mardi 2 mai 2023

Petite Promenade N° 136 Nord Seine et Marne ; Soignolles en Brie - Solers

 Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits randos, soit des randos, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, de l’extrémité ‘’sud Est’’ de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant.

L’allégement des interdits du deuxième confinement dut à La pandémie du Covid 19 me permet en trichant un peut sur les horaires, de réaliser de courtes promenades un peut plus loin de chez moi. Cela m’a donné l'idée de créer des randos en m'approchant des zones urbanisées. Découvrir ses bois, que je méprisais, tant j'aimais la forêt de Fontainebleau. La ceinture verte, l'arc vert de l'Est parisien.

L'Arc boisé de 3 000 ha de verdure. Ce gigantesque massif, situé à cheval entre l'Essonne, la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne, poumon vert du Grand Paris, Ceinture verte d’Île-de-France est un territoire particulièrement représentatif de l’action régionale en matière de protection de l’environnement. Esquissé au milieu des années 1970, le concept de « ceinture verte » exprime d’abord une volonté régionale ambitieuse puis une politique régionale constante qui se concrétise, à partir de 1983, par un certain nombre d’actions : acquisitions et aménagement d’importants espaces boisés et forestiers pour une ouverture au public, veille foncière sur les espaces agricoles périurbains fragilisés, subventions aux départements, aux communes et aux associations pour leur permettre de traduire, en cohérence et à leur échelle, les objectifs régionaux. Ce projet a également montré la capacité de la Région de trouver, dans un cadre qui n’est pas prescriptif mais partagé, des solutions originales et adaptées pour concilier la vision régionale et les contraintes locales. Aujourd’hui, la Région a la possibilité de réinventer un véritable espace de vie dans le périurbain dense, entre «Paris» et la «campagne», qui concilie à la fois le développement urbain et la préservation des espaces ouverts. Pour appuyer cette politique, l'institut a fait un état des lieux de ce territoire, précisé les enjeux et étudié ce que pourraient être les objectifs d’un projet de Ceinture verte renouvelé. Espace singulier entre ville et campagne, la Ceinture verte offre une grande diversité d’interactions entre espaces ouverts et espaces construits. Son poids est croissant en Île-de-France : elle accueille le tiers d’une population qui présente des disparités sociodémographiques importantes, le quart des emplois sur un cinquième de la superficie régionale. Au total, 42 % des actifs franciliens y vivent ou y travaillent. La Ceinture verte est fortement marquée par la présence des cinq villes nouvelles et du pôle de Roissy. La consommation d’espaces naturels y a été importante : entre 1982 et 1999, 1 260 ha d’espaces ruraux ont disparu, en moyenne chaque année, au profit de 1 015 ha d’espaces urbains construits et de 245 ha d’espaces urbains ouverts (parcs et jardins, équipements sportifs). Les objectifs d’une nouvelle vision de la Ceinture verte passeraient par trois approches : celle, spécifique, de l’espace périurbain dense que constitue ce territoire par rapport au périurbain diffus de la couronne rurale ; l’approche intégrée des espaces ouverts et des espaces construits comme un «espace de vie» à mieux connaître et valoriser ; enfin, une approche plus fine, à l’échelle de chacune de ses composantes territoriales.  Extraie de l’étude reliée aux catégories suivantes :
Aménagement et territoires | Périurbain | Environnement urbain et rural | Milieux naturels

https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/la-ceinture-verte-dile-de-france-un-espace-de-vie-a-reinventer.html

https://www.institutparisregion.fr/fileadmin/NewEtudes/Etude_129/test2.pdf

 

Soignolles en Brie se trouve sur la D 471 entre Brie Comte Robert et Melun.

Pour se rendre à Soignolles de Melun, rejoindre Le Rond point de Rubelles, au rond point prendre la troisième sortie D 471 en direction Gretz-Tournant, Voisenon. Au rond point suivant poursuivre tout droit Gretz-Tournant, Soignolles. Au feu du village d’Aubigny, poursuivre tout droit. Traversons le village de Lissy, nous arrivons au rond point et prendre la seconde sortie D 130 Soignolles en Brie.

Ou, par la Francilienne en venant de Melun A 5b Sortie 12 - Moissy, Evry, Grégy prendre la première sortie D 619 Provins, Meaux.

En venant de Paris A 5b sortie 12 b Provins prendre la troisième sortie D 619 Provins, Meaux

Au rond point, prendre la seconde sortie D 619 Provins, Meaux, Soignolles. Au rond point suivant prendre la troisième sortie Soignolles Centre.

Dans le centre du village au niveau de l’église prendre à gauche la rue de Corbeil, on trouve un petite parking sur la droite.

Septembre 2020

 Carte IGN      Trace GPS & Topo sans Commentaires      Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346689

 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Km   Temps    Arret   V/d    V/g    Dénivelé

10        1h30      0h30   6,7     5,0        124 +


Soignolles ; [L’origine du nom de Soignolles en brie reste incertaine. Plusieurs hypothèses ont été avancées : CICONIA du nom qui fait référence à l’élevage d’une grande quantité de cigognes. SONIOLA du verbe SONIARE : procurer, fournir, mot employé dès le XIIIème siècle en langage bas-latin ou francique. Sogniola était lui-même une déformation du mot latin, plus ancien HOSPITIOLUM signifiant hospice, lieu où l’on soigne, mais aussi logement pour le voyageur, dans le sens de « é ». Au XIIIème siècle, il existait de nombreux moines hospitaliers détachés des monastères et s’occupant des sortes de relais sur les trajets importants. Soignolles qui ressemble beaucoup à SOIGNIES possédait un prieuré qui fut un centre de pèlerinage pendant plusieurs siècles : on venait y vénérer la relique du crâne de Saint-Sébastien. Lieu de passage obligé, à cause du gué sur l’Yerres, de la route de Melun-Lagny, il est probable que Soignolles dut d’abord être un refuge, un abri de nuit pour les voyageurs et les pélerins attardés, au milieu d’une vallée beaucoup plus boisée qu’aujourd’hui. Les moines du Mont Saint-Sébastien (fondé au 13ème ) étaient des guides pour la traversée du gué de l’Yerres et des gardiens pour la sécurité du passage. http://ville-soignollesenbrie.fr/soignolles/histoire-du-village/]. Sortons du parking et prenons sur la gauche la rue de Corbeil (L’Yerres étant en aménagement, ‘’renforcement des berges’’, les sentiers en bordure de la rivière sont fermer.) Nous arrivons rapidement devant l’église. ["La première mention d’une église à Soignolles apparaît en 1220. Celle-ci dépend alors du chapitre de Notre-Dame de Paris. Elle est placée, comme son aînée, sous la protection de la Vierge. Lorsque le chapitre cathédral de Paris est supprimé, en application de la Constitution civile du Clergé du 24 août 1790 qui met fin immédiatement et totalement à tous les chapitres existant en France, la paroisse est rattachée au diocèse de Meaux. L'édifice, en apparence homogène, est le résultat d'une succession de constructions et d'aménagements dont la lecture est plus facile à l'intérieur qu'à l'extérieur, malgré un enduit de faux joints, de la fin du XIX siècle, qui unifie l’espace intérieur. Le chœur et la tour-clocher sont les éléments les plus anciens. Leurs caractéristiques architecturales et décoratives permettent de proposer de les dater de la fin du XIIe siècle, ou peut-être du début du XIIIe siècle (il est impossible de trancher). Le chevet plat, influencé par l'architecture cistercienne, est percé par trois baies à arc brisé, dont celle du milieu domine les deux, formant le triplet, symbole de la Trinité. Les chapiteaux, sculptés de feuilles de chêne, de feuilles d’eau et de feuilles d’acanthe se rattachent à la période du gothique primitif. Le clocher, massif, haut d’une trentaine de mètres, percé de baies en lancettes (certaines sont aujourd'hui obturées) adopte un parti courant en Île-de-France au XIIe siècle. Il se termine par une toiture en bâtière et conserve quelques traces de modillons, sous le larmier, au niveau des cloches. La façade occidentale, la nef et les bas-côtés auraient été construits dans la première moitié du XVIe siècle. François Jouvenel des Ursins, « seigneur de Coubert, Soignolles, Nandy et autres lieux », aurait apporté une aide financière substantielle à ces travaux, selon l’Abbé Duchein, (ancien curé de Soignolles, membre de la Société d’archéologie, sciences, lettres et arts de Seine-et-Marne, auteur, en 1927, d’une monographie bien documentée sur l’église). La consécration de l’église, par Charles Boucher d’Orsay, abbé de Saint-Magloire de Paris, signalée en 1545, correspond à cette période d'agrandissement. Le bas-côté septentrional, côté chœur (aujourd’hui fermé), était aménagé en chapelle dédiée à saint Vincent, patron des vignerons, rappelant ainsi que les vignes, jusqu’au XIXe siècle, étaient nombreuses sur le terroir de Soignolles. Au début du 17e siècle, les travaux se poursuivent : l’église est entièrement recouverte de voûtes d’ogives quadripartites. Pour sa réalisation, le maître d'œuvre s'appuie, pour le chœur, sur les éléments antérieurs réutilisables, pour les bas-côtés sur de nouveaux supports (des culots) qu'il créé, et pour la nef, sur un nouvel ensemble de culs-de-lampes et de colonnes surmontées de chapiteaux. Ces nouveaux éléments sont sculptés de têtes d’angelots joufflus, de palmettes et de rosaces. L'hétérogénéité des supports est contrebalancée par l'unité de forme des nouvelles voûtes harmonisant ainsi le chœur, la nef et le bas-côté méridional. La datation, proposée notamment à partir du répertoire décoratif, est confortée par l'inscription « 1616 » gravée sur le tailloir de l'un des chapiteaux de la nef. À cette période, et ce, depuis le dernier tiers du XVIe siècle, la seigneurie de Soignolles est entre les mains d’une famille alliée aux Jouvenel des Ursins : les L’Hôpital, seigneurs de Vitry. L’impressionnante clé de voûte mise en place dans la nef, après 1597, (voir encadré page suivante) marque cette appartenance. Elle porte les armes de Louis de L’Hôpital, gouverneur de Brie et de Champagne, mort en 1611 et, lui aussi, bienfaiteur de l’église de Soignolles. 

En 1898, la figure d'un saint, une croix de consécration, et une litre funéraire, peintes sur les murs, ont été découvertes à l'occasion d'une période d'entretien (documentée par Duchein et les archives communales) qui consistait notamment à peindre un décor de faux appareil, visible aujourd’hui, sur l’ensemble des murs. Une dernière curiosité est à relever dans l’église. Dans l’espace fermé sous le clocher se trouve un grand nombre de graffiti. Il s’agit d’inscriptions funéraires de membres de la paroisse de Soignolles, gravées dans les maçonneries ou peintes sur les enduits, mentionnant des noms et des dates de naissance et de mort. La plus ancienne inscription visible date des années 1850, la plus récente de 1911. 

En 1926, l’église de Soignolles est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques." L'église est accessible par une "porte, fermée par un exceptionnel vantail en chêne du XVIe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques." Elle possède des stalles qui "doivent leur notoriété à leur origine et à la richesse de leur programme iconographique. Elles feraient partie, à l'origine, d’un ensemble de 80 à 90 pièces, livré en 1531 par le menuisier Geoffroy Du Cloux, pour le chœur de l’abbaye parisienne Saint-Victor. En 1779, démodées et inadaptées, elles furent démontées et vendues par les chanoines, à différentes églises, dont celle de Soignolles-en-Brie." "Ces sculptures se rapportent essentiellement à des épisodes de l'Ancien Testament (histoire de Tobie, de David, de Samson, de Suzanne et les vieillards, arbre de Jessé, et sacrifice d'Abraham). Les figures sculptées entre l'accoudoir (dit aussi museau) et les parcloses, parois verticales séparant deux sièges, figurent des moines, des évê- ques, des saints et des saintes, disposés dans des niches sous dais ajouré avec arc en accolade et fenestrage gothique. Les parcloses sont ornées de motifs empruntés à l'antique, tels des angelots, des génies, des chevaux, des fauves ailés, des chimères, mais aussi un singe, et des 

motifs végétaux (fleurs, rameaux de chêne et de vigne)." L'église possède également un lutrin en bois, remarquable par le déploiement et la sculpture de son piètement, qui repose sur quatre pieds en forme de pattes d’animaux. Il est du style rocaille du milieu du 18e siècle.
Elle possède aussi un chandelier pascal, dont le style décoratif s’apparente à celui de la fin du 17e siècle. Composé d'un piètement en forme de gaine, il présente une ornementation régulière de perles, enroulements, feuillages, oves et en particulier de poissons, en son pied et son milieu. Sujet à interprétations diverses, l'attribut signifiant du poisson pourrait être le symbole de Jésus-Christ, anagramme grecque du mot Ikhtus signifiant poisson. 

Enfin, Jacques-Louis David (1829-1886), petit-fils du célèbre peintre du même nom, est l'auteur d'un tableau figurant saint Jean Baptiste prêchant dans le désert. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77455-Soignolles-en-Brie/146001-EgliseNotre-Dame-de-lAssomption]. Poursuivons la rue de Corbeil sur la gauche (D 48) balisage jaune. Cette rue devient rue du pont, pont que nous prenons pour traverser l’Yerres. [L'Yerres (ou Yères) De 98,23 km de longueur était appelée la rivière d'Erre en 1384, Edera au XVIIe siècle, probablement d'un ancien Atura. Le nom actuel a subi l'influence de l'ancien français yerre 'lierre'. Le -s final n'est pas fondé. Elle couvre trois départements : la Seine-et-Marne, l'Essonne et le Val-de-Marne. L'urbanisation rapide, dans la partie basse de son cours, a maintenant réduit le nombre de prairies inondables refuges de biodiversité, qui régulaient ses crues. La rivière prend sa source en Seine-et-Marne, au nord du hameau de Courbon, en bordure de la route départementale D 20E, sur la commune de Guérard. La rivière est appelée ru des Tournelles avant de devenir l'Yerres en aval de l'étang de Guerlande. La rivière se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. L'Yerres est une rivière calme, d'une profondeur variant de 1 à 6 mètres selon les zones argileuses qu'elle traverse. De son parcours sinueux, elle part des marécages situés aux alentours de Courbon non loin de Mortcerf, traversant ensuite la forêt de Crécy en contournant l'étang de Guerlande. Près de Touquin, l'Yerres grossit en « fusionnant » avec le ru de l'étang de Beuvron, qui selon les géographes pourrait être la vraie « Yerres » tant les débits des deux ruisseaux sont proches. La même hypothèse a été émise pour la Visandre. C'est en aval des sources abondantes près de Voinsles que l'Yerres s'élargit pour donner forme à une rivière large et paisible. La vallée de l'Yerres et ses paysages sont classés en loi paysage 1930, la plus haute protection de patrimoine naturel. L'Yerres est une rivière calme, d'une profondeur variant de 1 à 6 mètres selon les zones argileuses qu'elle traverse. De son parcours sinueux, elle part des marécages situés aux alentours de Courbon non loin de Mortcerf, traversant ensuite la forêt de Crécy en contournant l'étang de Guerlande. Près de Touquin, l'Yerres grossit en « fusionnant » avec le ru de l'étang de Beuvron, qui selon les géographes pourrait être la vraie « Yerres » tant les débits des deux ruisseaux sont proches. La même hypothèse a été émise pour la Visandre. C'est en aval des sources abondantes près de Voinsles que l'Yerres s'élargit pour donner forme à une rivière large et paisible. Wikipédia]. Prenons la rue du Moulin à notre gauche, montons la rue nous sommes sur un balisage jaune. Sur un poteau nous trouvons une information, Le balisage jaune se divise en deux, laissons la branche de gauche partir sur Cordon, un peu plus haut, la rue se divise en trois, poursuivons sur la droite par la rue du Moulin de la Fontaine, le balisage en direction de Coubert. Notre rue devient chemin dans les champs, nous longeons la station d’épuration et débouchons sur la route de Soignolles. Derrière la barrière en bois la fontaine Sainte Geneviève érigé en 1905, est entièrement clôturée d’un mur en pierre meulière avec sa pompe à godets sur le dessus. Traversons l’espace herbeux et prenons sur la droite le chemin de la rose. [Située sur l'ancienne voie ferrée, le chemin des roses (initialement appelé Chemin Vert) est un lieu aménagé sur une portion de l'ancienne ligne de Vincennes reliant la gare de la Bastille dans Paris à Verneuil-l'Etang. Étendue sur 17km, c’est une promenade familiale idéale pour cyclistes et piétons au travers de paysages classés espace naturel sensible par la Seine-et-Marne. Le chemin des roses emprunte l'ancien chemin de fer qui desservait la commune. La culture du rosier ayant marqué notre territoire, le chemin a dignement hérité de cette histoire. En effet, la culture de la rose s'est progressivement développée à la fin du XIXe, début XXe dans les environs de Brie, remplaçant ainsi la culture de la vigne, décimée par le phylloxéra. Le chemin de fer a permis d'acheminer la production jusqu'aux Halles de Paris. En juillet 1900, pas moins de 85 tonnes ont été acheminées par cette voie !

Richesse écologique ; À la fermeture de la voie au trafic de voyageurs et de marchandises, puis la suppression des rails, le chemin a connu une nouvelle jeunesse en devenant un chemin de promenade et un corridor écologique. Se déroulant sur 17 km, il offre un panel de plus de 200 espèces végétales comme des orchidées. Chouette hulotte, chevreuil, hérisson, bruant jaune, rossignol Philomèle, criquets ou sauterelles.. Complètent le paysage. https://www.briecomterobert.fr/Cadre-de-vie/Patrimoine-naturel/Le-chemin-des-roses

Initialement appelé Chemin Vert, est une voie réservée aux vélos et aux piétons qui a été aménagée sur une portion de l'ancienne ligne de Vincennes reliant la gare de Paris-Bastille dans Paris à Verneuil-l'Étang. Le chemin long de 18 km. La ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie dont le premier tronçon est inauguré en 1859 est prolongée en 1892 jusqu'à Verneuil-l'Étang, à 54,1 km de Paris. Il s'agit à l'époque essentiellement de disposer d'une alternative, en cas de conflit militaire, à l'axe ferroviaire entre Paris et Troyes partant de la gare de Paris-Est et qui passe par Verneuil-l'Étang. À la fin du XIXe siècle, la ligne est utilisée pour acheminer vers la capitale les roses cultivées aux alentours de Grisy-Suisnes. Le tronçon le plus éloigné de Paris, dont le trafic est très faible, est fermé au trafic voyageurs dès 1939 puis au transport du fret en 1969, hormis une section entre Coubert - Soignolles et Verneuil-l'Étang qui est desservie jusqu'en 1990. La portion de la ligne située en proche banlieue jusqu'à Boissy-Saint-Léger est intégrée à la ligne A du RER en 1969. Entre Servon et Yèbles, une piste cyclable qui reçoit l'appellation poétique de « Chemin des Roses » pour rappeler la nature du fret qui a, un temps, circulé sur cette ancienne voie ferroviaire, est inaugurée en septembre 2010. Le 10 août 1918, un train en panne arrêté sur le viaduc de Solers a été heurté par le train suivant et plusieurs voitures sont projetées sur l'autre voie. Un troisième train se dirigeant vers Paris percute ces voitures et franchit le parapet pour tomber dans l'Yerres en contrebas. Le chemin commence, à l'ouest, à la limite entre les départements du Val-de-Marne et de Seine-et-Marne, près de l'ancienne gare de Santeny - Servon, démolie en 2009. Projet, Le chemin des Roses sera en connexion avec la Tégéval, anciennement désignée sous le nom de « Coulée verte de l'interconnexion des TGV », après les travaux prévus en 2021. Ainsi, un parcours de voie verte de 38 km sera créé entre la base de loisirs de Créteil et Yèbles. Wikipédia]. Nous passons devant l’ancienne gare de Soignolles – Coubert. [ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie (dite aussi ligne de Vincennes), Mise en service en 1892 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est, elle est fermée au trafic voyageurs en 1947 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). Fermé et déclassé, le tronçon de ligne qui passe en gare fait partie du Chemin des Roses. Malgré l’opposition de la Compagnie de l'Est en raison du très faible trafic à prévoir, elle desservait la commune de Coubert et celle de Soignolles-en-Brie. Elle fut créée lors du prolongement de la Ligne de Vincennes jusqu'à Verneuil-l’Étang le 1er juillet 1892. La gare est fermée au trafic de voyageurs dès le 17 juillet 1939 à cause de sa faible desserte. Toutefois, le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale provoque un retour provisoire du trafic. La gare est même rouverte un temps au trafic, avec quelques trains par jour. Après guerre, les fermetures reprennent : le tronçon Brie-Comte-Robert - Verneuil-l'Étang est fermé au trafic voyageurs en 1947. L’activité de cette section est dès lors limitée au trafic de marchandises, avec passage en voie unique en 1963-1964. Depuis la gare n'est plus réutilisée. Le bâtiment voyageurs est devenu un local pour les associations. Wikipédia]. Nous revenons sur soignolles, passons sous le pont et continuons le chemin des roses sur environ 300 mètres, nous trouvons sur la gauche, un escalier et un balisage jaune nous faisant remonter vers la rue des Rougettes que nous prenons à droite. Rue peut large border d’un coté de maisons et de l’autre du taillis recouvrant le profond talus de chemin des roses. Nous nous éloignons de ce dernier, la rue se borde de maisons de chaque coté et devient Rue du Milieu des Plantes. Nous sommes à Solers. Nous débouchons rue de Barneau, que nous prenons à gauche, sur quelques mètres puis à droite, la rue sans issu (sentier du Gros Bonnet). A son extrémité sur la droite de l’espace de retournement nous trouvons un sentier dissimulé sous le lierre. Peu large, entre deux grillages nous descendons vers un autre sentier formant Té avec le notre. C’est le chemin du Dessous des Salles que nous prenons à gauche, (balisage jaune). Nous sommes dans le taillis et n’apercevons pas en contre bas la rivière. Laissons un sentier sur la gauche, notre sentier change de nom et devient Sous le Clos Barbier. Nous débouchons sur un espace gravillonné entre des maisons et prenons à droite, passons la barrière, c’est un chemin peut facile portant deux noms différent suivant les cartes que nous regardons ; Rue du Pont Bossu, ou rue Sous le Clos Barbier. Passons une seconde barrière et traversons l’Yerres sur le pont Bossu. Le chemin fait fourche prenons à gauche, nous sommes sur un balisage jaune. J’aime bien ce creux de vallée et ses maisons qui s’étagent sur la colline et son clocher qui domine les arbres. Nous débouchons sur un chemin formant Té et prenons la branche de droite, nous longeons des bandes de bois, (toujours balisage jaune sur la carte, sur le terrain aucune information nous indiquait qu’il fallait tourner à droite). Dans cette boucle de l’Yerres nous n’avons pas l’impression d’être à 40 km de Paris et à, a peine 20 km de la ville nouvelle de Melun-Sénart). Passons sous le chemin des roses et débouchons sur la petite route de Moque Panier que nous prenons à gauche et montons vers le hameau de Barneau (balisage jaune). Au carrefour en forme de fourche nous trouvons une belle croix en pierre et en acier daté de 1776 posé sur un rocher. Poursuivons la remonter de la rue (balisage jaune) et à la fourche suivante, nous prenons à droite la rue de Champeaux, puis la rue du Lavoir sur la gauche, (lavoir situé dans un virage, derrière un mur de trois mètres de haut). Nous arrivons devant le château de Barneau daté du 19 ème. Immense bâtisse en meulière (comme une grande partie du village) transformé me semble t’il en appartements. Prenons à droite, redescendons en direction de l’Yerres en longeant le haut mur du château (rue de Champeaux) balisage jaune. Laissons pour l’instant le balisage jaune et le sentier à l’angle du mur du château, poursuivons notre descente jusqu’au Gué, ou nous avons une belle vue sur la plaine. Lorsque j’habitais cette région j’aimais bien l’été passer ce gué en vélo, j’avais l’impression d’être à des kilomètres de l’urbanisation (cela n’a pas beaucoup changé). Mais soyez prudent, un jour d’hiver lors d’une crue, une voiture s’est trouvé emportée par la rivière, d’où la barrière. [Les crues sont assez importantes et créent des menaces pour certaines zones de son bassin. Ainsi le débit instantané maximal enregistré à Courtomer a été de 72,8 m3/s le 21 mars 1978, tandis que la valeur journalière maximale était de 62,5 m3/s le même jour. Ces valeurs sont près du triple de celles de l'Essonne, bien que le bassin versant de l'Yerres soit quatre fois moins étendu. il ressort que les crues maximales de mars 1978 étaient bien plus que cinquantennales, certainement au moins centennales et, en tout cas, tout à fait exceptionnelles. L'Yerres est une rivière peu abondante, alimentée par des précipitations réduites. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 109 millimètres annuellement, une des plus faibles de France, nettement inférieure tant à la moyenne de la totalité du bassin de la Seine (220 millimètres), qu'à la moyenne d'ensemble de la France. Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 3,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin. On peut voir que les régimes de l'Yerres et du Grand Morin se partagent la palme de l'irrégularité et de l'importance des crues, ce qui n'est pas étonnant, étant donnée leur proximité au sein du plateau briard. Wikipédia] Prenons le chemin sur la gauche juste avant la barrière amovible, le chemin n’est pas très jolie, il évite simplement de remonter jusqu’au balisage jaune et le chemin des côtes. Poursuivons se petit sentier des côtes longeant plus ou moins dans un bois la rivière, à la fourche remontons la vallée sur la gauche, (tout droit le chemin se termine dans une prairie). Nous retrouvons le balisage et le sentier des côtes que nous prenons sur la droite, longeons le mur. Certain passage ne sont pas facile, nous passons un ru malheureusement à sec, qui devait comporter quelques petites cascades. Au sommet de la colline, de sentier nous passons à chemin, balisage jaune, puis à bitume. Nous entrons dans Soignolles. Après un immense hangar nous longeons le mur du cimetière, après le parking du cimetière nous débouchons rue de Champeaux que nous prenons à gauche, longeons l’un des parkings du village, prenons la rue du plaidoyer sur la gauche, puis la rue de Melun sur la droite. Nous retrouvons l’église et la rue de Corbeil que nous prenons à gauche. 

 




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