Aujourd'hui nous partons en Seine et Marne, nous parcourrons les Villages de Montbarbin – Crécy la Chapelle – Esbly
J’ai repris mes grandes promenades dans le Nord de la
Seine & Marne en modifiant l’itinéraire. On parle d’une quatrième vague de
covid 19, pour fin juillet ou début Aout, et l’on pense à un nouveau
confinement. Jamais je ne finirais mes découvertes dans la vallée des Morins. Au
lieu de passer par Paris et rester une heure trente dans le train, je prends la voiture, et le train uniquement
sur quatre ou cinq gares.
Mon départ en voiture se fait de Montbarbin. Petit hameau se trouvant sur la D 934 à quelques kilomètres de Crécy la Chapelle. J’ai choisi cette petite gare en espérant des places de stationnements gratuites. Devant la gare nous trouvons un petit parking.
Parcours de Gare en Gare. Ligne P. De Paris prendre un transilien omnibus pour Meaux, s’arrêtant à Esbly. Prendre la correspondance Esbly-Crécy la Chapelle. Un train toute les heures.
Horaire au départ de Crécy la Chapelle ; https://www.transilien.com/fr/les-fiches-horaires/resultats/?date=2021-07-09&departure=Cr%C3%A9cy-la-Chapelle&destination=Esbly%20(Esbly)&endTimeSlot=18%3A00&idStopPointDestination=stop_point%3AIDFM%3AmonomodalStopPlace%3A47322&idUic7Departure=stop_area%3AIDFM%3A68293&startTimeSlot=08%3A00&completeDayResearch=false&errors=
En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b346286
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Carte VisioRando Cliquez
sur le rectangle à coté du numéro
Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
Juillet 2021
Sortons
de la gare et prenons le boulevard sur la gauche, passons la ligne SNCF, au feu
tricolore prenons sur la droite la D 934 (avenue de l’ensoleillée), puis à
gauche, la rue cimentée du Tertre qui monte fortement le long d’un fossé. Nous
sommes sur un balisage jaune. L’allée se divise en deux devant un tertre avec
une croix, prenons à droite. De cet endroit nous une belle vue sur la vallée du
Grand Morin [La vallée du Grand Morin, surnommée la
vallée des peintres, a inspiré nombre d'artistes réputés du XIXe
siècle, comme Toulouse-Lautrec, Van Gogh et Corot. Les charmants villages de Crécy-la-Chapelle
et de Villiers-sur-Morin,
nichés au bord de la paisible rivière ponctuée de lavoirs et de moulins,
offrent au regard des promeneurs et amateurs de peinture des vues à la fois pittoresques
et photogéniques. Un parcours artistique, ponctué de chevalets, permet de
découvrir les différents endroits où des artistes renommés ont puisé leur
inspiration. https://www.france-voyage.com/tourisme/vallee-grand-morin-1490.htm] [Le Grand
Morin, Il est
couramment admis que les sources du Grand Morin se situent
sur la commune de Lachy. Un petit cours d'eau nommé « Ruisseau de l'étang de la
Morelle » relie les étangs
de la Morelle aux sources du Grand
Morin. SANDRE localise
néanmoins la source du Grand Morin au niveau des étangs
de la Morelle, sur la commune de La
Villeneuve-lès-Charleville. Le Grand
Morin se jette 118,2 kilomètres plus loin
dans la rivière Marne à Condé-Sainte-Libiaire (à l'est de Marne-la-Vallée). Un bras moins important
conflue avec la Marne plus en aval, en limite séparative des communes de Lesches et Esbly,
les deux bras et la Marne formant ainsi l'« île de Condé ». C'est la
plus grande rivière après la Marne, de la région naturelle de la Brie, avec son
jumeau septentrional le Petit Morin (débit
moyen moitié moindre de celui du Grand Morin). Son
importance anthropique est
telle qu'elle a donné son nom à un des terroirs de la Brie :
« la Brie des Morins » et en a structuré l'occupation humaine depuis
l'Antiquité (orientation des voies de communication et urbanisation
francilienne dite « en doigt de gant » le long de la vallée). Son
tracé est orienté dans le sens est-ouest, avec un parcours très sinueux de
43 km dans le département de la Marne, puis de 77 km en Seine-et-Marne. En plusieurs endroits, le cours de la rivière se divise
en deux bras, formant de petits îlots sur des distances assez courtes (La Celle-sur-Morin, Coulommiers, Jouy-sur-Morin, La Ferté-Gaucher). Wikipédia]. Après le tertre la rue fait fourche
prenons la rue du Fresne sur une cinquantaine de mètres, puis à gauche le
chemin des Brebis (rue mal bitumée desservant quelques maisons) nous sommes sur
un balisage jaune. De bitume nous passons à chemin dans les champs, au
carrefour prenons à droite, le chemin sur le plateau. Du bord de la colline
nous longeons la vallée du Morin. Le chemin fait deux coudes et débouche à
l’entrée du village de Mont-bercy, coupons la D 33, poursuivons en face. Le
bitume tourne sur la gauche poursuivons tout droit le chemin de terre dans les
champs. Alternance de bois et de champs, le chemin fait fourche nous
poursuivons tout droit un chemin très herbeux. Notre chemin butte
sur un chemin
formant Té devant les grillages des jardins de propriétés, prenons à gauche,
nous débouchons sur la D 85 (route de Férolles) que nous prenons à droite, nous
suivons le GR1, le PR de la Venise Briarde & un balisage violet. La
départementale fait fourche prenons à droite la rue des Chantrennes. Laissons
les rues adjacentes. Nous abandonnons le GR et le balisage violet lorsqu’il
tourne à droite et le PR lorsqu’il tourne à gauche, poursuivons tout droit, la
rue devient chemin cimenté avec des marches, nous descendons vers Crécy la
Chapelle. Nous débouchons rue des Baulnes que nous prenons à gauche, puis à
droite les petits escaliers (peut être la fin de la rue Saint
Fiacre, coupons
la rue Nationale (D 934), prendre en face la rue de La Chapelle (D 235) en
direction de Crécy Centre. [Le nom de
Crécy-la-Chapelle existe depuis le 1er octobre 1972. À cette date,
la commune de Crécy-en-Brie a fusionné avec celle de La Chapelle-sur-Crécy, et a pris le nom de Crécy-la-Chapelle.
"Crécy" désignait le résidu de la fabrication du fer, il y avait des
forges au dessus de la ville de Crécy. "La Chapelle" fait allusion à
un oratoire puis à une chapelle qui précédait
l'église paroissiale dédiée à Notre-Dame
de l'Assomption (le vocable
« Notre-Dame » désigne la Vierge Marie situé à la chapelle sur Crécy. L'endroit aurait été habité
dès l'époque néolithique. Selon la légende, Crécy aurait été fondé en 930 av.
J.-C. par le "duc d'Hibros" venu en Gaule à la tête de 2 000 Sicambriens. La
rive gauche du Grand Morin aurait été le berceau du village, puis il se serait
déplacé sur un petit îlot, fortifié pour l'occasion. En 277, l'empereur Aurélien
serait passé par Crécy plusieurs fois en utilisant la
grande voie romaine qui relie Senlis à Troyes. En 861 les
Normands pillent,
saccagent et brûlent Crécy, Meaux, Melun et toute la
région. Vers le Xe siècle, la
terre de Crécy fut donnée aux Bouchard, comtes de Melun, de Paris, de
Corbeil et de
Vendôme, qu'on dit apparentés aux Montmorency. C'est à partir des IXe
et Xe siècles que fut édifiée la
première forteresse. Isabelle/Elisabeth, comtesse de Crécy, apporta la
ville en dot à Guy le Rouge de Montlhéry,
comte de Rochefort. Guy et son fils Hugues de Crécy, se joignant aux ennemis du roi Philippe I
er
de France, dotèrent Crécy d'une
redoutable défense. Il fit grandir le village qui devint ville et le fit
entourer d'un fossé alimenté par l'eau du Morin. Outre le château, il fit
construire un formidable rempart double, flanqué de 99 tours, dont certaines
existent toujours. Quatre portes voûtées avec pont-levis
permettaient d'y entrer : la porte de Meaux, la porte de la Chapelle, la
porte de Dame Gilles et la porte Marchande qui a été supprimée au XVIIe siècle. La rébellion étant finalement
matée par Louis VI, celui-ci confisqua les terres. Hugues de Crécy se
retira alors dans un monastère, où il
termina ses jours. À sa mort, sa sœur Lucienne de Rochefort (sœur d'Hugues de Crécy et 1re femme,
répudiée, du roi Louis), mariée à Guichard III de
Beaujeu, hérita de ses biens, reprenant
ainsi les terres de Crécy. La ville
passe ensuite aux mains de leur fils Humbert
III de Beaujeu, qui partit pour la Terre sainte. Le
domaine appartint ensuite à Robert II, comte de Dreux et de Braine, petit-fils de Louis VI. Crécy est ensuite possédée par Thibaut V de
Champagne-Navarre, puis par son frère Henri III de
Champagne. À la mort de ce dernier sa
fille Jeanne de Champagne
en hérita. Le domaine fut ajouté à la Couronne de
France, en 1284, lors du mariage de la comtesse-reine Jeanne avec Philippe le Bel.
Cependant les Châtillon ont pu conserver des droits sur Crécy et
Crèvecœur-en-Brie, puisque le connétable Gaucher V en est dit le châtelain et qu'il les échangea en
1289/1303 avec le roi Philippe contre le comté de Porcien. Sa situation, à la frontière de la Champagne sur la route de Troyes, et surtout
sur une voie d'eau alors navigable, favorise le commerce et en fait une étape
où les marchands, allant de foire en foire, s'achalandent au passage en
productions locales. Le dynamisme des commerçants de Crécy est un héritage
dûment
conservé puisqu'aux XIIe et XIIIe siècles, on comptait des fabriques de
peaux, de laine, de draps, le commerce
des bestiaux et du bois, la production de vins. Des quais et un port avec une
porte marchande, qui disparaîtra durant la première moitié du XVIIe siècle, existaient le long des
brassets et au bord de la rivière. Au commerce florissant s'ajoutait, au XVIIe siècle, une population de magistrats, notaires, etc. En
1358, la ville est touchée par la Grande Jacquerie.
Le 4 juin 1392, Charles VI donne Crécy à son chambellan Bureau de La Rivière, qui reçut aussi Croissy et Gournay
. À partir
de 1400 Crécy, qui reste fondamentalement un bien de la Couronne, devient
souvent l'apanage de
différents membres de la famille royale. La reine Isabeau le reçoit en février 1427 d'Henri VI
d'Angleterre, avec Brie. Le château
délaissé, mal entretenu devint difficilement habitable et commença à tomber en
ruine. En 1429, Jeanne d'Arc et Charles VII traversent la ville au retour du sacre. En 1436, les Anglais
s'emparent de la cité, puis les Armagnacs
et les Bourguignons s'en disputent la
possession. Plus tard, les Écorcheurs
essaient de s'en emparer. Charles VII donne en avril 1441 tous les revenus de la ville à son
fidèle Denis de Chailly, sire de Chailly, Bourron et La Motte-Beauvais de Nangis, bailli de Meaux. La seigneurie revient à la Couronne en 1465, date à laquelle Louis XI la cède à Antoine de Chabannes, Grand-maître de
France, comte de
Dammartin-en-Goelle et sire de St-Fargeau
, qui la possède jusqu'à sa mort en 1488. Le 23 septembre
1522, Louis Poncher, trésorier de France, ou ses héritiers l'acquièrent pour 40 000 livres tournois,
avec les terres et seigneuries de Moret, Brie-Comte-Robert,
la Ferté-Alais, Torcy et Tournan, que le
roi François reprendra en totalité le 12 août 1528 en échange d’Orbec-en-Auge. Catherine de Médicis la possède de 1562 à 1589, Gabrielle d'Estrées en 1595, puis le duc de Vendôme,
son fils, vers 1614. En 1574. En 1635, Louis XIII fait
effectuer les réparations du château et des fortifications. En 1641, le roi
Louis y fonde un couvent, le domaine appartenant depuis 1640 à Pierre-César du Cambout, marquis de Coislin (1613-1641). Les Coislin possédèrent
Crécy jusqu'au 16
août 1720, où Louis XV le reprit à l'évêque de Metz Henri-Charles. En 1674, un établissement charitable fut fondé par quatre
femmes de Crécy-en-Brie. Cette fondation avait pour but d'instruire les jeunes
filles pauvres et d'assister les malheureux. François-Joseph de Béthune-Chârost, marquis puis
duc d'Ancenis son père le duc de Chârost
et d'Ancenis Paul-François de Béthune, puis François-Joseph Ménage de Mondésir),
également sires de La Chapelle-sur-Crécy, sont les derniers seigneurs
engagistes de Crécy. Le 8 avril 1762, la terre de Crécy cesse d'appartenir à la
Couronne. Louis XV, après l'avoir récupérée sur Ménage de Mondésir, la cède
avec d'autres possessions (Gisors, Pontcarré, le
comté d'Armainvilliers dont Tournan) au comte
d'Eu (1701-1775 ; petit-fils de Louis XIV), en
échange de la principauté de Dombes. Le comte
d'Eu lègue en 1775 à son cousin germain le duc de
Penthièvre (1725-1793 ; autre
petit-fils de Louis XIV et grand-père maternel de Louis-Philippe), qui sera le dernier seigneur de Crécy. Crécy
traversera la Révolution française sans troubles importants mais, à la suite d'une grave
crise économique, deux industries seulement subsistèrent, celles de la tannerie
et du bois. Lors de la campagne de
France les armées coalisées occupèrent
la ville durant 9 jours. Les camps étaient établis dans les prés de
Saint-Martin et de la Couture. Les occupants pillèrent, volèrent et
maltraitèrent les habitants qui se révoltèrent, mais devant une telle force,
ils se réfugièrent dans la forêt de Crécy où les envahisseurs n'osèrent les
poursuivre. La ville faillit toutefois être brûlée. Wikipédia]. Juste avant le petit pont franchissant un bras du
Grand Morin, nous prenons à droite le Mail des promeneurs, sur la droite
passons la barrière longeons le bras d’eau. Nous trouvons un petit pont (peut
être la sente des Baulnes que nous prenons à gauche faisons le tour des
bâtiments.
Nous arrivons place de la Mairie, contournons par la droite cette dernière,
nous apercevons le Beffroi du XIXe siècle
[construit sur une tour du XIIe.
Il servait de tour de guet pour prévenir d'éventuelles
attaques ennemies. Il abrite des cloches datées de 1624. Sa construction en
briques rouge lui donne une couleur particulière.
Le beffroi est situé en entrée de ville à l'emplacement
d'une tour de l'enceinte médiévale construite par Hugues de Monthléry. La
construction de cet édifice (consécutive à la démolition de l'ancienne mairie)
avait pour but de ré-équiper la ville avec une horloge publique. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77142_5] Faisons demi tour prenons à
la fourche la rue du Marcher, puis la place du marcher, prenons juste avant le
bras du Grand Morin le quai des Tanneries sur la droite, J’ai trouvé
intéressant de relayer l’histoire de la ville au travers le travail des élèves
de l’école primaire ‘’Le verger d’Elisa Ecole Montessori Elisa [Au XVIème siècle, il y
avait déjà des tanneurs à Crécy la chapelle. Le métier de tanneur consiste à
partir d’une peau morte de caprin, d’ovinou de bovinà produire du cuir. Le cuir
sert à fabriquer des chaussures, des manteaux, des vêtements, des harnachements
pour les animaux ou des cuirasses pour les guerriers. Il y a 4 étapes pour
tanner une peau : La première étape est le travail de la rivière. Le travail de
la rivière correspond au nettoyage des peaux pour enlever les saletés. La peau
brute en poil se nomme cuir vert. Ensuite, on plonge les peaux dans un bain de
chaux. Cela s’appelle le pelanage. L’ébourrage est le fait d’enlever les poils.
On finit par l’écharnage qui permet de retirer le tissu sous-cutané et la
graisse avant de les relaver dans la rivière. Le tannage ; Le mot tannage
vient du tan qui est une écorce de chêne que l’on écrase pour faire de la
poudre. Pendant cette étape, le cuir devient imputrescible car les produits
qu’on utilise, rentrent dans la peau. Il existe des tanins végétaux et
minéraux. Pour les tannins végétaux, on creuse des fosses pour y mettre les
peaux et le tan. On renouvelle le tan périodiquement. On laisse la peau de veau
de 6 à 8 mois et de bœuf environ 2 ans dans les trous. Plusieurs expressions sont
nées de ce travail : « Il faut du temps au tan » et l’expression familière
«tanner quelqu’un». En ce qui concerne les tanins minéraux, ils existent depuis
l’antiquité. Mais c’est à la fin du XIXème siècle que le tannage au chrome apparaît.
Le temps de préparation diminue et n’est plus que de quelques jours voire
quelques heures. Ensuite, ils font sécher le cuir et le tape avec un maillet. Autrefois,
le
travail des tanneurs s’arrêtait là. Ils donnaient aux corroyeurs le cuir. Le
corroyage ; Corroyer signifie parer, apprêter. Le corroyage est une longue
étape qui rend le cuir imperméable et plus fin. Le cuir peut être manipulé
jusqu’à 200 fois. Le finissage Le finissage donne son apparence au cuir. Les
métiers des tanneurs faisaient travailler les bouchers, les bûcherons qui
fournissaient l’écorce du tan et les meuniers, qui réduisaient cette écorce en
poudre –certains moulins s’étaient spécialisés, mais la mouture du tan pouvait
être une activité complémentaire à celle de la farine. En aval, les métiers
étaient nombreux, citons entre autres les corroyeurs qui préparaient le cuir à
différents usages, les ceinturiers, les bourreliers, les gantiers, les faiseurs
d’étui ou les teinturiers. C’était donc une activité économique
importante pour
une ville. A chaque ville son quartier des tanneurs. Elisa Vincke http://www.patrimoine-environnement.fr/wp-content/uploads/2019/05/PJP-Montessori-Classe-primaire-verticale.pdf dans le bout de la rue nous quittons le bitume
pour suivre tout droit le chemin de ronde le long du bras d’eau, passons par le
petit pont, nous arrivons dans la ruelle pavée du chemin de ronde. [(Nous le faisons en sens inverse. ) Passage du Guet : partant de la rue Dam' Gilles (qui
tient son nom, comme son pont d'ailleurs, d'un ancien seigneur créçois :
le damoiseau Gilles de Cuisy, d'où l'écriture élidé de « Dam » - une
erreur fréquente est d'écrire « Dame Gilles »), à côté d'une maison
où logea le peintre Corot (plaque), une entrée passant par un porche bas débouche
sur une étroite ruelle pavée, zigzaguant entre deux anciennes tours de la
première ceinture (d'où son nom), pour rejoindre une passerelle sautant un
brasset du Grand
Morin typique de Crécy.] Nous
débouchons rue Dam Gilles que nous prenons à droite. Nous trouvons après le N°
17 un petit passage sans issu pavé menant à un bras d’eau. [Crécy la chapelle est aussi nommée la Venise Briarde car
la ville est traversée par des canaux et des rivières. L’histoire de
la ville
et son développement économique sont inséparables de l’eau. Il y a eu deux
ports, des moulins et des tanneurs jusqu’à leur déclin après la révolution
française. La rivière a permis à chaque propriétaire d’avoir des lavoirs. Elle
permet actuellement de déployer le tourisme. Après le pont Dam-Gilles, à Crécy,
avant 1873, il y avait 2 ports: un port marchand et un port au bois grâce à la
voie d’eau du Grand Morin. Le port
marchand était situé sur la rive droite et
le port au bois sur la rive gauche. Au port marchand, on trouvait les
productions locales (peaux, laines, draps, vin). La famille Roëser a créé la
scierie en 1778. Elle existe toujours. Ils ont commencé en étant fabricant de
tonneaux. En 1881, à cause de l’épidémie de phylloxéra qui attaqua les vignes
d’Ile-de-France, elle décida d’arrêter définitivement la fabrication des
tonneaux et de se tourner définitivement vers leur scierie. La famille Roëser
utilisait le port pour le bois flotté. Le bois était transporté par péniche ou
par flottage jusqu’à la scierie. Il provenait de la forêt de Crécy. Vers les
années 1908,les ports disparaissaient. Jules Thirot A Crécy. http://www.patrimoine-environnement.fr/wp-content/uploads/2019/05/PJP-Montessori-Classe-primaire-verticale.pdf
] Revenons dans la rue et poursuivons la rue Dam Gille.
Nous arrivons au carrefour entre la rue Serret (bienfaiteur de la ville) et Du
Barrois dans l’angle de la rue sur une maison nous trouvons un médaillon et une
plaque. [Charles Étienne Louis Camus, né à Crécy-en-Brie le 25 août 1699 et mort au Louvre, à Paris, le 4 mai 1768,
est un mathématicien et astronome français. Fils
d'Étienne Camus, chirurgien à Crécy-en-Brie
, et de Marguerite Maillard. Il a fait ses études au collège de Navarre de l’université de
Paris. Professeur et secrétaire
perpétuel à l’Académie
royale d'architecture, examinateur des
ingénieurs et du corps royal de l’artillerie de France, examinateur au concours
d'entrée à l’École
royale du génie de Mézières (1748-1752),
il est notamment l’auteur d’un Cours de mathématiques qui sera longtemps
utilisé. En 1736, il participe
avec Pierre
Louis Moreau de Maupertuis, Alexis Claude
Clairaut et Pierre Charles Le Monnier à l’expédition de Laponie
pour déterminer « la figure de la terre » en arc de méridien. Il est élu membre de l’Académie des
sciences en 1727 et de l’Académie
d'architecture en 1739, et il est également membre la Royal Society britannique.
wikipédia]. Prenons sur la droite de cette maison la rue de Penthièvre [Dernier seigneur de Crécy, descendant de Louis XIV. Il
fut d’une Grande générosité et bienfaiteur pour la ville, il fit construire
l’église Saint Georges de 1770 à 1782 à la place de la chapelle de l’ancien
château en ruine. Panneau d’information]. Nous passons un bras du Morin
ou nous pouvons admirer d’un coté un lavoir de l’autre la roue d’un ancien
moulin [En 1748,
Crécy La
Chapelle, Il y en avait 5 moulins en 1748. C’était une activité économique importante
pour la ville. Le moulin de Voulangis-Le moulin de la Chapelle (1226-moulin à
pot puis restaurant en 1975) - Le moulin de Crécy – Penthièvre - Le moulin de
la Maltournée ou moulins Nicole(Slava)-Le moulin de Serbonne. A cause de la
construction des moulins, le niveau d’eau du Morin était surélevé. L’activité
des ports gênait l’activité des moulins parce que les troncs qui flottaient,
pouvaient se casser ou être mal dirigés. Les Moulins servaient à faire de
l’huile de noix et de la farine et du tan. Il y avait aussi des moulins à drap.
Le Nôtre modifia le moulin de La Chapelle à huile pour créer un moulin à pots
qui servait à alimenter des bassins, des cascades, des fontaines et des jets
d’eau du château de Crécy la chapelle. Les moulins patrimoine essentiel de
Crécy ! Le difficile métier de lavandière ! A crécy la chapelle, il y
avait un
grand nombre de lavoirs. Certains lavoirs flottaient sur l’eau et avaient un
système d’engrenage pour pouvoir les ramener sur la rive. Pour une lavandière
le travail était très dur parce qu’il fallait travailler par tout temps :
l’hiver l’eau étant très froide, cela faisait mal aux mains. Plus elle lavait
de linge, plus elle gagnait d’argent. Les lavoirs étaient à l’origine à ciel
ouvert et certains furent couverts vers le XIX siècle. Les lavandières ont
apprécié cette action. Certaines lavandières travaillaient pour plusieurs personnes
et d’autres pour une famille en particulier. C’était aussi un lieu de
rendez-vous pour se partager les nouvelles du moment. Dans les années 1960, les
lavandières disparaissent peu à peu à cause de l’arrivée de la machine à laver.
Maël Jarrige. http://www.patrimoine-environnement.fr/wp-content/uploads/2019/05/PJP-Montessori-Classe-primaire-verticale.pdf]. Nous arrivons à l’église saint Georges
[Eglise Saint-Georges Saint Louis L'église actuelle a été
édifiée entre 1779 et 1781. Le clocher est une réutilisation de la tour de
l'ancien lieu de culte, construit en 1216. L'inscription sur la façade
correspond à un écrit révolutionnaire indiquant que l'église a été fermée au
culte pendant la période révolutionnaire. la façade est percée d'un
portail rectangulaire et surmonté d'une inscription latine signifiant
"temple de la Raison et de l'Etre suprême", placée sous un cordon
mouluré couvert de tuiles et encadré par deux consoles sculptées, elle-même
coiffée d'un oculus. chaînage d'angles autour de la façade. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77142-Crecy-la-Chapelle/172058-EgliseSaint-Georges-et-Saint-Louis]. Reprenons les rues
de Penthièvre, puis de Dam
Gilles sur la gauche, passons le pont au dessus du Grand Morin au carrefour
nous prenons sur la droite de la route de Melun (D 235)en limite de Volangis
c’est également une intersection de balisages jaunes, La Venise Briarde, Crécy
la Chapelle à Esbly, & le PR des Trois Châteaux . Dans le virage de la D
235 prenons le chemin carrossable (chemin vert) restant à plat le long de la
vallée du Grand Morin. Il dessert quelques maisons, espacées par des prairies
et des plantations de peupliers balisage jaune. Le chemin en stabilisé se
termine par une sorte de parking devant un terrain pour gens du voyages
sédentaires, poursuivons dans les champs, il devient herbeux. Nous sommes sur
un balisage jaune. Au carrefour prenons le chemin de gauche, nous arrivons
devant des maisons isolées (balisage jaune et balisage bleu). Au carrefour à
prendre à droite, le chemin fait fourche prenons comme le balisage la branche
de
gauche, (rue du Val). Attention le balisage, nous informant que nous
tournons à gauche se trouve sur un poteau au niveau du chemin. Nous grimpons,
passons une maison de villégiature, et débouchons dans Voulangis, par le chemin devenu rue du Val, dans le quartier
de la ronce, prenons comme le balisage jaune, la rue de la Ronce sur la gauche,
(Un raccourci ; poursuivre tout droit la rue de la ronce) quittons le
balisage bleu et prenons sur la droite la rue de l’Orme, coupons la ruelle de
la jolie, puis la rue de Villiers, nous sommes toujours sur le balisage jaune.
Après le N° 17 nous prenons la ruelle intra-muros du Rondet, le sentier serpente
entre des murs (Attention ne pas entré dans la propriété privée dont les portes
ont disparues, notre chemin tourne sur la droite dans ce chemin dont les herbes
vont jusqu’au genoux. Nous débouchons dans le quartier du Bout du Haut
(Quartier de Volangis) prenons la rue sur la gauche, et 200m plus loin le
sentier de la Mare Pottier (rue sans issu) (balisage bleu et balisage jaune,
sur la droite. Quittons le bitume et continuons tout droit le chemin dans les
champs, nous sommes toujours sur un balisage jaune. Nous longeons la lisière
des bois. Le chemin devient un peu moins visible par des hautes herbes, il
tourne à l’équerre sur la droite. Nous ne rentrons pas dans la foret, suivons
le chemin le long du bois, comme le balisage jaune, nous tournons à gauche et
arrivons sur un carrefour avec un chemin empierré et un mur. Une branche du
balisage jaune prend à droite (branche rejoignant la gare de Montbarbin et
formant un
raccourci.) Poursuivons le balisage jaune longeant le long mur de la
Ferme des Dames de Chelles. Nous débouchons rue du Touarte que nous prenons à
droite. Nous longeons le long mur de la ferme des Dames de Chelles (nous sommes
à Villiers sur Morin) [Le Château des dames de
Chelles, situé au haut du village s’appelait au 16° siècle « la grange à
l’abbaye » (en référence à l’abbaye de Chelles). Il a appartenu à la fin du
siècle précédent à Mlle Malvina La Perre de Roo, fille d’un colombophile
(commandeur de l’ordre de la couronne d’Italie) qui a été mêlé à notre histoire
nationale en donnant à la France les pigeons voyageurs pour le service de
dépêches pendant le siège de Paris en 1870. http://pif.rando.free.fr/pifphotos/rand0506/pif-ptm20060611.htm
À l’emplacement actuel du château (ferme de
Chelles) se situe le plus ancien village gaulois identifié. Son nom était
LORCIENNE(S) ou l’URSINE. Cette terre seigneuriale appartenait à l’abbaye de
Chelles qui la garda jusqu’à la révolution. Toutefois il existait, à côté de
petits fiefs, laïques ou non, dont les chanoines du chapitre de Meaux étaient
les gros décimateurs. Ils relevaient des comtes de Champagne et de Brie, et à
partir de la réunion de ces provinces à la France en 1285, au roi qui avait un
château à Crécy. https://www.villiers-sur-morin.fr/histoire-villiers-sur-morin/] Descendons la rue (balisage jaune).Nous passons
devant la grille ou malheureusement nous n’apercevons pas le
château des Dames
de Chelles, quatre boîtes aux lettres indiquent que le bâtiment a été
réhabilité en appartements. Poursuivons notre descente le long du mur
végétalisé avec du lierre, nous passons une petite porte dont l’appareillage en
pierre est impressionnant. Sur la gauche après les prairies, nous avons en 2021
une maison, à l’angle de cette dernière un petit chemin. (C’est ici que l’on peut rejoindre la gare de Montbarbin pour
juste une petite rando). Prenons le sentier intra muros sur la gauche,
passons les poteaux empêchant aux véhicules à moteur de passer, nous serpentons
entre les clôtures, dans l’angle d’un mur en pierre un lavoir en bordure du ru
de retz [vers 1675 Le cardinal de Retz vient
visiter le domaine des Dames de Chelles, il s’égare dans ce ravin et parvient
jusqu’à une source. De la pointe de son stylet, il grave le nom
« Retz » sur la pierre qui formait alors la voûte. Cette pierre a
aujourd’hui disparu, mais la source porte depuis le nom de Fontaine de Retz.
Sur le panneau d’information nous trouvons des représentations de tableaux de
différents peintres représentant la source et le lavoir]. Poursuivons
notre sentier mal empierré, nous débouchons dans la grand rue que nous prenons
à droite, (nous sommes sur le chemin des peintres due la vallée du Morin)
[La vallée du Grand Morin, surnommée la vallée des
peintres, a inspiré nombre d'artistes réputés du XIXe siècle, comme
Toulouse-Lautrec, Van Gogh et Corot. Les charmants villages de Crécy-la-Chapelle
et de Villiers-sur-Morin,
nichés au bord de la paisible rivière ponctuée de lavoirs et de moulins,
offrent au regard des promeneurs et amateurs de peinture des vues à la fois
pittoresques et photogéniques. La Vallée des peintres du Grand Morin, de Corot
à Dunoyer de Segonzac, entre Villiers-sur-Morin
et Crécy-la-Chapelle,
la petite Venise briarde. https://www.france-voyage.com/tourisme/vallee-grand-morin-1490.htm . Sous le Second Empire, commencèrent à arriver les
artistes attirés par la qualité de l’environnement. Le peintre
Amédée
SERVIN, né en 1820 à Paris, eut le coup de foudre pour le Pays Créçois,
avant de devenir la « Maître de la vallée du Morin ». Amédée SERVIN,
élève de DROLLING, camarade d’atelier de HENNER, ULMANN, BAUDRY puis de DIAZ,
DUPRE, ROUSSEAU et MILLET, invitait ses condisciples à Villiers pour
partager avec eux sa joie de représenter la vie rurale du Village, de retrouver
les lumières toutes en nuances des paysages de la vallée, et de fuir Paris, qui
déjà alors étouffait la plupart des sites de son environnement. Il crée
en 1860 le « Cercle Artistique de Villiers » et fait venir de
nouveaux peintres et artistes. En 1896, Lili GRENIER, élève de la princesse
MATHILDE et modèle de DEGAS, achète une première maison rue du Touarte avant de
réunir plusieurs maisons de Montaigu et d’y construire « sa maison ».
Elle fut la femme d’Albert GRENIER, élève avec Louis ANQUETIN et TOULOUSE
LAUTREC, de Ferdinand CORMON, qui fit venir à Villiers ses condisciples:
Emile BERNARD, Maurice DENIS, TOULOUSE LAUTREC.
Suzanne VALADON, élève de
HENNER, et son fils Maurice UTRILLO séjournent au petit Mortcerf… La liste est
encore longue ! En 1900 Villiers attire les artistes. On y compte sept
auberges, soit environ une pour 70 habitants. Certains de ces peintres
décorèrent les murs des auberges en règlement de quelques repas bien assurés.
Ces oeuvres disparurent progressivement avec le temps ou furent « démontées »
par des amateurs « éclairés ». Jules Grenier est né et mort à Villiers
(1844-1888), fils d’un modeste vigneron, devint handicapé à la suite d’une
mauvaise fièvre typhoïde. Il fut le propagateur de la sténographie en Brie et
fonda un cercle de gazettes sténographiques. Son oeuvre principale s’intitule «
la Brie d’autrefois », recueil de mœurs et de coutumes de la vallée du Morin,
réédité en 86 par les éditions Amatteis. Grenier consacra ses dernières forces
à un projet de ligne de chemin de fer entre Esbly en Coulommiers. Il a en
partie réussit, le train
s’arrête aujourd’hui à Crecy. https://www.villiers-sur-morin.fr/la-vallee-des-peintres/]. Puis à
gauche la ruelle Isaac, ruelle sans issu en 2021, à la fin du bitume prenons le
premier chemin sur la gauche sentier de Larre 2, (nous sommes toujours sur le
balisage jaune). Nous débouchons sentier du pré de la motte faisant Té avec le
notre, prenons à droite, laissons sur la gauche un chemin et débouchons sur le
chemin carrossable du pré de la motte que nous prenons à gauche. Nous arrivons
à une patte d’oie inversée, poursuivons tout droit. Laissons la rue de la
Tuilerie sur la gauche un peu plus loin nous avons une intersection de balisage
jaune, prenons le sentier des Grains sur la droite, (balisage jaune) nous
côtoyons le ru de Dainville. De sentier nous passons à chemin carrossable et
débouchons rue du réservoir que nous prenons à gauche. Nous arrivons rue du
hameau de Dainville (D 406) que nous prenons à gauche. Dans le virage nous
prenons à droite le chemin des Roches (rue bitumée & balisage jaune) en
direction de la vallée des peintres du Grand Morin, nous quittons le balisage
et prenons sur la gauche le chemin (bitumé à son départ) des Grosses Nelles, il
dessert quelques maisons. Nous quittons le bitume pour retrouver un chemin dans
des prairies entrecouper de bosquets d’arbres.
Le chemin fait fourche, prenons
la branche de droite, laissons un sentier sur la droite, nous retrouvons
quelques habitations, et une autre grande allée en stabilisée desservant des
maisons, nous débouchons sur un chemin carrossable bordé d’un mur en ciment,
nous prenons à droite la rue de Bonnetin (balisage jaune). (Nous rencontrons un
balisage jaune et rouge souvenir du GRP des Deux Morins). Le chemin fait des
coudes à angle droit, et nous débouchons après avoir laissé un chemin sur la
droite, rue de Montaigu que nous prenons à droite. Longeons le bois, laissons à
la sortie du bois un chemin sur la gauche et longeons un haut mur, prenons sur
la gauche le chemin (rue bitumée) des carreaux à Bonnetin. De bitume nous
passons à chemin et débouchons chemin des Fourches que nous prenons à droite,
nous approchons de l’autoroute, notre chemin tourne à l’équerre, puis fait
fourche, nous prenons à gauche. Longeons un profond fossé, on se croirait à la
montagne en bordure d’un ravin. Le chemin fait fourche nous ne prenons pas celui
de gauche avec son portique,
mais le sentier de la fontaine sur la droite, nous
longeons le ru de la misère que nous ne voyons pas caché au font du ravin, par
la verdure. Descendons quelques marches et nous trouvons un lavoir aménagé loin
de toutes habitations. Poursuivons notre descente, le sentier fait fourche, la
branche de droite descend rudement vers le ruisseau. Il est peut être
préférable de prendre cette branche utilisée par les VTT, jusqu’au ru puis de
le suivre sur la gauche. Le chemin sur la carte continue tout droit mais
lorsqu’il arrive au niveau des clôtures des habitations il n’est pas entretenu,
il a une forte pente, par temps de pluie c'est très glissant. Ne disposant pas
de marches, il faut bien faire attention ou l’on se retient, le sentier étant
bordé d’épineux et de ronces. Nous débouchons rue de la Picardie (D 8A) que
nous prenons à gauche, passons sous l’autoroute, nous longeons le Grand Morin [l'origine du mot "Grand Morin" ne fait pas
l'objet d'un consensus
scientifique, les toponymes Morin
et Mœurs désignent un marais, du mot More qui signifie
"marais" en celtique gaulois. Pour d'autres, comme Auguste Longnon, Morin viendrait du lot Mucra,
déformation du latin
(au IXe siècle, le Grand Morin se nomme Mogra,
puis au XIIIe siècle Mucra).
Dans les variantes modernes, on trouve aussi l'orthographe "Morain"
sous l'Ancien Régime). Les toponymes Morin et Mœurs désignent
un marais, du mot More qui signifie "marais" en celtique gaulois. Pour
d'autres, comme Auguste Longnon, Morin viendrait du lot Mucra,
déformation du latin (au IXe siècle, le Grand Morin se nomme Mogra,
puis au XIIIe siècle Mucra).
dans les variantes modernes, on trouve aussi l'orthographe "Morain"
sous l'Ancien Régime). Il est couramment admis que les sources du Grand Morin
se situent sur la commune de Lachy. Un petit
cours d'eau nommé « Ruisseau de l'étang de la Morelle » relie les étangs
de la Morelle aux sources du Grand
Morin. SANDRE localise
néanmoins la source du Grand Morin au niveau des étangs
de la Morelle, sur la commune de La Villeneuve-lès-Charleville
. Le Grand Morin se jette 118,2 kilomètres plus loin
dans la rivière Marne à Condé-Sainte-Libiaire (à l'est de Marne-la-Vallée). Un bras moins important
conflue avec la Marne plus en aval, en limite séparative des communes de Lesches et Esbly,
les deux bras et la Marne formant ainsi l'« île de Condé ». C'est la
plus grande rivière après la Marne, de la région naturelle de la Brie, avec son
jumeau septentrional le Petit Morin (débit
moyen moitié moindre de celui du Grand Morin). Son importance anthropique est
telle qu'elle a donné son nom à un des terroirs de la Brie :
« la Brie des Morins » et en a structuré l'occupation humaine depuis
l'Antiquité (orientation des voies de communication et urbanisation
francilienne dite « en doigt de gant » le long de la vallée). Son
tracé est orienté dans le sens est-ouest, avec un parcours très sinueux de
43 km dans le département de la Marne, puis de 77 km en Seine-et-Marne. En
plusieurs endroits, le cours de la rivière se divise en deux bras, formant de
petits îlots sur des distances assez courtes (La Celle-sur-Morin, Coulommiers, Jouy-sur-Morin, La Ferté-Gaucher).
sur ses 120 km de parcours, le Grand Morin commence à 185 mètres d'altitude à sa source en région Grand Est, pour finir à 44 mètres d'altitude à son confluent
en Île-de-France ; son altitude intermédiaire est à mi-parcours de
100 mètres (point kilométrique 60 du cours, à Jouy-sur-Morin).
La rivière connait un cours régulier sans chutes naturelles
(la pente naturelle varie de 1 à 2 % seulement) ; les
seules chutes sont dues aux ouvrages anthropiques (seuils de retenues de
moulins), aux dénivelés du reste très modérés et en pente douce
(franchissables
en embarcation légère). Le plateau de la Brie (Bassin Parisien) où évolue le
Grand Morin est compris entre une altitude de 200 mètres à l'est et
100 mètres à l'ouest ; la vallée de la rivière peut parfois être
abrupte et encaissée, surtout dans sa partie amont, avec des différences
d'altitude entre le fond de rivière et le haut du coteau de 50 à
100 mètres. Wikipedia]. A une
cinquantaine de mètres du pont de l’autoroute, dans un virage de la route, nous
trouvons un chemin sur la droite, passons sous le pont SNCF. Nous sommes
toujours sur un balisage jaune, longeons la voie ferrée. De chemin des Près,
nous passons à rue bitumée des Près, un trottoir pouvant servir de parking pour
la gare de Couilly Pont aux Dames permet de marcher en sécurité. Nous
débouchons rue Cyprien Borgnon (D934), prenons à droite, traversons la rivière.
Nous avons un petit parc avec un magnifique cèdre. Au carrefour poursuivons à
droite, nous arrivons devant un nouveau carrefour avec un îlot arboré en forme
de triangle. Prenons à gauche nous entrons dans Couilly Pont aux Dames par la
rue Pasteur [Le nom Colliacum ou
Coulliacum
est attesté très tôt dans plusieurs documents administratifs, notamment dans
une charte de Charles le Chauve
en 853, puis au cours des siècles suivants sous les formes Cuelly, Coully-en-Brie
et Couilly. Il s'agit vraisemblablement d'une formation toponymique
gauloise ou gallo-romaine. Le second élément est apparemment le suffixe
d'origine gauloise āko devenu ACU en gallo-roman et généralement latinisé en -acum, dans
les textes. Suffixe locatif à l'origine, il désigne à l'époque romaine la
propriété. Albert Dauzat et Charles Rostaing
estiment que le premier élément Couill- est issu de l'anthroponyme latin
Colius. Michel Roblin pense que Couilly provient du latin collis,
« colline ». Le nom de Couilly-Pont-aux-Dames est né du rattachement
du village de Couilly au hameau de Pont-aux-Dames, par délibération du conseil
municipal le 26 juin 1929. Situé dans la partie est du village actuel, ce
hameau s’appelait "Hameau du Rus". Il a changé de nom après
l’installation de l’abbaye des religieuses
bernardines et est devenu
Pont-aux-Dames. Il est question de Couilly dans une charte de Charles le Chauve
datant de 853, en faveur de l'abbaye des Fossés qui deviendra plus tard Saint-Maur. En 1096, les
religieux de l'abbaye de
Saint-Germain-des-Prés qui possédaient
des terrains sur la rive gauche du Morin, offrirent à l'église de Couilly des
reliques de Saint-Georges qui prit ce saint comme vocable. En 1100,
Couilly et Saint-
Germain-lès-Couilly formaient deux paroisses distinctes tout en étant à
l'origine qu'un seul et même bourg séparé par un pont sur le Morin. Le
territoire originel de ce bourg s'étendait loin car Montry et Esbly en ont été séparés pour les ériger en cures au XIIe siècle.
Dépendance de la châtellenie de Crécy, Couilly
était entouré de fossés de défense. Les seigneurs qui régnèrent sur Couilly
sont les mêmes que ceux de Crécy, de Hugues de Montlhéry à la maison de Châtillon jusqu'au rois de France
jusqu'au XVIIIe siècle. À
cette date, François Boula seigneur de Quincy s'en rendit acquéreur. Le 8 avril
1762, la terre de
Couilly cesse d'appartenir à la couronne. Louis XV la cède,
avec d'autres possessions, en échange de la principauté de Dombes au comte
d'Eu, dont hérite en 1775 le duc de
Penthièvre qui en sera le dernier
seigneur. Début août 1590, lors du siège de Paris par le roi de Navarre, les troupes de la ligue catholique du duc de Mayenne s'emparent de la Ferté-sous-Jouarre, Meaux
, et Couilly où eut lieu un combat afin de venir délivrer Paris assiégée. Couilly souffrit des exactions des diverses troupes
durant la Fronde. Près du pont qui sépare Couilly de Saint-Germain existait au début du XIIIe siècle un Hôtel-Dieu, dont
les logis furent affectés en 1226 à la fondation d'une abbaye bénédictine de femmes dédiée à Notre-Dame, expliquant l'origine du
déterminant complémentaire Pont-Nostre-Dame puis Pont-aux-Dames,
l'abbaye ayant été transférée au hameau de Rus (ou Rue) qui est rebaptisé
Pont-aux-Dames. Le déplacement de l'abbaye est peut-être lié à une crue de la
rivière. En 1590, après la bataille d'Ivry,
sa cavalerie légère étant à Charenton, Henri IV ordonna à son maréchal de camp M. de Givry d'aller à
Couilly avec 300 ou 400 chevaux et quelques arquebusiers,
ainsi que 700 ou 800 reîtres. En effet, ses ennemis, les troupes de Charles de Mayenne envoyées par la Ligue, devront obligatoirement passer à Couilly pour lui faire
lever le siège. Le
changement de nom de la commune de Couilly en
Couilly-Pont-aux-Dames n'intervient cependant qu'à la suite de délibérations du
conseil municipal le 26 juin 1929,
officialisées par un arrêté du 21 janvier 1930. wikipédia]. Nous
passons une maison à colombages, arrivons à une nouvelle fourche prenons à
gauche la rue Pasteur, la rue me semble bordée de vieilles maisons. Nous
arrivons à l’église Saint Georges [Il existait, au XIe siècle, une
église déjà ancienne, et face à cette même église, sur la rive gauche du Grand Morin, se trouvait une autre église qui fut donnée par l'évêque de Meaux
Gauthier II de Chambly, en 1096,
à l'abbaye de
Saint-Germain-des-Prés de Paris ;
elle en prit le nom, ainsi que le village : Saint-Germain ou
Saint-Germain-sous-Couilly, et Montry et Esbly dépendirent de cette paroisse. Quelque temps après, l'église paroissiale de Couilly, sur la rive droite du Grand Morin, reçut
des reliques du saint martyr Georges (dont le
corps serait venu d'Espagne vers le milieu du IXe siècle) et
prit le nom d'église Saint-Georges.
Histoire de son ancienne abbaye cistercienne.
Hugues de Châtillon, comte de Saint-Paul, seigneur de Crécy, et sa femme Marie d'Avesnes, fondent en 1226, une abbaye, appelée initialement abbaye du Pont
ou du Pont Notre-Dame. L'abbaye du Pont-aux-Dames (Pons Dominarum), paroisse de Couilly (châtellenie de Crécy), diocèse de Meaux, était une abbaye cistercienne de
femmes. Elle fut établie dans une Maison-Dieu au hameau
du Pont à Couilly, sur le Grand Morin, et
transférée, par ses fondateurs en 1239, dans le hameau de Rus, qui prit le nom de
Pont-aux-Dames ; quant à l'ancien lieu, il porta le nom de Pré de
l'Hôtel-Dieu. Gaucher de Châtillon, seigneur de Crécy, cède la châtellenie au
roi, en janvier 1289. Et par des chartes de juin, 1294
et 1299, l'abbaye
obtint la dîme du pain et
du vin dépensée par l'Hôtel
du roi, Philippe le Bel, la reine Jeanne de Champagne, ou leur fils aîné, lors de
leurs séjours royaux à Crécy-en-Brie, Becoisel-en-Brie (château de Becoiseau), Crèvecœur-en-Brie, ou Villeneuve-le-Comte. L'abbaye
constituait un lieu d'internement pour de grandes dames tombées en disgrâce,
ainsi en 1774, Madame du Barry y
fut exilée après la
mort de Louis XV, pour près d'un an. L'abbaye devient bien national à la
Révolution, où vendue en novembre 1792, elle subit des dégâts. L'armée prend possession des
lieux et la saccage. Le 24 août 1796, l'endroit est acheté par Pierre Roëser de Crécy-en-Brie. Aujourd'hui, on trouve à son emplacement, la Maison de retraite des artistes de Pont-aux-Dames, achevée en 1905. La communauté des religieuses portait : « d'azur
à un pont de trois arches et demies d'argent, sur une rivière du même et sur ce
pont une Vierge ». wikipédia]. Faisons le tour de l’église par la droite,
le chemin gravillonné remonte la rue Eugène Léger nous retrouvons la rue
pasteur au niveau du chevet, que nous prenons à droite (nous sommes sur un
balisage jaune). Au niveau du parking nous prenons le rue (chemin des Caves)
nous sommes sur un balisage jaune et violet. Longeons les barrières protégeant
le trottoir et prenons à droite toujours le chemin des caves, cette rue monte
légèrement. Après une propriété nous trouvons un chemin sur la gauche (chemin
de la croix Saint Fiacre) que nous prenons, nous sortons du village retrouvons
les champs. Dans le haut juste à la patte d’oie nous trouvons la croix en fer
avec ‘’une pelle et un
râteau’’, prenons à gauche la rue de Moulignon sur une
centaine de mètres puis le chemin de gauche dans les champs. Nous longeons
l’orée du bois de Courcelles, en bordure du chemin nous trouvons quelques
noyers. Le chemin tourne à l’équerre sur la droite, et un peu plus loin sur la
gauche. Nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à droite un
chemin bordé d’un fossé ou coule le Ru du Corbier. Le chemin est bordé de
merisiers, nous sommes toujours sur le balisage jaune. Nous pénétrons dans les
bois, d’un coté du chemin c’est le bois de Courcelles de l’autre du Pré Biquet.
Laissons un chemin sur la droite, passons un espace sans arbres en 2021, le
chemin fait fourche nous prenons à gauche (balisage jaune). Dans le bois du Pré
Biquet le chemin fait un coude nous longeons un mur (nous devons longer
l’ancien parc du château de Quincy voisin) Dans le mur nous avons une brèche
que nous franchissons, derrière nous trouvons une allée et un parcours de santé.
Longeons ce dernier tout droit. Nous
débouchons sur une pelouse face au
château. [l’origine du nom : Quincy est mentionné sous les formes Villa Quinci
en 1165 ;
Quinciacum en 1169 ; Quinci en la chatelerie de
Miauz et La fort meson et le porpris de Quinci en 1275 ; Le
fief de Quincy en 138 ; Quincy lez Meaux en 1448 ; Quincy
en Brie en 1541. En 1807, l'ancienne commune de Segy est rattaché à Quincy,
et la commune prend alors l'appellation de Quincy-Segy. Un décret du 2
mars 1929 donne le nom de Quincy-Voisins à la commune. Voisins est un ancien
hameau de Quincy-
Ségy, son nom est mentionné sous les formes Villa de
Visines en 1439 ; Voisins, en la parroisse de Quincy au XVIIe siècle ; Voisin en 1757
(Cassini). Voisin (vicinus), comme toponyme, est un dérivé du
latin vicus (bourg, village). Il faut attendre l’an mil pour que
les sources écrites mentionnent le village. En 1005, une charte d’un
évèque de Meaux cite le hameau de Ségy, alors paroisse indépendante. Au milieu
du XIIème siècle, le toponyme de Quincy est cité dans plusieurs actes
alors que la seigneurie passe dans les mains d’un puissant lignage, les
Cornillon qui contrôlent la ville de Meaux pendant tout le siècle. Dans la
première moitié du XIIIème siècle, c’est sous l’impulsion de Pierre de
Cornillon, mort vers 1250, que Quincy connaît de profonds changements. Les
habitations se regroupent autour de l’église Saint-Denis qui vient d’être
construite en même temps qu’une maison forte. L’économie du village est
agricole : céréaliculture
et viticulture assurent les revenus
seigneuriaux. Les diverses donations effectuées par Pierre de Cornillon
montrent que le terroir produit alors aussi bien du vin blanc que du vin rouge.
http://www.quincy-voisins.com/pages/notre-ville/histoire-et-patrimoine/
& wikipédia] [Le
château ; Au cours du XVIIème siècle, la famille Sévin fait bâtir le
château, qui est plusieurs fois agrandi ou remanié jusqu'à nos jours. En 1712,
François Boula rachète la seigneurie à Charles Sévin, dit le Marquis de Quincy.
Trois ans plus tard, le nouveau seigneur finance la reconstruction de l'école.
Son petit-fils, Antoine François Alexandre Boula de Nanteuil est
nommé intendant de Poitiers en 1784. Lorsqu'il est arrêté au château
de Quincy en 1794, l'assemblée communale intervient en sa faveur au nom des
services rendus par sa famille et obtient sa libération. Son fils,
ultraroyaliste convaincu, est maire du village jusqu'en 1830. Le curé de Ségy,
Jacques Hébert, a moins de chance
pendant la Révolution : il est tué
dans la prison de Meaux lors des massacres de septembre 1792. http://www.quincy-voisins.com/pages/notre-ville/histoire-et-patrimoine/
Acheté par la commune en 1988, il a été rénové pour
une ouverture au public en 1995. C'est aujourd'hui le centre culturel de
Quincy-Voisins avec une médiathèque, un conservatoire de musique et un centre
de loisirs municipaux. https://tourisme.seine-et-marne-attractivite.fr/5720393-chateau-de-quincy-voisins]
Ici le balisage n’est pas très clair, je le trouve sur une barrière coté parc,
mais comme ce n’est pas la trace de la carte, je passe entre la tour et les
bâtiments pour rejoindre la trace que j’avais coté cours d’honneur du château.
Prenons l’allée face à nous et sortons du château par les grilles.
Ici nous avons le choix soit de
couper soit de poursuivre par le balisage jaune.
En sortant du parc nous pouvons prendre tout droit l’allée Germaine Tailleferre (belle rue bordée d’une prairie et de platanes. Coupons la D 436 (avenue du maréchal Foch). Nous arrivons au carrefour avec la rue Benoist (D 85 P) prenons en face la rue Butel. Nous avons retrouvé notre trace.
Si
vous poursuivez la trace ; avant les grilles au niveau du passage pour
piéton, prenons à droite, une piste cyclable et piétonnes, nous débouchons rue
de Boigne, que nous prenons à droite et retrouvons un balisage, au niveau du
cimetière la rue tourne à gauche, nous arrivons sur la place du village (parking)
sur la droite l’église qui en 2021 se trouve sous un échafaudage. Traversons
l’avenue de la république, prenons en face la rue de Meaux, puis à gauche, la
rue Tiers. Nous passons devant le Temple [La montée du protestantisme ; Au
XVème siècle, Quincy vit la montée du protestantisme dans la région. François
Vatable, érudit reconnu et futur professeur au Collège de France, est nommé
curé de la paroisse en 1521. Il est alors membre du cénacle de Meaux, un
groupe évangélique dirigé par l'évêque Guillaume Briçonnet et Lefèvre
d'Etaples. Comme les autres membres du cénacle, il prépare sans doute les
esprits à la Réforme protestante qui connaîtra un grand succès dans le pays
meldois et notamment à Quincy. Les guerres de religion viennent alors
troubler la tranquillité de la communauté villageoise dans
laquelle protestants et catholiques cohabitent. En 1562,
des calvinistes saccagent l'église. En 1590, les armées de la Ligue
catholique attaquent le village qui est défendu par deux forts. Plus d'une
centaine de personnes, réfugiées sous les voûtes de l'église, meurent étouffées
par la fumée de l'incendie allumé par les ligueurs. Quincy retrouve la paix
avec l’accession au trône d’Henri IV. Catholiques et protestants se partagent
le village. En 1685, la révocation de l'Edit de Nantes provoque le départ des
réformés qui refusent d'abjurer leur foi. L'un d'eux, Étienne Robert, ancien
forgeron de Quincy,
fonde la ville de Neu-Isemburg, près de Francfort, avec ses
compagnons. Il en devient le premier maire en 1701. Le temple protestant
construit en 1834. http://www.quincy-voisins.com/pages/notre-ville/histoire-et-patrimoine/]
Coupons la D 436 (avenue Foch) prenons en face la rue Colette. Nous quittons le
balisage jaune poursuivant la rue et prenons entre les maisons le sentier
rejoignant l’aqueduc souterrain de la Dhuys que nous longeons sur la gauche. [L'aqueduc de la
Dhuis (également écrit Dhuys)
et prononcé
est un aqueduc souterrain d'Île-de-France et d'Aisne en France.
Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la Dhuis, il parcourt 130 km presque à
l'horizontale. Actuellement, il sert essentiellement à fournir en eau le
complexe Disneyland Paris et l'est de l'Île-de-France. Wikipédia. (Et cela me fait mal au ventre… Chaque été on nous dit
que l’on manque d’eau potable, et on la gaspille pour des manèges … Au départ
l’aqueduc il était bien prévu pour alimenter en EAU POTABLE l’Est Parisien, comme l’aqueduc de la vanne alimente le sud. Aujourd’hui l’ l’Est Parisien est
alimenté par quoi, la Seine ou le canal de l’Ourcq, Dépollué ? Alors que la Marne et
le Grand Morin ne passe pas aussi loin que cela du parc à thémes. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une
partie des eaux de la Dhuis
(ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne d'une vingtaine de km de long, affluent du Surmelin. La longueur
totale de l'aqueduc varie suivant les sources, entre 129,6 km et
131,162 km. Sa pente est faible : élevé de 128 m d'altitude à
son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son
extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour
l'écoulement de l'eau par simple action de la gravité. Son débit moyen est de
22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par endroits, constitué
d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de
largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles
de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le
département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse successivement le sud de l'Aisne, la
Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de
parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise
entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours
emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de
l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron. Jusqu'à
son franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne,
en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant
de se diriger vers l'est et Paris. Le 19 juillet 2018, une passerelle reliant
Chessy à Dampmart a été ouverte
au public, assurant ainsi la continuité
terrestre du parcours de la Dhuys depuis son début. Elle a été posée à
l'endroit exact où se trouvait le pont-aqueduc en pierre qui franchissait la
Marne à cet endroit et qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, en
1940 durant l'invasion allemande. Celui-ci a été remplacé par un siphon
immergé. Une partie des pierres restantes de ce pont a été utilisée par le sculpteur Jacques Servières
pour sculpter des statues. Wikipédia.] Nous débouchons au carrefour avec les rue
Benoist et Braunston, prenons la rue Butel sur la droite (nous retrouvons le
balisage jaune). Au carrefour faisons un esse gauche – droite et prenons à
droite la rue du Mont, desservant quelques maisons puis devient chemin
descendant vers un bois. Laissons un chemin sur la gauche, nous débouchons sur
un chemin formant Té que nous prenons à gauche (balisage jaune) nous longeons
un ru, faisons un esse gauche-droite et débouchons sur un chemin formant Té,
nous prenons à gauche remontons vers voisin et l’ancien hameau des Aulnois.
Nous débouchons sentier des Quarterons que nous prenons à gauche, traversons
la
rue du Pavé des Roizes. Nous quittons le balisage jaune tournant à droite et poursuivons en face par la ruelle des Chats,
prenons à droite le sentier des Prés du Ru. Il dessert quelques maisons, puis devient
chemin nous passons entre trois poteaux, traversons un bois et débouchons sur
un chemin formant Té que nous prenons à gauche, nous sommes sur le GR 14A. Nous
descendons tranquillement vers le canal de chalifer que nous suivons [Le canal de Meaux à Chalifert ou canal de Chalifert long
de 12,6 kilomètres coupant plusieurs méandres de la Marne, entre Meaux (au niveau du canal Cornillon)
et Chalifert. Les
travaux de construction ont débuté en 1837 pour une mise en service en 1846. Il
compte trois écluses (à Meaux, Lesches et Chalifert) et un
embranchement avec le canal du Grand Morin à Esbly (qui reliait la Marne au Grand Morin à Saint-Germain-sur-Morin). Il comporte un passage en tunnel de 294 mètres. Wikipédia] passons un bras d’eau
entre la Marne et le Grand Morin, nous arrivons devant un pont que nous prenons
et traversons le canal, quittons le GR longeant ce dernier et entrons dans
Esbly par la rue de Condé
[C’est vers 1140
qu’apparaît la première mention sous la forme “Capela Esbeliaci” de ce qui
n’était encore qu’un hameau de la paroisse de St Germain les (ou sous) Couilly.
Esbly a porté plusieurs noms au cours des âges : Abeli, Abelicum,
Esbliaco, Esbliacum, E Beli, Ebli, enfin Esbly. La commune porterait son
nom actuel d’Esbly depuis 1789. La situation géographique d’Esbly se
caractérise par ses nombreuses voies d’eau : la Marne, le Morin, le Canal
de Meaux à Chalifert, la branche alimentaire et le rû de Coupvray. Le
franchissement de la Marne s’effectuait par un bac payant, celui du Morin par
un péage. Certains bâtiments, témoins du passé d’Esbly, ont subsisté au travers
des âges. Un premier moulin existait à Esbly en 1228 ; le moulin actuel a
été construit en 1530 par la famille Charlet qui habitait le château. La terre
d’Esbly est réputée bonne mais difficile à cultiver. Le coteau Nord
(actuellement rue des Vignes) produisait dit-on les meilleurs vins de Brie. Un
pressoir communal existait d’ailleurs à l’emplacement de l’église. Sur les
routes circulent diligences et services réguliers des malles-postes. Une ligne
régulière de bateaux-poste sur le canal de l’Ourcq fonctionne à partir de 1820
entre Paris et Meaux jusqu’à … la
concurrence du chemin de fer. Un projet
de construction d’un chemin de fer de Paris à Strasbourg voit le jour en 1833.
https://esbly.org/histoire-et-patrimoine/]
Prenons la rue Victor Hugo sur la gauche, laissons la rue de Trévise sur la
droite et prenons la rue de la Place de l’église [Une
chapelle fut érigée en 1185 par l’Evêque de Meaux, Simon de Lizy. Un chapelain
venait officier le dimanche. L’église, présente aujourd’hui sur notre commune,
fut rebâtie sur un terrain donné par Monseigneur Charlet, Seigneur d’Esbly.
Elle fut inaugurée le 24 juin 1692. https://esbly.org/histoire-et-patrimoine/].
Sortons de la place et prenons la rue Mademoiselle Poulet, puis la rue du Parc
sur la droite. Prenons à gauche la rue du Commandant Berthault sur la
gauche.Traversons, l’avenue Charles de Gaulle et prenons, la petite rue sur la
droite Allée des Commerces, menant à la gare.
De la gare d’Esbly nous avons des trains pour Paris ou Meaux et une correspondance pour Crécy la Chapelle.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html
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