mercredi 4 mars 2015

43 - Petite Promenade en Foret de Fontainebleau -Coquibus - Les Longs Vaux-Gorge à Véron

La Foret de Coquibus

Petite Histoire


Les 39 randos précédentes ce situaient dans la foret historique, avec les quatre prochaines promenades nous sortons du bornage de François I.  Situé entre Arbonne et Milly, Coquibus est un massif forestier et de landes d'environ 3 307 ha à cheval sur les départements de l'Essonne et de la Seine et Marne. Séparé de la foret historique par le village d'Arbonne, et l'autoroute du sud, il communique en directe avec la foret des Trois Pignons. On y retrouve 


comme dans l'ancienne foret de bière des dunes, des rochers, et un peut moins d'histoire. 
 Il faut en effet se rappeler qu’au contraire de la forêt domaniale de Fontainebleau, issue d’un ‘’héritage’’ historique homogène relativement local et circonscrit, l’espace forestier domanial des ‘’Trois Pignons’’ est formé d’acquisitions ONF relativement récentes, constituées de parcellaires extrêmement nombreux et variés. De plus, la proximité de villages aux limites contiguës et parfois imbriquées dans celles du domaine forestier. (Les cinq dernières phrases proviennent du site : (http://www.aaff.fr/images/BORNAGES/Bornages-3P.pdf)
 
Un peu d’histoire.
Dans le massif de Coquibus, il y avait de grandes fermes, dont notamment la ferme de Coquibus, la ferme du Mont Rouget et celle des Grandes Vallées. Celles-ci vivaient de l’élevage d’ovins et de la culture dans la plaine.’’
 Dans l’histoire de Milly-la-Forêt : ’Fermes et Ecarts : Il n’existe pas de hameau à proprement parler dans la commune de Milly. Il n’y a que sept fermes et quelques écarts. Les sept fermes sont : Le Tertre, Le Corbeau, Le Paly, La Grange-Rouge, Le Coudreau, Coquibut, Saint-Georges.
  Les cinq premières sont situées à l’ouest de Milly,.... Coquibut est à l’est, ainsi que Saint-Georges ...
De ce fait, il ne faut pas s'imaginer ce secteur comme une foret touffu mais plutôt, comme une terre pauvre de culture et d'élevage. Pauvre, parce-qu’il ne pousse pas grand chose dans le sable, j'ai extraie cette légende d'un site internet : Suivante laquelle en l’année 995 « les arbres s’enflammaient dans les champs sous les rayons du soleil » ; on nous assure que ce phénomène se produisit également en l’année 1800. (http://milly91490.blogspot.fr/2009/12/incendie-coquibus.html)
J'ai connu dans les années 80 (non....... pas 1800, mais, 1980 je ne suis pas si vieux que cela.) ce secteur beaucoup plus désertique qu'aujourd'hui.
Landes de bruyère, jeunes boulots et rochers, cela nous changeais de notre foret historique.  


Pourquoi : Coquibu, Coquibut, Coquibus ?
Coquibu, lieu-dit de la commune de Milly est un vaste plateau autrefois en culture. Au milieu s’élevait une ferme abandonnée vers 1880 ....
Etienne Cochin l’acheta en 1807 à Jean-Nicolas Mordillac, marchand à Paris... Jacques Lutrat, notaire à Linards (87130) suppose qu’Etienne Cochin était d’une vieille famille milliacoise, 

un Julien Cochin étant mort à Milly en 1545. Le premier cadastre (1815)..., donne COQUIBU, sans T ni S final. Les cartes d’Etat-Major de l’ancien Service Géographique de l’Armée, antérieures à 1950, mentionnent COQUIBU. Par contre, sur la feuille au 1/50 000è en couleurs de 1953 et éditée par l’Institut Géographique National on trouve, pour la première fois à notre connaissance COQUIBUS, avec l’S final ....
Coquibus, nous dit J. Lutrat, doit très certainement son nom à un personnage : Coquibus, Gorgibus, Gougibus, Bornibus paraissent être d’anciens sobriquets de latin macaronique, plus ou moins ironiques ; Coquibus, sobriquet signifiant ‘’sot’’, niais en ancien français, tiré de coq avec une finale latine .
Pour Paul Lebel, dans ‘’Les noms de personnes’’ : Ce sont peut-être des étudiants qui auront imaginé, par plaisanterie, les terminaisons en ‘’-ibus’’, empruntées aux datifs latins ; le mot rasibus date du XIVe siècle ; la finale ‘’-ibus’’ remplace à cette époque ‘’-art’’ dans coquart pour donner ‘’coquibus’’ (niais) devenu nom de personne ...
Et toujours selon Mr J. Lutrat : autrefois et jusqu’à une époque assez récente, le toponyme ‘’Coquibus’’ n’était pas précédé de l’article défini ‘’le’’. C’est l’auberge, sur la route de Fontainebleau à la sortie de Milly, qui a mis en vogue l’appellation ‘’Le Coquibus’’, tout comme on dit : ‘’Le Chapon fin’’, ‘’Le Commerce’’, etc... en parlant d’un hôtel ou d’un restaurant.
 Enfin, selon Mr Raymond-Auguste Geber, historien deMilly , ‘’Coquibu’’, orthographe courante... a son origine dans un fait caractéristique en relation avec une mare dans laquelle but un coq de bruyère... COQ Y BU. La désignation de ‘’Coquibut’’ n’en est pas moins conforme à la vérité... COQ Y BUT... ‘’Coquibus.
La désignation de ‘’Coquibut’’ n’en est pas moins conforme à la vérité... COQ Y BUT... ‘’Coquibus’’ est une désignation tardive et ne date que de la construction de l’Auberge ‘’Le Coquibus’’ ..


Pour une carte plus grande
Une ferme aurait été en fonctionnement jusque vers 1850, puis la maison serait devenue celle d’un garde chasse. Le dernier héritier a fait don du bâtiment et des terrains à ’Assistance Publique de Paris’ pour en faire une maison d’enfants mais faute d’électricité et d’eau, le domaine a été vendu à l’Etat en 1965. C’est devenu la première partie de la forêt des Trois Pignons.

Au début du XXe siècle, elle fut exploitée par les grands parents de Claude Martin, ancien agriculteur à Oncy. Ceci prouverait qu’il y avait des champs au lieu de bois tout autour... Puis ce furent des gardes qui l’occupèrent, et la ferme devint un pavillon de chasse. En 1968 elle devint propriété de l’Association des Amis de la Nature (nous passerons plusieurs fois au cours de nos randos devant cette ancienne ferme, isolé au sommet d'une dune.
Avant la Seconde Guerre Mondiale, tous les bois de cette forêt étaient propriété privée. Les Amis de la Foret, en 1943, en avaient demandé le classement ...Ce qui fut commencé en 1974.  La Déclaration d’Utilité Publique concernait 3200 parcelles détenues par 2000 propriétaires, la complexité de la procédure fut telle, que les achats ne furent terminés qu’en 1981..
  Extraie tiré du site : http://www.aaff.fr/images/BORNAGES/Ferme%20de%20Coquibus%20et%20ses%20myst%C3%A8res.pdf

Voilà ce que j'ai trouvé sur ce massif. Bonne promenade.......


 Les Longs Vaux-Gorge à Véron

KM     Temps     Arret     V/d      V/g     Déniv
11,6      2h30     25 mn     4,7         4       173+


 Carte IGN                         Trace GPS et Topo sans commentaires

Trace Randogps                   Le code mobile de cette randonnée est b306979

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Départ : Parking  situé sur la D 837 entre Arbonne et Milly la Foret ; Le parking de la Boulignière, après l’auberge du coquibus et presque à l’entrée de Milly.
En venant d’Abonne :  D837 Après la route menant à Noisy sur Ecole, et après l’auberge – hébergement du Coquibus  {que j’ai toujours connu fermé, mais qui ne ce dégrade pas. «  en apparence »  et il y a des rideaux aux fenêtres}
 
Attention : Ce parcours n’est pas un chemin facile à suivre sur une carte il vaut mieux disposer d’un GPS.
Nous prenons le Chemin de la Boulignière renforcé par des gravillons de calcaire. Nous arrivons au carrefour du Chemin de Rumont , nous trouvons sous un beau chêne légèrement en hauteur un banc, mais il est trop tôt pour se reposer. Nous continuons en face le Sentier des Chênes Velus qui est également une piste cavalière. Nous grimpons dans le sable et arrivons à la route goudronnée du nid  de l’aigle que nous empruntons sur la droite,
Le petit rectangle:château d'eau
nous pouvons également emprunter le petit sentier cavalier sur la partie gauche de la route le sentier est très sablonneux. Nous arrivons au carrefour de la réserve avec un beau chêne dans son milieu, on prend sur la gauche le Chemin de Coquibus en direction de la ferme de Coquibus. Au carrefour suivant nous prenons le chemin de droite menant à la ferme, que nous trouvons sur notre gauche, ainsi que  le GR. [Voir explications sur la ferme : http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/03/41-petite-promenade-en-foret-de.html  ] Nous contournons cette dernière, laissons le GR partant sur la droite, continuons sur ce large chemin nous débouchons sur une platière, le chemin devient pavé nous sommes sur la platière dans une zone très humide couverte de bruyère. Nous trouvons une mare assez importante sur la droite et une zone fortement humide en partie gauche. (En 2014 nous avons eu beaucoup de pluie. Les mares de platières et les zones humides sont à leur point maximum, l’eau étant retenue par les dalles de grès sou-jasent, mais les années de sécheresse le sol redeviendra sablonneux et rocheux.) Le chemin redevient sablonneux, descend en faisant un virage fortement marqué à gauche. Nous trouvons un sentier cavalier sur notre droite, que nous prenons, nous faisant traverser une petite chênaie. Nous descendons le plateau. A mi pente sur les rochers nous trouvons sur une arrête de rocher de nombreuses marques de burins ayant servi à découper le bloc rocheux. A la petite emprunte on peut affirmer sans trop se tromper que ce sont les derniers carriers qui ont découpé ce bloc dans les années 1980 en effet à l’époque ancienne on utilisait un autre outillage qui faisait de large marque.
Nous trouvons sur la droite un petit sentier nous emmenant sur l’ancien front de taille ou nous découvrons un admirable cairn en forme de pyramide arrondi assemblé avec de petits morceaux de
grès s’emboîtant parfaitement les uns dans les autres. C’est jolie, géométrique et bien proportionné. Cela doit faire longtemps qu'il a été construit, (NE LE DÉTRUISONS PAS) nous trouvons de la mousse et des aiguilles de pin dessus. Plus loin sur les rochers un point de vue sur la plaine de Baudelut et quelques constructions appartenant à l’aqueduc de vanne qui se dirige vers Paris.
[La construction de l’aqueduc dure 7 ans de 1867 à 1874 et achemine les eaux de la vanne, du Loin, du Lunain  jusqu’au réservoir de Paris-Montsouris]. (Plus d'explication sur http://damien.jullemier.pagesperso-orange.fr/vsj/aqueduc-vanne.htm ) Revenons sur notre sentier et continuons de descendre, nous retrouvons notre Chemin de Courances en renforcé calcaire, un peu plus loin le, GR 11 que nous suivons toujours en descendant. Dans le bas, nous trouvons un sentier sur la gauche, dans les fougères qui de nouveau nous fait grimper dans les rochers. c’est le Chemin de la Gorge au Bois Feuillé qui ne comporte pas de pancarte. Nous apprendrons le nom de ce chemin en son milieu.
Nous arrivons sur la platière. Ce chemin nous le connaissons, nous l’avons pris lors de notre précédente promenade, nous passons le mur d’une ancienne propriété, arrivée à la patte d’oie nous prenons le premier chemin sur la gauche (sans nom) qui grimpe à nouveau sur le plateau. Sur le plateau nous trouvons un sentier que nous prenons à droite et nous suivons celui-ci au plus prêt du bord de la colline. Le sentier nous offre de belles vues sur Milly et la plaine. Le chemin n’est pas facile à suivre, nous laissons les sentiers qui descendent à droite et à gauche, nous serpentons dans les rochers. Sur la colline au loin nous remarquons le château d’eau de Maisse qui à une forme bien particulière (nous sommes passés devant lors de notre parcours sur le GR 32 étape (1&2) le chemin descend tout en serpentant entre les rochers et nous débouchons sur un chemin formant T avec le notre. Nous prenons la branche de gauche. Le chemin est un peut mieux marqué au sol nous franchissons les barrières et prenons le chemin du guichet sur la gauche. Laissons un chemin sur la droite continuons tout droit. Nous débouchons sur un chemin que nous prenons à droite. Nous arrivons sur un parking. Nous prenons le chemin sur la gauche chemin de Milly à Coquibus, ce chemin est à moitié goudronnée et empierré. Quittons la route pour prendre le sentier pour les cavaliers sur notre gauche, est-il plus facile à marcher dans le sable concassé par les sabots ou sur le bitume, je n’en sais rien, j’ai pris le sentier, parallèle au début au chemin, il s'en éloigne une peu et débouchons sur un sentier formant T dont la branche droite rejoint la route.


  Nous prenons à gauche pour retrouver le GR 11 après avoir pris le second sentier, que nous prenons à droite, nous retrouvons notre route goudronnée puis au carrefour à l’abri de la nature suivons le chemin de droite (Chemin des Grands Longs Vaux) (c’est également un GR, avec l’information milly). Nous passons devant la tour de Guet (explication :  http://randosacaudos.blogspot.fr/2014/07/31-petite-promenade-en-foret-de.html
vers le bas de page de la promenade)
 Quittons le chemin pour prendre un sentier sur la gauche nous arrivons à un beau point de vue sur les trois pignons. Le reste du sentier n’est pas facile à suivre dans les rochers pas de trace sur la carte, c’est plus un chemin de chevreuil qu’un sentier tracé. Nous arrivons  à un nouveau point de vu.  Après bien des vicissitudes nous arrivons sur un sentier formant T prenons la branche de gauche. C’est vraiment un sentier à faire avec un GPS, dans les rochers la descente n’est pas facile. Nous trouvons également derrière un rocher formant menhir un reste d’une petite construction en pavé avec un escalier en colimaçon. nous passons sous un rocher et découvrons un calice gravé sur la gauche (rassurez-vous je suis passer devant sans le voir lors de mes recherches d'itinéraire)et une croix.  J'ai bien trouver un site internet très complet sur les inscriptions en foret mais aucune explications. Ni dans ma doc papier sur les gravures des 3 pignons.
Ci vous ne désirez pas faire ce hors piste fort difficile continuez le chemin des Grands Longs Vaux  en bout à gauche toujours le GR c’est le chemin de Milly à Coquibus. Nous abandonnons le GR à la cote 77 pour prendre le chemin sur la gauche.
Nous débouchons enfin sur un chemin que nous prenons à gauche, passons au carrefour de la roche feuilleté et continuons en face le chemin gravillonné ou prendre sur le bord la piste cavalière. Nous retrouvons, au carrefour suivant notre chemin de la Boulignière et en bout le parking.



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