Des randos pour
ouvrir les yeux……… N°5
Je
me posais la question suivante : Qu’elles
points d’intérêts pourraient faire parcourir la foret à un randonneur
peu motivé pour une
promenade de la journée ? Personnellement je peux partir un matin sans
but précis, faire et refaire
les mêmes secteurs, avec la même joie, et découvrir ici un arbre avec
une lucarne, là un rocher aux formes bizarres. Parfois de l’amertume
lorsque les
parcelles traversées ne sont pas dans l’état que l’on espérait les
revoir.
C’est en parcourant le Fort des Moulins qu’il m’est venu l’idée de
réaliser des
randos montrant les traces laissées par nos ancêtres. Ce secteur en est
riches. Des traces du style inscriptions sur des rochers (sauf les
rupestres), Monuments, ou fondations de bâtiments, plaques
commémoratives.
Il
y a quelques temps sur un chemin de rando, j’ai croisé un
groupe monstrueux. Il a fallut que je me pousse dans les ronces pour
laisser
passer ce troupeau. Qui m’a vu ? Qui m'a salué ? Peu de monde. La tête
baissée, ils regardaient leurs pieds. Ils papotaient. Fallait
voir leur têtes, lorsque je leurs disais bonjours…….. ! Peu la lève....
la tête. Un peu lourde en ce dimanche matin. Peux ont entendu, ceux qui
me découvre, on des yeux stupéfait, "c’est qui ce C..
"qui nous dérange !!!! Il
n’était
que 10h00, ils n’étaient certainement pas exténués. Je me croyais dans
le métro
à une heure de pointe. A un moment je leur ai crié ne regardez pas vos
pieds mais le paysage......
Cela ma donnée l’envie de rechercher dans mes
souvenirs
les points, ou Denecourt et d'autres Sylvains remerciaient ses donateurs par une inscription
sur un rocher, une plaque de marbre, ou en fonte d'un jeune sculpteur.
C’est un bon point de départ. Quelques recherches sur internet me font
compléter
ceux que je ne connaissais pas. J’en arrive à réaliser sept circuits de
plus
de 20 km regroupant un bon nombre de ses points. Bien sur, les circuits
restes
ouverts, n’ayant pas la prétention de tout connaître. On pourra me
prévenir
de modifier tel ou tel circuit pour se rendre sur un point inconnu de
moi.
J’ai omis tous ce qui est gravures rupestres, d’une part
parce que j’en connais fort peu. A
l’époque
ou je fréquentais les promenades du GERSARD je ne marquais pas sur la
carte les « trous » "appelés chambre ou grotte tout dépend de leur
formations" ou l'on trouvaient ses marques. Je comptais sur ma
mémoire, qui aujourd’hui est défaillante. Et,
puis les gravures rupestres, elles datent des époques gauloise ou
moyenâgeuse,
il faut les respecter et éviter cela.
Un prénom gravés sur une triple enceintes, emprunte rupestre assez fréquente en foret,
datant je crois du moyenne âge. Je ne souhaite pas être la cause de se ravage.
Par contre des gravures modernes, visages, poissons, noms, phrases vous en
aurez, elles me semblent moderne et plus curieuse qu’historique.
Il est vrai que demain..... elles seront historique.
Carte IGN avec localisation Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b309651
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Hé oui ! je n’ai pas mis non plus les points GPS. On ne joue pas au
géocache.... Avec les points GPS on ne regarde plus autour de soit, mais son
écran. Le tracé passe à coté de ce que l’on doit voir, à vous d’ouvrir les
yeux, d’être curieux, de regardez, autour de vous. Ne soyez pas comme les
moutons d'écrits plus haut. Si vous ne trouvez pas ce que j’ai vu, ce n’ai pas
grave, vous aurez peut être vu autre chose, la foret rengorge de très beaux
chênes, hêtres, arbres reliés, arbres greffés, champignons aux couleurs
diverses, végétaux plus ou moins rares dans nos contrées.
Une chose encore. Le temps de parcours ne tient
absolument pas compte du temps de recherche. Sur certain point inconnu de moi,
je suis revenu trois, quatre, cinq fois. Parfois après avoir abandonné plusieurs semaines,
je revenais les idées plus clair et trouvais en trois minutes ce que j’avais cherché des heures.
Bonne promenade.
Circuit 5
Petit
Mont Chauvet- Bouligny-Rocher Fourceau-Gorges au Loup-Bois Ménites-Haut
Mont-Malmontagne-Rocher Brulé-Rocher d’Avon
Décembre 2015
KM Temps
Arret V/d V/g
Dénivelé
34,7 6h58 1h00
5 4.3 722+sur GPS 420+ sur la carte
Départ
parking situé avenue de Maintenon. Lorsque vous êtes à Fontainebleau au
carrefour de l’Obélisque prendre à droite la D58 après la carrière équestre
prendre à droite au niveau des grosses bornes avec des chaînes.
Laissons le sentier bleu partant sur la
droite et grimpons au petit Mont Chauvet. Vous me direz à froid comme cela il y
a de quoi ce faire un claquage, vous avez raisons et puis s’épuiser dès le
départ alors que l’on a un peu plus de 400m de dénivelé positif…. Dans la journée. Alors
prenez sur la gauche la petite route renforcée en calcaire. Vous y trouvez un
balisage bordeaux. Cette route grimpe tranquillement. Nous arrivons sur le
plateau et au mail Henry IV [Le mail qu'Henri lV
avait fait disposer était entre deux murailles qui longeaient le jardin
potager, le jardin des canaux, l'écurie de la vénerie, le manège, la petite
écurie, et s'étendait depuis le carrefour de la Croix Saint-Jacques jusqu'à la
place où s'élevait le pavillon de la Chaussée, au débouché de l'allée de la
Chaussée, aujourd'hui avenue de Maintenon. Aujourd'hui on appelle Mail Henri lV
le Petit Mont Chauvet ou montagne de Henri IV, ce qui est un contresens,
puisque le mail se jouait sur un terrain plat.
C'est au pied du Mail Henri IV qu'a eu lieu, le 31 janvier 1825, un duel entre
le commandant Vast-Vimeux et le général Bouvet de Lozier, à cause de la femme
de ce dernier, née Céline Dejean. Le général y fut tué, et le clergé de
Fontainebleau lui refusa l'honneur d'une sépulture chrétienne. (Dico de la
foret.)] Une magnifique vue sur le château,
Fontainebleau et Avon en arrière plan la vallée de la seine sur la gauche, le
fort des moulins, avec la croix du calvaire et le Mont Ussy. Quittons le
balisage bordeaux pour continuez la route renforcée de calcaire. Nous trouvons
un monticule lui aussi de calcaire en forme de voûte fermé par une grille.
Station 1 : Emplacement des canons d’entraînement de l’école d’artillerie
Longeons le
talus et dans la dernière partie on trouve en passant entre les arbres, une
petite ouverture
(1b) permettant de voir
l’intérieur de la pièce. En bout du talus prenons à droite.
On trouve un socle en fonte.
Prenons un petit bout de ce chemin puis le premier sentier sur la gauche. Le
sentier descend rudement, une partie est obstruée par des arbres, mais un
sentier de détournement à été crée. Nous arrivons à la route d’occident que
l’on prend à droite.
Station 2 : Nous passons deux
maisons : les anciennes poudrières. Nommé ainsi dans les anciens documents.
Nous arrivons au carrefour et prenons sur la gauche la route de la
Vallière.
Une fois en haut nous prenons sur la gauche le sentier bleu serpentant sur la
crête entre les rochers. Nous sommes sur la route du rocher Bouligny. Beaux points
de vues sur notre gauche, nous trouvons également de beaux rochers en
équilibres sur leur socle et aux formes sculpturales. Nous rencontrons la
lettre M.
Station
3 : gravure La Bohème 1941 Cette grotte se nommant sur le guide AFF
grotte Decamps et à peut être servi de refuge à quelques maquisards durant la guerre.
Un peu plus
loin nous trouvons un sentier sur la gauche nous faisant passer sous un auvent puis un dolmen et nous découvrons la roche que
j’ai baptisé des chevaliers C’est
la ;
Station 4 : (pour les
connaisseurs Roche Bédollière.) Mais, on ne retrouve pas se nom dans les guides AFF en ma
possession édition 1975 & 1994.
Passons sous un autre auvent et remontons sur la
droite pour rejoindre le sentier bleu N° 9 que nous prenons à gauche. Coupons
la route du Mail Henri IV, nous rencontrons le GR 11 et poursuivons les deux
balisages sur le chemin de crête se nommant route de Bouligny. En bout du
mamelon le chemin se divise en deux. Nous abandonnons le sentier bleu partant
sur la gauche pour suivre sur la droite le GR. On peut bien entendu suivre le
fléchage bleu au milieu des deux tracés permettant de nous rendre à un point de vue sur l’EST de la
foret et par beau temps les immeubles de Montereau. Descendons, nous débouchons
sur la route d’Estrées que nous prenons à droite, au carrefour nous coupons
l’aqueduc de la vanne en souterrain ainsi que la route Médicis. Poursuivons
par la route de la Fanfare. Nous grimpons par cette route pavée. Au carrefour
du Daim quittons le GR et prenons à gauche la route de la Trompe, nous
débouchons route de Valmy que nous prenons à gauche. Ce secteur est planté de
beau Epicéas. Puis à droite la route de la Palette et encore à droite la route
de Jemmapes
(On revient en effet sur nos pas, mais
je n’ai pas trouvé de chemin plus explicite. Pas simple lorsque l’on a pas de
GPS de couper dans la parcelle 70.) Au milieu d’une grimpette on trouve
un sentier sur la droite bien marqué au sol nous faisant grimper au sommet du
chaos rocheux. Le sentier serpente dans la fougère entre les rochers, nous
apercevons une cheminée. Nous arrivons à la
Station 5 : Une belle grande caverne aménagée
en bivouac avec une belle cheminée. Je n’ai
jamais vraiment compris pourquoi cet abri éloigné des sites de varappes et de
randonnées avait été aménagé.
Continuons
de remonter, le secteur étant en régénération naturel après un incendie
l’itinéraire n’est pas facile, personne dans ses rochers n’a voulu débarder les
arbres. Les passages entre les rochers permettant de serpenter dans ces anciens bancs de coupes sont encombrés d'arbres, ronces fougères.
|
Oui, faut passer entre les branches |
Difficile d’y
circuler sans faire de la varappe. Passons sous les arbres et descendons légèrement sur l’autre versant ou
nous trouvons un sentier plus ou moins facile sur la gauche. Ce secteur n’est vraiment
pas facile, à expliquer aux marcheurs sans GPS . Dirigeons nous vers l’Ouest, descendons vers
les restes de l’ancienne carrière pour remonter sur la gauche. Lorsque la foret
reprend le dessus. Le sentier de crête est beaucoup plus facile à suivre
l’inconvénient ; Nous en trouvons plusieurs desservant les emplacements des carrières.
Si vous avez un GPS vous suivrez plus facilement la trace et découvrirez
certainement les fondations des abris (appelé également loges) de
carrier.
Station 6 : Abri B1 & B2
Le sentier
serpente dans les anciennes carrières et nous arrivons à la
Station 7 : Abri de carrier B3
Ensuite le
sentier part un peut sur la droite vers un front de taille que nous suivons
direction Ouest et nous arrivons à la
Station 8 : Abris B4 & B5
Ces derniers abris je les ai trouvés par hasard le jour ou je récapitulais mon
circuit et la dernière caverne ressemble plus à un bivouac, on y trouve une porte.
Etant caché par des rochers, on a l’impression d’avoir une courette devant
l’entrée. Ensuite le sentier n’est pas facile j’ai essayé de suivre le plus
possible le front de taille, mais on abouti dans le taillis et les fougères.
C’est pour cette raison que la première fois je n’avais pas vu ces derniers
vestiges j’étais sortie plus tôt. Je me dirige sur la gauche vers la route de
Jemmapes arrivée à cette dernière je la prends à droite.
Au carrefour nous retrouvons la route de la
fanfare que je prends à droite jusqu’au carrefour suivant ou nous rencontrons
le GR et la route Valmy que je prends à gauche. A une centaine de mètres nous arrivons à un carrefour sur la droite la route des Eclats. Sur la gauche nous trouvons soit la
continuité de cette route, soit un chemin de débardage ou peut être les deux, que nous prenons.
Laissons ce qui semble être un chemin
sur la droite et prenons le second toujours à droite. Nous entrons dans une nouvelle zone qui à brûlé
en 2010 laissons un chemin de débardage sur la droite et prenons le second.
Nous débouchons devant de gros rochers. Sur le plus gros j’aperçois une cheminée.
Faisons le tour du rocher, ce n’est pas facile sur l’autre face au raz du sol,
un trou permet d’entrer dans une grande
caverne ou l’on peut ce tenir debout.
Encore un bivouac. Je ne pensais pas trouver autant de bivouacs dans le coin.
Ressortons. Je suis déçus j’étais passé là en 2013 c'était encore désertique. Les arbres n'étaient que de la semence et faisaient un tapis vert entre des rocher très blanc, je trouvais cela
magnifique. Ce coin désertique avec ses rochers blanc, ses restes de carrières.
Je me disais voilà le paysage que les carriers nous ont laissés juste après
leur départ. Aujourd’hui (2015) les pins ont 1,60 m et l’on commence à ne plus
rien voir. Durant l’exploitation et surtout le débardage des troncs non calcinés, les engins
ont détruit des maisons de carrier ce qui a provoqué des protestations. Un
alignement de pierre en angle me faisait penser au fondation d’une immense
maison.
|
Cheminée de la caverne |
Aujourd’hui cela n’a pas beaucoup changé, les murs sont peut être un peu
plus haut. Pourquoi ce double mur ici ? A quoi servaient-ils ? La caverne et le double mur sont la
Station 9 : Double murs
Poursuivons
le sentier dans les jeunes pins qui contourne la zone anciennement brûlé. Nous
faisons un large quart de cercle et nous débouchons sur le GR 11 que nous
prenons sur la gauche. Nous débouchons sur la route de Jemappes que nous
prenons à gauche puis à droite la route des Forts de Marlotte, c’est toujours
le GR, que nous quitterons au carrefour du Chevreuil. Poursuivons la route des
forts de Marlotte, coupons la route ronde (D 301) et poursuivons en face par la
route bitumée interdite à la circulation (c’est toujours les Forts de
Marlotte). Dans un virage la route goudronnée change de nom, elle devient route
du Chêne Pinguet et nous trouvons la
Station 10 : stèle en hommage
au Colonel Provost
Poursuivons
la route. Nous longeons depuis un moment la réserve biologique des gorges aux
loups.
Réserve intégrale : Les deux prochaines
stations ce situe à l’intérieur de cette parcelle, donc par grand vent il n’est
pas recommandé d’y pénétrer puisque la zone n’est pas entretenue. Je ne vois
pas la différence entre marché sur cette route ou nous longeons la réserve et
pénétrer à l’intérieur. Les risques sont simplement un peut moindre…… En 2013
des panneaux chasse en cours étaient disposés à l’entrée des chemins ?
Dans une réserve ! Par temps très calme en appréciant les risques et sous
votre entière responsabilité, allons voir ses deux stations. Vous prenez le
premier chemin sur la gauche route des gorges aux loups. Vous ne pouvez pas
dire que vous ne saviez pas, nous sommes obligés de franchir un panonceau : Réserve Biologique. Vous
avez remarqué que sur la carte le chemin à disparu. Descendons. Franchissons
les
arbres au sol par les chemins qui les contourne, remarquez les arbres qui ont
poussés dans ce terrain difficile devenus ruines. Que pousse-t-il à la
place ! du houx et même pas à boule rouge….
Dommage que l’on n’ai pas sut ‘’PROTÉGER’’
ce lieu, il y avait un merveilleux sentier Denecourt qui serpentait aux pieds de
ses ruines et avec de l’entretien peut être qu’a la place du houx on aurait de
jeunes arbres qui deviendront eux aussi un jour très vieux. Aujourd’hui avec les
tempêtes notamment celle de 1999 il nous reste que des ruines pourrissantes.
Mais au
faite que verrons-nous ? Est-ce que cela vaut le coup ? Dans la
descente et sur la gauche
Station 11 : Roche La
Fontaine ; Ou roche des fées.
C’est une
roche avec une « chambre » comportant des gravures rupestres.
Pour
quelle raison j’en donne l’endroit ? simplement parce que les gravures sont
protégées par un mur en pavés cimentés. Le mur à été construit sur les gravures
(j’espère que les plus intéressantes sont derrière) et il en reste un peu à
l’extérieure.
Juste à coté
un peut plus bas un énorme rocher moussu gravé
Station
12 :
Roche Bébé ; Avec
la mousse et à l'automne les feuilles, on devine simplement la gravure.
(On pourrait
continuer de descendre (comme la trace sur la carte) mais le chemin devient compliqué, il faut passer des
arbres au sol, se battre avec des fougères plus haute que soit. Il faut prendre
comme axe le centre de la vallée et descendre comme ont peut par le meilleur sentier tracé par le passage des animaux. Celui qui nous semble le plus praticable afin d’arriver sur la route de la grande mare
que l’on prend à droite. L'été hors mis attrapé des tiques ce passage n'apporte pas grand chose.) Remontons la route jusqu'à
la route bitumée du chêne Pinguet que nous prenons à gauche. Vous la suivez
jusqu'à la mare aux fées ou vous trouvez le sentier bleu. Après avoir vue leur
cachette avec la trace de leurs griffes, (roche de la fontaine) voici la mare de ses mêmes fées.
venaient-elles batifoler en ce lieux ?, On peut toujours y croire.... Ce non n’est qu’une dénomination
romantique du XIXème. Anciennement elle était appelé « la Grande Mare »
et ceci jusqu'en 1809. Empruntons sur la gauche la route du chêne Pinguet. Nous
trouvons le sentier bleu N° 11 que nous prenons sur la droite. Nous descendons
parmi des rochers, et débouchons sur la route de la Grande Vallée que nous
prenons à gauche. Traversons le camping-bivouac, le parking puis la D 58 et
continuons en face le sentier bleu. Nous sommes parallèles à la route des
longues Vallées et lorsque les traces bleus tournent sur la gauche, nous le
quittons pour prendre la route des Longues Vallée. Le chemin fait fourche gardons
les longues Vallées. Nous coupons un premier carrefour et au second celui avec
la route de Croc Marin nous franchissons la barrière à droite. Quittons la
foret domaniale, le chemin fait fourche, il faut prendre celui de gauche, il
est parallèle à la Grande Vallée puis s’en éloigne. Nous grimpons une nouvelle
fois, au sommet nous trouvons des affiches "propriété privé" battant au vent, le
premier chemin sur la gauche est fermé par une chaîne, mais le second est
ouvert et nous permet d’atteindre la
Station
13 table du roi & socle de croix en
grès : comportant un trou carré au centre.
Poursuivons vers le socle carré ou nous jouissons d’une
merveilleuse vue sur la plaine. Nous trouvons un sentier, descendons le mamelon (ne pas prendre la fourche de gauche.)
que les anciennes cartes nomme le Mont Faucon, il serpente pour rejoindre un
chemin. Il semblerait que le réservoir ne se trouve pas exactement la ou il se
trouve sur la carte ou alors ce n’est pas celui que nous allons passer après
avoir pris sur la gauche la large route que nous rencontrons. Nous arrivons à
une intersection avec des routes bitumées et circulantes que nous prenons à
gauche (balisage jaune) sur une centaine de mètres puis le premier chemin de
nouveau à gauche, toujours balisage jaune. Poursuivons ce chemin jusqu’au
premier carrefour ou nous prenons le chemin de droite qui se termine dans la
parcelle. Cette partie de bois semble être privé (on trouve un peut plus loin
un tennis) dirigeons nous vers la droite pour rejoindre la route nous
apercevons les maisons.
(J’ai pris cet itinéraire
simplement pour éviter de marcher en bordure de la route.) Il nous reste
une centaine de mètres avant le carrefour de la D 148 que nous prenons à gauche
et nous arrivons à la
Station
14 : Ancienne Chapelle Kosciuzko ;
Nous retrouvons ici un balisage jaune remontons la
départementale sur environs 200 mètres, suivons le balisage jaune sur la gauche
au premier chemin. Sur la borne de gauche nous trouvons de tracé un
triangle en plus des traits de la limite entre le domaine publique et privé
Station
15 : Borne limite de terrain
Sur le chemin après
un premier groupe de rocher nous trouvons sur le second des gravures toujours
dans un triangle que je n’ai pas sut déchiffrées
Station
16 : Roche avec gravures
Nous arrivons à un
carrefour pas trop explicite entre la route Desquinemare et de la Grande Vallée
(il manque des pancartes pour que cela soit plus claire) Prenons à droite la
route Desquinemare, nous traversons ce qui semble être l'ancien mur d’une propriété .
C'est peut être la propriété ou concession Zeltner.
|
Peut être la base de l'ancien pont |
(* Culée de pont)
Après avoir lu des chemins de fer de sablières au Tacot des lacs, j'en déduis que ce mur est en réalité les culées d'un ancien pont, il me semble également que dans mes repérages j'ai utilisé l'ancienne voies (un espèce de monticule en pente douce.) Nous prenons à gauche la route des Carrières, on grimpe de nouveau,
nous débouchons route de la Gravine que l’on prend à gauche sur quelques mètres
pour continuer la route des carrières sur la droite qui ressemble plus à un
sentier en son départ. Nous grimpons encore pour redescendre de l'autre coté. Coupons la route du Long Rocher
continuons en face, puis prenons la route du râle à gauche. Nous arrivons à un
carrefour avec la route de la Garenne de Gros Bois. Nous retrouvons également le
sentier bleu que nous prenons sur la gauche. C’est la route de
Canepetière, nous grimpons à nouveau. Dans le haut ne prenez pas comme le
balisage l’indique l’affreux escalier sur la gauche continuez de grimper
jusqu’en haut ainsi vous ne louperez pas le pin greffé (vous trouverez les
raisons et la technique de cette procédure dans
http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/04/8-petites-promenades-en-foret-de.html
en haut de page. [
Je ne comprends pas les raisons
d’avoir aménagé ce passage qui était utilisé par des randonneurs indélicats qui
coupait à cet endroit pour rattraper le
groupe. Ce passage à dut se dégrader
encore plus avec la fréquentation des VTT. Personnellement j’aurais préféré que
ce passage soit renforcé par un tronc d’arbre au sol ou un autre moyen sauf d'affreuses barrières en bois a peine équarri, pour
éviter aux randonneurs et Vététistes de passer facilement. Quelques pavés auraient retenu le sable.] Le haut du
chemin à l'abandon se dégrade de plus en plus, prenons à gauche pour nous rendre au point de vue
du Haut Mont. Regardez également les blocs de grès prédécoupé avec ses énormes
‘’boîte à coin ‘’ Nous trouvons sur la gauche du point de vu (après les
barrières) un sentier nous permettant de descendre tranquillement au pied de la
carrière dans "le chantier". Le chemin n’est pas facile…. Au pied du banc de grès
il y a des arbustes piquants alors il faut marcher sur les écales en faisant
attention de ne pas se tordre les chevilles. Dirigeons nous vers les immenses cairns,
tout en restant le plus près possible de du front de taille, nous passons
devant la
Station 17 : ce qui doit être les fondations d’un ancien abri de carrier.
Poursuivons notre chemin si possible en utilisant celui du front de taille,
nous passons devant un petit bloc de grès certainement abandonné par les
carriers celui-ci n’est pas homogène il comporte des rognons
Station
17a Dut à un
manque de lien entre les grains de sable (Loiseau massif deFontainebleau
P121). Pour essayer de comprendre les sables et grès de Fontainebleau moi
j’aime bien ce site : http://members.geosciences.ensmp.fr/medard/index_Fbleau.htm. Il y a beaucoup de dessins, plans, photos
Poursuivons notre sentier qui
devient plus facile et nous passons devant une ‘’chambre’’ (nom que l’on donne
à Fontainebleau ; à une cavité dans un rocher.)
Station
18 : On y trouve
quelques gravures : il me semble qu’elles sont bien trop faciles à
découvrir pour être d’origine ancienne, mais elles donnent une idée de ce que
l’on peut trouver de plus classique en foret. Quadrillages, sillons,
anthropomorphe, nom. A quelques mètres
nous apercevons la
Station 19 : un abri de carrier et derrière un abri de branchage, il est toujours présent un an après mon premier passage.
Ici nous
trouvons un sentier nous permettant de rejoindre le chemin au dessus de nous,
que nous prenons à gauche nous retrouvons également le sentier bleu. Nous
abandonnons notre chemin pour prendre à droite la route du Tsar puis à gauche
la route de Russie. Nous avons retrouvé une branche du sentier bleu 17 que nous
quittons au croisement de la route du Courlis pour continuer la route de
Russie. Nous arrivons à un grand carrefour ou nous prenons sur la gauche la
route de la Garenne de Gros Bois. Passons un autre carrefour et au suivant nous
prenons à droite la route de la Paisson, nous rencontrons également le balisage
vert & blanc du TMF. Nous l’abandonnons au croisement suivant pour
continuer la Paisson. Nous arrivons à la
Station 20 : Monument Petit (Une énigme pour moi ! : Pourquoi toute ses plaques en foret pour des personnalités qui ne me semble pas avoir réalisées un fait d'arme, ou apportées une amélioration, un lègue à notre sylve.)
Prenons sur
la droite la route Biron. Coupons le GR11 et le TMF, au carrefour de la
Malmontagne nous retrouvons le sentier bleu 17 que nous prenons à gauche c’est
également la route de la Malmontagne. Au sommet nous pouvons prendre sur la
droite pour voir le point de vue. Revenons route de la Malmontagne que nous
poursuivons jusqu'à la route du Puits Fondu, que nous prenons à droite, nous
passons devant un pin greffé, à l’intersection avec la route du lord nous avons
une grande excavation
|
Puits Fondu |
Station
21 : Le Puits Fondu
Au carrefour
nous prenons la route Milady sur la gauche c’est également le GR et le TMF nous passons devant la
Station
22 : Pylône de Guet
Poursuivons
notre route jusqu'à la rencontre d’une branche du sentier bleu 17 et de la
route du râle que nous prenons à gauche. Coupons la route de la Malmontagne
descendons cette dernière vers le rocher des Princes quittons le sentier bleu
et poursuivons notre chemin vers la D148 et prenons en face la route de la
Plaine du Rut. Nous coupons la route Vidossang **
[Cette dernière route mérite un
commentaire : Duel Vidossang – Zamet, Pour ce duel pas de pancarte, pas de
point bleu, pas de gravures sur un rocher…… et une interrogation sur le lieu
exacte du combat. A l’origine cette route ne portait pas ce nom. On retrouve un peu la situation du duel Gizka
à Belle croix.]
Coupons la
route Médicis et l’aqueduc de la vanne (je signale sur la droite la station de
relance et de traitement des eaux de l’aqueduc. [Vulgairement
appelé ‘’usine Desquinemare ***’’. Quelques
informations sur l’aqueduc seront dans
la prochaine présentation. Je n’ai pas trouvé nécessaire de réaliser un détour.
Ce sont des bâtiments cubiques sans intérêt extérieur. L’intérêt est à
l’intérieure cela ce visite en groupe sur demande.] ) Poursuivons la plaine du Rût et
grimpons le rocher brûlé. Au sommet nous trouvons un chemin de crête que nous
prenons à gauche nous serpentons entre fougère et rochers et passons devant la
Station
23 : Roche à Claude.
Avant …. Mais en février 2014 cette roche était un bel abri avec
des murs tout autour.
|
Roche a Claude Aujourd'hui |
La sortie
n’est pas très évidente le mieux c’est de changer de versant en passant sur un
tronc dans un groupe de rocher, nous trouvons un sentier suivant la crête sur
l’autre versant puis le sentier s’élargit et descend vers la route de la Prise
que nous prenons à gauche. Nous gardons cette dernière jusqu'à la route des
platanes que nous prendrons à gauche après avoir coupé la D 301. Au carrefour
de la mare d’Episy, nous prenons sur la droite la route d’Orient sur une
cinquantaine de mètres. Nous trouvons sur la droite la mare d’Episy et sa
construction en pierre au dessus de la source
Station
24 : La mare d’Episy
Revenons à
notre carrefour et prenons à droite la route d’Augier, au carrefour des
Placereaux, nous prenons à gauche la route du rocher d’Avon. Nous trouvons
après avoir coupé la route de la mare aux Pressoirs, sur un rocher aux ras du
sol une borne ronde IGN scellé dans le rocher.
Station
25 : Borne IGN
Au carrefour suivant nous prenons la route de
Diane se trouvant un peu sur la droite et grimpons au rocher d’Avon. Au sommet
nous trouvons un sentier de crête et un balisage jaune que nous prenons sur la
gauche. Suivons le ou les sentier(s) parfois balisé(s) de jaune pour nous
rendre sur l’extrémité ‘’Est’’du rocher d’Avon. Nous trouvons en son sommet un
point de vue et sur la dalle rocheuse la
Station
26 : Sur la dalle la
plus plate nous trouvons un double triangle géodésique.
Attention,
ici nous rencontrons le sentier bleu N°10, il fait une boucle. La fin du
parcours ne va pas être facile nous allons passez de la branche Nord à la branche sud pour revenir à la branche nord. Lorsque j’ai refais le parcours, je
me suis planter et j’avais loupé le belvédère.
Nous prenons
donc la branche de droite du sentier bleu (Nord) ou nous avons une belle vue
sur Fontainebleau et Avon. Nous grimpons sur un belvédère "Louis Philippe", le
traversons et changeons de sentier, nous prenons la branche (sud) sur notre
droite le sentier descend et nous trouvons sur un rocher à notre gauche la
gravure sur la face plate d’un grand rocher.
Station
27 : Dégât du froid
1879
Continuons de
descendre, nous trouvons la route de la Percée (pas de pancarte) très encaissée,
que nous prenons à droite, nous rencontrons la branche (Nord) du sentier 10 que
nous prenons à gauche. Notre chemin est coupé par la masse d’un grand et gros
rocher marqué d’une ‘’*’’, passons en dessous par le tunnel c’est la
Station
28 : Le Manoir d’Obermann
Poursuivons
notre sentier jusqu'à la rencontre d’une route coupant se dernier. Nous
quittons la branche nord du sentier bleu, prenons à gauche la route de Poitier et remontons
vers la branche sud du sentier 10 que nous prenons à droite nous passons au
belvédère Louis VII marqué d’un ‘’G’’
Station
29 & 29a :
Gravures, Fer à cheval, noms, dates, Trompette. Des gravures se trouvent sur
tout les rochers du belvédère.
Poursuivons
le sentier 10 nous serpentons et essayons de trouver la route d’Estrée. Elle se
trouve dans un virage juste après une étoile. Nous prenons à droite, le chemin
est devenu un sentier tout encaissé des arbres sont en travers (janvier 2016).
Nous rencontrons la branche sud du sentier 10 que nous prenons à gauche. (Pas
très visible dans ce vallon), on peut continuer la route d’Estrée jusqu'à la
route de Cheyssac que nous prenons à gauche. Dans les deux cas nous arrivons
sur la route de Cheyssac si vous avez trouvé le ‘’bleu’’ face à vous, vous
trouvez un fléchage bleu entrant dans la parcelle en régénération. (Dans le cas
contraire la flèche bleue se trouve sur la droite.) En s’enfonçant dans cette parcelle mal
commode nous trouvons la
Station
30 : Monument Renaud
mort en ce lieu d’une chute de cheval. Dommage que le monument ne soit pas
entretenu (chaîne cassées, et la parcelle mal entretenue "ronces".)
Revenons sur
nos pas et poursuivons la route de Cheyssac. Nous avons de belles vues sur le
château et le jardin du grand parterre.
Ici deux circuits peuvent ce faire.
fins de parcours : 1)
vous êtes fatigué.
2) il vous reste un peu de temps et de forces.
1)
Continuez
la route de Chessac vous déboucher sur l’avenue de (pavée) de Maintenon,
traversons la D58 et nous trouvons en face le parking.
2)
Prenons
la première route sur la gauche, nous rencontrons le sentier bleu 9-10 que nous
prenons à gauche, laissons le sentier bleu N°9 partir sur la droite, continuer
le 10 nous trouvons la lettre (B) sur un rocher à droite
Station
31 : il se nomme
l’homme qui veille
Poursuivons
le sentier et passons devant ‘C’
Station
32 : La grotte de la
biche Blanche. Nous y trouvons de belles gravures et une légende.
Poursuivons
le sentier bleu celui-ci fait une large boucle à droite. Dans le retour et
juste avant un virage à gauche, nous trouvons un sentier. Quittons le sentier
bleu continuons tout droit. Au carrefour prenons le premier chemin sur la
droite, nous rencontrons le sentier bleu N°9 que nous prenons à gauche, nous
arrivons à la route du rocher d’Avon que nous prenons à droite, passons un
carrefour traversons la D58 poursuivons en face, nous arrivons à l’avenue de
Maintenons et à notre parking.
Lexique
Station
1 : Voilà ce que nous dit le panneau d’information placé au pied de la
butte. Vous ne
l’avez pas lu ! faut redescendre……. Je suis gentil en voila un résumé. Je vous charrie un peu le site est fait pour cela. Mais le titre de la promenade c'est ouvrir les yeux.
Après la défaite de 1870
l’école d’artillerie s’installe à Fontainebleau. En 1875 un polygone de tir
d’une longueur de 6km et d’une largeur de 250m est créé. Outre les différentes
batteries fixes, il est installé des pièces remarquables comme ce canon de 5m
de long avec une culasse de 3 mètres de circonférence tirant des projectiles de
100 kg jusqu'à 20 km. Aujourd’hui ne reste à l’armée que le polygone, la
gendarmerie y entraîne ses motards. Si l’histoire
et la création des terrains militaire en foret de Fontainebleau vous intéresse
voici des liens sur quelques blogs. Le miens bien sur, puisque j'ai une promenade autour des anciens terrains militaires, mais j’ai repris les
informations sur d’autres sites. http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/08/15-petites-promenades-en-foret-de.html
(Sincèrement
cela vaut le coup de lire ses lignes.)
Station
4 : Roche Bédollière. Émile Gigault de La Bédollière, né le 24 mai 1812 à Amiens, mort le 24 avril 1883 à Paris 1
er arrondissement, est un écrivain, goguettier,
journaliste et traducteur français.
Après une recherche sur internet, il aurait
écrit sur Denecourt. Je mets tout cela au conditionnel. les initiales ne sont pas celle de Denecourt
et le nom lui-même comporte une faute d’orthographe……
Par contre
sur la face de ce rocher une belle peintureet quelques gravures modernes sur les rochers alentours.
Station
5 : Caverne, Abri. Je rappelle
que le feu est interdit en foret les textes disent même : "tous transport de moyen
pouvant mettre le feu (briquet & cigarettes sont interdit en foret." Trois
bivouacs sont autorisés pour une nuit Bois le Roi – Bourron Marlotte (disposant
d’eau) et hippodrome de la solle (sans eau).
Si je ne pense pas que ce soit la
résidence principale, vu l’étroitesse des bâtisses, elles font peut être partie
de ce que nous appelons aujourd’hui des bivouacs pour se protéger de la grosse
pluie, du vent, on y trouve des cheminées peut être pour ce réchauffé et
réchauffé le maigre repas. L’été être à pied d’œuvre du levé du jour au couché
du soleil. Retournant en ville en fin de semaine, le dimanche étant un jour
sacré. D’après ce que j’ai lu ils couchaient souvent sur le sable humide
et attrapaient « Le rhume de la Saint Roch » (la silicose de nos
mineurs) le dos sur du sable humide, le torse au soleil et le travail ou ils
respirent en coupant les blocs de grès des fines particules de silice. Voici ce
que j’ai trouvé sur ce travail arasant.
Quelques photos d'abris
La dernière grotte avant le double mur on ce tient debout
les traces de ces
hommes, les « sans noms et sans grades » qui exploitèrent les carrières de grès
pendant près de 600 ans... près de Moret.
Au cours de
l’histoire, le grès permit d’élever des menhirs et des dolmens. Roche abrasive,
le grès est utilisé comme polissoirs pour les haches. Il a également servi de
supports pour l’art rupestre. On notera que le grès est une roche non gélive
(qui ne gèle pas) mais dont la dureté ne permet pas qu’elle soit sculptée,
contrairement au calcaire. Sa principale utilisation est la fabrication de
pavés. En effet, les carriers de la forêt de Fontainebleau ont taillé le grès
pour paver les rues, construire les fondations d’un bon nombre de maisons
anciennes, d’églises, de châteaux et de nombreux ouvrages L’exploitation des carrières
dans la forêt de Fontainebleau a cessé en 1907 ; Il en reste aujourd’hui des
vestiges dont les plus remarquables sont des pierres empilées ou en vrac
recouvertes de végétation En effet, des alignements grèseux s’étendent sur 120 km, de
Rambouillet à Montargis. Jean explique que le grès est une roche composée de
sable (quartz) cimentée par de la silice dissoute pendant une époque fort
longue et lointaine où le bassin parisien était envahi par la mer. Il nous
précise qu’une platière est une plaque de grès parfois longue de 3 km de long
et d’une épaisseur variant de 3 à 10 mètres. Arrivée devant un front de taille
de la carrière du Rocher de la Combe, Jean nous explique les tâches accomplies
par les carriers, dans un paysage dont il est difficile aujourd’hui d’imaginer
qu’il fut lunaire, où la végétation n’avait pas encore pris place, sous le
soleil écrasant de l’été. Les carriers ne travaillaient pas l’hiver,
mais, venant de Moret-sur-Loing ou de villages en bordure de forêt, ils
partaient de leur logis, à la levée du jour et ne quittaient la carrière qu’à
la tombée de la nuit. Les carriers, contrairement aux charbonniers, ne
dormaient jamais dans la forêt. Les entrepreneurs occupaient 10 à 15 ouvriers
carriers, répartis en batteries de 4 compagnons. Chaque maître carrier payait
un droit de fortage pour exploiter les carrières de grès de la forêt, ce qui
donna lieu à de nombreux conflits. Les compagnons carriers enlevaient d’abord
la végétation au dessus du front de taille, puis décapaient le sol afin de
préparer le plan de chute. La première phase de l’exploitation consistait à l’abattage
d’un bloc, le plus important possible. Des coins en fer étaient disposés en
ligne dans des mortaises appelées aussi "boites à coins" sur le
dessus de la platière, permettant de détacher des blocs de 200, 300 voir 400
tonnes. Les carriers établissaient une distinction entre trois catégories de
grès à partir de coups de marteaux frappés sur la roche. Les sons obtenus «
pif, paf ou pouf » indiquaient la qualité du grès : grès dur ou vif (pif),
franc, cohérent, « bien nourri » exploitable par les carriers (paf), mou et
friable (pouf).
Dans une partie de la carrière
appelée « atelier », les carriers débitaient les gros blocs en blocs plus
petits jusqu’à atteindre la dimension d’un pavé. Les écales formées par les
grès sont les déchets restés sur place. Ces écales étaient utilisées pour
former un chemin, créer un quai de chargement des pavés rangés dans des
charrettes tirées par des chevaux. Le transport des pavés jusqu’aux charrettes
était effectué à dos d’hommes ou de femmes, comme l’illustre une reproduction
présentée par Jean dont le sac à dos contenait une foule de documents
judicieusement sélectionnés pour mieux nous éclairer. rythme de production
était de 6 pavés par carrier et par heure, durant une journée de 12 heures. La
rémunération était fixée pour cent pavés. Souvent mal nourris, minés par la
fatigue, parfois l’alcool et surtout la silicose, les carriers ne vivaient
guère plus de 40 à 45 ans. Ils ne se spécialisaient pas et tous étaient
capables de mener les tâches de l’abattage à la de taille des roches. http://www.lesamisdemoret.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=22%3Ales-carriers-de-la-foret-de-fontainebleau&Itemid=1194
Site traitant du sable de
Fontainebleau ; http://photonaturefontainebleau.over-blog.net/article-fontainebleau-sable-et-carrieres-0633-97035369.html
Station
10 : Stèle Henri Paul Augustin Provost
Né le 12/11/1848 à Paris, il est Saint Cyrien et a été nommé Sous
Lieutenant le 1/10/1869. Il fait la guerre au 14e régiment d'infanterie et est
contusionné par un éclat d'obus à la bataille de Sedan le 1/9/1870. Après la
guerre, il est nommé Lieutenant et sert comme officier d'ordonnance de
généraux. Breveté d'état major, il est nommé Capitaine en 1877. Après avoir
réalisé des travaux topographiques en Algérie dans la province
d'Oran durant sept mois en 1881, il est nommé à saint Cyr comme
professeur adjoint de topographie de 1881 à 1885. Il sert ensuite dans divers
régiments d'infanterie. Chef de bataillon en 1892, il rejoint l'état major de
l'école de Saint Cyr comme directeur des exercices d'infanterie, puis après sa
promotion comme Lieutenant Colonel, commandant en second de l'école. Il est
et est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 30/12/1892. En octobre
1896, il passe au 4e régiment d'infanterie. Il est mort le 22/9/1898
http://military-photos.com/stcyr.htm
Station
11 : un
abri sous roche que l’indicateur Colinet-Denecourt désigne sous le nom « d’Abri
Jean de la Fontaine » et les traditions sous celui de Roche aux
Fées, ou des Fées.
Comme bon nombre de ses congénères, cet abri est facilement identifiable grâce
à ses gravures, témoins emblématiques d’un art rupestre actif, s’enracinant au
Mésolithique pour se perpétuer jusqu’à des périodes historiques plus récentes.
On y observe un répertoire de sillons et de grilles, ainsi qu’un « chariot »
ou un char, un anthropomorphe et au moins deux figures animales.
|
Le plan de la cavité |
Avant qu’on décide de la murer en novembre 1955, ce rocher recelait « une
grotte mystérieuse qui se terminait en un étroit couloir ». Celle-ci,
large à son entrée d’un peu moins de 2 m, pour une hauteur de 80 cm environ,
est en fait un long boyau s’enfonçant sur plus de 4 m dans la roche. Paul Domet
rapporte que cette cavité était « l’entrée de la demeure souterraine
des fées » et les motifs gravés « les traces que ces dames, au
retour de leurs danses nocturnes, ont laissées de leurs ongles (griffes serait
peut-être plutôt le mot propre), dans leur empressement à fuir les premières
lueurs de l’aurore, par lesquelles, paraît-il, toute fée bien élevée ne doit
pas se laisser surprendre ».
|
Le fabuleux chariot |
Cette légende
aurait été racontée à Domet par un vieux bûcheron. J’ignore si son origine est
véritablement ancienne, mais le climat Rocher aux Fées qui
apparaît déjà sur un plan général de la forêt de 1727 semble bien abonder dans
ce sens.
Vous trouverez une version beaucoup plus longue à
l’adresse si dessous ( l’histoire si dessus provient également de ce site.
http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-fontainebleau.html
Voilà ce que nous livre le cahier du GERSAR 1988. Il consacre les P 38 à 49 à cette grotte.
|
Les gravures du premier coup d’œil pas facile de si retrouver |
Je n'ai
copié que les relevés et dessins trouvés. sur place.
Que nous dit cette association. Résumé : Aucune publications hormis le dessin d'un chariot publié par M. Baudet nous indique ce que l'on peut trouver à l'intérieur de ce boyau de 4m de profondeur. Fermé depuis 1955, elle n'a subit que très peut de dégradations moderne. Afin de réaliser des photos et un relevé précis l'association après de longues démarches ont l’autorisation de réaliser un trou d'homme afin de procéder à ses relevés.
La grotte à été ouverte 10 jours l'été 1981 . Le plus drôle. j'ai découvert et recherché les traces de l'anciens sentier bleu des gorges aux loups durant mes vacances de cette même année, j'ai vu cette grotte ouverte (j'dois avoir une diapo sur ce rocher) mais les gravures rupestres ne m’intéressait pas encore seul Denecourt et ses sentiers comptaient et je suis passé à coté sans y mettre le nez, eu l'objectif de mon appareil photo. Mais aurais-je trouvé cela intéressant.... Aujourd'hui oui, mais il faut avoir suivi quelques promenades avec l'association pour y sélectionner les bons traits. C'est un peut comme dans un ciel étoilées, on doit y voir un charriot, un grand et petit ours, un lynx, un dragon il faut y faire le tri. Quant à moi je n'ai jamais trouvé de charriot dans l'alignement des étoiles. Je ne vous livre pas
l'ensemble des explications ce serait trop long, et pas logique envers les auteurs. Mais la représentation des gravures cela apaisera vos interrogations, et j’espère que personne ne cassera le mur pour réaliser ses propres photos.
Cela ne sert à rien..... Un moulage raté du chariot à nécessité 5h00 de travail pour nettoyer la gravure.
Au Mont Eveux un moulage catastrophique à anéantie à jamais la gravure de cervidés. Laissons intacte à nos enfants et petits enfants les traces de nos ancêtres en foret de Fontainebleau.
Station 13 Table du Roi
& socle de croix. J’ai trouvé : La Table du Roi est un
site préhistorique situé dans la Foret sur les hauteurs de Montigny-sur-Loing.
On y accède par des sentiers balisés et on a une superbe vue sur la vallée du
Loing. Sur
https://fr.wikivoyage.org/wiki/Montigny-sur-Loing
Nous trouvons également sur
http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=5818
Les mégalithes du monde. Référence DRTAB0 avec pierre druidiques. L’adresse
est la bonne ainsi que les photos le commentaire nous laisse sur notre fin :
Donnée pour être un dolmen, il s'agit une table rectangulaire de 2 mètres sur
un sur
cinq piliers, eux aussi parfaitement taillés. L'épaisseur de cette dalle
est de 27 centimètres et le tout est haut de 1 mètre, légèrement incliné vers
le haut au nord-est. Une sorte de marche est visible au sud-ouest de la table.
Un cube taillé de 60 centimètres de côté, est placé à 25 mètres au nord-est de
la table, au bord de la falaise. Il présente une cuvette à son sommet. Cet
ensemble fait penser à un autel en plein air, avec le fait étrange d’avoir des
dimensions exactes en mètre.
Difficile d'être catégorique sur le fait qu'il soit druidique, difficile
également de l'attribuer à l'église catholique.
Station
14 ; Thadeus Kosciuszko.
Né en Pologne en 1746. Il fait de
brillantes études militaires en Pologne puis en France jusqu'en 1773. Son pays
est alors partagé entre la Prusse, la Russie et L'Autriche. Ne pouvant rien
faire pour l'indépendance, il gagne l'Amérique en 1776, et entre dans l'armée
comme colonel. Il se lie d'amitié pour la vie avec le Général La Fayette qui
admire sa bravoure. Comme La Fayette, Kosciuszko a joué un rôle de premier plan
dans la Guerre d'Indépendance des Etats Unis et les américains le considèrent
comme un de leurs héros nationaux. Kosciuszko rentre ensuite en Pologne où il
combat à côté du général Poniatowski pour l'indépendance.
Cinq photos de ce qui reste de l'ancienne chapelle
Malheureusement, le
pays est de nouveau partagé et Kosciuszko décide de s'exiler en France. En
1792, il devient "
Citoyen d'honneur de la République Française".
Il continue à aider sa patrie, mais ne peut éviter un troisième partage en 1795
. En 1798, il rencontre l'ambassadeur suisse Pierre Zeltner . Il habitera chez
lui à Berville, jusqu'en 1815. Il s'intéresse à la vie locale, aime
s'entretenir avec les paysans, fonde des pâturages irrigués, des pépinières,
s'initie à la fabrication des sabots auprès du sabotier de Montigny, afin
d'exporter cette technique en Pologne, crée des tuileries à Cugny, à l'Aulnaye,
fait extraire la tourbe des marais, tente de multiples façons d'améliorer les
conditions de vie des petites gens. Il est parrain de nombreux enfants, aide de
nombreux orphelins, est aimé de tous...
Lorsqu'en 1814, les armées coalisées sont en France, un corps de Russes et de
Cosaques dans les environs de Fontainebleau commet les pires violences,
meurtres, incendies... Kosciuszko prend un cheval et se rend là où les fumées
annonçaient le danger, il trouve les hordes qui venaient piller, et reconnaissant
à l'uniforme un régiment polonais, reproche le pillage et se fait connaître:
"
Je suis Kosciuszko". A ce nom, chefs et soldats se jettent
aux pieds de l'ancien Génénéralissime en demandant pardon et se mettent à
réparer leurs méfaits, à éteindre les incendies, à sauver ce qu'ils
pouvaient... A compter de ce jour, notre région fut à l'abri de toute attaque.
Kosciuszko se retira en Suisse après le Congrès de Vienne, dans la famille
Zeltner. Il meurt le 16 Octobre 1817. De nombreuses commémorations ont lieu
depuis dans le monde entier. En France, il fut décidé de construire, à
Montigny, un monument sur le haut du hameau de Sorques. Le fils de P. Zeltner
est à l'origine du projet. Propriétaire de "La Gravine", il a été en Pologne. Il a créé la carrière du Long Rocher pour procurer du travail aux ouvriers des
tuileries au chômage depuis la mort de Kosciuszko. Le terrain de Sorques est
offert par Frantz Zeltner. Le projet comportait une crypte voûtée terminée par
une chapelle circulaire, le tout recouvert de terre, pour former un tertre
identique à celui formé aux environs de Varsovie.
Le 9 Octobre 1836 la population de Montigny, hommes, femmes et enfants, se met
au travail, au son de la musique et dans une atmosphère de fête. Une
souscription fut proposée et de nombreuses familles de Montigny y répondirent.
On trouve les noms des anciens du village : Bordier, Fournereau, Gelé, Frichet,
Genty, Pasquier, Paupardin, Pichon, Rocheron, Tholimet, Vernot... et bien
d'autres. Le tertre atteint cinq pieds, un banquet cloture la journée. Il est
décidé que cette fête aura lieu chaque année. Zeltner décide aussi "
d'offrir
le monument à la commune de Montigny, sous réserve qu'elle l'entretiendra...".
L'année suivante, pour l'inauguration de la chapelle Saint Thadée, les gens de
Montigny (rebaptisé "
Polognia sur loing") et des environs sont
10 000, le 3 Septembre 1837, mais le roi Louis Philippe interdit la fête, sur
la plainte de l'Ambassadeur de Russie qui craint un soulèvement en faveur de la
Pologne toujours envahie. Les Polonais venus en délégation sont chassés, le
banquet interdit, mais les travaux continuent sur le terrain privé, le tertre
continue à monter. "
Polognia sur Loing" rentra dans
l'obscurité mais beaucoup d'émigrés polonais sont venus dans notre région.
L'ampleur des cérémonies dépassait en effet largement le cadre de la Seine et
Marne.
Malheureusement la voûte c’est effondrée. Reste un tunnel et
la colossale porte sur la route.
Extraie ;
http://www.montigny-asme.com/bulle-1997/bul-02g.htm
* Culée de pont. Zeltner et le long rocher.
texte tiré du livre :
Jean Chaintreau,
Fontainebleau-Nemours, Des chemins de fer de Sablieres au Tacot des lacs. 150 ans d'histoire. Editions
Amatteis 1989 (Page 23 et 24)
C'est en 1837
que fut construit "Le chemin de fer du Long Rocher au Canal du Loing"
sur les communes de Montigny sur Loing et d'Episy. L'histoire remonte a
l'arrivée en France du général Kosciuszko, héros de l'indépendance de la
Pologne, qui s'installe au domaine de Berville a la Genevraye. Il était
accompagne d'un ami suisse, Zeltner qui
obtint le 20 mars 1830, une concession de 66 hectares pour l'exploitation de
sable et de grès au long rocher. Lieu dit situé près de la route D 148
(Fontainebleau - Sorques) Pour faciliter le transport des paves, il fit établir
par l'ingénieur Hageau un petit chemin de fer sur la pente du rocher et passant à travers la plaine de Sorques, afin de conduire les marchandises jusqu'au
canal du Loing ou elles devaient être embarquées et dépensa des sommes considérables
pour ce travail. A bout de moyens, ne trouvant pas de débouches, laissa
accumuler les annuités dues à la liste civile et finit par céder son entreprise à une société qui ne fonctionna jamais. Un jugement de juin 1850 déclara le
bail résolu. (C. Colinet-
Journall'Abeillede Fontainebleau 21 juin 1895)
Le docteur Dalmon écrit en 1923 dans
le bulletin de l'Association des naturalistes de la vallée du Loing :
Les produits étaient amenés au canal
latéral du loing au moyen d'un chemin de fer.... Ce chemin de fer funiculaire avait
sa forge a la maison qui sert actuellement aux bouchers Rousseau, dits
Petit-Jean. (Nous sommes en 1923). Ce boucher ce souvient de caisses de paves
suspendues a une chaîne réfléchie sur une poulie et glissant sur un rail fixe
dans le pavage de la route. Le train plein en descente remontait par
contrepoids le train vide.
Il semble cependant qu'un dessin de
Zeltner représentant l'ancienne chapelle de Kosciuszko en 1834 montre vaguement
deux rails passant à proximité. Une voie de 0,40m amené non loin des ruines de
la chapelle les wagonnets Decauville au chargement des tombereaux sur le chemin
de Fontainebleau. on sait que cette ligne exista jusque vers 1925. La carrière
appartenait alors à Mme Vve Courcault. Il ne reste rien du quai de chargement,
mais on distingue, la plate forme de la voie "qui s'appelle route des carrières"
on y rencontre aussi les culées du pont de la cavalière.
Station 21 : Puits Fondu. c'est vraisemblablement ce puits qui est
creusé en 1535 par Pierre Dubois, d'après les Comptes des Bâtiments.
Dictionnaire de la foret.
Il m'a semblé avoir
lu mais je ne sais plus dans qu’elle livre, ou peut être n’est ce qu’une
histoire que l’on m’est raconté. Ce qui me semble bizarre c’est que je n’ai pas
retrouvé cette histoire dans les légendes de Seine et Marne. Je vous la livre
tout de même.
Géologiquement Ce
serait la table de grès ou de calcaire qui se serait brisé. Le sable du dessus
aurai coulé dans cette faille comme dans un entonnoir. La légende nous
disait : L’armée napoléonienne en poste dans le secteur (Une grande
bataille c’est déroulé à deux pas d’ici , enfin un peu plus loin tout de même. Sur
le plateau de Surville proche de Montereau février 1814.) Donc les soldats
auraient cachés de la poudre ou des armes à cette endroit et pour une raison
inconnu l’ensemble aurait explosé ce qui à formé cet excavation. A moins que ce
ne soit une réserve de nourriture….. Après la victoire de Montereau le sud de
Paris est toujours menacé par les coalisés, les soldats auraient fait sauter la
réserve avant de se replier. Ce n’ai qu’un souvenir de mémoire……….
Station
22 : Pylône de Guet. Les pylônes de
Franchard, du Long-Rocher et de la Croix de Vitry sont élevés en 1904, pour
lutter contre les incendies de forêt.
(La forme de celui de la croix
d’Augas est récent le précédent si je ne m’abuse, était trop petit. Les arbres
ayant un peut diminués son champ de vision et puis comme nous sommes sur le
point le plus haut de la foret, que Fontainebleau est dans une cuvette, les
réceptions télévisées étaient à une époque difficiles, cette tour sert de
relais.) En effet, trois importants incendies ravagent plusieurs
centaines d'hectare de bois, en 1893 à Apremont, en 1897, dans les gorges de
Franchard, et en 1904 au plateau de Belle-Croix. Ces incendies provoquent l'émotion
de l'opinion publique et font la fortune des marchands de cartes postales.
http://fr.topic-topos.com/tour-de-guet-de-franchard-fontainebleau
(J'ai déjà constaté quelques erreurs sur ce site ou alors les tours ont été démontées. Il me semble qu'il faut lire Malmontagne à la place du Long Rocher, Croix d'Augas à la place de croix de Vitry (cette dernière croix étant dans un creux il aurait fallu construire une tour super haute pour avoir une vue dégagé sur la foret.) A moins qu'il ne site celle situé sur le plateau des Longues Vallées
Voilà pour la création. Mais comment cela fonction
ne ?
Mardi 25 juillet 1995, 13h30. Thomas prend son service quotidien en haut des
135 barreaux du pylône de Franchart, au coeur de la forêt de Fontainebleau. La
plate-forme tangue mollement à 42 mètres au-dessus de l'océan d'arbres qui
s'étend à perte de vue. Première tâche, contacter par radio le PC du service de
surveillance des feux de l'ONF (Office national des forêts) à La Faisanderie,
sorte de quartier général de la forêt où sont regroupés différents services.
«Franchard à 2. Je suis en haut. Vent moyen. Visibilité 4 sur
5. RAS.»
Le talkie-walkie crachote bientôt le même message sibyllin
en provenance des six autres tours de guet disséminées sur les points
culminants des 22.000 ha de la forêt de Fontainebleau. Ce système de surveillance
fonctionne de mai à octobre. C'est l'une des mesures prises après les derniers
grands incendies survenus en 1976. Depuis, malgré l'extension du domaine
forestier et la multiplication du nombre de départs de feu, aucun n'a pris des
proportions considérables. L'ONF consacre 500.000 F (76224,5 €) par an à
la prévention. Outre un investissement sur l'entretien et le quadrillage de
l'espace par des chemins forestiers, l'office a acquis ses propres moyens
d'intervention, notamment six camions-citernes dotés de pompes.
Thomas ouvre un roman, jumelles au cou. Toutes les deux ou
trois pages, il interrompt sa lecture pour scruter l'horizon. Vigie
anti-incendie, un job d'été comme les autres pour cet étudiant. «J'aime la
solitude, la nature et... je n'ai pas le vertige! 200 F (30,4 €) par jour, (Je préfère en franc
cela représentait une bonne journée. Aujourd'hui 30 euros ne représente pas
grand chose.) en espérant qu'il fasse beau : les jours de pluie, pas de
travail, pas de paie!»
14h22. La radio reprend vie.
«Coquibus à 2. Fumée blanche à 150, je répète...»
Thomas pointe ses jumelles vers l'ouest. Rien en vue
pour le moment. Au PC, deux techniciens de l'ONF viennent de tirer sur une
carte murale un fil noir qui part du pylône du Coquibus et traverse la carte
selon un angle de 150°. Mais pour arriver à déterminer le point exact d'où part
le feu, une triangulation, c'est-à-dire trois relevés, s'impose. « Pylône
Barnolets à 2, je confirme : fumée à 290.
2 à
Franchart. Tu peux faire une visée à 250?»
Thomas se précipite sur l'appareil de visée, un gros
rapporteur placé au centre de la plate-forme et muni d'un compas.
«Franchart à 2, ça y est, je la vois, elle est à 255.»
La fumée se voit à l'oeil nu. Elle s'épaissit de seconde en
seconde. A La Faisanderie, trois fils se croisent maintenant sur la carte. Leur
intersection tombe au cœur du massif des Trois Pignons. Sur la radio, une voie
féminine rappelle tous les effectifs ONF à La Faisanderie.
14h37. La radio déverse maintenant ses messages en continu.
« 90 (le code de la voiture dépêchée sur place, ndlr) à
2. J'arrive sur les lieux. Foyer à la parcelle 129. Transmettez au
CCF (camion-citerne de forêt, ndlr) de prendre le chemin de la Croix
Saint-Jérôme.
190 (un garde à pied,
ndlr) à 90. Prévenez les pompiers et faites venir une tronçonneuse.»
15h12, carrefour du Rocher des Souris. La première citerne
de la caserne des sapeurs-pompiers de Fontainebleau arrive dans un nuage de
poussière et croise celle de l'ONF, qui a déjà vidé ses 2.500 litres d'eau. Le
feu a pris au pied d'une colline. Le vent pousse les flammes à travers un
chaos escarpé de rochers, de fougères, de bruyères et de bouleaux. Deux cents
mètres plus haut, un garde de l'ONF attend qu'on rebranche sa lance. La sueur trace des sillons sur son visage déjà noirci.
Il a arrosé le bas de la colline mais le feu continue sa progression vers le
sommet. La chaleur est suffocante.
15h25. Le lieutenant, des sapeurs-pompiers de Fontainebleau,
dirige les manœuvres avec le responsable de l'ONF. Il demande par radio
l'engagement d'un deuxième groupe. «Il faut absolument le prendre en tenaille
avant qu'il n'arrive au sommet. Mettez une équipe sur le flanc gauche.»
15h45. Au pied de la colline, huit camions-pompes se relaient sans interruption dans un puissant mélange d'odeurs
de gas-oil et de fumée âcre. 15h55. Tout en haut du Rocher des
Souris, un petit plateau de sable et de rochers d'environ 300 m2, planté de
jeunes pins, la vue est stupéfiante de beauté sur les gorges des Trois
Pignons. Au loin, derrière le clocher d'Arbonne, la plaine du Gâtinais
vibre sous le soleil. Une bourrasque de vent et les flammes surgissent de sous
les rochers. Deux pompiers ont posé leur lance: la pression est
insuffisante. Avec une rage dérisoire, ils tapent du pied sur le feu et arrachent
les buissons de bruyère à la main. «Faut pas qu'il passe, hurle l'un
deux. Putain, faites monter des pompes-relais!» Ça gueule de partout à
travers le crépitement des flammes. Dix minutes plus tard, deux jeunes pompiers volontaires de Milly,
presque des enfants, émergent péniblement des fougères. Sur leur dos, une pompe
portative et des tuyaux enroulés.
17h. L'incendie paraît maîtrisé. Mais la ronde des
camions-pompes des sept casernes mobilisées se poursuit. «Nous
continuerons d'arroser jusqu'à 22 ou 23 h ce soir, et encore demain matin,
affirme Jean-Pierre de l'ONF. Ici, le sol est fait de tourbe et le feu
progresse sournoisement à 20 ou 50 cm sous le sol. Il faut noyer pour éviter une reprise.»
Efficace : deux hectares seulement ont brûlé. Sans doute pas de
manière accidentelle. L'ONF comme les pompiers qualifient la majorité des
incendies de «volontaires». Pour eux, le terme englobe la pyromanie,
l'intention de nuire, mais aussi le jet d'un mégot dans un fourré par temps
sec.
**Duel
Vidossang -Zamet;
La route de
Vidaussang, dans la Vente au Diable, est un lieu pour placer un relais quand
l'assemblée pour la chasse est à la Vente au Diable ou au Puits de Moret.
La route de Roger, maintenant dite de Vidossan, ainsi nommée à cause d'un duel
qui là fut fait, où ledit sieur de Vidossang fut tué par le sieur Zamet l'an
mille six cens huit (P. Dan). Plus loin, le P. Dan signale le puits de la
Tranchée en la route de Vidossang. Sur le plan de 1778 est marquée la route de
Vidossang, qui est la même que la route actuelle.
Malgré cette ancienneté relative, nous ne croyons pas que la route actuelle
soit la route de Vidossang du P. Dan et de Salnove.
Dans les lettres de rémission accordées par Henri IV à Jean Zamet, le meurtrier
de Vidossang, il est dit que le duel a eu lieu sur la route de Fontainebleau à
Montigny; de plus, le puits de la Tranchée, qui existe encore, n'est pas du
tout sur la route de Vidossang. Enfin, il suffit de considérer la carte pour
voir que la route actuelle n'est pas très ancienne et fait partie du système
des routes créées sous Louis XIV. C'est au moment de son ouverture qu'on a pu
lui donner ce nom, parce qu'elle coupait la route de Montigny près de l'endroit
où le duel avait eu lieu.
La famille Zamet
est d'origine italienne. Le premier qui vint en France, non, comme le disent
les Dictionnaires, à la suite de Catherine de Médicis, mariée depuis plus de
trente ans, mais avec l'espoir de se placer sous sa protection. Sébastien, né à
Lucques vers 1549, était, dit-on, ouvrier cordonnier. Il abandonna son état
pour prendre celui de financier. Profitant des troubles du temps et des besoins
d'argent occasionnés par la guerre, il acquit rapidement une fortune immense.
Lui-même se qualifiait de seigneur de dix sept cent mille écus ; ce titre, qui
semblait un mépris de la richesse foncière, ne lui suffit pas ; il se mit à
acheter des fiefs et devint ainsi baron de Murat et de Billy, seigneur de
Beauvoir et de Casabelle; il possédait en outre les charges de capitaine et
surintendant des Bâtiments de Fontainebleau et de superintendant de la maison
de la Reine. En épousant Madeleine Leclerc du Tremblay, il légitima les enfants
qu'il avait eus d'elle, Jean et Sébastien.
Sébastien entra dans les ordres et devint évêque et duc de Langres: ce fut lui
qui éleva à son père et à son frère un somptueux tombeau dans l'église des Célestins
de Paris.
Le fils aîné, Jean, suivit la carrière des armes.
Le duel célèbre
dans lequel il tua le sieur de Vidossang, qui s'était moqué de sa façon de danser la gaillarde, au bal des filles
de la Reine, (le lendemain il recevait un cartel, auquel il s'empressait de
répondre ; mais après avoir blessé son adversaire, il était frappé à mort. (Bibl.-
F. Herbet. Duels tragiques dans la forêt de Fontainebleau. Bourges, 1899.) Cela ne nuisit point à sa carrière. Le roi lui
accorda des lettres de rémission ; il prit part, comme mestre de camp du
régiment de Picardie, au combat des Ponts-de-Cé, où Bassompierre critiqua sa
manœuvre, et il était maréchal de camp quand il fut tué au siège de
Montpellier, en 1622. De Jeanne de Gost Roilhac, il eut Sébastien II et
Marie-Christine, qui fut mariée au marquis d'Antin.
Jean avait succédé à son père, en 1614, comme capitaine et surintendant du château
de Fontainebleau. Après sa mort, sa veuve fut investie des mêmes charges
jusqu'à ce que son fils eût l'âge compétent pour les tenir. Sébastien II est
mort à Fontainebleau le 1er novembre 1632.
Pour lui donner le nom de Zamet, on a choisi, en 1835, une route qui coupe la
route de Vidossang. C'est le souvenir du duel qu'on a voulu rappeler: mais il
faut bien remarquer que le premier et le plus célèbre des Zamet est le père du
duelliste. (Dictionnaire de la foret.)
*** ‘’usine Desquinemare’’ Les eaux des aqueducs de la
Vanne, du Loing et de la Voulzie convergent vers la chambre de réunion de Desquinemare
où elles sont mélangées .
Qualité de l’eau distribuée à Paris-centre et
incidence des gastro-entérites aiguës / INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE
Lors du mélange,
les proportions d’eaux brutes sont ajustées afin de respecter les normes de
Potabilité
du mélange final. L’eau de l’un des aqueducs peut également être renvoyée au
milieu
naturel,
par exemple si la turbidité est supérieure à 1 NFU (Nephelometric Formazine
Unit). Les eaux
de source
ne sont pas admises dans les aqueducs « amont » si leur turbidité dépasse 2
NFU.
Deux
aqueducs, nommés historiquement Vannes et Loing, sont utilisés en aval de
Desquinemare
pour
acheminer l’eau jusqu’à Paris. Les conditions du mélange font que les eaux
transportées par ces
deux
aqueducs peuvent ne pas être de qualité identique. L’eau de ces deux aqueducs
est chlorée à
Desquinemare
à une concentration voisine de 0,4 mg/l de chlore libre. Dans la suite du
rapport, les
deux aqueducs
aval, transportant l’eau chlorée, seront respectivement nommés « A » et « B »
pour
Vanne et
Loing afin d’éviter toute confusion avec les aqueducs amont, transportant les
eaux brutes
non
chlorées.
Le temps
de transport entre le poste de Desquinemare et Paris oscille entre 36 et 48
heures.
Station
23 Roche à Claude.
Avant …. Mais ce n’ai que février 2014 cette roche était un bel abri avec des murs tout autour, la première fois que je l’ai vu, je me suis posé la question avait elle servi lors de la Roche a Claude Aujourd'hui construction de l’acqueduc, est-ce une
cabane d’ermite……
Aujourd’hui plus de questions les murs ont été détruit par des varappeurs
indélicats pour satisfaire leur passions. trace de magnésie sur les
prises (elles n’existaient avec les murs)Sans mur pour se protéger ce n’ai même
pas un auvent pouvant nous protéger de la pluie.
Station 24 La mare d’Episy :
Mare alimentée par une source : la fontaine
d Episy. (Dico sur la foret) Cette mare ma toujours impressionné, du
moins lorsqu’elle est en eau, certainement alimenté par la source sous la
construction en pierre, j’ai vu ne pas pouvoir atteindre cette dernière sans ce
mouiller les pieds, mais c’était il y en a longtemps la photo numérique n’existait
pas.
Je ne connais pas les raisons de
son nom, j’avais entrevu que c’était le nom du Canton (ancienne division de la
foret), mais après avoir chercher dans le dico de la foret je me suis aperçu
que nous sommes dans le canton des sentiers d’Avon. Comme il y a été creusé quelques
puits, fontaines et autres retenues d’eau en foret pour désaltérer les animaux,
les chevaux et les chiens lors des chasses à cours (peut êtres mêmes les
hommes) il se peut que se soit le seul nom de libre pour ne pas confondre un
lieu de regroupement. J’ai trouvé un article très intéressant sur l’hydrologie
de la foret, les textes sont cours et les photos sont belles
http://photonaturefontainebleau.over-blog.net/article-52701867.html
Station 28 Le Manoir d’Obermann : Héros d’un roman de Sénancour,
qui y aurait logé son personnage (guide Aff-1994) Étienne Pivert de
Senancour, né à Paris
le 16
novembre 1770
et mort
à Saint-Cloud le 10 janvier
1846, est un
écrivain du premier romantisme français.
Oberman (1804)
est
le roman qui lui vaudra la gloire auprès des romantiques. (wikipédia)
Nous
trouvons un médaillon de bronze, représentant l’auteur, réalisé par David
d’Angers, à la demande des Amis de la Foret et de l’Administration Forestière et
fut inauguré en mai 1931 (guide
Aff-1994)
Station
29 & 29a :
Gravures, Fer à cheval, noms, dates, Trompette
Gravures
réalisées par des militaires certainement en poste de garde (le petit mont
chauvet n’est pas très loin). C’est peut être pour tromper l’ennui d’une garde certainement
trop longue ou rien n’occupe l’esprit. Certaine gravure ont été réalisées
certainement par des artistes ou futur artiste.
Station 31 : L’homme qui veille .
regardez bien ; Le haut du rocher représente la tête. On imagine,
un bonnet de nuit, en dessous deux yeux, puis le nez. Est-ce naturel ou y a t’il eu un petit coup de
burin pour accentuer l’illusion ? Avec les sentier Denecourt on est sur de
rien.
Station
32 ; La grotte de la
biche Blanche Aménagé par Denecourt nous y trouvons des gravures d’une bonne
facture. Certainement des militaires en poste.
La biche blanche est un animal fabuleux présent dans de nombreux contes et légendes médiévaux.
Elle
apparaît comme un animal fantastique surgi de l'au-delà pour égarer les
chasseurs. Certaines femmes se métamorphosent la nuit venue en biche
blanche, suite à une malédiction et attendent qu'un chevalier leur donne
un baiser d'amour pour reprendre forme humaine.
http://www.fontainebleau-photo.com/2012/04/sentier-denecourt-n10-le-rocher-davon.html
J'ai également trouvé
L’abonnée des mauvaises nouvelles
Il y a encore peu de temps de ça, les habitants de Bois-le-Roi
croyaient qu’une biche blanche (ou une Dame Blanche) apparaissait au sommet de la Butte Saint-Louis
quand un événement grave se préparait. Jusqu’ici, je n’ai découvert
aucune mention d’un quelconque témoignage évoquant un présage de ce
type, même si certaines personnes auraient aperçu l’animal durant la fin
des seventies. De plus je ne parviens toujours pas à comprendre la
relation qui existe entre cette tradition et le récit historique plus ou
moins légendaire attaché à ce tertre. http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-fontainebleau.html
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