mardi 2 juillet 2019

Rando dans le Nord de la Seine et Marne ; Promenade 3, Vallée du Petit Morin – aqueduc de la Dhuys

Promenade dans le Nord de la Seine et Marne

Promenade 3 ; La vallée du Petit  Morin et l'aqueduc de la Dhuys (suite).

Trajet en train boucle revenant au départ

Décembre 2017
Km     Temps     Arrêt      V/d    V/g     Dénivelé
28       5h12      0h12     5,4       5           404 +9


 Carte IGN           Trace GPS et Topo sans commentaires

Trace Randogps                           Le code mobile de cette randonnée est b312890
 
                                                                        (Explications Code Mobile)                                

Départ : Gare de La Ferté sous Jouarre
Prendre à la sortie de la gare la petite rue de la gare sur la gauche passons devant la roue du moulin fabriqué avec des carreaux de meulières puis prendre à droite la rue michel Fauvet passons devant la mairie la rue change de nom elle s’appelle rue des Pelletiers nous sommes sur le GR 14A ainsi qu’un balisage jaune. Passons le pont au dessus de la Marne quittons le GR 14 et prenons le quai des Anglais sur la droite GR 11 et balisage jaune. Nous quittons la rue après l'usine de pierres à meules abandonnée [Au XVIII è siècle le commerce des meules de moulin échappe aux artisans maîtres meuliers et tombe sous le contrôle des grands négociants. (Une meule coûte le prix d’une maison. En 1835 la ville compte 23 sociétés dont les plus grandes emploient près de 600 ouvriers et exploitent des milliers de meules chaque année aux quatre coins du monde. En 1849, l’arrivée du chemin de fer provoque un bouleversement dans l’implantation des entreprises les nouvelles sociétés se construisent à proximité des rails.] Nous 

poursuivons par le chemin de hallage sur la droite. Aujourd'hui, je ne peux pas prendre le chemin aménagé au plus proche de la Marne il est sous l'eau et nous ne sommes qu'au mois de décembre. Passons le pont et retrouvons derrière le monument en hommage au corps expéditionnaire anglais. (Sur le moment on rend hommage à ses derniers ils ont construits un pont provisoire en remplacement de celui détruit, pour qu’un corps expéditionnaire puisse 
traverser la rivière afin de rejoindre le reste de la division qui avait réussi à traverser en amont et en aval.) A l'embouchure du Petit Morin nous abandonnons le Gr et le balisage jaune pour prendre le pont au dessus de la rivière et poursuivons le chemin de halage. Nous arrivons aux silos à grains. Poursuivons de descendre la Marne. A partir d'ici je n'ai pas fait ce petit bout de rando. Dans ma trace je devais prendre une sente qui existe sur la carte mais pas sur le terrain. Un grillage plus ou moins défraichi nous empêche de le 

prendre. Vous me direz ce sont des friches on ne risque peut être pas grand-chose… mais voilà un peut plus haut c'est une zone industrielle et commerciale bien clôturé sans aucune sortie. J’ai réussi à poursuivre ma trace en passant entre deux silos, grâce à une porte disparue. C'est ainsi que je me suis rendu compte de la zone commerciale. J'ai donc modifié mon itinéraire en espérant qu'il y est un pont franchissant le ru. D’après la vue aérienne il n'y a pas de problèmes. Nous allons jusqu'au village du Fay ou nous trouvons la rue sans issu ‘’du bac’’ que nous prenons à gauche la rue bordée de maisons. Le village change de nom et se nomme ‘’le bac’’. Nous remontons jusqu’à la D 603, la prenons un peu sur la gauche jusqu'à la rencontre d’un chemin que nous prenons droite, nous montons dans les champs. Laissons un chemin sur la gauche puis nous arrivons à une fourche poursuivons tout droit. Nous arrivons à un carrefour le chemin tourne sur la gauche.  
Nous arrivons au village de Sept-sorts. De chemin nous passons à rue et au carrefour nous prenons la rue de droite, nous longeons des pavillons. Notre rue devient chemin et de nouveau nous sommes dans les champs. Laissons le chemin de gauche poursuivons tout droit et à la fourche faisons de même, un peu plus haut nous retrouvons l’aqueduc de la Dhuys, le GR et un balisage jaune. Ne vous attendez pas à des constructions pharaonesques, ce n’est qu’un large chemin (très large chemin) avec quelques constructions permettant la visite de l’ouvrage. [Construit sous le Second Empire (Napoléon III) afin d’alimenter Paris en eau potable, il sert aujourd’hui à fournir en eau le parc Disneyland Paris et l’est de la région parisienne. Son point de départ se trouve à Pargny-la-Dhuys dans l’Aisne. Il franchit 21 vallées d’une profondeur comprise entre 20 et 73 m, et traverse le sud du département de l’Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis sur 132 km avant d’aboutir à Paris, au réservoir de Ménilmontant. http://visit.pariswhatelse.fr/fr/aqueduc-de-la-dhuis
Au début du XIXe siècle, outre les puits et les citernes, Paris n'est alimentée en eau essentiellement que par les eaux de Belleville et du Pré-Saint-Gervais et l'aqueduc de Rungis. La construction du canal de l'Ourcq, entre 1802 et 1822, permet d'assurer un apport d'eau important, à défaut d'être d'une qualité adéquate. Le premier puits artésien de la ville est foré en 1841. Le très fort accroissement de la population parisienne nécessite toutefois d'entreprendre de nouveaux travaux.
En 1854, avec l'appui de Napoléon III, le préfet Georges Eugène Haussmann et le directeur du service des eaux Eugène Belgrand font approuver un programme d'alimentation en eau par le conseil municipal de Paris. L'aqueduc de la Dhuis est le premier ouvrage à être construit. Le décret du 4 mars 1862 le déclare l'utilité publique. Les travaux divisés en deux lots débutent à la fin juin 1863. Le chantier est rapidement réalisé : l'eau est introduit dans l'aqueduc le 2 août 1865. La distribution régulière commence le 1er octobre suivant, alimentant le réservoir de Ménilmontant.
La réalisation de l'aqueduc de la Dhuis coûte 18 millions de francs de l'époque, incluant l'achat des chutes des usines de la Dhuys et l'acquisition des sources et des usines du Surmelin.  Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la Dhuis, il parcourt 130 km presque à l'horizontale. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne d'une vingtaine de km de long, affluent du Surmelin. La longueur totale de l'aqueduc varie suivant les sources, entre 129,6 km et 131,162 km. Sa pente est faible : élevé de 128 m d'altitude à son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de l'eau par simple action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par endroits, constitué d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse successivement le sud de l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant.
L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre 
entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron. Jusqu'à son franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne, en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant de se diriger vers l'est et Paris. Au total, l'aqueduc franchit les 59 communes. L'aqueduc de la Dhuis comporte, en général tous les 500 m, des regards de visite fermés à clé permettant le contrôle de l'ouvrage6. À l'extérieur, les regards sont de petits édicules de béton ou de maçonnerie comportant une porte métallique peinte en vert. Sont également présents sur le parcours des points hectométriques, bornes indiquant la distance en hectomètres depuis la prise d'eau à Pargny-la-Dhuys. Le dernier se situe à Paris en face du 10 avenue de la Porte-de-Ménilmontant et porte l'indication « 1308 », soit 130,8 km.
Pont et cabanon de maintenance abritant un regard et une vanne sur l'une des conduites forcées.
En 1889, la quantité d'eau distribuée annuellement s'élève en moyenne à 66 millions de m3 pour un prix de 0,113 F/m3. En 1896, les réservoirs du nord parisiens desservent les quartiers hauts de Montmartre, Belleville et Passy.
Le trajet de l'aqueduc est une destination populaire. À l'instar des bords de Marne, plusieurs guinguettes sont créées sur son parcours, alors même que l'eau n'est pas apparente. Actuellement, l'aqueduc de la Dhuis alimente en eau potable le parc d'attraction Disneyland Paris à Marne-la-Vallée. Seule une petite partie parvient jusqu'à Paris. Je l’ai déjà écrit et à chaque fois que je lis ses lignes cela m’écœure… Prendre de l’eau potable pour alimenter un parc d’attraction, alors qu’à longueur d’année on nous bassine sur le manque d’eau… Il y avait pourtant une autre solution ; utiliser l’eau de la Marne ou du Grand Morin qui ne coule pas trop loin de là. La traiter pour qu’elle soit sans danger, et laisser l’eau ‘’propre’’ aux parisiens.
Depuis 2009 l'aqueduc est vide à partir d'Annet-sur-Marne, la galerie ayant été bétonnée par la ville de Paris sur presque 700 mètres.
La ville de Paris inscrit à l'ordre du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 l'éventualité de céder l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre, au moins les sections situées sur les communes d'Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Villevaudé et Le Pin, afin de faciliter l'extraction du gypse souterrain par une exploitation à ciel ouvert. À la suite de la motion de censure déposée par la fédération Île-de-France Environnement, la mairie de Paris a d'abord décliné l'offre de Placoplatre avant de renoncer au projet de cession. En juillet 2015, la section de Pargny-la-Dhuys à Chessy est vendue à l'intercommunalité du Val d'Europe. wikipédia] Nous prenons à gauche le GR le long de l'aqueduc. De champs nous passons à  bois, coupons trois chemins puis la D 21a à la sortie du village. Poursuivons en face. De bois nous passons à champ toujours sur le GR, nous coupons route poursuivons en face, nous retrouvons un balisage jaune. Nous avons une belle vue sur La Ferté sous Jouarre, puis sur la droite le château de Venteuil. [Il a été rénové par le designer allemand Edo Popken qui en est l’actuel propriétaire. En 1760, le baron d’Obenheim, lieutenant-général allemand, fit construire le château par l’architecte Saget des Louvières. Il fut acquis 150 ans plus tard par Antoine-Laurent de Jussieu. Cette élégante demeure du XVIIIe siècle aux lignes sobres, fut la résidence des Jussieu, famille qui a compté cinq célèbres botanistes.  https://actu.fr/ile-de-france/coulommiers_77131/jouarre-le-chateau-de-venteuil-une-invitation-a-lhistoire_7692075.html
Antoine-Laurent de Jussieu, botaniste (1748-1836). En 1817, il achète le domaine de Venteuil, qui devient un véritable centre intellectuel où Antoine–Laurent reçoit ses amis, dont André-Marie Ampère, célèbre mathématicien et physicien. Le domaine est également un lieu de fêtes familiales, puisque chaque année la famille de Jussieu y fêtait la Saint-Antoine le 15 octobre. Très attaché à ce lieu, Antoine–Laurent choisit de terminer ses jours au château de Venteuil et y mourut en 1836.
Acheté par Antoine de Jussieu le château fut la demeure d’une famille réputée de botanistes :
- Antoine de Jussieu (1686-1758) directeur et créateur du jardin des plantes.
- Bernard de Jussieu frère d’Antoine directeur des jardins du Trianon à Versailles ; il révise « l’histoire des plantes qui naissent aux environs de Paris » de Tournefort (1725)
- Joseph de Jussieu (1704-1779) accompagne la Condamine en Amérique du sud et introduit en Europe de nombreuses plantes exotiques.
- Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836) assisté de Bernard, il invente un système de classification des plantes ; il fut professeur au muséum d’histoire naturelle à Paris.
- Adrien de Jussieu (1797-1853) fils d’Antoine-Laurent, également professeur de botanique au muséum a écrit le « cours élémentaire de botanique » en 1842.
https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/410864-chateau-de-venteuil] Le chemin débouche sur une route que nous prenons à droite, nous quittons le GR, le balisage jaune et l’aqueduc. Puis nous coupons une route passant devant le château, quelques dizaine de mètres plus loin fait fourche, nous prenons à gauche l'allée de Venteuil nous y retrouvons un balisage jaune. Nous débouchons sur la D 402 route de la Ferté. Nous entrons
dans Jouarre [La racine toponymique de Jouarre renvoie sans doute à une ancienne occupation celte, peut-être le gaulois duro, "porte" d'où "forteresse", ou divoduro, "forteresse divine"".
Domus Dei de Jotro - Jouerre-en-Brie - Juere - Jouarre-Balleau et Courcelles.Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Jouarre-la-Montagne. L'occupation romaine du site, avec peut-être l’aménagement d’un castrum (camp retranché) faisant suite à un bourg fortifié gaulois, permettent d'accréditer cette explication. dans la première moitié du VIIe siècle, lorsque saint Adon fonde à cet endroit une abbaye, encore en activité à l’heure actuelle. Les invasions normandes du IXe siècle, les dégradations de la guerre de Cent Ans au XVe siècle, la Révolution française, autant d’événements majeurs qui ont touché cette commune. Mais le patrimoine local est resté intact, et si chaque époque a laissé sa trace, c’est pour mieux révéler ce qui avait été fait antérieurement… Ainsi Jouarre reste l’une des rares communes de la région à conserver autant de vestiges des temps révolus. Joyau du patrimoine et de l’art mérovingien, les cryptes de Jouarre demeurent un ensemble unique en Europe de par leur conservation et de par leur âge. Wikipédia]Nous passons devant l’hôpital et la maison de retraite et prenons sur la gauche la 
ruelle du pressoir nous arrivons à  l'angle de l'église fortifiée [L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : édifiée au XVIe siècle, elle abrite divers joyaux. On peut ainsi citer les châsses des abbesses de Jouarre et autres saints protecteurs, un christ en croix du XVe siècle, une piéta du XVe siècle, une représentation du Christ au tombeau du XVIe siècle, des vitraux du XVIIe siècle. De
nombreuses statuettes et sculptures en pierre dont la finesse révèle une maîtrise de l’art et de l’expression et dans la nef de très belles châsses contenant les reliques qui sont portées à dos d'homme chaque année lors de la procession de la Pentecôte.  Wikipédia] Poursuivons par le côté de l'église la rue Saint Paul.


En bout nous avons la crypte et sur la droite un calvaire, ainsi qu'une vue sur l'abbaye. [Les cryptes de Jouarre ont subi plusieurs campagnes de travaux depuis le XVIIe siècle. Jusqu’au XIe siècle, il y avait vraisemblablement un plafond de bois qui reposait sur tous les chapiteaux, dans les deux cryptes. Au XVIIe siècle, les tombeaux sont vidés, pour placer les restes des corps dans des reliquaires et des châsses et on perce des ouvertures pour que les cryptes ne soient plus dans l’obscurité totale. Les cryptes renferment les tombeaux de la famille fondatrice de l’abbaye.  
La crypte Saint-Paul : ses chapiteaux du VIIe siècle sont faits de marbre des Pyrénées. Les fûts sont des réemplois gallo-romains du IVe siècle.  Le mur occidental de la crypte est un mur dit « réticulé » car les pierres forment un dessin de filet, à la fois par leur disposition, mais aussi par leur taille.
- Le sarcophage de saint Agilbert qui fut évêque de Dorchester puis de Paris. Il fonda également la première communauté d’hommes de l’abbaye. Le côté du sarcophage présente un magnifique bas-relief. 

À la tête de ce tombeau, un bas relief, représente le Christ tétramorphe, dans une mandorle, symbolisant les quatre évangélistes.
- Le tombeau de saint Adon.
- Les tombeaux de sainte Osanne, sainte Balde, sainte Mode, sainte Telchilde.
- Le tombeau de sainte Aguilberte, avec des parements d'inspiration coptes sur le dessus et des svastikas, retrouvées dans les temples hindous.] Revenons sur nos pas, prenons la rue du Petit palais sur la gauche passons devant l'église puis à gauche la rue de Montmorin nous arrivons à l’abbaye [L’abbaye Notre-Dame de Jouarre : l'abbaye bénédictine fondée au VIIe siècle par un disciple de Saint Colomban de Luxeuil, encore habitée par une communauté bénédictine.
Elle fut démolie en 1792 et rebâtie en 1837. Sa reconstruction intégra des éléments datant du XIIe siècle, notamment le clocher-porche de la tour
 Crypte mérovingienne - L'histoire de l'abbaye commence au VIIe siècle avec la fondation du monastère vers 635 sur le site de Jouarre. Un ensemble funéraire destiné à recevoir les sépultures de la famille d'Adon, fils d'Authaire, est édifié vers 680 : ce sont les célèbres cryptes mérovingiennes. Ces cryptes mérovingiennes datant du VIIe siècle. Seules 3 cryptes de ce type existent encore en France. Elles font partie de l'Abbaye Notre-Dame de Jouarre, encore occupée par une communauté de religieuses bénédictines. http://www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/crypte-merovingienne-jouarre-journees-patrimoine-2017.html] longeons cette dernière. Le passage sous l’abbaye semble couper nous ne pouvons plus emprunter le porche. (C’est peut être provisoire, il y avait le marcher de Noël dans la rue.) Faire demi tour passer devant l'abbaye  en prenant la rue de la tour puis à gauche  la rue Jehan de Brie [Jehan de Brie (vers 1336-vers 1380) dit « le Bon Berger »Le personnage Fermier et berger, Jehan ou Jean de Brie est l’auteur du premier traité d’agriculture en français et premier code de la bergerie, L’art de la bergerie ou Le bon berger ou Le vray régime et gouvernement des Bergers et Bergères, rédigé en 1379, à la demande de Charles V. 
Personnage mystérieux, Jean de Brie semble être plus qu’un simple berger mais bien un érudit, capable de citer les auteurs latins et dont les références principales pour la rédaction de son ouvrage sont Aristote et saint Thomas d’Aquin. Certains historiens l’identifient comme un administrateur de la cour de Charles V et théoricien de l’élevage des ovins. né à Villiers-sur-Rognon, dans la châtellenie de Coulommiers, et travaille à Aulnoy. Il a commencé à la ferme de Nolongues et a été affecté à la garde des moutons à Messy (Seine-et-Marne).
Un monument en son honneur est élevé au croisement des routes de Coulommiers et Rebais depuis 1901.
Il est l’auteur de ces vers sur le fromage dit « galette de Brie » :
Mon doux cœur, je vous envoie
Amoureusement choisi pour moi

Le brie de Meaux délicieux
Son œuvre : Le Bon Berger, ou le Vray régime et gouvernement des bergers et bergères, composé par le rustique Jehan de Brie, le bon berger. Réimprimé sur l’édition de Paris (1514), avec une notice par Paul Lacroix, Paris : Liseux, 1879, 160 p. http://archives.seine-et-marne.fr/jehan-de-brie-vers-1336-vers-1380-dit-le-bon-berger] Nous passons devant un parking avec dans le fossé les fondations en forme de cercles. Prenons la première rue à gauche en bout nous retrouvons la rue de Montmorin, que nous prenons à droite, 

la rue tourne sur la gauche et devient rue du marteroy nous arrivons à une fourche et prenons la rue de gauche la rue de la pierre après les ‘’esses’’ laissons la première impasse sur la droite ainsi que la seconde pour cette dernière c'est vraiment une impasse et la marque est vraiment mal placée. Il faut prendre la troisième rue à droite (rue de la D'Huys) nous y retrouvons le balisage jaune. La rue se termine en chemin nous coupons l'aqueduc laissons les chemins de droite et de gauche. Poursuivons tout droit. Nous avons une belle vue sur la Ferté sous Jouarre. Notre chemin débouche sur un autrement Té nous prenons à gauche nous sommes sur le balisage jaune. Laissons le chemin sur la gauche et à la fourche suivante quittons le balisage jaune pour prendre le chemin de droite, nous surplombons la 
vallée du Petit Morin. De prairie, nous traversons le bois de la charnière, le chemin descend laissons le sentier partant sur la gauche, continuons de descendre nous passons un ru qui aujourd’hui s’est transformé en ruisseau. Notre chemin en rencontre un autre que nous prenons à droite nous retrouvons le balisage jaune, traversons une route. Sur la carte le balisage tourne sur la gauche et suis la route, sur le terrain nous pouvons poursuivre tout droit et à l'intersection suivante nous rencontrons de nouveau le balisage jaune poursuivons toujours tout droit, le balisage jaune la ronde de Jouarre –Vallée d Petit Morin et un court instant le GR 11. 

Nous arrivons à une intersection entre le GR 11 et de balisage jaune nous prenons à gauche le chemin qui descend balisage jaune. Nous descendons le coteau boisé coupons un chemin et nous arrivons à la D 204 que nous prenons un cours instant à droite puis à gauche la rue du pont Morin, traversons le Petit Morin la route longe le ru de Vorpillière qui en cette semaine pluvieuse ressemble à un ruisseau, nous arrivons au village de Vanry, nous prenons la rue de Biercy  à droite qui est également un chemin de Saint Jacques Reims - Paris. Traversons le village. De rue nous passons à chemin. Chemin des prés et dans les prés et même chemin très boueux nous sommes dans la plaine inondable du Petit Morin très marécageuse malheureusement nous ne sommes pas au bord du Morin une prairie inondable nous en sépare puis le chemin fait fourche ne pas prendre le chemin de gauche il monte dans un champ. Poursuivons entre champs et prairie, juste avant un bois nous trouvons un chemin sur la gauche pouvant servir de raccourci. Nous entrons dans Biercy, nous débouchons rue du gouffre ou au début de la rue de la ferme que nous prenons à droite. Au carrefour 
 en patte d'oie nous prenons à gauche la rue de la ferme, rue bordée de maisons d'un côté et de prairie de l'autre. Après les bâtiments agricoles nous retrouvons les champs et les bois et marchons au plus prêt du Petit Morin. Nous longeons un centre équestre poursuivons dans les champs. Nous étions sur le chemin des prés balisage jaune et Jacquaire, nous entrons dans le hameau des Archets.  Après un ,virage à gauche. Prenons sur la droite  la rue appelée promenade de pierre mac Orlan [MAC ORLAN PIERRE DUMARCHEY dit PIERRE (1882-1970)
Pour signer une œuvre romanesque et poétique importante, Pierre Dumarchey a choisi le pseudonyme de Pierre Mac Orlan. Ses romans, dont l'action se situe aussi bien dans les bouges de 
Montmartre ou dans les arrière-salles des bistrots d'un port embrumé que dans le cadre exotique et aventureux de la Légion étrangère, sont empreints d'une mélancolie poétique qui rehausse des aventures vécues ou transposées. Sa poésie, mélancolique elle aussi et singulièrement vigoureuse, a été mise en musique et chantée avec un bonheur particulier.
Pierre Dumarchey est né à Péronne, dans le Nord, où il devient familier dès son enfance des ports et des bouges. Il connaît des débuts difficiles au hasard des différents ports où il trouve à s'employer. Plus tard, il 

saura montrer dans ses romans que l'« étrange » et l'« exotisme » ne se trouvent pas seulement à Marrakech ou à Naples, mais qu'on peut le trouver, 
pour peu qu'on prenne la peine de l'y chercher, au Havre ou même dans le « milieu » parisien. Il se fait peintre, puis devient journaliste et rejoint le petit groupe qui se réunit fréquemment autour de Guillaume Apollinaire et de Max Jacob. En 1918, il publie son Petit Manuel du parfait aventurier dans lequel il relate ses débuts difficiles. On trouve dans cette œuvre autobiographique l'essentiel de la vie et des idées de Mac Orlan à l'époque. Son œuvre romanesque reprend d'abord des thèmes et les aventures de sa jeunesse, avec Le Chant de l'équipage (1918), Le Nègre Léonard et maître Jean 
Mullin (1920), La Cavalière Elsa (1921), La Vénus internationale (1923), Le Quai des brumes (1927) dont fut tiré un film célèbre, La Tradition de minuit (1930), La Bandera (1931) et Quartier réservé (1932). Écrits dans une langue remarquable à la fois par sa rigueur et par sa fantaisie poétique, les romans de Mac Orlan n'ont 
pas besoin de forcer sur la couleur locale pour faire vrai. (https://www.universalis.fr/encyclopedie/mac-orlan-pierre-dumarchey-dit-pierre/] Passons devant sa maison poursuivons la rue. Prenons à droite et traversons le Petit Morin par le pont d’archets 
 [Le nom du hameau d’Achets serait dû à ce pont construit en pierres meulière. On devrait voir ; une retenue d’eau un bief, un déversoir et un barrage… Au Moyen Age, Saint Cyr comptait au moins cinq moulins. Construit au XIIème sous l’égide des Abbesses de Jouarre, le moulin d’Archets fut équipé en 1917 d’une turbine et produisit alors la pâte à papier et l’électricité pour le compte de l’usine de la Banque de France jusqu’en 1933. Après la guerre de 1914 ces moulins sont devenus pour la plupart des habitations d’été.
Le Petit Morin généralement tranquille avec son débit d’un peu moins d’un mètres cube par seconde peut se transformer en furie avec des pointes à 30 m3 par seconde. (Panneau d’information.)] Puis nous passons devant l'auberge de l'œuf dur [Maison créée en 1760, elle a été très fréquentée au début du XXe siècle. Julien
Callé, garçon de café au cabaret montmartrois Le Zut devient propriétaire des lieux vers 1903. La bande du Lapin Agile, dont Roland Dorgelès et Francis Carco, fréquente régulièrement cette auberge où l'on verra aussi Pierre Mac Orlan, Maurice Sauvayre et Maurice Asselin. Elle débarque du train venant de Paris à la gare de Saint-Cyr-sur-Morin, et organise l'« attaque du train par les Apaches », surnom de cette faune montmartroise. Frédéric Gérard, dit Frédé, propriétaire du Lapin Agile possèda une habitation dans un hameau voisin.
L'Auberge est ainsi présentée sur une « carte rigoureusement personnelle que l'on doit garder soigneusement » :
 Société des Grands Hôtels Borgnes
Prix très modérés
Dîners, Déjeuners et Soupers en tout genres et autrement. Chambres, garnies, meublées on non. Salons pour Enterrement de Vie de Garçons. Réveillons ou Banquets. Repas de chasse. Five O'clock Teas.
Consommations de premier choix.
Liqueurs de Marque. Alcools de Pays lointains. Stupéfiants. Spécialité de Cocktails.
Vue splendide sur le Morin et les Forêts de la Brie. Jeux divers et Bains froids. Arts, lettres, sports et Sciences Occultes.
La Maison étant en pleine campagne n'a pas de téléphone. Écrire si possible ou télégraphier la veille.
Nota Bene. Un croissant sera offert gracieusement à tout consommateur jusqu'au jour de la déclaration de faillite.

L'entrée en guerre de la France en 1914 amena la fermeture de l'établissement. Le bâtiment, aujourd'hui occupé par plusieurs propriétaires, possède encore des façades rappelant le souvenir de l'auberge. On peut encore voir l'enseigne en bois polychrome de l'Œuf dur, représentant une femme très légèrement vêtue, rappelant les fantaisies des habitués.
(https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Auberge_de_l%27%C5%92uf_dur_et_du_Commerce.]
  Nous entrons dans Saint Cyr sur Morin. Coupons la D 31 et prenons en face la rue verte nous montons un peu et débouchons rue des Mongoins que nous prenons sur quelques mètres à droite afin de regarder cette drôle de maisons en briques et en meulière dont la cage d’escalier se termine en tour ornée de têtes gauloises. Je n’ai pas trouvé ce qu’elle représentait. Revenons sur nos pas et suivons le balisage jaune de l’Hermitière, à la fourche nous abandonnons le jacquaire, prenons à droite la rue Eugène Daumont au centre du village place de l'église nous prenons à droite l’avenue Daniel Simon retraversons le Petit Morin (nous sommes toujours sur le jaune.) Continuons cette rue bordée de maisons laissons le balisage jaune prendre à gauche (face à la poste) la rue des Rosettes (mais cela peut faire un raccourci.) Poursuivons tout droit et prenons ‘’au hasard’’ à gauche la rue du hasard bordée d'un côté de maisons et de l'autre par des champs. Longeons le cimetière, de rue nous passons à chemin nous grimpons dans un bois de taillis. Ce dernier débouche sur un chemin formant Té

  nous rencontrons le balisage jaune et le chemin de Saint Jacques que nous abandonnons tout de suite et 

suivons à gauche le balisage jaune, c'est un chemin marécageux avec vingt centimètres de boue grimpant en forêt. Nous arrivons au hameau de l'Hermitière en débouchant rue des vieilles vignes que nous prenons à gauche. Le balisage jaune n'est pas très bien fait, nous sommes à un carrefour de sentiers jaune. Il indique deux directions seulement celui retournant sur Saint Cyr ne se voit pas et l’on à l’impression que c’est une information pour les rues un peu plus haut. Je prends le balisage jaune en poursuivant la route des vielles vignes en pensant me diriger sur Saint Cyr et je pense que la rue de la source se dirige vers Biercy, grace à mon 
GPS je suis ma trace. C’est un peu plus loin que je comprends que l’'information se trouvant sur un abri bus n’indique pas une bifurcation éloignée mais immédiate. C’est un sentier descendant sur la gauche que l'on ne voit pas au premier coup d'œil. Laissons la rue de la source sur la droite et prenons le balisage jaune poursuivant la rue des vignes tout droit. A la sortie du village abandonnons la rue et poursuivons un chemin sur la droite ; chemin du guet de l’alouette. Le chemin tourne à angle droit sur la droite nous arrivons à une grosse bâtisse appelé ‘’la Méresse’’ nous prenons le chemin partant sur la gauche toujours notre balisage jaune et nous 

retrouvons le jacquaire (variante). Laissons sur la gauche le chemin de la messe. Le chemin serpente et nous arrivons devant une grosse antenne nous quittons le chemin et prenons à gauche le sentier des collinettes, descendant le coteau nous coupons un chemin. Le balisage jaune tourne à gauche, le jacquaire continue tout droit. Poursuivons tout droit. On aperçoit de ci delà un ancien balisage GRP, peut être celui des Morins… Coupons à nouveau le chemin et nous arrivons à Biercy nous débouchons sur la rue de Monthome que nous prenons à gauche dans le village nous prenons un chemin intra muros sur notre droite sente des murets, on a abandonné le balisage jaune et sommes sur le jacquaire. Au départ dans les jardins nous arrivons vite dans les bois. Nous débouchons dans le village de Champeaux rue du même nom que nous prenons à gauche traversons le hameau et pré à droite la rue des jardins. (La balise est positionnée juste à la rue. Nous 
sommes sur une balade 2 et le jacquaire. Nous entrons en forêt puis débouchons à la lisière du bois et des champs le chemin fait fourche nous prenons à gauche la rue de Vorpillière nous entrons dans Vanry et prenons à droite la rue des pommières la rue nous amène à courcelles sous Jouarre au carrefour nous prenons à droite la rue André et Gaston Solvet, puis encore à droite la ruelle de la vigne c'est un chemin intra muros que nous connaissons et retrouvons le GR 11. Nous coupons la D 407. Poursuivons en face le sentier intra muros, balisage jaune petit Morin & GR, nous grimpons en foret, et débouchons chemin de la Bitorderie que nous prenons à gauche nous longeons des maisons. Nous sommes à la sortie de La Ferté sous Jouarre au lieu dit le Four 
Blanc. Traversons la D 70 poursuivons en face le chemin de la noue. La rue fait fourche juste à l’entrée d’une zone pavillonnaire en construction prenons plutôt sur la droite la rue puis le chemin du lion c’est toujours le GR. Nous descendons dans le bois nous débouchons à La Ferté sous Jouarre dans la rue du Guet  que nous prenons à droite au carrefour nous prenons en face la rue du faubourg, traversons le pont sur la Marne poursuivons par la rue des Pelletiers à la mairie poursuivons par la rue Fauvet puis à gauche la rue de la gare.








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