Septième édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
La Foret de Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je les fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase devenu célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé, les ronces c'est bon pour tes mollets pas pour mes pneus (j'risque d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace total. J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d'Ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un
lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente
sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon
inséparable GPS
Carte IGN Trace GPS et Topo sans Commentaires
Trace Randogps Le code mobile de cette randonnée est b304253
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
9,7 2h10 20mn 4,8 4,2 74 +
Janvier 2014 (refait en 2017- sans changement)
Le Massif de Fontainebleau constitue un paysage tout à fait particulier, formé de grandes étendues sableuses et de versants raides, au passage des Plateaux de Beauce et de Brie.
Ces paysages caractéristiques, couverts de grandes forêts, forment une vaste ceinture verte au Sud de Paris, correspondant aux régions du Pays de Bière, des Yvelines, du Hurepoix, … Forêt de Fontainebleau, Vallée de Chevreuse, Forêt de Rambouillet, …
les monts calcaires
Durant
les périodes froides du quaternaire, les sols étaient dénudés de végétation et
les vents érodaient les sables.
Reprenons notre itinéraire. Sur la gauche nous avons un beau point de vue sur les Etroitures, nous prenons un petit bout de la route du lord et tout de suite après nous tournons à gauche, route de la Malmontagne (sentier bleu) nous descendons. ( Le gouffre et la tour de guet font l'objet d'une autre rando). Au carrefour de la Malmontagne nous prenons à gauche la route Biron puis à droite la route du Haut Mont. Nous contournons le Mont Aiveux. Je me souviens que dans le coin il y à des grottes à gravures rupestres. Il y a quelques temps je les avaient recherchés et pas retrouvés. Cela fait plus de dix ans que je ne fais plus les promenades du GERSAR et ma mémoire visuelle ma joué des tours. Aujourd’hui comme j’ai un peu de temps je quitte mon itinéraire pour réaliser quelques recherches et Ooooh ! Miracle je retrouve les trous et je rephotographie en numérique les gravures que j’avais photographier dix en plus tôt en argentique (argentique : mot inconnu des moins de 20 ans) http://fr.wikipedia.org/wiki/Photographie_argentiques.) Poursuivons notre paisible itinéraire.
droite la route du Long Rocher, nous longeons le restant du long rocher et la promenade précédente, puis encore à droite la route de la Paisson [Action, pour les porcs, de paître le gland et la faine.] Puis nous prenons à gauche la route des ventes héron, Nous coupons la route de la tranché [Route ancienne citée par le P. Dan; elle mettait en communication Thomery et Marlotte. La route Ronde, du carrefour Duchatel au carrefour de la Croix du Grand Maître, était vraisemblablement une partie de la route de la Tranchée.] Puis la D 58 et nous arrivons en bout du rocher boulin nous prenons à droite la
route Héron et arrivons de nouveau dans un nouveau paysage : petits rochers, beaucoup de mousse et les sapins, de nouveau un paysage que j’aime bien. On rencontre ensuite la route de la Garenne de Gros Bois [ Une garenne est un espace boisé ou herbeux où vivent des lapins sauvages. C'est aussi un terrier possédant de multiples entrées. la garenne est un espace réservé à certaines espèces de gibier et où les animaux peuvent trouver pâture. Elle a comme précurseur les leporaria romaines (enclos à gibier) et les forestis de l’époque franque (silvae royales où seul le roi a droit de chasse). Initialement non clos (« garenne libre ou ouverte », dite encore « garenne justicière » constituée de bois, taillis ou de bruyères) puis mis en défens (« garenne close ou forcée » par des enclos de murs ou des fossés d'eau), cet espace « garé » et « gardé » voit la prolifération d'animaux, dont les lièvres et lapins.] et les GR11-TMF nous coupons à nouveau la D58 puis à gauche la route de la tranché nous quittons le GR et le TMF en prenant à gauche la route de la Paisson [Action, pour les porcs, de paître le gland et la faine.] à l’angle de la route Biron nous trouvons une stèle en l’hommage à Henri Petit (En haut à gauche « escadron de saint georges 1899 entourant saint georges terrassant le dragon – En haut à droite la division du bois le PRETRE entourant une tête de chien) On coupe la route du Panage [droit de mettre des porcs en forêt.] et du Parquet de Montigny (même carrefour)[Parquet : système de gestion de la foret, des futaies irrégulières par bouquets ou par parquets, lorsque les arbres de même âge sont groupés par petites zones] la route s’infléchit vers la gauche. Il semblerait que nous changions de nom de route, nous serions sur la route du Parquet de Montigny nous coupons la Route ronde, puis la route du rapport et arrivons au carrefour du Parquet de Montigny avec la D58 nous prenons à droite la route de Valmy [Victoire française remportée le 20 septembre 1792.] Puis l’on coupe la route Vidossang, [La route de Roger, maintenant dite de Vidossan, ainsi nommée à cause d'un duel qui là fut fait, où ledit sieur de Vidossan fut tué par le sieur Zamet l'an mille six cens huit (P. Dan). Plus loin, le P. Dan signale le puits de la Tranchée en la route de Vidossan. Sur le plan de 1778 est marquée la route de Vidossange, qui est la même que la route actuelle.
Malgré cette ancienneté relative, nous ne croyons pas que la route actuelle soit la route de Vidossan du P. Dan et de Salnove.
Dans les lettres de rémission accordées par Henri IV à Jean Zamet, le meurtrier de Vidossan, il est dit que le duel a eu lieu sur la route de Fontainebleau à Montigny; de plus, le puits de la Tranchée, qui existe encore, n'est pas du tout sur la route de Vidossang. Enfin, il suffit de considérer la carte pour voir que la route actuelle n'est pas très ancienne et fait partie du système des routes créées sous Louis XIV. C'est au moment de son ouverture qu'on a pu lui donner ce nom, parce qu'elle coupait la route de Montigny près de l'endroit où le duel avait eu lieu.
Le sieur de Vidossang avait, au bal des filles de la Reine, contrefait Jean Zamet dansant la gaillarde: le lendemain il recevait un cartel, auquel il s'empressait de répondre; mais après avoir blessé son adversaire, il était frappé à mort.] puis la route de fontainebleau nous apercevons l’aqueduc de la vanne coupons la route
Médicis [Famille de Florence qui a donné plusieurs reines à la France.] Puis nous suivons l’aqueduc par la droite nous coupons la D 148 puis la route des Ifs, nous retrouvons la route de la Croix du grand maitre que nous prenons à droite nous dépassons le carrefour larminat et arrivons à notre parking.
(Lors du brouillon, j'ai oublié, de noter l'adresse du site de cet article. Je m'en excuse auprès de l'auteur c'est peut être http://damien.jullemier.pagesperso-orange.fr/vsj/vsj-tex.htm puisqu'on retrouve des liens dans l'article)
Pour atteindre le point de départ en venant de Montereau par
la D 606 au rond point de Montmorin prendre la D 301 direction Bourron Marlotte,
Montigny, passer sous l’aqueduc. Le carrefour se trouve après.
En venant de Fontainebeau à la pyramide prendre la D 58
direction Episy, Montigny, Bourron que l’on suit jusqu'à la route ronde D 301
laisser sur la droite la première route continuer tout droit la D 148 direction Sorques,
Episy, passer sous l’aqueduc le carrefour se trouve juste après.
Se garer derrière la croix et prendre la route derrière celle-ci (route de la Croix du Grand Maitre) [ La Croix du Grand Maître a été érigée en 1723, à l'intersection de la route Ronde et de la route de la Tranchée, par les soins de M. de La Faluère, grand maître des eaux et forêts ; elle était en pierre de Lagny et surmontée d'un croisillon en fer ; elle coûta 1550 livres.] ] puis à droite la route du Rocher Besnard, nous rencontrons le GR et TMF puis à gauche la route du Puits Fondu [c'est vraisemblablement ce puits qui est creusé en 1535 par Pierre Dubois, d'après les Comptes des Bâtiments.]
Nous rencontrons ses rectangles blanc avec une chevrette (que l'on voit mal) à l’intérieur. Le sentier bleu 17 regroupe 4 circuits "zone de silence". C'était des circuits créés par l'ONF dans les années 1970. le topo guide nous dit : Les circuits étaient réservés aux promeneurs épris de calme. Pour cela la pénétration des véhicules à moteur y est rendu impossible par des barrages de route, la circulation des cyclomoteurs y est interdite ainsi que l'usage des transistors.
Aujourd'hui cela fait un peu sourire, mais j'ai connu la foret ouverte à la circulation automobile. Heureusement, aujourd'hui nous ne trouvons plus de voitures dans le massif. Mais demain ? les barrières détruites sont de moins en moins remplacées. Les cadenas dégradés, perdus, ou autres ne sont pas remplacés. Lors d'exploitation de la foret les barrières restent souvent ouvertes après le passage des camions. Un jour j'ai trouvé un dépôt d'encombrant, non pas en bordure de la route départementale, mais au carrefour de deux routes dans une parcelle en exploitation. La barrière était resté ouverte, et sur l'autre chemin les plots de bois retirés. Pas de chance pour ce coté et je me demande bien pourquoi les plots remplacés ne reste pas en place, alors on ce lasse.
Se garer derrière la croix et prendre la route derrière celle-ci (route de la Croix du Grand Maitre) [ La Croix du Grand Maître a été érigée en 1723, à l'intersection de la route Ronde et de la route de la Tranchée, par les soins de M. de La Faluère, grand maître des eaux et forêts ; elle était en pierre de Lagny et surmontée d'un croisillon en fer ; elle coûta 1550 livres.] ] puis à droite la route du Rocher Besnard, nous rencontrons le GR et TMF puis à gauche la route du Puits Fondu [c'est vraisemblablement ce puits qui est creusé en 1535 par Pierre Dubois, d'après les Comptes des Bâtiments.]
Nous rencontrons ses rectangles blanc avec une chevrette (que l'on voit mal) à l’intérieur. Le sentier bleu 17 regroupe 4 circuits "zone de silence". C'était des circuits créés par l'ONF dans les années 1970. le topo guide nous dit : Les circuits étaient réservés aux promeneurs épris de calme. Pour cela la pénétration des véhicules à moteur y est rendu impossible par des barrages de route, la circulation des cyclomoteurs y est interdite ainsi que l'usage des transistors.
Aujourd'hui cela fait un peu sourire, mais j'ai connu la foret ouverte à la circulation automobile. Heureusement, aujourd'hui nous ne trouvons plus de voitures dans le massif. Mais demain ? les barrières détruites sont de moins en moins remplacées. Les cadenas dégradés, perdus, ou autres ne sont pas remplacés. Lors d'exploitation de la foret les barrières restent souvent ouvertes après le passage des camions. Un jour j'ai trouvé un dépôt d'encombrant, non pas en bordure de la route départementale, mais au carrefour de deux routes dans une parcelle en exploitation. La barrière était resté ouverte, et sur l'autre chemin les plots de bois retirés. Pas de chance pour ce coté et je me demande bien pourquoi les plots remplacés ne reste pas en place, alors on ce lasse.
Nous
avons abandonnés les chemins balisés et grimpons sur la Malmontagne [Mauvaise montagne, difficilement accessible] nous
coupons la route de la Malmontagne puis la route du lord nous arrivons à la
route Milady nous rencontrons le sentier bleu N°17 que nous prenons à droite.
(nous passerons devant le gouffre lors d’une prochaine promenade). Vous avez certainement remarqué que sur la Malmontagne il n’y a pas de
Rocher c’est un mont Calcaire
Altitude: 133 mètres , un des points culminants de la
forêt. J'ai trouvé une site avec une page graphique expliquant simplement le phénomène. http://members.geosciences.ensmp.fr/medard/FBL_paysages/FBL-paysage_04.htm
Je n'ai pas retranscrit les nombreux graphiques explicatifs que vous retrouverez sur le site (suivre les flèches pour tourner les pages.)
géologie
du Pays de Fontainebleau - les
paysages
Le Massif de Fontainebleau constitue un paysage tout à fait particulier, formé de grandes étendues sableuses et de versants raides, au passage des Plateaux de Beauce et de Brie.
Ces paysages caractéristiques, couverts de grandes forêts, forment une vaste ceinture verte au Sud de Paris, correspondant aux régions du Pays de Bière, des Yvelines, du Hurepoix, … Forêt de Fontainebleau, Vallée de Chevreuse, Forêt de Rambouillet, …
les monts calcaires
Le calcaire d’Etampes non érodé forme des
entablements relativement isométriques, de 1 à 3 km de diamètre dans le Nord du
Massif (Mt de Faÿs, Mt Girard, Mt Pierreux, Malmontagne, …), plus étendus dans
le Sud (Grands Feuillards, Croix de St Herem, les Barnolets, ...), faisant la
transition avec le Plateau de Beauce.
La
relative fragilité des calcaires, soumis à la gélifraction, conduit à l’inversion
de relief avec mise en relief des anciennes dépressions dunaires qui forment
les plateaux calcaires des "monts", les rebords des plateaux sont
armés par les dalles gréseuses, les "vallées" et "gorges"
sont creusées dans les sables à l’aplomb des paléoreliefs dunaires
Durant
les périodes froides du quaternaire, les sols étaient dénudés de végétation et
les vents érodaient les sables.
Des dépressions fermées, sans exutoire d’écoulement ont pu se
former par déflation des sables.
Des dunes se sont édifiées sur les monts et dans les vallées
majeures : elles ont en général de 2 à 4 m de haut, mais peuvent atteindre près
de 10 m et s’allonger sur plusieurs centaines de mètres.
La nature des terrains commande la nature
des sols qui se développent lors de leur altération :
1) Podzols, bien drainés à faible
réserve en eau, désaturés et acides sur les sables.
2) Sols bruns, plus ou moins lessivés, ou au contraire hydromorphes, et tamponnés sur les calcaires et leur couverture limoneuse.
2) Sols bruns, plus ou moins lessivés, ou au contraire hydromorphes, et tamponnés sur les calcaires et leur couverture limoneuse.
Reprenons notre itinéraire. Sur la gauche nous avons un beau point de vue sur les Etroitures, nous prenons un petit bout de la route du lord et tout de suite après nous tournons à gauche, route de la Malmontagne (sentier bleu) nous descendons. ( Le gouffre et la tour de guet font l'objet d'une autre rando). Au carrefour de la Malmontagne nous prenons à gauche la route Biron puis à droite la route du Haut Mont. Nous contournons le Mont Aiveux. Je me souviens que dans le coin il y à des grottes à gravures rupestres. Il y a quelques temps je les avaient recherchés et pas retrouvés. Cela fait plus de dix ans que je ne fais plus les promenades du GERSAR et ma mémoire visuelle ma joué des tours. Aujourd’hui comme j’ai un peu de temps je quitte mon itinéraire pour réaliser quelques recherches et Ooooh ! Miracle je retrouve les trous et je rephotographie en numérique les gravures que j’avais photographier dix en plus tôt en argentique (argentique : mot inconnu des moins de 20 ans) http://fr.wikipedia.org/wiki/Photographie_argentiques.) Poursuivons notre paisible itinéraire.
"Attention sur le site ci dessous expliquant les gravures rupestres j'ai été surpris lors de l'essaie du lien de trouver pas mal de pub polluant la page, il ne me semblait pas que c'était comme ça lors de mon brouillon"
http://randos-conviviales.over-blog.com/article-les-abris-de-carriers-de-fontainebleau-1ere-partie-100184475.html
http://randos-conviviales.over-blog.com/article-les-abris-de-carriers-de-fontainebleau-1ere-partie-100184475.html
(Deux sites s’intéressant aux
gravures. Le paragraphe ci dessous à été tirer de la dernière adresse)
Ces abris, dont la destination nous reste encore totalement inconnue de nos
jours, possèdent sur leurs parois des pétroglyphes, obtenus par frottements
d'usure faits à l'aide de morceaux de grès dur voire de silex ou quelquefois
par tracés linéaires (d'un seul mouvement) ; et -plus rarement- par
piquetages. Ces "gravages" étaient généralement appliqués sur une
couche de grès tendre. Ils représentent le plus souvent des séries de signes
schématiques abstraits et géométriques répétitifs et énigmatiques en formes de
: cupules (rondes ou ovalaires), griffes, sillons simples, alignés ou en
faisceaux Des cadrillages appelés aussi : treillis, grilles, tressages boucans,
ou diagonales. Des tectiformes : toits, huttes, tipis, paillotes... Des triangles,
des scalariformes (ou scaliformes), des chevrons simples, doubles ou ramifiés,
rouelles (simples ou complexes) et des motifs circulaires (solëiformes).Mais
ils peuvent également dépeindre plus rarement des figurations plus élaborées de
gravures semi figuratives : arboriformes, vulviformes (sexes de femmes),
zoomorphes (cervidés, chevaux...) ou anthropomorphes, et pédiformes. Mais aussi
des sagaies (ou javelots) harpons, haches, arcs, flèches, épées,
couteaux... Ainsi que des outils.
Ces gravures rupestres pourraient, pour
quelques unes d'entre elles, se situer à la fin du Paléolithique Supérieur
(période Magdalénienne : entre -18 et -10000 ans avant JC), à l'instar d'une
gravure à Noisy-sur-École ; qui pourrait dater autour de -12000 ans avant notre
ère. Des restes de peintures se trouvant près de Larchant et en forêt domaniale
de Fontainebleau, près de Montigny-sur-Loing : ainsi qu’un cheval peint
découvert dans la vallée de l’Essonne, près de Boutigny-sur-Essonne, pourraient
se situer à la même période. Certains chercheurs pencheraient pour une datation
encore plus ancienne, peut-être autour de 25000 ans.
Les gravures les plus nombreuses se
situeraient à l'époque du Mésolithique Sauveterrien (-9500 à -5500 ans avant
JC), dans la partie Sud du Bassin Parisien, qui aurait la plus forte
concentration d'art rupestre de cette époque. On trouve aussi des exemples de
gravures datées du Néolithique (entre -5500 à -1800 avant JC), mais également
de la période Protohistorique (de -1800 à notre ère). Et apparemment,
principalement à l'Âge du Bronze. Les derniers recensements parlent de 1200
abris gravés découverts à ce jour dans le Sud du Bassin Parisien.
Puis nous abandonnons le sentier bleu pour prendre à droite la route de la
Garenne de gros bois. Nous avons la chance d’avoir deux pancartes l’une plantée
sur un arbre a droite l’autre à gauche. Cela change des endroits ou nous n'en trouvons pas. Puis à gauche la route du Laricio
(troisième à gauche) [Laricio : Le Pin noir d'Autriche (Pinus nigra),
appelé simplement pin noir en Europe, est une espèce de pin présentant
de nombreuses variétés et que l'on trouve en Europe méridionale, de l'Espagne à
la Crimée, en Asie Mineure, à Chypre et, localement, dans les montagnes de
l'Atlas en Afrique du Nord-Ouest. Pour plus de détail : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pinus_nigra
] [Une sous espèce ce nomme Laricio de Corse Le Pin
de Corse, Pinus nigra var. corsicana (J.W. Loudon) Hyl.,
large ou largia (Corse), est une variété du pin noir. Le bois est
modérément dur et présente un grain droit. La même variété existe en Calabre et
en Sicile, avec comme dénomination pin laricio. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pin_laricio_de_Corse] cette route je tenais à la prendre, elle est bordée de
sapins, ho, ce n’est pas les Vosges, rien à voir, mais, cela change des
feuillus et du pin. Hé puis, je trouve que nommer une route du nom d'un pin et la border de sapins, c'est a faire remarquer, et cela ma amuser. Coupons la route des ventes Héron [Il y avait à Fontainebleau une famille Héron assez nombreuse : Julien Héron, manouvrier, se marie en 1548; Jean Héron est boulanger en 1609; Noël Héron, boulanger aussi en 1616; Jean Héron, hôtelier à la Fleur de Lys en 1658; François Héron, pâtissier, traite de la garenne de la Queue de Fontaine en 1659; Jean Héron, sergent à garde en la forêt, se marie en 1671.] continuons notre route.
En bout, nous prenons àdroite la route du Long Rocher, nous longeons le restant du long rocher et la promenade précédente, puis encore à droite la route de la Paisson [Action, pour les porcs, de paître le gland et la faine.] Puis nous prenons à gauche la route des ventes héron, Nous coupons la route de la tranché [Route ancienne citée par le P. Dan; elle mettait en communication Thomery et Marlotte. La route Ronde, du carrefour Duchatel au carrefour de la Croix du Grand Maître, était vraisemblablement une partie de la route de la Tranchée.] Puis la D 58 et nous arrivons en bout du rocher boulin nous prenons à droite la
route Héron et arrivons de nouveau dans un nouveau paysage : petits rochers, beaucoup de mousse et les sapins, de nouveau un paysage que j’aime bien. On rencontre ensuite la route de la Garenne de Gros Bois [ Une garenne est un espace boisé ou herbeux où vivent des lapins sauvages. C'est aussi un terrier possédant de multiples entrées. la garenne est un espace réservé à certaines espèces de gibier et où les animaux peuvent trouver pâture. Elle a comme précurseur les leporaria romaines (enclos à gibier) et les forestis de l’époque franque (silvae royales où seul le roi a droit de chasse). Initialement non clos (« garenne libre ou ouverte », dite encore « garenne justicière » constituée de bois, taillis ou de bruyères) puis mis en défens (« garenne close ou forcée » par des enclos de murs ou des fossés d'eau), cet espace « garé » et « gardé » voit la prolifération d'animaux, dont les lièvres et lapins.] et les GR11-TMF nous coupons à nouveau la D58 puis à gauche la route de la tranché nous quittons le GR et le TMF en prenant à gauche la route de la Paisson [Action, pour les porcs, de paître le gland et la faine.] à l’angle de la route Biron nous trouvons une stèle en l’hommage à Henri Petit (En haut à gauche « escadron de saint georges 1899 entourant saint georges terrassant le dragon – En haut à droite la division du bois le PRETRE entourant une tête de chien) On coupe la route du Panage [droit de mettre des porcs en forêt.] et du Parquet de Montigny (même carrefour)[Parquet : système de gestion de la foret, des futaies irrégulières par bouquets ou par parquets, lorsque les arbres de même âge sont groupés par petites zones] la route s’infléchit vers la gauche. Il semblerait que nous changions de nom de route, nous serions sur la route du Parquet de Montigny nous coupons la Route ronde, puis la route du rapport et arrivons au carrefour du Parquet de Montigny avec la D58 nous prenons à droite la route de Valmy [Victoire française remportée le 20 septembre 1792.] Puis l’on coupe la route Vidossang, [La route de Roger, maintenant dite de Vidossan, ainsi nommée à cause d'un duel qui là fut fait, où ledit sieur de Vidossan fut tué par le sieur Zamet l'an mille six cens huit (P. Dan). Plus loin, le P. Dan signale le puits de la Tranchée en la route de Vidossan. Sur le plan de 1778 est marquée la route de Vidossange, qui est la même que la route actuelle.
Malgré cette ancienneté relative, nous ne croyons pas que la route actuelle soit la route de Vidossan du P. Dan et de Salnove.
Dans les lettres de rémission accordées par Henri IV à Jean Zamet, le meurtrier de Vidossan, il est dit que le duel a eu lieu sur la route de Fontainebleau à Montigny; de plus, le puits de la Tranchée, qui existe encore, n'est pas du tout sur la route de Vidossang. Enfin, il suffit de considérer la carte pour voir que la route actuelle n'est pas très ancienne et fait partie du système des routes créées sous Louis XIV. C'est au moment de son ouverture qu'on a pu lui donner ce nom, parce qu'elle coupait la route de Montigny près de l'endroit où le duel avait eu lieu.
Le sieur de Vidossang avait, au bal des filles de la Reine, contrefait Jean Zamet dansant la gaillarde: le lendemain il recevait un cartel, auquel il s'empressait de répondre; mais après avoir blessé son adversaire, il était frappé à mort.] puis la route de fontainebleau nous apercevons l’aqueduc de la vanne coupons la route
Médicis [Famille de Florence qui a donné plusieurs reines à la France.] Puis nous suivons l’aqueduc par la droite nous coupons la D 148 puis la route des Ifs, nous retrouvons la route de la Croix du grand maitre que nous prenons à droite nous dépassons le carrefour larminat et arrivons à notre parking.
(Lors du brouillon, j'ai oublié, de noter l'adresse du site de cet article. Je m'en excuse auprès de l'auteur c'est peut être http://damien.jullemier.pagesperso-orange.fr/vsj/vsj-tex.htm puisqu'on retrouve des liens dans l'article)
Aqueduc de la
Vanne
Grand
aqueduc du bassin de la Seine, amenant à Paris des eaux prises à 110 km en
moyenne, au Sud-Est de la capitale, en Bourgogne, dans le département de
l'Yonne (et, subsidiairement, en Seine-et-Marne) ; eaux qui arrivent à
leur destination par quatre départements (Yonne, Seine-et-Marne, Seine-et-Oise
et Seine) [Depuis 1964 : Yonne, Seine-et-Marne, Essonne, Val-de-Marne,
Paris]. Abstraction faite des sources de Cochepies (Yonne) et de
celles des environs de Nemours (Seine-et-Marne), notamment de la superbe fontaine
de Chaintreauville, l'aqueduc s'approvisionne à des niveaux très différents
du sien. « Une moitié à peu près du débit, dit l'ingénieur Couche (Les
Eaux de Paris), est fournie par trois sources hautes qui pénètrent
directement dans l'aqueduc, et l'autre moitié par une douzaine de sources
basses, dont il est nécessaire de relever les eaux par machines ; la
dérivation forme donc un ensemble plus compliquée que celle de la Dhuis. Elle
comprend :
- un aqueduc collecteur de plus de 20 km, qui par l'intermédiaire d'aqueducs secondaires et de 5 usines hydrauliques , récemment renforcées d'une usine à vapeur, recueille le débit de toutes les sources et celui de nombreux drains ;
- un aqueduc de 136 km de développement, qui amène à Paris, à 80 m d'altitude, les eaux ainsi rassemblées, et qui, rencontrant sur son parcours des vallées profondes et de longues dépressions du sol, présente 14,5 km d'arcades et 17 km de siphons.
« L'aqueduc
collecteur a pour point de départ la grande source d'Armentières (formée
de trois jaillissements distincts), dont le niveau (111 m) a déterminé le
sien. Cette source, qui est la principale de la vallée, et dont le débit a
encore été augmenté par un drainage pratiqué souterrainement dans la craie,
donne à l'étiage environ 20 000 m3 par jour, soit à peu
près 230 litres par seconde. Elle est recueillie dans un grand bassin voûté qui,
avec les galeries de captation, forme un ensemble auquel l'abondance et
l'extrême limpidité des eaux donnent un aspect caractéristique. À la source
d'Armentières vient se réunir une source moins importante, qu'une ramification
secondaire va chercher à 1 500 m en amont, et qui forme la tête de la
dérivation : c'est la source de la Bouillarde.
« Muni
de cette première alimentation, l'aqueduc se dirige vers l'aval avec une pente
très inférieure à celle de la rivière. À 4 km de distance, il est déjà
notablement au-dessus du thalweg, et par conséquent les sources qu'il rencontre
à partir de ce point dans la vallée de la Vanne doivent être relevées. Mais, en
même temps, il passe devant un vallon secondaire vers l'extrémité duquel vient
sourdre la plus élevée des sources captées, la source de Cérilly, qui,
par son importance, est la seconde de la dérivation. Le débit de cette grande
source (72 à 311 l/s) lui est amené par conduite forcée avec 22 m de
charge. Cette chute représente en temps ordinaire une force motrice suffisante
pour relever les deux premières sources basses, au moyen de deux usines
élévatoires... Les autres sources basses sont réparties, par des aqueducs
secondaires, entre trois usines mues par les eaux de la Vanne, dont Paris a
acheté les chutes. Ces rois usines, espacées sur 8 km, représentent
ensemble une force effective de 150 chevaux et envoient leurs eaux à l'aqueduc
par des conduites spéciales de refoulement, à des hauteurs respectives de 15,
19 et 21 m. Enfin, comme à certaines époques elles deviennent trop faibles, on
y a ajouté en 1882, comme renfort et comme rechange, une usine à vapeur qui, au
moyen d'un aqueduc spécial, peut aider ou suppléer l'une quelconque d'entre
elles. Après avoir reçu la conduite de refoulement de la dernière usine, le
réseau collecteur, ayant terminé son rôle, verse dans l'aqueduc d'amenée, à
l'altitude de 105,70 m, les eaux qu'il a recueillies, soit 110 000 m3
par jour.
« Ainsi,
l'ensemble des ouvrages uniquement consacrés à réunir les sources qui
fournissent ce total comprend en résumé : une douzaine de bassins de
captation, et tout un réseau de drains ; 5 usines hydrauliques et une
usine à vapeur ; enfin, près de 45 km d'aqueducs, dont un collecteur
principal présentant sur son parcours 25 souterrains, 800 m d'arcades et
1 400 m de grand siphon. Les eaux ainsi rassemblées, reste à leur
faire parcourir, avec les 25,70 m de pente dont on dispose pour les amener
à la cote 80, les 136 km qui les séparent de Paris. »
Les sources
recueillies par l'aqueduc dans le bassin de la Vanne sont ainsi nommées, de
l'amont à l'aval : source de la Bouillarde, les 3 sources
d'Armentières, les 2 sources Gaudin (à Flacy), la source de Chigy,
la source du Maroy, la source de Saint-Philbert, les 5 sources
de Theil (2 à Malhortie, 3 à Theil, dont une dite Miroir de Theil,
une autre Caprais-Roy, la troisième fontaine du Chapeau), la source
de Noé ; de plus, en un vallon latéral, et plus haut qu'aucune autre,
la source de Cérilly dite la Bime (corruption d'Abime) ;
en tout 16 sources.
« Les
travaux de captation, entrepris à partir de 1868, ont augmenté le débit de
toutes ces sources en abaissant leur niveau. En outre, comme l'a fait remarquer
Belgrand, l'altitude exerce une influence sur leur régime. Ainsi, en
considérant seulement les grandes sources, Armentières, Saint-Philbert, le
Miroir de Theil et Noé, la première, située à 23 m environ au-dessus des
trois autres, a varié du printemps à l'automne, pendant les années 1866 et
1867, dans les rapports de 666 à 332 et de 907 à 399. Les rapports des débits
de la plus variable des trois autres sources, le Miroir de Theil, sont
notablement plus petits : ils sont, pour ces mêmes années, de 186 à 135 et
de 203 à 145. » (Daubrée, Les Eaux souterraines)
En partant
des sources d'Armentières, l'aqueduc longe à distances variables la rive gauche
de la rivière ; il passe à côté des sources Gaudin, voisines du
village de Flacy, laisse sur la rive droite Bagneaux, la ville de
Villeneuve-l'Archevêque, Molinons, Foissy ; puis au moment d'arriver à la source
de Chigy, il franchit en siphon la vallée de la Vanne et reçoit peu après,
en face du village de Chigy, la conduite secondaire dite aqueduc du Maroy,
qui apporte les eaux de plusieurs sources inférieures. Il passe ensuite à
Pont-sur-Vanne, à Malay-le-Roi où un siphon le fait communiquer avec l'aqueduc
de Theil et de Chigy, qui est l'artère de la plupart des sources basses de
la vallée acquises par la ville de Paris. À Mâlay-le-Vicomte, autre siphon de
communication avec l'aqueduc susnommé ; et peu après aqueduc de dérivation
des sources de Cochepies, grandes fontaines jaillissant à 10 km en
droite ligne au sud, non dans la vallée de la Vanne, mais dans un vallon
latéral de la rive droite de l'Yonne, le vallon de Saint-Ange, près
Villeneuve-sur-Yonne ; elles fournissent en moyenne 315 l/s ;
tel mois sec n'en a donné que 190, mais tel mois humide en a versé 458.
Ici la
conduite s'éloigne définitivement de la Vanne, pour se rapprocher de la rive
droite de l'Yonne à partir du village de Soucy. Elle ne peut rester de ce côté
de la rivière jusqu'à son confluent avec la seine, car il lui faut éviter la
traversée de la large plaine de Montereau ; tournant donc brusquement à
l'Ouest, elle franchit la rivière Yonne à Villeperrot , à 2,5 km en amont
de Pont-sur-Yonne, sur un pont-aqueduc de 1 500 m, qui offre un
caractère frappant de légèreté, puis elle se développe sinueusement sur les
collines de la rive gauche, en s'écartant lentement de l'Yonne, par ou près
Pont-sur-Yonne, Villemanoche, Champigny-sur-Yonne, Chaumont, Villeblevin, La
Brosse-Montceaux, Montmachoux, Noisy-le-Sec [aujourd'hui Noisy-Rudignon],
Ville-Saint-Jacques ; après quoi, descendant dans
la vallée du Loing, l'aqueduc franchit cette rivière et le canal de navigation
qui en longe la rive droite sur un pont de moindres dimensions que celui de
l'Yonne, mais qui, à part cela, lui ressemble fort ; puis il passe à une
assez grande hauteur au dessus du chemin de fer de Paris à Clermont.
Il serpente
ensuite dans la forêt de Fontainebleau, « où plus de 5 km de grandes
arcades alternent avec 6 km de souterrains : ceux-ci ont été très
difficiles à creuser, à cause de la nature du sol, qui est sable pur et
grès ». L'aqueduc de la Vanne traverse les sables de Fontainebleau pendant
31 km, à partir de la vallée du Loing. Ce terrain est tellement perméable
que le tracé n'y rencontre aucun ruisseau ; il franchit cependant plusieurs
dépressions, celles des Sablons, de la Croix du Grand-Maître, du Vert-Galant,
ou même des vallées assez profondes, telles que celles de la route d'Orléans,
des Rochers de la Goulotte, d'Arbonne, de Montrouget.
Au quartier
de la Croix du Grand-Maître, il est rejoint par l'aqueduc du Loing et du
Lunain, qui lui amène des eux hissées jusqu'à lui par l'usine élévatoire de
Sorques, laquelle est animée par une chute dudit Loing : ces eaux, montées
à la cote 92 m, sont celles des sources de Chaintreauville (236 à
248 l/s) et de la Joie à Saint-Pierre-lès-Nemours, de Villemer
(33 à 76 l/s), de Saint-Thomas (60 l/s), des Bignons et
du Sel à Bourron : toutes fontaines qui donnent en moyenne, par 24
h, 51 000 m3, soit 390 l/s.
L'aqueduc du
Loing et du Lunain est tout du long établi suivant le système des conduites
forcées ou siphon, sans une seule arcade : « ses sections en relief
sont couvertes d'un manteau protecteur de terres gazonnées ».
L'aqueduc de
la Vanne passe à 1,5 km au sud de la ville de Fontainebleau, et à un peu
plus de 2 km au sud du village d'Arbonne ; puis, laissant le bourg de
Milly à 3 km sur la gauche, il franchit le vallon de l'École à Dannemois,
et laisse à droite Soisy-sur-École, Champcueil et Chevannes, à gauche Mennecy.
La traversée de la vallée de l'Essonne près de Mennecy, à Ormoy, à 5 km au
sud-ouest de Corbeil, ne lui a pas été facile : il a fallu beaucoup de
peine pour asseoir le siphon de passage sur les terrains mous et tourbeux des
deux versants de cette rivière limpide.
Suivant
maintenant, tantôt d'assez près, jamais de bien loin, la rive gauche de la
Seine, l'aqueduc de la Vanne rencontre Lisses, Courcouronnes, Grigny, Viry,
puis franchit en siphon le val de l'Orge à Savigny, et court sur le
plateau entre l'Orge et la Bièvre. Morangis, Paray, Rungis, l'avoisinent :
il passe ensuite au bas du fort des Hautes-Bruyères, et se porte, de colline à
colline, au-dessus de la Bièvre par 77 arcades, supportées en partie par les
arcades monumentales du vieil aqueduc d'Arcueil.
Arcueil,
c'est déjà Paris. L'eau de la Vanne s'arrête à Paris dans le réservoir de
Montrouge ou réservoir de Montsouris, à côté du parc de
Montsouris : on l'y emmagasine dans des bassins ayant ensemble 3 ha de
surface et près de 250 000 m3 de capacité ; et, de là, sa
pression naturelle la verse dans une grande partie de Paris, à tous les étages
des maisons. Le réservoir est quadrangulaire ; « il est couvert,
complètement édifié en maçonnerie de meulière et ciment, et composé de deux
étages superposés, divisés chacun en deux parties égales, ce qui forme 4
bassins indépendants. Il a coûté 7 millions de francs, dont 2 millions pour
l'acquisition des terrains et la consolidation des carrières » qui gercent
ici le sous-sol de la capitale.
En somme :
des eaux « d'une limpidité parfaite, d'une température constante de 11° à
12°, gardées à l'abri de toute altération », prises à diverses altitudes,
la plus grande étant de 133 m ; une section permettant le passage de
130 000 m3 par jour ou 1 500 l/s, 136 km sans
les canaux d'amenée, les drains, la conduite de Cochepies et celle des eaux de
Chaintreauville près Nemours, de Villemer et de Saint-Thomas près Moret ;
17 km de siphons, 14 500 m d'arcades : tel est ce grand ouvrage,
décrété le 19 décembre 1866, sur les plans de l'illustre ingénieur Belgrand,
achevé en 1875 et constamment perfectionné à partir de 1879. Il a coûté, ces
améliorations non comprises, et sans le réservoir et les conduites d'eau dans
Paris, une somme d'environ 40 millions de francs.
[Dictionnaire géographique et administratif de
la France, Paul Joanne, Hachette, Paris, 1906]Mes autres PetitesPromenades
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