Pour
cette Petite Promenade, nous partons en val de marne, dans le Village de Mandre les Roses, Villecrennes et en foret de Notre dame
Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits randos, soit des randos, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, et de l’extrémité ‘’Est’’ de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant. Je ne pensais pas réaliser des promenades dans ses forets lointaines que longtemps, par mépris j’ai appelé des bois en les comparants à Fontainebleau. La pandémie du Covid 19 et l’interdiction de sortir, plus d’une heure et à 1 km autour de chez soit, m’a fait réviser mon jugement. L’ouverture des horaires et des distances à 20 km et à 3 h 00, m’a fait rechercher des ‘’Bois’’ inconnu pour moi et inscrit dans le cercle autorisé. Ce fut les petites rando de Bréviande, et du Rougeau. Il me restait à pousser un peut plus loin mes découvertes avec les forets Périurbaines de Grosbois, Notre Dame et Sénart. Pour cela il fallait attendre le déconfinement total. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser autour de Crécy la Chapelle et Mouroux. La pandémie fait que je ne prends plus le train pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture.
L’allégement des interdits du deuxième confinement dut à La pandémie du Covid 19 me permet en trichant un peut sur les horaires, de réaliser de courtes promenades un peut plus loin de chez moi. Cela m’a donné l'idée de créer des randos en m'approchant des zones urbanisées. Découvrir ses bois, que je méprisais, tant j'aimais la forêt de Fontainebleau. La ceinture verte, l'arc vert de l'Est parisien.
L'Arc boisé de 3 000 ha de verdure. Ce gigantesque massif,
situé à cheval entre l'Essonne, la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne, poumon
vert du Grand Paris, Ceinture verte d’Île-de-France est un territoire
particulièrement représentatif de l’action régionale en matière de protection
de l’environnement. Esquissé au milieu des années 1970, le concept de «
ceinture verte » exprime d’abord une volonté régionale ambitieuse puis une
politique régionale constante qui se concrétise, à partir de 1983, par un
certain nombre d’actions : acquisitions et aménagement d’importants espaces
boisés et forestiers pour une ouverture au public, veille foncière sur les
espaces agricoles périurbains fragilisés, subventions aux départements, aux
communes et aux associations pour leur permettre de traduire, en cohérence et à
leur échelle, les objectifs régionaux. Ce projet a également montré la capacité
de la Région de trouver, dans un cadre qui n’est pas prescriptif mais partagé,
des solutions originales et adaptées pour concilier la vision régionale et les
contraintes locales. Aujourd’hui, la Région a la possibilité de réinventer un
véritable espace de vie dans le périurbain dense, entre «Paris» et la
«campagne», qui concilie à la fois le développement urbain et la préservation
des espaces ouverts. Pour appuyer cette politique, l'institut a fait un
état des lieux de ce territoire, précisé les enjeux et étudié ce que pourraient
être les objectifs d’un projet de Ceinture verte renouvelé. Espace singulier
entre ville et campagne, la Ceinture verte offre une grande diversité
d’interactions entre espaces ouverts et espaces construits. Son poids est
croissant en Île-de-France : elle accueille le tiers d’une population qui
présente des disparités sociodémographiques importantes, le quart des emplois
sur un cinquième de la superficie régionale. Au total, 42 % des actifs
franciliens y vivent ou y travaillent. La Ceinture verte est fortement marquée
par la présence des cinq villes nouvelles et du pôle de Roissy. La consommation
d’espaces naturels y a été importante : entre 1982 et 1999, 1 260 ha d’espaces
ruraux ont disparu, en moyenne chaque année, au profit de 1 015 ha d’espaces
urbains construits et de 245 ha d’espaces urbains ouverts (parcs et jardins,
équipements sportifs). Les objectifs d’une nouvelle vision de la Ceinture verte
passeraient par trois approches : celle, spécifique, de l’espace périurbain
dense que constitue ce territoire par rapport au périurbain diffus de la
couronne rurale ; l’approche intégrée des espaces ouverts et des espaces
construits comme un «espace de vie» à mieux connaître et valoriser ; enfin, une
approche plus fine, à l’échelle de chacune de ses composantes
territoriales. Extraie de l’étude reliée
aux catégories suivantes :
Aménagement
et territoires | Périurbain
| Environnement
urbain et rural | Milieux
naturels
https://www.institutparisregion.fr/fileadmin/NewEtudes/Etude_129/test2.pdf
Pour cette Promenade j’ai choisi comme point de Départ le village de Gros Bois. Situé en bordure de la N 19, face au château de Gros Bois.
La Francilienne N°104 :
De Melun ; Sortie 21 direction Créteil, Brie Comte Robert, Servon, Boissy saint Léger. Au rond Point à droite N 19 Créteil, Sénart, Boissy, Servon, passer sous le pont et prendre la seconde sortie (sans informations) mais se dirigeant vers Créteil. Toujours suivre Créteil – Boissy saint Léger. Après avoir longé un très long mur et aux septième feux tricolores prendre à gauche la direction de Yerres, Villecrennes (Gros Bois). Sur la droite la foret de la Grange, sur la gauche Villecrennes (gros Bois) passons le Tégéval, anciennement désignée sous le nom de « Coulée verte de l'interconnexion des TGV ». Nous entrons dans Yerres, et trouvons sur la droite un parking en foret.
De Paris ; rejoindre Boissy saint Léger. N°19 direction Brie Comte Robert Villecrennes Provins Troye A 5. La foret borde le coté droit de la route et sur la gauche le mur du Château de Gros Bois. La route à un terre plein centrale végétalisé en 2020. Au feu tricolore prendre à droite Villecrennes (Gros Bois) Yerre. Sur la droite la foret de la Grange, sur la gauche Villecrennes (gros Bois) passons le Tégéval, anciennement désignée sous le nom de « Coulée verte de l'interconnexion des TGV ». Nous entrons dans Yerres, et trouvons sur la droite un parking en foret.
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Le code mobile de cette randonnée est b346681
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Janvier 2021
Sortons du parking, traversons l’avenue Gourgaud (D 941) et prenons en face la rue des Biches, à la fourche prenons à gauche la rue des Treillageurs. Nous entrons dans la foret de la Grange [Cette forêt francilienne est issue du regroupement, à partir de 1974, de plusieurs entités boisées, dans un contexte très urbain. Elle comprend la petite forêt des Camaldules, plusieurs espaces forestiers situés sur les communes de Limeil-Brévannes, Villecresnes et Yerres, l'ancienne forêt communale d'Yerres, et quelques acquisitions plus récentes comme celle du Petit Wirtemberg. Sa superficie est de 376 hectares, dont 208 en Essonne et 168 en Val-de-Marne, elle abrite une vingtaine de mares. Le Mont Griffon culmine à 117 mètres. Une borne géodésique y est implantée. Faisant partie d’une méridienne qui a vu le jour à la fin du 19e siècle, elle permettait de calculer
les distances entre
les principales villes de France. C’est une forêt domaniale (domaine privé de
l’Etat) qui est en cours de classement en forêt de protection. Sur le plateau
de Brie, la forêt domaniale de La Grange occupe la partie ouest de "l'Arc
boisé" du Val-de-Marne et de l'Essonne, qui comprend aussi la forêt
domaniale de Notre-Dame et la forêt régionale de Grosbois. Encadrée par deux
châteaux, Gros Bois et La Grange, La priorité est accordée à l'accueil du
public avec l'entretien des sentiers et des équipements, et la sécurisation des
sites d'accueil (élagage ou abattage d'arbres jugés dangereux). Sans oublier
des mesures paysagères comme la réhabilitation des alignements d'arbres le long
des allées et la préservation des arbres remarquables. La mise en place de
dispositifs pour protéger les sols et lutter contre l'érosion est aussi
nécessaire sur les sites les plus fréquentés. Les travaux sylvicoles concernent
essentiellement la reconstitution des trouées provoquées par la tempête de 1999.
Leur régénération naturelle est l'occasion de rajeunir la forêt. Les forestiers
l'accompagnent de quelques plantations complémentaires pour favoriser la
diversité des essences. http://www1.onf.fr/enforet/la-grange/explorer/decouverte/20130828-133101-774969/@@index.html
] Nous arrivons à la magnifique
Etoile de Bellevue avec en son centre l’Allée Royale, faisons le tour par la
gauche empruntons le tapis vert bordé d’un alignement d’arbres, descendant vers
le château de Gros Bois, nous sommes sur un GRP et un balisage jaune. De Loin
nous apercevons le château, traversons la route bitumée se nommant Allée des
Tilleuls [Situé aux portes de la capitale, à moins
de 15 km de l’hippodrome de Paris-Vincennes, le domaine de Grosbois conjugue
élégamment patrimoine historique et activité hippique dans un cadre naturel
d’exception. Plus de 412 hectares sont ainsi dévolus à l’entraînement du
trotteur français. Dissimulé derrière son enceinte, le centre d’entrainement de
Grosbois compte tout ce qu’un sportif de haut niveau peut espérer en termes
d’équipement, d’infrastructures et de services. Une équipe d’une trentaine
d’hommes assure au quotidien son fonctionnement et ce par tous les temps,
garantissant ainsi un vivier de partants pour les courses de Vincennes. C’est
donc un formidable outil de travail qui en pleine saison, peut accueillir
jusqu’à 1500 chevaux. DES ORIGINES ROYALES, UNE DEMEURE PRINCIERE, UN MUSEE A LA
GLOIRE DU TROT...
Blotti dans un berceau
de verdure, tel un bijou en son écrin, le château de Grosbois demeure hors du
temps, préservé des atteintes et folies de la Capitale pourtant si proche. Sa
silhouette faite d’harmonie et d’équilibre se dessine à l’orée du bois au bout
d’une allée de marronniers bordés de pelouses. C’est une ravissante résidence
d’Île de France de style Louis XIII, avec ses hauts toits à la Française en
ardoise grise, son fronton triangulaire et sa façade de brique et coins de pierre
blonde que le couchant embrase. Le destin de ce château fut, nous dit-on,
d’abriter l’histoire sans jamais la retenir, laissant les noms de ses
propriétaires illustres se succéder en pointillé, retraçant ainsi plus de
quatre siècles d’histoire de France. A l’intérieur, la demeure conserve
toujours les vestiges de ce passé prestigieux,
offrant ainsi une succession de salons dont la décoration porte la marque de tous les grands styles français. Un musée à la gloire des courses hippiques au trot complète cet ensemble depuis 2010 et nous renvoie à son activité actuelle.
Expositions et évènements évoquent à longueur d’année la mémoire de Caillebotte.
Suite sur le site internet http://www.proprietecaillebotte.fr/la-propriete/gustave-caillebotte-447.html]
Traversons le magnifique parc en prenant l’allée se rapprochant de l’Yerres, après
l’orangerie le GR et le balisage jaune prennent sur la droite coupe un bras
d’eau, puis longe la rivière. Nous sommes sur le chemin des poètes, le GRP de
la vallée de l’Essonne et le balisage jaune, nous grimpons des escaliers et
débouchons rue Pierre de Coubertin, traversons en faisant un esse gauche
droite, poursuivons le balisage du GRP et le jaune. Traversons un petit pont,
un sentier nous faisant longer des équipements sportifs puis la grande prairie
de Chalandry servant de zone inondable. Laissons les chemins sur la gauche et
avançons jusqu’au barrage, ou la rivière, par un caprice se divise en deux.
Poursuivons notre chemin en longeant le bras gauche de la rivière, jusqu’à
l’avenue du Maréchal Foch (D234), prenons le pont sur la gauche et tout de
suite après le chemin en stabilisé sur la droite. Laissons la passerelle sur la
droite, puis un chemin sur la gauche notre chemin fait un crochet, s’approche
puis longe la rue du Moulin de Senlis, Nous abandonnons le GRP devant
certainement se rendre à la gare, poursuivons le balisage jaune sur la droite.
Après avoir longé la route, nous retrouvons le bord de la rivière traversons un
bras d’eau qui ici se divise encore
en deux, nous longeons un petit ruisseau
qui rencontre l’autre bras de l’Yerres que nous traversons. Nous sommes sur le
chemin de la première cohorte. Nous longeons un parc, débouchons dans l’avenue
Jean Jaurès à l’angle de la mairie annexe de Crosne. Traversons l’avenue et
prenons en face l’avenue de l’Europe, remontons le long de l’école George
Brassens. En traversant la ville nous allons rejoindre la foret de la Grange.
Coupons une rue poursuivons en face par la rue Pasteur, nous sommes toujours
sur le balisage jaune. Nous débouchons rue Colbert que nous prenons à droite.
Je loupe sur la gauche le petit passage André Delage et poursuit la rue
Colbert, jusqu’à la rue Boileau que je prends à gauche, puis à gauche la rue
Victor
Hugo, je retrouve mon passage et au carrefour prenons la rue des
Longuaines (balisage jaune) remontons jusqu’au passage réservé aux piétons
(chemins des Longuaines (bitumé) que nous empruntons. Nous débouchons rue
Edouard Branly que nous prenons à gauche. Poursuivons la rue faisant un esse
droite-gauche toute en grimpant la rue bordée de pavillons, il faut bien faire
attention au balisage jaune tournant sur la droite devant une barrière barrant
l’accès à une petite rue menant à des immeubles. Passons la barrière, la rue
est bordée d’arbres et d’une barrière en bois. Prenons le passage sur la droite
gravissant le talus, sentier du Château Gaillard (ou poursuivre le bitume) un
peu plus haut nous traversons un parc bordé d’immeubles et débouchons rue du
Château Gaillard que nous prenons à gauche. Poursuivre par la rue (ma trace se
poursuit par un sentier dans l’espace herbeux le long de l’école, simplement
par erreur, je n’ai pas vu le balisage. Ensuite il faut prendre la rue à gauche
jusqu’au rond point.) Au rond point sur la droite nous trouvons une piste
cyclable en stabilisé se nommant chemin du Grand HA-HA [Le
ha-ha (ou hâ-hâ ou saut de loup
) est un type de fossé utilisé dès l'Antiquité dans les
fortifications pour retarder les assaillants, et qui est maintenant choisi
surtout pour son aspect esthétique. Au XVIIe siècle
François Mansart
décide de les placer au bout des allées des jardins pour dégager la vue tout en
bloquant le passage. Lagouvernante du Grand Dauphin fils de Louis XIV, lorsqu'il était
petit, l'empêchait de s'en approcher. Un jour, dans les jardins de Meudon, échappant à sa
vigilance, il alla vers le bord du saut-de-loup et dit en riant : « Ha ha, ce n'est que cela qui doit me faire
peur ! » Désormais les courtisans appelèrent les sauts-de-loup
des ha-ha. C'est au XIXe siècle que
le mot remplaça définitivement le nom de saut-de-loup. Wikipédia]
.
Chemin verdoyant, bordé d’arbres et de pavillon. Il est balisé aux couleurs du
GRP Vallées et Foret c’est également le balisage jaune. Coupons la D 102 poursuivons en face, le
chemin est bordé d’un coté de la zone industrielle de l’autre les jardins
familiaux. Nous entrons dans la foret de la grange, comme le balisage jaune
nous prenons un petit sentier sur la droite. Au carrefour les routes sont
décalées, nous prenons légèrement à gauche. Au nouveau carrefour coupons
l’allée Sainte Catherine pour continuer tout droit, nous grimpons légèrement.
Dans le milieu de la pente le balisage jaune prend à droite, il fait fourche tout
de suite nous arrivons sur une esplanade avec des escaliers que nous prenons. Je
perds le balisage jaune. Nous sommes sur le Mont Griffon [Le Mont Griffon culmine à 115 mètres d’altitude au cœur
de la Forêt Domaniale de la Grange, composé à 60% de châtaigniers et l’une des
composantes de l’Arc Boisé de l’Est Parisien. Il est caractérisé par sa couche
géologique de même nature que la forêt de Fontainebleau,comportant du sable
très fin et du grès, qui fut exploitée par le passé. Son sommet est planté de pins
noirs, qui le fait reconnaître de très loin. Il fut l’un des points utilisés en
1883/1884 lors de la mesure du méridien terrestre de Paris, appelée méridienne
de France ; cela explique la présence à proximité de cette grande cheminée en
ciment. https://cms.ffrandonnee.fr/data/CD94/files/randofiches/pr9a-vallees-et-forets-bryardes-1ere-partie.pdf
]
Au Mont Griffon et à proximité, on peut emprunter les pas de Gustave
Caillebotte, qui se plût à réaliser quelques tableaux aux alentours. C’est ce
que j’ai fait en quittant les balisages, j’ai emprunté les sentiers utilisés
par Caillebotte… Une belle façon de dire que je me suis paumé. J’ai perdu ma
liaison GPS fausse manœuvre, sans lunette, sous la pluie, mauvais balisage, je
ne sais pas. Une chose certaine j’ai perdu la liaison GPS, et je n’avais pas de
trace de secours au pire moment, la ou le mont est lacéré de sentiers
vététistes, d’où ma trace qui descend au milieu de nulle part, il m’a semblé
que s’étais très jolie, mais j’avais plutôt l’œil sur mon GPS et les divers
écrans pour retrouver la liaison. Je redescends vers la civilisation, pour
trouver une route. Au sentier sportif je retrouve la liaison GPS trouve un
chemin et un balisage jaune (parcelle36-39) me permettant de remonter sur le Mont
Griffon et de retrouver ma trace. Balisage jaune que je prends à droite puis le
quitte pour prendre un chemin sur la droite me permettant de couper un peu, je
le retrouve sur le chemin du Général Lejeune que je prends à droite. Autant
nous avons du sable sur le mont Griffon autant ici c’est de la Marne ou de la
Glaise et l’on a de la boue jusqu’aux chevilles. Nous arrivons devant un
parapet et les douves, nous sommes à l’arrière du château de la Grange [Le Château de la Grange, dénommé aujourd'hui
"Château du Maréchal de Saxe", fut construit au coeur de l'important
massif forestier de la Grange.Charles
Duret de Chevry, intendant des Finances sous Louis XIII confia sa construction
à partir de 1617, à l’architecte Jean Thiriot, qui avait été remarqué par
Richelieu. L'édifice, de style classique français (brique et pierre de taille)
fut érigée à l’emplacement d’une ancienne ferme fortifiée. Des propriétaires proches du pouvoir royal
l’habitèrent jusqu’à la Révolution française : Nicolas Gaudion
,
secrétaire de Louis XV commanda au célèbre décorateur suédois Oppenord le salon
rose, témoin de la création du style "Louis XV" avec ses panneaux
lambrissés, ses dorures et ses ornementations en style « rocaille » (coquille,
éléments végétaux, feuilles d’acanthe). Le salon contenait quatre tableaux
ovales (Venus et Psyché de De Troy le fils ; Venus sortant du bain et son
triomphe sur l’eau de De Cazes) et des trumeaux de glace aujourd’hui disparus.
En 1748, le célèbre Maréchal de Saxe,
héros militaire de la France, y fit entreprendre d’importants travaux,
notamment une belle galerie d’apparat (la galerie des stucs), qui modifia
l’agencement d'origine. Le Domaine de la Grange, qui s’étendait sur plusieurs
communes, faisait partie d’un ensemble forestier beaucoup plus vaste dénommé le
Bois Notre-Dame : on raconte que les chasses à courre, activités favorites des
rois de France, se terminaient au Château de la Grange. Au XIXe
siècle, le domaine appartient aux agents de change Boscary de Villeplaine et passa aux familles Du Taillis et Gourgaud, dont le nom est lié à l’histoire
Napoléonienne. Il accueillit les blessés de la grande guerre (hôpital n° 223).
Les Allemands en firent un atelier de réparation des moteurs d’avions lors de
la seconde guerre mondiale. Depuis l’an 2000, le groupe Savry l’a rebaptisé, exploitant un restaurant hôtel de
standing. http://www.yerres.fr/index.php/Monuments?idpage=259&idmetacontenu=106
] Longeons le mur de
clôture. Au carrefour prenons à droite et suivons toujours le long du mur
d’enceinte, du château. Nous quittons le GRP tournant à gauche et poursuivant
tout droit nous sommes normalement sur un PR balisage jaune, mais il se fait
rare, nous arrivons sur la D 94 que nous prenons à droite, comme normalement
PR. Attention cette route est très chargée en voitures et nous n’avons que le
large bas coté pour marcher en espérant qu’il soit toujours entretenu. Nous
arrivons à la porte principale du château. Dépassons le rond point et prenons
sur la gauche l’allée en stabilisée de silex. Au carrefour laissons le PR
prendre le chemin de droite, poursuivons tout droit, nous débouchons rue des
biches que nous prenons à gauche. Coupons la D 941 et nous retrouvons notre
parking.
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html
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