Aujourd'hui nous partons en limite de la Seine et
Marne et de l'Essonne en Foret de Sénart
Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petites randos, soit des randos, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Ce sont : Les Forets de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, et de l’extrémité ‘’Est’’ de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenantes en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant. Je ne pensais pas réaliser des promenades dans ses forets lointaines que longtemps, par mépris j’ai appelé des bois en les comparants à Fontainebleau. La pandémie du Covid 19 et l’interdiction de sortir, plus d’une heure et à 1 km autour de chez soit, m’a fait réviser mon jugement. L’ouverture des horaires et des distances à 20 km et à 3 h 00, m’a fait rechercher des ‘’Bois’’ inconnu pour moi et inscrit dans le cercle autorisé. Ce fut les petites rando de Bréviande, et du Rougeau. Il me restait à pousser un peut plus loin mes découvertes avec les forets Périurbaines de Grosbois, Notre Dame et Sénart. Pour cela il fallait attendre le déconfinement total. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser autour de Crécy la Chapelle et Mouroux. La pandémie fait que je ne prends plus le train pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture. Chaussons nos souliers, pour découvrir, la ceinture verte, appelé également l'arc vert de l'Est parisien.
La foret de Sénart [La forêt de Sénart s'étend sur environ 3 000 hectares, à l'extrémité ouest du plateau de la Brie, entre les vallées de la Seine et de l'Yerres. Avec ses 3 millions de visites par an est l’un des sites les plus fréquentés de l’Essonne ! Au 9ème siècle, la forêt de Sénart faisait partie de l’arc boisé qui reliait le bois de Vincennes à la forêt de Fontainebleau et se rattachait au nord aux bois de Vincennes, de Livry et de Bondy. La forêt s'étend sur quatorze communes et deux départements (l'Essonne principalement et la Seine-et-Marne). Elle fait partie du massif forestier de Sénart, propriété essentiellement domaniale (91 % de sa superficie), qui compte également 5 % de forêts privées, 3 % de forêts communales et 1 % de propriétés régionales (Le Bois Chardon et la Fosse aux Carpes). C'est à son sous-sol argileux et à son absence de relief qu'est due la présence d'environ 800 mares. Elle a donné son nom à la ville nouvelle de Sénart. Située à moins de trente kilomètres de Paris, elle est, très tôt, convoitée par les rois de France. Elle a fait partie du domaine royal depuis Philippe le Bel en 1314, jusqu'à la Révolution française. Saint Louis aurait créé l'Ermitage Notre-Dame de Consolation. Pour des besoins cynégétiques, Louis XIV fait aménager des routes forestières rectilignes et des carrefours en étoile, pour y chasser à courre le loup et le cerf. Dans le même temps, de vastes travaux de drainage sont ordonnés (les grands collecteurs tels que le fossé Daniel sont encore visibles). Louis XVI qui pratiquait aussi la chasse à tir y fait établir des faisanderies. On raconte que c'est en forêt de Sénart que, lors d'une chasse royale, Louis XV rencontra Mme Lenormand d'Étiolles (Jeanne Poisson) qui deviendra la marquise de Pompadour. Plus tard, Louis XVI institua au profit de son frère, le comte de Provence et futur Louis XVIII, alors propriétaire du château de Brunoy, la capitainerie des chasses de Sénart. A la Révolution, elle devient propriété de l'État. Aux XVIIe et XIXe siècles, le bois est conduit à Paris par flottage sur la Seine. De nombreux charbonniers vivant dans la forêt y produisaient du charbon de bois. Le peintre Eugène Delacroix, l'écrivain Alphonse Daudet, qui ont vécu à Champrosay (commune de Draveil), ont été inspirés par ces paysages. Durant la Première Guerre mondiale, la forêt fait partie du camp retranché de Paris. Elle est fortement dégradée par les tranchées, creusées juste avant le conflit et utilisées jusqu'en septembre 2015 (elles sont encore bien visibles. Depuis les années 1920, l'attrait de la forêt de Sénart pour le public ne se dément pas. Elle bénéficie aujourd’hui du statut de Forêt de protection afin d’assurer son intégrité faces aux villes qui la bordent et qui gagnent du terrain. https://sortir.grandparissud.fr/equipements/foret-domaniale-de-senart & Wikipédia.
Pour découvrir cette foret, je vous propose de démarrer par la Foret du Rougeau. En cherchant mes précédant articles j’ai appris que la foret de Sénart était reliée à la Foret du Rougeau par l’allée Royale, mais également à la foret de Fontainebleau. Dans la réalité pour la foret de Fontainebleau, ce ne devait pas être évident, l’une est sur la rive droite de la Seine et l’autre sur la rive gauche. A l’époque de Philippe Lebel hors mis les gués, il ne devait pas y avoir plus de trois ponts, l’un que je suppose à Corbeil, l’autre à Melun et le troisième le plus long entre Evry et Montereau peut être à Samois (le pont de pierre romain de 300m de long que jeanne d’Arc traversa pour ce rendre à Chinon. Il fut détruit par des inondations). J’ai lu également avec grand renfort de publicité que l’allée royale reliant la Foret du Rougeau à la Foret de Sénart avait été recréée entre 2004 et 2005 et j’étais curieux de voir comment cette voie que j’imaginais très boisé traversait la ville nouvelle de Melun Sénart et les voies rapides sillonnant ce secteur. D’où mon départ au carrefour des Faisans situé dans le virage des Départementale 446 coté Essonne & 346 Coté Seine et Marne.
Carte Open Street Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b346686
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Carte mobile VisoRando Toucher le lien puis le rectangle à coté du numéro
Février 2021
Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
26 4h30 0h15 5,7 5,4 173 +
De Melun. Prendre la D 346 direction, Corbeil Essonne, Cesson, Melun (Quartier Schumann) passé les feux tricolores, suivre Corbeil-Cesson. Vous entrez en foret, c’est le bois de la Tour. Poursuivre cette route en direction de Corbeil. Traverser la foret de Bréviande. Laissons les accès de Cesson et de Savigny le Temple sur la droite. Poursuivre en direction de Corbeil. Laissons un premier parking sur la droite et entrons à droite dans le second parking, (Parking des Faisans) situé dans un virage prononcé de la route.
La
forêt régionale de Rougeau est située dans le prolongement de la forêt
domaniale de Sénart, sur les départements de l’Essonne et de Seine-et-Marne.
Elle est délimitée par la Seine au Sud et à l’Ouest, et par le plateau de Brie
au Nord et à l’Est. Au Moyen-Âge, le roi de France Louis VII, pour récompenser
la bravoure des Templiers lors de la croisade de 1147-1148, décide de leur
donner les terres de Savigny-sur-Melun et toutes leurs dépendances. Les
moines-soldats fondent alors une Commanderie qu’ils agrandissent au fur et à
mesure. Cette ancienne propriété templière (1149-1312) est à l'origine du nom
de la commune de Savigny-le-Temple. Durant cette période, les lépreux de
Corbeil sont autorisés à venir ramasser du bois mort en forêt. Plus tard, la
noblesse de Melun y sera interdite de chasse, tandis que les habitants des
villages alentours auront le droit d’y mener paître leurs vaches.Au XVIIIe
siècle, la forêt est aménagée pour les chasses royales de Louis XV puis de
Louis XVI. Le Pavillon Royal naît quant à lui de la volonté d’Étienne-Michel
Bouret, ami des philosophes et fermier général du Royaume. Construit à partir
de 1749, un premier palais à l’italienne engloutit dans sa réalisation 3 à 4
millions de livres. Étienne-Michel Bouret le fait ériger pour y
recevoir le roi
Louis XV, de même que l'Allée royale en 1751. Or le monarque ne vient qu'une
seule fois au Pavillon Royal sans emprunter l'allée, préférant arriver par la
Seine. Bouret, désespéré, ouvre alors cet axe à la population en supprimant les
barrières qui en interdisaient l'accès. En 1852, le vicomte de Clary,
propriétaire des lieux, commande des travaux de transformation du parc du
Pavillon royal au paysagiste Louis Sulpice Varé, concepteur du Bois de
Boulogne. Ce dernier propose alors une nouvelle trame de chemins curvilignes et
de nouvelles plantations incluant quelques essences exotiques (Cyprès chauve,
Tulipier de Virginie...). Le domaine devient Bien national à la Révolution
française, avant d'être vendu à un propriétaire privé. Les morcellements se
poursuivent ensuite par le jeu des héritages. Si les pavillons d'entrée ont été
conservés, le palais a quant à lui été détruit et remplacé en 1898 par un
nouveau grand pavillon.Au XXe siècle, la forêt est partiellement amputée par
l’urbanisation. La Région Île-de-France acquiert l’essentiel de cette forêt
(800ha) en 1968 afin de la protéger. Depuis 1976, l’Agence des espaces verts
poursuit les acquisitions dont celles du Bois des Roches (86ha) et du Domaine
du Pavillon Royal (25 ha), afin de reconstituer progressivement l’ensemble de
l’entité forestière et paysagère, qui totalisait environ 1 000 hectares. file:///C:/Users/Bernard/AppData/Local/Temp/2016-rougeau-depliant.pdf
La foret du Rougeau ; Dépendant à l’origine de la Commanderie des Templiers de Savigny. Au Moyen-âge, la forêt de Rougeau devait avant tout servir au bien de tous. Aujourd’hui c’est toujours le cas, car de nombreux aménagement y ont été faits pour le plus grand plaisir des promeneurs !
Une forêt pour le bien commun :
Des écrits très anciens révèlent que la forêt de Rougeau était accessible aussi
bien pour les lépreux de Corbeil, qui pouvaient y ramasser du bois mort, que
pour les nobles qui venaient y chasser ou les manants qui y faisaient paître
leur vaches. La forêt fut tout de même aménagée spécialement pour les chasses
royales au XVIIIème siècle.
749 hectares de loisirs verts :
En plus de sa faune et flore riche et variée, la forêt de Rougeau vous promet
des journées d’aventures ! Aires de pique-nique et aires de jeux pour profiter
d’une promenade en famille. Les nombreuses pistes hippiques, ainsi que les
sentiers sportifs, le parcours de santé et les pistes forestières accessibles
aux vélos vous offrent des panoramas magnifiques sur la Seine. Des visites
thématiques sont notamment organisées par l’Agence des espaces verts de la
Région Ile-de-France, gestionnaire du domaine. https://sortir.grandparissud.fr/equipements/foret-de-rougeau.
Sortons par l’arrière du parking
(ne pas traverser la départementale) et prenons l’allée Bourette large allée
bordée de pelouse et de fossés. Nous arrivons au carrefour en étoile du
carrefour du Roi, poursuivons en face par l’allée Royale [Sous Louis XV, en 1751 : création de l'Allée Royale et
du Pavillon Royal par le financier Bourette pour les chasses de Louis XV. l'allée Royale fait 5.8 km de long et 50 m de
largeur. Reliant les forêts de Rougeau et de Sénart. Le monarque ne vint qu'une
seule fois au Pavillon Royal sans emprunter l'Allée Royale, préférant venir par
la Seine. Bouret, désespéré, ouvrit alors l'Allée à la population en supprimant
les barrières qui en interdisaient l'accès. Jusqu'à aujourd'hui, il ne
subsistait de l'Allée "Bourette" un chemin de terre. Le séquoia,
symbole de l'Allée Royale, Le séquoia Géant peut atteindre jusqu'à 120 m de
haut. Sa croissance est rapide en hauteur (60 cm à 1 m par an). Son diamètre
peut dépasser les 12 mètres. Très résistant, il détiendrait le record de vie,
avec une durée moyenne de 3 500 ans. Son écorce caractéristique rouge-brun de
30 cm d'épaisseur lui permet de résister aux incendies de forêt. Le séquoia
tient son nom de Sequoyah, un indien Cherokee ayant vécu au XIXe siècle. Le
choix du séquoia géant sur l'Allée Royale s'explique par sa résistance au gel
et son adaptation au climat et aux sols de la Brie. Le renouveau ; Disparu
faute d'entretien suite à la ruine de l'intendant Bourette, en 2004 l'Agence
des espaces verts réalise de grands travaux d'aménagement Promenade monumentale
de 5,5 km de long sur 50 mètres de large destinée aux piétons et aux cyclistes,
elle relie la forêt domaniale de Sénart, au Nord, à la forêt régionale de
Rougeau et se prolonge par l'Allée Bourette jusqu'au Pavillon. Elle traverse
trois communes : Lieusaint en Seine-et-Marne, Saint-Pierre- du-Perray et Tigery
en Essonne, elle est accessible aux piétons, cycles et cavaliers. Cette Voie
Verte comprend deux allées forestières créées à deux époques différentes :
l’Allée Bourette (2,5 km), plus ancienne, dans la forêt de Rougeau, et l’Allée
Royale (5,5 km) récemment réalisée dans le prolongement, en direction de la
forêt de Sénart. L’Allée Royale a été aménagée en 2003-2004 sur le tracé d’une
voie réalisée pour les chasses de Louis XV, devenue ensuite un chemin rural. Le
financement a été entièrement assuré par la région : 4 000 000 euros. Avec le
Carré Sénart en cours de réalisation, l’Allée Royale est un élément du futur
centre de la ville nouvelle de
Melun-Sénart Elle permet
d’atteindre la lisière de la forêt de Sénart.
Caractéristiques techniques
L’accès au début de la Voie Verte (l’Allée Bourette), à partir des gares par
exemple, n’est pas jalonné, mais il est possible par des rues tranquilles (voir
plus loin).
L’allée Bourette est une route forestière, réservée aux usagers non motorisés,
large de 3 m. Le revêtement est en goudron rustique, un peu gravillonneux, avec
un confort de roulement un peu supérieur à celui de l’Allée Royale. L’Allée
Royale est un aménagement de grande qualité. C’est une belle bande aménagée sur
50 mètres de largeur, comprenant une voie piétons-cyclistes de 6 m en calcaire
concassé, au milieu de larges pelouses avec des plantations. Sur la plus grande
partie du parcours une 2ème voie de 2 m a été tracée, également en revêtement
stabilisé. Les quatre traversées de routes sont protégées par des barrières
assez peu gênantes. En conclusion, l’ensemble est donc cyclable mais non
praticable à rollers. On peut regretter l’absence de voie bien revêtue
accessible aux rollers. Principal défaut de cette Voie Verte : l’absence de
liaison avec la forêt de Sénart. Extraie des sites https://sortir.grandparissud.fr/equipements/allee-royale
. www.aev-iledefrance.fr
. https://af3v.org/les-voies-vertes/voies/99-voie-verte-allee-royale/].
Nous arrivons à l’orée de la foret, passons les barrières en bois. Nous
rencontrons le GRP du sud Parisien, et Saint Jacques de Compostelle, ou du
moins un balisage jaune et bleu superposé, je ne suis pas sur que Compostelle
passer par ici mais qui sait. Nous poursuivons tout droit cette large allée
bordé d’un coté d’un champ (les Longues Raies) fait
t’il parti du décor ? Pour montrer aux citadins de la Ville Nouvelle ce
que c’est qu’un champ ou, est-il en attente d’un futur agrandissement du golf
ou d’un super lotissement… de l’autre un golf. Vous
l’avez compris je suis un peu déçu de mes premiers pas sur l’Allée Royal, elle
n’a rien de Royal. C’est un désert. On se croirait dans les plaines sibériennes
avec ses petits arbres. Je fais cette rando après un épisode neigeux. Revenons dans 2000 ans pour être protégé du soleil par les
séquoias géants. Dépassons un terrain de sport, le parking et l’entrée
du golf. Laissons une allée sur la gauche menant, à la ferme Villeray, à la
déchetterie et aux zones pavillonnaires de Saint Pierre du Perray. Poursuivons tout droit. Nous longeons un bois,
puis un nouveau champ et quittons cette allée qui n’a rien de royale. Prenons au
carrefour comportant une grosse pierre et des tables de pique nique le chemin
en stabilisé sur la gauche. Nous sommes sur la variante du GRP du Sud Parisien.
Passons un étang (d’après la carte Google map, lac des Prés Hauts. Sur le
terrain des tritons crêtés), nous entrons dans le ‘’nouveau’’ Saint Pierre du
Perret après avoir longé une aire de jeu. Nous retrouvons le bitume. Je n’aime pas j’ai l’impression d’être dans un parc tout est
tiré au cordeau, des cubes de béton de deux ou trois étages inscrits dans des
carrés ou rectangles séparer par de petites allées. Notre allée est
bordée de pelouse et d’arbres, dans le futur elle sera ombragée. Coupons la rue
Mozart, poursuivons jusqu’au rond point. Laissons sur la droite la D 947 en
direction de L’A5, Lieusaint et Carré Sénart, prenons la rue suivante (Avenue
de la Tour Maury) en direction de Tigery et de la N 104. Attention au niveau du
golf (Green Parc de Sénart) ce n’est pas une large piste cyclable, mais une
voie bus en site propre sans trottoir, il faut traverser l’avenue. Passons
d’anciens bâtiments (peut être une ancienne ferme). Nous poursuivons et
longeons une zone artisanale. Passons l’entreprise Safran et sa tour
ressemblant à un observatoire astrologique [L'entreprise
Safran Reosc, a signé un contrat avec l'European Southern Observatory pour la
réalisation du polissage, des mesures et des tests du miroir secondaire m2 de
4,2 m de diamètre de l'European Extremely Large Telescope. L'E-ELT, situé au
Chili à plus de 3 000 m d'altitude. Ce sera le télescope le plus puissant au
monde avec un miroir primaire de 39 m de diamètre. Safran Reosc sera également
responsable du développement et de la réalisation du banc de test optique de
haute précision qui permettra de mesurer la qualité optique du miroir tout au
long de son polissage. Ce dernier doit être livré en 2022. L'entreprise produit
déjà d'autres miroirs, dit M4, pour ce projet. Juillet 2016 Le Parisien.
https://www.leparisien.fr/essonne-91/saint-pierre-du-perray-91280/a-saint-pierre-du-perray-safran-reosc-travaille-sur-le-telescope-le-plus-puissant-au-monde-20-07-2016-5982517.php].
Après avoir dépassé un étang de rétention, nous longeons ce qui s’appelle
pompeusement sur la carte ‘’Foret Communale de Saint Germain les Corbeil’’ Foret,
ravagé, anéantie, par des zones pavillonnaires.
Elle n’a pas disparue pour la simple raison (je
suppose) qu’il existe un ru, celui des Près Hauts ou l’eau de pluie de la zone
bétonnée, et bitumée doit se déverser. Ce doit être une zone inondable. Ils ont
donc laissé un semblant de bois. Passons sous une passerelle, traversons
un carrefour avec des feux tricolores, passons sous une seconde passerelle
comportant un arrêt de bus, dépassons un drôle de bâtiment de couleur rouge et
de forme arrondie, traversons la rue de la mare à Tissier, contournons la
maison médicale et au rond point prenons à gauche la rue de Villepecle, en
direction de la A5, Evry, Corbeil, Tigery. Nous quittons le GRP (on se demande bien la raison de cette variante...)
La voie piétonne fais un détour, traverse la voie bus en site propre, passe
sous la route par un tunel, refais une boucle pour grimper vers le rond point. Prenons
la route à gauche vers le pont traversant la Francilienne (N104) en direction
de Tigery. Au rond point suivant, nous laissons les deux rues de gauche, rue du
parc des Vergers et des Fossés Neufs et poursuivons par la route de Saint Pierre
en direction de Tigery Bourg. Notre trottoir est bordé d’arbre, de l’autre coté
de la rue un champ coincé entre la ville et la zone industrielle. Certainement en attente de construction. Nous entrons
dans le nouveau Tigery (Quand je pense que je faisais
du vélo dans le coin et qu’il n’y avait rien. J’étais curieux de voir, comment
la campagne avait été ‘’manger’’ Je ne suis pas déçu, ils ont beau mettre des
bacs à fleurs c’est un rien moche, un alignement de cubes, de rectangles et
même d’octogone. J’ai l’impression d’être dans un parc d’attraction… Ce sont
peut être les même architectes.) Au rectangle cubique se terminant en
hexagone, nous trouvons une petite place. Traversons cette dernière. Au fond
dans l’angle gauche nous trouvons un passage longeant un magasin. Traversons
une rue
(Sur la droite, une sorte de porte avec un
pignon, on se demande bien à quoi cela sert… Déco, je vous le dit, nous sommes
dans un parc urbain, genre de cité dortoir des années 60 améliorée par de
petits volumes et quelques fleurs, pour faire écolo, mais rien à voir avec nos
Villages ancestrales. Une ville nouvelle entourée de murs, les maisons de
hauteurs différentes voulant ressembler aux fortifications des grandes villes
du moyen âge. C’est peut être pour cela qu’ils on fait de fosses portes, malheureusement
ils ont oublié les portes pour ne pas que nous y entrons.) [Tigery Tezciacum en 1095, Tygiriacum au XIIIe siècle. Commune urbaine, elle fait
partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille
communale de densité de l'Insee. Tigery, une unité urbaine monocommunale de
4 017 habitants en 2017, constituant une ville isolée. (352 habitants
en 1793. 267 en 1856. 408 en 1962. 439 en 1982 lorsque j’y faisais du vélo.
1140 en 1990) Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire regroupe
1 929 communes. Wikipédia]. Poursuivons notre trottoir. Contournons
le cube pour rejoindre par la rue de Lieusaint une construction en meulière
s’appelant le silo [Le Silo est une salle de
spectacle de proximité installée au cœur du domaine de la ferme du
Plessis-Saucourt. Cet équipement intercommunal, géré par la Communauté
d'Agglomération Grand Paris Sud, dispose de 300 places et reçoit le public sous
une magnifique charpente. Il propose des spectacles d’humoristes et des
concerts de musiques actuelles. Le Silo accueille aussi des résidences
d’artistes et des initiations au théâtre d’improvisation. https://lesilo.grandparissud.fr/]
Poursuivons tout droit, la rue de Lieusaint, elle fait fourche au niveau d’un
petit square arboré (place de Liedekerke Beaufort), nous quittons le GRP et prenons
à gauche, longeons le square nous débouchons dans une rue formant Té, toujours
place de Liedekerke Beaufort nous prenons à droite. Au niveau de l’arrêt de bus
et du passage piéton nous prenons le chemin intra muros des Ombragés en pavées
auto bloquants. Nous longeons le
parc boisé d’une propriété, le chemin tourne
sur la droite et fait fourche, nous poursuivons sur la gauche l’allée des
Ombragés, laissons les sentiers perpendiculaires, nous débouchons sur un autre
sentier formant patte d’oie. Prenons à droite (toujours l’allée des Ombragés),
nous coupons la rue du bac, poursuivons en face, et retrouvons une variante du
GRP du Sud Parisien. Nous avons le choix entre deux chemins. Celui de gauche,
plus près du centre spécialisé pour handicapés ou celui de droite le long du
parcours sportif. Passons au dessus du ruisseau des Hauldres et faisons le tour
du lac. Il faut prendre le chemin le plus près de ce dernier sur la gauche, c’est
une retenue d’eau sur le Ruisseau des Hauldres [De
17,14 kilomètres de longueur, le ruisseau des Hauldres nait dans la
commune de Limoges-Fourches et, se jette dans
un bras de la Seine à Étiolles. Il s'écoule
globalement de l’est vers l'ouest. Wikipédia.] Remarquer
sur la rive d’en face ces drôles d’arbres dépassant les autres, c’est un beau
camouflage pour antennes émettrices. Nous sommes toujours sur le GRP. Traversons
le petit pont poursuivons le chemin remontant le ruisseau des Hauldres sur la
gauche. Nous passons aux pieds des antennes. Coupons la route de Sénart,
faisons un esse gauche-droite en passant au dessus du ruisseau et prenons le
chemin de droite
toujours le long du ruisseau. Nous entrons dans la foret de
Sénart (parcelle 143) [La forêt de Sénart s'étend
sur environ 3 000 hectares, à l'extrémité ouest du plateau de la Brie, entre les vallées de la Seine et de l'Yerres. C'est à son
sous-sol argileux et à son absence de
relief qu'est due la présence d'environ 800 mares. Elle fait partie du massif forestier de Sénart, propriété
essentiellement domaniale, elle compte également quelques parcelles privées,
et des parcelles communales. Les principales essences sont le chêne, dont certains sont plusieurs fois centenaires, le châtaignier, le charme, le bouleau, le pin sylvestre et autres résineux. La plupart des
résineux sont issus de replantation sur des parcelles détruites par des incendies. La forêt a été
modifiée par les tempêtes de décembre
1999 et d'août 2000. C'est la faune habituelle des
forêts d'Île-de-France : sangliers, chevreuils, renards, lièvres, lapins et écureuils. Parmi les espèces
d'oiseaux rencontrées dans la forêt se trouvent des pigeons, bécasses, corbeaux, canards, corneilles, pies et geais. Les nombreuses
mares abritent plusieurs espèces de grenouilles et batraciens, dont certaines
sont protégées. En 2006 ont été recensés
15 000 spécimens de tamias de Sibérie
(Tamias sibiricus) appelés aussi « écureuils de Corée », issus d'animaux de compagnie, relâchés dans la nature à partir des années 1960, par leurs propriétaires. Il s'agit de la plus importante
population connue en France. Cette espèce est sous surveillance car elle peut
se révéler invasive ; fréquemment
porteuse de tiques, elle est susceptible de transmettre la maladie de Lyme ; elle est
également porteuse de puces. Par décret du 15 décembre 1995, le massif de Sénart a été classé en forêt de protection sur une superficie de 3 410 ha, 42 a et 67 ca (dont
3 325 ha 4a et 30 ca dans l'Essonne et 85 ha 38 a 37 ca en
Seine-et-Marne, soit respectivement 97,5 % et 2,5 %). Wikipédia]
Notre
chemin rencontre la branche principale du GRP du sud Parisien au niveau de la
route de Combs la Ville (parcelle 144) poursuivons tout droit la branche
principale du GRP en direction de l’Allée Royale. Nous arrivons devant une
maison isolé quittons le GRP et prenons à gauche la route Madame (parcelle
144-145), il grimpe légèrement, la parcelle est plantée de beaux chênes. Au
premier carrefour prenons à gauche, (N°310 dans mon topo et 144 sur la carte) au
carrefour suivant nous retrouvons le GRP branche principale, poursuivons tout
droit. Nous débouchons sur un chemin formant Té (parcelle 142-143-149) prenons
à droite (route de Sénart) la parcelle est peuplée de beaux chênes. Au
carrefour de Sénart (parcelle 148-149) nous y trouvons un chêne à six tiges, prenons
à gauche la route forestière d’Ormoy, nous sommes toujours sur le GRP. Nous
approchons de la D 33. Dans la parcelle 141, après une buse traversant le
chemin, nous trouvons un sentier sur la gauche. Quittons le GRP et prenons le
sentier, traversons la parcelle, à la patte d’oie prenons à droite, nous
débouchons sur la route menant à Tigery (arrêt de bus) au carrefour permettant
de rejoindre l’ancien château du petit sénart devenu un institut pour l’enfance
en danger moral, nous retrouvons le GRP [Je n’ai rien trouvé sur le château de Tigery, du moins le
site qui peut être m’intéressait fut bloqué pour des raisons de sécurité. Je
n’ai trouvé que ce qu’est devenu le château de Sénart.
Olga Spitzer (1882-1971) née à Paris d’un père (Mr
Wolfsohn) qui travaille dans les milieux financiers, Elle se marie en 1903 avec
Arthur Spitzer d’origine hongroise qui très vite fonde sa banque. Mme Spitzer
s’intéresse à une association «Le service de l’enfance en danger moral» où
militent Henri Rollet juge pour enfants. Mme Spitzer s’investit en s’inspirant
des établissements qu’elle a visités durant ses nombreux voyages à l’étranger.
Elle contribue aux recherches cliniques et à la pratique du travail social et
éducatif de l’association favorisant les formations et les réflexions. A la fin
des années 20 (1920) il manque des institutions pour rééduquer les enfants en
danger dans leur milieu familial ou social, manque de crédit en dehors des
œuvres de bienfaisance. L’administration pénitentiaire n’a de moyens que pour
la «pénitence» mais pas pour la prévoyance. Olga Spitzer est à la pointe du
progrès quand elle pense ce type d’institution. Par le biais de ses relations
et quelques fonds publics elle réalise son projet avec l’achat du château de
Soulins. Vaste château entouré de jardin et de bois qui fait écho aux nouvelles
conceptions du XIXè siècle: vie à la campagne pour les enfants en souffrance et
travail de la terre pour les enfants difficiles conjugués à la mise en place de
méthodes nouvelles: surveiller plutôt que punir. Le 1ermai 1929 le château de
Soulins ouvrit ses portes à deux groupes d’enfants une école ménagère pour les
filles et un groupe de garçons. Malgré des agrandissements en 1957 (achats de
terrains) de nouveaux travaux sont à envisager en 1967 pour le respect des
normes de sécurité ceux-ci s’avèrent trop importants; il est préférable de
quitter les lieux pour un nouveau départ. Le château de Soulins sera la proie
des démolisseurs et laissera place à une résidence Le Foyer de Soulins se
transportera vers un nouveau lieu à l’orée de la forêt de Sénart. Des pavillons
modernes seront construits autour du château de Tigery et ils pourront
accueillir 8 groupes de 12 enfants de 8 à 14 ans encadrés par de nouvelles
équipes et encore de nouvelles méthodes. Jusqu’au bout Olga Spitzer a
accompagné les transformations de son projet. Lorsqu’elle disparaît en 1971 le
Service Social de l’enfance deviendra en 1972 l’association Olga Spitzer, le
Foyer de Soulins était devenu le petit Sénart. Vous trouverez toute la vie de
cette Messène dans ;
http://eclerdesbosserons.com/wp-content/uploads/2016/06/Dun-ch%C3%A2teau-%C3%A0-lautre.pdf] Prenons cette route privée et sans issu, passons devant le
château, puis les bâtiments modernes, la rue se termine en petit parking. Nous
trouvons sur la droite dans les bosquets d’épineux un petit sentier (GRP). A
son extrémité un tunnel nous permettant de traverser la D 33 en toute sécurité.
De l’autre coté nous sommes dans la plaine de Sénart. Nous longeons un moment
la départementale, puis nous nous dirigeons vers le Bois de la Tour, longeons
sa lisière puis traversons ce bois, nous sommes toujours sur le GRP du sud Parisien
sur la carte, mais des vallées de l’Essonne sur la terrain. Nous débouchons
dans une clairière dont une partie est grillagé. Nous longeons un grand centre
peut être de formation d’une grande banque française (au vu du parking et de
son isolement.) Traversons la route qui se nomme la route forestière du Petit
Chemin de Tigery sur la gauche et des Vignes sur la droite. Passons la barrière
et poursuivons en face, le chemin du Haut des Vignes à Sénart. Je loupe la
bifurcation du GRP dans la parcelle 77 et prends la route forestière de
Maupertuy sur la droite (route en gravillons) laissons une laie forestière sur
la droite et au carrefour suivant nous prenons sur la gauche le chemin de la
justice nous sommes sur le GRP (accès). Laissons un chemin sur la gauche, puis
notre chemin fait fourche. Nous prenons à gauche toujours GRP accès. Passons
une barrière, nous débouchons sur un chemin formant Té, (qui suivant les cartes ne porte pas le même nom ‘’Chemin de Sénart sur
l’IGN’’ et de ‘’Quincy sur Google Map’’. Sur cette dernière elle ne porte le
nom de Sénart que beaucoup plus loin.) Prenons à droite et longeons un
golf, nous sommes également sur un balisage jaune. Je
dirais encore un golf. Depuis que je fais ‘’les massifs forestier de l’Arc
Boisé du Sud de l’Ile de France’’ On peut dire qu’il est protégé par un arc de
terrain de Golf. Chaque ville récemment
urbanisée dispose de son golf. Notre route fait fourche (face à un autre
parcours de golf) prenons comme le GRP, et le balisage jaune, sur la gauche
(Cour Fuyant de Brunoy). Nous sommes entre deux golfs. (Quant
je pense que l’on assèche les nappes phréatiques uniquement pour avoir un gazon
vert, alors que les arbres des forets alentours manquent d’eau en période de
sécheresse.) D’un coté le chemin est bordé par des résidences. Notre
chemin tourne sur la droite et devient rue plus ou moins bitumée au niveau du
cimetière. Poursuivons la route le long du cimetière par le chemin de la
Guillorie. Passons les terrains de sport, nous débouchons rue du Vieux Chemin
de Paris, que nous prenons à gauche. Nous sommes à Etiolles qui a vu la
naissance d’une des favorites de Louis XV [Première occupation du « site » d’Étiolles,
c’est au paléolithique, 13000 ans, avant le présent, que des Magdaléniens,
descendants directs de l’homme de Cro-Magnon, installèrent leurs campements
dans la plaine humide qui flanque la Seine et où le climat était plus doux que
sur l’escarpement de la Forêt de Sénart, site actuel du village. Cette
plaine est située au confluent d’un Ru, l’Hauldres, et d’un fleuve, la Seine, 6
à 7 fois plus large qu’aujourd’hui et coupée de nombreux bras dont l’île aux
Paveurs est le dernier vestige. Leurs crues, de 5 à 6 fois par an, découvraient
d’abondants gisements de silex d’une qualité et d’une taille exceptionnelles.
Certains blocs pesaient jusqu’à quinze kilos. Ce site était providentiel pour
les prestigieux tailleurs de pierre qu’étaient nos magdaléniens.
Chasseurs-cueilleurs, un gué proche du pont actuel, facilitait le passage des
hommes, des hordes de rennes, de chevaux, aurochs, mammouths et assurait leur
communication et leur fournissait un gibier abondant. Par contre, sur les
plateaux de Sénart et de Corbeil régnaient alors les conditions climatiques
rigoureuses de la troisième phase de la période glaciaire de Würms : paysage de
steppes coupé d’îlots, chichement boisés de pins et de bouleaux, comparable à
celui de la Sibérie aujourd’hui. Douze millénaire plus
tard, au XVIII ème siècle, l’Histoire frappe à nouveau à la porte d’Étiolles en
la personne de Jeanne-Antoinette Poisson. C’est à la Seigneurie d’Étiolles
qu’elle a rêvé et forgé son destin de favorite de Louis XV. Son
père, François Poisson était entré au service des Frères Paris, puissants
financiers contrôleurs des subsistances aux armées. Sa mère, Louise Madeleine
de la Motte, beauté accomplie, était fort courtisée par un des frères Paris, le
cadet dit Montmartel… Il n’était pas question qu’elle eut un amant. Par contre,
dans la société de l’époque, l’adultère était chose bénigne. Montmartel réussit
à convaincre leur commis, François Poisson, devenu veuf, d’offrir à ses amours
ancillaires, un paravent commode. Le contrat de mariage fut signé le 6 octobre
1718, cérémonie présidée par le Régent, Duc d’Orléans, débiteur des Frères
Paris. L’idylle avec Montmartel prit fin lorsque celui-ci décida d’épouser
Marguerite Françoise Megret, fille d’un financier de premier plan, le 6 janvier
1720. Il fut tout heureux de se trouver un successeur en Charles François Paul
Lenormand de Tournehem. En étroites relations d’affaires avec les frères Paris,
et amoureux transi de ma belle Louise Madeleine. Le 30 décembre 1721 naquit à
paris une fille baptisée Jeanne Antoinette Poisson. La concordance des dates ne
laisse aucun doute sur l’identité du vrai père : Lenormand de Tournehem.
Charles Lenormand, né en 1634, fût le premier du « Rameau d’Étiolles ». Fermier
général à part entière et grand brasseur d’affaires. Charles Lenormand achète
successivement deux petits domaines : celui du Fort de Tournehem, place forte démantelée
en Artois. Ce qui lui permit d’accoler à son nom « du Fort ». En 1684, Charles
du Fort acquiert le domaine d’Étiolles, comprenant entre autres, un grand
manoir appelé « la Grande Maison », rasé lors de la construction de la
Résidence des Bois du cerf, en 1963. Son fils, Charles François Paul Lenormand
de Tournehem, très doué pour les affaires, d’abord associés à son père, lui
succédera dans sa charge de Fermier Général, à sa mort, le 28 mai 1712. Il
réglera souverainement la succession de son père et recevra, entre autres
biens, le domaine d’Étiolles. En 1727, Tournehem acquiert un domaine contigu,
séparé par le Vieux Chemin de Paris et comprenant le château et fief du Bourg. Il
fit raser cette vieille bâtisse, construite en 1584, pour édifier un beau
château tout neuf, plus vaste et plus somptueux, aujourd’hui disparu. Il réunit
ce domaine à celui de la Grande Maison en supprimant tout simplement le Vieux
Chemin de Paris. La disparition du Régent le Duc d’Orléans, remplacé par le Duc
de Bourbon, plongea les Frères Paris dans de graves difficultés financières. La
famille Poisson fut toute heureuse de trouver en Tournehem un généreux
protecteur qui, dès lors, s’afficha ouvertement comme le tuteur de la famille.
Il put enfin régenter à sa guise l’existence et l’éducation de sa fille Jeanne
Antoinette, dont le charme et l’intelligence semblaient prometteurs. Tournehem,
amateur d’art éclairé, l’associa étroitement à l’édification et à la décoration
du château Neuf du Bourg et lui prodigua les meilleurs professeurs et les
meilleurs artistes. Quand elle manifestera un goût certain pour le théâtre, il
n’hésitera pas à lui en aménager un dans une dépendance de la Grande Maison. Ne
pouvant l’épouser, mais désireux de lui léguer la totalité de ses biens, la meilleure
solution pour Tournehem était de la marier à son neveu Charles Guillaume, fils
de son frère aîné Hervé Guillaume. Tournehem rédigea donc un testament
olographe désignant Charles Guillaume Lenormand d’Étiolles, comme légataire
universel et seul héritier de tous ces biens, le 15 décembre 1740. Le contrat
de mariage fut signé le 4 mars 1741 et la cérémonie eut lieu le 9 en l’église
Saint Eustache à Paris. Celle-ci se souciera fort peu de son époux et s’adonna
pleinement à la vie fastueuse que lui faisait mener Tournehem. La conquête de
Louis XV. Elle, tient du conte de fées. Louis XV, grand chasseur, avait acquis,
en 1740, le château de Choisy pour chasser dans les forêts de Sénart et de
Rougeaux. La nécessité de disposer à pied d’œuvre de ses troupes et de ses
équipages, l’amena à solliciter l’hospitalité des châtelains riverains, dont
Tournehem, seigneur d’Étiolles. En compensation, ceux-ci étaient autorisés à
suivre ses chasses. Jeanne Antoinette, toute à son ambition, eût donc la
possibilité d’approcher le Roi. Elle n’avait toutefois aucune chance contre la
favorite en titre, la Duchesse de Châteauroux. Arrivé à Metz, en août 1744,
pour conduire la campagne de Rhénanie, Louis XV tomba gravement malade. Très
croyant et redoutant la mort, il se soumit aux exigences de son premier
aumônier : répudier la Duchesse et se réconcilier avec la Reine. En septembre,
reprenant lentement vie, de retour à Versailles, sa solitude sentimentale
commença à lui peser. Conjonction providentielle ou fortuite, la Duchesse de
Châteauroux tomba malade et mourut le 8 décembre de la même année. La voie
était théoriquement libre pour Jeanne Antoinette, mais elle et son père,
n’avaient pas accès à la Cour. Ce serait au bal de l’Hôtel de Ville, le 25
février 1745, que Louis XV aurait succombé. En avril, tout étant réglé entre
les deux amants, Jeanne Antoinette décida de se séparer de son mari et quitta
Étiolles. Après l’achat de la Seigneurie de Pompadour, Louis XV conférera à sa
maîtresse un brevet de marquise. Elle accédera au titre de Duchesse en 1752. l’idylle
avec Louis XV durera vingt ans. La Marquise, n’oubliera pas sa famille. Elle le
fit nommer son père, en temps opportun, Directeur des Bâtiments du Roi, avec
comme successeur son frère Abel François, un légitime Poisson, celui-là. Elle
le mettait en contact permanent avec Louis XV, grand bâtisseur, qui ne tarda
pas à vivement apprécier et l’homme et ses compétences.
(Texte de Pierre
Postel) Extraie de l’ouvrage fort
érudit et parfaitement documenté de Jean Nicolle : « Madame de Pompadour et son
temps » – Edition Albatros – l’auteur retrace avec précision les circonstances
et le parcours qui expliquent comment une fille de moyenne bourgeoisie _
réussit à se hausser à la position éminente de second personnage de la
monarchie que j’ai un peut raccourcie. Vous trouverez le texte complet dans https://www.etiolles.fr/ma-ville/historique/madame-de-pompadour/]
Descendons la rue du Vieux Chemin de Paris nous arrivons à un carrefour,
prenons sur la gauche la rue de Thouars, nous sommes sur un balisage jaune,
passons un parking. La rue fait fourche prenons à droite la rue de la place de
l’église [La première église du Xème
siècle a été rebâtie au XIIème dans un style roman puis agrandie au
XVIIème siècle à l’emplacement de l’ancien cimetière transféré en
1833 suite à une épidémie de choléra. L’église se nommait alors « église de la
Sainte Trinité ». Jusqu’en 1870 le clocher abritait deux cloches mais pour
participer à l’effort de guerre, Étiolles se sépara de l’une d’entre elles. La
cloche restante, « Louise-Elisabeth », est rejoint en 1972 par une cloche du
couvent du Saulchoir nommée « Rose ». À l’intérieur, plusieurs retables
décorent l’église Saint Vincent, patron des vignerons, et le baptême du Christ
par Maillé de St Pris (XIXème) Malaan et son ânesse (XVIIème).
St Pierre marchant sur les eaux, de Guido Reni. La rencontre du Christ et de
Marie Madeleine offert par Napoléon III et l’Impératrice. Les fonts baptismaux
ovoïdes, retrouvés sous la chapelle Sainte Geneviève, sont du XIIIème
siècle et la dalle funéraire est celle d’Adam Bazon (†1324) Certains membres de
la famille Lenorman y sont inhumés. Le Bâton de la confrérie Saint-Vincent est
à l’effigie de Saint-Vincent, patron des vignerons, couronné par deux anges.
https://www.etiolles.fr/ma-ville/historique/presence-dominicaine-a-etiolles-2/]
Face à l’église remarquer cette petite cours et la maison en demi
tour. Prenons sur la droite la rue de l’église, nous débouchons rue Grande, que
nous prenons à gauche, nous sommes toujours sur le balisage jaune. Nous
traversons le ruisseau des Hauldres, nous sommes sur la D 331 (rue Grande),
nous longeons un long mur, Nous rencontrons plusieurs fourches nous prenons à
droite longeons toujours se long mur. Après avoir monté nous redescendons par la
rue Collardeau. Derrière se mur nous avons le château des Hauldres au lieu dit
le Saulchoir [l’Histoire, contemporaine, Étiolles vit s’implanter sur son sol, dans le
domaine du château des Hauldres, en 1938, le plus grand Couvent d’Étude de la
province de France de l’ordre des Dominicains. Ordre
prêcheur fondé par Saint Dominique et soumis à la règle de Saint Augustin, il
fut approuvé par le pape Honorius III en 1216. Ce couvent, baptisé de la Sainte
Trinité, et plus familièrement « Le Saulchoir » (de Saules) en souvenir de
celui de Klain, en Belgique, s’inscrit dans la continuité de l’histoire
conventuelle de la Province de France. Suite dans https://www.etiolles.fr/ma-ville/historique/presence-dominicaine-a-etiolles/] Nous ne verrons que le long mur de ce domaine, j’étais simplement
curieux de savoir ce qui se trouvait derrière. Nous débouchons sur la D 448
(Avenue de la Fontaine au Soulier), traversons l’avenue au feu tricolore, le balisage
jaune se divise en deux. Prenons à droite, passons le parking et la barrière, prenons
sur la gauche le chemin de la Fontaine au Soulier. Le chemin débouche sur un
autre formant Té, je quitte le balisage jaune partant à gauche et prend le
chemin de droite en direction du petite bois (je suppose que durant les
périodes d’inondations il est difficile d’emprunter ce chemin.) Le chemin
contourne le champ et longe le petit bois, nous arrivons en bordure de Seine à
l’embouchure de la Hauldres, face à l’extrémité de l’île aux Paveurs [L'île est entièrement boisée et aucun pont ou passerelle
ne la relie à la rive. C'est le dernier vestige des nombreuses îles qui
existaient dans cette zone de confluence entre le ru l'Hauldres et la Seine alors beaucoup plus large à
la période paléolithique et qui fut un important site d'occupation humaine lors
du Magdaléni. Wikipédia]
Remontons la Seine en suivant le chemin de halage sur la gauche nous sommes sur
le GR 2. Après un petit détour nous retrouvons notre balisage jaune et des
panneaux d’informations, poursuivons notre chemin de hallage en direction de
Corbeil 2,4 km, passons sous le pont de la Francilienne. Après le pont laissons
le chemin en stabilisé sur la gauche faisons un crochet et poursuivons le GR 2
par le chemin de hallage. Après la prairie permettant à la Seine de sortir de
son lit sans perturber la départementale se trouvant juste derrière. Nous
longeons une zone un peut glauque en 2021. Le chemin débouche sur la D 448 (rue
Waldeck Rousseau), nous la prenons à droite, un trottoir nous protège et un
sentier longe au plus prêt la berge et dessert les péniches d’habitations
stationnées le long de la rive. Attention en période d’inondation vous ne pourrez
pas aller au bout de ce chemin qui descend presque en bordure de l’eau au
niveau du mur d’une propriété. Sur la rive voisine nous apercevons les Grands
Moulins de Corbeil [Minoterie industrielle construite en 1893 par l'architecte Paul
Friesé au bord de la Seine. Les moulins sont toujours en activité sous la
conduite de l'entreprise Soufflet. Une partie du site (façades et toitures de la tour élévatrice)
fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 21 juillet 1987. Wikipédia]. En février j’ai cru que je ne
pourrais pas passer. Le chemin débouche sur des marches et nous sommes bloqué
par un mur, prenons la seule porte de sortie qui nous reste les marches et la
rue du Port des Marines. Nous sommes à Corbeil [Corbeil,
situé à la frontière entre les régions naturelles du Hurepoix à l’ouest, du Gâtinais au sud et de la Brie française au nord-est. Cité
gallo-romaine, château de défense de la Seine au Moyen Âge puis ville royale
dès 1120, et Essonnes qui connut l’implantation de chasseurs au Paléolithique, de potiers gaulois et qui devint dès
le XIIe siècle une importante ville
industrielle sur la route de Paris, ont très tôt été liées dans leur
développement économique et démographique, bénéficiant de la présence de la Seine et de l’Essonne
, cours d’eau
sources d’énergie pour les nombreux moulins, et des régions agricoles de Beauce et de Brie aux portes de la capitale. Des Grands moulins de
Corbeil, moulins royaux depuis le XIIe siècle
à l’importante usine d’Altis Semiconductor qui emploie deux mille personnes, Corbeil-Essonnes, issue de la
fusion des deux communes en 1951, est la seconde ville du département, riche
d’un passé et d’un patrimoine illustres, d’une
population encore traditionnellement ouvrière. Le nom de la
commune trouve son origine dans le gaulois Corboialo,
de Corbos, nom d'homme ("Le Corbeau") et ialos,
la "clairière". Le nom de la
déesse gallo-romaine de l’eau Acionna devenue Exona
puis Essonne, est le nom de la rivière qui donna son appellation à la commune
et au département. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Corbeil-la-Montagne. L'occupation du site de
Corbeil-Essonnes, sur la rive gauche du fleuve, remonte de façon certaine au Paléolithique et au Néolithique, comme en témoignent les objets retrouvés, des haches polies, des
lames, des couteaux, des burins et un grattoir en silex aux Tarterets, une épée courte,
une lance et un couteau de l’âge
du bronze. Plus tard, si l'habitat gallo-romain fut totalement
recouvert au Moyen Âge, sont encore mis au
jour au cours de fouilles, des monnaies gauloises en bronze et, en toute
hypothèse, ce qui aurait été une voie antique reliant Lutetia à Agedincum par la vallée de la
Seine. La première chapelle chrétienne fut élevée à Exona vers l’an 600 à l’emplacement d’un
ancien temple païen. Située au
confluent de l’Essonne et de la Seine, la
cité eut très tôt un rôle stratégique militaire et commercial, et fut capitale
du comté de Corbeil, qui dépendait du comté de Paris.
Ce comté de Corbeil fut créé par Hugues Le Grand en 946, à l'occasion du mariage de Haimon ou Aimon (vers 930 -
vers 957) avec Elisabeth Le Riche, fille de Lisiard Le Riche, qui le reçurent en
apanage. Il n'y eut que
huit comtes de Corbeil, après lesquels les vicomtes de Corbeil furent institués. Les raids vikings sur la Seine durant
le IXe siècle déclenchèrent notamment
la construction de bâtiments de défense sous le règne de Charles III le Gros, dont un à Corbeil. N’en subsistent aujourd’hui que les
fondations sur la rive droite. Bâti par le comte
Haymon de Corbeil, il disposait d’une
enceinte avec cinq tourelles, d’un donjon appelé la « tour du Hourdy » et était
entouré d’un bras artificiel de la Seine. La ville changea alors
d’implantation, permettant la distinction entre Corbeil et Essonnes et disposa
dès l’an 900 d’un pont sur le fleuve. C’est à cette époque aussi que fut
construite l’église Saint-Exupère et l’église Saint-Guénault. À partir du XIe siècle, le territoire des deux villes
se couvrit d’un vignoble, il y fut construit
le prieuré de
Saint-Jean-Baptiste. Les Grands moulins de
Corbeil devinrent au XIIe siècle
moulins du roi, la commune fournissant la capitale en pain
« Chaland » de qualité, au moyen des coches appelés les « Corbeillards ». Cette
activité nourricière était complétée par des tanneries, une poudrerie et un laminoir, plaçant Corbeil et
Essonnes en concurrence directe avec Troyes. Blanche de Castille vint fréquemment au château de Corbeil, suivie par son fils Saint Louis. Pierre Abélard y créa une école de
théologie réputée, à
proximité du donjon de la mère de sa maîtresse Héloïse d'Argenteuil. Les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean
de Jérusalem possédaient déjà des terres et bâtiments à Corbeil,
quand, en 1188, ils reçurent d'Alix, mère de Philippe-Auguste
deux moulins et le droit exclusif de fouler du drap. Je m’arrête ici pour la
description de Corbeil, nous ne passerons pas en centre ville. Je vous laisse
lire la suite dans wikipédia ou d’autres sites sur le net]
prenons
la D 448 (rue Waldeck Rousseau), sur la droite, laissons la rue du Paradis sur
la gauche, nous arrivons au feu tricolore, laissons sur la gauche la rue
Audifred Bastide, poursuivons la D 448 qui devient rue du 14 juillet. Nous
arrivons devant un grand carrefour (place Saint Léonard) comprenant un petit
rond point en son centre, prenons la rue montant sur la gauche, après l’abri
bus, nous traversons au passage pour piétons. Laissons sur la gauche la rampe
de la montagne du vieux Marché, redescendons un peu et prenons à gauche, la rue
du Fours à Chaux. A la première fourche, laissons la rue de la Guinguette sur
la droite et poursuivons la rue de gauche, quelques mètres plus loin à la
fourche, laissons sur la gauche la rue Jacques Brel desservant des immeubles.
Nous arrivons rue de la Tuilerie. Poursuivons tout droit la rue de la Montagne
du Perray en direction de Saint Pierre du Perray. Lorsque les pavillons ne sont
pas trop haut, ou côte à côte nous avons une vue sur l’urbanisation de la rive
droite. Poursuivons la rue, dépassons des escaliers menant à une rue située au
dessus. La rue fait fourche avec celle du château poursuivons celle de la
montagne du Perray sur la droite, nous longeons un long mur. Je n’ai pas osé
traverser la parc François Miterrand pensant que celui-ci était privé. Je
modifie la trace pour vous faire traverser ce havre de paix dans ce monde de
béton. Face à la rue des vignes nous trouvons un renfoncement pavé et une
brèche dans ce long mur, entrons dans le parc François Miterrand.
[Espaces vert de 30 hectares. Le parc était à l’origine
celui d’un château construit au 12ème siècle. Il fut l’objet de nombreuses
rénovations au 19ème siècle. Au cours de la seconde Guerre Mondiale le château
hébergeait le siège de la Kommandantur de Corbeil, puis des américains lors de
la Libération. Son dernier propriétaire, le baron Lacaze ne souhaitant plus
habiter les lieux après la guerre, vendit la propriété à des agriculteurs.
Malheureusement il ne reste plus rien de la bâtisse, totalement détruite lors
d’un incendie accidentel en 1993. Au centre de la partie boisée une grande
clairière de 4 hectares. https://sortir.grandparissud.fr/equipements/parc-francois-mitterand] L’allée boisée débouche devant le vieux château d’eau, nous avons
le choix ; Si nous prenons à gauche, après un virage d’équerre sur la
droite nous avons une fourche, en prenant à droite nous longeons la grande
clairière. A son extrémité nous prenons à droite et suivons le petit coté de ce
tapis vert le long du bois. Prenons le premier chemin sur la gauche et sortons
du parc par les grilles, coté de l’allée de Villeray, normalement face à une place
en demi-cercle en pelouse et arboré. Prenons à droite et longeons le mur.
Si nous prenons à droite nous restons sous
couvert du bois. Laissons le chemin sur la gauche poursuivons notre allée qui
tourne à l’équerre sur la gauche. Poursuivons cette grande allée, laissons les
allées partant sur la gauche. A son extrémité prenons à droite et sortons du
parc pour rejoindre l’allée de Villeray que nous prenons à droite. (je pense
que nous pouvons sortir par cet angle. Les images du cycliste ayant fait le
parcours ne sont pas synchro avec la carte. Si la sortie n’existe pas prendre à
gauche, sortir par les grilles situé au milieu du parc. Dans les deux cas
prendre à droite l’Allée de Villeray. Longeons l’école, puis une zone pavillonnaire,
traversons la route du Golf de Villeray, nous retrouvons les champs, passons la
barrière, le chemin se nomme la route du Perray, traversons les champs,
laissons un chemin sur la droite et poursuivons jusqu’au village de Saint
Pierre du Perray.[ Saint-Pierre-du-Perray qui offre
une image de ville nouvelle est en réalité connue et habitée depuis les temps
préhistoriques. Les campagnes de fouilles archéologiques dans la région ont
montré que la présence de l’homme sur les terrasses de Seine remonte au paléolithique
supérieur et les chasseurs magdaléniens (vers 10000 ans avant notre ère)
s’établirent sur les rives de Seine. Les premiers éleveurs et agriculteurs
apparaissent au néolithique (vers 4000 avant JC). Ainsi, les habitants gaulois
et leurs prédécesseurs vécurent le long d’un important chemin fluvial et
terrestre qui suivait le haut des coteaux allant, au nord, de la Mare de la
Viorne, au sud, à l’extrémité de la forêt de Rougeau (Morsang sur Seine). Il
existe des lieux importants comme Moiry, Mory (maintenant Maury), la tour Maury
(récente - fin 19ème siècle) est située près de l’emplacement du Petit et du
Grand Maury et au croisement des voies traversant la Seine par des gués :
Peré, Paire, Pairey, le Vieux Marché (en gaulois Senomagos : Seno = le Vieux,
Magos = Marché) Villededon, Villarillus, Villeray, Montgardé. Ces
"villes" étaient des lieux de commerce et d’échanges. A la période
gallo-romaine notre secteur situé aux confins des « Sénonais » était
rattaché aux « Parisii ». Le site de Maury accueillit un cantonnement
de cavalerie Sarmate chargé de protéger l’importante voie de communication que
représentait la Seine. Sur les ruines du site gallo-romain s’édifia un village
mérovingien qui fut occupé jusqu’au 12ème siècle. Les campagnes de fouilles des
années précédentes ont concerné la périphérie de ce village et ont mis en
évidence les ateliers (maçons, tisserands de lin, fondeurs) ainsi que les
stockages agricoles (granges et silos). La campagne 1996 devrait permettre de
dégager le cœur du village dans l’enclos de la Tour Maury. Ce village de Maury
et son église dédiée à Ste Mélaine (elle accueillit un temps ses reliques) se
déplaça vers le site du Perray vers le 12ème siècle, sans doute à l’occasion
d’une réforme foncière générale puisque la plupart des églises de la Brie
datent de cette époque. Son dernier seigneur propriétaire fut Enguerrand de
Marigny qui s’était illustré avec Philippe Le Bel dans l’élimination de l’ordre
des Templiers. Le village fut alors remplacé par une ferme qui subsistera
jusqu’au 19ème siècle où elle sera regroupée avec la ferme du Fresne que l’on
connaît encore aujourd’hui. Le nom de notre ville, anciennement PERRAY,
provient du nom de son église "Saint Pierre" détruite en 1819. Une de
ses cloches
carillone encore aujourd’hui dans le clocher actuel de l’église de
Saint-Germain-lès-Corbeil. Une autre a été fondue à Lieusaint par la famille
GAUDIVEAU en 1744 et s’appelle Louise-Michel du nom de ses parrain et marraine.
Des correspondances rapportent que Louis XIV ayant été reçu au château (dont
les propriétaires successifs ont toujours été des proches de la cour) a hésité
entre Versailles et Saint-Pierre pour construire le nouveau château royal car
il avait été séduit par le paysage de la vallée de la Seine que l’on découvrait
depuis le Belvédère (détruit vers 1988). Suite de l’histoire de saint Pierre http://www.saint-pierre-du-perray.fr/Historique#.YI-X06E69PY] Le
chemin devient mauvais bitume et dessert des maisons, nous débouchons chemin du
Port aux Sablons, dans le hameau de Villededon que nous prenons à gauche, nous
retrouvons le GRP du sud Parisien et un balisage jaune. Passons devant le
château, poursuivons vers le château d’eau situé en limite du hameau,
traversons les champs, nous arrivons à l’orée de la foret (foret du Rougeau),
nous trouvons dans l’angle que forme la foret à cet endroit un sentier sur la
droite. Quittons le GRP, prenons ce bout de chemin entrant en foret il fait
tout de suite fourche, prenons à droite (Piste des Longues Raies). Nous
débouchons sur la route Forestière Tournante que nous prenons à gauche jusqu’au
carrefour du Roi, prenons à droite l’allée Bourette, nous retrouvons notre parking.
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