Je quitte le village de Montréal du Gers pour rejoindre Nérac dans le Lot et
Garonne. Je retrouve enfin un GR le 654 Est. Mais c’est encore un
itinéraire de 32 km et après les 40 d’hier, j’avais peur d’avoir mal aux
jambes. J’ai un peu coupé le balisage Blanc et rouge par du bitume. Moi qui fait
spécialement le détour par la ville ou Henri IV passa sa jeunesse, je
n’ai pas suivi dans sa totalité le GRP ‘’Dans les pas d’Henri IV’’.
Depuis longtemps je
souhaitais réaliser des promenades itinérantes autour de la France. Et puis un
jour j’ai découvert sur internet l’Association Nationale de Grand
Sentier de France, avec une carte tançant un chemin autour de la
France. Jeune randonneur je n’ai pu réaliser le parcours immédiatement. Il est
resté un long moment dans ma tête. Après quelques événements de santé, je me
suis dit qu’il était temps de partir et j’ai ressorti ma vieille photo de la
carte avec ses 10 000 kilomètres de parcours. Me promenant seul et après
quelques essaies de promenades sur les hauts sentiers des Alpes ou je ne me
sentais pas à l’aise, je me suis tracé ma propre carte, en longeant la Seine, puis en tournant dans le
sens des aiguilles d’une montre. C’est ainsi que je ne traverse pas les Alpes par le GR 5, mais après La Grande Traversée du
Jura, je poursuis par les Préalpes et la traversée de la Chartreuse en empruntant les vallées
d’Entremont. Je n’ai pas traversé les Pyrénées par le GR 10, mais en partie par le GR 78.
Pourquoi trois départs ?
Dans un premier temps je fais des promenades ouvertes avec retour en trains
proche de mon point de départ, sur la rive droite et gauche de la Seine,
jusqu’au moment ou le temps de transport est plus long que le temps de parcours
à pied. La rive gauche de la Seine devant servir de retour.
Pourquoi Nice ? Difficile de marcher
avec les grosses chaleurs. Alors le sud de la France je le fais au printemps.
Pourquoi la Seine ? Je
ne suis pas certain de pouvoir marcher plusieurs jours de suite. La Seine à
l’avantage d’avoir lors de mon départ des campings tout les 20 ou 25 km ainsi
que des gares proches de mes campements.
9 septembre 2024
Le grand Sentier de
France ne longeais pas les sables de l’atlantique en contournant les Landes par
le GR 65. Je n’ai pas choisi cet itinéraire qui me faisait revenir en arrière. Et
puis je désirais réaliser la corniche puis rejoindre l’un des GR remontant vers
le nord. Malheureusement ils sont loin et il y a beaucoup de bitume à faire sur
des routes qui sont parfois dangereuses.
Carte OpenStreet TraceGPS Trace Randogps
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile c'est facile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Le code mobile de cette randonnée est b383883
Carte mobile VisioRando
Toucher le lien puis le
rectangle à coté du numéro.
Km
temps arrêt vd vg dénivelé
32
5h55
1h25 5,5 4,5 458 +
C’est la dernière étape sur mon chemin de contournement des
Landes. Demain je fais un transfère dans le couserans. Je suis étonné,
ce matin je n’ai pas ou plus mal aux jambes. Faut dire qu’après 227 km en sept
jours, les muscles se sont habitués. Montréal c’est la ville étape de Saint
Jacques de Compostelle, même si l’on ne prend pas pension dans les
établissements prévus pour le chemin, nous rencontrons beaucoup de pèlerins. Hier
en arrivant devant mon gîte d’un soir une personne attend, J’ai appelé l’hôte
me dit elle, vous faite le Chemin ? Comment dire… Non j’emprunte les
chemins mais j’essaye de faire un tour de France. Par la façon dont elle se
tient dans l’encoignure de la porte, enfin l’encoignure la soutien, je vois
bien qu’elle est exténuée. Elle me dit comme une excuse, je fais le chemin, je
suis partie il y a quatre jours et c’est la première fois que je marche autant.
Je ne connais rien à la marche. Aujourd’hui j’ai fait vingt kilomètres, et
vous ? En bon macho, je lui compte mon histoire. Elle est atterrée, et me
dit qu’elle n’a jamais imaginée que l’on pouvait faire autant de kilomètres
avec un si lourd sac. Comme les vrais pèlerins, elle à claquée la porte de 
chez
elle, et marche avec un sac de sept kilos. Son mari lui a dit tu ne marchera
pas plus de trois jours et je ne viendrais pas te chercher avant. Lorsque
l’hôte nous ouvre la porte, nous sommes incités à retirer nos chaussures, pour
ne pas abîmer les parquets, elle à beaucoup de mal à retirer les siennes, et avec
la chaussure vient les chaussettes, ses pieds sont en sang ou presque, elle a
des pansements partout. Plus tard nous nous retrouvons au restaurant. Une
petite salle, les tables sont tellement serrées que l’on a l’impression que
l’on mange tous à la même. Une grande partie des hôtes de notre hôte se
retrouvent ici. Je comprends qu’elles font toutes le chemin. Il y a un groupe
de quatre femmes, qui comme moi font un petit bout de leur chemin chaque année.
En temps normale,
 |
e pensais qu'il y avait que chez nous...
|
elles font parties d’un groupe de randonneurs et marche
régulièrement. Ma randonneuse exténuée, c’est remise un peu, la marche reste encore
difficile, du moins les premiers pas. Elle s’étonne, cela fait deux jours qu’elle
suit le petit groupe, et tous les soirs elles ont des tenues différentes. Le
petit groupe lui compte leur organisation, les valises suivent en voiture par
un transporteur, avec tout le superflu, et elles marchent avec le stricte
nécessaire. Ma randonneuse découvre. Je dis ma randonneuse, nous mangeons l’un
en face de l’autre et je ne lui est même pas demandé son prénom. Dans son sac
de sept kilos pas même un vêtement chaud, moi, toujours moi, mais dans mon gros
sac, j’ai des vêtements chaud, et cette année je suis bien comptent de les
avoir pris. Je serais bien resté discret, sur ce que je tente de faire et sur
le nombre de kilomètres réalisés aujourd’hui,
mais voilà elle me rend la
monnaie de ma bravade, elle le dit tout fort dans le restaurant, je ne sais
plus ou me mettre, elle me demande en combien de temps j’ai réalisé cet exploit.
Au temps indiqué elle s’aperçoit que je ne marche pas beaucoup plus vite
qu’elle. Le macho que je suis fait juste la réflexion que je tiens la distance
à cette moyenne. Je n’insiste pas sur le faite, qu’avec des pieds abîmés comme
elle à, elle ne doit par marcher à 5,5 de moyenne. Si elle marchait à cette
vitesse, elle aurait dut être à Montréal autour des treize ou quatorze heures
et pas à dix sept heures ou alors elle est partie en début d’après midi. Encore
de la bravade… Le reste du repas se déroule en parlant informatique. Elle doit
être informaticienne, ou quelque chose comme cela. Je ne pose pas de questions
de peur d’être indiscret, timide aussi, et puis j’ai plutôt l’habitude de
manger seul. Elle m’incite à écrire mon histoire,
lorsque je lui dit que c’est
fait, elle cherche sur son téléphone, et me dit que mon site est pourri, que
les deux ou trois milles vues par mois sont ridicules. Un compliment tout de
même les articles semblent complets et ce n’est pas qu’un miroir des mes
exploits… Elle me donne quelques astuces pour que mon site remonte dans la
hiérarchie de Google et me promet d’étudier mon cas, après son retour de
pèlerinage prévu fin octobre. Qu’elle c.., je ne lui demande même pas une
adresse mail pour avoir de ses nouvelles. J’ai peut être eu peur d’être pris
pour un personnage odieux qui attend la chute de son égale. J’attends novembre
avec impatience… C’est la première fois que je m’intéresse, mais trop tard, à
une personne réalisant le jacquaire, ou à des randonneurs. Ceux que je
rencontre d’ordinaire,
marchent parce que c’est la mode, pour paraître au
bureau, durant la pose café d’avoir fait un ‘’truc’’ différent, ou pour
indiquer sur leur CV de randonneur un GR de plus. Parce que partir comme cela
presque du jour au lendemain, sans préparation, sans idées de ce que l’on va rencontrer,
mais avec tout de même une crédentiale. Des réservations de couchage pour quatre
jours, et après c’est le néant. On est en septembre il faudra traverser les
Pyrénées… sans encore de vêtements chauds. Je l’admire. Hier, le petit groupe a
décidé de marcher quinze kilomètres. Pour moi une journée de repos. Pour elle
‘’ma randonneuse sans nom’’, certainement une quinzaine de kilomètres de
souffrances. Ce matin au petit déj en libre service je suis le premier, le
petit groupe ne décollera pas avant neuf heures. Ma randonneuse est debout, un
peu plus droite qu’hier. Je souris j’ai l’impression qu’elle marche sur des
œufs frais et qu’elle ne veut pas les casser. Gentiment elle m’insulte, se
rendant compte que ce sourire est moqueur. Elle cherche des ciseaux pour couper le
sparadrap qu’elle ajoute au dessus de ses compeeds, et ajoute, cela devrait
aller je me suis badigeonné d’arnica... J’imagine que La journée va être
difficile. Chapeau bas madame je suis admiratif sur votre persévérance. Je ne
suis pas sur d’en faire autant. Cela commence bien je pars en me trompant de
chemin j’emprunte le GR 65 au lieu du 654 Est. Ensuite je ne vois pas les
balises et descend par les rues et suis la D 29 au lieu de suivre le chemin
dans les champs. A la fourche je retrouve le balisage et prend la D 168 en
direction de Rose d’Armagnac, (sur la route nous trouvons une stèle. Bataillon d'Armagnac.) passons le ruisseau de Lauzoue et à
l’angle du
bois prenons le chemin de droite, d’un coté nous longeons le bois, je
rouspétais de la voie verte avec son bitume, mes cyclistes avec le ballaste
herbeux, mais là nous retrouvons les chemins boueux et je comprends l’état des
chaussures des pèlerins hier. Après le bois, nous trouvons les champs, puis les
vignes, nous traversons une route et après un bois, notre balisage fait un
coude d’équerre à gauche. Après le bois nous retrouvons les vignes et au
carrefour à l’angle de cette dernière prenons à droite. A la ferme de Boubée
nous retrouvons un peu de bitume, le chemin tourne sur la droite, nous longeons
encore des vignes, puis après les champs nous retrouvons le bitume que nous
prenons à gauche. Nous débouchons à l’angle de la D 270 et D 114, nous sommes à
Fourcès, prenons à droite la direction
de Fourcès village, traversons de nouveau la rivière de Lauzoue, nous
apercevons une tour avec un clocheton, je poursuis la petite rue et arrive sur
une magnifique place Ronde dont le centre herbeux est planté de beaux platanes elle
est cerné par des maisons construites sur une galerie d’arcades. Fourcès est construit
autour d'un château remplacé aujourd'hui par une place ombragée de platanes,
Fourcès est une originale bastide ronde dont les maisons créent un décor théâtral
de colombages et d'arcades. Notre tour à clochetons se trouve être la  |
Fourcès
|
tour de
l’horloge du XIIIème. Je fais un détour par le château d’aujourd’hui. Rien que ses deux derniers
jours ne me font pas regretter mon détour par Nérac.







Passons le ruisseau, sur
la droite le château, sur la gauche l’église avec sa tour carrée. Après un
esse gauche-droite prenons la petite route légèrement sur la gauche en
direction de Laxe Jouet, Romboeuf. Grimpons la petite colline. Nous arrivons à
la ferme accueil de Bajolle, quittons le bitume pour suivre la route
carrossable sur la gauche, traversons les vignes, laissons un chemin sur la
gauche et quelques centaines de mètres plus loin à l’angle d’un carré de vigne
prenons le chemin de droite qui deviendra route. Nous sommes toujours sur le
GR. Nous arrivons à l’étang de Villeneuve de Mézin, quittons le bitume et poursuivons en longeant la rive de l’étang. Le
chemin très herbeux ne se voit pas bien, au talus barrage nous descendons sur
la gauche et prenons la D 5 sur la droite. Longue route, jusqu’à Mézin. J’ai quitté le GR, il partait sur la gauche et
faisait un trop grand détour pour
rejoindre Mézin. La route traverse d’un coté
un bois et de l’autre une peuplerait dans laquelle serpente la rivière l’Auzoue.
Après un petit pont nous retrouvons le GR et une piste cyclable nous permettant
de marcher en sécurité. Prenons à droite. Au pied de la colline, je fais une
pose et regarde mon itinéraire. Le GR grimpe en ville et poursuit de l’autre
coté son chemin en passant proche de Nérac. Ma trace prend directement la
direction de Nérac par la départementale. Je décide de me détourner. Grimpons
au centre du village de Mézin ancienne capitale du bouchon de Liège et qui a donné naissance à un président de la
république.  |
Mon entrée à Mézin
|
La rue monte
fortement mais une fois sur la place nous ne sommes pas déçus. Je fais le tour de l’église Saint Jean Baptiste,
construction massive, ayant l’aspect d’un château fort. Le clocher fut en 1924
la proie des flammes, et fut reconstruit avec une ossature de béton. Comme ses
jours derniers je n’ai pas le temps de faire le tour complet du village et je
loupe pas mal de choses, dont le Théâtre, et la magnifique façade
de l’hôpital Saint Jacques avec sa galerie.





Ce n’est qu’un prétexte, j’improvise, lorsque j’ai
préparé ma trace, je contournais la ville par la départementale. Je trouvais
que le GR faisait un trop grand détour alors je faisais l’erreur de suivre le
bitume et puis mes yeux n’étaient que pour Nérac qui ne se trouve qu’a 12
kilomètres. Par la route du Général Tartas, puis la rue des Bouchonniers à la
fourche du cimetière prenons à gauche la direction de la ferme d’Haouas et la
rando cycliste N°1. Nous sortons de la ville retrouvons les champs et au
carrefour prenons à droite le circuit vélo de Buzet sur Baïse par le Fréchou
après quelques kilomètres nous retrouvons la D 656 que je fais l’erreur de
prendre à gauche, une dizaine de kilomètres sur une route très fréquentée,
j’aurais dut prendre le GR et ne faire sur la départementale que les quatre
derniers kilomètres. La route est longue, très longue et ennuyeuse, je n’en
vois pas le bout. Après un virage
j’aperçois sur la gauche le château fort de Tasta. Sur internet je trouve une
vidéo indiquant que ce château fut abandonné par Henry IV. Cela m’intrigue et ne trouve pas confirmation dans mes autres recherches. Les
Albret reçoivent simplement l’hommage de leur vassale du château de Tasta. Je
poursuis une route bosselée qui me casse les jambes, c’est pire que de faire
mille mètres de dénivelés. Je suis inquiet, je ne vois toujours
pas de village,
je commence à avoir mal aux jambes, enfin après une monté j’aperçois Nérac. La route descend et est bordée
de platanes le houppier nous cache l’organisation de la ville, j’espère ne pas
être obligé de remonter aujourd’hui la colline face à moi. A l’entrée de Nérac
nous longeons une belle façade que je prends pour celle d’un château, mais ce
n’est que la propriété d’une ancienne brasserie. Dans cette rue, nous avons
quelques maisons que je dénommerais par ‘’bourgeoise’’.

Nous arrivons sur la
place que je trouve très mal nommé (du Général Leclerc) alors que nous y
trouvons la statue d’Henri IV.
Je descends par la rue
Marcadieu et arrivons sur la petite place arborée du centre nous y découvrons
une maison à pan de bois et la statue de J. de Romas. Descendons l’allée du centre nous trouvons
sur la droite un corps de bâtiment avec deux tours carré ‘l’hotel des présidents’. Revenons sur nos pas,

prenons
la petite rue de l’école, une rue étroite avec de haute façade en pierre, nous
y trouvons en rez de chaussée des fenêtres en plein cintre, la rue se rétrécie,
un peu plus loin nous avons du mal à voir au vu de l’étroitesse de la rue le
clocheton de la mairerie [monuments les plus anciens de Nérac les fondations
datent des XIV et XV siècles. Détruit par in incendie en 1611. Le beffroi
servait à donner l’alarme]. Un peu plus bas au niveau du 3 de la rue et de la
chambre d’hôtes une façade de maison sans importance, par la rue de Pussoque
situé à l’arrière de la maison nous y apercevons le haut d’une tour carré [Dans
cette maison et la maison situé à coté se seraient déroulées les conférences de
Nérac en 1578. Ayant pour but de réconcilier catholiques et protestants,
prémices de l’édit de Nantes. Il y aurait des souterrains jusqu’au château].


Dans
le bas de la rue nous trouvons des maisons à colombages, et la maison de Griffuelhes, Descendons vers le vieux pont. Du pont la vue est magnifique,
nous sommes encore au XV siècle, l’église Notre Dame perchée sur la rive
droite, les maisons à colombages, assorties aux maisons de pierres, le port.
Passons la Baïse. Vers le haut de la rue nous
trouvons la maison tout en pierre de Sully.
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Maison de Sully
|
Grimpons jusqu’à l’église Notre Dame. Sur la notice du patrimoine
nous y trouvons des photos du trésors. Revenons au pont, après être
passé au panorama ou l’on voit le clocheton de la Mairerie. Prenons sur la
gauche la rue Séderie, nous arrivons sur une place ou nous avons une vue sur
l’église Saint Nicolas.
En bordure de la Baïsse face à la médiathèque nous
trouvons le lavoir à l’extrémité de l’espace
d’Albret au pied des marches une vue sur le château.
Montons les escaliers et
traversons la rivière par le pont neuf grimpons jusqu’à l’esplanade du château,
traversons la cour
nous voilà place de l’hôtel de ville, devant un bâtiment en pierre construit
sur des arcades à notre droite la Mairie [c’est un ancien hôtel particulier,
puis une prison. Ce bâtiment fut choisi par Armand Fallière pour y installer la mairie en
1872].
Prenons le petit passage sur le coté de la mairie, puis la rue Fallières
sur la droite nous arrivons place Saint Nicolas nous y trouvons l’église Saint Nicolas.
Au hasard des rues
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