Apt - Le Robion
Cette randonnée à reçu 1 étoile par les randonneursEtape 1016 GR 6 & 97 Cette rando à reçu une étoile par les randonneurs
mercredi 24 mai
2016
Le code mobile de cette randonnée est b198499
Apt - Le Robion
Etape 3
KM Temps Arret V/d V/g Dénivelé
36
6:47 1:08 5,3 4,6 232+
Départ d'Apt de bonne heure, aujourd’hui il y a du kilométrage. Cela débute mieux que la fin du parcours d'hier dans la zone industrielle, je suis sur le vélo route du cavalon sorte de voie verte réservé au vélo. [Cet itinéraire utilise, sur la plupart du parcours, l'emprise de l'ancienne voie ferrée Cavaillon-Apt-Volx. La véloroute du Calavon propose 37 km entre Coustellet à l'Ouest et la Paraire sur la commune de Saint Martin de Castillon à l'Est. Une fois achevé, l'itinéraire en site propre traversera toute la vallée du Calavon à partir de Cavaillon pour relier le Vaucluse aux départements des Bouches-du-Rhône et des Alpes de Haute Provence.
Ce circuit est intégré à "l'Eurovéloroure n°8, la Méditerranée à vélo" qui reliera à terme la Grèce (Athènes) à l'Espagne (Tarifa). http://www.provence-a-velo.fr/itineraires-touristiques/luberon/circuit-velo---la-veloroute-du-calavon/provence-ITIPAC084CDT0000136-1.html : http://www.veloloisirprovence.com/fr/luberon/circuit/la-veloroute-voie-verte-du-calavon]
Malheureusement
il faut en sortir pour rejoindre le GR qui n'est pas tout proche. cela fait pas
mal de bitume. Un peu plus de 6 km et les routes ne sont pas larges, mais je ne trouve pas beaucoup de voitures. Enfin je retrouve le Gr 6 et 97, sur la D 199 mais c'est encore de la
route. Nous sommes au dessous de Rousillon, je devais prendre le sentier des ocres pour rejoindre le village.
Mauvaise pioche je suis devant une très belle zone pavillonnaire toute clôturée
et fermer par des grilles avec digicode. le GR suis la départementale à droite, mais sur ma carte je n'ai
aucun GR. Je commence à m’inquiéter, je m’éloigne de Roussillon et, sur ma carte
je n'ai pas un chemin qui y mène, sauf en faisant un grand détour. Je fais
demi tour et rejoint le village par la départementale et grimpe après avoir traversé les parkings pour camping car. Je comprends pourquoi je
ne pouvais pas prendre le sentier des ocres, il
est payant. Je
fais le tour du village, qui se trouve à flanc de colline avec ses petites rues. [Le village est classé parmi les plus beaux villages de France. Roussillon est située au cœur de la vallée nord du Luberon, entre le « petit » Luberon et les monts de Vaucluse. Roussillon est célèbre pour la richesse de ses ocres. De grandes carrières ont été exploitées depuis la fin du XVIIIe siècle
et ont employé mille personnes jusqu'en 1930 mais, 
aujourd'hui, afin de ralentir les dégradations du site, il est interdit d'en ramasser sous peine d'amende. Son nom est formé avec le suffixe -one sur le nom de personne latin Ruscilius (ou Roscilius), éventuellement Rusticelius, et désigne un domaine gallo-romain portant le nom de son fondateur. On a parfois envisagé aussi un dérivé de l'ancien français rossel (pour roseau).
987, Roussillon a un petit château établi sur une motte castrale. Cité en 989 : "de Rossillione".
Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède l’église Sainte-Croix, et en perçoit les revenus. Seigneurie des d'Agoult, des Vins, puis des l'Isle jusqu'à la Révolution.
Charles IX passe dans le village lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine. Durant des années, c'est autour de la richesse naturelle qu'offrait
le sol que l'activité économique de la commune se tournait : l'ocre !Au XVIIIe siècle, avec l'augmentation des besoins en fer mais aussi la diversification et modernisation des techniques de traitement des textiles (métiers à tisser) et besoin de teintures, l'exploitation de l'ocre sur Roussillon s'intensifie. De très nombreuses carrières, dont certaines sont toujours visibles, entourent le bourg, mais aussi d'anciennes usines d'ocre (comme l'ancienne usine Mathieu maintenant reconvertie en Conservatoire). Ces carrières et usines étaient disséminées sur plusieurs communes. En plus de Roussillon, on peut noter Villars, Gargas, Rustrel (et son Colorado provençal) et Gignac.
Au XXe siècle, les moyens modernes d'extraction ainsi que la découverte de gisements plus rentables ont peu à peu fait fermer toutes les mines. Au début des années 1980, le tourisme a remplacé cette industrie minière.
Sous le nom de Peyrane, Roussillon fut le sujet du livre du sociologue américain Laurence Wylie qui y séjourna en famille pendant l'année scolaire 1950-1951. Village in the Vaucluse, 1957 ; édition abrégée sous le titre Village en Vaucluse, Boston, Houghton Mifflin, 1961 ; traduction Un village du Vaucluse, Gallimard, 1979. wikipédia]
J'emprunte le même chemin pour le retour sauf qu'au premier carrefour j'abandonne le GR pour suivre le balisage jaune, nous quittons la route pour grimper une colline d'ocre très escarpé.
Le sentier n'est pas facile à flanc de colline avec les genets qui vous coupent le passage. Sur l'autre versant, c'est un large chemin desservant des maisons isolées. Nous apercevons au loin des villages a flanc de colline, mais le GR n'y passe pas. Nous débouchons sur une route que nous suivons jusqu'au Pont Julien, [Le Pont Julien est un pont romain, traditionnellement daté de l'an
3 av. J.-C., au débouché du défilé de Roquefure. Il était situé sur la voie Domitienne (via Domitia), voie romaine qui reliait Narbonne (Colonia Narbo Martius) à Turin (Augusta Taurinorum). Il doit son nom à la proximité d'Apt, appelée alors Colonia Apta Julia. Il est classé « Monument historique ».
Le pont, 80 mètres de long, d'une portée de 46 m, 6 m de large, et la chaussée de 4,20 m, haut de 11,50 m. Il se compose de trois arches
en plein cintre, l'arche centrale étant plus élevée que celles qui la
flanquent au nord et au sud ; les piles intermédiaires sont percées de
grandes baies cintrées pour faciliter l'évacuation des eaux en période
de crues (dégueuloirs) et munies en amont d'avant-becs semi-circulaires. Bâti en grand appareil de calcaire provenant de carrières du Luberon, il remplaçait un pont plus ancien, dont on perçoit les traces autour des piles.Il a été intégré au réseau routier (route départementale 108) jusqu'au printemps 2005, soit plus de 2 000 ans d'exploitation, jusqu'à la mise en service d'une déviation et d'un nouveau pont à proximité, afin de le préserver. wikipédia]
A partir de la, le parcours est un peut morne, plat, tout plat, nous avons retrouvé le Vélo Route en bordure du Calavon c'est également le chemin Jacquaire le Gr 653.en [Le Calavon ou Coulon est une rivière des deux départements français de Vaucluse et Alpes-de-Haute-Provence, en région PACA, affluent droit de la Durance, donc sous-affluent du Rhône, entre le Luberon et les Monts de Vaucluse.Il conflue avec la Durance en rive droite - ou au nord -, sur la commune de Caumont-sur-Durance, juste en face de Cabannes, à 57,5 m d'altitude.
Il a creusé les spectaculaires gorges d'Oppedette ou canyon d'Oppedette. La longueur de son cours d'eau est de 86,9 km wikipédia]
Sur cette route s’appelant "Romeux" il y a beaucoup de monde, beaucoup d’étrangers qui font du vélo. J'ai été arrêté trois fois pour
me demander si je faisais Saint Jacques de Compostelle. Le chemin est
presque plat, à un moment nous faisons un détour par rapport à la carte ce qui évite de prendre la route, c'est juste en face de Lumière et Goult. Juste avant le pont sur le calavon nous quittons le vélo route, j'en profite pour rejoindre les bords de l'eau et fait une petite pose en bordure de ce filet d'eau. Le silence... pas tout a fait. Les lattes du pont résonnent à chaque passage de cyclistes, et puis je suis réveillé de ma somnolence par un concert de croassement, malheureusement je bouge un petit doigt et de nouveau c'est le silence. Passons devant ce que j'avais pris pour un rond point au raz du 
sol. "Je commence à fatiguer", pourtant la sieste fut bonne et puis tout en le contournant, je me dis ; pourquoi un rond point dans un endroit qui mène nul part. Cette alignement de pierres formant un cercle au raz du sol ressemble au dolmen du Goudour dans le Limousin http://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1973_num_70_9_8266. Un panneau d'information (que je n'avais pas vu de prime abord) nous dis que nous sommes bien en présence d'une construction [Le dolmen de l’Ubac a été découvert en 1994 à l’occasion d’une crue.
Situé dans une plaine alluviale et au pied des premiers reliefs du
Luberon, il a été protégé de toute altération par d’importants apports
sédimentaires. La fouille intégrale du monument a pour sa part révélé une 
possible
occupation funéraire de la fin du Néolithique moyen précédent la
construction du dolmen entre 3300 et 2900 av. J-C. Dans la chambre funéraire, des apports sédimentaires réguliers ont
fossilisé les vestiges et quatre phases d’occupation ont pu être
distinguées. Le fonctionnement de cette sépulture ayant accueilli une
cinquantaine d’individus de tous âges et sexe et le traitement des
cadavres ont pu être restitués pour chaque phase par l’étude in situ et
l’analyse des vestiges osseux. L’utilisation funéraire du site prend fin avant 2600 av J-C. Une
fréquentation sporadique des lieux est encore perceptible à l’âge du
Bronze ancien, avant que le monument soit totalement recouvert par les
limons. (résumé que l'on trouve sur le net du 
Mémoires de la société préhistorique française, 61 - Paris, Société préhistorique française, 2015 – 248 pages que vous pouvez vous procuré à l'adresse suivante http://www.prehistoire.org/offres/gestion/actus_515_25471-633/vient-de-paraitre-memoire-61-le-dolmen-de-l-ubac-a-goult-vaucluse-.-archeologie-environnement-et-evolution-des-gestes-funeraires-dans-un-contexte-stratifie.html)] Nous grimpons un peu et longeons de haut la rivière, nous sortons des bois et entrons dans les vignes. Sur l'autre rive nous apercevons des maisons troglodytes de Beaumettes. Et puis de nouveau le vélo route, toujours aussi rectiligne proche de la D100 mais bordé de l'autre cote par des vignes et des cerisiers. Je commence à trouver le temps long, j'en ai mare de ce paysage et puis je m’inquiète. au loin je vois des cheminées, je me dis pourvu que je ne me sois pas trompé. Théoriquement je ne vais
pas jusqu'à cavaillon. GPS en main, carte en main je passe de l'un à
l'autre et je me persuade d'avoir confiance dans ma trace. J'ai tellement cafouillé dans cette semaine de promenade que je me dis c'est pas possible je me suis trompé de trace. J'approche du Robion et en bus je n'est pas vu d'usine surtout une usine fumante comme celle ci. j'arrive dans la zone industrielle du Coustellet, ouf, je suis rassuré une information me dit ;
Cavailllon est encore à 14km, et Robion se trouve à 4km. Plus de balisage, alors je continu la voie verte. Le grand virage s’amorce,
c'est la dernière ligne droite.... Je ne fais pas le crochet pour rejoindre le GR 6-97, je continue le vélo route jusqu'à couper le GR 6 que je prends à gauche. Le Robion et ma chambre d’hôte sont en bout.
Malheureusement il n'y a personne. Je téléphone mais la dame est sur répondeur. j'attends. cinq heures vient de sonner et personne ne m'a appelé...... "J'ai merdé" dans cette rando, la promenade de demain était inutile
sauf si l'on voulait faire une suite avec le Gr 6. je n'avais pas trouver de
couchage à Cabrières. Je m'étais résigné à ce parcours très long, mais avec un final très plat afin de rejoindre le GR6 au Roubion. En attendant des nouvelles de cette chambre d'hôtes, je continue de chercher sur la carte, et trouve une chambre au Imbert à quelques kilomètres de Cabrière, du GR 6. Je prends cette chambre d'hôte qui se trouve plus proche de mon parcours, mais je persiste pour le Robion et obtient la nuitée et l'organisation d'un repas dans un restaurant normalement fermé ce jour là. Trop tard. Je me rend compte trop tard que les deux maisons sont distante de 6 km. D’où cette interminable parcours dans la vallée et demain un parcours dans la montagne me faisant faire une marche arrière. Mauvaise journée, par pour moi mais pour mon hôtesse,
accrochage à Avignon, téléphone déchargé et voila pouvait pas me rappeler. Contrit elle me paie un pot au café en bas de chez elle. Et puis au lieu d'avoir
une chambre avec toilette sur le palier, j'ai une immense chambre pour moi tout
seul.
possible
occupation funéraire de la fin du Néolithique moyen précédent la
construction du dolmen entre 3300 et 2900 av. J-C. Dans la chambre funéraire, des apports sédimentaires réguliers ont
fossilisé les vestiges et quatre phases d’occupation ont pu être
distinguées. Le fonctionnement de cette sépulture ayant accueilli une
cinquantaine d’individus de tous âges et sexe et le traitement des
cadavres ont pu être restitués pour chaque phase par l’étude in situ et
l’analyse des vestiges osseux. L’utilisation funéraire du site prend fin avant 2600 av J-C. Une
fréquentation sporadique des lieux est encore perceptible à l’âge du
Bronze ancien, avant que le monument soit totalement recouvert par les
limons. (résumé que l'on trouve sur le net du 
Mémoires de la société préhistorique française, 61 - Paris, Société préhistorique française, 2015 – 248 pages que vous pouvez vous procuré à l'adresse suivante http://www.prehistoire.org/offres/gestion/actus_515_25471-633/vient-de-paraitre-memoire-61-le-dolmen-de-l-ubac-a-goult-vaucluse-.-archeologie-environnement-et-evolution-des-gestes-funeraires-dans-un-contexte-stratifie.html)] Nous grimpons un peu et longeons de haut la rivière, nous sortons des bois et entrons dans les vignes. Sur l'autre rive nous apercevons des maisons troglodytes de Beaumettes. Et puis de nouveau le vélo route, toujours aussi rectiligne proche de la D100 mais bordé de l'autre cote par des vignes et des cerisiers. Je commence à trouver le temps long, j'en ai mare de ce paysage et puis je m’inquiète. au loin je vois des cheminées, je me dis pourvu que je ne me sois pas trompé. Théoriquement je ne vais
pas jusqu'à cavaillon. GPS en main, carte en main je passe de l'un à
l'autre et je me persuade d'avoir confiance dans ma trace. J'ai tellement cafouillé dans cette semaine de promenade que je me dis c'est pas possible je me suis trompé de trace. J'approche du Robion et en bus je n'est pas vu d'usine surtout une usine fumante comme celle ci. j'arrive dans la zone industrielle du Coustellet, ouf, je suis rassuré une information me dit ;
Cavailllon est encore à 14km, et Robion se trouve à 4km. Plus de balisage, alors je continu la voie verte. Le grand virage s’amorce,
c'est la dernière ligne droite.... Je ne fais pas le crochet pour rejoindre le GR 6-97, je continue le vélo route jusqu'à couper le GR 6 que je prends à gauche. Le Robion et ma chambre d’hôte sont en bout.
Malheureusement il n'y a personne. Je téléphone mais la dame est sur répondeur. j'attends. cinq heures vient de sonner et personne ne m'a appelé...... "J'ai merdé" dans cette rando, la promenade de demain était inutile
sauf si l'on voulait faire une suite avec le Gr 6. je n'avais pas trouver de
couchage à Cabrières. Je m'étais résigné à ce parcours très long, mais avec un final très plat afin de rejoindre le GR6 au Roubion. En attendant des nouvelles de cette chambre d'hôtes, je continue de chercher sur la carte, et trouve une chambre au Imbert à quelques kilomètres de Cabrière, du GR 6. Je prends cette chambre d'hôte qui se trouve plus proche de mon parcours, mais je persiste pour le Robion et obtient la nuitée et l'organisation d'un repas dans un restaurant normalement fermé ce jour là. Trop tard. Je me rend compte trop tard que les deux maisons sont distante de 6 km. D’où cette interminable parcours dans la vallée et demain un parcours dans la montagne me faisant faire une marche arrière. Mauvaise journée, par pour moi mais pour mon hôtesse,
accrochage à Avignon, téléphone déchargé et voila pouvait pas me rappeler. Contrit elle me paie un pot au café en bas de chez elle. Et puis au lieu d'avoir
une chambre avec toilette sur le palier, j'ai une immense chambre pour moi tout
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