samedi 2 août 2025

De la Vanne à la Dhuys Prom 12 captage de la Dhuis

 Je débute un nouveau cycle de promenade, autour de deux aqueducs ; La Vanne et la Dhuis. Aujourd'hui nous 

nous partons vers le captage de la Dhuis

De la Vanne à la Dhuys : Captage de la Dhuys 

Vous trouverez les liens des promenades N°3 à N°11 un peut plus bas. La Dhuis à été suivie dans mes promenades dans le Nord de la Seine et Marne. 

Février 2023

Dans mon cycle de la Vanne à la Dhuys, je vais vous emmener en promenade autour des deux aqueducs. Parfois en les suivant, parfois l’aqueduc ne servira que de fil rouge et, nous fera découvrir les paysages qu’ils traversent. Depuis l’école ou j’ai appris que les Romains construisaient des aqueducs ou l’eau parcourait des kilomètres en traversant, collines et vallées par simple gravité, j’ai toujours été subjugué par ses ouvrages visible ou invisible amenant ‘’la vie’’ dans les villes ou l’eau manquait et tout cela sans machines infernales. Pourquoi Paris avait il besoin de ses aqueducs. Pour alimenter La ville en eau ‘’propre’’ afin d’éviter les maladies. (Le choléra, aussi appelé “maladie des mains sales”, est causé par la bactérie Vibrio cholerae. Elle se transmet par la consommation d’aliments ou d’eau contaminée par les selles de personnes infectées. La diarrhée est un symptôme d’une infection causée par un grand nombre d’organismes bactériens, viraux et parasitaires dont la plupart peuvent se propager par l’eau contaminée. Infection cutanée contagieuse causée par un acarien microscopique (Sarcoptes Scabiei), la gale se propage rapidement dans des conditions de promiscuité. Elle se signale le plus fréquemment par une éruption papuleuse entre les doigts de la main. L’hépatite (hépatite A et E) peuvent être transmis par l’eau et les aliments. Parmi les causes infectieuses, on peut mentionner un approvisionnement en eau insuffisant ainsi qu’un mauvais assainissement et une hygiène de mauvaise qualité.) Pour avoir de l’eau propre, il faut aller la chercher loin. Aqueduc de la Vanne au sud, de la capitale long de 156 km. Aqueduc de la Dhuys (en souterrain) 129 km à l’Est de la capitale, aqueduc de l’Avre 175 km à l’ouest de Paris. Paris est situé dans une cuvette, les réservoirs se trouvaient sur les points hauts et desservaient par gravité les quartiers à leurs pieds. Il me semble que le Nord de la Capital était alimenté par l’Ourcq et son Canal portant le même nom. (Voir les promenades du Nord Seine et Marne et les randos aux portes de l’Aine, de Meaux à la Ferté Milon). J’ai également relié les sources entre la Vanne et la Dhuys, cela n’a plus rien à voir avec l’alimentation de Paris en eau et les aqueducs, mais cela m’a donné un but à la création de promenades. Malheureusement mon programme exclura l’Ouest de Paris et l’Avre, bien trop loin de chez moi. J’ai rencontré cet aqueduc dans le début de mes grandes promenades autour de la France, dans ce que j’appelle le retour, mais que j’ai réalisé à mes moments perdu ou je ne pouvais aller trop loin. RLPLP Etape 2002
https://randosacaudos.blogspot.fr/2016/01/randonnee-le-plus-loin-possible-gr-11.html  et étape 7 RLPT Etape 8
https://randosacaudos.blogspot.fr/2012/10/randonnee-le-plus-loin-possible-gr-2_4.html

Vous trouverez si cela vous intéresse l’histoire de l’eau à Paris sur le site ; https://www.water-quality-journal.org/articles/wqual/pdf/1996/02/wqual1996272p97.pdf

Le principe d'un aqueduc consiste à faire couler l'eau par gravité. Il faut donc trouver des sources situées plus haut que la ville que l'on souhaite alimenter. Ensuite l'ouvrage doit avoir une pente progressive, en général elle varie de 20 cm/Km à 1m/Km tout au long du parcours. La pente doit toujours être comprise entre ces valeurs car si elle est trop forte l'enduit étanchéifiant l'ouvrage se détériore. Au contraire, si la pente est trop faible la rigole se colmate avec l'argile qui se dépose. Quand l'eau circule dans une conduite en métal il faut rajouter à la pente la différence de pression entre l'amont et l'aval. Sur son parcours l'aqueduc va rencontrer des obstacles divers qu’il faudra franchir sans qu'il y ait rupture de la pente. Aux diverses situations les architectes romains ont trouvé des réponses architecturales : Pour un terrain relativement plat, l'eau circule dans des tuyaux ou dans une rigole couverte de dalles de pierres. - Pour franchir une vallée, un pont-aqueduc est construit afin de garder la pente constante. Si la vallée est peu profonde un simple mur suffit à garder la pente constante. Pour franchir une montagne l'eau circule dans une galerie souterraine munie d'une rigole. On trouve des systèmes d'adduction d'eau dans de nombreuses civilisations et dès la Haute Egypte. Cependant, souvent les ouvrages se réduisent à des canaux d'irrigation. L'un des premiers aqueducs est sans doute celui de Nimive avec les Phéniciens en -690 av.J.C. Chez les grecs, on a retrouvé (en Sicile et autour d'Athènes) des traces de canaux à eau souterrains. Cependant, les ouvrages suivaient les courbes de niveaux et, de ce fait, faisaient d'énormes détours. Néanmoins, on peut attribuer l'invention de l'aqueduc aux Romains. C'est sans doute grâce à la maîtrise du calcul de la masse et de la confection du mortier que cela fut possible. Rien que pour desservir la ville de Rome, ils construisirent 14 aqueducs. Grâce au mortier pour la maçonnerie, ils purent créer les ponts aqueducs. Ils en équipèrent les diverses provinces de leur empire. L'aqueduc de Lutèce menant l'eau de Wissous à Paris. Au Moyen-Âge, de nombreuses technologies furent perdues dont celle de la construction des aqueducs. Il faut attendre le règne de d'Henri IV pour voir naître un projet d'aqueduc avec l'aqueduc Médicis, puis d'autres sous le règne de Louis XIV. Enfin, les ouvrages les plus récents furent construits au cours du 19ème avec, notamment, l'aqueduc de la Vanne lors de la réorganisation de Paris sous la conduite de Haussmann. Il alimente toujours tout le sud de Paris en eau potable. http://ruedeslumieres.morkitu.org/apprendre/aqueducs/index.html

Topo sur la Vanne : https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/decouverte-secrets-eaux-paris-ile-france-aqueduc-arcueil-1660403.html

La ville de Paris est aujourd’hui alimentée en eau potable de trois façons : les cours d’eau, la nappe phréatique et l’eau de source. Les cours d’eau voient leur eau traitée aujourd’hui par trois usines situées à Orly, Ivry et Joinville. Avant l’existence de moyens modernes de filtrage, les cours d’eau étaient la manière la plus simple de trouver de l’eau potable. Cette eau, polluée entre autres par les tanneurs, les bouchers et les teinturiers, n’était pas réellement potable. Sous Napoléon 1er, la construction du canal de l’Ourcq et du bassin de la Villette ouvrit une nouvelle source d’eau pour le nord de la ville. L’eau était ensuite acheminée vers l’ouest par un aqueduc de ceinture, de la Villette à Monceau. Les puits artésiens – voir l’article « Les puits artésiens ». Les eaux de source furent le troisième moyen. Elle a été puisée puis acheminée vers Paris à l’aide de spectaculaires aqueducs. Les premiers furent gallo-romains : l’un captait l’eau aux environs de Rungis et l’autre celle de Belleville. Entre les XIIème et XIVème siècles, les ordres religieux de la rive droite captèrent les sources de l’est parisien et construisirent des aqueducs souterrains ainsi que des regards qui sont toujours visibles aujourd’hui (voir articles sur les regards du XIXème et du XXème, le regard des Maussins, des Messiers, de la Lanterne, Saint-Martin). Un peu plus tard, Marie de Médicis fit construire le célèbre aqueduc Médicis dans le sud de Paris. Ces aqueducs sont toujours opérationnels au XXIème siècle. Aujourd’hui, cinq aqueducs acheminent l’eau vers Paris : Aqueduc de Vannes qui passe par Arcueil. Aqueduc du Loing. Aqueduc du Lunain. Aqueduc de la Voulzie au sud. Aqueduc de l’Avre à l’ouest. Cela représente environ 600 kilomètres d’aqueducs. Au nord, se trouve un sixième aqueduc, celui de la Dhuis, qui achemine sur 130 kilomètres, 20.000 m3 d’eau par jour – 5% de l’approvisionnement total. Près de la moitié de l’eau consommée à Paris est de l’eau de source. Cinq réservoirs permettent de stocker cette eau : Les Lilas, Ménilmontant, Montsouris, Ivry et Saint-Cloud. https://www.paristoric.com/index.php/paris/inclassables/913-l-alimentation-en-eau-de-paris

Aujourd’hui nous nous intéressons à l’aqueduc de la Dhuys que nous allons remonter du réservoir à sa source.

https://paris-malaquais.archi.fr/ecole/wp-content/uploads/sites/18/2021/04/06_Mutualisation-montmarte.pdf

[Egalement écrit Dhuys, construit entre 1863 et 1865, à sa construction il permettait de desservir Paris en eau potable à partir de la Dhuis. Il parcourt 128,61 km presque à l'horizontale. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne de 21,43 km de long, affluent du Surmelin. Sa pente est faible : élevé de 128 m d'altitude à son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de l'eau par simple action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par endroits, constitué d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. L'exploitation de l'aqueduc est géré par Val d'Europe Agglomération, qui l’a acheté en 2015 à la régie Eau de Paris et le Syndicat des eaux de la Brie. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse successivement le sud de l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron. Jusqu'à son franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne, en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant de se diriger vers l'est et Paris. Le 19 juillet 2018, une passerelle reliant Chessy à Dampmart a été ouverte au public, assurant ainsi la continuité terrestre du parcours de la Dhuys depuis son début. Elle a été posée à l'endroit exact où se trouvait le pont-aqueduc en pierre qui franchissait la Marne à cet endroit et qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1940 durant l'invasion allemande. Celui-ci a été remplacé par un siphon immergé. Une partie des pierres restantes de ce pont a été utilisée par le sculpteur Jacques Servières pour réaliser des statues sur ce qui est devenu maintenant le Jardin de sculptures de la Dhuys, sur la rive côté Chessy. L'aqueduc de la Dhuis comporte, en général tous les 500 m, des regards de visite fermés à clé permettant le contrôle de l'ouvrage. À l'extérieur, les regards sont de petits édicules de béton ou de maçonnerie comportant une porte métallique peinte en vert. Sont également présents sur le parcours des points hectométriques, bornes indiquant la distance en hectomètres depuis la prise d'eau à Pargny-la-Dhuys. Le dernier se situe à Paris en face du 10 avenue de la Porte-de-Ménilmontant et porte l'indication « 1308 », soit 130,8 km. Au début du XIXe siècle, outre les puits et les citernes, Paris n'est alimentée en eau essentiellement que par les eaux de Belleville et du Pré-Saint-Gervais et l'aqueduc de Rungis. La construction du canal de l'Ourcq, entre 1802 et 1822, permet d'assurer un apport d'eau important, à défaut d'être d'une qualité adéquate. Le premier puits artésien de la ville est foré en 1841. Le très fort accroissement de la population parisienne nécessite toutefois d'entreprendre de nouveaux travaux. En 1854, avec l'appui de Napoléon III, le préfet Georges Eugène Haussmann et le directeur du service des eaux Eugène Belgrand font approuver un programme d'alimentation en eau par le conseil municipal de Paris. L'aqueduc de la Dhuis est le premier ouvrage à être construit. Le décret du 4 mars 1862 le déclare d'utilité publique. Les travaux divisés en deux lots débutent à la fin juin 1863. Le chantier est rapidement réalisé : l'eau est introduite dans l'aqueduc le 2 août 1865. La distribution régulière commence le 1er octobre suivant, alimentant le réservoir de Ménilmontant. La réalisation de l'aqueduc de la Dhuis coûte 18 millions de francs de l'époque, incluant l'achat des chutes des usines de la Dhuys et l'acquisition des sources et des usines du Surmelin. En 1889, la quantité d'eau distribuée annuellement s'élève en moyenne à 66 millions de m3 pour un prix de 0,113 F/m3. En 1896, les réservoirs du nord parisiens desservent les quartiers hauts de Montmartre, Belleville et Passy.
Depuis 2015, l'aqueduc de la Dhuis alimente en eau potable le parc d'attraction Disneyland Paris à Marne-la-Vallée et à fournir en eau les communes du Val d'Europe. Seule une petite partie parvient jusqu'à Paris. Depuis 2009 l'aqueduc est vide à partir d'Annet-sur-Marne, la galerie ayant été bétonnée par la ville de Paris sur presque 700 mètres. La ville de Paris inscrit à l'ordre du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 l'éventualité de céder l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre, au moins les sections situées sur les communes d'Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Villevaudé et Le Pin, afin de faciliter l'extraction du gypse souterrain par une exploitation à ciel ouvert. À la suite de la motion de censure déposée par la fédération Île-de-France Environnement, la mairie de Paris a d'abord décliné l'offre de Placoplatre avant de renoncer au projet de cession. En juillet 2015, la section de Pargny-la-Dhuys à Chessy est vendue à l'intercommunalité du Val d'Europe. Wikipédia.]

  En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

 

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 KM       Temps     Arret       V/d       V/g       Dénivelé

27          4h30        0h35        5,8       5,1            482

 

Départ Artonges pas de parking (pourquoi Artonge simplement que c’estle village le plus proche de ma route.

Ou se trouve Artonge : Située au sud-est du département de l'Aisne, sur la D 20, dans un triangle Château Therry – Montmirail – Epernay. à vol d'oiseau à 16,9 km au sud-est de la sous-préfecture de Château-Thierry.


Pour recoller avec la promenade N°2 de Chelles à Esbly je vous conseille de parcourir les neuf promenades comprises entre Esbly et Château Thierry.

Lors de mes promenades dans le Nord de la Seine et Marne l'aqueduc de la Dhuis ma servi de nombreuses fois de fil d'Ariane. Pour poursuivre votre découverte des territoires autour de l'aqueduc je vous propose donc de vous reporter à ces randonnées dont voici les liens


Promenade 3 autour de la Dhuis - Promenade N-S & M - N° 47 Montbarbin – Crécy la Chapelle – Esbly - C'est une promenade dont la boucle est très éloignée de l'aqueduc mais fait découvrir le charmant village de Crécy la Chapelle.
https://randosacaudos.blogspot.com/2022/08/promenade-n-s-m-n-47-montbarbin-crecy.html

Promenade 4 autour de la Dhuis - Promenade dans le Nord de la Seine et Marne ; Prom 9 ; Isles les Meldeuses – Meaux. Nous suivons l'aqueduc de Boutigny à Monceau les Meaux. https://randosacaudos.blogspot.com/2020/03/promenade-dans-le-nord-de-la-seine-et_2.html

Promenade 5 autour de la Dhuis - Promenade dans le Nord de la Seine et Marne ; Prom 8 ; La ferté Sous Jouarre – Trilport par la foret du Montceau. Nous retrouvons l'aqueduc des Deux Jumeaux au Corbiers.  https://randosacaudos.blogspot.com/2020/03/promenade-dans-le-nord-de-la-seine-et.html  

Promenade 6 autour de la Dhuis - Rando dans le Nord - S& M ; Prom 3, Vallée du Petit Morin –


aqueduc de la Dhuys.
https://randosacaudos.blogspot.com/2019/07/rando-dans-le-nord-de-la-seine-et-marne.html

Promenade 7 autour de la Dhuis - Rando dans le Nord - S& M ; Prom 2, La Ferté Sous Jouarre – aqueduc de la Dhuys. https://randosacaudos.blogspot.com/2019/05/rando-dans-le-nord-de-la-seine-et-marne_2.html

Promenade 8 autour de la Dhuis - Nord Seine & Marne - De Château Thierry à La Ferté Gaucher Prom 20 Saâcy. Belle balade ou l'on commence à découvrir les coteaux de Champagne de la Seine et Marne. https://randosacaudos.blogspot.com/2021/03/nord-seine-marne-de-chateau-thierry-la.html

 

Promenade 9 autour de la Dhuis - N- S &M De Château Thierry à la Ferté Gaucher - Prom 19 - Nogent L'Artaud https://randosacaudos.blogspot.com/2020/09/n-s-de-chateau-thierry-la-ferte-gaucher.html

 

Je saute le coteau du Bois de la Dame pour retrouver l'aqueduc à la promenade

 


Promenade 10 autour de la Dhuis - N-S&M - De Château Thierry à la Ferté Gaucher ; Prom 17 - De Chézy sur Marne à Château Thierry
https://randosacaudos.blogspot.com/2020/09/n-s-de-chateau-thierry-la-ferte-gaucher_2.html

 

Promenade 11 autour de la Dhuis - N-S&M - De Château Thierry à la Ferté Gaucher ; Prom 17 - De Chézy sur Marne à Château Thierry https://randosacaudos.blogspot.com/2020/09/n-s-de-chateau-thierry-la-ferte-gaucher_2.html

 

Cette promenade vous fera découvrir le captage de la Dhuis. Je suis toujours étonné par le circuit de l'aqueduc rien de droit, tout en courbe, longeant les collines bordant la Marne 

 

Peut de places pour garer la voiture dans ce village. La petite place vers l’église n’en comporte pas et vous avez l’air de gêner si vous stoppez le long des maisons. J’ai trouvé un emplacement vers la mairie. Remarquez derrière la fontaine cette grande maison avec ses cinq porches monumentaux dont quatre transformés en portes ou fenêtres. L’église [Le chœur et la nef de l'église Saint-Pierre ont été inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 5 juin 1928. Ses premiers éléments remontent au XVe siècle. Elle fut remaniée au cours des siècles. Cette église ne possède pas de clocher à proprement parler, mais une cloche logée dans une lucarne du versant nord du toit de la nef. L'église fait l'objet d'une réhabilitation complète et a été rendue au culte à l'occasion d'une messe concélébrée par l'abbé Gandon, curé de la paroisse Notre-Dame des trois vallées dont elle dépend et monseigneur Giraud, évêque du diocèse de Soissons, en 2009.

La fontaine est alimentée par une source réputée, jadis, pour guérir les maux de gorge et les fièvres.]. Prenons la rue face à l’église, en direction de La Noue Mangeard et le Bois Milon, nous longeons l’école ou la Mairie et ce grand bâtiment avec ses arches en briques, poursuivons par la rue du Bois Milon. Traversons le Ravin de la Dhuis et le Ru des Rieux à sec, après une prairie nous arrivons au hameau du Pâtis la route fait fourche prenons à droite et suivons le GRP du Tour de L’Omois [L'Omois est une région de l'extrême sud de l'Aisne. Son nom provient de mentions du pagus otmensis dans des textes en latin de la période carolingienne, qui laisse penser que Château-Thierry, la ville principale de l'Omois, s'est appelé Otmus wikipédia]. Nous passons une ligne de chemin de fer à voie unique [La ligne de Mézy à Romilly-sur-Seine est une ligne de chemin de fer française non électrifiée à écartement standard et à voie unique de la région Champagne-Ardenne. Elle est partiellement déclassée. La voie et la plateforme sont encore utilisées jusque Montmirail pour le transport de céréales. Elle constitue la ligne 004 000 du réseau ferré national. Dans la nomenclature régionale des lignes du réseau de l'Est, elle formait la branche sud de la ligne 22-2, la ligne de Château-Thierry à Oulchy - Breny en étant la branche nord. La ligne, d'une part tronçon d'un itinéraire de la vallée de l'Ourcq à Esternay et d'autre part chemin de fer d'Esternay à Romilly, est concédée à la Compagnie des chemins d La ligne, d'une part tronçon d'un itinéraire de la vallée de l'Ourcq à Esternay et d'autre part chemin de fer d'Esternay à Romilly, est concédée à la Compagnie des chemins de fer de l'Est par une convention signée le 31 décembre 1875 entre le ministre des Travaux Publics et la compagnie. Cette convention est approuvée à la même date par une loi qui déclare la ligne d'utilité publique e fer de l'Est par une convention signée le 31 décembre 1875 entre le ministre des Travaux Publics et la compagnie. Cette convention est approuvée à la même date par une loi qui déclare la ligne d'utilité publique. Wikipédia. Cette ligne que l’on pense abandonnée, ne l’ai pas ou ne le sera plus, c’est une ligne ‘’capillaire ‘’ dans le jargon ferroviaire. Les lignes capillaires sont une composante essentielle du Réseau ferré national car elles contribuent à la desserte fine des territoires et sont la source de plus de 20% du fret ferroviaire ; elles sont indispensable à l’activité des granulats (70% des tonnages transportés par fer) et des céréales (40% des tonnages). mais la pérennité à terme des 2200km de capillaires exploités ne peut être assurée sans un plan convenu entre tous les acteurs concernés. https://www.objectif-ofp.org/Capillaires . Cette ligne Mézy-Moulin Artonges servira pour le transport agro-alimentaire d’un groupe international historiquement Français avec des racines à Nogent sur Seine. https://actu.fr/hauts-de-france/chateau-thierry_02168/sud-de-laisne-transports-la-ligne-mezy-artonges-sur-les-rails_56293597.html . Il semblerait qu’elle servira également pour un train touristique avec un redémarrage depuis 2023 L'Association TOURISME FERROVIAIRE DE LA BRIE CHAMPENOISE A L'OMOIS a effectué une belle saison touristique 2022 en ayant transporté 1791 passagers dans son train PICASSO.

Elle prépare actuellement la saison touristique 2023 qui débutera le dimanche 28 mai et se terminera le dimanche 01 octobre. Durant cette période, l'Association propose chaque dimanche une balade touristique ferroviaire à bord de son magnifique autorail PICASSO, unique en France,  sous forme d'un aller et retour MONTMIRAIL-ARTONGES. La durée totale de la balade aller et retour pour parcourir la distance de 8,725 km est d'1H30. "En effet le PICASSO n'est pas un TGV mais un TGL (Train à Grande lenteur) " 

"Tout au long du voyage qui est commenté, nous sillonnons un territoire authentique de la Brie Champenoise constitué par l'alternance de champs agricoles et de parties boisées. Nous découvrons tout au long du parcours de très belles fermes bryardes, plusieurs maisons de garde-barrières et le château d'Artonges" https://www.tfbco.fr/index.php/les-actualites ]. Après avoir traversée une prairie, poursuivons la route qui longe le bois d’Artonges comportant quelques beaux arbres. Nous arrivons à l’enfourchement du hameau ou de la ferme de la Noue Mangeard. Poursuivons tout droit et après le bois nous trouvons l’enfourchement du hameau du Bois Milon. Traversons deux grosses fermes ou anciennes fermes, le bitume s’arrête là. Nous avons l’impression de rentrer chez les propriétaires, d’ailleurs les chiens en libertés aboient, les rideaux se soulèvent, il semblerait que l’on n’est pas l’habitude de voir des promeneurs dans le coin. On se méfie toujours d’un homme seul. Devant le hangar agricole, prenons le chemin de droite qui débouche sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche. (On peut éviter les fermes en prenant le chemin herbeux sur la droite que l’on trouve au niveau de la rue sans issu précédente). Nous longeons des bois et arrivons à une patte d’oie, poursuivons tout droit en traversant le bois Richard, et débouchons à l’angle de la ferme ‘’La Grâce’’. Prenons le chemin carrossable sur la droite et débouchons sur la D 866 un peu avant la grosse ferme de ‘’La Griverie’’, prenons à gauche, et au carrefour à l’angle duquel nous trouvons la ferme de ‘’La Futaie’’ prenons la route V 4 à droite en direction de Montlevon et le château de la Ville aux Bois - La Maladerie. Nous trouvons sur la gauche une grosse propriété ; Le château de la ville aux bois. La route traverse le bois Dudiez, ce dernier est coupé par une bande cultivé et à la sortie de la seconde partie du bois nous trouvons une petite stèle, qui peut être fleurie sur la gauche. Prenons le chemin longeant l’orée du bois et au carrefour à trois branches, prenons à droite. Nous devons voir au loin sur notre gauche un château d’eau avec un toit en poivrière, le secteur est vallonné mais avec le brouillard je ne distingue pas très bien des points de repères. Nous trouvons en fond de vallon le hameau de Auclaine et poursuivons par le chemin des Orgerieux (sur l’IGN chemin de la Brie), passons les différentes fermes (laissons sur la gauche le chemin des Orgerieux. Sans nom sur certaine carte). Au grand carrefour formant une petite place nous prenons à droite, rue de Chamblon. Nous sommes sur une variante de GR 14. Longeons un petit lavoir protégé par une toiture formant une équerre, la route fait un esse par des virages droite-gauche, laissons sur la gauche le chemin du ru. Nous pouvons prendre sur la gauche la petite rue des tilleuls ou poursuivre la route. A la sortie du virage prenons le chemin carrossable sur la gauche, qui sur certaine carte porte le nom de chemin du Ru, il descend dans un autre vallon. Nous longeons le Ru "Cour Dimanche" qui est presque à sec. Laissons un chemin sur la gauche, poursuivons vers un bel arbre (en 2023), un peu plus loin le chemin fait fourche prenons à droite, et coupons le Fossé V1 de Chauffour complètement sec en février (l’hiver n’a pas été pluvieux). Nous grimpons. Le chemin débouche sur la rue des Epinettes et arrive au hameau de Montharmeaux. Nous laissons sur la droite la petite rue, Jean Gault, poursuivons tout droit, notre rue portant maintenant le même nom, coupons la D 205, de l’autre coté nous poursuivons par la rue de la Harlée, elle forme comme une petite place avec l’entrée de la ferme, elle tourne sur la droite. Dans ce village peut être à la ferme, derrière des grilles nous trouvons tout un pan de mur avec des niches. Ce doit être un pigeonnier ou un ancien pigeonnier. Laissons un accès à une autre ferme puis le bitume se termine devant une fourche au numéro 7. Poursuivons tout droit, et dépassons les dernières maisons un peu isolées. Le chemin serpente à flanc de colline, le paysage ‘’brumeux’’ est magnifique avec ses petites collines, la campagne et les bois. Nous arrivons à Coupigny après avoir traversé le Ravin de Beulard, un ruisseau ou un ru avec de l’eau, puis celui de Confrémeaux, laissons une rue sur la droite, menant à une grosse ferme, que nous contournons par un esse gauche-droite, et grimpons vers la D87. Poursuivons tout droit, la départementale, et descendons à mi pentee nous trouvons sur la droite un édicule, le syphon de l’aqueduc de la Dhuis traversant le ru du Ravin de Beulard, je prends à droite pour voir l’ouvrage N°2. 

 

 

Revenons sur nos pas traversons le bitume et grimpons le talus ou se trouve enterré l’aqueduc derrière nous poursuivons de grimper la colline. Sur la partie haute nous trouvons un édicule de visite, cela grimpe rude. Poursuivons par la droite sur le flanc de la petite colline, nous sommes sur les pentes de Morancel, un chemin herbeux gardant plus ou moins la même courbe de niveau en parallèle à la D 20. Nous approchons de la D 86, après un petite édicule en cul de four, nous longeons la barrière de sécurité, le chemin semble un peu moins large. Faisons un esse droite-gauche en empruntant la départementale, passons la barrière et poursuivons notre chemin au dessus de l’aqueduc, devenant boisé. A la sortie des bois, je quitte l’aqueduc partant vers Paris, à la borne 73 et prends le chemin de droite, nous arrivons à Condé en Brie [Condé-en-Brie est une ancienne bourgade gallo-romaine, Condé mérite bien son nom qui signifie « confluent » puisque plusieurs vallées fortement encaissées s'y rencontrent : le Surmelin, la Dhuis et la Verdonnelle. Le château est construit sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine. Commune de la région de l'Omois constituée des cantons du sud de l'Aisne. Le nom du village apparaît pour la première fois en 1205 sous le nom de Conde-in-Bria, Vallon-Libre sous la Révolution et l'apellation actuelle Condé-en-Brie au XIXe siècle. Condé-en-Brie était une seigneurie des Montmirail, des Coucy, des comtes de Bar, des Luxembourg Saint-Pol, des Bourbon-Vendôme, des Bourbon-Condé, des Bourbon-Soissons, puis des Savoie-Carignan. Elle a donné son nom à la maison des princes de Condé Wikipédia]. Longeons un silo à grain, poursuivons tout droit par la rue de la Creuse rue, Après le parking de l’EPHAD nous prenons la D 20 sur la gauche, rue du Cahot. nous arrivons au rond point de la mairie, (petit bâtiment en brique sur la gauche) prenons sur la droite la D 4 en direction d’Orbais-Dormans-Celles les Condé-Baulne en Brie. Coupons la ligne de chemin de fer, nous retrouvons le GR 14. Nous sommes dans la rue du Château. Remarquez sur la gauche, la maison du garde barrière devenue inutile par l’automatisation de la barrière. En prenant sur la gauche la rue de la gare, l’immense bâtisse devant être la gare devenue restaurant (une bonne reconversion pour ce bâtiment) et à coté une tour attenant à une bâtisse ; certainement un château d’eau, souvenir des locomotives à vapeur. Il date de 1864. [Sur la fiche que j’ai trouvé dont la photo date de 2016 il est dit que le syndicat d’initiative c’est installé dans le bâtiment. Le sigle au dessus de la porte le confirme. le SI (Syndicat d’initiative) relève de l'initiative privée, alors que L'OT (Office de Tourisme) est 

obligatoirement institué par la collectivité. En France, l'office de tourisme est le successeur du syndicat d'initiative dont le premier fut fondé à Grenoble le 2 mai 1889, présidé par le comte de Montal. Durant l’après-guerre, les problèmes de financement des syndicats d’initiative se font cruellement sentir, particulièrement au vu de la mission accrue liée à la progression du tourisme. L’existence de ces organismes privés 

va être bousculé par la création officielle, par la loi du 10 juillet 1964, des offices de tourisme. Le gouvernement, ayant pris conscience des enjeux économiques liés au tourisme, décide d’autoriser les conseils municipaux des stations classées de tourisme, à créer des offices si elles le désirent. L’accueil et la promotion touristique commencent à être perçus comme un service public. La création de ces structures doit être entériné par le préfet. Il s’agit alors d’établissements publics à caractère industriel et commercial ayant vocation « promouvoir le tourisme dans la station [...], assur[er] la coordination des divers organismes et entreprises intéressés au développement de celle-ci. ». wikipédia]. Revenons sur notre route et longeons le long mur du château de Condé [domaine privé habité toute l'année. À la demande des Bourbon, des princes de Savoie puis du marquis de La Faye, les plus prestigieux artistes comme Watteau et ses élèves Lancret, Pater ou Bonaventure de Bar, Boucher ou Oudry réalisèrent ses somptueux décors des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce château permet d'évoquer une partie de l'histoire de France au travers de personnages illustres comme les Condé, les Savoie, La Fontaine ou Richelieu, sans oublier Olympe et ses « poudres » mystérieuses…

L'aile Watteau et ses fresques découvertes récemment, la chambre de Richelieu, les appartements privés et l'exceptionnel salon décoré par Oudry constituent les attractions phares du château. La proximité du confluent de la Dhuis et du Surmelin, affluent de la Marne va donner son nom au village de Condé-en-Brie. En effet la racine du mot Condé provient du toponyme d'origine gauloise Condate signifiant étymologiquement « confluent ». Habité depuis les temps les plus reculés, ce lieu servit de théâtre en 500 à un combat opposant les Senones aux Condruses. D'importants vestiges de cette époque subsistent dans les fondations du château. Ce sont probablement ceux d'une villa gallo-romaine. Le bienheureux Jean de Montmirail fut le premier seigneur de Condé. Ce n'était alors qu'un fief noble ayant haute et basse justice et autorisation de fourches patibulaires. Son gendre, Enguerrand III de Coucy construisit en 1200 le premier château digne de ce nom. Les murs de deux mètres d'épaisseur et les larges archères témoignent de cette période. Marie de Coucy, dernière de cette lignée, apporte en 1400 à son mari, le comte de Bar, les terres de Condé qui passent ensuite, toujours par le jeu des alliances, à la Maison de Luxembourg. En 1487, la Maison de Bourbon entre en possession de la seigneurie par le mariage de Marie de Luxembourg avec François de Bourbon, comte de Vendôme. Celle-ci passe ensuite à l'un de ses fils, Louis dit le cardinal de Bourbon-Vendôme, abbé de Saint-Denis, archevêque de Sens, évêque de Laon et de Luçon. Ce dernier transforme le château des Coucy en un très grand rendez-vous de chasse Renaissance dont l'édifice actuel ne représente plus qu'environ les deux tiers de la surface initiale. Ses armes surmontées du chapeau de cardinal, figurent encore au fronton d'une porte et d'une cheminée. Le château, encore fermé autour d'une cour carrée, était lui-même entouré de murs qui s'étendaient jusqu'à deux bâtiments de cette époque : la « porterie » à l'ouest et la « capitainerie » à l'est. De nombreux souterrains, dont certains pourraient encore être réutilisés, reliaient entre eux les différents bâtiments au bord de la rivière. Louis, neveu du cardinal de Bourbon-Vendôme qui fut son tuteur se fit appeler « Monsieur le Prince ». Couramment désigné sous le nom de prince de Condé, ce titre lui resta sans doute parce qu'il affectionnait ce lieu après y avoir passé une partie de son enfance. À la mort de son oncle en 1556, il hérita des terres de Condé qui s'étendaient sur plus d'une dizaine de villages. Après son assassinat à Jarnac par le capitaine de Montesquiou en 1569, la principauté de Condé resta dans la Maison de Bourbon jusqu'en 1624 date à laquelle elle passa à celle de Savoie par le mariage de Marie de Bourbon-Condé avec Thomas de Savoie-Carignan. Le château de Condé qui a le privilège d'avoir donné son nom à l'une des branches les plus illustres de la Maison de Bourbon, connut alors un sort moins enviable. En 1711, Louis XIV confisqua les biens des Savoie en France, sans doute pour se venger des échecs que lui avait fait subir le prince Eugène à la tête des armées autrichiennes. Le château mis sous séquestre, fut occupé militairement de 1711 à 1719 et se trouva en fort mauvais état quand il fut acheté par Jean-François Leriget de La Faye. Situé en 1914 près du front de la Marne, il fut pris et repris et les obus ne l’épargnèrent pas. Entre 1940 et 1945 le château fut occupé pendant toute la guerre, bombardé et pillé. Les œuvres d’art de plus grande valeur furent sauvées en toute dernière extrémité. Lorsque la famille de Sade reprit possession du château en 1946, ils entreprirent une restauration complète de celui-ci. Cette restauration se déroula en trois phases :

  • De 1946 à 1958 : reconstruction des portes et fenêtres du château, réparation des dégâts importants de la toiture, remblaiement et dessin de l’environnement du château.
  • De 1959 à 1968 : remise en état et réinstallation des pièces destinées à la visite, fin de la restauration des toitures, réinstallation de l’eau dans le château.
  • De 1969 à 1980 : réfection des plafonds (salle Servandoni, chambre de Richelieu, salon des Oudry), restauration des toiles de la salle Servandoni et des tableaux du salon des Oudry, restauration complète des salles du rez-de-chaussée.

Une fois le gros œuvre terminé, la famille de Sade entreprit d’ouvrir le château à la visite et de proposer un certain nombre d’événements autour de celui-ci. Wikipédia]. Traversons la Dhuis, passons une ancienne fontaine transformée en jardinière et nous arrivons à l’église [Bâtie sur un plan de croix latine, son portail occidental a une tour unique au sud. Elle possède une Annonciation qui est du XVIIIe siècle et XVIe siècle. Wikipédia]

 

 

 

 

 

Poursuivons la rue remarquez les maisons en pierre et les porches charretières en pleins cintres. Grimpons la Grand Rue jusqu’à la Halle [Construite au XVème siècle par Marie de Luxembourg, grand-mère du prince de Condé et du Duc de Guise. Située au cœur du village, cette halle est devenue un lieu de rencontres où se sont déroulés les marchés pendant quelques années. L'ancienne maison commune, construite à l'étage accueillait un juge de paix qui venait y rendre justice pour les petits délits jusque dans les années 40. https://www.lesportesdelachampagne.com/offres/halle-de-conde-en-brie-conde-en-brie-fr-3965153/ & le routard]. Derrière la halle nous trouvons au milieu du parking une belle fontaine fleurie. Poursuivons la D4 en direction de Celles les condé-Beaulne-Dormans-Orbais, la rue Grande change de nom et devient rue de l’Ormet, au carrefour suivant poursuivons la D4 en direction de Baulne et Orbet, nous grimpons toujours, et arrivons au lavoir (malheureusement en mauvais état), au monument au mort et une chapelle au milieu du cimetière, grimpons vers le cimetière, entrons pour faire le tour de la chapelle, mais surtout pour ressortir par la porte situé sur la gauche de celle-ci.  Prenons sur la droite un chemin carrossable plus ou moins bitumé, nous grimpons, vers les trois vallées. Ne trouvons plus le chemin qui coupait le champ en deux, nous trouvons à l’orée de la foret (au niveau de la ligne à haute tension), un chemin sur la droite n’existant pas sur la carte et longeant la lisière du bois. Au chemin formant Té prenons à gauche et entrons dans le bois. Nous restons plus ou moins sur la même ligne de niveau et après un virage d’équerre à droite nous descendons ce que nous venons de grimper. Nous faisons un coude d’équerre à gauche et restons sur la même ligne de niveau, enfin un dernier virage d’équerre à droite, nous sortons de la foret, et avons une vue sur les collines de l’Omoy. Traversons le champ et débouchons sur la D 853 au niveau d’une fourche. (J’ai un soucie ; Je décrie cette balade quelques mois après l’avoir réalisé et en regardant sur la carte je me rends compte que le chemin que j’avais pris en février est passé sous le socle de la charrue en juillet. J'espère qu'il y a un chemin de déviation). Prenons la branche de droite en direction de Montigny les Condé et Montmarçon. La départementale descend, traverse le ruisseau de Verdonnelle, au carrefour de la ferme de Maurepas situé tout de suite après le pont, prenons à droite la départementale qui est peu large et grimpe vers le petit village de Montigny les Condé (186 m) on y trouve une table d’orientation qui malheureusement est en mauvais état, dommage le paysage est magnifique. [Petit village de l'ancienne Brie Pouilleuse. Avant la révolution, la cure (paroisse) du village est de la nomination et patronage (possibilité de présenter à l'évêque, pour qu'il l'ordonne, un desservant pour l'église) des abbés et religieux d'Orbais, qui en sont curés primitifs. Ils jouissaient ainsi des dixmes ; de Fontaines, vicaire perpétuel (desservant d'une église), ayant abandonné la part qu'il y avait et demandé qu'ils lui fournissent sa portion congrue, ils lui abandonnèrent entièrement leur part des dixmes pour en jouir sa vie durant, et acquitter toutes les charges et faire les réparations du chœur et autres charges ordinaires. L'église Saint-Éloi avait été échangée entre les abbayes d'Orbais et Saint-Jean-des-Vignes de Soissons approuvé par Aymard, évêque de Soissons. Le dernier seigneur du village est le comte de la Tour du pin. Wikipédia]. Passons devant l’église Saint Eloi [Sa construction date du XIIème siècle. Sa restauration et le nettoyage des murs a permis de découvrir des peintures murales datant des XIIIème et XIVème siècles. Le bénitier et les fonts baptismaux sont classés aux Monuments Historiques. https://www.auxpaysdemesancetres.com/pages/la-region-picardie/aisne-02/montigny-les-conde.html ]. Remarquer le puits et le Lavoir en mauvais état sur le thème de la fable de La Fontaine Le loup et le chien.(une stèle accroché au mur avec le poème). Derrière l’église à la fourche prenons à gauche la D 202. Au carrefour de la Mairie, laissons la C8 sur la gauche et poursuivons tout droit. Nous sortons du village. Juste avant le virage au niveau d’un bouquet d’arbres qui malheureusement ne dureront pas l’éternité, nous trouvons sur la gauche un chemin herbeux que nous prenons, nous grimpons légèrement et longeons quelques carrés de bois planté au milieu des cultures. Nous arrivons à l’orée d’un bois et rencontrons le GRP du tour de l’Omois, poursuivons le chemin balisé pénétrant en foret, puis suivons l’orée du bois après une bande de bois le balisage tourne d’équerre à droite, (peut être futur parcelles 10-11). Au GRP il lui manque une balise indiquant qu’il tourne et un balisage jaune et bleu longe la lisière puis traverse un champ avant de pénétrer à nouveau en foret. Nous redescendons en traversant un champ, débouchons sur un chemin formant Té, prenons à gauche et au carrefour situé à 2 ou 300 mètres plus loin, prenons le chemin carrossable sur la droite. Traversons la ligne de chemin de fer et entrons dans Pargny la Dhuys, par la rue de la gare [Pargny-la-Dhuys est une ancienne forge bâtie sur une « ferrière » (mine de fer) appartenant au XVe siècle au comte de Braine. Le dernier seigneur fut le comte de La Tour du Pin. Wikipédia]. Nous arrivons derrière l’église [L'Église Saint-Martin, avec ses arcades gothiques et son clocher effilé. Wikipédia]. Prenons la rue de Verdon sur la droite (D202), puis la Grand rue sur la gauche, traversons la Dhuys, longeons la mairie avec son petit campanile, nous arrivons sur la D 20 et prenons à gauche la direction d’Artonges-Montmirail-Viels-Maisons. A la sortie du village nous trouvons sur la gauche le chemin du Moulin de L’échelle. La clôture indique la zone de captage de l’aqueduc de la Dhuis ou Dhuys, l’aqueduc souterrain débute à la prise d’eau au niveau de la rivière. Je ne pousse pas plus avant et prend sur la droite, la route bitumée de Mongon. Sur la droite nous reconnaissons la bande herbeuse signalant le passage souterrain de l’aqueduc se dirigeant vers Paris. Le chemin grimpe et après quelques maisons isolées et un peu avant les quelques maisons des Chaillots, nous quittons le bitume et prenons le chemin sur la gauche, nous suivons toujours le GRP. Laissons les chemins de droite et de gauche. De haut nous apercevons le village de Montflobert, coupons une route bitumée, et poursuivons tout droit. Notre chemin après avoir traversé un ru longe la petite ligne de chemin de fer et débouche sur la route du Bois Milon que nous prenons à gauche. Passons le passage à protégé, nous retrouvons notre voiture à Artonges. Ici aussi j’ai loupé Le lavoir est décoré sur le thème de la fable de Jean de La Fontaine Le renard, les mouches et le hérisson. Pour dédouanement la carte ne signale pas de lavoir, alors je n’ai pas cherché.










 

 

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