samedi 2 août 2025

De la Vanne à la Dhuis ; Liaison13 Molinons - Courgenay

Je débute des nouvelles promenades, rejoignant les sources des aqueducs de ; La Vanne et la Dhuis. Aujourd'hui nous partons nous partons aux portes de l'Yonne de Molinon à Courgenay

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Je débute un nouveau cycle de promenade, autour de deux aqueducs ; La Vanne et la Dhuis.

Nous Longerons plus ou moins de leurs sources jusqu'à leurs réservoirs les aqueducs De la Vanne et de la Dhuis. Une promenade que j'ai appelée la traversée de Paris relie les deux réservoirs celui de la Vanne à Montsouris et celui de la Dhuis à Ménilmontant. J'ai également eu l'idée de joindre leurs sources. L'une étant dans l'Yonne, l'Autre dans la Marne à la limite de l'Aine. Cela nous donnera une idée générale de nos paysages du Sud-Est de l’Ile de France

Mes itinéraires seront en boucles, ou de gare en gare. Je ne longerais pas toujours un ouvrage soit de terre, soit de pierre, qui n’apporte aucun intérêts, mais tenterais de découvrir les paysages autour des aqueducs.


https://paris-malaquais.archi.fr/ecole/wp-content/uploads/sites/18/2021/04/06_Mutualisation-montmarte.pdf

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 Aujourd'hui nous parcourons notre première promenade de liaisons  entre la Vanne et la Dhuis

Carte de la rando

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Km      Temps     Arrêt     V/d     V/g      Dénivelé

26        4h35        0h45      5,7     4,9          317+

Le départ se fait de Molinons un petit village situé sur la D660 entre Sens et Troyes.

[Un grand cimetière préhistorique composé de plusieurs monuments a été découvert sur la commune en 1975, au lieu-dit Les Craises. Deux monuments principaux sont clairement visibles en photographie aérienne. L'un est de forme circulaire, avec des fossés concentriques. L'autre, plus grand, comporte une triple enceinte quadrangulaire orientée nord-sud par le long côté, faite de trois fossés continus dont le plus grand mesure 39,60 m x 41 m de côté. Les fossés ont été entièrement mais irrégulièrement comblés : les couches de terre indiquent d'abord un lent remplissage naturel partiel, puis ce qui restait des fossés a été comblé en une fois, probablement pour niveler le sol afin d'en faciliter l'usage.Une sépulture à char (indiquant que le défunt était un aristocrate), explorée en détail en 1985, recoupe le fossé intermédiaire au milieu du côté sud de ce dernier. Cette fosse a été creusée longtemps après l'édification du monument, puisqu'elle est installée dans le fossé déjà comblé (d'autres détails confirment cet ordre chronologique). Cette tombe remonte au deuxième quart du ve siècle av. J.-C. Noter qu'elle fait partie d'une série de tombes d'aristocrates de la même époque, disséminées environ tous les 20 km entre Sens et Troyes le long de la vallée de la Vanne (près de Sens à Saint-Martin-du-Tertre, lieu-dit Les Croûtes (Yonne) ; à Cuy, lieu-dit Noslon (Yonne) ; à Estissac, lieu-dit La Côte d’Ervaux (Aube) ; enfin près de Troyes à Barberey-Saint-SulpiceCreney et Bouranton (Aube). Ceci indique une organisation territoriale apparemment cohérente et structurée, et vraisemblablement hiérarchisée. La photographie aérienne semble également indiquer la présence à ce site d’autres monuments funéraires, plus petits que les deux principaux, et qui pourraient être de type tumulus arasé. À moins d’une centaine de mètres à l’ouest de ce triple enclos, sur la rive gauche de la Vanne et dominant la vallée se trouve un tumulus de 8 m de hauteur pour 35 m de diamètre. Il est situé à la limite des communes de Molinons et de Foissy-sur-Vanne, au lieu-dit de La TombelleLa Tommelle ou La Tomelle (selon les sources). Enfin, des enclos circulaires ou quadrangulaires ont été repérés sur la commune, à La Grande Garenne et Froid-Cul ; et des fossés, probablement d'un domaine rural de l’âge du Fer, à La Pièce des Ormes . Wikimedia]
 Nous trouvons un parking en prenant à l'église, la rue Châles direction les Sièges  (D137). Puis à gauche rue des Gerbes, en direction de l'école, du collège, et du stade.  Nous trouvons quelques places de stationnement dans le lotissement  du haut Boutoir de la rue des Gerbes. Revenons vers l'église et remarquez si vous ne l'avez pas vue en passant en voiture le mur avec ses deux porches en plein ceintre, l'un charretier, l'autre moins large pour une personne. Malheureusement ils auront  peut-être disparus lors de la rénovation de la maison ou du mur. Arrêtons nous un instant devant l'église fermer. [La terre de Molinons, citée en 1136 (Molinendum Leons), relevait de l’abbaye cistercienne voisine de Vauluisant. L’église est cédée en 1172 à l’abbaye Saint-Jean de Sens. Placée sous le vocable de Saint-Pierre-ès-Liens, elle est construite le long de l’ancienne voie romaine de Sens à Troyes qui traverse le village. C’est un édifice simple dont la structure générale, malgré des remaniements postérieurs (notamment des fenêtres), semble dater de la fin du XIIe-début du XIIIe siècle : une nef unique, qui est précédée par un clocher-porche et s’achève par un chœur en hémicycle.  À l’ouest, le clocher-porche est une solide construction sur plan carré, en parpaings de grès, renforcée par deux contreforts à chaque angle. Rythmé par deux grands arcs de décharge dans son soubassement et par deux niveaux de petites baies en plein cintre sur chaque face dans la partie supérieure, coiffé d’un toit en ardoises à quatre pentes, il est bien caractéristique des constructions réalisées dans la région au XVIIIe s., ce que confirme la date de 1773 gravée au-dessus du portail de la nef. Ce dernier est constitué d’une succession d’arcs en plein cintre reposant sur des chapiteaux à crochets. La nef est rythmée par ses ouvertures et par les fermes de la charpente, en quatre travées. La voûte est parquetée et en cintre surbaissé (en 1843, V. Petit y lisait la date de 1666 dans son guide du département de l’Yonne). Dans le prolongement de la nef, le chœur, plus bas et voûté, est composé d’une travée droite et d’une abside semi-circulaire. Les colonnes et colonnettes engagées sont surmontées de chapiteaux bien caractéristiques de cette période de transition entre le roman et le gothique : feuilles lisses, rinceaux rythmés par des nœuds et des grappes de fruits, décors de trous de trépan, animaux ailés à tête de femme. Les voûtes sur croisée d’ogives sont constituées de trois boudins, rayonnant dans l’abside autour d’une clé en forme de fleur à quatre pétales. On remarque dans le sol deux pierres tombales, dont l’une du XIIIe s. (Helisande, dame de Molinons). Au cours des interventions récentes, on a découvert plusieurs vestiges de peintures murales (XVIe-XVIIe s.) sur les murs du chœur. Les travaux ont permis la réfection et la consolidation des maçonneries, notamment la reprise des fondations des contreforts. Pour ce faire, la Sauvegarde de l’Art français a accordé une aide de 20 000 € en 2008. Lydwine Saulnier-Pernuit . sauvegardeartfrancais.fr]. Je fais le tour de l'église puis traverse l'ancienne voie romaine la D 660 devenue l'artère principale des camions en transit entre Sens et Troyes ne voulant pas prendre l'autoroute. Prenons la rue des plantes peu large de la valeur d'une voiture, nous remontons ce chemin bitumé avec de l'herbe dans le milieu vers les champs. Nous sommes sur le Gr 2. Nous arrivons devant un chemin formant Té, prenons à droite comme le GR 2, nous nous dirigeons vers les silos. Longeons l'ancienne ligne de chemin de fer [Le chemin de fer passait par Saint Maurice. La ligne allait de Sens à Nogent-sur-Seine avec un embranchement de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes à Villeneuve-l’Archevêque. A cette époque, du village on pouvait alors aller à Sens, à Nogent-sur-Seine et à Villeneuve-l’Archevêque par le train ! 
 Le projet initial avait été lancé par le Conseil Général en 1907. La section de Sens à Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes, pratiquement terminée à la déclaration de guerre en 1914, a été utilisée jusqu’en 1919 avant d’être alors démontée. La section allant de Sens à Saint-Maurice et Villeneuve-l’Archevêque a été reconstruite en 1925. La voie s'arrêtait à la station Sens-Ville, le long de l'actuel boulevard de Verdun, au milieu d'une zone alors non urbanisée. Par contre, à Nogent-sur-Seine et à Villeneuve-l'Archevêque la ligne se terminait dans les gares du réseau de la compagnie de l'Est. En 1933, le Conseil général de l’Yonne abandonne le trafic ferroviaire entre Sens, Saint Maurice et Villeneuve-l’Archevêque, la section de Saint Maurice à Nogent-sur-Seine perdurant jusqu'en 1938. Le trafic de cette ligne cesse définitivement le 1er janvier 1939. Le tracé de la voie est encore visible sur le plan cadastral, englobant une partie du village dans sa courbe qui passe entre la mairie et la maison de retraite. Certaines portions ont aujourd’hui disparu sous les cultures agricoles, tandis que d’autres servent de support à un chemin. L’ancienne gare est le bâtiment situé au 14 rue de la vallée. Mairie saint mauricelesricheshommes.fr L'implantation de ce chemin de fer visait à désenclaver la frange sud de la Champagne pouilleuse en amenant aux bourgs les voyageurs et les marchandises les jours de foire ou de marché.Du fait des retards de construction du pont sur la Seine à Nogent-sur-Seineon débuta l'exploitation de Sens à Villeneuve-l'Archevêque en 1924et c'est le tronçon de Saint-Maurice à Nogent-sur-Seine qui sera exploité en antenne une fois les travaux achevés en 1928. A son extrémité ouestla voie s'arrêtait à la station Sens-Villele long de l'actuel  Boulevard de Verdun à Sens. 
Il avait été initialement prévu de rejoindre la gare CFD de Sens  de l'autre
côté de l'Yonneà proximité de la gare de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée.   
Plusieurs projets de prolongement furent proposés   mais aucun ne sera réalisé et la ligne pris ainsi son terminus au milieu d'une zone alors non-urbaniséePar contreà Nogent-sur-Seine et à Villeneuve-l'Archevêque. Un embranchement vers Sergines et Bray-sur-Seine a été un temps envisagé puis abandonné eten définitive, le réseau à voie métrique du nord-Sénonais formé de la ligne de Sens à Villeneuve-l'Archevêque et de l'antenne Saint-Maurice - Nogent-sur-Seine restera isolé, sans être relié à un autre réseau de chemin de fer à voie métrique. La section de Sens à Villeneuve-l'Archevêque a été mise en service en 1924et dès le début de l'année 1934 le service est transféré sur route. La desserte de la section de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes à Nogent-sur-Seine débuta en 1928 et s'acheva en 1938.
Matériel moteur 
Il semble qu'au plus 4 locomotives ont circulé régulièrement sur le réseau :
la Corpet-Louvet 130 T n°43
la Corpet-Louvet 030 T n°27 de 17 tonnes
la Pinguely n°2 de 17 tonnes
et enfin une autre machine ( non-identifiée ), apparemment de fabrication Pinguely.
La Corpet-Louvet n°43 est transférée à Laroche en 1933 alors que les machines n°2 et 27 étaient toujours stationnées à Saint-Maurice en 1939. Destinés au trafic des voyageursdeux autorails ont circulé sur le réseau nord-Sénonais : une automotrice Renault-Scemia à 2 postes de conduite type RS1 et une automotrice type NF à un seul poste de conduite et non retournable. Ces engins seront transférés aux réseaux CFD du sud de l'Yonne en 1933
Pour la desserte de l'antenne Saint-Maurice - Nogent-sur-Seine à partir de 1933deux autorails De Dion-Bouton JB2 sont acquis aux 
Tramways de l'Aude par l'intermédiaire de la Société Wolf à Paris  (qui aurait récupérée en paiement la quatrième locomotive à vapeur
  Pinguely sus-citée.)
 Matériel remorqué
 Le parc se composait de 14 voitures à voyageurs à 2 essieuxde 38 wagons à marchandises de types divers et de 2 wagons-grue.
Infrastructures.
 
Au printemps 1940au cours de leur retraiteles troupes françaises font exploser le pont sur la Seine à Nogent-sur-SeineIl ne sera jamais réparé. Dès le début de l'occupationla gare de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes et ses débords sont transformé en camp de détention pour nomades 
En 1943la majeure partie de la voie est déferrée et les rails sont récupérés par l'Organisation Todt.
Après-guerreles remembrements successifs des parcelles agricoles et l'urbanisation (surtout aux abords des terminus de Sens et de Nogent-sur-Seineferont disparaitre progressivement l'emprise de la voie.  Pourtantau début du XXIème siècle  Sénonais. Les bâtiments voyageurs n'ont pas été démolis et servent d'habitations.
 Bien souventle château d'eau attenant a été conservéLa gareabandonnéede Courroy-La Chaume peux être visitée librementL'emprise de la voie est encore nettement visible sur de longues sections comme le long de la départementale entre Thorigny-sur-Oreuse et Saint-Maurice-aux-Riches-HommesPar endroitsc'est un chemin vicinal qui emprunte la plate-forme de l'ancienne voie (vallée de l'Oreuseforêt de Lancy, ...). On peut également voir un pont enjambant un fossé au lieu-dit Les Basses Sellesprès de Fleurigny. L'unique portion de voie ferrée n'ayant pas été déposée se réduit au passage à niveau de la gare de Courgenay l'on peut voir les rails traverser la routenoyés dans plusieurs couches de bitume. Fr academic.fr]. Quittons le GR à la route et poursuivons par le chemin dans les champs le long de l'ancienne ligne de chemin de fer Sens, Troyes par Villeneuve l'Archevêque. Nous arrivons à la rue bitumée (rue de l'Europe) donnant accès à la zone industrielle, que nous prenons à gauche. Longeons les bâtiments et les silos, laissons une rue sur la gauche, nous dépassons une aire de pesage, coupons la route de Courgenay, poursuivons tout droit en direction de la déchetterie, nous arrivons à la D20 (route des Marchais) que nous prenons à gauche, sortons de Villeneuve l'Archevêque. (un topo a été réalisé sur cette ville dans la précédente promenade.) Longeons le cimetière puis nous trouvons sur la gauche un espace planté  de deux rangées de tilleuls protégeant la croix Saint Vincent (patron des vignerons). Traversons l'autoroute, la route fait fourche prenons à droite la direction de Rateau, sur la droite un talus avec un chemin desservant le champ peu servir de  pour marcher, nous nous dirigeons vers une antenne émettrice.  Après les virages nous découvrons un paysage très vallonné, a l'entrée du hameau nous trouvons une belle maison avec une tour, derrière dans le creux, le village et les champs qui s'étagent sur les pentes des collinettes. La route fait fourche  prenons à gauche,  traversons  le  hameau. Nous débouchons sur la D79. Face à nous un beau puits, prenons à gauche, en direction des Marchais. Laissons une rue sur la droite. Longeons ce qui devait être la plus grosse ferme du hameau, une partie de la cour est transformée en parking puis une mare (devant certainement servir d'abreuvoir aux animaux lorsque la ferme fonctionnait, puis un terrain de boule. Prenons à droite l'allée du Fond de Pouy (bitumée) sans issu. Laissons le chemin de droite faisant le tour du village et poursuivons tout droit. Traversons les champs jusqu’à la lisière de la foret de Vauluisant. Nous trouvons un chemin formant Té longeant la lisière prenons à gauche. Longeons un fil électrique empêchant les animaux roux de sortir du bois pour grignoter les récoltes, nous descendons. Dans le talvegue nous trouvons une vielle pancarte avec le N°142  et un sentier, franchissons les trois fils électriques  entrons entre les parcelles 161 et 162 nous trouvons un sentier mal tracé devenu une simple laie forestière s'efforçant entre les deux parcelles. Nous perdons le sentier dans le contournement d'un effondrement, ou d'une mare, poursuivons comme on peut en remontant jusqu'au chemin en stabilisé calcaire se trouvant plus haut que nous prenons à gauche. Nous débouchons sur la D20 que nous remontons sur la gauche puis un large chemin carrossable sur la droite avec un parking (emplacement pour garer les voitures). Passons la barrière et une cinquantaine de mètres plus loin une pancarte en bois nous indique les menhirs. Tout droit nous allons au polissoire au neuf coups, situe à  950m. Sur la droite à 390 m, le polissoire de la vallée d'enfers. Prenons le sentier sur la droite, ensuite il faut suivre la trace GPS. Une pancarte nous indique le polissoire à 130m situé dans la parcelle, mais aucun sentier nous y emmène. Nous sommes dans les ronces. On trouve un rocher sous les feuilles et la mousse entouré de ronce, avec une vielle pancarte illisibles devant certainement indiquer le polissoire [La forêt de Vauluisant nommée aussi forêt de Lancy est une forêt domaniale de chênes, essentiellement, située au nord-est du département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Il s'y trouve des dolmens, menhirs et polissoirs érigés il y a plusieurs millénaires à l'époque Néolithique. Un beau dépaysement et une curiosité archéologique étonnante. ont longtemps alimenté les croyances populaires peuplées de présences diaboliques ou de sacrifices sanglants qu'auraient exercés les Gaulois. La forêt est majoritairement peuplée de chênes exploités pour le bois d'œuvre. Les hêtres sont également présents en faible proportion. Très peu de conifères figurent parmi les essences implantées. Jusqu'à la tempête de décembre 1999, plusieurs chênes remarquables par leur ancienneté et leurs dimensions constituaient une attraction pour cette forêt, en particulier le « Chêne du Sauvageon » et « Les Cinq Frères ». Elle contient plusieurs monuments mégalithiques (menhirsdolmens et polissoirs). La forêt de Vauluisant s'étend sur 2 400 ha. Elle se situe principalement sur le territoire de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes mais aussi de La PostolleLailly et Courgenay pour sa partie sud, communes du département de l'Yonne. Elle est au nord-ouest de l'ancienne abbaye de Vauluisant. Des menhirs et dolmens se dressent dans la forêt de Vauluisant. Plusieurs sont classés comme monuments historiques tel l'ensemble constitué par le dolmen et le menhir de Lancy et les deux dolmens de Trainel. Des polissoirs ont été aussi découverts et classés comme monuments historiques : la Pierre à l'eau et le Sauvageon.  Wikipedia]. En suivant la trace GPS, rejoignons le chemin que nous prenons à gauche, nous retrouvons notre route carrossable que nous prenons à droite. En bout de l'allée carrossable nous sommes au carrefour des parcelles 173, 174, 167, 169. Plus aucune pancarte nous indiquant le mégalithe. Prenons la route de gauche, il faut chercher, pour enfin trouver une pancarte nous indiquant la roche des 9 coups [ L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1889. À la fin du xxe siècle, le nombre de polissoirs répertoriés dans l'Yonne était de 89. Parmi eux, 10 avaient été identifiés par Joseph Déchelette en 1908, 19 par Hure en 1921 et 58 par Glaizal en 1993. Les polissoirs de l'Yonne sont le plus souvent en gros bloc de grès, soit à grain très fin et très dur (le cliquart), soit tendre. Le poudingue a plus rarement été utilisé (Dixmont). Leur couleur varie de l'ocre rouge ferrugineux au blanc presque pur. Les hommes du Néolithique ont recueilli les silex nécessaires à l'élaboration de leurs outils sur les versants des collines ou aux ruptures des pentes. Au Néolithique moyen, ils ont extrait le silex selon une technique plus élaborée, par l'exploitation de puits et galeries rayonnantes dans la craie du Sénonais, au moyen de pics en bois ou en silex. Les mines de silex (minières) se développent du Néolithique moyen au Néolithique final et se répartissent de façon très localisée : on en compte une dizaine de part et d'autre de l’Yonne, à ChampignyCourlon-sur-YonneCourgenayGronSerbonnesSaint-Martin-du-TertreFontaines et Passy. Ces minières nécessitaient une division du travail et une notion de marché et de réseau d'échange. Il était facile d'extraire les rognons de toutes tailles en abondance et de choisir ceux les plus aptes à la mise en forme de hache, de coins à fendre le bois, de pics, etc.
 À SerbonnesJablinesVillemaur-sur-Vanne, le façonnage des ébauches de haches est réalisé sur le site ainsi que l'indique la présence d'éclats de débitage. Les ébauches sont ensuite confiées aux polisseurs. 
 Si les polissoirs de l'Yonne sont passés inaperçus dans le folklore, les appellations de certains sont toutefois caractéristiques de la diabolisation médiévale liée à un site. D'autres renvoient à la pratique de cultes pré-chrétiens : la pierre aux fées (Cérilly), la roche au diable (Les Bordes), la vallée d'enfer (Courgenay). D'autres font allusion aux rainures de polissage : la pierre à neuf coups (Courgenay), la pierre au fouet (Thorigny-sur-Oreuse).
 Parmi les plus remarquables figurent :
le polissoir des Roches à Courgenay, classé monument historique en 1889, une moitié de polissoir en grès dur mesurant 5 × 4 mètres, pesant 30 tonnes et présentant 9 cannelures ; 
le polissoir du Sauvageon à Courgenay, classé par arrêté du 30 mai 1922, de 2,75 surk 3,30 m dont 90 cm dépassent du sol et qui comporte 5 rainures à fond arrondis, 4 rainures à profil en V dissymétriques, une rainure isolée et deux plages de polissage ;
le polissoir de Lancy à Courgenay, classé par arrêté du 30 mai 1922, de 2,50 × 2,80 sur une roche oblongue, avec une cuvette de polissage de 30 × 20 et trois rainures formant un F à l'envers. Un bassin haut alimentait un bassin bas qui contenait de l'eau ;
le polissoir du bois des glands à Soucy: il s'agit en fait de trois rochers. Le premier, de 2,70 × 2,40 m, comporte deux gravures rupestres découvertes en 1992 ; elles sont uniques dans le département. Les deux autres sont plus petits et contiennent des cuvettes de polissage ;
à Cérilly, il y avait selon Maximilien Quantin sept polissoirs mais six ont été détruits et le 7e dit « la roche des fées », de 2,45 × 1,40 m, se trouve aujourd’hui dans un jardin privé du Musée Carnavalet et est inaccessible aux visiteurs. Sites mégalithiques de l'Yonne Wikimedia]. Revenons sur nos pas et poursuivons à gauche  entre les parcelles 173 et 174 un chemin herbeux descendant doucement vers la D 79  nous y trouvons de beaux chênes et de beaux hêtres. Le chemin fait fourche nous prenons à droite c'est une laie forestière avec des ronces et des orties, rejoignant la route après avoir franchis des ronces. (le chemin de gauche est peut être mieux). Prenons à droite la départementale, nous entrons dans Courgenay [Courgenay appartient au diocèse de Sens. De ce fait, on peut imaginer que le village relève aussi primitivement du comté de Sens. Ce comté perd sa frange oriental au profit du comté de Troyes dès 1110.
Des moines champenois, arrivés de Preuilly, sont installés à la lisière sud de la paroisse : à Vauluisant. La jeune abbaye est sur le tracé d'un grand chemin aujourd'hui disparu, reliant les deux villes de foires de Provins et de Troyes par La Motte-Tilly, Trainel, Villechat et Mauny (à Bagneaux). Ce parcours n'est pas le plus direct entre les deux villes. A l'évidence, Nogent-sur-Seine forme un obstacle et il faut supposer que ses seigneurs contrarient les intérêts champenois. L'accord conjoint des sires de Nogent et de Villemaure (ces derniers étant clairement au service des comtes de Troyes) sera nécessaire pour permettre cette fondation pieuse établie en limite de leurs domaines féodaux. Les moines reçoivent des dons de terres sur la partie sud du finage et Lailly. Ils évitent de se manifester au nord du monastère. 
Le finage de Courgenay dépend de la seigneurie (puis châtellenie) de Nogent-sur-Seine. Nogent n'entrera dans le domaine comtal que vers 1190. Au même moment, des chevaliers assez rapidement titrés seigneurs, se manifestent à Courgenay. Dès lors, on est assuré que le village est dans le comté de Champagne. Ces chevaliers disposeront d'un château près de l'Alain. Vers 1190, l'entrée de Nogent au sein du domaine des comtes de Champagne, change radicalement le réseau routier local. Le vieil axe de Trainel est abandonné au profit de celui passant directement par Nogent. Un chemin secondaire apparaît, reliant Nogent à Villeneuve-l'Archevêque, ville neuve au développement rapide. Le franchissement de l'Alain, entre Courgenay et Pouy, est marqué par l'établissement du château de Livanne. Ce château deviendra la propriété des moines de Vauluisant.
 Au début du xive siècle, le dernier membre du lignage de Courgenay vend aux moines de Vauluisant ce château et ses biens concentrés sur la fraction nord du finage. Désormais, tout le finage est sous le contrôle de l'abbaye. Le bailli de Sens profite de ce que l'époux de la dernière comtesse de Champagne soit sur le trône de France pour s'imposer administrativement à Courgenay et dans les environs au détriment du bailli de Troyes désormais privé de chef . Ce basculement administratif et judiciaire sera conservé en l'état jusqu'en 1789, et d'une certaine manière au travers la départementalisation, jusqu'à nos jours.
Vauluisant est au centre d'un réseau économique. L'abbaye dispose de maisons à Provins, Sens, Troyes et Villeneuve-l'Archevêque. Un chemin relie directement le monastère à Sens. Si le chemin de Provins à Troyes ne passe plus à ses portes, celui de Nogent à Villeneuve-l'Archevêque le remplace. Les moines promeuvent la métallurgie et la verrerie dans la contrée. 
 Les moines disposent de plusieurs fermes pour exploiter le finage. Elles portent souvent un nom de famille d'exploitants : la Tournerie (famille Tourneur), la Picardie (famille Picard), etc. Courgenay se fortifie au frais de ses habitants. Les habitants profitent du voisinage du monastère. Le bourg connaît une belle prospérité. Il attire des familles de la région (les Hanoteau et les Pierre de Rigny-le-Ferron, les Clouan de Coulours), s'allie à des familles en pleine ascension (les Richer de Thorigny), envoie ses fils dans d'autres bourgs tenir des fonctions honorables (Blanchet et Pigeon à Thorigny, Blanchet à Rigny-le-Ferron). Cette expansion justifie la fortification du village sous François Ier L'abbé Le Tellier, membre de la famille de Louvois, achève la remise à niveau de l'abbaye. Les titres patrimoniaux sont rangés et classés, des plans dressés. C'est donc une abbaye dans un état d'entretien impeccable qui va subir la tragédie révolutionnaire. L'abbatiale et les bâtiments conventuels sont détruits. Seul le logis abbatial et quelques granges sont épargnés. La mise au tombeau de l'abbatiale serait réfugiée à l'église paroissiale de Villeneuve-l'Archevêque. Des décombres subsistent encore de nos jours dans les environs, menacés par des prédateurs du patrimoine. Les fermes quittent le domaine dès les premiers mois des troubles. Vauluisant devient la propriété de la famille Javal, domiciliée à Paris. Elle en fait le centre d'un domaine agricole qui se veut en pointe dans le modernisme (électricité, etc.). Le journalisme agricole le met à l'honneur. Vers 1980, les propriétaires orientent la notoriété des lieux vers le domaine culturel (festival de musique, visites guidées). Le chemin de fer passe sur le finage au début du xxe siècle. Le village de Courgenay accueille des serres de belle superficie, fixant une petite population salariée. Wikipedia]. Longeons le camping et les bâtiments ultras modernes regroupant la mairie, et la poste. Après ceux-ci, la départementale fait fourche avec la rue de Beaulieu, nous trouvons un sentier intra-muros ‘’Le chemin des écoliers'' bitumineux, suivons ce chemin traversant les jardins, passons au dessus de la rivière l'Alain [11,6 km se jette dans la Vanne à molinons et prend sa source proche Pouy sur Vanne]. Poursuivons par la rue de l'église, coupons la rue André Thibord, poursuivons jusqu'à l'église ou nous trouvons une pierre tombale eu une croix sur le parvis surélevé. Sur ce parcours nous trouvons de belle cours de fermes et des portes charretières en plein ceintre. Revenons sur nos pas en empruntant de nouveau le chemin des écoliers, qui se nomme jusqu'au ruisseau chemin de ronde. Prenons la D 79 sur la droite. Au carrefour prenons à gauche la rue de Villeneuve en direction de Villeneuve-L’Archevêque (vicinale 8). Laissons sur la gauche la direction des hauts de Courgenay, poursuivons tout droit la route de Villeneuve. Nous arrivons à la fin du village âpre quelques maisons neuves sur la droite, une prairie puis une maison isolé  (en 2021). Sur la gauche se trouve le pignon d'une petite maison comportant une fenêtres avec un balcon et un petit toit protégeant l'ensemble. La route tourne sur la gauche, quittons le bitume et poursuivons tout droit le chemin se dirigeant vers les champs et les bois. Notre chemin fait deux coudes d'équerre  le premier sur la droite se dirigeant vers un bois, le second sur la gauche longeant le ruisseau Alain. Nous longeons un muret protégeant un faussé qui devait contenir de l'eau peut être un bief amenant de l'eau à un moulin situé dans l'abbaye, et arrivons au carrefour formant Té avec un un autre franchissant le pont au dessus de la rivière, nous apercevons le mur de l'ancienne abbaye  de Vauluisant. Poursuivons tout droit pour voir l’entrée de l'abbaye coté jardin. Revenons sur nos pas, passons le pont et longeons de loin le mur d'enceinte ou nous avons une meilleure vue sur l'ancienne abbaye. Nous débouchons sur la D 84 que nous prenons à gauche. Nous voilà devant l'entrée principale de l'abbaye. [Aujourd'hui des salles de réceptions pour mariages et séminaires et un gîte, mais hier c'était un ancien monastère de moines cisterciens, fondé en 1127 par des moines de Preuilly (Égligny). Fondée en 1129 au plus tard par les moines de Preuilly, elle se développe rapidement. Les guerres de Religion puis les lourdes taxes royales la ruinent aux xvie et xviie siècles ; la réforme de l'Étroite Observance se met en place à Vauluisant et le monastère est entièrement rénové.
 La Révolution ferme l'abbaye définitivement. Les bâtiments sont partiellement détruits ; ceux qui sont conservés sont protégés à partir de 1930 au titre des monuments historiques. Une première fondation semble être l’œuvre des moines de Pontigny, abbaye fondée en 1114, sise au croisement des comtés d'Auxerre, de Tonnerre, de Joigny et de Troyes (dans ce dernier cas via Saint-Florentin). Elle se produit durant une phase incroyablement active de fondations monastiques sous la poussée des Cisterciens, rendant difficile le financement, le pilotage et la direction des jeunes fondations. Or en 1125, le contexte politique local change du tout au tout. Le pacifiste comte de Troyes qui dominait la vallée de la Vanne jusqu'à Foissy abdique, cédant ses comtés à son neveu belliciste comte de Blois qui régente Provins, le Braytois. L'ordre des Cisterciens décide alors de confier la responsabilité de Vauluisant à sa cinquième fille : l'abbaye de Preuilly, familière du comte de Blois. La famille de Trainel, qui a permis la fondation comme étant proche de Pontigny par sa seigneurie de Venisy, réoriente sa piété vers Preuilly
L'abbaye est fondée en 1127 par un groupe de moines cisterciens du monastère de Preuilly, aujourd'hui en Seine-et-Marne, venus s'installer, sur les conseils de saint Bernard de Clairvaux, entre la forêt d'Othe et la forêt de Lancy, dans la vallée de L'Alain, aux confins du domaine royal et du comté de Champagne. Ils nomment le lieu « val luisant » (vallis lucens), puis Vauluisant.
L'abbaye de Vauluisant se situe entre ProvinsTroyes (deux villes de foires champenoises) et Sens (métropole ecclésiastique), trois villes où les moines avaient un hôtel. Au xiie siècle, l'abbaye voisine avec un grand chemin arrivant de Provins par Trainel et se rendant à Troyes par Mauny (Bagneaux). Un chemin arrive directement de Sens par La Charmée. Au xiiie siècle, Nogent ayant finalement incorporé le domaine comtal champenois, le grand chemin périclite et est à peine remplacé par un nouveau, reliant Nogent à Villeneuve-l'Archevêque. Rapidement, une communauté nombreuse se forme, et une première église abbatiale est consacrée en 1144. Une nouvelle église est élevée à la charnière des xiie et xiiie siècles, puis son chœur est rebâti quelques décennies plus tard. Lieu de ferveur, l'abbaye est également le centre d'une exploitation agricole efficace. Cet âge d'or dure deux siècles. Dans un premier temps, les moines commencent par coloniser la moitié Sud du finage de Courgenay. En effet au Nord, les chevaliers et seigneurs leur font barrage, avant de céder la place au début du xive siècle. Dès lors, l'emprise foncière des moines touche l'ensemble de Courgenay, une grande partie de Lailly, et des domaines plus éloignés. Mais l'abbaye est plusieurs fois détruite et pillée pendant la guerre de Cent Ans, et ce n'est qu'à partir du milieu du xve siècle, avec le rétablissement de l'autorité royale sous le règne de Charles VII, que des travaux de remise en état sont entrepris. L'abbaye retrouve la prospérité sous l'abbatiat d'Antoine Pierre. Le dernier abbé régulier est contraint de s'effacer, en échange d'une crosse épiscopale, pour permettre la nomination de l'archevêque de Sens au titre de la commende. Au xvie siècle, outre les travaux de restauration, l'abbaye se développe et se transforme avec la construction de nouveaux bâtiments renaissance, la création d'un parc, un colombier, un moulin, une chapelle et des logis des hôtes, dans lesquels François Ier vint plusieurs fois. Une remarquable mise au Tombeau est sculptée par le Maître de Chaource; elle se trouve aujourd'hui à l'église Notre-Dame de Villeneuve-l'Archevêque. Mais la prospérité de l'abbaye attire les convoitises : le cardinal de Coligny intrigue pour évincer l'abbé élu par la communauté et obtenir le bénéfice de Vauluisant. Avec le régime de la commende vient le déclin, autant spirituel que financier.
Pour financer l'armée qui leur manque pour maîtriser la rébellion protestante, les Valois, dont le Trésor est désespérément vide depuis les défaites de Pavie et de Saint-Quentin, imposent à l'Église des contributions considérables. Faute de trésorerie, chaque institution (archevêché, évêché, chapitre, abbaye) est contrainte de vendre à titre emphytéotique (donc avec faculté de rachat dans un délai d'un siècle). Les moines de Vauluisant se défont de nombreuses granges (par exemple la Singerie dite la Pierre aux Sièges, la Perthe, etc.). Lors des guerres de Religion du xvie siècle, l'abbaye est à nouveau endommagée avec l'arrivée en 1562 d'une troupe armée qui détruit partiellement l'église, puis des pillages multiples entre 1571 et 1576. En 1636, le cardinal de Richelieu impose la réforme monastique (retour à la stricte observance des règles, reconstruction des bâtiments conventuels) et les anciens religieux quittent Vauluisant pour laisser la place à un petit groupe de cisterciens réformés. L'abbaye est alors en mauvais état, mais les moines réformés entreprennent un vaste chantier de restauration grâce aux fonds qu'ils tirent de la vente de bois. Le monastère retrouve alors une part de sa splendeur passée et devient, pour un temps, le noviciat des cisterciens de la Stricte observance. À partir du règne de Louis XIII, les moines entament une politique de rachat de toutes les fermes qu'ils ont été contraints de céder durant les guerres civiles dites de Religion. Ils se heurtent à la résistance des descendants des acquéreurs, mais leur persévérance est couronnée de succès. Dans un second temps, les moines réhabilitent leur patrimoine immobilier. L'abbaye est dans un état neuf et impeccable en 1790 quand ils seront chassés par la législation interdisant les vœux religieux. Les cisterciens quittent l'abbaye à la Révolution et elle devient un chantier de démolition. 
 Des éléments de l'abbaye sont dispersés dans tous les environs. Une plaque tombale médiévale est conservée dans une grange de l'abbaye. La mise au Tombeau est à présent reléguée dans l'église paroissiale de Villeneuve-l'Archevêque. Des clés de voûte sont noyées dans des murs d'exploitations agricoles du voisinage. Une partie des objets remarquables ont été relevés pour François Roger de Gaignières et se trouvent à la BNF. L'ancien monastère est acquis sous la Restauration par un officier ancien combattant de l'Empire, le baron Campy, puis il est acheté en 1835 par Léopold Javal, un homme d'affaires qui en fait sa résidence secondaire et qui développe une vaste exploitation agricole. Dès 1847, il y fait organiser des concours agricoles annuels, d'abord de fauchage et labourage, puis en 1862 y fait adjoindre un concours de ferrage.
Après la Seconde Guerre mondiale, le domaine est transmis à la famille Gamby qui en est toujours propriétaire et qui a entrepris de vastes travaux de restauration (l’aile François Ier, la chapelle Sainte-Madeleine, le colombier, etc.). L'abbaye, animée par une association de bénévoles, se visite tous les dimanches après-midi d'avril à octobre. Wikipedia]. Prenons le chemin face à l'entrée de l'abbaye, traversons les champs et suivons le chemin jusqu'à la lisière de la forêt. Nous sommes sur le GR 2 que nous  suivons jusqu'au hameau de La Charmé, j’ai la chance qu'il fasse beau. Dans ce ciel d'azure un panache blanc, ce n'est pas celui d'Henri IV, mais les fumées de vapeur d'eau de la centrale nucléaire de Nogent. A la patte d'oie longeons le bois sur la gauche. Au chemin formant Té prenons à gauche toujours GR 2. Nous débouchons sur la D 328 rue de Vauluisant que nous prenons à gauche. Au carrefour quittons le GR et prenons la D110 en direction de Lailly et Villeneuve l'Archevêque. Nous sommes rue des Sauvageons. Nous arrivons sur une petite place avec la mairie un parking une aire de jeux et dans le fond certainement le four à pain communale avec sa cheminée en brique en forme de vrille. Longeons la mairie et sortons du village. Dans le haut d'une petite bosse qui fait mal jambes prenons le chemin sur la gauche avant le cimetière se dirigeant vers les champs. Traversons le bois de Toucheboeuf, à la sortie de ce dernier le chemin fait fourche, prenons à gauche, longeons la lisière du bois, puis nous sommes dans les champs avec une alternance de petits bois ou de haies épaisses. Au dernier bois nous avons une vue sur la grange cistercienne comportant des tourettes.  Je quitte le chemin pour en faire le tour par les champs, mais elle est bien plus belle de loin que de près. Nous avons du mal à la voir avec sa haie de deux mètres de haut. Je reviens vers l'entrée par la route et poursuis par le chemin face à  l'entrée. Le chemin descend le long d'une maison, passons l'Alain, nous débouchons sur un chemin formant Té, et retrouvons le GR 2 que nous prenons à droite. Nous gardons le GR 2, il fait fourche avec un chemin que l'on ne voit pas très bien, suivons le GR2 sur la gauche jusqu'à  Molinon ou nous retrouvons la voiture par le chemin de l'allée. J'ai essayé par un autre chemin mais il nous fait suivre trop longtemps la Départementale surchargé de voitures et de camions. 





































































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