samedi 2 août 2025

De la Vanne à la Dhuis ; Le long de la Dhuis ou Dhuy. Prom D-1 De Ménilmontant à Chelles

Je débute un nouveau cycle de promenade, autour de deux aqueducs ; La Vanne et la Dhuis.Aujourd'hui nous suivrons l'aqueduc de la Dhuis de Ménilmontant à Chelles

Nous Longerons plus ou moins de leurs sources jusqu'à leurs réservoirs les aqueducs De la Vanne et de la Dhuis. Une promenade que j'ai appelée la traversée de Paris relie les deux réservoirs celui de la Vanne àMontsouris et celui de la Dhuis à Ménilmontant. J'ai également eu l'idée de joindre leurs sources. L'une étant dans l'Yonne, l'Autre dans la Marne à la limite de l'Aine. Cela nous donnera une idée générale de nos paysages du Sud-Est de l’Ile de France

Mes itinéraires seront en boucles, ou de gare en gare. Je ne longerais pas toujours un ouvrage soit de terre, soit de pierre, qui n’apporte aucun intérêts, mais tenterais de découvrir les paysages autour des aqueducs.

Carte des deux aqueducs la Vanne et la Dhuys : Notre espace de promenade

Un petit code pour si retrouver ; le numéro précédé d’un ‘’D’’ indique une promenade sur la Dhuis

                                                           le numéro précédé d’un ‘’V’’ indique une promenade sur la Vanne

                                                           le numéro précédé d’un ‘’VD’’ indique une promenade hors aqueducs et devant relier les prises d’eau de la Vanne à la prise d’eau de la Dhuis.

 En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

Carte OpenStreet          Trace GPS & Topo sans Commentaires              Trace Randogps

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Le code mobile de cette randonnée est b322221

Carte VisioRando Cliquez sur le rectangle à coté du numéro

Vous trouverez sur internet un document retraçant le plus exactement possible le tracé de l’aqueduc de la Duis. Je m’en suis servi pour réaliser cette rando et surtout vous faire remarquer les bornes hectométriques incrustées dans les clôtures. J’ai trouvé cela insolite, c’est la seul preuve que l’aqueduc passe (passait). Aujourd’hui il alimente Disney et val d’Europe). J’ai quitter ce fil d’Ariane, lorsqu’il file sous le nœud routier de Rosny, et préféré les parcs et jardins du plateau d’Avron.  

Km      Temps     Arrêt     V/d     V/g      Dénivelé

30,4     5h50        15           5,2     5             229

Promenade de gare en gare

[Egalement écrit Dhuys, construit entre 1863 et 1865, à sa construction il permettait de desservir Paris en eau potable à partir de la Dhuis. Il parcourt 128,61 km presque à l'horizontale. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne de 21,43 km de long, affluent du Surmelin. Sa pente est faible : élevé de 128 m d'altitude à son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de l'eau par simple action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par ndroits, constitué d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. L'exploitation de l'aqueduc est géré par Val d'Europe Agglomération, qui l’a acheté en 2015 à la régie Eau de Paris et le Syndicat des eaux de la Brie. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse successivement le sud de l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron. Jusqu'à son franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne, en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant de se diriger vers l'est et Paris. Le 19 juillet 2018, une passerelle reliant Chessy à Dampmart a été ouverte au public, assurant ainsi la continuité terrestre du parcours de la Dhuys depuis son début. Elle a été posée à l'endroit exact où se trouvait le pont-aqueduc en pierre qui franchissait la Marne à cet endroit et qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1940 durant l'invasion allemande. Celui-ci a été remplacé par un siphon immergé. Une partie des pierres restantes de ce pont a été utilisée par le sculpteur Jacques Servières pour réaliser des statues sur ce qui est devenu maintenant le Jardin de sculptures de la Dhuys, sur la rive côté Chessy. L'aqueduc de la Dhuis comporte, en général tous les 500 m, des regards de visite fermés à clé permettant le contrôle de l'ouvrage. À l'extérieur, les regards sont de petits édicules de béton ou de maçonnerie comportant une porte métallique peinte en vert. Sont également présents sur le parcours des points hectométriques, bornes indiquant la distance en hectomètres depuis la prise d'eau à Pargny-la-Dhuys. Le dernier se situe à Paris en face du 10 avenue de la Porte-de-Ménilmontant et porte l'indication « 1308 », soit 130,8 km. Au début du XIXe siècle, outre les puits et les citernes, Paris n'est alimentée en eau essentiellement que par les eaux de Belleville et du Pré-Saint-Gervais et l'aqueduc de Rungis. La construction du canal de l'Ourcq, entre 1802 et 1822, permet d'assurer un apport d'eau important, à défaut d'être d'une qualité adéquate. Le premier puits artésien de la ville est foré en 1841. Le très fort accroissement de la population parisienne nécessite toutefois d'entreprendre de nouveaux travaux. En 1854, avec l'appui de Napoléon III, le préfet Georges Eugène Haussmann et le directeur du service des eaux Eugène Belgrand font approuver un programme d'alimentation en eau par le conseil municipal de Paris. L'aqueduc de la Dhuis est le premier ouvrage à être construit. Le décret du 4 mars 1862

L'eau est tellement précieuse qu'elle est en prison
le déclare d'utilité publique. Les travaux divisés en deux lots débutent à la fin juin 1863. Le chantier est rapidement réalisé : l'eau est introduite dans l'aqueduc le 2 août 1865. La distribution régulière commence le 1er octobre suivant, alimentant le réservoir de Ménilmontant. La réalisation de l'aqueduc de la Dhuis coûte 18 millions de francs de l'époque, incluant l'achat des chutes des usines de la Dhuys et l'acquisition des sources et des usines du Surmelin. En 1889, la quantité d'eau distribuée annuellement s'élève en moyenne à 66 millions de m3 pour un prix de 0,113 F/m3. En 1896, les réservoirs du nord parisiens desservent les quartiers hauts de Montmartre, Belleville et Passy.

Depuis 2015, l'aqueduc de la Dhuis alimente en eau potable le parc d'attraction Disneyland Paris à Marne-la-Vallée et à fournir en eau les communes du Val d'Europe. Seule une petite partie parvient jusqu'à Paris. Depuis 2009 l'aqueduc est vide à partir d'Annet-sur-Marne, la galerie ayant été bétonnée par la ville de Paris sur presque 700 mètres. La ville de Paris inscrit à l'ordre du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 l'éventualité de céder l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre, au moins les sections situées sur les communes d'Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Villevaudé et Le Pin, afin de faciliter l'extraction du gypse souterrain par une exploitation à ciel ouvert. À la suite de la motion de censure déposée par la fédération Île-de-France Environnement, la mairie de Paris a d'abord décliné l'offre de Placoplatre avant de renoncer au projet de cession. En juillet 2015, la section de Pargny-la-Dhuys à Chessy est vendue à l'intercommunalité du Val d'Europe. Wikipédia.]

Je débute ma promenade au quartier de Ménilmontant [quartier de Paris, autrefois village puis faubourg, situé dans le 20e arrondissement. Avant 1860 et son annexion à Paris par Haussmann, Ménilmontant était un village des faubourgs, appartenant à Belleville. Le nom du quartier est attesté sous la forme Mesniolum mali temporis en 1224. « Mesnil » est un toponyme très répandu en France. À partir de mansionile (diminutif bas-latin de mansio : gîte-relais situé le long d’une voie romaine), le français médiéval a produit maisnil : domaine rural. Quant au suffixe « Montant », il dériverait de « mau-temps » : la « maison au mauvais temps ». Transformé au XVIe siècle en « montant » du fait de la situation du village à flanc de coteau, le « Mesnil-Mautemps » s'est altéré en « Mesnil-Montant ». Sa situation géographique en altitude a valu à Ménilmontant d'être des décennies durant un des principaux contributeurs à l'alimentation en eau de Paris. En témoignent quelques noms de rues : rue des Rigoles, rue des Cascades, rue de la Mare… L'Abbaye Saint-Antoine-des-Champs, la Maison de Saint-Lazare et les religieux de Sainte-Croix de la Bretonnerie y possédèrent longtemps des vignobles. Ces derniers avaient d'ailleurs acquis en 1449 une maison de campagne, qui, à la Révolution, s'étendait sur trois corps de bâtiments entre les rues de Charonne et des Partants, avec potager et jardin d'agrément. Lors du siège de Paris en 1590, Henri IV fit installer deux batteries d’artillerie ; « l’une sur Montmartre l’autre sur le haut de Montfaucon vers le Mesnil qui commencèrent à tirer et battre en ruine, vers les rues Saint-Honoré, Saint-Denis et Saint-Martin et les environs ». Le château de Ménilmontant (aussi appelé « château de Saint-Fargeau ») appartenait à la famille des Le Peletier depuis 1695. Domaine considérable, dont la superficie dépassait la taille du cimetière du Père-Lachaise aujourd'hui, il se situait entre les actuelles rues de Romainville, Pelleport, du Surmelin et une parallèle est du boulevard Mortier. Le « Grand château », construit par Michel Le Peletier à côté du « Vieux château », était entouré d'un immense parc boisé, de jardins à la française et, enfin, de vergers et de potagers dont étaient tirés les principaux revenus de la propriété. Il n'en reste aucun vestige. En juillet 1778, un effondrement très important dans la carrière de gypse de Ménilmontant cause la mort de sept personnes. L'exploitation du gypse en souterrain est jugée trop dangereuse et interdite par décision royale le 23 janvier 1779. Les anciennes carrières sont alors foudroyées. Le haut de Ménilmontant lui valut aussi de recevoir les premiers télégraphes (cf. la rue et le métro du même nom). Situé à l'extérieur du mur des Fermiers généraux et donc de la zone de l'octroi, au-delà de la barrière de Ménilmontant, le vin y était moins cher et de nombreuses guinguettes s'y étaient développées au XVIIIe siècle. Ce quartier parisien, très populaire et souvent rebelle, garde les stigmates de la Commune, de l'épisode de la Villa des Otages, rue Haxo, au massacre du mur des Fédérés au cimetière du Père-Lachaise. Après son annexion, Ménilmontant est resté un quartier populaire, surnommé « Ménilmuche », et a donné son nom au 20e arrondissement. Il est associé au quartier de Belleville, les deux étant inséparables tant sur le plan géographique qu'historique, économique et humain. Wikipédia]. De la station de métro Saint Fargeau situé sur la ligne 3bis. Prenons la rue Axo situé derrière l’édicule du métro, elle fait rapidement fourche prenons à gauche la rue Darcy. Nous longeons le réservoir de Ménilmontant, beaucoup moins beau que celui de la vanne, à son extrémité nous prenons la rue du Surmelin sur la gauche [Le Surmelin naît d'une série de petits cours d'eau, au sein de la forêt de Vertus, dans le département de la Marne, aux confins des communes de Loisy-en-Brie et de Vertus, à une quinzaine de kilomètres au sud d'Épernay. Peu après sa naissance, il adopte la direction de l'ouest-nord-ouest et maintient cette orientation jusqu'au niveau de Saint-Eugène. À cet endroit, il prend la direction du nord et conflue bientôt avec la Marne à Mézy-Moulins, à quelques kilomètres en amont de Château-Thierry. Son parcours est long de 41,5 kilomètres. La plus grande partie de son bassin est situé dans la Brie. Cette rivière a donné son nom à une rue de Paris à proximité de laquelle est situé le réservoir d'eau potable alimenté, à l'origine, par le groupe de rivières via l'Aqueduc de la Dhuis. Wikipédia]. Coupons le boulevard des maréchaux [Les boulevards des Maréchaux forment un ensemble continu de boulevards qui ceinturent Paris, à la limite de la ville, sur une longueur de 33,7 kilomètres. Ce nom collectif découle du fait qu'à leur création, la totalité de ces boulevards portaient des noms de maréchaux du Premier Empire. Parmi les trois boulevards supplémentaires qui ont été ouverts par la suite, l'un porte le nom d'un amiral napoléonien et deux, plus récents, les noms de généraux de la France libre. Les boulevards des Maréchaux occupent l'emplacement de l’ancienne route militaire (ou rue Militaire) qui longeait l'enceinte de Thiers, bâtie en 1840. L'extension de Paris en 1860 par annexion des communes riveraines a étendu la capitale précisément jusqu'à cette enceinte, qui avec son large glacis marquait une profonde rupture dans le tissu urbain. En 1861, la création d'un boulevard de ceinture large de 40 m, à l'emplacement de la rue militaire, est déclarée d'utilité publique. Cela a permis de créer un ensemble de boulevards faisant le tour de la ville, de la même manière que la destruction de l'enceinte de Louis XIII avait donné naissance, à la fin du XVIIe siècle, aux grands boulevards de la rive droite. En 1864, le boulevard est découpé en dix-neuf sections. Wikipédia]. Poursuivons en face par l’avenue de la porte de Ménilmontant, à son extrémité nous traversons la Rue Le Vau et entrons dans le square Emmanuel Fleury [d'Emmanuel Fleury (1900-1970), syndicaliste et résistant français. Créé en 1973, le square s'étend sur 23 368 m2. Le square est composé de massifs fleuris (plantes de terre de bruyère, des vivaces et des rosiers) et d'une grande variété d'arbres : des cerisiers à fleurs, des peupliers Bolleana, un pin mugho au port buissonnant, un séquoia géant, un tulipier… Des travaux ont été entrepris afin de restaurer un écosystème. Une mare d'une centaine de mètres cubes a été créée en 2007. Courant 2007, le square a obtenu le label « espaces verts écologiques » wikipédia]. Prenons l’allée gauche traversant le square, on est sur le GR 75 (Tour de Paris à pied) puis à l’extrémité du jardin au niveau du parterre de fleurs circulaire, l’allée sur la gauche permettant d’accéder à la passerelle et au square Fougère Sud passant au dessus du boulevard Périphérique. Nous quittons le GR, et sortons du jardin  Frida Kahloau [Le parc rend hommage à l'artiste mexicaine Frida Kahlo (1907-1954) par vote à l'unanimité du Conseil de Paris. Créé en 2011 sous le nom d'usage de « jardin de la Dalle Fougères », le square est nommé officiellement « jardin Frida Kahlo » depuis 2016, sur proposition des habitants du quartier et du Conseil du 20e arrondissement de Paris. Wikipédia]. Traversons la rue Pierre Soulié prenons sur la droite le petit passage entre les immeubles nous sommes à Bagnolet [Le nom de Bagnolet vient sans doute du latin tardif balneoletum (balneolum, "bain" + suffixe -etum) qui rappelle la présence ancienne d'un établissement de bain. Il appartient au Bassin parisien, cuvette géologique sédimentaire. Ses sols sont de l'ère tertiaire, nummulitique, anciens noms donnés à ce qu'aujourd'hui on appelle l'époque paléogène. Ils se caractérisent par :

  • des marnes à huitres ;
  • des calcaires de Brie ;
  • des argiles vertes et des glaises à cyrènes ;
  • des marnes supra-gypseuses ;
  • des marnes et masses de gypse.

Cette époque a vu l'émergence des premiers mammifères.

Aujourd'hui, c'est une large dépression orientée nord-sud qui trouve sa place entre les collines de Romainville à l'est, Ménilmontant et Belleville à l'ouest. La présence de gypse dans son sous-sol a donné lieu à de nombreux forages, et des carrières aux multiples galeries souterraines ont miné le flanc est du « fossé » dès le XVe siècle : « Le "fossé" nord-sud a longtemps été un obstacle à l'établissement de voies de passage de Paris vers l'est qui s'établirent au nord (Romainville) et au sud (Vincennes, Montreuil). » L'altitude moyenne du terroir est d'environ quatre-vingts mètres avec un maximum de cent-dix-neuf mètres sur le plateau oriental. L'établissement de la paroisse date au plus tard de 1377, année ou un nommé Regnault en est le curé, selon les registres du parlement de l'année. Plus tard, en 1385, on trouve le nommé Roger de la Haye, suivant un vieux registre de l'Officialité de Paris. L'église, probablement du début du XIVe siècle, plus précisément vers 1320, est dédiée à saint Gilles et saint Leu (dit aussi saint Loup, appellation usuelle vers 1520) ; saint Loup était au VIIe siècle l'archevêque de Sens dont dépend l'évêché de Paris comprenant le doyenné de Chelles auquel est rattachée la cure de Bagnolet à cette époque. D'après les actes cités à propos des résidences bagnoletaises, le village tire ses ressources essentielles des vignes qui couvrent ses coteaux, de ses cultures et de ses grains (moulin à vent), et des plâtrières. Bagnolet sera vendu à François (ou Jean ?) Le Juge, fermier général. Il posera « la première pierre de taille du gros pavillon » de ce qu'on peut alors appeler le château. En 1711, Louis Chevalier, secrétaire du Roi est le nouveau propriétaire de la seigneurie de Bagnolet. Il fondera en 1714 « l'établissement de deux sœurs de la Charité pour le soulagement des pauvres malades et l'instruction de la jeunesse ». En 1719, la duchesse d'Orléans, fille de Louis XIV et épouse du Régent Philippe d'Orléans, acquiert à son tour la seigneurie et le château pour 82 817 livres. En 1859, Bagnolet incorpore une petite partie de la commune de Charonne. Dans les années 1960, une partie de Bagnolet est détruit pour construire l'autoroute A3 et la porte de Bagnolet. Wikipédia]. Nous sommes sur l’aqueduc de la Dhuis, sur la droite une borne hectométrique à l’angle de la rue Marianne Colombier. Poursuivons par l’avenue de la Dhuis bordée de petites maisons à un ou deux étages. Au carrefour poursuivons l’avenue, à la fourche prenons à gauche, nous longeons d’un coté une ancienne usine dont les murs sont en briques, de l’autre un bâtiment neuf également en briques, sur la gauche un petit jardin me semblant fermer. Longeons un bâtiment circulaire de couleur bleu, puis un bâtiment jaune. Poursuivons l’avenue en direction de Paris Porte des Lilas, et le Plateau.  La rue est bordée d’immeubles surplombant les dernières petites maisons. Nous arrivons à une fourche, laissons la rue Voltaire sur la gauche poursuivons l’avenue sur la droite. Nous arrivons devant un carrefour avec un rond point en triangle fleurie, prenons à gauche. Sur la gauche entre le 175 et le 179 au raz du sol incrusté dans le mur en meulière une nouvelle borne hectométrique. Au carrefour avec le feu tricolore prenons à droite l’avenue Pasteur, une centaine de mètres plus loin nous avons un grand carrefour avec la D 20a, et la D 21, (avenue Gambetta et François Mitterrand). Laissons les deux rues de droite, poursuivons la rue Pasteur (D20a). Nnous longeons le long mur du cimetière et arrivons au carrefour ou nous continuons par l’avenue Raspail en direction du Plateau, du Stade, du lycée et du nouveau Cimetière. Longeons le parc des sports. Nous arrivons devant un bâtiment dont la partie haute est effilée se terminant en pointe. Nous longeons le nouveau cimetière et après le carrefour nous poursuivons tout droit par l’avenue Ferdinand Buisson, passons au dessus de l’autoroute A3 et retrouvons de l’autre coté des petits pavillons. Traversons la D 36 bis et poursuivons par l’Avenue Berlioz, au carrefour poursuivons tout droit. Après un petit espace arboré en triangle, nous arrivons au carrefour avec un rond point en pavé, poursuivons tout droit par l’avenue Berlioz, nous entrons dans Montreuil [également appelé Montreuil-sous-Bois. Le nom de Montreuil vient de Monasteriolum (« petit monastère » en latin).  Il s'agit de la deuxième ville la plus peuplée du département, après Saint-Denis, et la quatrième de la région Île-de-France. L'endroit est peuplé depuis le Néolithique. En 1070 la seigneurie de Montreuil était défendue par le chevalier Morard de Montreuil, premier seigneur vassal du roi, qui y vivait avec son frère le marchand Barthelemy. Dès 1260, les sources de la ville de Montreuil alimentent en eau le château de Vincennes. Au fil des siècles, ce village prend de l'importance et devient au XIIe siècle un lieu de prédilection pour le haut clergé et les puissants seigneurs. Au tournant des XXe et XXIe siècle, Montreuil connaît un relatif embourgeoisement : attirés par des prix immobiliers plus faibles qu'à Paris et par son atmosphère sous certains aspects « villageoise », de nouvelles catégories de jeunes citadins investissent le sud de la ville et rénovent notamment d'anciens bâtiments industriels. L'arrivée de ces « bobos » amorce une modification sensible mais durable de la sociologie locale, d'abord dans le Bas-Montreuil situé en lisière de Vincennes et de Saint-Mandé, puis, de façon progressive, sur l'ensemble du territoire communal. Le chanteur Alain Chamfort parle aujourd'hui de Montreuil comme étant « le XXIe arrondissement de Paris ». La ville a été surnommée avec humour « le petit Bamako » ou « Bamako-sous-Bois » en raison de l'importance de la diaspora malienne qui y réside. (Source Elsa Marnette, « Montreuil : l’historique foyer Bara entièrement vidé de ses habitants » [archive], Le Parisien, 29 novembre 2018 (consulté le 11 septembre 2021) trouvé dans wikipédia.). Le village du Moyen Âge s'est initialement implanté dans un talweg marquant le changement de direction du plateau de Montreuil (bifurcation vers le sud). C'est là que se situent actuellement le centre-ville et la mairie. Le plateau de Malassise, du nom d'un ancien hameau vigneron situé au nord-ouest du village de Montreuil (tel qu'il apparaît sur la carte d'État-Major des Environs de Paris de 1818-1824), culmine sur la commune actuelle en trois petites buttes. Sa pente joue un rôle important dans la division de la ville en Haut-Montreuil et Bas-Montreuil. Le relief de la ville s'accentue à mesure que l'on s'éloigne de Paris. Son point le plus bas est situé à 52 mètres (rue de Lagny) et son point le plus haut à 117 mètres (rue de Nanteuil). Sous la couche calcaire qui constitue le Haut-Montreuil, une couche de marnes riches en gypse est accessible à ciel ouvert, ce qui a facilité le creusement de carrières pour l'exploitation du gypse, qui servit notamment, sur ordre de Louis XIV, à plâtrer les façades des maisons en bois parisiennes afin de lutter contre les incendies. Wikipédia]. Nous arrivons à la fourche avec un haricot central arboré et fleurie en forme de triangle. Laissons sur la gauche la rue du docteur Calmette, poursuivons à droite l’avenue Berlioz, (entre le 32 et le 46, nous trouvons sur le trottoir de gauche une borne hectométrique). Nous arrivons au grand carrefour avec des barrières en tôle protégeant un vague terrain en jachère qui deviendra une extension du tram en direction de Val de Fontenay, laissons sur la droite la direction de Montreuil centre poursuivons la D 40S en direction de Noisy le Sec, CHU et le centre d’information de Colonel Fabien. Passons sous un pont on se dirige vers les châteaux d’eau. Poursuivons par la rue de Romainville en direction de ‘’autre direction’’. Laissons sur la droite la rue des Ramenas, poursuivons ‘’Autre Direction’’ nous arrivons devant un nouveau rond point arboré en forme de triangle, prenons à droite la rue de Colonel Fabien, la rue est agréable étant bordée d’arbres. Sur la gauche après l’immeuble (N°47-41) se trouve un espace vert nous trouvons devant le grillage la borne hectométrique 1273. Nous arrivons au carrefour en patte d’oie poursuivons à gauche en direction de La Boissière. Coupons la rue Saint Denis, nous longeons un haricot central arboré et fleurie, arrivé au carrefour prenons à gauche l’avenue Léo Lagrange, sur une vingtaine de mètres puis à droite la rue des Saules Clouet, nous longeons l’hôpital. La rue est arboré autour de l’hôpital, puis je trouve des travaux et il n’est pas facile de traverser le Boulevard de la Boissière, que nous prenons à droite, passons devant le banc, puis la rue de la Dhuis. Entre les pavillons nous avons une vue sur le fort de Noisy et toute la plaine urbanisée, s’étendant au pied de la colline de Montreuil. La rue fait un large virage sur la droite, nous rencontrons un balisage jaune (promenade des hauteurs), nous restons au sommet de ce promontoire, les petits pavillons disparaissent pour faire place à de hauts immeubles. Nous entrons dans Noisy le Sec [Le territoire communal s'est développé à partir des versants du plateau de Romainville jusqu'au canal de l'Ourcq. Noisy-le-Sec comprend une partie de son territoire, située au sud et à l'ouest (délimitée au nord et à l'ouest par la route départementale 116), se caractérisant par une physionomie inclinée ; localisée sur le versant nord du plateau de Romainville. Tandis qu'une deuxième partie, située au nord (jusqu'au canal de l'Ourcq) et à l'est, se caractérise par une physionomie plane. L’aqueduc de la Dhuis traverse la commune dans sa partie sud. Cet ouvrage a été construit par la Ville de Paris en 1862, pour la dérivation des sources situées dans les vallées de la Dhuis, du Verdon, du Surmelin, etc. Une fontaine s'élevait au XIXe siècle sur la place Jeanne-d’Arc, près de la mairie, au milieu d’un refuge carré, avec un cippe circulaire en pierre, décoré, à sa base, d’un mufle de lion par lequel l’eau s’échappait. Le nom de la localité est attesté pour la première fois en 832, sous la forme Nucitum Superiorem. Nucenum minus en 1096 (C'est-à-dire Noisy-le-Petit). Des traces d'occupation préhistorique ont été découvertes à Noisy-le-Sec. Un ensemble de 300 pièces romaines de l'Antiquité tardive, enfouies vers 270, a été retrouvé en 1911 dans l'emprise de la gare. En 1709, le village comptait 250 feux (familles), puis 304 en 1788, à la veille de la Révolution. En 1775, des édits royaux mentionnent Noisy comme l'un des lieux où peut être exercé le culte protestant. Plusieurs moulins à vent existaient dans la commune, dont un, celui de la Petite tour, datant d'au moins 1517 (détruit en 1912) rue Jean-Jaurès, près de la gare. Un autre, au Londeau, le Moulin Hervy ou Harvy est attesté en 1618 et détruit avant 1740. Lors de la création de la section Paris - Meaux de la ligne Paris - Strasbourg par la chemin de fer de l’Est en juillet 1849, une station est créée à Noisy-le-Sec. Noisy devient une gare de triage, aujourd'hui fermée, en 1882. Lors du recensement de 1896, la commune comptait déjà 8 105 habitants qui habitaient 2 771 logements dans 1 108 maisons. À cette époque, il existait déjà de nombreux immeubles, puisque 68 constructions avaient 3 étages, 50 avaient 4 étages, 32 avaient 5 étages et il y avait 1 immeuble de 7 étages. À cela, il fallait ajouter 127 locaux servant de commerces ou d'ateliers. La gare du chemin de fer de l’Est et les différents services qui en dépendaient occupaient déjà une superficie de 75 hectares à Noisy-le-Sec, avec notamment un dépôt de locomotives et une gare de triage. L'activité économique était, outre le Chemin de fer, constituée par Les plâtrières, situées rue du Goulet, no 61, qui fournissent environ 50 mètres cubes de plâtre par jour et occupaient 100 ouvriers environ, ainsi que par d’importantes champignonnières occupant d’anciennes carrières. Par ailleurs, avenue Marceau, il existait une fabrique de corsets qui employait 10 ouvrières environ, et une biscuiterie était en construction 70, boulevard de la République. Une fabrique de crayons Fabert, installée entre Bondy et Noisy, employait environ 30 ouvriers. Néanmoins, l'activité agricole demeurait importante et occupait 319 hectares sur les 502 de la commune, avec une forte production maraîchère. La viticulture occupait encore 10 hectares, et 27 hectares étaient consacrés aux fruits rouges : framboisiers, cassissiers et groseilliers. La commune a été la cible d'une importante attaque aérienne alliée pendant la Seconde Guerre mondiale qui la détruisit en quasi-totalité pendant la nuit du 18 avril au 19 avril 1944, faisant de nombreuses victimes. La reconstruction a duré plusieurs décennies.  Le projet d'aménagement de Noisy-le-Sec était lié au plan général d'aménagement de la région parisienne, qui accordait une large place aux chantiers expérimentaux. Ce projet est pris en considération en décembre 1945, accompagné d'une déclaration d'utilité publique. Deux chantiers d'expérience étaient envisagés à Noisy-le-Sec ; l'un dans le quartier du Merlan destiné à une cité de maisons préfabriquées, et l'autre sur la place de la Gare destiné à un immeuble d'État. Début 1945, sous l'impulsion de Raoul Dautry et d'Henri Quatremaire, le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme avait ordonné la création d'une cité d'expérience composée d'une cinquantaine de maisons prototypes, entourées de jardinets et séparées par des clôtures basses. La reconstruction s'effectuait alors dans des conditions difficiles : insuffisance de charbon, pénurie de matériaux de construction traditionnels (ciment, briques, tuiles, carrelage…), insuffisance de matériel, manque de main-d'œuvre spécialisée et locale ; à cela, s'ajoutaient les prix élevés de la construction et l'urgence des besoins. Le ministère de la Reconstruction souhaitait donc mettre l'accent sur l'emploi de matériaux et de procédés de construction nouveaux, nécessitant le moins de matières premières ou le moins d'énergie possible pour leur transformation. Le chantier de la cité de Noisy-le-Sec permettait à des constructeurs français et étrangers de présenter différents procédés de construction mettant en œuvre les matériaux les plus divers : bois, métal, béton, béton armé, matériaux synthétiques… À côté des industriels français, étaient présentes des entreprises des États-Unis, du Canada, de la Suisse, de la Grande-Bretagne, de la Suède, de la Finlande… La recherche de prototypes concernait les infrastructures, mais aussi les équipements intérieurs des maisons : cuisines, salles de bain, mobilier. Faire appel à des constructeurs étrangers a nécessité un effort d'information auprès de la population locale ; en effet, elle n'était pas habituée à vivre dans des maisons en bois, ni à cuisiner dans des cuisines américaines ouvertes sur une salle commune. Les travaux commencèrent en septembre 1945, pour s'achever en 1953, date de livraison de la dernière maison. Les prototypes étaient testés au fur et à mesure de leur réalisation. Les maisons ont été attribuées à des sinistrés de la commune par l'intermédiaire d'une Commission de relogement des sinistrés mise en place par la municipalité. Elle était composée de fonctionnaires municipaux et de représentants des services du logement créés par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Les chantiers expérimentaux ont été la pièce maîtresse de la politique d'industrialisation du bâtiment menée par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Fierté du ministère, des visites y étaient organisées. À Noisy-le-Sec, élus, architectes français et étrangers, étudiants, professeurs d'enseignement ménager, assistantes sociales… se sont succédé pour voir ces maisons, prototypes de préfabrication. À partir de 1948, le ministère entreprend de grands chantiers pour des ensembles plus vastes de logements, fort des premières tentatives des chantiers expérimentaux. En 1958 sont livrés les 662 logements de La Pierre-Feuillère. Cette cité de l'office public d'H.L.M. de la Seine est conçue par les architectes Henri Bodecher, Robert Genermont, Julien Heulot et Yves Thibault. En 1961, la Municipalité engage la rénovation du centre-ville, et la SEMINO (Société d'économie mixte de Noisy le Sec) est créée le 18 juin 1962 à l'initiative de la municipalité et du Ministère de l'équipement pour mener à bien ce projet. La SEMINO, devenue Noisy-le-Sec Habitat en 2012, livrera ses premiers logements, rue Béthisy, le 1er mai 1966. Merlan est un ancien fief qui était, au milieu du XIXe siècle, un hameau de Noisy-le-Sec de 322 habitants. En 1944, le quartier de la gare a été détruit par les bombardements alliés, et les sinistrés à reloger se comptent par centaines. Mais le défi est également technique. Le ministère de la reconstruction et de l'Urbanisme fait appel à des architectes et des entrepreneurs français et étrangers, le chantier est une étude comparée des différents matériaux, techniques de construction, aménagements intérieurs et équipements, ainsi qu'une vitrine. Jusqu'en 1951, les habitants ont l'obligation d'ouvrir leur maison aux visiteurs deux demi-journées par semaine. À Merlan, de l'amiante, du bois, du ciment, de l'aluminium notamment seront utilisés. En pleine pénurie de matériaux de construction, le préfabriqué est la solution idéale, certaines maisons arriveront même en kit. Ces maisons étaient très légères, les murs "sonnaient creux" et il y avait un jardin et un poulailler rapporte un des premiers habitants. Désormais ces pavillons sont inscrits au titre des monuments historiques. Pimpantes, délabrées ou carrément inoccupées, elles auront connu finalement des destinées différentes. Wikipédia]. (J’ai habité dans un immeuble en bordure de la ligne de chemin de fer construit certainement durant ses mêmes années, pas très loin du rond point de Merlan. De la fenêtre de la chambre j’ai vu se construire la bretelle A 103, j’étais impressionné par l’apport des caissons préfabriqués venant se coller les uns aux autres au dessus des voies de chemin de fer. Mon grand père lorsqu’il venait passer l’hiver à l’appartement m’emmenait me promener le jeudi, puis le mercredi dans les rues, nous passions souvent dans le quartier du rond point de Merlan, j’aimais bien, dans cette univers de béton, ou il fallait que je lève la tête pour voir l’hiver le ciel gris de la région parisienne, j’avais l’impression d’être à la campagne, de petits pavillons, des haies, des arbres, des jardins, la campagne en plein centre ville). Entre deux zones pavillonnaires nous retrouvons des immeubles, et arrivons au rond point, nous sommes de nouveau à Montreuil. Poursuivons tout droit en direction de Rosny et de la Boissière. La rue commence à descendre ce qui nous donne un belle vue sur plus ou moins la vallée de la Marne, la Marne coulant dans le creux, mais avec l’urbanisation peut on parler de vallée… Face à nous le premier regard de visite de l’aqueduc en forme de demi sphère se dresse devant nous, derrière une aire de jeux et un espace vert. Depuis le réservoir de Ménilmontant nous avons remarqué incrusté dans les clôtures des bornes hectométriques. J’ai essayé de vous faire remarquer celles que j’avais vue. Je quitte l’aqueduc, (de toute façon notre fil conducteur se trouve derrière des clôtures). Contournons par la droite en prenant l’Allée des Sophoras, au niveau des parkings, nous trouvons un chemin longeant les grillages puis le Golf de Rosny. Nous serpentons entre le golf et les immeubles par la Promenade des Marronniers, et débouchons rue Raspail que nous prenons à gauche, nous sommes à Rosny sous Bois. Poursuivons la descente jusqu’à la rue du quatrième Zouaves (D 37) que nous prenons également à gauche, passons au dessus de l’autoroute A86, puis sur la droite, le balisage jaune PR 25 nous faisant longer le parking et traverser le passage sous le centre culturel, nous rejoignons le Mail Jean Pierre Timbaud, avec une contre allée bordant un espace vert et une statue se trouvant à notre gauche. Prenons à droite. Poursuivons par la rue Jean Pierre Timbaud en direction du bureau de poste principale (balisage jaune). Nous débouchons avenue de la république face à la gare. Il ma semblé qu’il n’y avait pas de passage piéton pour rejoindre l’autre coté des voies, je longe ses dernières par la droite (mais c’est peut être plus court par la gauche). Prenons la rue de la prévoyance sur la gauche, elle descend pour passer sous les voies, nous débouchons rue de Jean Jaures que nous prenons à gauche. Remontons jusqu’à la gare (ou je découvre la passerelle, il fallait peut être entrer dans la gare pour la trouver). [Rosny sous Bois : la ville s'étend sur une vallée et les flancs de deux plateaux, dont celui d'Avron. Sur l'un des flancs du coteau, une petite rivière, le ru du Moleret, prend sa source à Rosny, puis devient la Molette avant de se jeter dans le Rouillon à Dugny. En raison de l'urbanisation du secteur, cette rivière a été busée et n'apparaît plus au niveau du sol. Le territoire est également drainé, vers la Marne, par l'ancien ru de la Fontaine du Vaisseau. L'aqueduc de la Dhuis traverse également le territoire communal. Le lieu est connu sous divers noms selon l'époque : Redomatum, Rodoniacum en 1163 ; Rooneio, Roonio, Rodonio au XIIIe siècle ; Rosny en 1344 ; Rooniaco au XVe siècle ; Rôni en 1740. Au XVIIIe siècle, apparaît la mention « sous le bois » ou « sous le bois de Vincennes » ; le nom actuel de « Rosny-sous-Bois » est pris officiellement en 1897. L'existence d'un village mérovingien est attestée par des fouilles menées à côté de l'église Sainte-Geneviève. les religieux qui rapportent les reliques de sainte Geneviève de Marizy (Aisne), où la châsse de la sainte avait été abritée en 861 pour la soustraire aux Normands, s’arrêtent à Rosny-sous-Bois. La Redoute de la Boissière est édifiée en 1831 et constituait un des éléments de la défense de Paris. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, la redoute est utilisée durant le siège de Paris et le plateau d'Avron a été un des hauts lieux de la défense de Paris. Le Fort de Rosny, construit de 1840 à 1846, est l'un des seize forts détachés de l'enceinte de Thiers qui protégeaient la capitale. Historiquement la ville s'est développée par ses cultures maraîchères et par l'exploitation du gypse. À la fin du XIXe siècle, 487 hectares sont encore cultivés, sur les 629 que compte la commune. Les carrières de gypse sont exploitées dès au moins 1640 dans le secteur de la rue Rochebrune. Cette exploitation a pris fin au début des années 1990., mais laisse des séquelles qui ont fait s'effondrer plusieurs habitations qui se trouvaient au-dessus. Il reste une entrée des carrières de gypse dans le parc Jean-Decesari.  Le Fort de Rosny a abrité entre 1901 et 1920 le 5e bataillon du 4e régiment de zouaves, et abrite depuis 1921 le Centre technique et scientifique ainsi que d'autres services de la gendarmerie nationale. La rue du 4e-Zouaves leur rend hommage. Afin de satisfaire aux besoins de logements de la commune, en pleine expansion, un office public d'habitations à bon marché est créé par décret, à la demande de la Ville, le 9 mai 1926. Sa première réalisation est un ensemble de 6 bâtiments de 6 étages, l'actuelle résidence du Général-Leclerc, inauguré en 1933. En juillet 1964, quelques dizaines de familles gitanes s'installent sur les contreforts de la Redoute de la Boissière. Petit à petit, elles s'y sédentariseront et le campement deviendra plus important et moins précaire, engendrant parfois des relations un peu tendues avec le voisinage. La Redoute est détruite en 1966 et son site réutilisé par des tours de logement. En août 1971 débute la construction du centre commercial Rosny 2. « À l'époque de son inauguration, Rosny 2 fut considéré comme le premier centre commercial de l'Est parisien par rapport à son volume, son architecture, ainsi qu'à la présence conjuguée de 2 grands magasins que sont La Samaritaine et le B.H.V. wikipédia]. Traversons le carrefour et entrons dans le square Richard Gardebled [Il est nommé en hommage à Richard Gardebled, bienfaiteur de la commune. Le square est construit en 1913 sur un terrain légué par Eugène Richard et son épouse Adèle Gardebled. Sur ce terrain fut aussi édifié l'hôtel de ville. Le 20 août 1944, lors des combats de la Libération, cinq jeunes gens qui se trouvaient à une fête foraine tenue dans le square, y furent abattus par des Waffen-SS de passage. Une plaque commémorative a été édifiée dans l'ancien cimetière de Rosny-Sous-Bois, à la mémoire de Léon Ferbach, Roger Petitville, Raymond Catenacci, Maurice Ravarotto et Albert Collinet. Une rue de la ville du Perreux-sur-Marne porte désormais le nom d'Albert Collinet. Le square était autrefois décoré d'une statue de bronze, représentant un enfant, et qui fut fondue pendant la Seconde Guerre Mondiale6. Il s'y trouvait de plus un kiosque à musique, aujourd'hui disparu. Le square était également orné d'une œuvre intitulée le Pardon, fondue à la même époque. Un monument érigé en 1927 évoque la mémoire de monsieur et madame Richard Gardebled, bienfaiteurs de la commune. La statue de béton Le Cep, créée vers 1930 par Raymond Couvègnes et qui rappelle le passé viticole de la ville, est toujours présente. Wikipédia]. Prenons la petite allée de droite (toujours PR 25 balisé en jaune) remontons le parc, sortons sur le coté de l’affreux bâtiment de l’hôtel de ville, traversons la rue Claude Pernès, puis le parking et entrons dans le parc Decesari (Attention le parc est ouvert de 9h à 20h ou 18h suivant les saisons). [Un écrin de verdure en plein cœur de ville. Aménagé dans les anciennes carrières Susset, le parc Decesari peut être considéré comme un lieu de rêve et de détente où les pelouses et la végétation jouent un rôle social et culturel. Plus qu’un square, le parc Decesari s’affirme comme un jardin public tourné vers la nature et la culture. Conseiller municipal délégué à la voirie et aux travaux d’urbanisme de 1989 à 1995, Jean Decesari a œuvré pour la création de ce parc. Donner son nom à ce parc a été une volonté de témoigner de l’importance du travail d’un homme de terrain, d’une grande compétence, qui a marqué la ville de son empreinte. Les espaces verts du parc Decesari ont été inaugurés en 2001. Dès sa création, le parc Decesari a été imaginé et conçu suivant des formes architecturées et poétiques, dans le respect de la nature et du site des anciennes carrières de gypse. Avec l’idée de faire de ce jardin public un lieu de culture, de préservation d’un patrimoine, accessible à tous et en constante évolution. En cheminant dans les espaces verts, les promeneurs découvrent différentes ambiances. Dans chaque secteur de plantation, le regard est attiré par des plaques commémoratives marquées du nom d’une école et d’une année. En effet, lors du choix des espèces à implanter, le conseil municipal et les paysagistes ont mené un travail pédagogique avec les élèves et les enseignants de toutes les écoles de la ville. Chaque enfant a ainsi participé à la sauvegarde de l’environnement et verra grandir SON arbre ou SON arbuste. Le parc Decesari comporte en son cœur un théâtre de verdure où se tiennent spectacles et nombreuses manifestations culturelles. Baptisé en janvier 2000 Espace Übach-Palenberg, il rend hommage au jumelage de Rosny-sous-Bois avec cette ville allemande. Le parc Decesari a renoué avec la tradition de la vigne en Île-de-France. Autrefois, outre la production de pommes, pêches, asperges, choux de Bruxelles… la vigne faisait la fierté de l’ancien village. Le conseil municipal de Rosny-sous-Bois a décidé la réimplantation, sur 2 000 m² au cœur de ce jardin public, de 1 100 pieds issus des cépages Chardonnay, Sauvignon et Pinot Noir. L’entretien et la vinification ont été confiés à des professionnels de la viticulture tandis que la Confrérie de la Feronne Haute se charge de l’animation et organise deux fêtes annuelles, les vendanges et la fête du vin avec soutirage, mise en bouteille et dégustation. https://www.rosnysousbois.fr/parcs-et-squares-fr/le-parc-decesari-un-ecrin-de-verdure-en-plein-coeur-de-ville/]. carrières Susset [Il était une fois, les établissements Susset, une plâtrière qui faisait les beaux jours de l’économie rosnéenne. On y travaillait de père en fils, dans des conditions souvent pénibles. Anciennement appelées carrières « Louise Michel », les carrières Susset étaient situées dans le bas du versant sud-ouest du Plateau d’Avron, à l’emplacement actuel du parc Decésari en face de l’hôtel de ville. Jusqu’au début du 19ème siècle, les carrières étaient délimitées, au nord-est par le sentier de la Côte des Chênes, qui était le prolongement de l’actuelle rue du même nom et qui débouchait alors dans la rue de la Féronne. Ce tronçon disparait lors de l’extension de la plâtrière vers le nord-est. A la place du parking, parallèlement à la rue Rochebrune, des fours à plâtre étaient construits faisant office d’usine de transformation du gypse en plâtre. Le gypse était transporté jusqu’à l’usine dans des wagonnets. Exploitées pendant de nombreuses années, certaines extrémités des carrières étaient devenues des zones d’insécurité pour les habitants. En 1925, ceux des rues de la Féronne, de la Barbodière et Pasteur ont adressé un courrier au maire et aux conseillers municipaux pour faire part de leur inquiétude sur l’extension des carrières sous la rue de la Féronne. « Vivement émus à la suite de la demande d’extension de la carrière Susset et du passage sous la rue de la Féronne défendue par un conseiller municipal, les habitants et usagers des rues de la Féronne, de la Barbodière et Pasteur adressent au Conseil municipal leurs protestations et leurs vœux afin qu’il regrette cette demande. En effet le passage sous la rue de la Féronne sans lequel l’extension de la carrière est impossible serait une cause de troubles et d’insécurité voire de danger pour une cinquantaine de familles de travailleurs peu fortunés. » Le procédé d’extraction du gypse suit une méthode très précise. La dernière couche de gypse dite 1ère masse mesure entre 10 et 20 mètres. Les couches inférieures dites 2ème et 3ème masse sont moins épaisses avec respectivement 6 à 10 mètres et 3 à 4 mètres de puissance. Dans l’histoire des carrières, on peut citer quatre lieux à Rosny où l’on trouvait des traces d’exploitation du gypse : le Plateau d’Avron, la butte de Charcalet et le grand sentier, le parc de Nanteuil et la Basse Féronne. Le plateau d’Avron est l’un des plus larges espaces où le gypse était extrait à  Rosny. Il existait trois carrières sur le même lieu : celle dite « le stade d’Avron », celle de la « pelouse d’Avron » et celle dite « la carrière communale ». La carrière du Plateau (stade d’Avron) avec ses 7,5 ha de superficie était exploitée en 1ere masse. Elle s’étendait sur les terrains du stade remblayés en presque totalité par les déblais de l’autoroute A3. La superficie des carrières Susset était de 5 ha. L’exploitation  se faisait en  trois masses : 1er masse, 2e masse et  3e  masse. Jusqu’en 1920 l’exploitation des carrières à Rosny se faisait à ciel ouvert. Il faudra attendre cette date et la construction de l’usine Susset pour que l’exploitation se fasse en sous-sol : en haute masse entre les rues Auxerre et du chevalier de la Barre ; en 2e masse entre les rues Rochebrune et du chevalier de la Barre ; en 3e masse entre les rues de la Féronne et Rochebrune. L’extraction des pierres à plâtre s’est faite jusqu’en 1964, ensuite jusqu’en 1970 (date de la fermeture de l’usine). Les matières premières venaient de l’extérieur. Il fallait environ 100 kg de gypse pour obtenir 80 kg de plâtre, la production étant d’environ 36 000 tonnes par an. Les Etablissements Susset furent les derniers exploitants de la carrière. La tonne de plâtre se vendait en moyenne 75 francs. Le prix de revient brut du dit plâtre était d’environ 50% du prix de vente. Les carrières Susset ont eu bien d’autres fonctions en plus de la production de gypse. En mars 1932, le ministère de la Défense demande des renseignements sur l’état des carrières et leur utilisation éventuelle en abri. En effet pour les Etablissements Susset entre 1939 et 1945, bien des Rosnéens vinrent y trouver refuge pendant les heures sombres. Le lundi 26 juillet 1993 à 11h30, Claude Pernès, Maire de Rosny-sous-Bois, installé aux commandes de la grue, donne le premier coup de pelleteuse qui sonne le démarrage de la démolition de ce vestige abandonné depuis 1975 et devenu dangereux. Pendant un mois, les silos remplis de plâtre cèdent pas à pas sous les assauts de la boule et des pelleteuses. Petit à petit, les environs de l’hôtel de ville changent de visage.

Entre la cessation d’activité de cet ensemble industriel des carrières Susset et la démolition des silos, il se sera écoulé exactement 18 ans. Ce large espace a été exploité par la ville et est devenu depuis le 23 juin 2001 le Parc Jean Decesari, un espace de respiration et d’animation pour les Rosnéens. https://www.rosnysousbois.fr/patrimoine-et-histoire/les-carrieres-susset/]. Traversons le parc, je prends l’allée centrale, au petit rond point avec une fontaine ou l’eau est potable je quitte le PR et me promène au gré de l’envie, en grimpant à droite. Nous apercevions du bas une grande cage… curieux je mis rend et c’est un poulailler, on ne prend pas les escaliers. Poursuivons le bitume et dirigeons nous vers l’esplanade Bellevue. On monte fortement, en partie haute des tables d’orientations expliquent le paysage, de la plaine, malheureusement certaine portion du paysage ne son plus visible du faîte de la pousse des arbres. Des groupuscules manifeste à fontainebleau parce que l’on coupe trop d’arbres, pourtant nécessaire à l’entretien de la foret, alors ici au milieu du béton, du verre et au carrefour des autoroutes, il est beaucoup plus nécessaire de garder les végétaux pour absorber tous ce gaz carbonique et tant pis pour le paysage. Suivons le balisage jaune du PR 23 et 25. Nous sortons rue de la Féronne Haute, au carrefour nous poursuivons par la rue des Graviers en direction de Neuilly Plaisance, c’est une rue bordées de platanes, avec de petits pavillons. Nous longeons le stade, l’école du cirque, les jardins familiaux, puis la ferme pédagogique Antoinette Vignardet [Cette ferme , qui existait déjà à Rosny  avait été contrainte de déménager pour faire place aux promoteurs  immobiliers dans le cadre d’un projet de rénovation urbaine  de la zone ou elle était implantée . ( périmètre de Domus et de Rosny 2) L’ensemble a été « baptisé » Espace Antoinette Vignardet  , du nom d’une ancienne maire adjointe décédée)  responsable des espaces verts, dont la ténacité et la détermination à valoriser le site avronnais et à y faire  réaliser un futur parc ne s’est jamais démentie au fil des ans . Les aménagements du service des espaces verts , de la serre sont quasiment terminés. L’étape à venir est celle de l’organisation des pâtures pour les animaux dans le prolongement de la volière , et de l’autre coté des plantations d’arbres fruitiers notamment rappelant la vocation arboricole de Rosny sous Bois avec ses murs spécifiques . Les  exploitants alimentaient les halles de Paris en diverses variétés , de pommes , de poires….tout comme les maraîchers approvisionnaient en thym, choux de Bruxelles au point qu’une variété de ceux-ci fut « baptisée » les «  Choux de Rosny «  …et que la ville même avait pris le surnom de « Rosny les Choux »  ……  En ce qui concerne les plantations d’arbres fruitiers il a été suggéré de  reconstituer sur une dizaine de mètres les anciens murs le long desquels  poussaient les poiriers et pommiers en espaliers ….Ce serait , au plan historique une façon de bien faire connaître aux nouveaux Rosnéens cette  forme d’exploitation et de culture  ainsi que la vocation « paysanne » de la ville …..car n’oublions pas que sur les lieux il y a encore une cinquantaine d’années, on cultivait  de l’avoine , du maïs …mais aussi du blé que l’on moissonnait ….  Les plus anciens du Plateau d’Avron s’en souviennent encore. Extraie http://plateau.avron.pagesperso-orange.fr/html/avenir/rosny_info_divens.htm ]. [Un moment de dépaysement pour les petits et grands urbains qui pourront visiter la bergerie, l'étable, la chèvrerie, la porcherie, la basse-cour, le potager... Outre le traditionnel tour de poney, les enfants pourront apprendre à fabriquer un parfum ou découvrir de vieilles machines agricoles. Quarante exposants présenteront également leurs métiers : apiculteurs, éleveurs de reptiles, souffleurs de verre, maréchal-ferrant, artisans du cuir... Située sur le plateau d'Avron dans de nouveaux locaux, rue Jules-Guesde (près du stade Letessier), la ferme de 11000 m2 reçoit tout au long de l'année des groupes scolaires pour des opérations de sensibilisation à l'environnement. https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/rosny-sous-bois-93110/la-ferme-pedagogique-ouvre-ses-portes-16-09-2010-1069975.php]. Il faut bien cela, pour apprendre à nos enfants, qui connaissent la ferme que par les jeux électroniques. Cela me fait toujours sourire de voir des fermes pédagogiques au milieu d’un univers de béton. Ils ont fait la même chose à Melun Sénart. Immense plaine agricole le long de la N° 5 de Melun à la foret de Sénart, puis maraîchère au pied de Créteil. J’ai connu cela lorsque je la traversais pour me rendre chez mon Grand Père. Aujourd’hui un entrelacs de maisons ou de petits immeubles entourant les anciens villages de l’époque comme un musée. On bétonne à mort les terres agricoles et au milieu on conserve en souvenir un lieu, un musée qui n’a aucun rapport avec la vie réelle de nos agriculteurs. Aurais mieux fait de laisser quinze ou vingt hectares de terres arables, avec de vrai gros tracteurs, du blé, de la betterave, du maraîchage, des vaches, des odeurs, des tracteurs avec leur remorques de foins dans les rues, laissant de grosses motte de terre sur le bitume, la vraie vie d’une ferme de nos campagnes. Cela éviterait peut être que ses citadins tout galvanisés par ses fermes pédagogiques, viennent s’installer dans nos campagnes et font des procès aux agriculteurs parce que le coq les réveilles au levé du jour, que les moissons se fond à pas d’heure le soir et la nuit, et qu’ils y a des odeurs. Ils ne se rendent même pas compte que les odeurs elles sont très différente ici et je préfère les miennes. Longeons le parking, puis la clôture du parc du plateau, à la fourche nous quittons le PR 25, prenons à gauche la rue Danton, PR 23 en direction de Villemomble et Beauséjour, nous longeons quelques jardins familiaux. Petite rue avec ses pavillons de banlieue dont certain sont encore en meulière et leurs petits jardins plus ou moins bien entretenus, nous passons l’Académie d’Art Equestre.  A la rue Louis Soyer nous changeons de nom de rue et passons à la rue d’Avron. Quittons sans le savoir, Rosny pour entrer dans Villemomble. [D'après Guy Martignon, la version de l'abbé Lebeuf comme quoi un des compagnons du roi Childebert IV à qui il a distribué en bénéfices des terres entre Paris et Lagny, se nomme Mummole et que son domaine de Mummole ou villa mommuli en latin, aurait donné « villemomble » est plus probable que de l'attribuer à Saint Momble. Le site primitif de Villemomble prend ses racines dans une vallée marécageuse, formée par un ancien bras de la Marne et délimitée par la « Montagne d'Avron ». Non loin du hameau antique s'étend la forêt de Bondy. Très tôt la voie située en bordure du plateau d'Avron, l'actuelle Grande-Rue, tient lieu de chemin royal et c'est à partir de cet axe que se constitue, peu à peu, le hameau. La seigneurie de Villemomble apparaît au début de la dynastie capétienne comme étant entre les mains de la famille Le Riche de Paris. Vers 1055 est cité comme seigneur de Villemomble Lisiard Le Riche de Paris, sous-chambrier du roi. Josselin de Beaumont-Gâtinais, chambrier de Philippe Ier, est seigneur de Villemomble de 1075 à 1120. Suit Josselin II de Beaumont-Gâtinais de 1120 à 1145. Au début du XVIIIe siècle, les Le Ragois de Bretonvilliers la possèderont encore avec moins de faste, jusqu'à la vente des terres de Villemomble, Noisy-le-Sec et Avron par Charlotte Le Ragois à Jean-Baptiste, Paulin d'Aguesseau de Fresnes, maître des requêtes, en 1765. Louis-Philippe d'Orléans (1725-1785), premier prince du sang, achète en 1767 le domaine de Villemomble, Noisy-le-Sec, Avron et autres lieux, pour sa favorite Étiennette Le Marquis (1737-1806), dite « Madame de Villemomble » mais encore par dérision « Marquise ». Il fera les beaux jours de Villemomble à partir de 1767 jusqu'à 1800 et fera édifier le château actuel par l'architecte Alexandre-Théodore Brongniart (ancienne mairie). Plusieurs châteaux attestent de l'importance de la seigneurie du XIIe au XVIIIe siècle : le château seigneurial durant près de 600 ans, actuellement disparu, puis le château seigneurial d'Avron et le château actuel sur l'emplacement du chateau seignerial depuis 1769 ; le château de Launay (1840); le château de la Garenne (1518). L'exploitation du gypse des flancs du plateau d'Avron pour produire du plâtre a duré du XVIIIe au début du XXe siècle. Les ouvriers logeaient dans habitations troglodytes, représentées sur des cartes postales anciennes de la commune. Le Parc de la Garenne a été réalisé sur ces carrières, dont les rues avoisinantes rappellent ce passé industriel de la commune : rue de la Carrière, rue de la Plâtrière. Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, les habitants de la commune sont évacués à Paris et la commune occupée par les Allemands. Vingt ans avant les lois Jules Ferry, la ville instaure la gratuité de l'enseignement primaire en 1872. En 1875, le château de Villemomble est donné à la commune qui y installe la mairie en 1880. En 1879 est installé une usine à gaz, qui permet l'éclairage des habitations. L'urbanisation et le développement de la commune se poursuivent à la fin du XIXe siècle, avec en 1882 l'ouverture d’un bureau télégraphique et la création du marché du centre, l'installation des premières plaques de rue. Wikipédia]. Descendons la rue en longeant le parc de la Garenne ou nous quittons le balisage jaune pour continuer la rue. Puis nous longeons le mur du cimetière. Dans le bas de la rue, nous faisons un esse gauche – droite, au feu tricolore nous prenons la rue du Raincy, et arrivons à la gare de Villemomble. Passons sous les voies, nous sommes place du Général de Gaulle, poursuivons tout droit par l’avenue de la Résistance (D 116). Nous passons devant la mairie du Raincy [La commune du Raincy est formée par décret impérial du 20 mai 1869 par le détachement d'une partie de Livry. Le Raincy se trouve au milieu du pays d'Aulnoye. Le nom du hameau provient sans doute du latin reincendere – « brûler à nouveau » – évoquant des brûlis en lisière de forêt. Le prieuré connu sous le nom de Remse fut fondé par Beaudoin de Villefix qui, aux alentours de 1130, y érigea une église pour des moines religieux de l'ordre de l'abbaye de Tiron, rattachée au diocèse de Chartres. Au XVIe siècle, il est rapporté qu'une famille Julien possède un fief dans la clairière du Raincy. En 1633, « la terre des Rincis » fut achetée par Jacques Bordier, conseiller d'État et intendant des finances du roi Louis XIII, qui fit construire en 1640, à l'emplacement de l'abbaye bénédictine tombée en ruine, un château d'une magnificence royale portant la signature de Le Vau pour l'architecture et Le Nôtre pour les jardins ; Le Brun dirigea les peintures et fresques François Perrier, Van Obstal, Charles-Alphonse Dufresnoy, Philippe de Buyster, Louis Testelin et Giovanni-Francesco Romanelli y œuvrèrent également. Les écuries pouvaient accueillirent plus de 200 chevaux, le parc faisait plus de 240 hectares, un des plus vastes de la région. Le château rivalisait avec le château de Versailles. Il coûta la somme de 4 500 000 livres, et engloutit la quasi-totalité de la fortune de Bordier. Le roi Louis XIV, accompagné de sa mère Anne d'Autriche, vint spécialement inaugurer le château, dont la notoriété était parvenue jusqu'à la cour. Vers 1652, Bordier reçut la permission d'enclore le Parc dont jusque-là rien ne permettait de le distinguer de la vaste forêt de Bondy. Bordier rattacha alors cette terre à celle de Bondy dont il était également le seigneur. Le château était le lieu de villégiature de nombreuses personnalités éminentes : Louis XIV, Louis XV, le Grand Condé, le Tsar Pierre le Grand, la famille d'Orléans, Madame de Montesson, la courtisane écossaise Grace Elliott Dalrymple. En 1664, devant Anne de Gonzague, Molière y donna la première représentation de Tartuffe. En 1684, la princesse décéda et le domaine revint à Louis II de Bourbon, prince de Condé ; celui-ci le vendit en 1694 au marquis de Livry, Louis Sanguin, alors premier maître d'hôtel du Roi et capitaine des chasses. Il réunit les terres de Livry et celles du Raincy, et le château devint celui de Livry. En 1769, Louis-Philippe d'Orléans, acheta le domaine en se défaisant de son château de Bagnolet; il acquit le domaine pour 1 000 000 francs ; il n'en paya que 763 000, le reste ne fût jamais soldé. Venant d'offrir la seigneurie de Villemomble à Mademoiselle Le Marquis, dite Madame de Villemomble, avec laquelle il entretenait des liens cordiaux, et souhaitant continuer à pouvoir la rencontrer amicalement, il fit pratiquer le percement d'une porte dans le mur d'enceinte donnant sur Villemomble. Il confia la modification des intérieurs à l'architecte Henri Piètre, alors architecte ordinaire du prince. En héritant du château, Louis-Philippe Joseph d'Orléans, le futur Philippe Égalité (1747-1793), engagea du personnel d’outre-Manche pour gérer l’ensemble des plantations et activités du parc. Le personnel et leurs familles furent logés dans des maisons individuelles et autorisés à cultiver quelques arpents de terre pour leur propre compte. Progressivement, ce que l’on appellera le « hameau anglais » se constitua et la maison dite du régisseur (18 bis boulevard du Nord) en rappelle le souvenir. Du temps de Philippe Égalité, les employés vécurent dans une espèce de vie communautaire indépendante qui, à l’époque, fut perçue comme une idée novatrice. A la révolution le château fut sacagé. Sous le Directoire, le domaine passa de mains en mains d'hommes fortunés, comme l'un des frères Perrin, entrepreneur général des Maisons de jeux en France, qui le loua au munitionnaire Ouvrard. Ouvrard confia la démolition et la reconstruction d'un édifice de taille plus modeste à l'architecte Louis-Martin Berthault. Ce dernier remania également le parc. Ouvrard y donna de somptueuses réceptions ainsi que de grandes battues auxquelles participèrent Madame de Récamier et Madame de Tallien, qu'il évoqua dans ses Mémoires de 1799. Il acquit la propriété du château en 1806 avant de faire faillite l'année suivante et dut s'en séparer au profit de Claude-Xavier Carvillon des Tillieres, qui le lui racheta. Ce dernier le recouvra en le louant au général Junot duc d'Abrantes. En 1811, Napoléon Ier, méprisant Ouvrard qu'il considérait comme un exploiteur, racheta le parc mais le délaissa. Lors de la campagne de France, celui-ci fut occupé à la fin mars 1814 par l'armée prussienne qui y commit de nombreuses dégradations. Le château et son parc ne furent rendus aux Orléans qu’en 1819. Louis Philippe Ier, alors duc d'Orléans, et sa sœur Adélaïde rachetèrent le domaine alors que le château était complètement détruit. Ses habitants devaient loger dans les quatre pavillons, appelés les « maisons russes », lesquels avaient été construits vers 1775-1780. Ils seront eux-mêmes dévastés en 1848, après la chute du roi. En septembre 1848, les chasses de la forêt de Bondy, incluant les parties boisées du domaine du Raincy, furent louées par adjudication publique. La vénerie subsista encore un certain temps grâce à l’acquéreur du parc, Léon Bertrand. Celui-ci, grand amateur de chasse, dirigeait à Paris le Journal des Chasseurs. Pourtant, les battues qu’il organisa furent sans commune mesure avec les grandes chasses organisées par la famille d’Orléans qui avaient fait la renommée du domaine. Au début de l'urbanisation, de nombreuses familles bourgeoises et aristocrates très aisées achètent des parcelles et construisent de splendides demeures dont certaines ont subsisté jusqu'à nos jours. La commune était alors très peu peuplée et était un lieu de villégiature renommé par son histoire et apprécié pour sa verdure et son calme. Bien qu'entièrement urbanisée, la ville a su garder ces derniers caractères de nos jours. D'après des documents cartographiques de diverses époques, le château du Raincy se trouvait dans l'axe de l'actuelle avenue de la Résistance, légèrement au sud de la mairie. Durant la Première Guerre mondiale, le général Maunoury y établit son quartier général au sein de l'actuel hôtel de ville. On y accédait depuis la route de Meaux (actuelle route nationale 3) par une longue allée bordée d'alignements d'arbres, correspondant à l'avenue Jean-Jaurès, aux Pavillons-sous-Bois, puis à l'avenue Thiers au Raincy. Certains des objets qui ornaient le château du Raincy se trouvent aujourd'hui au musée du Louvre, notamment des bustes en marbre de Henri II, Charles IX, Henri III et Henri IV. Il ne reste rien des bâtiments, sinon quelques très modestes vestiges de certaines fabriques du parc (le chenil, la ferme – actuelle église Saint-Louis –, une partie de l'orangerie), un étang à l'intérieur du lycée, ainsi que les deux pavillons de garde sur la route de Meaux, qui ont donné son nom à la commune des Pavillons-sous-Bois. Wikipédia]. Nous arrivons au carrefour avec un des haricots centraux fleuries, protégeant les passages pour piétons, nous prenons à droite la large rue Carnot faisant fourche quelques mètres plus loin. Remarquer la maison formant l’angle… Elle est en brique, sa façade la moins large est surmontée d’un esthétique lanternon. Prenons sur la gauche l’allée de la Fontaine. La rue planté de platanes, monte et est bordée de beaux pavillons et d’immeubles. Nous arrivons au boulevard du Midi que nous prenons à gauche, nous sommes sur le PR 24, la rue monte fortement. Passons le rond point, sur la gauche la façade d’une belle propriété malheureusement protégé par une haute haie. Nous coupons l’allée de l’aqueduc saint Fiacre [par Claude Héron ; En 1773, le Président Hocquart, seigneur de Gagny et de Montfermeil, conclu avec Louis Philippe d’Orléans un accord autorisant ce dernier à utiliser l’eau de la fontaine Saint-Fiacre pour alimenter les pièces d’eau de son château du Raincy. Un aqueduc est construit à cet effet. Il amène l’eau de la fontaine Saint-Fiacre, de la fontaine du Martelet et de l’étang des Sept Iles, creusé à Montfermeil en 1781-1782 jusqu’au Petit Raincy. Là, ses eaux sont grossies par celles de la nappe pompées à l’aide d’une machine à vapeur à 75 m de profondeur. Un aqueduc joignait l’étang des Sept Iles à l’aqueduc principal. https://patrimoine.seinesaintdenis.fr/aqueduc-Saint-Fiacre]. (Cela n’a donc rien à voir avec l’aqueduc de la Dhuis). Au feu tricolore, nous prenons à droite l’allée Notre Dame des Anges, elle fait fourche poursuivons à droite. Cela me fait sourire car nous passons l’allée des Bois de Gagny qui on totalement disparu, remplacé par des propriétés s’étalant sur le flanc de la colline. Nous trouvons sur la gauche une pelouse avec un sentier, derrière les barrières métalliques au raz du sol le long de la clôture en ciment une borne hectométrique. Nous avons retrouvé notre aqueduc que nous n’allons plus quitter. Poursuivons la rue, et cette fois ci, c’est à droite que nous retrouvons notre bande de pelouse avec un chemin de chaque coté. Par endroit il est aménagé pour les enfants, prenons à droite. (Balisage jaune) c’est la promenade régionale de la Dhuis. Nous retrouvons nos édicules semi circulaires, longeons d’ancienne carrière protégé par une palissade en tôle, [La Montagne-Savart est le nom d'une colline locale où se trouvent des carrières de pierre à bâtir qui exploitent la haute masse de gypse. Wikipédia]. Nous arrivons aux étangs de Maison Rouge. (Un peut plus bas l’ancienne source Saint Fiacre). Après les barres d’immeubles, nous arrivons au grand carrefour de Gagny [en 632, Waniacum ou Waniacus au IXe siècle, Guenniacum en 1228, Guagniacum en 1228, Guagnicum, Gaignia-cum, Guaniacum sous Philippe Auguste. La villa Ganniacum s'étirait entre la vallée de la Marne et les pentes de Montfermeil, et appartenait à Ganiaco ou Gannios. Prieuré fondé au XIe siècle par Adèle de Champagne. Seigneurie d'Étienne de Gagny, époux de Béatrice de Montfermeil au XIIIe siècle. Ce prieuré perdura jusqu'en 1771, date de sa suppression par l'autorité religieuse. L'église est du XIIIe siècle. Gagny avait plusieurs châteaux, dont le plus important, démoli en 1765, appartenait à Dominique de Ferrari, maître d'hôtel ordinaire du roi (1660). Dans ce parc, on pouvait trouver la source Saint-Fiacre, qui alimentait en eau le parc du Raincy, à la fin du XVIIIe siècle. Le château de Maison-Rouge, de style Louis XIII, est successivement la propriété de Hocquart, marquis de Montfermeil, puis en 1845 de Louis-Philippe, roi des Français, puis en 1864 de Michel-Victor Cruchet, sculpteur et ornemaniste a Paris, en 1894, quelque temps après la mort de son épouse, Michel-Victor Cruchet et ses deux enfants vendent le domaine de Maison Rouge à la communauté religieuse des Rédemptoristes (sœurs Boué). Les Rédemptoristes y installent alors un couvent, Il est ensuite racheté en 1913 par les sœurs d'Étreillis, couturières de renom. À la mort de la deuxième d’entre elles, en 1953, il est acquis par la Ville. Il fut saccagé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, abandonné le château a été démoli en 1955. Le 20 mai 1869, une petite partie du territoire de Gagny est prélevée et adjointe à une partie du territoire de Livry-Gargan et aussi une partie du territoire de Clichy-sous-Bois, pour créer la commune du Raincy. Épisode des taxis de la Marne : pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918) les taxis réquisitionnés à Paris et sa banlieue sont rassemblés devant la mairie.et transportent les soldats jusqu'au front (à proximité de Nanteuil-le-Haudouin) pour repousser l'offensive allemande de la première bataille de la Marne. Un exemplaire du Taxi de la Marne acquis par la Ville est exposé en permanence sur la place Foch dans un écrin de verre. Wikipédia]. Poursuivons notre aqueduc entre la D 970 et la zone commerciale. Nous entrons dans Clichy sous Bois et trouvons le GR 14 A [située sur une colline gypseuse. La commune s'étend sur 413 hectares, dont 110 de zones boisées. Elle possède de fait un important patrimoine forestier : forêt régionale de Bondy, parc de la Fosse-Maussoin, le bois de Bernouille, parc de la Mairie. Son grand parc forestier est un fragment subsistant de l'ancienne forêt de Bondy. C’est la deuxième ville la plus verte du département de la Seine-Saint-Denis (en nombre d'hectares d'espaces verts par habitant). Clichy constitue l'héritière de l'ancienne Clippiacum. La localité est citée sous le nom de Clippiaco dans le cartulaire général de Paris (717). La ville porta successivement les noms de Cleppius à l'époque romaine, puis Clippiacum superius dans un texte datant de 636, Clichiacum au XIIe siècle. Notons que le roi Dagobert possédait une villa appelée Clippiacum, d'où viendrait le nom de Clichy-sur-Seine. Clichy-sous-Bois était autrefois une clairière de la forêt de Bondy, qui s'étendait jusqu'au XIXe siècle de Bondy à Coubron et recouvrait toute la région. Cette terre riche en pâturages et vignes fut octroyée par le roi Dagobert en 632 à l'abbaye de Saint-Denis. Le lieu appartient ensuite aux seigneurs de Livry alors que la cure dépend de l’abbaye de Livry. Durant le XIIIe siècle en effet, trois marchands angevins furent attaqués et dévalisés par des brigands puis attachés à trois arbres de la forêt de Bondy. Ils reçurent selon la légende le secours de la Vierge. À cette époque, une chapelle est édifiée afin de commémorer ce miracle. Le pèlerinage à la source où avait eu lieu le miracle connaît un culte fervent : de nombreux récipients à boire furent retrouvés lors de fouilles. La giboyeuse forêt de Bondy est un terrain de chasses royales : Charles V puis Henri IV y courent le renard. Un rendez-vous de chasse puis des châteaux furent édifiés sur le territoire du village. Au XVIIe siècle, le châtelain le plus important est un magistrat, le Président de Mesmes. Les équipages royaux et seigneuriaux y chassent, ceux du prince de Dombes, petit-fils de Louis XIV, sont rachetés en 1785 par le duc d’Orléans, propriétaire du château du Raincy, qui fréquente à son tour la forêt à la fin du XVIIIe siècle. Au siècle des Lumières, le village est un foyer huguenot et possède un vaste cimetière protestant. À cette époque, le financier Louis-Dominique-François Le Bas de Courmont (1706-1777), fermier général, rachète le domaine au marquis de Livry ; il dote le village d'un maître d'école qui a pour mission d'éduquer gratuitement les enfants. Il est arrêté durant la Révolution puis guillotiné avec le chimiste Lavoisier le 6 mai 1794. Au cours de la Révolution française, Clichy devient une commune qui sera renommée provisoirement Clichy-sous-Bois, avant de redevenir Clichy-en-Launois. C'est en 1851 que Clichy-en-Aulnois devient Clichy-sous-Bois. La commune souffre beaucoup des combats durant la guerre de 1870 : les Clichois fuient le village qui est alors occupé et saccagé par 10 000 Prussiens. Le village est alors peu concerné par la révolution industrielle. Après la première guerre mondiale Clichy-sous-Bois conserve sa parure de bois, restes de la forêt de Bondy et le progrès n’a guère atteint la commune : pas ou peu d’éclairage public, toujours pas de tout à l’égout, pas d’enlèvement des ordures ménagères. En 1934 La vie villageoise continue toujours aussi agreste : il n’est pas rare de voir passer des vaches dans les rues du bourg qui possède encore trois fermes. Mais c'est dans les années 1950 et surtout les années 1960 que débutera la transformation radicale de la commune : l’urbanisation débutera dès 1955, année où s’édifie une première résidence : « La Pelouse ». Elle fut suivie de nombreuses autres, résidences privées (Le Chêne Pointu, Les Bosquets...) puis cités HLM (Orly Parc, Le Bois du Temple...). En effet, en 1960, un ambitieux plan d’urbanisme est dessiné par Bernard Zehrfuss, architecte Grand prix de Rome, sur les principes du mouvement moderne : « espace, lumière, nature». Le plan masse de cette opération immobilière prévoyait la construction de 10 000 ogements, qui s’étendaient du Bas-Clichy jusque sur le plateau en suivant la topographie naturelle du lieu. Finalement ce ne sont qu'un peu moins de 1700 logements qui se construisent dans le bas Clichy. Une autoroute, l'A87, devait relier les deux pôles de développement du nord-est de l’Île-de-France : l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle au nord et la ville nouvelle de Marne-la-Vallée au sud, en traversant Clichy qui aurait été desservie par un vaste échangeur. Mais cet axe structurant n’a jamais été réalisé vu l'opposition des habitants et élus des communes concernées par le projet. Le métro aérien suspendu envisagé, qui devait relier la ville nouvelle à la ligne des Coquetiers, n'est pas non plus réalisé. Ce plan d’aménagement resté incomplet laisse aujourd’hui les deux villes de Clichy et Montfermeil avec un tissu urbain déstructuré et dans une situation problématique d’enclavement malgré l’agrément du lieu en bordure de la forêt de Bondy. La construction progressive, de 1967 à 1980, de cités HLM non prévues dans le projet d'origine mais nécessaires afin d'essayer de le rentabiliser, terminera de dénaturer le plan masse imaginé par Zehrfuss. À la fin des années 1970, la ville met en place un chauffage expérimental par géothermie. Le 17 décembre 2004 a été signée une convention entre l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et l'ensemble des partenaires concernés pour financer le Projet de rénovation urbaine (PRU) du quartier du Plateau situé à cheval sur les villes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil. Ce projet de 500 millions d'euros, l'un des plus importants de la région parisienne, concerne 3700 logements dont 1 400 environ seront démolis ; 1 500 environ seront construits ; 900 environ seront réhabilités ; 1 300 environ seront « résidentialisés ». suite dans wikipédia]. Poursuivons en direction du parc forestier de la poudrerie, parc régionale de Bondy, au lieu de suivre la départementale, suivons l’aqueduc par cet espace vert nommé sur la carte ‘’promenade de la Dhuis’’, nous entrons dans Clichy sous bois, longeons un lycée et un centre équestre, et débouchons allée Anatole France. Les travaux aérien du métro me bloque pour rejoindre directement la Foret de Bondy, je prends à gauche, traverse les lignes de Tram et le rond point, puis à droite entre les immeubles je prends la rue Martin Luther King, nous longeons des espaces de verdure aux pieds des tours d’immeubles, nous arrivons à l’avenue Jean Moulin que nous prenons à droite et retrouvons notre aqueduc traversant la foret de Bondy protégé par des grilles. Poursuivons notre fil d’Ariane, sur la gauche traversant la foret nous sommes également sur le GR 14 A, que nous quittons rapidement lorsqu’il tourne à droite. [La forêt régionale de Bondy est un vestige de la célèbre forêt de Bondy qui couvrait au Moyen-Âge tout l'Est parisien, constituée d'essences variées : chênes, hêtres, merisiers ou encore bouleaux... Au sud de la forêt dans un large vallon, le promeneur découvrira cinq étangs et leurs paisibles rivages. La forêt régionale de Bondy est un vestige de cette ancienne forêt qui s'étendait sur une part importante du pays d'Aulnoye. De nombreuses légendes y sont attachées comme celle de Childéric II, le petit-fils de Dagobert, qui y aurait été assassiné en 675. La tradition veut qu’Henry IV aimait à venir se promener dans la forêt de Bondy qui était réservée aux chasses royales. Devenue un repaire de bandits de grands chemins, détrousseurs et assassins, c’est dans cette forêt que Victor Hugo plante le décor de la rencontre de Cosette et Jean Valjean. La forêt de Bondy a aussi été un lieu de pèlerinage réputé. On raconte en effet qu’au Moyen-âge, trois marchands, attaqués par des brigands, auraient été sauvés par un ange. La Chapelle Notre-Dame des Anges à Clichy-sous-Bois et son pèlerinage du mois de septembre ont attiré un nombre important de pèlerins. Surexploitée et dégradée au Moyen-Âge pour fournir Paris en matière première et en bois de chauffage, la forêt est ensuite morcelée au XVIe siècle par la mise en culture de plusieurs parcelles. Deux siècles plus tard, de nombreux hectares sont engloutis par la Révolution. Au début du XIXe siècle, ce massif forestier, qui s'étendait alors sur les communes actuelles de Bondy, Livry-Gargan, Aulnay-sous-Bois, Coubron, Sevran, Vaujours, Villepinte, Tremblay-en-France, Villemomble, Les Pavillons-sous-Bois, Clichy-sous-Bois et Le Raincy, a été exploité pour son bois et surtout pour son gypse dans de grandes carrières afin de le transformer en plâtre, matériau de construction traditionnel de la région parisienne. Cette exploitation est facilitée par une nette amélioration des infrastructures de transport, avec la création du canal de l'Ourcq en 1813, puis l'ouverture des lignes de chemin de fer, avec les lignes de Paris à Soissons et de Paris - Strasbourg, qui effleurent ses franges. En particulier, la mise en service de la gare du Raincy - Villemomble - Montfermeil (1856) puis celle de la ligne des Coquetiers, en 1875, qui traverse la forêt, permettent à la fois de faciliter l'exportation des matières premières de la forêt, mais également son ouverture à l'urbanisation. C'est ainsi que la Compagnie foncière de Raincy, qui avait acquis le domaine de la famille d'Orléans, déclaré propriété nationale en 1848, décide de le lotir et met en vente en 1856/1859 1 465 lots, qui deviendront le cœur de la commune du Raincy, créée en 1869. De l'ancienne forêt, il ne reste aujourd'hui que 400 hectares au total, dont notamment la forêt régionale de Bondy (170 hectares), le Bois des Couronnes, le Bois de Livry-Gargan (dit réserve de Chelles), le bois de Bernouille, le Parc de la Poudrerie de Sevran et le parc de la Fosse-Maussoin (ce dernier passe de 7 à 14 hectares en janvier 2021 après travaux et ambitionne les 22 hectares en 2022). On retrouve également la trace de l'ancienne Forêt de Bondy sous la forme de bouquets isolés de vieux chênes ou charmes dans des propriétés privées jusqu'au nord de Livry-Gargan et au Raincy jusqu’à la ligne SNCF. Les lacs, châteaux et demeures qui existaient dans la forêt de Bondy ont souvent subsisté perdus dans l’urbanisation (telle la chapelle Notre-Dame des Anges) ou ont complètement disparus (comme l’étang des Sept-Îles). La forêt de Bondy a, en partie, disparue mais il est encore possible de marcher sur les traces des paysages qu’ont pu connaître nos ancêtres. Ainsi, en suivant la Dhuis, un sentier permet une jolie promenade. À chaque kilomètre, un « regard » permet d’apercevoir la source de la Dhuys qui, jadis, alimentait Paris en eau potable. Le chemin traverse la forêt de Bondy et le site extraordinairement bien préservé de Coubron avec son bois, ses champs de céréales et ses prairies où l’on peut toujours rencontrer des vaches ! Progressivement acquise par la région Île-de-France depuis 1968, la forêt régionale de Bondy est devenue un maillon important de la ceinture verte de Paris. En 1999, l'Agence des espaces verts de la région d'Île-de-France se voit confier la gestion du site à la suite de l’Office national des forêts (ONF). En août 2022, les 202 hectares de la forêt de Bondy obtiennent le statut de forêt de protection. Le site accueille environ un million de visiteurs par an, la fréquentation atteignant jusqu'à 2 000 visiteurs par heure et 11 200 par jour. https://www.tourisme93.com/document.php?pagendx=92&engine_zoom=PNAIDF0930000001 & wikipédia]. Me voilà enfin devant cette foret de Bondy, lorsque j’habitais la région parisienne elle se trouvait beaucoup trop loin pour que je m’y rende en vélo et lorsque que j’avais l’âge de le faire je m’en éloignais définitivement et je découvrait les 17 000 hectares de la foret de Fontainebleau. Je rentre dans cet foret enfin de la verdure, sans immeubles en vue, je regarde tout autour de moi, en curieux. Les arbres sont beaux, vieux, et en sous étage les gaulis et baliveaux vont assurer la survivance de ce domaine classé. Beau n’est peut être pas le terme exacte. Beau pour un forestier, c’est un bois, dont le fut s’élève droit, haut, sans branches basses avec un houppier garni. Pour moi aussi c’est du beau bois et je reconnais l’excellent travail des générations de forestiers ayant exploité les parcelles afin d’obtenir un beau bois d’oeuvre. Mais cela me lasse un peu de ne voir que des fûts rectilignes tout les six ou douze mètres. De ne plus voir le ciel sous un couvert de feuilles. Je trouve bien plus agréable de voir des troncs tortueux, parfois poussant sur des rochers avec des branches basses partant dans tout les sens, c’est très photogénique. Ce que j’aime c’est le châtaignier, pas ceux de chez nous, bien trop droit, mais ceux de bordure des chemins en Limousin, ou en Auvergne les vieux troncs tortueux, éventrés, pourrissant avec des branches cassées, mais de multiples rejets lui donnant la jeunesse éternelle. Nous allons suivre l’aqueduc traversant la foret, et irons jusqu’à l’orée de la Seine et Marne. Quittons le GR 14 A et poursuivons l’aqueduc, nous retrouvons des bornes hectométrique qui ici n’ont pas disparu au grès des clôtures. Nous rencontrons le GRP de la ceinture verte de l’Ile de France et un balisage jaune PR 21. Nous nous dirigeons vers le coteau de l’ Aulnoye et Coubron. Sortons par le portillons (poignée cassé) de la clôture de la foret, coupons la D 136 et poursuivons l’aqueduc dans le bois de la couronne, l’aqueduc entame un large virage, nous arrivons à la route de Bernouille, quittons le GRP empruntant le bitume, nous retrouvons le GR 14 A, poursuivons sur le flanc de la colline de Bernouille, nous avons une vue sur la vallée de la Marne Panorama s’étendant de l’urbanisation à la campagne, nous apercevons un moulin (Moulin de Montfermeil). Arrivé devant des barrières en gros tube métallique, quittons le GR 14A poursuivons le balisage jaune, nous prenons le chemin de Montauban sur la droite [La butte de la Justice, Situé au-dessus des Longs Réages, en limite de Courtry, c’est là que s’exécutaient au Mouen Âge, les décisions de justice. Il fallait que chacun puisse en être témoin pour l’exemplarité. Panneau d’information]. Nous descendons dans les Fonds Bertrand. Sur la droite nous passons devant la Tuilerie [C’est ici qu’affleure une veine d’argile nécessaire au dépôt de gypse et auparavant utilisée pour la fabrication des tuiles. L’activité a disparu avant le XVIIIème siècle. Panneau d’information.] Taillis et prairies se succèdent en ce fin fond de la Seine Saint Denis, preuve qu’ils n’ont pas réussi à tout bétonner. Je me croyais déjà en Seine et Marne. Nous passons devant la grande carrière aujourd’hui dépôt de végétaux (protégé par une barrière) [Site d’exploitation de gypse à ciel ouvert, exploité j’en 1900, pour le plâtre et la pierre calcaire. Panneau d’information]. Nous débouchons sur un chemin formant Té avec un banc et un poteau d’information, nous prenons à droite, en direction du verger pédagogique, le verger de fauche et du vignoble du clos Bréon, nous sommes dans la sente des Platrières (balisage jaune).  Passons les vignes [Les vignes du Clos de Bréon. Le terrier de 1784 dénombre 31 vignerons sur 92 parcelles. Les dernières vignes avaient été arrachées en 1947. Dans le cadre de la valorisation des coteaux de l’Aulnoye, 660 pieds de vigne ont été replantés en 1997 par la confrérie des compagnons du Clos Bréon pour une production de vin rouge et de vin blanc. Panneau d’information]. Prenons le premier chemin sur la gauche, (la Sente des Vignes) (balisage jaune) nous approchons du village de Coubron, longeons des instruments de torture pour obtenir un corps svelte, passons les buses empêchant les voitures d’aller plus loin, poursuivons tout droit la sente des vignes devenue rue bitumée. Nous entrons dans Coubron. [Par sa taille et sa situation, hors des grands axes routiers, la petite commune a su conserver son patrimoine naturel qui comprend de nombreux espaces boisés et de nombreux plans d'eau. Elle est elle la moins peuplée sur la liste des quarante communes de Seine-Saint-Denis. Le village de Coubron et son environnement bucolique servit de source d'inspiration au peintre français Camille Corot qui y conçu de nombreuses toiles vers la fin de sa vie. L'agglomération proprement dite, constituée par le bourg ancien et quelques résidences de construction récente, occupe à peine plus du tiers du territoire communal. L'architecture de cet ensemble urbain se présente essentiellement constitué de petites maisons et d'immeubles de dimensions modestes. Coubron a su conserver son caractère aéré, champêtre et un cadre de vie de meilleure qualité, en grande partie grâce à la présence de la forêt de Bondy, dont la majeure partie du massif se situe sur le territoire communal. Le territoire coubronnais abrite de nombreux plans d'eau dont les quatre étangs de la forêt de Bondy dénommés étang Dominique, étang Élisabeth, étang Laurence et étang Virginie, ainsi que la mare aux joncs. La commune compte également la mare de Coubron, la mare Corot (près de Coudreaux) et la mare du Moulin. Le territoire coubronnais est également traversé par un aqueduc souterrain d'Île-de-France. Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la rivière, la Dhuis, il parcourt 130 km presque à l'horizontale depuis sa prise d'eau à son débouché. L'aqueduc traverse la commune dans sa partie septentrionale (depuis Courtry) pour ensuite bifurquer vers le sud-ouest en direction de Clichy-sous-Bois. Á l'origine le nom latin est Curtis Breonis (signifiant « terre » ou « domaine de Bréon »), puis au XIIe siècle, Curtbreun au XIIIe siècle, Corbreon au XIVe siècle, Corbero en 1474, Corberon, Courberon au XVe siècle et XVIe siècle , et enfin Couberon au XVIIIe siècle. Il existe également l'orthographe Cobreun. Des traces et des objets datant de l'époque du Néolithique ont été retrouvées à Coubron (haches, grattoirs...). Un village s'était effectivement construit près du ruisseau, qui traversa Coubron d'est en ouest (aujourd'hui disparu) et qui était tributaire du ru de Chantereine. Vers 1180, Robert II de Mauvoisin, fils de Raoult IV de Mauvoisin, issu d'une famille bourgeoise de Paris, était le seigneur des terres de Coubron et de Villemomble. À la fin du XIIIe siècle, Guillaume de Chantilly cède le domaine de Coubron à Philippe le Bel. La paroisse se dénommait à cette époque Curtbeuron Curtbreun ou Corbréon. Le fort de Vaujours, situé principalement dans la commune de Courtry et en partie sur celle de Coubron, a servi au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour expérimenter les détonateurs des bombes atomiques françaises, de 1951 à 1997, laissant une importante pollution radioactive, mesurée en 2001 et 2011 par la CRIIRAD. Un projet d’extension de carrières de gypse de BPB Placo (groupe Saint-Gobain) est combattu pour cette raison par les riverains. Cette pollution pourrait être à l’origine de taux de tumeurs et de taux de maladies thyroïdiennes anormalement élevés dans la commune. Suite sur wikipédia]. Nous débouchons rue de Vaujours quittons le balisage, prenons à droite, sur la droite nous avons la maison de la nature [Une ancienne ferme certainement construite au XVIII ème siècle à l’époque l’une des trois seules maisons de cette rue. Coubron comportait, à cette époque quatre rues et un château (carte 1730). Panneau d’information]. Passons le parking du cimetière, nous arrivons après avoir laissé deux rues sur la gauche. Au petit rond point légèrement surélevé au milieu du carrefour, prenons à gauche la rue Roger Salagro. Nous retrouvons le GR 14A, passons un lavoir. [De construction récente inaugurée en juin 1993. Réalisé selon les techniques artisanales, reprend la forme des lavoirs traditionnels. (Le lavoir situé en bas du village à l’emplacement du foyer municipal a été utilisé jusqu’après la dernière guerre. Panneau d’information].  Nous débouchons rue Jean Jaurès (D 136) que nous prenons à droite en direction de Clichy sous Bois et la foret de Bondy. La rue grimpe, nous arrivons en foret remarquez comme tout à l’heure elle est clôturée. Entrons par la porte que l’on trouve sur la gauche, nous sommes sur le GR. Au carrefour nous prenons à gauche un chemin le long des maisons, puis abandonnons le PR pour poursuivre sur la droite le GR. Coupons une route, nous abandonnons le GR lorsqu’il tourne à droite et poursuivons tout droit, par une sente au milieu de la parcelle. Nous coupons deux chemins et arrivons aux étangs, faisons un esse droite gauche, longeons l’étang Laurance. A son extrémité nous retrouvons le GR 14A, et un balisage jaune. Sur la droite la Fontaine Frère Jean (les Misérables Victor Hugo). Prenons à gauche. Nous longeons un petit bout de l’étang Isabelle, laissons le chemin de gauche poursuivons à droite pour longer l’étang Virginie, quittons le GR lorsqu’il tourne à gauche et longe la digue de l’étang, nous poursuivons tout droit, coupons tout de suite une allée et poursuivons en face par une sente tracé dans la parcelle, elle fait fourche prenons à droite, à l’autre extrémité nous trouvons une allée, le GR et le PR 19 que nous prenons à droite. Nous sortons du parking traversons le Boulevard Hardy après avoir fait un esse, gauche-droite pour traverser au passage protégé, traversons le fossé et entrons dans la foret par le chemin de la Petite Montagne. Je quitte le GR au poteau d’information Bois des Ormes qui prend le chemin de droite et continue le chemin de la petite montagne longeant les jardins des propriétés de Montfermeil. Nous retrouvons le GR et balisage jaune que nous suivons à gauche le long des clôtures des maisons. Nous sortons de la foret, le chemin devient rue. Coupons le chemin (rue) de la Monnoie, et débouchons rue de Vieux Chemin de Coubron que nous prenons à droite, puis le chemin (rue) du Bois Cochard. Nous débouchons rue de Coubron et abandonnons le PR. Prenons à droite, retrouvons le GRP de l’Ile de France, nous longeons l’ancien cimetière, et arrivons en centre ville, (place jean Mermoz), laissons une allée entre deux immeubles et prenons après le séparateur de rue arboré, la rue du lavoir sur la gauche, puis à droite la rue sans issu du 8 mai 1945. A son extrémité, prenons le passage piéton. Nous débouchons rue du général Leclerc (remarquez le pignon très ouvragé de la maison qui fait l’angle). Prenons à gauche en direction de Chelles, nous sommes dans un quartier en pleine modernisation. Longeons l’hôpital, la rue fait fourche poursuivons à droite en direction de Chelles, nous descendons. Nous retrouvons le GRP. Dans la descente nous avons une toute petite vue sur la vallée de la Marne. La rue est bordée de maisonnette et planter d’arbres, abandonnons le GRP et le balisage jaune tournant sur la droite. Nous débouchons boulevard de l’Europe que nous prenons à gauche et entrons dans Chelles, nous entrons en Seine et Marne (Si vous êtes fatigué vous pouvez prendre le bus le 613 gare de Chelles et le 604 gare de Gagny) [Avec 55 154 habitants au recensement de 2019, Chelles est la deuxième commune la plus peuplée de son département derrière Meaux. L'altitude varie entre 36 et 106 mètres. Le point culminant est situé au lieu-dit de la montagne de Chelles ou mont Châlats, où se trouve le fort de Chelles. Le mont Guichet au nord de la commune offre un coteau boisé et une grande terrasse agricole. La nature géologique du sol de la commune de Chelles et de ses alentours doit beaucoup à la présence de la Marne. Celle-ci a, en effet, littéralement sculpté le terrain environnant. Ainsi Chelles est essentiellement installé au creux d'un méandre de la rivière aujourd'hui disparu et qui a conditionné la fondation initiale de l'agglomération, méandre qui partait en direction de Saint-Denis pour confluer avec la Seine. La Marne n'est pas seulement responsable du relief de la commune, mais également de la composition de la plus grande partie de ses sols. Le sol de Chelles est essentiellement constitué de graviers et de sable apportés par la rivière lors des périodes glaciaires, ainsi que de limon argileux, que la rivière dépose lors des périodes interglaciaires. Une nappe phréatique, située pour l'essentiel sous la forêt de Compiègne, s'étend jusqu'à Chelles. Cette réserve, issue des eaux de pluie de 1950, produit une eau minérale de goût neutre, chargée en minéraux, calcium, fluor et magnésium. Vérifiée en permanence par l'Agence régionale de santé, elle est captée sur le territoire de la commune, classée par les autorités « eau de source à l'état naturel » et distribuée sous l'appellation « Chantereine Cristaline ». Au VIe siècle, mentionnée en tant que Villa Cala. En 580 Grégoire de Tours, historien, aurait utilisé le nom de Cala (désignant le mont Châlats) pour désigner le futur Chelles. Ce n'est qu'à partir de 1388 que le nom actuel de la ville apparaît progressivement : Chielle, puis Chelles Sainte Bautour, en 1550, Chelles Sainte Bathilde en 1672 et Echelle Sainte Bandour en 1788. Nom issu du bas latin cala, abri sous roche, maison, issu du gaulois, lui-même d'origine pré-indo-européenne. Des vestiges préhistoriques (éponymes du Chelléen) attestent de la présence de l'homme en des temps très reculés sur le territoire de la commune ainsi que de ses environs, notamment aux abords du mont Châlat. 300 000 ans avant Jésus-Christ, pendant la période paléolithique, les premiers habitants s'installent sur le site de l'actuelle ville, sans doute à cause du gibier et des fruits qui emplissent cette ancienne forêt, appelée alors Lauchonia sylva, mais aussi à cause d'une Marne poissonneuse et d'un climat tempéré. En effet, il a été découvert en 1874, des silex taillés, des bifaces, servant d'armes et d'outils. 4 000 ans avant Jésus-Christ, pendant la période néolithique, un groupe d'humains vit sur l'emplacement actuel de la mairie. Des haches polies, des grattoirs en silex, des pointes de flèches sont retrouvés lors de ces recherches. Cette époque, en effet se caractérise par la poterie, le tissage, mais surtout l'élevage et l'agriculture. En 1973, il y avait encore un dolmen rue de Coubron. Au VIe siècle, le village devient une des villae royales de Clovis, roi des Francs saliens et époux de Clothilde, qui créa l'église Saint-Georges. Chelles restera pendant longtemps dans le domaine de Neustrie (ou royaume de Paris) et la plus importante villa royale de l'Île-de-France. En 584, Chilpéric, petit-fils de Clovis et de Clothilde est assassiné à Chelles (la pierre de Chilpéric, ou croix de Sainte-Bautheur ou borne de Chilpéric située dans le parc de la mairie symbolise cet évènement). Clotaire II faisait de Chelles sa résidence d'été. Au milieu du VIIe siècle, la reine Bathilde, veuve de Clovis II, choisit Chelles pour se retirer du pouvoir après une régence de plusieurs années. Elle fonde en 656, une abbaye, supprimée en 1790. Elle fut enterrée dans la petite église de Sainte-Croix puis déposée sur le grand autel de l'abbaye de Chelles, et canonisée par la pape Nicolas Ier (858-867). À la fin du VIIIe siècle, l'abbesse Gisèle, fille de Pépin le Bref et sœur de Charlemagne, fait construire un nouvel édifice et dote le monastère d'un scriptorium, où de nombreux ouvrages furent écrits par les religieuses. En 798, la ville devient un lieu de villégiature de Charlemagne et de ses enfants. Pendant la guerre de Cent Ans, la ville et l'abbaye sont pillées. La famine décime le territoire. Les religieuses fuient Chelles et se réfugient à Paris. À leur retour, elles obtiennent du roi Charles VI de faire fortifier la ville. À partir du XIIIe siècle, l'essentiel du territoire de Chelles est sous la seigneurie des Dames (les abbesses), par l'acquisition en 1202, de la paroisse de Saint-André. en 1430, trois cents Anglais pillent Chelles au Carême, et dans la plaine de Vaires, Jeanne d'Arc et les troupes françaises s'opposent aux Anglo-Bourguignons. En 1489, les Anglais y causent à nouveau de grands ravages. À partir de 1787, de nombreuses réformes municipales sont mises en place. En février 1790, les départements sont créés, et Chelles est englobé dans celui de Seine-et-Marne. En 1792, les dernières religieuses de l'abbaye quittent Chelles pour Chartres puis leur communauté est dissoute, dans un contexte de déchristianisation. Les biens sont vendus à des particuliers. Pendant la Première Guerre mondiale, Chelles se mobilise fortement. Dès la fin de l'année 1914, la commune crée un « magasin communal », qui met à la disposition des habitants des denrées alimentaires à bas prix. Puis ce magasin se transforme en « dépôt communal alimentation ». En 1939, Chelles entre tout de suite en guerre. Émile Fouchard, maire de Chelles, est arrêté et emprisonné, car soupçonné de « reconstitution de la ligue dissoute » du communisme. Libéré, il intègre immédiatement la Résistance. Chelles fait partie de la zone occupée. Le 10 juillet 1940, il s’oppose, à l'instar des quatre-vingt autres députés et sénateurs, aux pleins pouvoirs du maréchal Pétain. Il est alors remplacé par la « délégation spéciale ». En mars, juin, et juillet 1944, la gare de triage de Chelles-Vaires est une cible pour l'aviation alliée, qui l'attaque de nombreuses fois. Plus de trois cent dix bombes de cent à cinq cents kilos sont larguées, causant de nombreux dégâts et des victimes civiles. Dans certains terrains vagues, des trous de bombes alliées étaient perçus en 1980 surtout aux cités SNCF dans le quartier des arcades fleuries. Dans le milieu des années 1990, un programme d'urbanisation fait sortir de terre un nouveau quartier, situé sur des terrains de l'ancienne gare de triage SNCF : le quartier de l'Aulnoy. En mai 1996, ouvre le centre commercial Chelles 2 (réaménagé et renommé Terre-Ciel en 2014), à l'emplacement des terrains nord de l'ancienne gare de triage SNCF, au cœur d'une nouvelle zone d'aménagement "concerté" (ZAC) composée de magasins de grandes enseignes comme Leroy Merlin. Depuis le début des années 2000, le quartier immobilier est en cours de construction plus à l'ouest. Extraie Wikipédia]. Passons le rond point et sous la bande transporteuse (qui disparaîtra certainement après les travaux) [Les travaux d’excavation des terres de la ligne 16 du métro à partir d’un tunnelier qui partira de Chelles vers le nord et les communes de Montfermeil, Clichy-sous-Bois et Livry-Gargan sont imminents. C’est une belle opportunité pour la ville de Chelles de remblayer ses carrières sur le site du Sempin. Les terres excavées seront conduites par une bande transporteuse depuis le point d’entrée du tunnelier situé de l’autre côté de la route D 224 en face d’Intermarché jusqu’au site du Sempin. https://www.ville-montfermeil.fr/enquete-publique-plaine-du-sempin/]. Longeons une immense jardinerie. Passons un second rond point, en direction de Paris, Chelles, les quatre routes, la rue se dédouble par un terre plein central arboré, nous arrivons au troisième rond point prenons à droite la rue Gustave Nast en direction du Centre Ville, Périchelles. Dépassons la barre d’immeuble, et un ancien bâtiment de la poste, (comme on savait en faire à l’époque ou la poste, télégramme et télécommunication n’était pas une entreprise comme les autres).  La rue fait fourche, prenons à droite, la rue tourne sur la gauche, les petits pavillons en meulière de banlieue font place aux immeubles. Nous arrivons au rond point et prenons à droite l’avenue de la Résistance en direction du centre ville et de l’Hôtel de Ville nous arrivons à la gare de Chelles. 



 
 

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