Depuis longtemps je souhaitais réaliser des promenades itinérantes autour
de la France. Et puis un jour j’ai découvert sur internet l’Association Nationale
de Grand Sentier de France
, avec une carte tançant un chemin autour de la France. Jeune randonneur
je n’ai pu réaliser le parcours immédiatement. Il est resté un long moment dans
ma tête. Après quelques événements de santé, je me suis dit qu’il était temps
de partir et j’ai ressorti ma vieille photo de la carte avec ses 10 000
kilomètres de parcours. Me promenant seul et après quelques essaies de
promenades sur les hauts sentiers des Alpes ou je ne me sentais pas à l’aise,
je me suis tracé ma propre carte, en longeant la Seine, puis en tournant dans le sens des aiguilles
d’une montre. C’est ainsi que je ne traverse pas les Alpes par le GR
5, mais
après La Grande
Traversée du Jura, je poursuis par les Préalpes et la traversée de la Chartreuse en empruntant les
vallées d’Entremont. Je n’ai pas traversé les Pyrénées par le GR 10, mais en partie par le GR
78.
Pourquoi trois départs ? Dans un premier temps je fais des promenades ouvertes avec retour en trains proche de mon point de départ, sur la rive droite et gauche de la Seine, jusqu’au moment ou le temps de transport est plus long que le temps de parcours à pied. La rive gauche de la Seine devant servir de retour.
Pourquoi Nice ? Difficile de marcher
avec les grosses chaleurs. Alors le sud de la France je le fais au printemps.
Pourquoi la Seine ? Je ne suis pas certain de pouvoir marcher plusieurs jours de suite. La Seine à l’avantage d’avoir lors de mon départ des campings tout les 20 ou 25 km ainsi que des gares proches de mes campements.
6 septembre 2024
Le grand Sentier de France ne longeais pas les sables de l’atlantique en contournant les Landes par le GR 65. Je n’ai pas choisi cet itinéraire qui me faisait revenir en arrière. Et puis je désirais réaliser la corniche puis rejoindre l’un des GR remontant vers le nord. Malheureusement ils sont loin et il y a beaucoup de bitume à faire sur des routes qui sont parfois dangereuses.
OpenStreet Trace GPS Trace Randogps
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Le code mobile de cette randonnée est b381642
Carte
mobile VisioRando Toucher le lien puis le
rectangle à coté du numéro.
Km temps arrêt vd vg dénivelé
L’hôtel
est situé proche d’une ligne ferroviaire, au pied d’un feu tricolore sur une
départementale menant directement au centre de Mont de Marsan. Je me suis dit,
cela va être bruyant. La ligne ferroviaire est à l’abandon, l’activité de la
gare terminus est trop loin pour entendre les trains, les voitures, je ne les
ai pas entendues. Je rejoins le grand boulevard en direction de l’hôpital et
des autres directions. Nous longeons une voie ferroviaire à voie unique qui me
semble abandonnée pour le service voyageur. Poursuivons en direction d’Agen
Villeneuve de Marsan et Langon. Nous mettons un temps infini à sortir des zones
commerciales de la ville, heureusement nous marchons sur une piste cyclable en
stabilisée bordée d’arbres le long de la voie ferrée. Au feu tricolore prenons
à droite la direction de Dagas – Beillet (Boulevard du chemin creux), passons
la voie ferrée et tout de suite après nous trouvons la voie verte piste
cyclable en bitume longeant la voie ferrée et le chemin du petit bonheur. Nous
traversons la banlieue du chef-lieu à l’abri du soleil par quelques rangées
d’arbres, nous sommes sur le chemin de saint Jacques 654 Ouest, la voie
Lemocicensis, plus
simplement appeler la voie de Vézelay.
Le bitume nous allons en avoir sur une vingtaine de kilomètres, jusqu’à
Villeneuve de Marsan. Aujourd’hui cela me fait sourire… Lorsque j’ai tracé mon
itinéraire je pensais que la voie verte doublée du GR serait un chemin de
terre. De Mont de Marsan jusqu’à Villeneuve de Marsan, je pestais contre ce
bitume qui durcie les muscles et amplifié les chocs lorsque l’on pose le pied
sur le sol. Quelques kilomètres après avoir retrouvé un sol herbeux, je
rencontre un couple de cyclo touriste se rendant à Hendaye, avec ce qui est
rare aujourd’hui des vélos non électriques. Ils pestaient contre se chemin de
terre et d’herbe, ils ne souhaitaient qu’une chose retrouver le bitume le plus
vite possible. Pour eux cette partie de la voie verte était trop verte.
Poursuivons cette voie verte
du Marsan et de l’Armagnac. Nous traversons une partie un
bois, passons sous la D 932E, puis la A 65 tout au long du parcours
nous avons Lucien
qui nous fait d’une manière ludique
découvrir les richesses du patrimoine traversé par des panneaux d’informations,
(avec ce lien vous avez la carte de la voie verte. Un autre lien existe avec
l’office de tourisme, mais il ma été impossible de l’ouvrir). Je
suis un peu surpris par les bois qui m’entoure, bois de sapin certainement
privé et sans chemins. Du moins peu ou pas de chemin débouche sur la piste
cyclable. Nous voici arrivé
à
![]() |
| Par endroit nous trouvons les quais ou les Rails |
dans
la ferme, le fermier devait avoir l’habitude de rencontrer des touristes à pied
ou à vélo complètement perdu, mon gros sac à dos l’a amadoué. Après lui avoir
demandé si le chemin se
poursuivait après la ferme, pour rejoindre la voie
verte, il m’a informé que ce n’était plus le chemin et que la déviation se
situait en ville. Il m’a indiqué un chemin évitant le grand détour. Merci à ce
fermier compréhensif. Reprenons notre tracé. La voie verte débouche sur une
route devant une zone industrielle. Un panneau nous indique que Villeneuve de
Marsan est à gauche, cherchant le chemin le plus court je ne suis pas
l’information et prend à droite (le faite de prendre à gauche doit
nous faire
également passer en centre ville. Centre que je vais éviter et je ne verrais
pas son patrimoine. Je prends la rue de la cote rouge à droite et tout de suite
après le chemin de la scierie sur la gauche. Longeons la scierie, nous arrivons
avenue des Pyrénées (D 934E) sur la gauche ou nous retrouvons une
information sur une piste cyclable de Gabaret, poursuivons vert Estang et
Eauze. La rue
![]() |
| Un faisant perdu, il court, ne sait pas voler |
les cuisses me
le rappellent à chaque pas.
bois, puis le Midour sur un pont métallique laissé à l’abandon, quoi que les
tôles rouillée me semble encore en état de supporter mon poids je choisi de
marcher sur la ligne de rivets indiquant une poutre en dessous. Un peu plus
loin nous coupons une route et retrouvons nos panneaux d’informations indiquant
que la voie verte est momentanément couper et qu’il faut prendre à droite le
bitume. Bois et champs se succèdent, notre chemin à perdu son bitume, nous
longeons le Midour de plus ou moins prêt, puis coupons la route de Saint Vidou,
puis la route du Penin et nous arrivons à la gare de Le Frêche, tables de
piques niques, point d’eau. Longeons la maison du garde barrière N° 70. Nous
arrivons au réservoir de Martique, de la voie verte nous ne le voyons pas très
bien, il est derrière les arbres. Un chemin y mène, mais il faut descendre le
talus sur lequel la voie fut construite. Après avoir entamé un large virage
comme les voies ferrées savent le faire, nous arrivons à l’aire de repos de
Labastide d’Armagnac, il me reste six cent mètres à faire. Je prends sur la
gauche la D 64 et à la fourche la rue du Temple sur la gauche (Circuit vélo
N°13) puis la D 626 sur la gauche pour rejoindre mon gîte d’un soir. Il n’ouvre
qu’à 18h00. Malgré la fatigue je me rends en centre bourg et je tombe sur le
cul.Labastide d'Armagnac
![]() |
| Le Temple |

![]() |
| Rue du Portail |
La place carrée
Les fondateurs de Labastide ont adopté, pour la nouvelle ville, le plan
régulier, organisé en quadrillage, classique de cet urbanisme médiéval,
qui s’ordonne autour de la place publique, elle aussi régulière, et ici
rectangulaire. La place publique des bastides, toujours conçue avec
beaucoup de soin, en est alors devenu le centre attractif, centre de la
vie municipale et de la vie économique. Celle de Labastide conserve
toujours ses maisons en grande partie anciennes, ses cornières et ses
couverts (ou portiques) avec arcades en pierre ou linteaux de bois, et
porte le nom de Place Royale.
Labastide-d’Armagnac est l’une des nombreuses bastides − mouvement
défini comme un habitat nouveau et un centre de peuplement − créées dans
le sud-ouest de la France, par une autorité publique, essentiellement
au cours de la seconde moitié du XIIIe siècle, bien que le phénomène ait
perduré un siècle environ. C’est à la fois pour des raisons économiques
et démographiques mais aussi politiques et stratégiques, que les
sénéchaux des rois de France et d’Angleterre, imités par les seigneurs
locaux − gascons en particulier −, ont procédé à ce type de fondations.
Comme son nom le suggère également, Labastide-d’Armagnac (bastida de
Armaniaco, appelée aussi, semble-t-il, Villafranca) a été créée, par le
comte Bernard VI d’Armagnac, sur un promontoire
qui domine la Douze.Dans les autres rues
« Simple, commode, belle », telle est décrite la « demeure sur le pré » que Victor Louis, architecte du Grand Théâtre de Bordeaux, livre en 1764 à la famille de Bouglon. Elle devient le berceau d’une longue et glorieuse lignée de militaires

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