Je quitte le petit village de Labastide D’Armagnac, dans les Landes pour rejoindre Montréal du Gers.

Pourquoi trois
départs ? Dans un premier temps je fais des promenades ouvertes avec
retour en trains proche de mon point de départ, sur la rive droite et gauche de
la Seine, jusqu’au moment ou le temps de transport est plus long que le temps
de parcours à pied. La rive gauche de la Seine devant servir de retour.
Pourquoi Nice ? Difficile de marcher
avec les grosses chaleurs. Alors le sud de la France je le fais au printemps.
Pourquoi la Seine ? Je ne suis pas certain de pouvoir marcher plusieurs jours de suite. La Seine à l’avantage d’avoir lors de mon départ des campings tout les 20 ou 25 km ainsi que des gares proches de mes campements.
7 septembre 2024
Le grand Sentier de France ne longeais pas les sables de l’atlantique en contournant les Landes par le GR 65. Je n’ai pas choisi cet itinéraire qui me faisait revenir en arrière. Et puis je désirais réaliser la corniche puis rejoindre l’un des GR remontant vers le nord. Malheureusement ils sont loin et il y a beaucoup de bitume à faire sur des routes qui sont parfois dangereuses.
Carte OpenStreet TraceGPS Trace Randogps
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Km temps arrêt vd vg dénivelé
Aujourd’hui nous partons pour 6 h49 d’avion… Pour rejoindre
Montréal au Canada. Pardon 8h00 de marche ou a peu prêt pour nous rendre à
Montréal dans le Gers. J’ai forcé un peu et je n’ai pas fait de pose le midi,
il fallait que j’arrive avant 18h00. Mais pourquoi Montréal ? Le nom du village renvoie à son implantation géographique et son
fondateur. Montréal c'est le "Mont-Royal" : une bastide installée sur
un éperon rocheux et fondée par le frère du roi Saint Louis : le Comte de
Toulouse, Alphonse de Poitiers, en 1255. Mais alors, Montréal au Canada ?
Il semblerait que l’on est la même origine. La ville de Montréal tient son nom
de l'Île de Montréal, qui fut ainsi nommée en raison du mont Royal, la montagne
au centre de l'Île. En effet, en 1535, l'explorateur Jacques Cartier avait
nommé la montagne Mons realis (mont Royal). (Info wikipédia).
Je demande au restaurateur à partir de bonne heure, cela lui pose
pas de problèmes sauf pour la café du matin ? A cette heure il n’y a pas
de boulangerie ouverte. Il ne peut me proposer un vrai petit déjeuner. Hier
soir je lui ai dit que j’avais l’habitude de ce genre de situation, notamment
dans les gîtes de montagne, que du pain de la veille réchauffé me suffisait
amplement. Rien n’y fait, il y avait bien une boîte de croissants industriels
derrière le comptoir, mais je n’ai eu droit qu’à deux cafés. Il ne pouvait faire
mieux. Je suis donc parti le ventre vide pour 8 heures de marche. Pourquoi allé
si loin… Simplement pour être à Nérac demain, réaliser mardi mon transfert dans
le
![]() |
Ha ... Ici aussi ? |

Je rejoins ma voie verte
du Marsan et de Larmagnac par la rue du Temple. Notre voie est bordée d’arbres, un sacré
avantage lorsqu’il fait chaud et que l’astre du jour veut bien percer les
nuages. Encore une fois je n’ai pas le temps de faire un détour par la chapelle
des cyclistes. Nous arrivons à l’aire de repos de
Labastide Mauvezin et coupons la route du saumon. Longeons la route de Mont de
Marsan, puis changeons de direction pour contourner le village de Cazaubon, un
endroit particulier des pancartes assez proche nous indiquent que nous
changeons de département. Le Gers, fait une bosse dans le département des Landes, on se demande bien pourquoi. La ligne départementale suit
simplement le ruisseau de La Douze qui à cet endroit à décidé de faire des
boucles. Notre voie verte faisant également une boucle en synclinal, nous
entrons dans le Gers pour en sortir quelques kilomètres plus loin. Coupons la D 51 ou
nous trouvons un panneau d’information avec les directions des Granges, à
4,3
km, Cazaubon à 1,7. Poursuivons vers l’aire de Cazaubon et Barbotan qui se
trouve à 2,7 km, nous longeons les vignes et notre voie verte est coupée par
une route. Je fais ma première pose. Nous ne sommes pas loin de Barbotan, je
vérifie ma trace, ne juge pas nécessaire de la modifier pour traverser la
ville. Je remets un peu de carburant dans la machine, mon dernier repas étant
bien loin. Durant ma pose je rencontre un couple de retraité en vélo, ils
s’arrêtent pensant que j’avais un problème. Je ne sais plus d’où ils venaient
mais je me souviens qu’ils se dirigeaient vers Hendaye. Cela les a fait
sourires lorsque je leur ai dit que j’en venais. Ils ont été étonnés par le peu
de jours que j’avais mi, ils m’ont peut être pas cru. Eux mettrons deux fois
moins de temps ils font environs soixante kilomètres par jours. La dame en a un
peu assez du ‘’Tap Cul’’. Pour eux la voie verte est un peu trop verte, on est
sur du remblaie caillouteux et herbeux et ils font leur randonnée avec de vrais
vélos, pas des mobylettes électriques, je ne suis pas sur, que la dame est un
vélo suspendue, elle me demande ou se trouve la piste bitumée. Je lui ai dit
loin, sans plus de précision, je n’ai pas voulu la décourager, j’ai quitté le
bitume hier à Villeneuve de Marsan.
Cela me fait penser à cette dame que j’avais rencontrée dans la
salle à manger commune d’une chambre d’hôte du coté de Cherbourg. Pour montrer
sa culture, elle regardait la carte de la région avec tous les musées, châteaux
et autres lieux culturelles. Tout fort elle parlait à son mari et citait tout
ce qu’ils avaient visité dans la journée et ce qui restait à visiter pour finir
la semaine. On sortait du COVID et elle était toute contente d’avoir improvisé
ses vacances ‘’culturelles’’ en passant dans tous ses lieus. Elle me demande et
vous, vous avez visité quoi aujourd’hui. Moi je suis un chemineu, j’ai marché
trente kilomètres, je suis passé devant la maison natale de Millet, mais je
On a un truc semblable dans le Limousin le lac
de saint Pardoux, il y a quelques années ils ont
construit une piscine en bordure du lac. Je pensais que la baignade dans les
eaux naturelles serait interdite, mais non, l’accès à la plage est resté libre
et surveillée, seule, les activités et la piscine sont payantes.
La route est assez vallonnée, nous débouchons sur une route
formant Té, nous prenons à gauche, je suis surpris la région est très
vallonnée. Nous arrivons sur la D 15 que nous prenons à droite. Le
paysage consiste en collines, vignes et bois épars, je suis
toujours étonné par les maisons isolées, je me dis qu’il faut avoir une sacré
habitude pour pouvoir vivre loin de tout. La route est parsemée de maisons ou
de fermes faisant quelques taches sombres sur ce paysage encore verdoyant en ce
début d’automne. Nous changeons de département et revenons dans les Landes,
cette fois ci la ligne départementale ne suit pas les caprices d’une rivière,
mais les caprices des hommes, parce que quelques kilomètres plus loin nous
retrouverons le Gers et la D 15. Coupons la D 37 et ô joie, ô désespoir,
Montréal est encore à 17 km. Cela nous fait bien quatre heures de marche. Autre
département autre numéro de
route nous voilà sur la D 36, au milieu des vignes,
nous longeons une ancienne propriété ‘’Maison Neuve’’ certainement des chais,
si les abords sont entretenus la maison d’habitation est fermée. Il pleut, je
m’habille. Sur la droite nous apercevons le clocher
hexagonal d’une église isolée dans les vignes. Avant de
nous approcher nous passons devant une école sans clôtures en bordure de route
et au milieu des champs, je dois être dans la commune de Sarran. Je dois dire que j’ai rarement vu cela, quelques maisons, une
école et une église qui ne se trouvent pas au milieu du village. La rentrée des
classe à eu
lieu, il n’y a personne, l’école doit être désaffectée. Je ne me
détourne pas, je poursuis mon bitume. Heureusement que nous sommes dimanche la
route devient un peu moins facile, elle est bordée de fossés et le talus n’est
plus bien large. Y avait-il un autre chemin ? Certainement car Montréal se
trouve sur le GR
65, mais le GR 65 c’est Saint
Jean Pied de Port et il ne passe pas par la Corniche Basque. En chemin de traverse et rapide il ne me restait que la route
avant de remonter vers le nord en empruntant un maximum de chemins balisés. Sur
le pont au dessus du ruisseau le Cocu nous revenons dans le Gers et retrouvons
la D 15. Traversons la peupleraie, devant la clôture
d’une maison isolé je
trouve un petit emplacement herbeux pour pour ne pas salir mon sac et enlever
mon imper. Il ne pleut plus, ce ne fut qu’une averse. Je n’ai pas remarqué le
propriétaire qui
fumait devant sa porte plus ou moins caché par la haie vive,
il est intrigué par ce chemineu qui s’arrête devant chez lui. Nous voici arrivé
dans la grande ville de Castelnau d’Auzan. Nous longeons un étang, puis une
aire de jeu, la rue bordée de maisons monte assez fortement. Dans le haut, la
route fait fourche, poursuivons la D 15 en direction de Montréal qui se trouve
encore à dix kilomètres. C’est bien encore deux heures de marche. Après la
‘’grande ville’’, la
route est bordée par endroits de gros platanes, nous
retrouvons nos maisons isolées, des vignes, des prairies et des champs en
cultures. Nous descendons dans la petite vallée creusée à une époque par
l’Izaute, nous coupons la D 31 Montréal est à 5 km. J’en ai plein les jambes,
j’ai vraiment très mal aux cuisses, un peu aux pieds également, les chaussures
ont du mal à sécher. A chaque fois que le cuire commence à reprendre sa
couleur, une averse, ou l’herbe les mouilles à nouveau. Oui, oui même avec le
gore tex l’intérieur ne sèche pas aussi vite que cela. Hier la peau de mes
pieds était toute blanche, j’avais de profondes gerçures, j’ai même cru que la
peau avait lâché et que les chaires étaient à vif, mais non ce n’était que des
plis. Malgré que mes ongles soient coupés, limer, le fait d’avoir une peau
fragilisé par l’humidité, le frottement du petit doigt sur l’autre doigt de
pied m’a provoqué une blessure, à chaque pas je sens une gêne. Cinq kilomètres,
c’est encore une heure, et environ huit milles pas. hui milles douleurs. Je
m’inquiète un peu, dans cette campagne plus ou moins boisé je ne vois pas
l’ombre d’un village, pourtant en regardant mon GPS la fin est proche. Je dois
approcher car je longe la déchetterie,

Pourquoi fallait-il arriver avant dix
huit heures simplement notre hôte est restaurateur et que dix huit heures c’est
l’heure ou il s’occupe de son bar et du restaurant.
Montréal est au croisement de deux chemins menant à Compostelle le GR
65 et le GR 654 Est,
voilà j’ai retrouvé des balises mais vont-ils me convenir. Le 65 certainement
pas c’est le chemin du Puy en
Velay. Ce n’est pas ma route. Reste le 654 c’est la voie
de Vézelay mais c’est plus que cela c’est la grande voie du nord, la voie en
provenance de la Belgique, passant par Reims la ville
des sacres et de l’ange au
sourire, la voie du Limousin
. Si je
remonte par là je pourrais m’arrêter chez mon copain qui entretien une partie
du chemin autour d’Eguzon. Ce n’est pas encore tout à fait mon chemin pour rejoindre la Bretagne. A Montréal vous avez un gîte de
compostela.




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