
En 2022, lorsque je finissais ma semaine dans les Pyrénées, du bus
me conduisant à la gare, je remarquais le
village de Saint
Lizier, perché sur sa colline. Aujourd’hui je retourne dans le Couserans
afin de
relier Saint
Giron à Ercé
Retour en
arrière.
De 2019 à
2021 je ne suis pas retourné en montagne. Ce sont les années COVID. La seul
solution trouvée pour combattre cette maladie fut de rester enfermé chez soit,
se laver les mains toute les cinq minutes et ouvrir les portes et fenêtres une
heure toute les cinq minutes. Et ce fut comme cela dans le monde entier. Aucun
pays ne fut épargné. Bien sur que j’exagère, c’était surtout l’hiver que les
fenêtres devaient rester ouvertes 5mn toute les heures. Ce virus était très
contagieux, il se transmettait d’une région à une autre, d’un pays à un autre à
une vitesse supersonique. On avait rien pour ce soigné, rien pour l’éradiquer,
mais aujourd’hui on n’a pas grand-chose non plus. Un soit disant vaccin qui empêche
soit disant le développement de la forme grave. Il est toujours là, moins
virulent et l’on n’en parle plus. Il faut revenir un peu sur ses trois années
ou on nous a confiné à la maison en n’autorisant les sorties qu’une heure par
jour, pour aller faire ses courses. Les entreprises sont à l’arrêt ou en télé
travail. C’était la guerre… La guerre contre un virus invisible, si par malheur
le taux de contaminé était supérieur à la moyenne, les départements devenaient
des frontières infranchissables. Interdictions, interdiction, interdiction, Nous
n’entendions que cela, pour sortir il fallait un laissez passé, limité dans la
durée, des QRcode et compagnie, comme
l’avait connu nos parents et grand parents durant la guerre
de 1940 Verboten-Papir. A chaque
information, c’est un matraquage sur le nombre de morts, à la journée, à la semaine,
au mois. Plus personne ne mourrait du cœur, d’un AVC, d’un
cancer, ou simplement de vieillesse. D’un seul coup tout le  |
mon départ de Nérac ; La Mairie
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monde meurt du
COVID. Comme nous là dit plus tard un médecin… Nos anciens, les malades devenus
faibles et en phase terminale, n’avait aucune chance de résister à ce virus,
ils se faisaient contaminer par les porteurs du virus, plus résistant pas
encore malade, avec un simple nez qui coule et un peu mal à la tête et comme
ils avaient déjà beaucoup de difficultés à combattre leur maladies, c’était le
virus de trop. Ce virus très dangereux mettait également à mal les biens
portants, certain patient ont eu des complications et beaucoup de difficultés à
prendre le dessus. Il fallait se tester, on ne pouvait plus rien faire sans
avant s’être gratté le nez avec un coton tige et attendre des heures avant de
savoir si l’on était positif et négatif. Et comme on n’en était pas sur du
résultat il fallait recommencer. Mais pas
fou nos hauts dignitaires, pour éviter la révolution, éviter que le peuple
gronde, il fallait lâcher la pression pour les biens portants. Il fallait
libérer la soupape en suivant les vacances prévu au calendrier. Important les
vacances, la France c’est désindustrialisée pour devenir un pays de tourisme,
avec les trente neuf heures et les RTT, on a pris cela pour nous. Vive les
loisirs et j’en profite. Nous n’avons pas compris qu’il fallait que l’on
travail pendant que les autres font du tourisme, alors toute les six semaines
il faut partir. Enfin pour ceux qui peuvent. Comme par hasard une semaine avant
la date du début des vacances, les statistiques diminuaient et l’on avait le
droit de partir en vacances. Je profitais de se répit pour poursuivre mes
promenades itinérantes. Au lieu de partir à l’autre bout de la France, au pied
des Pyrénées ou les transports en commun ne sont pas simple, je partais plus
prêt de chez moi, là ou les transports sont un peut plus simple, en Normandie
et en Bretagne. L’épée de
Damoclès étant toujours au dessus de nos têtes… on pouvait être reconfiné du
jour au lendemain. Durant la courte période ou l’on nous donne le droit de
sortir comme avant, je fais mon premier parcours d’entraînement pour partir en
périple. Je mets une heure de plus, et j’ai très mal aux jambes. Je décide de
ne pas faire de montagne.
Juin 2019
je termine ma semaine de rando dans la petite commune d’Ercé. Là j’attends un
bus à la demande pour me rendre à Saint Giron puis un autre bus pour me rendre
à la gare SNCF.
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Saint Lizier
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Nous
sommes en 2022, Je prépare ma semaine de rando. Au vue de la rareté des
transports en commun et des nombreux retard SNCF, je ne compte que sur mes
jambes, et décident de réaliser mon parcours en sens inverse c'est-à-dire de
partir d’une gare et de rejoindre Ercé ou je serais sur, d’être à l’heure pour
mon bus à la demande, afin de rejoindre saint Giron. Tout ce passe bien jusqu’à
la réservation de la dernière nuit. Sur mon itinéraire, je n’ai qu’une chambre
d’hôte perdu dans la montagne, et à la bonne distance pour rejoindre Ercé.
Manque de chance elle ne loue qu’avec un minimum de deux nuits. Généralement
hors saison les chambres d’hôtes acceptent la nuitée. Il paraît qu’ils sont complets,
un groupe de cycliste, mais ils ont deux maisons d’hôtes dans ce hameau. Je
suis étonné qu’en juin, en semaine tout soit complet. Depuis le covid 19 et le protocole mis en
place pour la désinfection des chambres, il est de plus en plus difficile de
louer à la nuitée. Et puis deux nuits c’est mieux qu’une, c’est moins de
travail, c’est moins de frais, c’est plus d’argent en caisse. On ne rend plus
services à des hôtes de passages on fait de l’argent. J’ai beau insister… rien
à faire, cela se termine même par une totale incompréhension de ses hôtes par
rapport à un marcheur, qui me propose des sites de couchage à plus de quarante
kilomètres avec plus de mille mètres de dénivelés positifs. Mon hôte raccroche
après m’avoir dit prenez le bus cela vous fera gagner une étape. Je ne l’ai
toujours pas digéré. J’ai donc retracé mon parcours pour finir à Saint Giron
sans pouvoir rejoindre Ercé, ce qui me faisait un trou d’environ soixante
kilomètres dans mon tracé sur la carte.
A Nérac
c’est le dernier point de mon itinéraire me permettant de rejoindre le piémont
pyrénéen. Mon prochain itinéraire remontera vers le Nord Ouest.
CarteOpen Street Trace GPS & Topo sans
Commentaires Trace Randogps
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Le code mobile de cette randonnée est b383929
Carte
VisioRando 
KM Temps
Arrêt V/d V/g
dénivelé
8 1h30 0h25
5,3 4,2 231 +

Le bus s’arrête au pied de la
colline, au bord de la rivière Le Salat.
Perchée sur une colline au-dessus du Salat,
Saint-Lizier
est une des plus belles cités d’Ariège et de
France.
Saint
Lizier c’est également un passage pour les pèlerins ce rendant à Lourdes,
Saint
Jean Pied de Port, et finir à Compostelle
par le GR
78 le chemin du sud
. Traversons le pont de Saint Lizier au dessus du Salat. Montons
au centre ville par la rue du Pont, puis la rue de la Caussade, poursuivons par
la rue du Puits. Nous voilà presque en haut, rue des Nobles, elle passe sous
une maison. Prenons à droite nous voilà sur une petite place avec son jet
d’eau, non, non, nous ne sommes pas à Pigalle,
mais devant la cathédrale
de Saint Lizier.


Revenons sur nos pas, et faisons quelques mètres dans la rue des
nobles ou nous trouvons, le passage du carré des évêques qui débouche dans le
jardin des évêques au pied de ce qui ressemble à une forteresse ; le palais
des évêques et la cathédrale
Notre Dame de la sède, surnommée :
« le chapelle Sixtine Ariègeoise » en référence à ses peintures d’une
incroyable beauté…
Nous avons une magnifique vue sur la montagne.
Je repars par le
chemin (route) du parc de l’Evêché longeons un premier parking et dans le
virage en épingle à cheveux nous trouvons le fléchage, permettant de descendre
dans une prairie, nous débouchons chemin de Moulieris (suivant les cartes elle
s’appelle également route de Cerizols) que nous prenons à droite, débouchons
route de Monjoie que nous prenons à gauche en direction de Monjoie. Nous sommes
sur le GR 78, Nous arrivons à Monjoie en
Couserans, et de loin nous apercevons le clocher fortifié de l’église.
Au
carrefour prenons à droite la rue de la Mairie, devant nous un puits protégé
par une toiture en tuiles canal à quatre pans, derrière une maison avec une
tour nous trouvons une toute petite rue nous menant à l’église.
Reprenons la rue de la mairie (D 218). Laissons l’Impasse du Castech sur la
droite, poursuivons à gauche, nous quittons le GR 78 et prenant à droite la
route de Salucie (D 218). Au loin nous avons la haute montagne des pyrénées,
suivant la saison on peu y voir un peu de neige. Ne riez pas cette année à la
mi septembre les prairies verte des haut alpages sont passé légèrement blanc au
matin. Bien sur en fin de matinée cela avait disparue. Passons le calvaire, la
route descend, et à la fourche prenons à droite. Nous remontons la route Maurice
Fauroux (sur certaine carte, Raymond Guillot) vers le lotissement du Haut
Monjoie. Laissons une impasse sur la gauche. Cela me fait sourire si ça c’est
un lotissement ? La rue change de nom devient Hector d’Ossun, puis Coste des
Coucuts, au sommet de la colline cela se complique un peu parce que la rue
donne directement sur le parking et l’entrée de l’EHPAD. Ils ne sont pas mal
nos anciens au sommet de la colline, si toutes les chambres donnent sur
l’arrière, ils ont une vue sur la montagne. Après les virages la rue descend
vers le village de Marsan.



Longeons un terrain de sport (espace de jeu herbeux
sans clôtures), nous arrivons à la
chapelle de la dame du Marsan, connu au moyen âge jusqu’en
Espagne, pour soigner la peste noire. C’était un chemin de pèlerinage. Nous
avons un magnifique point de vue sur la montagne. 


La rue descend, laissons la
rue Marcel Paul sur la gauche et à la fourche suivante prenons à gauche la rue
Alphonse Sentein, en contre bas Saint Giron. Dans un virage en épingle à
cheveux sur la droite nous doublons un réservoir d’eau semi enterré. Au niveau
du N°24 de la rue, nous trouvons sur la gauche un escalier constitué de
traverses de chemin de fer, descendons perpendiculairement la colline, coupons
la rue Bernard de Marmiesse poursuivons le sentier en face. Nous débouchons sur
la rue Bernard de Marmiesse que nous prenons à droite, à la fourche prenons à
gauche la rue du Mauberme, après le virage la rue devient des Hautbois. Nous
débouchons, rue du Pont du Baup (D3) que nous prenons à gauche, passons le
Baup, nous entrons dans saint Giron. 

Saint-Girons est située au carrefour des 18 vallées
du Couserans, entre montagne et plaine. Capitale du
Couserans.
Belle publicité, on attend autre chose d’une capitale. Mon second passage,
comme le premier ne ma pas laissé un souvenir impérissable, c’est juste un
passage obligé une plaque tournante pour prendre un bus pour les gares SNCF,
soit de Foix, soit de Boussens. Lors de mon premier passage quelques heures de
transit avant l’heure du bus, je ne m’étais pas trop rendu compte du peu
d’intérêt de la ville. Il y a deux ans je me suis rendu

compte de sa pauvreté,
et peut être d’un problème de mise en valeur du peu de patrimoine restant. Pourtant
il y a un grand office de tourisme. Même mon hôte m’avait demandé comment
j’avais trouvé sa pauvre ville, gentiment je lui ai dit : une belle carte
postale avec le Salat et l’église derrière. Il a sourie. Aujourd’hui, la
capitale du Couserans fait toujours aussi pauvre, voir plus encore, avec tout
les commerces fermés. Un mardi soir j’ai eu du mal à trouver un restaurant.
J’ai fini dans une brasserie, pour manger des ravioles soit disant au truffe.
Elle en avait le gout et provenait certainement du super marché du coin que
j’ai payé un prix fou. Qui était
Saint Giron ?
Saint Giron 1h00 en voiture de Toulouse
mais en transport en commun ? Il ne faut pas compter son temps. Mais si
vous désirez vous rendre dans la montagne en transport en commun, cela devient
compliqué, il ne faut pas compter ses journées, et l’on a un peu de mal à si
retrouver dans le service régulier, le service des vacances, le service de la
neige et des horaires qui ne sont pas toujours à jour et qu’il faudrait bien
supprimer d’internet. J’avais trouvé le bus à la demande une excellente
initiative, mais en 2024 il n’est plus tout les jours. Avant de revenir dans le
Couserans j’avais longtemps réfléchi à savoir perdre deux jours de rando et
revenir finir ses soixante kilomètres ou avancer sur mon parcours de cent vingt
kilomètres. J’ai choisi, aujourd’hui je le regrette un peu. Le temps n’étant
pas de la partie je n’ai pas fais ce que j’avais prévu.

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