mercredi 6 juillet 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR6- 94 Robion - Les Imberts Etape 1017

 Le Robion - Les Imberts

Etape 1017 GR 6 & 97


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jeudi 25 mai 2016

Une Journée de repos......

KM    Temps    Arret    V/d     V/g   Dénivelé
33,1    6,36       1:07       5        4,3      659+

     

Hier n'ayant pas eu le courage de visiter Le Robion ce matin au levé du soleil je parts à l'assaut de ce village qui ce coté n'a rien à voir avec le village traversé en bus. Une journée de repos....... C'est une semaine mal gérée. Je me suis mi un peut tard à rechercher mes gîtes et je ne me souvenais plus que j'avais un parcours A et un parcours B pour le mercredi et le jeudi. Suivant le lieu de couchage soit je prenais la montagne, soit la plaine. Je voulais impérativement voir les ocres. 
C'est ce qui a mis mon itinéraire en vrac. Le problème, c'est que dans un premier temps, je n'avais pas trouver à me loger autour de Rousillon à mes prix. Beaucoup de chambres d'hôtes sont en réalités des gîtes à pas moins de 2 ou 3 nuitées, ou alors je n'avais qu'un petit kilometrage. Je me suis dérouté sur Apt, et de la, je fais deux trajets, l'un passant par la route touristique, l'autre, plus long, mais rejoignant le Gr et le Jacquaire beaucoup plus plat. Et voila la chambre d’hôte de l’étape B celle du Robion après bien du mal à l'obtenir me donne une réponse favorable, la dame se décarcasse pour me trouver, et faire ouvrir un resto, rien que pour moi. Sur l’itinéraire A, je trouve sur un site de réservation en ligne une chambre d’hôte que je prends pour un hôtel étant donné que sur la récap de ce site il est noté hôtel. N'ayant pas de nouvelle de la chambre sur l'itinéraire B, je fais la réservation sur l'itinéraire A et puis satisfait je n'y pense plus, et j'accepte également le couchage de l'itinéraire B sans regarder sur la carte qu'il n'y a que 6 km d'écart entre les deux. La dame s'est tellement décarcassée pour me trouver à manger que lorsque je m'aperçois de mon erreur je n'ose pas annulé, et puis, l’itinéraire d'aujourd'hui me semble bien plus intéressant que celui d'hier.

J'ai mes réservations pour la semaine, je suis simplement étonné de rentrer samedi. Je ne m'occupe plus de ce parcours surtout que je suis "débordé" avec mes parcours "ouvrir les yeux" en foret de Fontainebleau, qui est beaucoup plus long et compliqué que ce que j'avais prévu et je veux absolument les publier en juin pour faire la continuité avec ceux de mai. Qu'elle erreur. Une semaines avant de partir, j'édite mes cartes et je découvre le problème, trop tard pour annuler sans perdre d'argent, alors je bricole un parcours qui n'a plus rien a voir avec le parcours B qui me fait reculer. Mais qu'il est beau ce parcours. Donc aujourd'hui je n'avance pas je visite. c'est une journée de vacances.
 
Du Robion je rejoins le GR 6-97, c'est le chemin d'hier je coupe le GR 653 D passe au loin de Coustellet et sa zone industrielle. Arrivée à la N 100 la trace à changé, nous ne traversons plus la nationale, il faut la longer sur la droite jusqu'au rond point et traverser à ce dernier pour rejoindre la D147. Nous quittons le bitume pour emprunter un chemin sur la gauche nous faisant grimper sur la pointe sud ouest du plateau de Vaucluse. Sur ce plateau le balisage est parcimonieux.
Nous contournons une carrière et je quitte le GR arrivée sur le plateau nous prenons un chemin non balisé pour rejoindre le GRP du Vaucluse. Pas facile beaucoup de sentiers, heureusement que ce n'est qu'un raccourci et que j'ai le GPS en continuité à la main. Je commence à regretter de vouloir me promener comme les habitués du pays, connaissant par cœur leur chemins. Si je dois faire trente kilomètres le nez sur l'écran cela ne va pas le faire. Heureusement sans difficultés je rencontre le GRP que je prends à gauche. 

On contourne un réservoir d'eau  et nous arrivons à Lagnes au pied du rocher du Pieï. Très beau village. [Le territoire de LAGNES a été peuplé dès la préhistoire.
Il a été occupé par les romains, c’est le propriétaire d’une villa romaine (domaine) qui aurait donné son nom à LAGNES.
Une autre version existe quant à l’origine du nom « LAGNES » qui pourrait venir du nom laine, du latin Lanéo, Lanorarum (laines), l’élevage des moutons et brebis ayant été une des principales
 
Lagnes
ressources de ses habitants.
LAGNES a été occupée par les Francs, les Wisigoths et les Burgondes, on trouve quelques traces : des tombes mérovingiennes.
LAGNES a été sous la domination des Comtes de Toulouse, des Comtes de Forcalquier, des rois de Provence (Comte d’Anjou), puis à partir de 1295 jusqu’en 1791, LAGNES faisant partie du Comtat Venaissin est devenue terre papale, et gérée par un légat, un vice légat ou un recteur.
A partir de 1791, le Comtat Venaissin étant devenu français, la ville de LAGNES est devenue française.

Un Village fortifié
C’est l’insécurité qui régnait à l’époque médiévale qui incita les habitants à se regrouper dans une enceinte fortifiée où l’on retrouve aujourd’hui les édifices les plus anciens (château, chapelle Saint Antoine et remparts). C’est autour de ces fortifications que se sont constitués, au cours des siècles, les faubourgs tels le Bariot.
Le Château
Il est composé de deux demeures seigneuriales séparées par une vaste cour, au centre de
laquelle était l’église paroissiale Saint Antoine. La 1ère demeure fût sans doute construite à la fin du XIème siècle, la seconde fin XIIIème – début XIVème. La porte nord du château est tournée vers Fontaine de Vaucluse. Après avoir longé les impressionnants murs de pierre de la forteresse bordant la rue Venteuse, on arrive aux escaliers de l’entrée Sud du château pourvue de plusieurs portes à meurtrières garnies de herses. Propriété privée, le château est inscrit aux Monuments Historiques.
Les Remparts
D’imposants remparts ceinturaient le village au XIIIè siècle. A partir des années 1820, on assista à leur démolition progressive par les habitants eux-mêmes. Les pierres ainsi récupérées étaient utilisées pour les constructions nouvelles ou pour affermir les plus anciennes. Ils étaient épaulés de 5 tours rondes avec meurtrières, dont deux existent encore (rue du Bariot et rue des Remparts).
 Les Fontaines
La pénurie d’eau potable est une des préoccupations majeures des lagnois : la fontaine construite en 1890 près de l’église est alimentée par les eaux qui coulaient de la carrière de pierre du Pieï. Ce n’est qu’en 1898 que l’eau potable, pompée et refroidie dans un bassin fut distribuée à 7 bornes réparties dans l’agglomération. Quelques puits sont encore visibles sur la commune. La  1ère fontaine du village (en haut de la rue de la République) date de 1812.
Extraie pris sur le site de la mairie. Un livre sur l'histoire de la commune est en vente site de la mairie de Lagnes : http://www.lagnes.fr/categorie/le-tourisme/un-peu-dhistoire/
En 1648, malgré les promesses faites aux habitants souhaitant rester sous l'autorité du Saint-Siège, Innocent X érigea le fief en marquisat, au profit de Louis de Cambis.
    
 
En 1720, la peste commence à remonter de Marseille à travers toute la Provence. Pour protéger le Comtat Venaissin des pestiférés de Provence, les communes de la région commencent alors la construction d'un mur sur 27 kilomètres, le «mur de la peste» dont certaines parties sont encore visibles sur la commune.
Au XVIIIe siècle, la seigneurie est partagée entre les Cambis et les Fortia qui occupaient deux résidences distinctes, séparées par une cour à l'intérieur de l'enceinte castrale. wikipédia]

Je fais le tour du village quitte le GRP pour suivre un balisage jaune et ainsi nous passons devant le château et les remparts. Nous suivons la rue se nommant le chemin de Groubelles jusqu'à la D100 que nous traversons et prenons en face le chemin escaladant une vire se nommant la tête du soldat belle montée tout en douceur, mais avec une vue sur la plaine d'Avignon, le Ventoux, et sur la droite le grand et le petit Lubéron, il fait soleil, mais c'est brumeux, je suis sur que par temps clair ont voit encore plus loin. Je me retourne et l'on aperçoit la vallée qui se rétrécie entre les monts du vaucluse et les Apilles pour se terminer à Cavaillon. J'ai rarement eu un paysage aussi profond à 200 voir 300 m d'altitude. Poursuivons le sentier jaune, bien balisé. Nous débouchons sur la D 100 que nous prenons à gauche jusqu'au sommet ou nous trouvons un parking donnant accès à un point de vue sur le Lubéron. Nous retrouvons le GR 6-97 que nous prenons à gauche après avoir remarqué la stèle en hommage au maquis du chat [La ferme du Chat devint alors le point de 
ralliement des Réfractaires au travail obligatoire en Allemagne et des Combattants clandestins; le Maquis du Chat et le Groupe-Franc KLEBER s'y installèrent.
De là, Jean GARCIN, Jules TEN, Fonfon BEGOU et leurs camarades organisèrent et réalisèrent près de 300 opérations armées de sabotage, de destruction de biens ennemis et d'évasion de patriotes emprisonnés.
Ces actes de Résistance touchèrent tout le département de Vaucluse et les départements voisins. Les maquisards devenant de plus en plus nombreux, le Maquis du Chat se structura. Le Groupe-Franc KLEBER entreprit alors des actions de grande envergure pour enrayer la machine de guerre nazie. Suite de cette page d'histoire  sur http://cvrduvaucluse.canalblog.com/archives/2014/12/10/31095139.html]
  représentant un médecin de peste affublé de son masque au long bec caractéristique renfermant des épices pour éloigner l'odeur des cadavres supposée être la cause principale de l'épidémie, selon la théorie des miasmes.
puis une borne avec un drôle de dessin. Le Mur de la Peste.
 [Il fut édifié comme ligne sanitaire lorsque l’épidémie de peste s’approcha de notre commune. Cette muraille en pierres sèches d’environ 2 mètres de haut sur une vingtaine de kilomètres, allait de Monnieux à Cabrières en passant par Méthamis, Venasque, Le Beaucet, Saumane et Lagnes. La muraille possédait
  des tours de guet, des postes de garde, des magasins à vivres et à fourrage. 500 hommes, construisirent le mur de la peste en quelques mois, de mars à juillet 1721.]
Nous suivons le GR sur la gauche, et longeons un long mur comportant les mêmes bornes que sur le parking.  
[Le Mur de la Peste est un rempart édifié dans les Monts de Vaucluse afin de protéger le Comtat Venaissin de la peste qui frappa Marseille et une partie de la Provence en 1720-1722.
S'étirant sur 27 kilomètres, il est bâti en pierre sèche. Le long de ce mur, des guérites en pierre sèche accueillaient des gardes.
C'est l’architecte, ingénieur et cartographe carpentrassien Antoine d'Allemand qui en définit le tracé, comme il l'indique lui-même dans son Mémoire des ouvrages que j'ai faits et ordonnés depuis 1700 conservé à la bibliothèque Inguimbertine :
« En 1720 je traçois depuis Saint-Hubert jusques à Saint-Ferreol les limites entre le Comtat Venaissin et la Provence, une ligne de 18 000 toises dont 6 000 toises faites avec un parapet de terre et un fossé au devant, et 2 000 toises avec des murs faits en pierre sèche.
En 1720 (j'ai fait) le plan de cette ligne depuis Saint-Hubert jusques à Saint-Ferréol et de là en suivant la Durance jusques à son embouchure dans le Rhône et en remontant le Rhône jusques à Avignon dont la longueur est de 14 lieues. » En mai 1720, la « Grande Peste » fut apportée, à Marseille, par le Grand Saint Antoine, dont l’affréteur, l’échevin Estelle, malgré un décès suspect signalé par le capitaine Jean-Baptiste Chataud, voulut absolument débloquer sa cargaison pour commercialiser ses soieries à la Foire de Beaucaire qui débutait le 20 juillet.
 La peste ne fut officiellement déclarée que 67 jours après l’arrivée du navire. En mars 1721, pour limiter la propagation de la maladie que les restrictions de circulation ne parviennent pas à contenir, le royaume de France, les territoires pontificaux d'Avignon et du Comtat Venaissin décident de se protéger par une ligne sanitaire matérialisée par un mur de pierres sèches entre la Durance et le Mont Ventoux, et gardé jour et nuit par les troupes françaises et papales empêchant tout passage. Les habitants furent ainsi réquisitionnés pour son édification, le mur devait empêcher toute relation entre le Comtat Venaissin et le Dauphiné encore épargné. Malgré les barrières naturelles que représentaient la Durance, le Rhône, le Verdon, le Var, l’Eygues et l'Orb, auxquelles s’ajouta le « Mur de la Peste », on a pu calculer que l’épidémie se déplaçait de 45 kilomètres par mois, en zone peuplée, avec des différences allant de 35 à 50 km / mois. Mais si le fléau atteignit les Préalpes et le Gévaudan, il ne dépassa pas Orange dans la vallée du Rhône. Il s’arrêta aux portes de  Saint-Genest-de-Beauzon, près de Largentière.La peste atteignit Apt, le 25 septembre, et Carpentras le 24 octobre 1720, où l’on exposa les reliques de saint Siffren et le Saint-Clou pour éloigner le fléau. Un an plus tard, à Méthamis, le 21 septembre 1721, le bureau de santé ordonnait : « Que ceux des habitants qui voudraient aller travailler à la vendange hors du terroir ne pouvaient aller qu'à Carpentras ou autres lieux plus proches ; qu’à leur retour ils apporteraient une attestation des personnes chez qui ils auraient travaillé et le nombre de jours qu’ils auraient travaillé chez chacun, au défaut de laquelle attestation ils ne seraient plus reçus dans le lieu. »D’une façon générale, en ce temps de vendanges, les raisins ne pouvaient attendre et de nombreux consuls ou bureaux de santé remirent aux vendangeurs de leur commune une « carte marquée aux armes de la ville » leur servant de laissez-passer.Le vin trouva une place prépondérante parmi les désinfectants ou les médications. Durant toute la période 1720-1721, on conseilla des vins légers bus avec de l’eau pour ne pas enflammer le sang. Les vins blancs étaient recommandés. Pour désinfecter les lieux touchés par la peste on se servit du vinaigre des quatre voleurs.Comme curatif, l’apothicaire de 
 Ménerbes se chargea de fournir en thériaque une partie des communes de la vallée du Calavon. Le 12 août 1722, la peste finie, les consuls de Goult qui en avait acheté pour 340 livres lui renvoyèrent leur stock avec une indemnisation de 40 livres, mais par précaution, en gardèrent pour 20 livres.Il y eut 126 000 morts en Provence, Comtat et Languedoc. En Provence, 81 communautés furent atteintes et sur une population de 293 113 habitants, il y eut 105 417 morts (36 %) ; dans le Comtat, 6 communautés, soit 36 641 habitants et 8 062 morts (22 %) ; en Languedoc, 84 communautés, soit 12 597 morts pour 75 377 habitants (16,7 %). Marseille, la première touchée, perdit la moitié de sa population, soit 50 000 morts. wikipédia] Lorsque l'on pense que ce fléau était contracté par l'homme avec une ou des piqures d'une puce infecté suçant le sang de ses victimes
 La peste est une maladie infectieuse, elle est principalement véhiculée par un rat, le Rattus rattus qui la transmet à l’homme par l’intermédiaire de puces infectées de la peste.
« Xenopsylla cheopis » (c’est l'une des puces du rat qui joue un rôle dans la transmission).
Cette maladie est donc une zoonose, c’est-à-dire que c’est une maladie transmise par les animaux.

J'ai trouvé cette explication sur un blog déposé par des lycéens ayant réalisés en 2009 un TPE sur le sujet http://tpelapeste.blogspot.fr/
Après le mur nous quittons le GR 6 qui le suit sur la gauche et retrouvons le GRP poursuivons un balisage jaune nous arrivons a Cabrieres les Avignons. jolie village. [ORIGINE DU NOM : Le  
nom de CABRIERES aurait comme origine, "Capra" et "Cabro" en Provençal, « le pays des chèvres » A partir du 15 ème siècle le village est nommé successivement "Capreris, Capriera, Cabrieras"et "Cabreria"sur la carte du diocèse de Cavaillon au 16éme siècle. On commence à compléter le nom de Cabrières par " du Comtat" ce qui signifie qu'il est la propriété du Saint Siége. - 1918 : La commune prend officiellement le nom de CABRIERES-D’AVIGNON. (site de la mairie]
Cabrières d'Avignon

Situé au coeur du pays de la pierre sèche, Cabrières d'Avignon L'origine du nom se trouve dans l'occitan cabrièra qui signifie "étable ou parc à chèvres". Le mot est un prolongement de cabra (cabro en graphie mistralienne), "chèvre", du latin capra.
"-d'Avignon" (appellation officielle) vient de son appartenance au Comtat Venaissin et permet de le différencier de Cabrières-d'Aigues qui est aussi dans le département de Vaucluse.
Transcrit en 1180 "Cabrieras", puis successivement "Capreris", "caprieras" et retour à "Cabrieras". Le nom francisé Cabrières fait son apparition au XVIe siècle. On lui ajoute ensuite "du Comtat" ou "d'Avignon", car le village était la propriété des États des Papes (Comtat Venaissin). En 1918 : Cabrières prend officiellement le nom de Cabrières-d'Avignon. wikipédia].

 



 
 Continuons par le GRP jolie sentier, des petits murets en pierre sèche avec des loges de Provence, enfin à fontainebleau on appelle cela des loges de carrier, dans le Limousin des loges de berger, ici des Boris [Dans la campagne qui entoure le village, vous croiserez quelques bories, sortes d'anciennes habitations paysannes datant pour la plupart des XVII° et XVIII°. Le terme borie a deux acceptions, l'une ancienne ou première, de « domaine agricole », d'« exploitation rurale », de « ferme » ou de « métairie », encore présente dans une bonne partie du Sud-ouest (Dordogne, Lot, Aveyron, Tarn, Tarn-et-Garonne, etc.), l'autre, plus récente, de « cabane en pierre sèche », apparue dans le Sud-est (Bouches-du-Rhône, Vaucluse). Aujourd'hui, l'acception première de borie/boria    
Intérieur d'un Boris
  tend à s'estomper du fait du déclin de la société rurale et des langues vernaculaires dans le Midi de la France, mais non sans entrer en conflit avec l'acception nouvelle de « cabane de pierre sèche », diffusée par la littérature et les officines touristiques. Le terme borie, dans la langue touristique relative à la Provence, désigne une cabane en pierre sèche qui servait de grange, d'écurie ou d'habitation saisonnière à un agriculteur du XIXe siècle dans une parcelle foraine (sur une autre commune) ou trop éloignée de sa ferme.wikipédia]     
                               
 magnifique ses murets.  Nous arrivons à Gordes. Ici il dise que c'est surfait, mais c'est tout de même très beau.

Nous arrivons par le bon coté. Dirigeons nous vers le belvédère et admirons ce merveilleux village perché. Partons à l'assaut de l'un des plus beaux village de France.
[Située à cheval entre deux ensembles géographique : au nord les monts du Vaucluse, au sud la plaine du Calavon appeler aussi vallée nord Luberon. Le village domine la plaine du Calavon de 120 mètres et culminant à 370 m d'altitude. L'origine de Gordes est lié e au peuple celte des Vordenses afin d'organiser la défense de Cavaillon. Il reste encore d'importante traces de l'occupation romaine. Au VIII siècle
une abbaye est fondé sur les restes d'une ancienne cella détruite lors des invasions arabes. Depuis le XI siècle, la masse impressionnante de son château couronne le village. Assiége en vain durant les guerres de religion, il est le fief des marquis de Domaine puis des ducs de Soubise et au XVIII des princes de Condé.
Gorde est l'un des premiers villages à accepter la réforme protestante. Wikipedia] Revenons sur nos pas et descendons par le chemin de bel air à l'assaut de la cité, dans le bas je prends la rue Jean Deyrolle et je grimpe une petite rue pavées avec de petits escaliers en son centre. Si j'avais pris le temps de regarder la carte ou de mieux préparer ma balade j'aurais pris le chemin de la calade et l'un des nombreux sentiers intra muros pour remonter au château.

               

              
Impossible de passer ici
 
Fontaine Savy
  Tant pis. Par un escalier j’atteins la rue principale puis le château. Je quitte ici le GRP du pays de Vaucluse pour suivre un balisage jaune. Nous descendons vers la poste par la rue Baptistin Pica puis à droite le chemin de Poulety et le chemin de Lourdanaud. Je suis "véner" dans la descente il y a un beau l'avoir, il fait tellement chaud que des randonneurs n'ont trouvé que ce lieu pour manger au frais et à l'ombre. Je ne peux pas faire de photos. Traversons le bourg de Touron, mais l'on se croirait toujours à Gordes, poursuivons la rue et nous débouchons sur la D 2 que nous traversons et remontons jusqu'au
virage. À l'origine de devais poursuivre le balisage jaune entre les grillages mais le chemin n'est plus entretenu. Ronces, orties, branches,  mon fait rebrousser chemin.  Remontons la D2 et nous trouvons sur la droite une rue nous conduisant au village de Soubeyran ou en cherchant bien nous retrouvons le balisage jaune. Cette rue sans issu nous fait passée devant la fontaine de Savy 
Ferme fortifiée
cacher dans un borris. La suite de l'itinéraire m'inquiète un peu, le chemin est très herbeux les traces jaunes ont disparues et je me demande si le chemin débouche. Arrivé dans la foret plus de problème. Nous débouchons sur une route puis la D 104 que nous abandonnons à la fourche pour prendre la rue de droite. Coupons une route et poursuivons par un chemin toujours balisé en jaune traversant les champs puis la forêt s'appelant "les Roques". Le balisage à changé il ne
passe plus comme indiqué sur la carte c'est une propriété privé. Prenons le chemin de gauche après quelques virages dans les bois, nous débouchons sur un champ de vigne enclavé dans le bois. Nous le contournons et rencontrons un nouveau balisage que nous prenons à droite nous retrouvons la trace sur la carte et le balisage nous prenons le chemin sur la gauche qui débouche sur une route desservant quelques maisons, nous arrivons à la D 104 que nous prenons à droite. j'arrive à Pantaleon, ou l'on trouve une chapelle avec des gravures rupestres dans la crypte. Dans le village la D 104 devient D148 (enfin je ne 
Chapelle Pantaléon
comprend pas bien la numérotation) Nous sortons du village et à la fourche quittons la départementale pour prendre une route sur la gauche. Dans un virage aigu nous quittons le bitume et prenons le chemin balisé sur la droite, laisser un chemin sur la gauche notre sentier débouche à nouveau sur un chemin déservant des maisons. Nous quittons le balisage pour prendre à droite la rue menant à la D 103 que nous prenons à droite. Pas géniale comme itinéraire mais je n'ai rien trouvé d'autre. Nous passons les Bouilladoires, je ne peux pas vous décrire la circulation, des gros travaux de voirie interdisaient la circulation. Pas de voitures mais que de poussière. Au carrefour ou nous trouvons un ancien moulin à huile (magasin de vente) nous prenons la D 207 sur la gauche, nous débouchons sur la D 2 au Imberts. Je cherche mon hôtel. Rien, je demande il n'y a rien. je téléphone et le monsieur n'est pas surpris ouf, toute la journée j'ai eu un doute. Pour moi booking ce sont des hôtels alors, je n'ai rien prévu, et j'ai laissé passer deux épiceries, pensant même pouvoir me ravitailler au village. Rien, des restos mais ouvert le midi, ou trop cher à 40 euros le repas. Faut dire qu'hier, je n'ai pas eu de chance. Mon hôtesse était absente, ne répondait pas à mes appelles téléphoniques et son mari m'avait dit qu'elle était dans le coin, alors, j'ai attendu. Une fois installé je n'ai pas eu le courage de faire mes courses. Je ne m’affolais pas j'étais l'hôtel.....

Les propriétaires était charmant heureux d'avoir un marcheur. Marcheur lui même, mais principalement cycliste. Il partait le lendemain pour desczndre la Loire de sa source à Sully ou Orléans, puis traversait la Sologne pour aller voir de la famille en Charente. Le retour se faisant en traversant le Limousin. Trois semaines de parcours. Il a voulu connaitre tout mon parcours. A ma réponse je n'ai plus rien à manger croyant être hébergé dans un hôtel et que les seuls ouverts sont à 2 et 3 kilomètres du village, il me propose de me préparer à manger. Ce que j'accepte. Le lendemain lors du payement de la chambre je souhaite les dédommager de ce repas improvisé. Intarissable sur sa région il m'indique un raccourcie pour demain et me d'écrit l'itinéraire en me mettant en garde sur un passage de rive difficile. Et surtout à ne pas se rendre dans une gorge que le GR traverse.


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