dimanche 2 avril 2023

Promenade N-S&M N° 49 Servon - Mandres les Roses – Boussy - La Foret Notre Dame Villecresnes

 Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits randos, soit des randos, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, et de l’extrémité ‘’Est’’ de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant. Je ne pensais pas réaliser des promenades dans ses forets lointaines que longtemps, par mépris j’ai appelé des bois en les comparants à Fontainebleau. La pandémie du Covid 19 et l’interdiction de sortir, plus d’une heure et à 1 km autour de chez soit, m’a fait réviser mon jugement. L’ouverture des horaires et des distances à 20 km et à 3 h 00, m’a fait rechercher des ‘’Bois’’ inconnu pour moi et inscrit dans le cercle autorisé. Ce fut les petites rando de Bréviande, et du Rougeau. Il me restait à pousser un peut plus loin mes découvertes avec les forets Périurbaines de Grosbois, Notre Dame et Sénart.  Pour cela il fallait attendre le déconfinement total. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser autour de Crécy la Chapelle et Mouroux. La pandémie fait que je ne prends plus le train pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture.

L’allégement des interdits du deuxième confinement dut à La pandémie du Covid 19 me permet en trichant un peut sur les horaires, de réaliser de courtes promenades un peut plus loin de chez moi. Cela m’a donné l'idée de créer des randos en m'approchant des zones urbanisées. Découvrir ses bois, que je méprisais, tant j'aimais la forêt de Fontainebleau. La ceinture verte, l'arc vert de l'Est parisien.

L'Arc boisé de 3 000 ha de verdure. Ce gigantesque massif, situé à cheval entre l'Essonne, la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne, poumon vert du Grand Paris, Ceinture verte d’Île-de-France est un territoire particulièrement représentatif de l’action régionale en matière de protection de l’environnement. Esquissé au milieu des années 1970, le concept de « ceinture verte » exprime d’abord une volonté régionale ambitieuse puis une politique régionale constante qui se concrétise, à partir de 1983, par un certain nombre d’actions : acquisitions et aménagement d’importants espaces boisés et forestiers pour une ouverture au public, veille foncière sur les espaces agricoles périurbains fragilisés, subventions aux départements, aux communes et aux associations pour leur permettre de traduire, en cohérence et à leur échelle, les objectifs régionaux. Ce projet a également montré la capacité de la Région de trouver, dans un cadre qui n’est pas prescriptif mais partagé, des solutions originales et adaptées pour concilier la vision régionale et les contraintes locales. Aujourd’hui, la Région a la possibilité de réinventer un véritable espace de vie dans le périurbain dense, entre «Paris» et la «campagne», qui concilie à la fois le développement urbain et la préservation des espaces ouverts. Pour appuyer cette politique, l'institut a fait un état des lieux de ce territoire, précisé les enjeux et étudié ce que pourraient être les objectifs d’un projet de Ceinture verte renouvelé. Espace singulier entre ville et campagne, la Ceinture verte offre une grande diversité d’interactions entre espaces ouverts et espaces construits. Son poids est croissant en Île-de-France : elle accueille le tiers d’une population qui présente des disparités sociodémographiques importantes, le quart des emplois sur un cinquième de la superficie régionale. Au total, 42 % des actifs franciliens y vivent ou y travaillent. La Ceinture verte est fortement marquée par la présence des cinq villes nouvelles et du pôle de Roissy. La consommation d’espaces naturels y a été importante : entre 1982 et 1999, 1 260 ha d’espaces ruraux ont disparu, en moyenne chaque année, au profit de 1 015 ha d’espaces urbains construits et de 245 ha d’espaces urbains ouverts (parcs et jardins, équipements sportifs). Les objectifs d’une nouvelle vision de la Ceinture verte passeraient par trois approches : celle, spécifique, de l’espace périurbain dense que constitue ce territoire par rapport au périurbain diffus de la couronne rurale ; l’approche intégrée des espaces ouverts et des espaces construits comme un «espace de vie» à mieux connaître et valoriser ; enfin, une approche plus fine, à l’échelle de chacune de ses composantes territoriales.  Extraie de l’étude reliée aux catégories suivantes :
Aménagement et territoires | Périurbain | Environnement urbain et rural | Milieux naturels

https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/la-ceinture-verte-dile-de-france-un-espace-de-vie-a-reinventer.html

https://www.institutparisregion.fr/fileadmin/NewEtudes/Etude_129/test2.pdf

 

Pour cette Promenade j’ai choisi comme point de Départ le village de Gros Bois. Situé en bordure de la N 19, face au château de Gros Bois.

La Francilienne N°104 :

De Melun ; Sortie 21 direction Créteil, Brie Comte Robert, Servon, Boissy saint Léger. Au rond Point à droite N 19 Créteil, Sénart, Boissy, Servon, passer sous le pont et prendre la seconde sortie (sans informations) mais se dirigeant vers Créteil. Toujours suivre Créteil – Boissy saint Léger. Après avoir longé un très long mur et aux septième feux tricolores prendre à gauche la direction de Yerres, Villecrennes (Gros Bois). Sur la droite la foret de la Grange, sur la gauche Villecrennes (gros Bois) passons le Tégéval, anciennement désignée sous le nom de « Coulée verte de l'interconnexion des TGV ». Nous entrons dans Yerres, et trouvons sur la droite un parking en foret.

De Paris ; rejoindre Boissy saint Léger. N°19 direction Brie Comte Robert Villecrennes Provins Troye A 5. La foret borde le coté droit de la route et sur la gauche le mur du Château de Gros Bois. La route à un terre plein centrale végétalisé en 2020. Au feu tricolore prendre à droite Villecrennes (Gros Bois) Yerre. Sur la droite la foret de la Grange, sur la gauche Villecrennes (gros Bois) passons le Tégéval, anciennement désignée sous le nom de « Coulée verte de l'interconnexion des TGV ». Nous entrons dans Yerres, et trouvons sur la droite un parking en foret.

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Janvier 2021

Km     Temps     Arrêt     V/d     V/g      Dénivelé
22      4h10       0h15       5,3      5          520+

 

Sortons du parking, traversons l’avenue Gourgaud (D 941) et prenons en face la rue des Biches, à la fourche prenons à gauche la rue des Treillageurs. Nous entrons dans la foret de la Grange [Cette forêt francilienne est issue du regroupement, à partir de 1974, de plusieurs entités boisées, dans un contexte très urbain. Elle comprend la petite forêt des Camaldules, plusieurs espaces forestiers situés sur les communes de Limeil-Brévannes, Villecresnes et Yerres, l'ancienne forêt communale d'Yerres, et quelques acquisitions plus récentes comme celle du Petit Wirtemberg. Sa superficie est de 376 hectares, dont 208 en Essonne et 168 en Val-de-Marne, elle abrite une vingtaine de mares. Le Mont Griffon culmine à 117 mètres. Une borne géodésique y est implantée. Faisant partie d’une méridienne qui a vu le jour à la fin du 19e siècle, elle permettait de calculer 

les distances entre les principales villes de France. C’est une forêt domaniale (domaine privé de l’Etat) qui est en cours de classement en forêt de protection. Sur le plateau de Brie, la forêt domaniale de La Grange occupe la partie ouest de "l'Arc boisé" du Val-de-Marne et de l'Essonne, qui comprend aussi la forêt domaniale de Notre-Dame et la forêt régionale de Grosbois. Encadrée par deux châteaux, Gros Bois et La Grange, La priorité est accordée à l'accueil du public avec l'entretien des sentiers et des équipements, et la sécurisation des sites d'accueil (élagage ou abattage d'arbres jugés dangereux). Sans oublier des mesures paysagères comme la réhabilitation des alignements d'arbres le long des allées et la préservation des arbres remarquables. La mise en place de dispositifs pour protéger les sols et lutter contre l'érosion est aussi nécessaire sur les sites les plus fréquentés. Les travaux sylvicoles concernent essentiellement la reconstitution des trouées provoquées par la tempête de 1999. Leur régénération naturelle est l'occasion de rajeunir la forêt. Les forestiers l'accompagnent de quelques plantations complémentaires pour favoriser la diversité des essences. http://www1.onf.fr/enforet/la-grange/explorer/decouverte/20130828-133101-774969/@@index.html] Nous arrivons à la magnifique Etoile de Bellevue avec en son centre l’Allée Royale, faisons le tour par la gauche empruntons le tapis vert bordé d’un alignement d’arbres, descendant vers le château de Gros Bois, nous sommes sur un GRP et un balisage jaune. De Loin nous apercevons le château, traversons la route bitumée se nommant Allée des Tilleuls [Situé aux portes de la capitale, à moins de 15 km de l’hippodrome de Paris-Vincennes, le domaine de Grosbois conjugue élégamment patrimoine historique et activité hippique dans un cadre naturel d’exception. Plus de 412 hectares sont ainsi dévolus à l’entraînement du trotteur français. Dissimulé derrière son enceinte, le centre d’entrainement de Grosbois compte tout ce qu’un sportif de haut niveau peut espérer en termes d’équipement, d’infrastructures et de services. Une équipe d’une trentaine d’hommes assure au quotidien son fonctionnement et ce par tous les temps, garantissant ainsi un vivier de partants pour les courses de Vincennes. C’est donc un formidable outil de travail qui en pleine saison, peut accueillir jusqu’à 1500 chevaux. DES ORIGINES ROYALES, UNE DEMEURE PRINCIERE, UN MUSEE A LA GLOIRE DU TROT... Blotti dans un berceau de verdure, tel un bijou en son écrin, le château de Grosbois demeure hors du temps, préservé des atteintes et folies de la Capitale pourtant si proche. Sa silhouette faite d’harmonie et d’équilibre se dessine à l’orée du bois au bout d’une allée de marronniers bordés de pelouses. C’est une ravissante résidence d’Île de France de style Louis XIII, avec ses hauts toits à la Française en ardoise grise, son fronton triangulaire et sa façade de brique et coins de pierre blonde que le couchant embrase. Le destin de ce château fut, nous dit-on, d’abriter l’histoire sans jamais la retenir, laissant les noms de ses propriétaires illustres se succéder en pointillé, retraçant ainsi plus de quatre siècles d’histoire de France.  A l’intérieur, la demeure conserve toujours les vestiges de ce passé prestigieux,

offrant ainsi une succession de salons dont la décoration porte la marque de tous les grands styles français. Un musée à la gloire des courses hippiques au trot complète cet ensemble depuis 2010 et nous renvoie à son activité actuelle.

Grosbois-le-Roi n’est autre qu’une petite bourgade environnée de parcelles agricoles et de forêts giboyeuses auxquelles il doit son nom. C’est ainsi qu’il est cité pour la première fois au milieu du Moyen-Âge lorsque le roi Philippe-Auguste le cède, en 1190, à l’abbaye  Saint-Victor de Paris. Les terres de Grosbois sont par la suite érigées en curé puis en seigneurie. Au XVIème siècle, un certain Raoul Moreau, trésorier de l’Epargne à Paris achète une maison et quelques arpents de terre à Grosbois-le-Roi dont il dote sa fille, lors de son mariage avec le ministre des finances d’Henri IV, en 1597. Le nouveau propriétaire Nicolas de Harlay est à l’origine du château actuel. En surintendant des Bâtiments du roi, Nicolas de Harlay, baron de Sancy imagine pour Grosbois un projet d’aménagement grandiose comprenant une demeure seigneuriale cernée de douves etd’importants bâtiments de ferme. La commande des travaux est passée à un certain Florent Fournier, maître d’œuvre et entrepreneur à Paris qui s’illustre sur plusieurs chantiers royaux dont celui du Louvre et de Fontainebleau. On perçoit dès lors, derrière cette élégante bâtisse de briques rouges et crépi battu, l’influence de l’une des plus grandes dynasties d’architectes royaux. En effet les travaux de Jacques II du Cerceau sont perceptibles dans la symétrie rigoureuse de ce plan en U enveloppant la cour d’honneur, dans le jeu des toitures qui différencient chaque espace et surtout dans ce corps de logis évidé en demi-lune que l’on retrouve à la Cour des Offices de Fontainebleau. Cette façade incurvée est remarquable pour l’époque car elle invite le visiteur à pénétrer « dans une sorte de perspective panoramique du plus bel effet théâtral ». Malheureusement, Nicolas de Harlay n’a ni le temps, ni les moyens de voir se concrétiser son projet initial. Seul le bâtiment central en fond de cour et ses deux tours d’angle sont construits lorsque le château est racheté par le duc d’Angoulême, en 1616. Charles de Valois, duc d’Angoulême l’agrandit et y ajoute les deux ailes en retour sur cour ainsi que les deux pavillons latéraux qui lui donnent sa physionomie actuelle. Si l’histoire prestigieuse de Grosbois s’annonce avec la construction du château par Nicolas de Harlay, celle-ci est vite mise entre parenthèses par la disgrâce du nouveau châtelain en butte à l’hostilité de la maîtresse royale. La vie y reprend son cours sous Louis XIII, quand Charles de Valois,

prend possession du domaine et entreprend un vaste programme d’embellissement. Il y mène alors grand train. Le Domaine passe ensuite entre de nombreuses mains dont celles, en 1718, de Samuel Jacques Bernard, fils héritier d’un richissime banquier puis dans celles de Chauvelin, en 1731, puissant Ministre des Affaires Etrangères de Louis XV. Au crépuscule de l’Ancien Régime, le frère du roi et futur Louis XVIII en est propriétaire et y coule des jours tranquilles jusqu’à son départ précipité lors de la Révolution. C’est Barras, véritable roi de la première République qui y prend alors ses appartements. Il y reçoit en seigneur, la société la plus brillante de Paris. Mais Bonaparte et le coup d’état du 18 brumaire, le forcent à l’exil. Barras cède alors la place au général Moreau, qui en rival malheureux du 1er consul ne tarde pas à subir le même sort. Le ministre de la police, Joseph Fouché sert ensuite d’émissaire et revend le château au Maréchal Berthier, en 1805. Grâce à lui, le château est restauré, remeublé et transformé en l’une des plus belles demeures de l’Empire. Mais le déclin survient et Grosbois s’offre comme une étape sur la route de l’exil pour l’Impératrice Marie-Louise et le petit roi de Rome. Le domaine demeure pourtant contre vents et marées dans la famille du maréchal Berthier durant plus de cent cinquante ans. Le château de Grosbois est conçu dès l’origine comme une demeure de chasse dédiée à cet art dont la noblesse s’est fait une passion exclusive. le domaine de Grosbois est connu comme la plus belle chasse de l’Empire. Grand amateur de vénerie, Alexandre Berthier y organise des chasses très réputées pour l’Empereur et quelques rares privilégiés. Il transmet ensuite sa passion à son fils, le deuxième Prince de Wagram. Aujourd’hui cette pratique ancestrale se maintient à Grosbois de manière exceptionnelle et des battues sont régulièrement organisées pour limiter la prolifération des sangliers ainsi que des reprises de chevreuils. Les propriétaires de Grosbois ont su préserver le caractère unique de cette demeure familiale ainsi que l’ensemble de ses collections. Située dans l’un de ces pavillons d’angle, l’actuelle salle à manger témoigne, encore aujourd’hui, du faste des réceptions données

par le duc d’Angoulême au XVIIe siècle. Un décor de film : Outre le film de Roger Richebé ‘Madame sans gêne’ (1941) avec Arletty dans le rôle-titre, le Château de Grosbois a figuré dans de nombreux longs-métrages ou documentaires consacrés à l’histoire ou à l’activité hippique. Il a également été choisi comme lieu de tournage d’un certain nombre d’œuvres de fiction, la plus célèbre d’entre elles étant sans conteste 'Le Comte de Monte Cristo' réalisé par Josée Dayan au début des années 1990, avec Gérard Depardieu en acteur vedette. Vous pourrez y reconnaître  certains salons du château tels que la bibliothèque.  Plus récemment, Guillaume Gallienne tourne dans le manège de Grosbois et ses abords extérieurs, une des scènes cultes de son film autobiographique ‘Guillaume et les garçons à table’, sorti en

novembre 2013. Le château ce visite.https://www.domainedegrosbois.com/chateau-musee] Nous n’approcherons pas plus de ce beau château. Prenons à droite cette piste en stabilisée au dessus du tunnel du LGV Nous sommes sur le Tégéval, anciennement désignée sous le nom de « Coulée verte de l'interconnexion des TGV ». [Ouverte en 1994, comporte trois branches se rejoignant à Coubert, elle permet une interconnexion entre le Sud-Est, le Nord et Paris Lyon. Négociée par la région la Tégéval est une compensation à une nouvelle rupture imposée à un

territoire. Son nom veut rappeler cette origine et imagine une infrastructure verte d’un nouveau genre. Entre Créteil et Santeny, le parcours de la Tégéval vient ainsi recoudre le territoire autour du tracé de la LGV, s’en écartant quand elle est à l’air libre et cheminant directement au-dessus lorsqu’elle est en souterrain (panneau d’information)]. Je devrais dire les pistes elles sont de chaque coté du tunnel représenté par une bande herbeuse, l’une est plutôt réservé aux vélos, des plans inclinés sont implantés à chaque traversées de routes, l’autre aux piétons ou l’on y trouve des escaliers pour la

traverser de ses mêmes routes. Nous sommes également sur un balisage jaune.  Traversons les rues jean Cavailles, rue du Lieutenant Dagorno, et l’avenue Foreau. Le balisage se divise en deux, l’un descend sur la gauche pour rejoindre la piste cyclable (liaison verte), l’autre poursuit sur la droite l’allée en stabilisée dans son écrin de verdure se dirigeant vers les vergers et la ferme pédagogique. Prenons à droite, nous traversons un pont ou nous avons un aménagement au dessus du Réveillon [Son nom serait issu du bas latin à valeur diminutive ripellio, du latin rivus, « ruisseau », d'où « tout petit ruisseau ». Le Réveillon est un affluent de l'Yerres, d'une longueur de 21,6 km. Il prend sa source dans la forêt d'Armainvilliers à Gretz-Armainvilliers en Seine-et-Marne et se termine dans la commune d'Yerres dans l'Essonne. Son débit moyen est de 0,304 m3/s. Son principal affluent est le Ru de la Ménagerie qui commence à Ozoir-la-Ferrière. Le Réveillon prend sa source dans une forêt puis traverse une plaine agricole entre Gretz-Armainvilliers (77) et Marolles-en-Brie (94) ; il traverse ensuite une vallée verdoyante à Villecresnes et se termine dans une forêt limitrophe entre Yerres et Brunoy pour se jeter dans l'Yerres au niveau de l'ancienne abbaye de Yerres. Dans la

commune de Villecresnes, un étang fut construit, en 1989, pour la régulation de la rivière pendant les inondations. Wikipédia]. Poursuivons notre balisage jaune et notre large chemin en stabilisé dans la foret. Nous arrivons à une intersection avec une petite mare, nous sommes dans les friches du Mont Ezard. Prenons le chemin de droite qui descend le Mont vers le verger et la liaison verte. Traversons cet espace boisé un peu plus large d’environ 23 ha qui s’étend sur le coteau entre le plateau Briard et la vallée du Réveillon. [Il marque la limite entre les riches plaines agricoles de la Brie et la zone dense de la métropole après la traversée de l’Arc Boisé. Au milieu du XIXe la création du chemin de fer, bouleverse la vallée en la coupant en deux. La partie basse plus humide se boise, alors que la partie haute conserve son aspect. Au XXe siècle, la grande culture se généralise au détriment des prairies. Quelques vergers résistent encore mais se font happer par les boisements. Aujourd’hui, la restauration et l’entretien du verger, permettent d’offrir le gîte et le couvert aux nombreux oiseaux et insectes. Ils à été inventorié plus de 70 pommiers et autres fruitiers, puis de réaliser une taille de restauration des arbres sains. Panneau d’information]. Traversons le cours d’eau et débouchons sur une allée que nous prenons à gauche, en direction de l’Yerres. Nous retrouvons le GRP et un balisage jaune. Nous coupons la rue du Réveillon, faisons un esse gauche droite, traversons le parking et

poursuivons la rivière. Nous arrivons à l’étang servant à réguler le cours d’eau en cas d’inondation. Poursuivons notre itinéraire qui depuis la descente du coteau est balisé de jaune et du GRP des Pays Vallées et forets Briardes [j’ai un peu de mal aujourd’hui avec le balisage des GRP. Celui-ci semble être devenu jaune, plutôt que Jaune et rouge d’après la fiche c’est le PR 9a. Il part de Villeneuve Saint Georges il fait 10 km pour une durée de 3 h00 et se terminerait à Boissy Saint léger. Je viens d’apprendre que la Brie se trouvait en Essonne puisqu’il ne traverse d’après la fiche que la foret de la Grange. Il se connecte tout de même avec le GRP de la Ceinture Verte de l’Ile de France. Pas simple leur balisage PR 9 a-un Jaune & Marron-Ceinture verte-PR 11. Fiche https://cms.ffrandonnee.fr/data/CD94/files/randofiches/pr9a-vallees-et-forets-bryardes-1ere-partie.pdf. Pourtant sur le terrain il y a bien un balisage Rouge et Blanc] poursuivons le balisage jaune et GR, descendons le réveillon, nous coupons la rue de Mandres (D 253). Traversons le parking, poursuivons la rivière, nous arrivons à un pont permettant de rejoindre Villecrennes (cela peut faire un raccourci pour rejoindre le parking ou nous sommes garés.) Poursuivons en bordure de l’eau, nous coupons la rue de

Cercay, ou de Brunoy traversons le pont et poursuivons notre balisage sur la rive droite de la rivière, peut de temps après nous trouvons un espace pour caravane des gens du voyages sédentaires. Le GRP remonte le coteau sur la droite, nous l’abandonnons et poursuivons le long du cours d’eau (En suivant le GR cela peut également faire un raccourci pour rejoindre le parking). Nous retrouvons un balisage jaune et je me trompe, au lieu de le prendre à gauche, je le prends à droite, je monte un bout de coteau et m’aperçois trop tard que j’ai fait une erreur, j’emprunte un chemin sur la gauche et retrouve ma trace et le balisage jaune que je prends dans le bon sens cette fois ci, je retrouve également le bord du ruisseau. Poursuivons notre descente dans cet écrin de verdure dominé par l’urbanisation. Le chemin en stabilisé quitte le bord de l’eau

et grimpe sur le coteau (un chemin un peu gadouilleux longe le ruisseau). Nous sortons de notre écrin de verdure en longeant une propriété privée et son verger [Verger pédagogique, créé en février 2013, à l’initiative du conseil municipal jeunes. Pour la petite histoire, cette propriété appartient à la famille Bouty (aïeux de la famille Koffmann) depuis 1907. Petit à petit, le terrain est transformé en un superbe jardin. En 2012, la municipalité exprime auprès de la famille son souhait de racheter une partie du terrain, afin de permettre le cheminement le long du Réveillon et de recréé un verger. Panneau d’information]. Traversons le pont, balisage jaune. (Regardez sur la gauche la petite cascade au niveau du bief de l’ancien moulin). Tout de suite après le pont nous prenons à droite, dans ce petit espace de verdure entre le ruisseau et les immeubles. Prenons la rue du Réveillon sur la droite, traversons de nouveau le ruisseau nous entrons dans le vieux Yerres. (Balisage jaune) [Reprenant le nom de la rivière l’Yerres dont elle occupe les versants nord et sud de la basse vallée, le

village constitué autour de l’abbaye bénédictine Notre-Dame et plus tard du monastère des Camaldules devint à partir du XVIIIe siècle et du XIXe siècle un lieu de villégiature apprécié de l’aristocratie, de la bourgeoisie et des artistes. Relié à la capitale par le chemin de fer, implantée en proche banlieue, la commune subit une explosion démographique au cours de la seconde moitié du XXe siècle, multipliant la population par cinq en cinquante ans. Majoritairement résidentielle, la commune se démarque dans le département par le niveau de vie relativement élevé de sa population, attirée par le cadre de vie préservé. Wikipédia]. La vielle rue serpente, nous passons sous une arcade et arrivons à une fourche dont des rues sont pavées, prenons la petite rue sur la gauche, entre deux murs, nous arrivons à l’une des entrées ou à l’entrée de l’ancienne abbaye. Remarqué les quatre petites arcades sur le mur de gauche, sur l’arche du milieu une inscription en latin, une fleur de lys et une cordelière, sur le porche une inscription en latin, malheureusement un peut effacer.

Revenons sur nos pas. Poursuivons par la rue du clos des Abbesses. Nous sommes toujours sur le balisage jaune. Au feu tricolore prenons à gauche la rue de Villecrennes, longeons le long mur, abandonnons un instant le balisage jaune pour descendre jusqu’au carrefour. Sur la gauche le bâtiment des abbesses se dessine. [L’Abbaye Notre-Dame d’Yerres, fondée en 1132, présente des vestiges importants, notamment du XVIe siècle. Placée sous le patronage de Saint-Benoît, ermite, né en 481 en Italie. Ses préceptes : "prie et travaille",  "la paix de Dieu". Au départ, les hommes sont vêtus de noir, les femmes de noir ou beige, les novices en blanc. Leur vie est austère, avec une nourriture frugale, des horaires durs. Puis, les œufs sont introduits dans l’alimentation, et petit à petit, les mœurs se relâchent. Certaines périodes connaissent des scandales. Quand le roi de France obtient la nomination des abbesses au début du XVIIe siècle, l’Abbaye Notre Dame s’adjoint l’adjectif

"royale". 44 Abbesses l’administrent jusqu’à la Révolution. Périodes très fastes alternent avec d’autres de grandes difficultés (guerres, famines). Parmi les vestiges les plus remarquables de l’Abbaye, il faut noter la belle charpente en chêne située dans le bâtiment du dortoir et la porte du réfectoire (XVIe siècle). L’historien Louis Barron décrit cette porte en 1880 :  "les voussures et les pieds-droits contiennent d’étranges imaginations : c’est, parmi des vignes, des branches de chênes, une exubérante floraison gothique, un pêle-mêle amusant d’animaux fantastiques, de personnages d’église, de seigneurs, de moines, aux gestes bouffons, soufflant dans la cornemuse, agitant des palmes… " (Les Environs de Paris 1880). Au XIXe siècle, l’abbaye est devenue un site industriel important (filature de laine en 1839). L’activité manufacturière de l’Abbaye s’est prolongée jusqu’à la seconde guerre mondiale. De 1965 à 1967, la Sté G.E.E.P. Industries s’y installe ; les bureaux d’études sont situés à l’Abbaye, ceux des ingénieurs dans l’ancien moulin. En 2009,

le site a été restauré pour accueillir bureaux et appartements. http://www.yerres.fr/index.php/Monuments?idpage=259&idmetacontenu=104]. Revenons sur nos pas, traversons le boulevard et remontons le long mur, nous trouvons une grille et entrons dans le parc des deux rivières. Sur la droite une île, nous sommes au confluent de l’Yerres et du Réveillon. Prenons l’allée de gauche, passons devant l’immense roue à aube, puis prenons le pont sur la droite en direction de l’île Panchout, après le pont prenons l’allée sur la droite. GRP et balisage jaune. La rivière se divisant en deux bras franchissons de nouveau la rivière, traversons l’île, franchissons de nouveau le bras de la rivière. Je quitte la rive gauche de l’Yerres pour me rendre au château situé sur la rive droite. Ma trace, n’étant pas très juste, j’oublie se détour.

Arrivé rue Marc Sanglier au lieu de remonter sur la droite pour me rendre au château, je franchis le pont pour me rendre à la propriété Caillebotte. [Bien que l’histoire, pendant très longtemps, ne l’ait retenu que comme l’ami généreux et le mécène des Impressionnistes, Caillebotte exerce à Yerres ses talents de peintre, faisant preuve de certaines audaces. Mais Caillebotte se révèle aussi un personnage aux nombreuses facettes, pratiquant la philatélie, l’ingénierie navale, la régate et l’horticulture. Gustave a 12 ans lorsque la famille Caillebotte s’installe à Yerres. Ce passage à Yerres s’avère crucial dans sa formation et son inspiration picturale. Son père, Martial Caillebotte, est alors un chef d’entreprise aux affaires florissantes qui fournit de la toile

de drap aux armées. Il procède, dès son acquisition, à l’embellissement du parc et de la Propriété. Le jeune Gustave s’épanouit au sein de cette villégiature verdoyante. Adolescent, il se montre particulièrement sensible aux compositions végétales, aux allées sinueuses du parc. Autant de sujets d’inspiration que l’on retrouve dans les 80 tableaux qu’il peignit au sein de la Propriété. Les ambiances de villégiature ou les loisirs de la rivière occupent une large place dans ses premiers tableaux. Depuis, rien n’a changé dans le parc. En s’y promenant, on retrouve les lieux peints. Caillebotte a immortalisé également ses proches, famille ou amis venus passer quelques jours à Yerres. Les personnages sont saisis sur l’instant : femmes cousant, homme lisant, baigneur dans l’Yerres, etc. Ce style nouveau rompt totalement avec l’académisme. Les œuvres de Caillebotte, à l’instar de celles de ses contemporains, sont empreintes de Réalisme, parfois de

Japonisme tant le souci du détail se fait sentir. Caillebotte ne verra pas ses « Raboteurs de parquet » exposés au Salon officiel de 1875 à Paris. Le peintre cultive également une passion pour les bateaux. Il dessine notamment des plans de voiliers et installe par la suite un chantier naval sur les rives du bassin d’Argenteuil. Artiste, mais aussi mécène, Gustave Caillebotte côtoie et soutient Renoir, Pissaro, Monet. Lors du décès de son frère René en 1876, il lègue à l’Etat une collection d’œuvres maîtresses de Sisley, Cézanne, Degas, Monet et Renoir. À sa propre mort, en 1894, son ami Renoir et son autre frère Martial, font exécuter ses volontés (qu’il avait préparées, traumatisé par le décès prématuré de son frère René) en léguant des œuvres

de Gustave à l’Etat. Cette collection est aujourd’hui visible au Musée d’Orsay. Les autres tableaux de Caillebotte sont aujourd’hui disséminés à travers le monde. C’est dans sa dernière résidence, au Petit Gennevilliers, au bord du bassin d’Argenteuil, que Caillebotte développe sa vraie passion de la navigation, dessinant 25 plans de bateaux qu’il fait construire au chantier Luce, voisin de sa maison. Il ajoute à ses nombreuses activités celle très prenante d’architecte naval ; car Caillebotte régate aussi sur ses bateaux (il en possède jusqu’à 14) et gagne souvent des courses, avec Dahut ou Roastbeef, son préféré. Les courses ont lieu sur la Seine, mais aussi sur la côte normande, région chère à ses parents. Gustave Caillebotte devient en

1880 vice-président du Cercle de la Voile de Paris. Gustave Caillebotte peintre, longtemps effacé par son rôle de collectionneur et mécène des Impressionnistes (il collectionna leurs œuvres et paya aussi le loyer des ateliers de peinture de Monet). Gustave Caillebotte peintre, longtemps effacé par son rôle de collectionneur et mécène des Impressionnistes (il collectionna leurs œuvres et paya aussi le loyer des ateliers de peinture de Monet). De son vivant, Caillebotte expose avec ses amis, même si son aisance financière lui épargne le souci de vendre. Au fil des années, à mesure qu’il épouse la cause de ses amis Impressionnistes, il s’efface comme peintre. Depuis 1995, la ville d’Yerres restaure et entretient la

propriété où le peintre réalisa plus de 80 tableaux.

Expositions et évènements évoquent à longueur d’année la mémoire de Caillebotte. Suite sur le site internet http://www.proprietecaillebotte.fr/la-propriete/gustave-caillebotte-447.html] Traversons le magnifique parc en prenant l’allée se rapprochant de l’Yerres, après l’orangerie le GR et le balisage jaune prennent sur la droite coupe un bras d’eau, puis longe la rivière. Nous sommes sur le chemin des poètes, le GRP de la vallée de l’Essonne et le balisage jaune, nous grimpons des escaliers et débouchons rue Pierre de Coubertin, traversons en faisant un esse gauche droite, poursuivons le balisage du GRP et le jaune. Traversons un petit pont, un sentier nous faisant longer des équipements sportifs puis la grande prairie de Chalandry servant de zone inondable. Laissons les chemins sur la gauche et avançons jusqu’au barrage, ou la rivière, par un caprice se divise en deux. Poursuivons notre chemin en longeant le bras gauche de la rivière, jusqu’à l’avenue du Maréchal Foch (D234), prenons le pont sur la gauche et tout de suite après le chemin en stabilisé sur la droite. Laissons la passerelle sur la droite, puis un chemin sur la gauche notre chemin fait un crochet, s’approche puis longe la rue du Moulin de Senlis, Nous abandonnons le GRP devant certainement se rendre à la gare, poursuivons le balisage jaune sur la droite. Après avoir longé la route, nous retrouvons le bord de la rivière traversons un bras d’eau qui ici se divise encore en deux, nous longeons un petit ruisseau qui rencontre l’autre bras de l’Yerres que nous traversons. Nous sommes sur le chemin de la première cohorte. Nous longeons un parc, débouchons dans l’avenue Jean Jaurès à l’angle de la mairie annexe de Crosne. Traversons l’avenue et prenons en face l’avenue de l’Europe, remontons le long de l’école George Brassens. En traversant la ville nous allons rejoindre la foret de la Grange. Coupons une rue poursuivons en face par la rue Pasteur, nous sommes toujours sur le balisage jaune. Nous débouchons rue Colbert que nous prenons à droite. Je loupe sur la gauche le petit passage André Delage et poursuit la rue Colbert, jusqu’à la rue Boileau que je prends à gauche, puis à gauche la rue VictorHugo, je retrouve mon passage et au carrefour prenons la rue des Longuaines (balisage jaune) remontons jusqu’au passage réservé aux piétons (chemins des Longuaines (bitumé) que nous empruntons. Nous débouchons rue Edouard Branly que nous prenons à gauche. Poursuivons la rue faisant un esse droite-gauche toute en grimpant la rue bordée de pavillons, il faut bien faire attention au balisage jaune tournant sur la droite devant une barrière barrant l’accès à une petite rue menant à des immeubles. Passons la barrière, la rue est bordée d’arbres et d’une barrière en bois. Prenons le passage sur la droite gravissant le talus, sentier du Château Gaillard (ou poursuivre le bitume) un peu plus haut nous traversons un parc bordé d’immeubles et débouchons rue du Château Gaillard que nous prenons à gauche. Poursuivre par la rue (ma trace se poursuit par un sentier dans l’espace herbeux le long de l’école, simplement par erreur, je n’ai pas vu le balisage. Ensuite il faut prendre la rue à gauche jusqu’au rond point.) Au rond point sur la droite nous trouvons une piste cyclable en stabilisé se nommant chemin du Grand HA-HA [Le ha-ha (ou hâ-hâ ou saut de loup) est un type de fossé utilisé dès l'Antiquité dans les fortifications pour retarder les assaillants, et qui est maintenant choisi surtout pour son aspect esthétique. Au XVIIe siècle François Mansart décide de les placer au bout des allées des jardins pour dégager la vue tout en bloquant le passage. Lagouvernante du Grand Dauphin fils de Louis XIV, lorsqu'il était petit, l'empêchait de s'en approcher. Un jour, dans les jardins de Meudon, échappant à sa vigilance, il alla vers le bord du saut-de-loup et dit en riant : « Ha ha, ce n'est que cela qui doit me faire peur ! » Désormais les courtisans appelèrent les sauts-de-loup des ha-ha. C'est au XIXe siècle que le mot remplaça définitivement le nom de saut-de-loup. Wikipédia]. Chemin verdoyant, bordé d’arbres et de pavillon. Il est balisé aux couleurs du GRP Vallées et Foret c’est également le balisage jaune.  Coupons la D 102 poursuivons en face, le chemin est bordé d’un coté de la zone industrielle de l’autre les jardins familiaux. Nous entrons dans la foret de la grange, comme le balisage jaune nous prenons un petit sentier sur la droite. Au carrefour les routes sont décalées, nous prenons légèrement à gauche. Au nouveau carrefour coupons l’allée Sainte Catherine pour continuer tout droit, nous grimpons légèrement. Dans le milieu de la pente le balisage jaune prend à droite, il fait fourche tout de suite nous arrivons sur une esplanade avec des escaliers que nous prenons. Je perds le balisage jaune. Nous sommes sur le Mont Griffon [Le Mont Griffon culmine à 115 mètres d’altitude au cœur de la Forêt Domaniale de la Grange, composé à 60% de châtaigniers et l’une des composantes de l’Arc Boisé de l’Est Parisien. Il est caractérisé par sa couche géologique de même nature que la forêt de Fontainebleau,comportant du sable très fin et du grès, qui fut exploitée par le passé. Son sommet est planté de pins noirs, qui le fait reconnaître de très loin. Il fut l’un des points utilisés en 1883/1884 lors de la mesure du méridien terrestre de Paris, appelée méridienne de France ; cela explique la présence à proximité de cette grande cheminée en ciment. https://cms.ffrandonnee.fr/data/CD94/files/randofiches/pr9a-vallees-et-forets-bryardes-1ere-partie.pdf] Au Mont Griffon et à proximité, on peut emprunter les pas de Gustave Caillebotte, qui se plût à réaliser quelques tableaux aux alentours. C’est ce que j’ai fait en quittant les balisages, j’ai emprunté les sentiers utilisés par Caillebotte… Une belle façon de dire que je me suis paumé. J’ai perdu ma liaison GPS fausse manœuvre, sans lunette, sous la pluie, mauvais balisage, je ne sais pas. Une chose certaine j’ai perdu la liaison GPS, et je n’avais pas de trace de secours au pire moment, la ou le mont est lacéré de sentiers vététistes, d’où ma trace qui descend au milieu de nulle part, il m’a semblé que s’étais très jolie, mais j’avais plutôt l’œil sur mon GPS et les divers écrans pour retrouver la liaison. Je redescends vers la civilisation, pour trouver une route. Au sentier sportif je retrouve la liaison GPS trouve un chemin et un balisage jaune (parcelle36-39) me permettant de remonter sur le Mont Griffon et de retrouver ma trace. Balisage jaune que je prends à droite puis le quitte pour prendre un chemin sur la droite me permettant de couper un peu, je le retrouve sur le chemin du Général Lejeune que je prends à droite. Autant nous avons du sable sur le mont Griffon autant ici c’est de la Marne ou de la Glaise et l’on a de la boue jusqu’aux chevilles. Nous arrivons devant un parapet et les douves, nous sommes à l’arrière du château de la Grange [Le Château de la Grange, dénommé aujourd'hui "Château du Maréchal de Saxe", fut construit au coeur de l'important massif forestier de la Grange.Charles Duret de Chevry, intendant des Finances sous Louis XIII confia sa construction à partir de 1617, à l’architecte Jean Thiriot, qui avait été remarqué par Richelieu. L'édifice, de style classique français (brique et pierre de taille) fut érigée à l’emplacement d’une ancienne ferme fortifiée. Des propriétaires proches du pouvoir royal l’habitèrent jusqu’à la Révolution française : Nicolas Gaudion, secrétaire de Louis XV commanda au célèbre décorateur suédois Oppenord le salon rose, témoin de la création du style "Louis XV" avec ses panneaux lambrissés, ses dorures et ses ornementations en style « rocaille » (coquille, éléments végétaux, feuilles d’acanthe). Le salon contenait quatre tableaux ovales (Venus et Psyché de De Troy le fils ; Venus sortant du bain et son triomphe sur l’eau de De Cazes) et des trumeaux de glace aujourd’hui disparus. En 1748, le célèbre Maréchal de Saxe, héros militaire de la France, y fit entreprendre d’importants travaux, notamment une belle galerie d’apparat (la galerie des stucs), qui modifia l’agencement d'origine. Le Domaine de la Grange, qui s’étendait sur plusieurs communes, faisait partie d’un ensemble forestier beaucoup plus vaste dénommé le Bois Notre-Dame : on raconte que les chasses à courre, activités favorites des rois de France, se terminaient au Château de la Grange. Au XIXe siècle, le domaine appartient aux agents de change Boscary de Villeplaine et passa aux familles Du Taillis et Gourgaud, dont le nom est lié à l’histoire Napoléonienne. Il accueillit les blessés de la grande guerre (hôpital n° 223). Les Allemands en firent un atelier de réparation des moteurs d’avions lors de la seconde guerre mondiale. Depuis l’an 2000, le groupe Savry l’a rebaptisé, exploitant un restaurant hôtel de standing. http://www.yerres.fr/index.php/Monuments?idpage=259&idmetacontenu=106] Longeons le mur de clôture. Au carrefour prenons à droite et suivons toujours le long du mur d’enceinte, du château. Nous quittons le GRP tournant à gauche et poursuivant tout droit nous sommes normalement sur un PR balisage jaune, mais il se fait rare, nous arrivons sur la D 94 que nous prenons à droite, comme normalement PR. Attention cette route est très chargée en voitures et nous n’avons que le large bas coté pour marcher en espérant qu’il soit toujours entretenu. Nous arrivons à la porte principale du château. Dépassons le rond point et prenons sur la gauche l’allée en stabilisée de silex. Au carrefour laissons le PR prendre le chemin de droite, poursuivons tout droit, nous débouchons rue des biches que nous prenons à gauche. Coupons la D 941 et nous retrouvons notre parking.

 



 

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