous prenons. Elle se trouve au niveau du bitume
surélevé de couleur rouge, juste avant une
maison avec deux tourelles, le
départ est cimenté. Pas très large, nous passons entre les jardins des
propriétés. Traversons la rue du Castel et poursuivons en face, après un virage
à angle aigu sur la droite nous débouchons rue d’Etampe (D 872), face à la rue
de la Malpeine. Nous prenons à gauche la rue d'Etampe. Poursuivons cette rue jusqu’à la
fourche avec les rues de Courboin, Jean Jaurès et de Chiery. Prenons à droite la rue de Chiery, nous arrivons à une patte d’oie (rue de Varolles) poursuivons
sur la gauche la rue de Chierry. nous passons l’arrière de la mairie (jolie bâtiment
avec une petite tour) et
prenons tout de suite après la rue Pierre Sémard sur
la droite. Derrière nous l’église. Nous retrouvons le GR. Descendons cette rue
jusqu’au rond point de la ligne de chemin de fer. La passerelle permettant
d’atteindre les voies se trouve sur la gauche. Le train part dans 5 minutes pas
de temps à perdre.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html
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