La
Foret de
Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont
plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je
les
fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo
à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX
sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase
devenue célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je
bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé,
les ronces c'est bon pour tes mollets pas pour mes pneus (j'risque
d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon
chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une
superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace
total.
J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les
itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas
indispensable mais utile se sera
votre seul fil d'ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage.
Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera écrit en
noir, la partie
"histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de
ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à
été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche
fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS.
Carte IGN Trace gps et topo sans commentaires
Trace Randogps Le code mobile de cette randonnée est b333815
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
km Temps Arret V/dép V/global Dénivelé
12,1 2h34 17mn 4,7 4,2 259 +
Trace Randogps Le code mobile de cette randonnée est b333815
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12,1 2h34 17mn 4,7 4,2 259 +
Refais en 2016 sans changement
Départ : parking du
rocher des Mariniers
Pour si rendre arrivée à Arbonne par la D 64 en direction d’Achères, après le centre équestre prendre la route à gauche (sur le rocher gravure monument des fusillés) aller jusqu’au bout, ou nous trouvons le parking.
Pour si rendre arrivée à Arbonne par la D 64 en direction d’Achères, après le centre équestre prendre la route à gauche (sur le rocher gravure monument des fusillés) aller jusqu’au bout, ou nous trouvons le parking.
Promenade sans balisage.
A la place de prendre la large route nous prenons sur le coté la piste cavalière, on coupe le chemin des mariniers (Ici nous ne sommes pas encore en foret domaniale « historique » et contrairement à Fontainebleau, les chemins portent le nom de "chemin" sur les pancartes, alors que dans la foret domaniale le même chemin porte le nom de "route".)
A la place de prendre la large route nous prenons sur le coté la piste cavalière, on coupe le chemin des mariniers (Ici nous ne sommes pas encore en foret domaniale « historique » et contrairement à Fontainebleau, les chemins portent le nom de "chemin" sur les pancartes, alors que dans la foret domaniale le même chemin porte le nom de "route".)
A la fourche, suivre la piste cavalière de droite, puis nous laissons la
piste cavalière pour prendre un chemin perpendiculaire à celle-ci sur la
gauche. Nous grimpons vers les rochers
de Corne biche. Au sommet nous
serpentons entre les rochers. Le sentier n’est pas facile à suivre, il se trouve
plutôt vers la gauche de la crête. Nous avons sur notre droite une belle vue
sur le rocher de la Reine et la plaine de Chanfroy. [La plaine de
Chanfroy aux allures de steppe, elle est
délimitée, à proximité, par deux barres rocheuses: « Corne Biche » et le «
Rocher de la Reine ». Son sol est composé
de sable et de petit cailloux. Jusqu’au début des années 80, une carrière de
grès et de sable était exploitée. C’est une terre sèche, pauvre. Elle possède un microclimat. L'hiver, la plaine est, comme son nom l'indique, un champ
froid. A l’automne, la brume matinale est persistante et
l’été, la réverbération des rayons du soleil sur le sol sablonneux fait croître
la température du cirque. Elle est classée réserve, l'ONF empêche la prolifération naturelle des
conifères.]
[La Réserve biologique de la plaine de
Chanfroy,
mondialement connue, est citée dans le livre La
chouette effraie de Jean-Louis Vallée. Elle présente la particularité de
réunir sur un même lieu les derniers représentants de la chouette du bois et du
hibou cendré. Tous les ans, en janvier, leurs parades donnent lieu à une
importante affluence de visiteurs et de biologistes.]
Nous apercevons en contre bas, trois monuments. Nous en reparlerons un peut
plus tard.
Nous arrivons à la tour de la vierge.
Nous arrivons à la tour de la vierge.
[Histoire de la Tour de la Vierge:
Cette petite tour maçonnée
surmontée d'une vierge a été édifié en 1862 par la famille Poyez de Melun.
L'oratoire de Notre-Dame-des-Champs. Maître Poyez avoué à Melun, à la suite d’un vœu pour la
guérison de sa fille, fait édifier une tour chapelle ex-voto baptisée
« Notre-Dame de Grâce » sur le rocher dominant la plaine de Chanfroy.
Il avait obtenu de la commune d’Arbonne ce terrain à titre d’honoraire sur sa
demande, pour l’avoir défendu dans un procès en cour de cassation, mettant
ainsi fin aux contestations des propriétaires du château de Fleury sur les
communaux.
A l'intérieur, aurait été le
lieu de la conversion d'un poète forestier: Adolphe Retté.
En 1906 l’écrivain Adolphe Retté,
poète forestier, auteur de La Forêt bruissante allant à Notre-Dame de
Grâce y trouve le chemin de sa conversion. Il raconte cet événement dans un
livre Du Diable à Dieu.
"Au cours d'une
promenade dans la forêt de Fontainebleau, il aperçoit, au sommet du rocher de
Corne biche, un petit oratoire surmonté d'une statue de Notre-Dame de Grâce. Il
entreprend sans hésiter l'escalade du rocher et supplie Marie: «Ô vous, que je
n'ai pas encore invoquée, priez votre divin Fils de m'inspirer ce que je dois
faire». Une voix très douce lui répond au fond de son cœur: «Va trouver un
prêtre. Confesse-toi, entre dans l'Église». À cette perspective, il se cabre:
«Je ne puis pas, j'ai peur de me livrer de la sorte».] Pèlerinage le 15 aout et en
octobre (pèlerinage des madones forestières.
Petit cou d’œil sur le panorama |
pas facile la descente |
victimes). Torturés, massacrés à la mitraillette par les Allemands. Ils
furent enterrés sommairement dans deux fosses communes.
Les deux fosses n'ont jamais été comblées pour garder à cet endroit la solennité du recueillement.
Les deux fosses n'ont jamais été comblées pour garder à cet endroit la solennité du recueillement.
Avant 1970, le lieu s'appelait
'Charnier d'Arbonne'.]
[Texte
extrait de : Wikipedia
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands font
de la belle plaine de Chanfroy un terrain d’exercice pour leurs apprentis
aviateurs.
Le maquis
s’installe dans les Trois-Pignons où il réceptionne armes et munitions
parachutées par les avions anglais. Les Allemands, pour les déloger, bombardent
la forêt de projectiles incendiaires, brûlant 1200 hectares entre le 26 juillet
et le 6 août 1943. Mais le réseau du Spécial Opérations Exécutive (SOE) de
résistance « Ernest Publican » réussit à poursuivre sa mission et les
armes sont livrées et servent à la libération de Paris.
Après guerre sera
édifié un monument commémorant l'action du « réseau Publican » sous
la forme d'une croix de Lorraine à La-Roche-au-Four dans le massif des
Trois-Pignons sur le Circuit des 25 bosses.
Le 21 juillet et le
17 août 1944, à six jours de la libération de Fontainebleau, trente-six civils
et résistants sont sortis de la prison de Fontainebleau où ils ont été
torturés. Amenés les mains liées dans le dos aux carrières de sable de la
plaine de Chanfroy, ils sont exécutés par les Allemands et enterrés
sommairement dans deux fosses communes. Le 7 décembre 1944, alors qu’ils
viennent chercher du sable à Chanfroy les militaires américains découvrent le
premier charnier.
Les 22 fusillés de
la plaine de Chanfroy du 21 juillet 1944 :
Ceux du maquis
« Bara » de Moisenay arrêtés sur dénonciation :
- André léonard Perret (45 ans) artisan carrier, chef du groupe
- Auguste Perret (23 ans) son fils
- Eugène Bailay (38 ans) résistant cheminot
- André David (25 ans)
- Jean Méry (21 ans)
- Victor Gervaise (19 ans)
- Albert Guart (20 ans)
- Bernard Ourteau (29 ans)
Ceux de Villebéon :
- Robert Canaux (23 ans)
- Marcel Calmel (23 ans)
- Raymond Golisset (24 ans)
- Léon Morel (48 ans)
- André Morel (20 ans) fils
- Gilbert Ingrain (22 ans)
Ceux d’Achères-la-Forêt :
- Laurent Poli jeune garde forestier (20 ans)
- Germinal Matta (19 ans)
- Robert Rius (30 ans) poète du mouvement surréaliste
- Jean Simonpoli (32 ans) directeur des cahiers de poésie
- Marco Ménégoz jeune poète normand (16 ans et demi)
- René Girard (24 ans)
- Edgar Ferrand (49 ans) agriculteur FN-Vengeance
- Maurice Daudet (34 ans) du MLN- FTP
Les 14 fusillés du 17 août 1944 :
- Le colonel Yves Masiée (47 ans) chef régional de la Force française combattante pour la Seine-et-Marne
- Le capitaine Jacques Desbois (44 ans) commandant FFI de Seine-et-Marne.
- André Berge (39 ans) chef militaire FFI du secteur de Meaux.
- Marius Billard (55 ans) réseau Guérin-Buckmaster
- Jean Bolastre (35 ans) Résistance Nord
- Jean Etienne (34 ans) Résistance Nord
- Henri Rivoire (29 ans) Résistance Nord
- Marc Chemin (20 ans) FTPF
- Claude Chailleux de l’organisation ‘‘Vélite Thermopyle’’
- Georges Papillon (33 ans) du mouvement ‘‘Ceux De La Résistance’’
- Maurice Renoul (50 ans) sans doute en mission, de réseau inconnu.
- Robert Fournier résistant de la commune de Mouroux
- Roger Genty (22 ans)
Il y eut sept
rescapés qui n’ont pu monter dans le camion faute de place. Le 36e
fusillé n’a jamais pu être identifié. Des obsèques nationales ont lieu le 14
décembre à Fontainebleau où l’on aménage une chapelle mortuaire sous le marché
couvert.
Les deux fosses
n’ont jamais été comblées pour garder à cet endroit la solennité du recueillement.
Une cérémonie leur rend hommage chaque troisième dimanche d'août.]
Continuons notre chemin entre les parcelles grillagées.
[La
plaine de Chanfroy devient un site militaire sous Louis-Philippe Ier.
En 1839, un camp de onze mille hommes manœuvre sous le commandement du duc d’Aumale, duc de Nemours.
La cour de Napoléon III
séjourne tous les ans, entre mi-juin et mi-juillet, au château de
Fontainebleau ; l’impératrice Eugénie découvre
« Les Sables Blanc » d’Arbonne et n’hésite pas à dévaler la dune,
obligeant toutes ses compagnes à la suivre. Elle les entraîne par la suite,
pour d'autres excursions dans les rochers en des ascensions plus fatigantes que
périlleuses.
En 1870,
pendant l’occupation prussienne, comme en 1815, les Arbonnais, surtout les
femmes, s’abritent dans les cavités rocheuses de la forêt si proche. Des bandes
de francs-tireurs se constituent et, profitant des souterrains existants
(notamment celui des eaux de la Vanne en construction) tendent des embuscades. La construction de l’aqueduc
dure 7 ans de 1867 à 1874 et achemine les eaux de la vanne, du Loin, du Lunain jusqu’au réservoir de
Paris-Montsouris).
Époque contemporaine
Aqueduc de la Vanne |
André Citroën, construisant les
premières voitures autochenilles en vue du grand départ pour la croisière noire
en 1925 veut faire des essais dans plusieurs sites un peu lointains comme la
dune du Pilat et le Sahara. Il choisit les Sables blanc d’Arbonne pour
effectuer ses premiers tests.
Nous arrivons à un carrefour « parcelle 609 », nous prenons la
route en biais sur notre droite Route de la Goulotte, (Nous entrons dans la
foret domaniale historique) nous passons sous une arche de l’aqueduc de la
vanne.
Le chemin grimpe légèrement entre : à droite, la touche aux mulets et à gauche,
la queue de vache. On quitte la parcelle 610 pour prendre un petit sentier sur
la gauche (parcelle 608) qui grimpe parmi les rochers nous sommes sur le chemin
des pieds pourris. Traversons la platière de la queue de vache.
[Touche aux Mulets: lieu où
les conducteurs de charrois "touchaient" les animaux de trait à
l'aiguillon pour monter sur la platière.]
Continuons, pour prendre à gauche la route des pieds pourris [« Un jour de chasse, raconte M. Colinet, Louis XV traversant ce carrefour, vit, rassemblés, toute une bande de Limousins qui, pour mieux se reposer, avaient ôté leurs souliers et livraient aux: caresses de la brise des extrémités qui n'étaient pas précisément parfumées au benjoin. Se retournant vers Mme de Pompadour qui l'accompagnait, il lui dit : Mais c'est le carrefour des Pieds Pourris où nous nous trouvons, marquise. De là le nom donné à ce carrefour. »
Voilà une étymologie autrement intéressante que celle qui consiste à voir dans les pieds pourris des plants pourris et à lui donner pour parrain un forestier déçu dans son espoir. Seulement, il faut savoir que le Chemin des Pieds Pourris est cité dans un arrêt de 1724, rendu alors que la belle marquise était encore en nourrice. On nous permettra donc de douter de l'authenticité de l'anecdote.
De même le livret des Chasses du Roi indique à trois reprises les Pieds Pourris comme lieu d'assemblée pour la chasse à courre pendant l'année 1725. Le 31 août, le roi y prend un cerf; une note dit que ce jour-là M. de Chancenay a couru grand risque. Il s'agit sans doute de Louis Quentin, sir de Champcenay, premier valet de chambre ordinaire du roi.]
Nous grimpons « la queue de vache » coupons le chemin d’Arbonne à Ury continuons en traversant la platière et redescendons vers la route de Milly à Fontainebleau que nous prenons à gauche coupons l’aqueduc de la vanne qui est enterré à cet endroit et continuons la route des pieds pourris sur la droite. La route grimpe à nouveau nous rencontrons le balisage jaune.
Pictogramme zone de silence (1968) |
Une fois la foret bouclée et interdite aux voitures, que la phobie des motos soit disant verte ont été repoussées hors de la foret, ses promenades très courtes furent abandonnées certainement trop excentrées des parkings. Certaine ont été repris par les Amis de la Foret (sentier 17)
Nous marchons sur un chemin bordé de fougères et de jeunes pins nous approchons
de la Baraque à Guinet. [Petite construction
appelée baraque à Guinet. Guinet était un garde, placé là en surveillance.]
Nous passons devant une route sur notre gauche (rte du loup) que nous avons peine à voir sous les fougères. Elle n’apparait plus sur la carte.
Nous passons devant une route sur notre gauche (rte du loup) que nous avons peine à voir sous les fougères. Elle n’apparait plus sur la carte.
Nous rencontrons les balisages rouge/blanc et blanc/vert, nous suivrons ces
balisages et au carrefour suivant, nous prenons sur la gauche la route de
Cévise, nous arrivons au carrefour des semis, nous prenons sur la gauche la
route d’occident. Nous arrivons à une fourche à trois dent, nous laissons sur
la droite, la rte de Saint Mégrin, au
centre la rte d’occident pour prendre à gauche la route Jussieu (grande famille
de botaniste)
Vallon au rochers des sablons |
Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836), fils de Christophe,
botaniste français ;
Adrien de Jussieu (1797-1853), fils du précédent,
botaniste français ]
Point de vu de Hurlevent |
[Le site rappelait, les landes du roman d’Emilie Brontë édité en 1847]
Lieu d'ancienne carrière de pavés |
Nous revenons sur la
route du Louvard et descendons par un chemin pas facile en calcaire.
Ce chemin n’a jamais été facile (ravinement), des rondins ont été mis en place pour endigués l’érosion, les
marches sont un peut haute. Mais c’est tout de même mieux que de détruire le
paysage par des palettes formant escalier. Le milieu du sentier mériterait la
pose de nouveaux rondins.
Les écalles (pavés non conforme) entassés |
Notre route est devenue
sentier et serpente dans la bruyère, nous trouvons toujours des balises jaunes.
Nous arrivons aux rochers des sablons [
Rocher des sablons ou
gros sablons Hors la forêt au delà
d'Arbonne. Appelé aussi les Sables d'Arbonne et autrefois Butte Blanche.]
et nous prenons la large route
gravillonnée sur la droite (ne pas prendre la route du cul du chaudron qui
monte encore un peut plus.)en muret pour facilité le passage des charrettes |
Mes autres PetitesPromenades
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