Randonnée Le Plus Loin Possible :
Cela continue pour 2016
C'est quoi le RLPLP que j'appelle également mon périple : Utiliser
principalement les sentiers balisés pour réaliser une grande boucle
autour de la France. Certain l'on fait avec succès seul ou en groupe en
marchant un an et demi d'affilé. Je ne pense pas avoir l'état d'esprit
nécessaire pour réaliser ce parcours en une seule fois. Et puis, ma
femme n'est pas d'accord. J'ai choisi la solution d'une marche de 5
jours de suite. De réaliser mon parcours sur les quatre mois les plus
agréables de l'année ; de Mai à Aout.
Pourquoi Le Plus Loin Possible ?
Dans mon projet c'est environ 9000 km et si je ne me suis pas trompé dans mes calculs, il me faudrait un peu plus de 10 ans pour réaliser le parcours avec sept jours de marche et 200 km par semaine. Hors, je ne marche que cinq jours, parfois quatre et ne fait que 100 à 150 km par semaine. Vu mon age, je me dis que ; d'année en année il me deviendra difficile de réaliser la grande boucle, mais ce qui est fait ne sera plus à faire et cela m'occupe l'esprit et me tient physiquement en forme. C'est également pour cette raison que j'ai commencé par les régions que je ne connaissais pas ou très peu.
Pourquoi Le Plus Loin Possible ?
Dans mon projet c'est environ 9000 km et si je ne me suis pas trompé dans mes calculs, il me faudrait un peu plus de 10 ans pour réaliser le parcours avec sept jours de marche et 200 km par semaine. Hors, je ne marche que cinq jours, parfois quatre et ne fait que 100 à 150 km par semaine. Vu mon age, je me dis que ; d'année en année il me deviendra difficile de réaliser la grande boucle, mais ce qui est fait ne sera plus à faire et cela m'occupe l'esprit et me tient physiquement en forme. C'est également pour cette raison que j'ai commencé par les régions que je ne connaissais pas ou très peu.
En bleu vert, Trajet réalisé de 2011 à Mai 2016 |
Comme chaque année petit résumé.
Ce périple, mijotait depuis longtemps dans ma tête. Durant mes quelques problèmes de santé, je passe de longues heures devant l'ordinateur à tracer et à imaginer ce parcours. Quelques mois avant d'être malade, je m'étais acheté un GPS pour mes promenades courantes et je compte bien l'utiliser.
Mon départ sera Fontainebleau et le GR 2, la rive droite de la Seine jusqu'au Havre. Puis je tournerai dans le sens des aiguilles d'une montre pour revenir par la rive gauche de la Seine GR 26, pour terminer par le GR 11 jusqu’à Fontainebleau. C'est également à ce moment là, que je me suis rendu compte que travaillant à Paris et ayant des chantiers un peut partout dans la proche banlieue, j'avais parcouru le GR 2 sans le savoir, à pieds, en train, en voiture, en camionnette. Comme je n'aime pas trop la ville, que je déteste Paris : Trop de monde, trop de voitures, trop de bruit, trop de calvaire, "pardon souvenirs de travail", je décide de faire un grand bon jusqu'à Triel.
Durant ma convalescence, je reprends des forces en réalisant de « petits parcours, de gare en gare » proche de Fontainebleau et en utilisant les transports en commun Jusqu'à Villeneuve Saint Gorges pour le GR 2 et Monfort Lamory pour le GR 11. Je suis déjà sur mon parcours cela fait du bien. C'est la, que je me suis aperçu que le GR 11 pouvait servir à contourner Paris et retrouver le GR 2 après Mante la Jolie. Mais c'est une autre histoire. Les traces GPS de la traversée de Paris ce trouve malgré tout dans ce topo. En trente ans d’une visite "obligé et journalière" même si ce n’est pas pour le plaisir, il en reste tout de même pas mal de souvenirs. Internet fait le reste. Alors comme un Jacquaire ; je crie Ultreïa. Toujours plus loin d'année en année.
En 2011, je me lance dans l'aventure.
A ce jour un peut plus de 2400 km ont été réalisés.
Je crée en 2013 un second départ dans le sud de la France. Au printemps cette région me semble plus agréable à traverser. Il y fait déjà beau avec une température encore agréable pour un marcheur.
Je crée en 2015 un troisième départ. Du moins je poursuis celui débuter en 2011 avec le GR 11 de Fontainebleau à Monfort Lamory. Je me suis rendu compte que je pouvais par les transports en commun poursuivre un petit peu le parcours jusqu’à Mantes la Jolie et Bonnières sur Seine puis jusqu'à Cherbourg nous n'avons qu'une grosse matinée de train, ce qui permet en deux ou trois jours de réaliser des trajets de gare en gare en Normandie. En début et en fin de saison lorsque le temps est au beau fixe.
Cerestre - Viens
Etape 1014 GR 4 - 94 et 6
lundi 23 mai
2016
Le code mobile de cette randonnée est b309827
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Km Temps Arret V/d V/g Dénivelé
Km Temps Arret V/d V/g Dénivelé
20,1
4:05 00:40 4,9 4,2 784 +
Cette année
pas de près promenade. je parts directement sur mon parcours. Cette semaine je
n'avance pas en ligne direct. j'ai voulu voir les mines d'ocre, ce qui me fait
faire des circonvolutions dans le Lubéron. Le chemin le plus direct c’était de
suivre le Gr 97 sur le Grand Lubéron. Mais j'ai découvert sur la carte les sites des
ocres et je me suis dit pourquoi pas... marchons intelligemment et regardons
nos joyaux. Surtout que sur la carte c'est présenté comme étant le Colorado Provençale. Il me semble même qu'il est plus facile de trouver du couchage
par ici, qui est peut être un peut plus touristique, que de l'autre coté, et encore ce n'est pas sur.
Cereste. Pour me rendre à mon point de départ je dois prendre le bus, à la gare routière se trouvant à coté de gare SNCF. Gare routière ou l'on ne prend pas de billet... Les filles qui travail à la lumière artificielle toute la journée ne sont là que pour le renseignement..... Le départ est connu je rejoints les yeux fermés le Gr. Après le pont romain [Le pont n'a rien de romain. Ce terme de romain provient peut-être d'une confusion avec le pont de Céreste sur l'Aiguebelle, sur la RN 100, qui est situé sur l'itinéraire de la voie Domitienne (Via Domitia), entre Apt et Alaunium (Chapelle Notre-Dame-des-Anges de Lurs). Il existe en effet, à côté de ce pont les vestiges d'un pont romain récemment mis au jour. En 1739, une délégation est « à Céreste lès Leberons ... sur le bord du torrent dit Lencrême, à l'endroit appelé Labau pour examiner s'il était nécessaire d'y faire construire un
Prieuré de Carluc |
cent cinquante livres, ce qui n'excédant pas les contingents de la viguerie et celuy de la communauté dudit Céreste, nous l'aurions mandé aux consuls de Forcalquier, chef de la viguerie, pour le faire mettre aux enchères ... ».
Les travaux sont confiés à « Pierre Terras, maçon de la ville de Reillanne », le 4 janvier 1740. Les fondations sont visitées le 6 septembre 1740. Le pont réalisé sur les plans de Georges Vallon, a dû être terminé en 1740. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862. Wikipédia]
Nous suivons le balisage qui rassemble les GR 4-653D et 97. A la fourche nous avons le choix entre suivre le balisage sur la route de droite, ou de prendre la route de gauche, on retrouve le GR un peut plus haut. Dans un virage aigu nous passons devant les ruines de l'ancien prieuré de Carluc.
sainteté attachée à son fondateur. Lieu de culte sans doute plus que séculaire à l'époque médiévale puisque le prieuré jouxte une petite falaise, creusée de galeries, d'habitats rupestres et de tombes anthropomorphiques, au pied de laquelle, sous un portique à colonnes, sourd encore de l'eau de l'ancienne source sacrée qui alimente un petit ruisseau à truites. La chapelle est entourée d’une nécropole, qui a pu constituer un lieu de pèlerinage où les premiers chrétiens cherchaient le repos près de saints martyrs locaux. Une partie de la nécropole est placée dans une galerie creusée dans la roche, reliée à la chapelle ; quelques sarcophages ont été mis au jour en 1960-1961. wikipédia]
Nous quittons la route pour grimper par un beau chemin dans la montagne. Laissons partir sur la droite le chemin Jacquaire. Nous effleurons le village de Sainte Croix la Lauze perdu dans cette montagne. Après un esse très prononcé nous grimpons toujours et l'on débouche sur un paysage grandiose, et encore les nuages
Sainte Croix la Lauze |
Un panneau nous informe de faire attention au chute de pierres et que nous circulons en bordure du canyon (Je pense que cela concerne surtout les sentiers du balisage local qui eux descendent dans les gorges.) Seul un passage ma semblé délicat, passant franchement en bordure, pour le reste on est loin du bord. Nous sommes toujours en partie haut. il faut juste faire attention ou l'on met les pieds, cailloux et roches saillante sont autant de piège à éviter. C'est magnifiques. laissons une branche de Gr sur la droite (Sur la carte je n'ai pas de numéro simplement des pointillés. Je suppose que c'est un raccourci afin d'éviter la grimpette au village perché de Viens. on prononce le S) Poursuivons notre itinéraire par la route. je n'ai pas voulu faire le détour
Oppedette sur son piton |
par la gauche. La fatigue commence à ce faire sentir, debout depuis 4h30 une fatigue générale se fait sentir. Nous passons devant la chapelle Saint Ferréol
[Elle parait bien seule cette chapelle rurale restaurée en 1992 au bord de sa route. Elle ouvre désormais ses portes à des concerts ou des expositions. Saint Ferréol, fêté le 18 septembre, tribun à Vienne (Dauphiné) a pris la défense de Saint Julien de Brioude et dans son tombeau, à côté de son corps, on trouva la tête de Saint Julien. Il fut élevé en martyr après avoir été décapité pour avoir refusé d'arrêter des chrétiens. C'est la raison pour laquelle il est représenté avec la "palme du martyre" dans la main.
La statuette avait été cachée au fond d'un puits pendant la Révolution pour éviter toute profanation. Les quatres piliers doivent être les vestiges de l'ancienne chapelle du XIIIe. On remarque également, sur la façade à droite de l'entrée, un cadran solaire daté de 1699. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=84144_1 ] Même par la route la cote me semble bien dur. Je prends le GR qui grimpe en direct vers le village. Village perché, avec sont château. [Chargé d’ans et d’histoire, Viens a fêté son millénaire en 1990. Le village est ceinturé de remparts édifiés entre les XIe et XIIIe siècles. En pénétrant par le beffroi ou par la porte Notre-Dame.
on découvre un dédale de ruelles étroites, bordé par de belles demeures, le château, le four communal, la maison de Monier de la Quarré, ... Hors remparts, on aperçoit l'église Saint-Hilaire et l'hôtel de Pontevès (Mairie). En direction d'Oppedette, la Chapelle Saint-Ferréol propose en saison, des concerts et des expositions. http://www.luberon-apt.fr/index.php/fr/decouvrir/destinations/viens/item/viens
Le village est perché sur la partie sud des monts de Vaucluse.
Au sud et à l'est de la commune, se déroulent deux vallées. Autour du village, un plateau perché est légèrement incliné entre 500 mètres sur sa partie la plus au sud et 700 mètres sur sa partie nord. Le reste de la commune, soit sa partie nord, est une succession de vallons et collines avec un sommet à 784 mètres.
Maison en hauteur
L'originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus ». Effectivement ce type d'habitation, qui se retrouve essentiellement dans un village, superpose sous un même toit, suivant une tradition méditerranéenne, le logement des humains à celui des bêtes. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison
réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage. Ces maisons datent pour la plupart du XVIe siècle. Viens est cité en 1005 sous le nom de « Vegnis » puis en 1225 sous son vocable actuel. Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait un prieuré faisant office d’église paroissiale, jusqu’au début du XIIIe siècle, et deux églises, Saint-Ferreol et Saint-Jean, dont elle percevait les revenus. En 1300, une petite communauté juive comptant 2 feux était établie à Viens.
Le fief de Viens relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Viens, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250.
Le village fut le fief des d'Agoult, puis successivement des Simiane (ancienne baronnie de Grange de Simiane), Sabran-Forcalquier, Villemus, Glandevès et enfin des d'Agoult-Montauban. Wikipédia]
Belle maison d’hôte avec chambrette indépendante. Notre hôtesse est charmante. Lorsqu'elle n'a qu'une personne elle ne fait pas table d’hôte. j’étais prévenu. Dans le village il y a deux restaurants, les deux fermer le lundi, l’épicerie fermer également, la boulangerie fermer aussi. restait le camion pizza, seul ouvert le lundi. Alors mon hôtesse me propose le repas que j'accepte avec joie. Cela lui a porté chance deux personnes se sont présentées à l'improviste.... Elle a fait trois repas.
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