dimanche 2 avril 2023

Promenade N-S & M - N°51 Foret de Sénart 2

Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petites randos, soit des randos, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Ce sont : Les Forets de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, et de l’extrémité ‘’Est’’ de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenantes en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant. Je ne pensais pas réaliser des promenades dans ses forets lointaines que longtemps, par mépris j’ai appelé des bois en les comparants à Fontainebleau. La pandémie du Covid 19 et l’interdiction de sortir, plus d’une heure et à 1 km autour de chez soit, m’a fait réviser mon jugement. L’ouverture des horaires et des distances à 20 km et à 3 h 00, m’a fait rechercher des ‘’Bois’’ inconnu pour moi et inscrit dans le cercle autorisé. Ce fut les petites rando de Bréviande, et du Rougeau. Il me restait à pousser un peut plus loin mes découvertes avec les forets Périurbaines de Grosbois, Notre Dame et Sénart.  Pour cela il fallait attendre le déconfinement total. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser autour de Crécy la Chapelle et Mouroux. La pandémie fait que je ne prends plus le train pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture. Chaussons nos souliers, pour découvrir, la ceinture verte, appelé également l'arc vert de l'Est parisien.

 La foret de Sénart [La forêt de Sénart s'étend sur environ 3 000 hectares, à l'extrémité ouest du plateau de la Brie, entre les vallées de la Seine et de l'Yerres. Avec ses 3 millions de visites par an est l’un des sites les plus fréquentés de l’Essonne ! Au 9ème siècle, la forêt de Sénart faisait partie de l’arc boisé qui reliait le bois de Vincennes à la forêt de Fontainebleau et se rattachait au nord aux bois de Vincennes, de Livry et de Bondy. La forêt s'étend sur quatorze communes et deux départements (l'Essonne principalement et la Seine-et-Marne). Elle fait partie du massif forestier de Sénart, propriété essentiellement domaniale (91 % de sa superficie), qui compte également 5 % de forêts privées, 3 % de forêts communales et 1 % de propriétés régionales (Le Bois Chardon et la Fosse aux Carpes). C'est à son sous-sol argileux et à son absence de relief qu'est due la présence d'environ 800 mares. Elle a donné son nom à la ville nouvelle de Sénart. Située à moins de trente kilomètres de Paris, elle est, très tôt, convoitée par les rois de France. Elle a fait partie du domaine royal depuis Philippe le Bel en 1314, jusqu'à la Révolution française.  Saint Louis aurait créé l'Ermitage Notre-Dame de Consolation. Pour des besoins cynégétiques, Louis XIV fait aménager des routes forestières rectilignes et des carrefours en étoile, pour y chasser à courre le loup et le cerf. Dans le même temps, de vastes travaux de drainage sont ordonnés (les grands collecteurs tels que le fossé Daniel sont encore visibles). Louis XVI qui pratiquait aussi la chasse à tir y fait établir des faisanderies. On raconte que c'est en forêt de Sénart que, lors d'une chasse royale, Louis XV rencontra Mme Lenormand d'Étiolles (Jeanne Poisson) qui deviendra la marquise de Pompadour. Plus tard, Louis XVI institua au profit de son frère, le comte de Provence et futur Louis XVIII, alors propriétaire du château de Brunoy, la capitainerie des chasses de Sénart. A la Révolution, elle devient propriété de l'État. Aux XVIIe et XIXe siècles, le bois est conduit à Paris par flottage sur la Seine. De nombreux charbonniers vivant dans la forêt y produisaient du charbon de bois. Le peintre Eugène Delacroix, l'écrivain Alphonse Daudet, qui ont vécu à Champrosay (commune de Draveil), ont été inspirés par ces paysages. Durant la Première Guerre mondiale, la forêt fait partie du camp retranché de Paris. Elle est fortement dégradée par les tranchées, creusées juste avant le conflit et utilisées jusqu'en septembre 2015 (elles sont encore bien visibles. Depuis les années 1920, l'attrait de la forêt de Sénart pour le public ne se dément pas. Elle bénéficie par décret du 15 décembre 1995, du statut de Forêt de protection afin d’assurer son intégrité faces aux villes qui la bordent et qui gagnent du terrain. (La première en Ile de France). Elle reçoit plus de 3 millions de visites par an. Il s’agit principalement d’une fréquentation de proximité : 60% des visiteurs habitent une des 12 communes riveraines, 20% viennent du reste de l’Essonne, 5% de Paris et 15% des autres départements limitrophes
https://sortir.grandparissud.fr/equipements/foret-domaniale-de-senart , https://laforetdesenart.pagesperso-orange.fr/.  & Wikipédia.

 

Carte IGN         Trace GPS & Topo sans Commentaires                TraceRandogps

Le code mobile de cette randonnée est b346687

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

J’ai choisi un parking pas trop loin de la Croix de Villeroy.

 

De Melun ; Rejoindre la A 5b, direction Marne la Vallée, Paris, Carré Sénart, Evry. Puis la branche A 5a direction Carré Sénart, Evry, Paris. Ne pas prendre la sortie 13, poursuivre Corbeil Essonnes, Evry, Paris, Z-A Parisud, Combs la Ville. Ensuite voie de gauche, N 104 Lille, Créteil, Paris par N 6, Marne la Vallée, puis Sortie 26 sur les voies de gauches Paris, Créteil par N6, Brunoy Epinay, Quincy. Enfin la sortie D33 Epinay, Quincy, Tigery. Nous sortons, au rond point de la Croix de Villeroy, prenons à droite la D 33 Epinay, Quincy, nous trouvons le parking sur la Droite.

 

De Paris rejoindre la Francilienne N104, Direction A 6, A 5 Lyon, Troyes, A 10 Bordeaux, Nantes, Provins, Melun-Sénart-Evry. Puis ne pas prendre la sortie 23, mais rester sur la droite pour prendre la direction de A 6 et A 10 Bordeaux, Nantes. Laisser la sortie 24 poursuivre A 6 et A 10. Laisser la sortie 25. Prendre Sortie 26 – N6 Créteil, Paris, Quincy, Brunoy.  Enfin la sortie D33 Epinay, Quincy, Tigery. Nous sortons au rond point de la Croix de Villeroy, prenons à droite la D 33 Epinay, Quincy, nous trouvons le parking sur la Droite.

 

Il est possible de réaliser cette balade en Train il faut ajouter 2 km à l’itinéraire en boucle.

Gare de Combs la Ville - Quincy, sortir coter avenue de la gare. (Ne pas prendre la sortie bus). Monter l’Avenue de la Gare. Au rond point du pont, traverser l’avenue de Quincy et prendre en face l’Avenue de la Foret. Remonter la rue jusqu’à l’orée de la foret de sénart. Prendre l’itinéraire à *

 

mai 2021

 

Km     Temps      Arrêt      V/d       V/g      Dénivelé

23       4h10        0h10       5,4       5,2            85 + sur le GPS

 

Traversons la D33 (attention cette petite départementale rengorge de voitures.) Poursuivons en face par la large route gravillonnée d’Orléans. Passons deux mares, laissons une laie forestière sur la gauche entre les parcelles 160 & 159. Le chemin est bordé de beaux chênes et prenons sur la gauche le sentier (route gravillonnée) des Uzelles, passons quelques mares, la parcelle est encore peuplée de beaux chênes. Nous débouchons après avoir gravi le talus par quelques marches en bois, au premier rond point de la Croix de Villeroy [L'aménagement du carrefour de la Croix de Villeroy consiste en la transformation du carrefour plan à feux actuel en échangeur, avec la RN6 au niveau du terrain naturel et la RD33 à plus de six mètres par rapport à celui-ci et la réalisation de deux giratoires sur la RD33 permettant le raccordement aux bretelles de la RN6. Il a pour objectifs prioritaires d'améliorer la sécurité des usagers au niveau de l'échangeur et de fluidifier le trafic à cette intersection, tout en préservant et valorisant le milieu naturel. Le coût de cette opération s'élève à 19,2 millions d'euros. http://www.enroute.ile-de-france.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/x_de_villeroy_v12a_1__cle611b12.pdf   (j’ai connu l’ancien carrefour. Passage obligé pour me rendre sur la piste cyclable faisant le tour de la foret de Sénart. Je n’aimais pas. Le feu étant bien long.)  Le nom de Villeroy évoque un lieu de la forêt de Sénart. Un croisement de route important. On dit (sans preuve) que c’est Henri IV qui à fait élever cette croix afin de remercier son fidèle conseiller. Nicolas IV de Neuville, Seigneur de Villeroy. Marquis, puis 2e duc de Villeroy et pair de France (de 1675 à 1694), né à Lyon le 7 avril 1644 et mort à Paris le 18 juillet 1730, est un militaire français. Il est élevé à la dignité de maréchal de France au printemps 1693. En cette occasion, Henri IV n’était pas fâcher de prouver, ainsi la bonne foi de sa conversion au catholicisme. La famille des Villeroy servit la royauté jusqu’au 28 avril 1794 ou le dernier seigneur fut jugé, condamné et guillotiné. La croix fut placé juste dans l’axe du Grand chemin de Bourgogne et le chemin de Corbeil à Quincy. On retrouve la présence de cette croix sur les cartes de 1750-1752 et que des rendez-vous de chasse eurent lieu en 1772. Au début du XIXè  la Croix à disparue, il ne restait que les quatre ormes encadrant la croix. C’est en 1820 que le marquis de Fragier rétablit la croix à sa place d’origine. En 1913, elle fut renversée par une automobile. Rebâtie, elle est à nouveau renversée en 1925. Renversée à nouveau en 1927, cette fois si elle fut reconstruite dans l’angle nord du carrefour. Extraie de l’histoire de la croix de Villeroy http://sahavy.free.fr/pdf/bmb27.pdf]. Traversons le pont et poursuivons en descendant les escaliers du talus du second rond point par le sentier. Nous longeons la D 33 par un chemin en stabilisé. Nous débouchons sur un chemin carrossable (Route d’Ormoy) que nous prenons à gauche. A l’approche de la D 33 (carrefour aux Cerises). Nous prenons à droite, la route carrossable Forestière de Quincy, nous longeons une ligne à haute tension. Sur la gauche nous apercevons les toitures du château du Petit Sénart. Laissons la route forestière de Sénart sur la droite (parcelles 103-124) poursuivons tout droit et prenons la suivante (Route forestière des Champs de Sénart), sur la droite (parcelle 102-103) au niveau des petits poteaux indiquant une canalisation souterraine. Le chemin fait fourche, prenons à gauche la route forestière d’Etiolles, (c’est le chemin juste après un poteau électrique) [Environ les deux tiers de la forêt de Sénart ont des sols plus ou moins hydromorphes. Ceci a été particulièrement visible du début de l’année 2000 jusqu’en juin 2003, puisqu’alors les nappes débordaient. Ceci s’est reproduit en 2013. la géologie de surface est constituée généralement de, calcaire de Brie, souvent meuliérisé. Du «cailloutis de Sénart», formation fluvio-glaciaire, majoritairement siliceuse, très hétérogène, formée à partir des meulières du calcaire de Brie et d’apports plus ou moins lointains, provenant majoritairement du Morvan via l’Yonne, d’où la présence de gneiss. «limons des plateaux», dépôts éoliens de la fin de la dernière période glaciaire, d’épaisseur très variable. On trouve aussi, très localement, des sables de Fontainebleau surmontés de «limons des plateaux». Les sols sont assez variés, mais les sols podzoliques à pseudo gley semblent les plus fréquents. La présence souterraine de calcaire est souvent avérée, mais celui-ci est moins fréquemment accessible aux racines des arbres. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00828562/document]. Coupons la route Goudronnée menant à la Faisanderie (centre ONF) (sur la droite nous apercevons un parking). Poursuivons en face (parcelle 101) le chemin se rétrécie et devient presque sentier. Dans le milieu de la parcelle nous trouvons un petit muret protégeant une buse passant sous le chemin pour l’écoulement de l’eau. Passons un fossé et prendre le sentier sur la gauche. En hiver pluvieux il est plein d’eau avec du courant, l’été à sec. Laissons les sentiers sur la droite. Poursuivons le notre en franchissant des fossés par de petits ponts en bois, longeons notre fossé, le chemin fait fourche, prenons à droite. Ce secteur n’est pas évident. Ma trace est un peu plus haute que le sentier balisé sur la carte, mais je n’ai pas trouvé ce dernier. Nous débouchons sur un chemin en stabilisé petit gravillons, que nous prenons à gauche. Nous sommes sur un balisage jaune, un rond blanc et un rond rouge. Nous arrivons au carrefour avec les routes goudronnées de Tigerie et de Quincy (ce dirigeant vers le golf d’Etiole). Au carrefour, sur la droite (parcelle 75) nous trouvons un sentier sur la droite partant en biais entre les deux chemins. Passons une première fourche prenons à gauche, à l’intersection poursuivons tout droit le balisage rond blanc, puis un peut plus loin des ronds jaune (les ronds rouge prenaient à gauche). A la première fourche prenons à droite (rond jaune et rond blanc) passons un petit pont au dessus d’un fossé, nous coupons la large route forestière d’Etiolles (GRP du Sud Parisien) (nous trouvons peint sur un arbre l’ancien numéro de parcelle 235. Parcelle 74 sur la carte.) Poursuivons en face le balisage du sentier pédagogique, il fait fourche laissons le chemin de droite, poursuivons tout droit. A la seconde fourche, nous poursuivons également tout droit. Nous avons perdu le balisage, ou alors je n’ai pas trouvé le sentier pédagogique. Passons une mare avec de très beaux arbres autour, puis un pont avec un garde corps, le chemin fait fourche poursuivons tout droit. Il semblerait que le sentier soit longé par des pieux en bois carré.  Nous arrivons à un carrefour de sentier avec de beaux arbres (N° 236 peint sur un arbre, nous avons également un panneau avec une flèche Sénart en quête d’un secret, nous retrouvons des ronds de couleurs. Prenons à droite le sentier avec le rond blanc et le rond jaune (le rond vert partant tout droit.) Passons un petit pont de bois au dessus d’un fossé. Le chemin fait fourche prenons à gauche, nous rencontrons un nouveau poteau Sénart en quête d’un secret, débouchons sur peu être, le chemin forestier du beau chêne. Le carrefour est très large, prenons en face (nous faisons peut être un esse), le chemin s’élargie, nous sommes sur le balisage rond blanc et rond jaune, nous devons être sur l’Allée de la perspective. Nous arrivons à la maison forestière de la Faisanderie. [Commandé par le Frère de Louis XVI, comte de provence et Duc de Brunoy, à l’architecte Jean Chalgrin achevé en 1778, la Faisanderie de Sénart est une structure d'initiation à la forêt depuis 1970. En partenariat avec le conseil départemental de l’Essonne, l’ONF y propose des activités d’éducation à l’environnement destinées aux groupes scolaires. Les animateurs nature interviennent toute l’année sur des thèmes variés mettant en œuvre les programmes scolaires. Sous forme de circuits et d’ateliers participatifs, ils aident les enfants à découvrir la forêt et leur environnement. Un parc de sculpture regroupe 19 œuvres modernes et contemporaines d'artistes internationaux permettant à la faisanderie d'organiser des expositions, des projections et des visites. http://www1.onf.fr/activites_nature/++oid++cc9/@@display_leisure.html & https://sortir.grandparissud.fr/equipements/faisanderie-de-senart-1] face à la faisanderie, nous prenons à gauche la route bitumée. Longeons le parking, nous sommes sur une piste cyclable bitumée, elle fait fourche, prenons à droite, nous débouchons sur la route forestière du poste aux lièvres, que nous prenons à droite, nous sommes toujours sur le bitume, avec le balisage du GRP et un balisage de Saint Jacques de Compostelle. Nous arrivons au carrefour du Bois Brûlé comportant deux bancs. Quittons le bitume, prenons à gauche la route forestière des champs de Sénart nous sommes sur le GRP. Dans la parcelle 98 nous suivons le GRP sur la droite. Entrons dans la parcelle 98, (209 peint sur un arbre) coupons la route forestière du Grand Veneur, nous entrons dans la parcelle 95, coupons un fossé, puis la route forestière de Sénart, nous avons perdu le balisage. Nous traversons rapidement la parcelle 120, coupons la route forestière du Détroit, traversons la parcelle 119, coupons la route forestière de Soisy et entrons dans la parcelle 118, la parcelle possède de beaux chêne. (Normalement ici nous retrouvons le GRP. Je n’en suis pas sur, étant donné que sur le terrain les routes ne portent pas de nom, et que les numéros de parcelle peint sur les arbres ne sont pas ceux que l’on retrouve sur la carte. Je fais mes balades avec la trace sur mon GPS, mais sa carte ne comporte pas les N° de parcelles des forets traversées. Je ne prends pas de carte papier, et je ne pense pas toujours à copier la carte sur mon Tel ou ma fois j’aurais la carte IGN avec les N° de parcelles.) Parcelle très marécageuse, passons plusieurs fossés, coupons la route forestière d’Ormoy qui devrait être en stabilisé, nous rencontrons également une balise jaune et rouge. (Après avoir parcouru cette foret il me semble que le GRP à été modifié sur le terrain, mais pas sur la carte.) Entrons un court instant dans la parcelle 134 coupons la route forestière d’Antin, nous entrons dans la parcelle 133 (peint 154) traversons le fossé Daniel [Louis XIV fait aménager des routes forestières rectilignes et des carrefours en étoile, pour y chasser à courre le loup et le cerf. Dans le même temps, de vastes travaux de drainage sont ordonnés (les grands collecteurs tels que le fossé Daniel sont encore visibles). Le terrain est argileux, cette qualité de sous-sol explique la présence de près de  800 mares et de trois petits  cours d’eau qui y prennent naissance : Le Rû d’Oly, le Rû des Heaudles et le Rû du Madereau. C'est cette terre argileuse et spongieuse qui l’a préservée au cours des siècles précédents, de toute forme de construction. Aux XVIIe et XIXe siècles, le bois de la forêt de Sénart est conduit à Paris par flottage sur la Seine. De nombreux charbonniers vivant dans la forêt y produisaient du charbon de bois. Au cœur de la Forêt de Sénart serpente sur plusieurs kilomètres un intrigant talus, il s’agit de tranchées en saillies qui ont été creusées pendant la Guerre 14-18 afin de permettre la défense de Paris d’une éventuelle percée prussienne. Une découverte unique en  France. https://laforetdesenart.pagesperso-orange.fr/] Nous sommes également sur un balisage jaune, le chemin fait fourche, poursuivons tout droit le GRP (ancien ou nouveau impossible de le dire). Nous arrivons sur une fourche juste avant la nationale 6 ou nous retrouvons un balisage rond Blanc, rond jaune, le GRP tourne sur la gauche. Nous débouchons sur la N6 au niveau du feu tricolore. Traversons. Attention le passage pour piéton est 50 m sur la gauche là ou il n’y a pas de chemin. Ce qui veut dire que dans tous les cas nous risquons notre vie… soit en remontant à contre sens la circulation pour rejoindre le passage protégé, soit en traversant au niveau du carrefour. Je choisi cette option le feu protégeant une petite rue ou il n’y a pas énormément de voitures. De l’autre coté, sur la droite de l’avenue de Corbeil, nous retrouvons un sentier et le GRP de la ceinture verte de l’Ile de France longeant l’avenue de Corbeil, le sentier longe quelques mares. Coupons un sentier (avec des ronds blanc, jaune et rouge. Poursuivons tout droit le GRP et les ronds blanc, jaune, et rouge. Nous arrivons sur un parking (route forestière d’Orléans parcelle 153 (peint 165)). Nous abandonnons le GRP tournant à droite et coupons la route en stabilisé. Nous trouvons un sentier dans la parcelle 170 sentier principalement utilisé par des VTT, il tourne légèrement, il fait fourche, nous quittons la lisière en prenant à droite, ronds blanc, rouge, et jaune. Laissons les sentiers perpendiculaires et débouchons route de la Tour de Ganne que nous prenons à droite, nous retrouvons notre ru Daniel et une construction en béton pour lui faire traverser en souterrain cette large route, laissons le balisage sur la gauche partant sur la gare de Brunoy, traversons en longeant le petit mur en ciment et prenons un sentier sur la gauche avec une croix jaune et les balisages en ronds blanc, jaune et rouge. Grimpons le talus, nous coupons la route forestière des Moines, puis après avoir traversé la parcelle 186, nous arrivons route Neuve, nous abandonnons le balisage en rond jaune, blanc, rouge. Faisons un esse gauche-droite entrons dans la parcelle 187 par un sentier plutôt utilisé par les vététistes. Nous arrivons à un carrefour de sentier, laissons le sentier en angle aigu (patte d’oie) sur la droite, faisons une vingtaine de mètres le chemin fait fourche prenons le chemin de gauche. Nous arrivons de nouveau sur une fourche avec deux chemin sur la gauche, nous prenons à droite, passons devant une excavation qui peut devenir une mare, puis un fossé. Nous coupons de nouveau un petit chemin et retrouvons de nouveau un balisage en ronds jaune et en rond rouge poursuivons en face le chemin balisé. A la nouvelle fourche prenons à droite, toujours notre balisage. Nous débouchons route forestière d’Antin et le GRP de la ceinture verte et un balisage jaune que nous prenons à droite. Nous avons abandonné le balisage à rond jaune et rouge (Les randonneurs, venus en train, peuvent quitter ce parcours en prenant le GRP sur la gauche. Couper la route menant à Quincy et à Epinay, attention le chemin de l’autre coté de la route bitumée est très large, il est facile de louper le petit diverticule sur la droite traversant les friches (nom de la parcelle) permettant de rejoindre la gare de Boussy Saint Antoine. (La bifurcation se situe un peu avant la descente vers l’Yerres.) Au carrefour de Madame parcelles 186-188-173-172-171. Nous avons l’information route Neuve et la direction d’Epinay sous Sénart, laissons le GRP et le balisage jaune tourner sur la droite prenons à gauche la route forestière de la Tour de Ganne. Longue ligne droite que nous suivons jusqu’à la D 33, en coupant les carrefours de l’inspecteur, et des Uselles. Laissons un sentier balisé d’un rond rouge sur la droite, passons une mare, nous débouchons sur la voie d’accès à la D 33, que nous prenons à gauche en suivant un petit trottoir. Passons sous le pont, traversons la voie d’accès à la D 33, et prenons sur la droite la piste cyclable en direction de la croix de villeroy. Montons le talus, coupons la route menant à Quincy, quittons la piste cyclable et poursuivons tout droit (parcelle 191) la route de la Tour de Ganne, en direction de Jarcy et de Combs la Ville. Nous laissons un balisage rond jaune, poursuivons notre large route forestière. Sur la gauche peut être d’anciennes tranchées de la guerre de 1914-1918. Non, non je ne divague pas… Avant 1914 les militaires pensaient que la foret serait un atout suffisant pour retarder, voir dérouter une armée ennemie. L’avancée rapide des allemands en 1914 change la donne et pour protéger Paris on fortifie ce secteur. Vous trouverez les détails un peut plus bas. Coupons un sentier, puis la route de la Mercy  au carrefour de Jarcy (Parcelle 178 – 179) poursuivons tout droit. Coupons un nouveau sentier et nous arrivons au carrefour des Bois de Villepèque (parcelles 179-192-193-180) prenons à gauche l’ancienne piste cyclable à l’angle des parcelles 192 & 193 route de Combs la Ville. Nous approchons de Combs la ville, le chemin tourne en angle d’équerre sur la droite. Laissons le chemin en terre, face à nous. Contournons la zone pavillonnaire, dépassons une mare et un banc, nous arrivons à l’orée de la foret avec l’avenue de la foret et un petit parking, Parcelle 193.

* Départ pour les randonneurs venu à pied de la gare. Pour ses derniers, au parking prendre tout droit la route forestière de Vaux la Reine en direction de la maison forestière du Gland et de Tigery.

 Prenons sur la droite, la route forestière de Vaux la Reine, en direction de la maison forestière du Gland et de Tigery. Je loupe le petit sentier sur la gauche. Au carrefour (parcelles 193-181) je prends à gauche la route forestière de la Tour de Ganne elle débouche sur un chemin forment Té. Je prends à droite le petite sentier, nous longeons un fossé. (Pourquoi venir dans ce bout de la foret de Sénart qui n’est visité que par les Combs la Villais ? Je pensais me souvenir de ce lieu que j’ai longtemps fréquenté, à pied et en vélo. J’y avais repéré un sentier avec des fossés. Ayant lu un jour qu’il y avait des tranchées et une batterie de protection de Paris lors de la guerre 14-18, j’ai toujours imaginé que ses fossés étaient d’anciennes tranchées. Malheureusement je n’ai pas retrouvé exactement mes souvenirs.) D’après les cartes vues sur le site internet, je suis bien dans le secteur des tranchées.

Par Nolwenn Cosson (@nolwenncosson) https://www.leparisien.fr/essonne-91/serie-les-tranchees-de-la-foret-de-senart-vestige-de-la-grande-guerre-30-10-2018-7931271.php Le 30 octobre 2018 à 18h33. Centenaire de la Grande guerre. l'armistice de la Première Guerre mondiale a été signé, le 11 novembre 1918. L'occasion de revenir sur le rôle de l'Essonne dans le conflit et sur ceux qui travaillent à ce que cela ne soit pas oublié.

Photo internet
En 1914, pour protéger Paris de l'invasion des troupes allemandes, des tranchées ont été érigées dans la forêt de Sénart, à cheval entre l'Essonne et la Seine-et-Marne, afin de créer deux lignes de défenses. Elles sont restées intactes durant des années sans que personne n'y prête attention. Réparties sur 4 km, elles sont pourtant d'importants vestiges de la Grande Guerre. La première longe la lisière de la forêt à partir d'Etiolles, passe par Tigery et remonte vers le nord jusqu'à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne). La seconde, coupant la forêt en deux, part de Champrosay, rejoint le carrefour de la Mare aux Biches à Draveil et aboutit à Epinay-sous-Sénart au bord de l'Yerres. « Ces tranchées, qui s'étalaient en tout sur 10 km, sont uniques en France. Avec celle de la forêt de Notre-Dame (NDLR : à cheval sur le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne), ce sont les seules à avoir été construites en surélévation. Contrairement à toutes les autres, qui étaient creusées à 2 m de profondeur, celles-ci étaient à 2 m de haut. La nappe phréatique située juste en dessous ne leur a pas laissé le choix, sinon ils auraient été inondés. » Sur les 10 km de tranchées construites lors de la Première Guerre mondiale dans la forêt de Sénart, à cheval sur l’Essonne et la Seine-et-Marne, seuls 4 km sont encore visibles aujourd’hui.

« Quand on parle de la Première Guerre mondiale, on pense plus à Verdun qu'à la forêt de Sénart » Si la majeure partie de ces structures a depuis totalement disparu au profit de l'urbanisation, la portion orientée nord-sud au niveau de Combs-la-Ville, entre Jarcy et la route de Paris à Genève, existe toujours à l'intérieur de la forêt.

« Elles ont été exceptionnellement conservées, se réjouit l'archéologue. Les plus belles sont à Combs, mais on en voit aussi à Tigery ou Quincy. Souvent, les promeneurs ne savent même pas ce que c'est. Quand on parle de la Première Guerre mondiale, on pense plus à Verdun qu'à la forêt de Sénart. »

Et pour cause, ces tranchées n'ont jamais servi. Les troupes allemandes se sont arrêtées à 20 km de Paris. Le site n'en perd pas pour autant sa valeur historique. « Nous aimerions y réaliser des fouilles, indique Guillaume Benaily. Plus de 240 000 hommes, des soldats âgés entre 39 et 45 ans, et 40 000 civils y ont travaillé. Il doit rester des traces de leur passage, des pelles, des pioches mais aussi des affaires personnelles que l'on pourrait mettre au jour. » En attendant, pour continuer à faire vivre l'histoire de ce site. La 3e compagnie de chasseurs forestiers, basée à la Faisanderie de Sénart, était employée en 1915 à la surveillance et à la bonne gestion de l’exploitation de la forêt située dans l’emprise du Camp retranché de Paris./J.C. Chausse.  Plus de renseignements sur www.onf.fr

L’histoir : Le plateau de Sénart ne fait pas partie des priorités du Camp Retranché de Paris. Cette zone, comprise entre les vallées de la Seine et de l'Yerres, constitue une trouée entre les plateaux du sud-ouest et de l'est de Paris sur lesquels sont concentrées les positions d'artillerie. Dans le plan de défense initial, la forêt de Sénart est considérée comme un obstacle suffisant pour interdire le passage d'une armée adverse. Aucune mesure n'est prévue pour défendre les positions de tir au nord de la forêt, sur les communes d'Ablon, Villeneuve-Saint-Georges, Crosne et Yerres. Suite à la première bataille de la Marne, le gouverneur militaire de Paris prend conscience de la faiblesse que constitue cet accès direct à la capitale : l'infanterie et l'artillerie allemandes ne feront aucun cas de cette forêt quadrillée de voies rectilignes et de chemins d'exploitation. Il charge alors son commandant du génie le général Hirschauer de combler cette lacune. Celui-ci se rend fin septembre 1914 sur place pour examiner les lieux et décide d'y créer spécifiquement le secteur de défense 5 bis. Le génie soumet au Gouverneur militaire de Paris un projet d'édification d'une double ligne de fortifications. La première ligne traverse la forêt, entre Champrosay et Épinay-sous-Sénart ; la seconde longe la lisière sud, partant de la Seine à Étiolles, passant par Tigery, Combs-la-Ville et rejoignant l'Yerres à Quincy-sous-Sénart. Après des repérages sur le terrain, seul le projet de la seconde ligne est retenu, car il a l'avantage d'inclure la forêt dans la zone arrière, et il pourra essentiellement être réalisé en terrain agricole, propice à l'implantation de tranchées d'infanterie et de leurs zones detir. Seule la moitié est de la ligne devra être implantée dans l'espace forestier, à cause de la proximité du rebord de plateau ; cela occasionnera d'indispensables déboisements en avant des tranchées, mais relativement limités. En tout, cette ligne de défense est prévue pour être tenue par 18compagnies d'infanterie, soit environ 3 500 hommes. Après des mois de mise au point, ce projet de défense n'est définitivement validé qu'en juillet 1915. Ce plan prévoit la réalisation d'une double ligne de fortifications. Les tranchées de Sénart sont parmi les dernières à être creusées pour finaliser le Camp Retranché de Paris. Les travaux ne sont mis en œuvre qu'à l'été 1915, après la réalisation de lignes défensives au nord-est de la capitale, notamment dans le nord de la Seine-et-Marne. Après avoir travaillé sur la ligne Lizy-sur-Ourcq - Melun, la 100e division d'infanterie territoriale arrive à pied au secteur 5 bis du Camp retranché de Paris le 8 août 1915. La moitié de l'effectif, soit les 5 000 hommes de la 200e brigade, prend en charge l'exécution des travaux ;dans les faits, le creusement des tranchées ne constitue qu'une part limitée de l'emploi du temps de ces soldats, essentiellement occupés par les exercices de tir, les remises de drapeaux, les travaux extérieurs et les permissions. Ils y œuvrent jusqu'au 26 août. À cette date, la 100e division reçoit l'ordre de partir au complet pour le front. Par la suite, seuls les travailleurs civils poursuivront les travaux : 1 300 d'entre eux sont présents dans le secteur 5 bis à la fin de l'été. Les différents travaux se poursuivent jusqu'à la mi-septembre ; au-delà, l'essentiel de l'activité de l'état-major du Camp Retranché de Paris est centré sur les convoyages de troupes et de matériel pour le front.

La conservation des vestiges en forêt de Sénart Cent ans après, le relief de ces structures est encore lisible, conservé par un couvert forestier qui a repris ses droits avant même la fin de la guerre. L'évolution foudroyante des armes et modes de combats pendant les années de guerre ont entraîné l'obsolescence rapide de ces dispositifs défensifs. Fin 1917, ils sont abandonnés, déjà endommagés par les hivers précédents, et les terrain agricoles sont rendus à leurs propriétaires. En forêt, les mesures prises pour assurer le retour des peuplements dans les secteurs de coupes stratégique ont très vite porté leurs fruits. À Sénart, les arbres ont poussé avant que les reliefs des structures n'aient disparu, et leurs racines en stabilisent aujourd'hui les vestiges. Des prospections archéologiques, ainsi que des modélisations en trois dimensions de la topographie du sol permettent d'en saisir l'excellent état de conservation assuré par la végétation. Ainsi, tout autour de la capitale, les forêts conservent les derniers vestiges de cet ultime chapitre du Camp retranché de Paris.

Archéologie de la Grande Guerre en forêt de Sénart ; C'est ainsi que des passionnés, aux côtés des archéologues de l'ONF, identifient les tranchées de la Grande Guerre à Sénart ; un long travail d'investigation est alors initié, joignant les études d'archives militaires, le recueil de mémoires locales et les reconnaissances de terrain. Chapitre après chapitre, le déroulement de la mise en place des défenses de la capitale est retracé, avec des détails étonnamment précis sur les unités qui y ont concrètement travaillé. C'est ainsi qu'à Sénart, on peut suivre date à date l'évolution des travaux de terrain, d'après le journal de marche et d'opérations de la 100e division d'infanterie territoriale, affectée sur place. Couplées aux cartes de planification des défenses par l'état-major du gouverneur militaire de Paris, et aux schémas techniques du génie, ces données fournissent une idée très précise des aménagements planifiés et effectués. L'étude des archives est d'un des deux aspects majeurs de l'enquête conduite à Sénart. Parallèlement, de nombreuses opérations sont menées sur le terrain. En premier lieu, des prospections pédestres permettent de ratisser les parcelles concernées. Elles mettent immédiatement en évidence la qualité de conservation des vestiges, et posent d'emblée une question majeure : pourquoi les tranchées et abris, qui auraient dû être totalement enterrées, se présentent-elles rehaussées de talus s'élevant encore sur plus d'un mètre ? La réalité du terrain vient ici compléter les informations issues des archives. Dans un sol où la nappe phréatique est quasiment affleurant, seule l'élévation de talus permet d'atteindre une profondeur réglementaire pour les structures d'infanterie. Je vous invite, si cela vous intéresse à consulter le document d’où provienne cet extraie il y montre des photos et des plans. file:///C:/Users/Bernard/AppData/Local/Temp/ONF_fiche3_histoire_CRP.pdf] D’après les plans consulté sur internet, nous passons dans le secteur des tranchées, mais ce n’est pas le souvenir qu’en j’en avais. Il me semblait que c’était beaucoup plus visible. Cela fait un peu plus de quinze ans que je ne suis pas revenu par ici, je n’ai peut être pas retrouvé exactement les sentiers que je fréquentais à l’époque. Le chemin fait une première fourche nous prenons à droite (c’est peut être un chemin balisé rond jaune, la peinture est ancienne et il ne semble être balisé que d’un seul coté. Nous longeons un fossé, peut être les tranchées. Le sentier tourne sur la droite et débouche en bout de la Route d’Orléans, route en stabilisée (parcelle 168), formant un peut plus loin carrefour ou nous trouvons les informations ; direction de Tigery, RN 6 et la maison forestière du Gland. Prenons à gauche. Au milieu de la parcelle 169 nous trouvons un sentier sur la droite, passons des fossés traversons la parcelle. Nous débouchons sur la route de vaux la Reine, que nous prenons à droite (ancienne parcelle 321. Nouveau 169) sur quelques mètres, à la buse en béton (se retourner pour lire le N° de parcelle 166) ancien balisage jaune, prenons à gauche entre les parcelles 166 et 167, nous arrivons sur la route forestière de Combs la Ville et faisons un esse droite-gauche nous poursuivons notre balade entre les parcelle 164 et 165, par un chemin comportant un ancien balisage, jaune et blanc. Nous débouchons route de Mercy (parcelle 165) que nous prenons à droite. Dans la parcelle nous avons trois magnifiques chênes. Nous arrivons carrefour de la Mercy (parcelle 178) prenons à gauche la route d’Orléans, ancienne piste cyclable, jusqu’à notre parking.

Pour les randonneurs venus en train poursuivre l’itinéraire en début de page.

 


 
 

Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; 

https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire