lundi 2 mars 2020

Promenade dans le Nord de la Seine et Marne ; Prom 8 ; La ferté Sous Jouarre – Trilport par la foret du Montceau

Promenade dans le Nord de la Seine et Marne

Promenade N°8 La ferté Sous Jouarre – Trilport par la foret du Montceau

Promenade ouverte de Gare en Gare

Janvier 2019


 Carte IGN             Trace GPS & Topo sans commentaires           Trace randogps  
 
Le code mobile de cette randonnée est b313568

KM     Temps     Arrêt      V/d      V/g     Dénivelé
29       5h30        0h30       5,3       4,8         430 +

Le départ se fait de la gare de la Ferté Sous Jouarre [La Ferté-sous-Jouarre est localisée au confluent de la Marne et du Petit Morin, aux confins de la Brie et de la Champagne. Elle allie les charmes de la campagne aux atouts d'une ville avec ses services, transports et commerces. Le toponyme La Ferté est issu de l'ancien français ferté qui procède lui-même du latin firmitas / firmitate et qui signifie généralement « place forte » ou « château fort ». Dénommée anciennement Condé la Ferté puis La Ferté Aucoul du nom d'un de ses seigneurs noms qui furent usités jusqu'en 1789, ou le seigneur de La Ferté-sous-Jouarre était le duc de la Rochefoucauld. La Ferté dû son mon primitif à une forteresse, qui a été complètement détruite, dont les murailles étaient baignées par la Marne. Elle prit son nom actuel en raison de sa position, dominée par l'abbaye de Jouarre. Elle appartint successivement aux ducs de La Force, aux princes de Condé puis à la Maison de La Rochefoucauld. Extraie Wikipedia ] Sortir de la gare par le passage sous terrain et suivre sur la gauche la rue de la gare, petite rue se trouvant juste après le grand axe D 603 permettant de franchir la ligne SNCF. Nous passons devant la meule en carreaux [C’est au début du 19 e siècle que l’activité
meulière fertoise s’industrialise, les carrières du Bois de la Barre vont prendre de l’essor. On abandonne la fabrication des meules d’un seul bloc, dite « monolithes », pour se tourner vers la production de meules dites « anglaises ». Cette innovation introduit une méthode d’assemblage de plusieurs morceaux : les carreaux, autour d’une seule pièces centrale : le boitard. En 1837, les entreprises Gaillard, petit & Halbou, 
Vieille Gatelier fondent la Société du Bois de la Barre. 
 Vers 1900, le commerce des meules de pierre décline, les carrières de la Barre connaissent une ultime reconversion grâce à l’extraction de pierres destinées à la construction. C’est l’époque de l’expansion de la banlieue de Paris et de ses pavillons en « meulière » http://www.la-ferte-sous-jouarre.fr/la-ville/20-commune/tourisme-et-loisirs/140-bois-barre]. Nous débouchons rue Michel Fauvet que nous prenons à droite, passons la mairie la rue change de nom et devient rue des Pelletiers. Nous prenons 

sur la droite le Boulevard de Turenne (D80). Nous arrivons sur une esplanade herbeuse avec une
petite aire de jeux traversons là pour rejoindre la petite allée en bordure de la Marne que nous prenons à droite  [longue de 514 km située à l'est du bassin parisien. C'est le principal affluent de la Seine : elle prend sa source sur le plateau de Langres, à Balesmes-sur-Marne(Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne). La Marne est classée navigable et canalisée sur 
183 kmdepuis Épernay jusqu'à son confluent. Ses écluses présentent un gabarit de 45 m sur 7,80 m. Elle est connectée à 
l'Aisne par le Canal de l'Aisne à la Marne qui arrose Reims, et indirectement, par l'intermédiaire du Canal latéral à la Marne, au Rhin par le Canal de la Marne au Rhin et à la Saône par le Canal de la Marne à la Saône, tous au gabarit Freycinet. Plusieurs canaux ont été mis en service  pour couper les méandres de la rivière en Seine-et-Marne : le canal Cornillon (à Meaux) et le canal de Chalifert, long de 12,3 kilomètres  (entre Meaux et Chalifert). La Marne n'est pas navigable entre Neuilly-sur-Marne et Vaires-sur-Marne, à cause du barrage de Noisiel situé près de l'ancienne chocolaterie Menier. Sur ce tronçon, la navigation passe par le canal de Chelles, parallèle à la rivière et long de 8,5 kmenviron. La Marne présente la particularité de permettre à un bateau de parcourir intégralement sa vallée, jusqu'à passer presque sous sa source par la voûte de Balesmes

Cette source est toute proche de la grotte dans laquelle le rebelle gaulois Sabinus est réputé s'être réfugié en compagnie de sa femme pendant neuf ans, avant d'être capturé par les Romains. En fait la légende qui dit que Sabinus s'est caché dans la grotte qui surplombe la source de la Marne à Balesmes sur Marne, en compagnie de sa femme Éponine n'est étayée par aucun écrit ni trace réelle tangible. D'ailleurs à l'entrée de la grotte on peut y lire cette information en point d'interrogation. Mais il plaît aux Haut-Marnais du sud de perpétuer cette légende à la gloire du rebelle gaulois. Wikipedia ]. Descendons la rivière sur la rive d'en face nous apercevons un bâtiment avec un clochetons c'est une ancienne fabrique de pierre à meules  [Au XVIII è siècle le commerce des meules de moulin échappe aux artisans maîtres 

meuliers et tombe sous le contrôle des grands négociants. (Une meule coûte le prix d’une maison. En 1835 la ville compte 23 sociétés dont les plus grandes emploient près de 600 ouvriers et exploitent des milliers de meules chaque année aux quatre coins du monde. En 1849, l’arrivée du chemin de fer provoque un bouleversement dans l’implantation des entreprises les nouvelles sociétés se construisent à proximité des rails.] Lorsque nous apercevons le pont nous remontons vers la D80 et la sortie du parc predre la D80 sur la gauche puis traverser la Marne par le pont, nous arrivons place du Memorial [le mémorial en hommage aux poilus et à nos alliés les Anglais de 1914. Un arc de cercle de 225 km entre Brie et Argonne. En cette année de centenaire on parle beaucoup de Verdun.  Là-bas ce fut terrible et aujourd’hui on dit que ce n’était pour rien, que ce n’était qu’un objectif psychologique des militaires et du gouvernement, on oublie les deux batailles de la Marne (1914 & 1918), les taxis de Paris réquisitionnés pour transporter les soldats sur la ligne de front de la bataille de l’Ourcq  et des deux Morins. [Le 5 septembre 1914 
près d’un million de soldats français et leurs alliés britanniques, combattants vaincus des batailles meurtrières aux frontières, harassés par une retraite épuisante, font résolument volte-face et reprennent l’offensive. Ce sera la première Bataille de la Marne, une victoire au prix de 7 jours de combats acharnés sur une ligne de front de plus de 200 kilomètres, brisant la ruée allemande, protégeant Paris et sauvant la France de l’invasion. La Ferté sous Jouarre fut un des théâtres de ces combats. Le Dimanche 4 novembre 1928 eu lieu l’inauguration du Mémorial en présence du Maréchal Foch. Cet imposant monument portant gravé dans la pierre, 3 888 noms d’officiers et de soldats tombés lors de cette bataille en septembre 1914. Ces hommes appartenaient aux forces expéditionnaires britanniques. Ce monument a été élevé par le Gouvernement Anglais en bordure de la Marne sur un terrain offert par Mademoiselle Fizeau, descendante du savant Hippolyte Fizeau de Jussieu qui fut membre de l’Académie Royale de Londres. Ce sanctuaire est l’œuvre du sculpteur Goldchmidt à l’initiative du « Souvenir Anglais » et de son Président le Lieutenant Général Pulteney, qui participa à la Bataille de la Marne.] http://www.la-ferte-sous-jouarre.fr/index.php/office-tourisme/visites/20-commune/tourisme-et-loisirs/131-memorialbritannique
Inauguré le 4 novembre 1928 à la mémoire de 3 888 soldats du corps expéditionnaire britannique disparus sans tombe connue entre août et octobre 1914, en particulier durant la première bataille de la Marne. Le 5 septembre 1914, près d’un million de  soldats français et leurs alliés britanniques, combattants vaincus des batailles meurtrières aux frontières, harassés par une retraite épuisante, font résolument volte-face et reprennent l’offensive. Ce sera la première bataille de la Marne, une victoire au prix de sept jours de combats acharnés sur une ligne de front de plus de 200 kilomètres, brisant la ruée allemande, protégeant Paris et sauvant la France de l’invasion. La Ferté-sous-Jouarre fut un des théâtres de ces combats. Le dimanche 4 novembre 1928 eut lieu l’inauguration du mémorial, en présence du maréchal Foch, de Maxime Weygand, George Milne et William Pulteney. Cet imposant monument porte, gravé dans la pierre, 3 888 noms d’officiers et de soldats tombés lors de cette bataille, en septembre 1914. Ces hommes appartenaient aux forces expéditionnaires britanniques. Ce monument, œuvre du sculpteur George Hartley Goldsmith, a été élevé par le gouvernement du Royaume-Uni en bordure de Marne, sur un terrain offert par mademoiselle Fizeau, descendante d'Hippolyte Fizeau (qui fut membre de la Royal Society). Wikipédia] traverser et prendre sur la 

droite l'avenue Franklin Roosevelt, nous retrouvons le Gr 11 et un balisage jaune. Franchissons le Petit Morin et prenons sur la gauche la rue du Petit Pays. Petite rue qui serpente à la fourche nous prenons à gauche la rue du Déversoir (GR) et débouchons rue du Petit Condetz que nous prenons à gauche. Nous arrivons à une fourche et au déversoir du Petit Morin à l'endroit ou il se divise en deux. Sur la gauche au milieu du Pont nous avons une borne royale avec une fleur de Lys à l’intérieure [Les bornes ont placées au 18e siècle le long de la route royale de Meaux à Trilport, également appelée "route d'Allemagne". Une autre borne de route royale se trouve aujourd'hui à Meaux, dans le jardin du musée Bossuet : contrairement à celle étudiée ici, cette deuxième borne a été déplacée ; elle se trouvait jadis à l'angle de la rue Croix-Saint-Loup et de l'avenue du Maréchal Joffre, le long de la route de Melun à Villers-Cotterets via Meaux. (Attention j’ai copié le topo sur internet ne trouvant pas une explication générale sur les bornes. Ce topo me semblait intéressant Trilport n’étant pas loin. Mais on en trouve également à Fontainebleau.) http://inventaire.iledefrance.fr/dossier/borne-routiere/6f9b6c2a-91c7-4e39-a448-93b27d184971
Apparemment, ces bornes en grès « fleur-de-lysées » (effectivement, dans les petites niches creusées dans les bornes, il y a une fleur de lys sculptée) (beaucoup de ces fleures de lys ont été détériorées à la révolution) datent du XVIIème siècle et ont été classées au titre des monuments historiques en 1964.
Il semble qu’au XVIIème siècle, on utilisait parfois une unité de mesure appelée « lieue kilométrique » qui valait exactement 4 km. Peut-être que ces bornes avaient été placées toutes les 1/2 lieues kilométriques ? http://blog.deluxe.fr/nouvelles-de-la-gastronomie/curiosite-d619-77.html] revenir sur ses pas. Prendre à droite en direction du silos à grains. Devant le silo le chemin fait fourche nous abandonnons le GR 11 et les balisages, poursuivons à
gauche la route vers le Moulin de Comporté. Au moulin (nous trouvons un pigeonnier). Nous trouvons un balisage jaune nous abandonnons la route et prenons à droite le chemin et le balisage jaune. Nous grimpons, et arrivons a une intersection de chemin jaune, nous poursuivons en face poursuivons notre grimpette, le chemin fait fourche poursuivons tout droit, passons l'aqueduc de la Dhuys, le chemin devient stabilisé, nous arrivons à Jouarre et débouchons dans un virage entre les rues de la Fontaine et de Comporté.
Après avoir quitté le balisage jaune nous prenons la rue Comporté après un petit esse droite gauche. Nous coupons la rue Petit Huet (D 402). [La ville est située sur un plateau à 150 m d'altitude. Avec 4 219 hectares, c'est en termes de superficie la seconde commune de Seine- et-Marne après celle de Fontainebleau. La racine toponymique de Jouarre renvoie sans doute à une ancienne occupation celte, peut-être le gaulois duro, "porte" d'où "forteresse", ou divoduro, "forteresse divine"".Domus Dei de Jotro - Jouerre-en-Brie - Juere - Jouarre-Balleau et Courcelles. Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Jouarre-la-Montagne. l’essor jotrancien est à rechercher dans la première moitié du VIIe siècle, lorsque saint Adon fonde à cet endroit une abbaye, encore en activité à l’heure actuelle. Les invasions normandes du IXe siècle, les dégradations de la guerre de Cent Ans au XVe siècle, la Révolution française, autant d’événements majeurs qui ont touché cette commune. Mais le patrimoine local est resté intact, et si chaque époque a laissé sa trace, c’est pour mieux révéler ce qui avait été fait antérieurement… Ainsi Jouarre reste l’une des rares communes de la région à conserver autant de vestiges des temps révolus. Joyau du patrimoine et de l’art mérovingien, les cryptes de Jouarre demeurent un ensemble unique en Europe de par leur conservation et de par leur âge. En 1915, les bâtiments de l'abbaye de Jouarre sont réquisitionnés pour servir d'hôpital militaire à l'arrière du front. wikipédia] (Une traversée plus complète de Jouarre est faite dans la promenade 3). Poursuivons en face ruelle Bicêtre, nous débouchons rue Cécile Dumez que nous prenons à gauche, devenant ou continuant à se nommer Bicêtre, laissons les rues périphériques, nous retrouvons le balisage jaune. La rue fait fourche nous prenons à droite la rue de la Grange Gruyer, nous nous dirigeons vers la déchetterie, traversons cette zone industrielle. Au carrefour avec la croix nous quittons le bitume pour prendre en face le chemin dans les champs, (balisage jaune sur un petit poteau.) Il débouche sur un chemin formant Té nous prenons à droite et nous arrivons sur la D 114p que nous prenons peu de temps à gauche, puis le premier chemin sur la gauche. 

Nous sommes sur un PR jaune, en Seine et Marne pas un poteau dans les champs pour vous indiquer le chemin, alors que dans l'Essonne non seulement on a des poteaux mais en plus les informations telles que le numéro, le nom du circuit et la direction, c'est bien pratique pour se repérer sur la carte. Le chemin tourne sur la droite, laissons un chemin sur la gauche. Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite, puis nous retrouvons la D 114p que nous prenons à droite. Nous entrons dans le village des Corbiers par la rue de signets (D 114p) au milieu du hameau nous prenons à gauche la rue de la Grande Trouée, laissons la rue des faussées sur la droite et lorsque la route tourne sur la gauche, nous abandonnons le balisage jaune pour continuer tout droit, la rue des prés qui devient rapidement chemin entre les prairies. Nous arrivons à l'aqueduc de la Dhuys que nous suivons sur la gauche.
  [Construit sous le Second Empire (Napoléon III) afin d’alimenter Paris en eau potable, il sert aujourd’hui à fournir en eau le parc Disneyland Paris et l’est de la région parisienne. Son point de départ se trouve à Pargny-la-Dhuys dans l’Aisne. Il franchit 21 vallées d’une profondeur comprise entre 20 et 73 m, et traverse le sud du département de l’Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis sur 132 km avant d’aboutir à Paris, au réservoir de Ménilmontant. http://visit.pariswhatelse.fr/fr/aqueduc-de-la-dhuis
Au début du XIXe siècle, outre les puits et les citernes, Paris n'est alimentée en eau essentiellement que par les eaux de Belleville et du Pré-Saint-Gervais et l'aqueduc de Rungis. La construction du canal de l'Ourcq, entre 1802 et 1822, permet d'assurer un apport d'eau important, à défaut d'être d'une qualité adéquate. Le premier puits artésien de la ville est foré en 1841. Le très fort accroissement de la population parisienne nécessite toutefois d'entreprendre de nouveaux travaux. En 1854, avec l'appui de Napoléon III, le préfet Georges Eugène Haussmann et le directeur du service des eaux Eugène Belgrand font approuver un programme d'alimentation en eau par le conseil municipal de Paris. L'aqueduc de la Dhuis est le premier ouvrage à être construit. Le décret du 4 mars 1862 le déclare l'utilité publique. Les travaux divisés en deux lots débutent à la fin juin 1863. Le chantier est rapidement réalisé : l'eau est introduit dans l'aqueduc le 2 août 1865. La distribution régulière commence le 1er octobre suivant, alimentant le réservoir de Ménilmontant. La réalisation de l'aqueduc de la Dhuis coûte 18 millions de francs de 
l'époque, incluant l'achat des chutes des usines de la Dhuys et l'acquisition des sources et des usines du Surmelin.  Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la Dhuis, il parcourt 130 km presque à l'horizontale. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne d'une vingtaine de km de long, affluent du Surmelin. La longueur totale de l'aqueduc varie suivant les sources, entre 129,6 km et 131,162 km. Sa pente est faible : élevé de 128 m d'altitude à son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de l'eau par simple action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par endroits, constitué d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse successivement le sud de l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron. Jusqu'à son franchissement à Chessy, 
Passage en Siphon
l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne, en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant de se diriger vers l'est et Paris. Au total, l'aqueduc franchit les 59 communes. L'aqueduc de la Dhuis comporte, en général tous les 500 m, des regards de visite fermés à clé permettant le contrôle de l'ouvrage6. À l'extérieur, les regards sont de petits édicules de béton ou de maçonnerie comportant une porte métallique peinte en vert. Sont également présents sur le parcours des points hectométriques, bornes indiquant la distance en hectomètres depuis la prise d'eau à Pargny-la-Dhuys. Le dernier se situe à Paris en face du 10 avenue de la Porte-de-Ménilmontant et porte l'indication « 1308 », soit 130,8 km. Pont et cabanon de maintenance abritant un regard et une vanne sur l'une des conduites forcées.


En 1889, la quantité d'eau distribuée annuellement s'élève en moyenne à 66 millions de m3 pour un prix de 0,113 F/m3. En 1896, les réservoirs du nord parisiens desservent les quart iers hauts de Montmartre, Belleville et Passy.
Le trajet de l'aqueduc est une destination populaire. À l'instar des bords de Marne, plusieurs guinguettes sont créées sur son parcours, alors même que l'eau n'est pas apparente. Actuellement, l'aqueduc de la Dhuis alimente en eau potable le parc d'attraction Disneyland Paris à Marne-la-Vallée. Seule une petite partie parvient jusqu'à Paris. Je l’ai déjà écrit et à chaque fois que je lis ses lignes cela m’écœure… Prendre de l’eau potable pour alimenter un parc d’attraction, alors qu’à longueur d’année on nous bassine sur le manque d’eau… Il y avait pourtant une autre solution ; utiliser l’eau de la Marne ou du Grand Morin qui ne coule pas trop loin de là. La traiter pour qu’elle soit sans danger, et laisser l’eau ‘’propre’’ aux parisiens.
Depuis 2009 l'aqueduc est vide à partir d'Annet-sur-Marne, la galerie ayant été bétonnée par la ville de Paris sur presque 700 mètres. La ville de Paris 

inscrit à l'ordre du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 l'éventualité de céder l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre, au moins les sections situées sur les communes d'Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Villevaudé et Le Pin, afin de faciliter l'extraction du gypse souterrain par une exploitation à ciel ouvert. À la suite de la motion de censure déposée par la fédération Île-de-France Environnement, la mairie de Paris a d'abord décliné l'offre de Placoplatre avant de renoncer au projet de cession. En juillet 2015, la section de Pargny-la-Dhuys à Chessy est vendue à l'intercommunalité du Val d'Europe. wikipédia]. Nous sommes sur le GR 11. Juste avant un virage à angle aigu sur la gauche nous retrouvons le balisage jaune. Poursuivons le GR et le balisage jaune. Nous sommes commun au deux mais l'on apercevra plus souvent le GR que le jaune, mais surtout nous suivrons les bornes hectométriques de l'aqueduc. Nous traversons un bois, puis de nouveau la D 114p, nous passons un ruisseau, coupons un large chemin ou nous perdons le balisage jaune de Péreuse, vient se joindre à nous la GR 14A. Poursuivons l'aqueduc. Nous traversons le bois des Belles Vues. Nous arrivons en vu du village de Signy. Après  Signy je n'ai pas coupé par le chemin sur la carte j'ai suivi le terrain boueux de l'aqueduc, enfin j'ai eu de la chance de le faire durant le froid et la neige, mais je sens bien sous la chaussure qu'il suffirait de quelques degrés de plus pour revenir crotté jusqu'au hanches. Après avoir passé un ru, l'aqueduc fait un coude aigu sur la droite. Nous coupons une route et perdons le balisage jaune montant vers les bâtiments de la ferme de Montguichet, entre les bornes hect 628-630. Poursuivons le GR 11 et 14 a, mais également un nouveau balisage jaune. Nous coupons la D 21 poursuivons en face, encore un coude aigu et nous arrivons à Signy-Signets. J'abandonne ici les GR pour suivre le balisage jaune sur la droite par le chemin devenant rue de Montrobert. (je pense que ce détour n'en vaut pas la peine, et qu'il vaut mieux suivre le balisage rouge et blanc.) [La commune est née de la réunion des deux bourgs de Signy et Signets en 1792. Wikipedia ] Nous coupons la C3 et prenons en face la ruelle des Loches, puis le premier chemin ‘’privé’’ de l’Impasse des Loches débouchant face à la mairie (le balisage jaune prend le suivant.) Sur la droite l'église [Église de la Sainte-Vierge. (xve siècle-xviie siècle).]. Nous prenons la rue Notre Dame sur la gauche, qui devient rue de Robert Soulat, laissons la rue Hoche Minot sur la droite. Quelques centaine de mètres plus loin, à la sortie du village, ou nous retrouvons l'aqueduc et le GR que nous prenons à droite. Nous arrivons au ruisseau de la Becotte qualifié de ru mais qui se transforme en torrent lors de gros orages et inonde le bas du village (article lu dans le journal la Marne) passons se petit ruisseau à gué. Attention à ne pas glisser en descendant sa rive ou en la  remontant.
Poursuivons l'aqueduc et les GR plus un (nous trouvons une balise isolé de saint Jacques de Compostelle du chemin Reims Paris) traversons un bois, puis après avoir longé et traversé un ru (ou un Fossé )  nous prenons à droite la route (C3) de la choquette (nom de la ferme se trouvant plus haut) afin de réaliser le détour indispensables pour traverser l'autoroute. (je ne me suis pas risqué à suivre l'aqueduc. Le passage est peut-être étroit voir interdit aux publics par des grillages.) Nous arrivons à Montretout et prenons à gauche la rue de Sibut. Laissons après la sortie du village une voie sur la gauche et descendons vers l’autoroute que nous franchissons. Après la voie express nous retrouvons l'aqueduc la route fait fourche (C6) la rue de gauche menant à  Arpentigny. Poursuivons nos balisages sur la droite, coupons une route, bois et champs se succèdent, nous coupons la route de la côte fleuries menant au village des deux jumeaux 
[Ici eu lieu une grande Bataille Napoléonienne http://www.la-defaite-oubliee.com/article-bataille-historique-a-saint-jean-les-deux-jumeaux-120807695.html]. Nous entamons une large courbe dans le bois de la garenne, nous suivons sa lisière et après une nouvelle courbe, nous traversons une route. Poursuivons en face. Nous apercevons, les bâtiments de l'usine peut être abandonnée de la promenade 7 nous sommes aux Ambroises. Carrefour de séparation entre le Gr 11 et 14 A. Abandonnons ses deux GR et prenons à droite la dérivation des balisages menant à la gare de Changis. Le chemin un peu gadouilleux est par endroit pave. C'est peut être une ancienne voie romaine. Nous longeons un ru, puis quittons le chemin faisant fourche 
Passage sur un petit pont
pour prendre à gauche descendons le muret, le chemin devient rue mal pavée (toujours une voie romaine) poursuivons la descente sur le chemin du vieux pavé puis rue Alfred de Musset. Nous prenons à gauche la rue du général de Gaulle, traversons la rue Pasteur (D 603) prenons en face, toujours la rue du général de Gaulle, qui devient chemin débouchant sur les rives de la Marne 
Pas très large  le tablier
nous abandonnons le GR tournant à droite et prenons à gauche, nous descendons la rivière par le chemin de halage.  Passons la halte fluviale, puis contournons l'écluse. Ensuite le chemin est un peu délicat. On se demande si le chemin de halage existe toujours en bordure du champ. Quelques traces de vtt me font penser qu'il y a une sortie. Pas facile dans ses herbes, il n’y a pas vraiment de chemin, c'est pourtant le chemin de Saint jean à Armentiere. Je débouche enfin sur un chemin bien tracé.
Si ce trajet devient impossible à l'écluse il faut rejoindre la D 603, après un virage et une antenne relais, nous prenons à droite la D 17E.
Poursuivons le chemin de halage qui certainement par abus se retrouve qualifié de privée. Nous longeons des propriétés de bord d'eau plus ou moins bien réalisées. Un peut avant le pont SNCF nous prenons sur la gauche, jusqu’à l’antenne des réémetteurs. Nous trouvons un vieux panneaux d’information avec la direction du GR 11, Isles les Méldieuses. Prenons l'escalier de cent quatre quinze marches, après des circonvolutions dignes d’une virée en montagne nous
débouchons sur la D 17E Normalement on se dirige vers le GR, un balisage jaune et un bleu. Nous prenons la route à droite, mais ne trouvons aucun balisages. A la sortie de la foret nous avons un talus et au dessus un champ, sur les cartes nous trouvons un chemin, longeant le bois. Sur le terrain il faut le deviner, avec la neige je ne vois pas de chemin n’y de trace de pas, que des traces d’animaux, à moins que ce chemin ne soit passé sous le socle de la charrue. L’hiver cela ne m’a pas posé de problèmes pour suivre la lisière, nous longeons le bois Chaudron, puis par une fourche nous entrons dans le bois, toujours en longeant la lisière par un chemin bien visible. Nous arrivons à une intersection et nous rencontrons le GR 11 que nous prenons à gauche, ce doit être la route d’Armentières de chemin nous passons à sentiers avec pas mal de circonvolutions et au carrefour à trois routes nous prenons au milieu l’ancienne route d’Allemagne au milieu. Aux parcelles 59-60 quittons le GR pour prendre le balisage jaune sur la droite c’est la route Sapajou, je ne comprend pas je retrouve des traces rouge et blanche. Aux parcelles 74-60,  je quitte le chemin en prenant à gauche la route d’Armentières (je me demande bien pourquoi je ne prends pas la route d’Armentières à la fourche à trois dents.) Coupons la route de Germigny avec un banc, de Dancy (parcelle 38), de la Marche (parcelle 21) pour déboucher sur la route ‘’en siflet’’ de L’Isles que nous prenons à gauche, elle-même
débouchant pacelles 19-20 sur route de la Belle Laie formant Té que nous prenons à gauche (parcelle 19) passons la barrière. Nous arrivons au profond fossé de la ligne SNCF et nous quittons la foret de Montceaux [massif forestier de 685 hectares de forêt domaniale. La forêt faisait partie intégrante des terres qui ont été cédées par Louis le Pieux à l’Abbaye de Jouarre au sein de l'évéché de Meaux. Henri IV viendra y chasser au moment où il offre le château de Montceaux à sa favorite Gabrielle d’Estrées. À partir de 1691, une capitainerie royale des chasses est créée à Montceaux. Louis XIII y chasse le loup et Louis XVI la traverse lors de sa fuite à Varennes. Devenue Bien National à la Révolution française, la forêt devient domaniale et est aménagée à partir de 1837. Wikipédia.] Prenons à gauche et longeons la voie ferrée en traversant ‘’les friches’’. Passons la barrière et nous entrons dans Trilport par le moins beau de la commune en traversant la zone industrielle par le chemin d’Argentières, nous longeons la ligne de chemin de fer, de chemin elle devient rue. Nous arrivons à un carrefour nous prenons à droite la rue Aveline, puis encore à droite l’avenue de la gare.
 



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