jeudi 7 juillet 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR6- 94 Les Imberts - Mérindol Etape 1018

 Les Imberts - Mérindol

Etape 1018

vendredi 27 mai 2016
 


 Carte IGN            Trace GPS & Topo sans Commentaires               Trace randogps
  
Le code mobile de cette randonnée est b199257
 
 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
 
Les Imberts - Mérindol
 
KM    Temps    Arret    V/d     V/g   Dénivelé

 24,1    5:13      0:48      4,6       4       697 +

Je décolle de bonne heure, c'est la plus dure journée de la semaine. Mon hôte, m'a indique un raccourci. Ma trace me faisait rechercher le Gr 6 - 97 par Le Robion, puis il longe le pied de la montagne jusqu’à Oppède le Vieux. Ce village il est dans la montagne face à nous à 5 ou 6 kilomètres de plaine, alors que pour me rendre au même endroit par le GR il faut que je face un crochet en forme de triangle. Une partie de ce parcours à été réalisé hier, en coupant tout droit seul la partie du GR passant par le pied de la montagne ne sera pas fait. Donc pour y aller c'est simple c'est tout droit, c'est à une heure parait il...! Ce matin vers 7:30 me voila parti, je suis les conseilles et je prends le raccourci. Je n'ai pas trop envie de refaire la plaine avec le vélo route, passez au Coustellet, ce n'est pas très jolie la zone industrielle et puis il faut passer devant le musée du vin... Musée vivant en y passant mercredi j'ai senti les odeurs du mou fermenté cela m'a soulevais le cœur. J'ai plaind les habitants des pavillons situés autour, cela sent fortement la transformation du raisin. On s’habitue peut être. Revenons à mon raccourci. En effet c'est presque tout droit. Oppède le Vieux accroché au versant de la montagne se trouve en effet en face, ce matin je distingue le clocher de l'église, le temps est plus clair qu'hier soir. Que de la route pour m'y rendre. Je prends la D2 passe la D 207 pour prendre la D 211 sur la gauche arrivée sur la N100 que nous prenons à droite sur une vingtaine de mètres puis à
gauche, la D 178a nous passons un pont, longeons un ru ou plutôt un fossé, laissons sur la droite la D 178 et coupons la rivière, le Coulon. La route traverse plusieurs petit village, nous coupons la D3 pour déboucher sur la D 178 nous sommes au village Mairie d'Oppède. C'est ce que j’appelle le nouveau Oppède, que des constructions neuves, en plaine et au pied de la montagne. Il est normal que les nouveaux habitants n'ont pas voulu habités là haut dans la montagne. Passons le rond point continuons la D 178.
  Je ne prends pas le sentier balisé sur la droite grimpant dans le village par le cimetière simplement parce que je n'ai pas sortie ma carte et que je ne sais pas ou il va. Je continue donc par la route et j'arrive au vieux village.
Très jolie, je ne sais pas s'il reste des habitants à demeure, mais il n'est pas facile, petites rues pavées à flanc du rocher. C'est un village qui mérite un arrêt un peu plus long que le miens. Au pied de cette montagne juste avant une partie assez abrupt la petite place entouré de maisons, puis dans l'une des parties la plus abrupt le château et l'église.  
[Oppède le Vieux est un ancien et magnifique village perché sur un contrefort du Luberon. L’agglomération récente est descendue dans la plaine plus au Nord. Oppède est un village qui a gardé intact son patrimoine historique architectural, ce qui confère un grand charme à ce village du Luberon. http://www.oppede.fr/presentation-du-village/]
Mentionné “Oppeda” en 1008 (étymologie dérivée d’oppidum, indiquant une occupation romaine importante).
Depuis le XIIème Siècle, seigneurie des comtes de Toulouse puis du Saint-Siège, qui l’inféoda aux Maynier. Fief des Forbin de la fin du XVIème siècle à la Révolution.
Oppède est l’exemple type du village martyr qui ne s’est jamais 

relevé : Raymond de Turenne le saccagea et l’incendia (fin XIVème Siècle).
Lors du Grand Schisme (Oppède accueille l’antipape Benoît XIII), ce fut l’une des dernières places de résistance des Espagnols dirigés par l’anti-pape Pedro de Luna, qui finirent par se rendre après avoir ruiné le château.
En 1545, Jean de Maynier, seigneur d’Oppède, fit massacrer les Vaudois réfugiés dans plusieurs villages aux alentours d’Oppède.
Séjour du marquis de Sade, en 1778.
http://www.oppede.fr/presentation-du-village/]
 je galère un peu, le GR est barré ; Des pierres risque de tomber des murs, il faut prendre la déviation que je ne vois pas. Je cherche, j'emprunte les vielles rues ou plutôt des escaliers et grimpe jusqu’à l’église du XIIè sans rien trouver me ramenant vers le GR. Toutes les rues montantes se terminent par une voie descendante ou sont sans issu. je 
commence à paniquer, je dois passer cette montagne pour me rendre à mon point de chute et je ne voie rien pour y arriver a par le GR. Mes photos s'en ressente, je regarde continuellement ma carte, mon GPS et les rues pour trouver une sente me permettant de franchir la roche ou la combe. J'entrevois le château, un panorama sur le village, la plaine ainsi que les maisons médiévales et renaissances. Dans la panique je ne regarde pas comme il faut ce vieux village. Mes yeux cherche un passage pour rejoindre ce GR et je ne vois rien. Je redescends en centre ville demande à un restaurateur "pas très aimable" qui me dit : Mais non il n'est pas couper faut suivre les flèches, ce n'est qu'un détour de cent mètres. Ouaaaaah s'il répond à ses clients comme cela, sont pas prêt de revenir. Me voila reparti et en effet je vois deux grosses flèches rouge et blanche sur un panneau accroché à un mur entouré de lierre, mais l'on se demande bien ce qu'elle font la, puisque les barrières sont après. Faut bien dire que je ne l'avais pas vue  ce panneau.
                             
En effet ce détour n'est pas long, une ruelle sur la gauche, débouchant sur un chemin que l'on prend à droite et l'on contourne soit un rempart ou simplement les murs des maisons ou de leur jardinets. Nous retrouvons le chemin et sont balisage. Nous grimpons, grimpons, grimpons encore. c'est magnifique, la plaine au pied du Lubéron, la plaine jusqu'à Avignon. Il ne fait pas suffisamment clair pour voir plus loin, le Ventoux, il est aujourd'hui entouré de cette brume blanche qui le rend presque invisible. Et l'on grimpe encore et encore. Du flanc couvert d'arbustes nous passons dans une zone un peu plus difficile comme nous sommes dans la partie la plus sinueuse je pense être sur la rive dangereuse à passer d'écrite hier par mon hôte, et je me dis ; et bien si c'est cela la difficulté en effet elle n'est pas important. Enfin nous arrivons sur le plateau sommitale cela devient un peu plus plat.  Au sommet nous trouvons une large route et un panneau d'information "Le Pradon 704m" Poursuivons le GR le chemin est presque plat dans les sapins. Ouf cela repose
   
refuge du Pradon

  
 de la grimpette. Nous passons devant le refuge du Pradon. Un vrai refuge de montagne. perdu sur le plateau et sous les sapins, ouvert à tous, et c'est propre, ça sent un peut le renfermer, l'humidité mélangé peut être à la fumée de la cheminée. Dans le buffet quelques ustensiles de cuisine et autres petites babioles de dépannage, des couchettes pour peut être six personnes. Je ne me souviens plus bien. Je n'ai qu'un conseille de parisien : S'il pleut violemment, orage, ou vent fort, attendez l’accalmie, à l’abri des sapins et de ce toit providentiel.   
Sur ma carte j'avais vu du vert et je mettais dit ; Impec pas de précipice. Je suis surpris de ce que je trouve. Je me rends compte que je ne sais pas lire une carte, il y a du vert bien sur mais également des lignes de niveau serrées et puis les informations altimétriques qui descente rapidement. Faut bien dire que je ne regarde pas trop en détail les cartes lorsque je prépare mon itinéraire, et puis l’année dernière j'avais vue de loin le grand Lubéron et cela ne m'avait pas paru insurmontable, quoi que impénétrable et il y avait de la végétation. Pour moi la 
végétation équivaux à pas de précipices ou s'il y en a il sont moins impressionnant puisqu'il y a des arbres. Arbres qui peuvent me retenir en cas de chutes ou racines pouvant me servir de marchepied. Ce cote de la colline est encore plus abrupte que l'autre, la roche est à nu, seul quelques arbrisseaux au raz du sol tentent de pousser. Comme me l'avait dit mon hôte, il y a une vire qui est mauvaise à passer, il me dit : heureusement pour vous demain il n'y a pas de vent et le terrain
 sera sec. je pensais l'avoir fait dans la grimpette, mais ici c'est tout autre chose. C'est pentu, c'est caillouteux et ça dérape. Ce cote de la montagne est impressionnant. On a une vue sur toute la région les Alpilles, dommage il y a de la brume et l'on ne voit pas la mer qui n'est qu'a une vingtaine de kilomètres. Mais on ne la voit peut être pas. La descente est difficile, je comprends le ... vous avez de la chance pas de pluie, pas de vent. Rien pour arrêter les éléments naturels. Le vert de la carte ce traduit par des arbrisseaux, mais nous marchons sur des cailloux, ça roule, ça glisse, le ravin est proche, le paysage magnifique et puis il est bizarre ce coté du Lubéron beaucoup de vallons des pentes  abruptes et puis un espèce
de plateau assez large et pour atteindre ce plateau des gorges du moins c'est ce que je me souviens, c'est l'image que j'ai de ce versant. Coté Vaucluse, abrupt et impénétrable coté Durance, difficilement pénétrable, caillouteux comprenant des gorges ou de nombreux vallons. Tous ce passe bien je descends lentement en regardant ou je mets les pieds aidé de mes deux bâtons. J’atteins enfin cette large route que je voyais depuis le sommet ainsi que ses larges routes sur cet espèce de plateau. Cette partie plus rectiligne me permet de regarder un peut le paysage. Laissons le plateau et prenons la piste sur la droite descendant dans un vallon ou une petite gorge. Longue gorge interminable malgré la largeur de la route je me sens écrasé, isolé, perdu. Sur un panneau d'information que je rencontre en  chemin je remarque que l'un des lieux s'appelle "le trou à rat".
J'ai vraiment cette impression ; perdu au milieu de la nature, pas même de liaisons téléphonique "zone blanche". Le GR passe par les gorges de Régalon [Créées il y a près de 6 millions d'années par la formation des Alpes, les Gorges de Régalon offrent un extraordinaire canyon, parfois obscur et étroit. Des dépôts de sable atteste du passage de la mer il y a 2 millions d'années.
 
La balade suit le circuit de découverte de ces Gorges et passe dans le domaine du Petit Luberon. http://www.baladeenprovence.com/balade.php?reference=Gorge-du-Regalon
Le départ est à une altitude d'environ 140 mètres.
Il est fortement recommandé de ne pas pratiquer la visite par temps 
de pluie ou en cas de risque de pluie. En janvier 2009, les gorges ont été fermées à cause des éboulements. De plus un des versants menace de s'écrouler. Ces éboulements ont permis une diminution de la fréquentation qui était de 60 000 visiteurs par an jusqu'en 2009. Elles ont été rouvertes au public en 2011 puis à nouveau fermées par arrêté préfectoral en avril 2014. Depuis septembre 
2015, l'accès y est à nouveau autorisé. wikipadia]
Hier mon hôte avait insisté pour que je ne passe pas ses gorges, en faite d'après la carte le GR n'y passe pas vraiment, il suit une sente le détournant de la large piste des pompiers. Mais pour se rendre à ma chambre d’hôte il est possible de les traverser et de suivre le chemin descendant jusqu'au parking puis sur la gauche un chemin balisé rejoignant le ravin de
 Sabatier là ou se trouve mon arrêt d'un jour.
C'est à l'arrivée que j'ai appris que l'on pouvait traverser les gorges. Il à longtemps été fermer. Risque d'éboulement. il est plus facile de le faire dans le sens de la monter que dans le sens de la descente (le notre) il y a trois marches de deux mètres de haut à descendre et ce n'est pas facile. A la chambre d'hôte il le conseille aux visiteurs dans le sens de la monté. Ce canyon est privé.
Il est de bonne heure, et je peux m’arrêter pour manger, le ciel se dégage. Je fais une bonne sieste et repart. C'est interminable, c'est le bout du monde, c'est interminable mais jolie, très jolie la route tourne sur la droite vers un champ et une maison totalement isolé dans la montagne, mais le GR quitte le chemin pour rester en lisière. Je me dis que ses gens sont bien seul, au milieu de la nature. Lorsque j'ai vu ce champ je me suis dit j'arrive au village, je regarde ma carte et m'aperçois que ce n'est pas la cas. Nous retrouvons le chemin et un peut de civilisation avec un parking et la maison forestière du font de l'Orme. Je quitte le GR  pour suivre la route, je me retrouve de nouveau dans un vallon, ou une gorge, nous passons devant une stèle honorant les bâtisseurs de cette route. Par cette route enclavé et peut être creusé dans la roche j'arrive  dans une magnifique chambre d’hôte. Magnifique car il y a de l'espace. Je suis en pleine  nature au pied de la montagne il y a de l'espace les autres maisons sont loin. La chambre est grande avec du rangement, la salle de bain est grande, la baignoire est grande c'est la première fois que j'ai envie de prendre un bain au lieu d'une douche. C'est également la première fois que je me dis ; Je resterais bien plusieurs jour ici, c'est agréable. L'hôtesse me dit que la piscine est a vingt degrés, il fait au moins trente dehors, mais je n'ai pas mon maillot. Le vieux Mérindol à une histoire, mais je n'ai pas envie de mi rendre, je faignante dans un transat au bord de l'eau, en me disant j'y passerais demain. 

                

Pour retrouver toute mes randos itinérantes







Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire