Etape 82 : Pont de Roide - Fessevillers
Encore une rude journée 31 km et 1200m de dénivelé positif sous trente cinq degrés à l'ombre. Je commence égallement à comprendre le rapport entre les kilomètres et les dénivelés. Cent mètres de dénivelés égalent un kilomètre sur le plat. Lorsque j'ai lu cela, je ne l'ai pas cru, ils exagères. Après les Pyrénées et maintenant le Jura, je me dis qu'ils ont certainement raison, mais je n'en suis pas encore certain. La chaleur (semaine de canicule), les dénivelés importants journellement, jumelés au trop nombreux kilomètres font que je souffre. A moins que se ne soit la vieillesse. Je suis arrivé tellement fatigué que je n'ai pas sauvegardé la trace réalisé. Ayant mal dormis comme à chaque fois que je suis en dortoir le lendemain j'ai tout effacé.
mercredi 24 juillet
Carte IGN Trace GPS et topo sans commentaires
Trace randogps Le code mobile de cette randonnée est b313084
km temps arret V/d V/g Dénivelé
30,5 9:30 trop nombreux 3,8 3,4 1278
Carte IGN Trace GPS et topo sans commentaires
Trace randogps Le code mobile de cette randonnée est b313084
km temps arret V/d V/g Dénivelé
30,5 9:30 trop nombreux 3,8 3,4 1278
Je ne tiens pas à
revenir en arrière, hier j'ai pris la branche du GTJ permettant de faire des
courses et de trouver un gîte. A l'endroit ou j'ai trouvé cette branche il se
poursuivait par le Gr 5. Hors de question que je remonte là haut et puis c’est
bien trop long. J’ai donc tracé un itinéraire me permettant de raccourcir cette
étape et me faisant rejoindre la GTJ et le GR 5 à Chamesol. Sur la carte il est
balisé en itinéraire local. Je traverse le pont au dessus du Doubs [Sa longueur totale est de 453 km, dont 430 km sur le territoire français et 85 km sur le territoire suisse, une partie de
son tracé faisant office de frontière entre les deux États. Il constitue le dixième cours d'eau
français par sa longueur et la quatrième
rivière française après la Marne, le Lot et la Saône, ainsi que le neuvième cours d'eau suissepar sa longueur. Il prend sa source dans une cavité du massif
du Jura située sur la commune
française de Mouthe à 945,5 m d'altitude et s'écoule d'abord
principalement vers le nord-est. Après être remonté jusqu'à la trouée
de Belfort, il s'écoule ensuite dans une
direction opposée à celle de la première partie de son cours, se dirigeant vers
le sud-ouest jusqu'à son confluent.
Il se jette dans la Saône à Verdun-sur-le-Doubs, à 175 m d'altitude. Wikipedia ] Au lieu
de prendre sur la gauches les marques rouge et blanche, je prends sur la droite
la rue Saint Hippolyte et les marques jaune et bleu de Montbéliard, je pense que
je n’aurais pas de problèmes, hier, sur le Gr j'ai vu une pancarte indiquant Pont
de Roide par un chemin portant les mêmes couleurs. Je longe la D 137, puis
après la mairie prends une petite route qui monte sur la gauche en direction de
Chatey en contournant une
chapelle.[Chatey,
au pied du mont Julien, est le premier lieu de vie avant Pont-de-Roide, où
l'empereur Julien en personne vint combattre les Barbares (de 361 à 363). Fontaine
et chapelle au carrefour. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/198817-site-de-chatey] De rue nous passons à chemin et poursuivons la grimpette.
Un beau chemin qui se termine malheureusement devant un portail avec une belle
pancarte chemin privé. Je suis quelques instants le balisage jaune et bleu dans
une prairie encore accessible, ou je perds le balisage. Je me
dirige vers un
chemin en contre bas. L'abandonne, m'apercevant qu'il m'éloigne de ma trace. Découvre
après la clôture un petit sentier sur la gauche, ou un layon créé par les animaux,
me fait traverser un champ et
rejoindre un chemin en contrebas du champs et montant
parallèle à ma trace. Ma trace se trouvait dans le fond de cette vallée dont le
chemin est barré et qui maintenant me semble inaccessible. Moi qui ne voulait
monter que doucement, me voilà servi. Monter difficile, très difficile. Au
départ le chemin est bon, puis on grimpe de plus en plus sur un chemin
forestier peu utilisé, il devient de plus en plus difficile, beaucoup d'herbes,
des ronces, je m'épuise à grimper, je m'aperçois que je suis pratiquement
au même niveau que la crête ou se trouve le Gr situé de l'autre côté de la
petite vallée. Puis plus rien de bien défini, trop
Le GR est sur l'autre versant |
d'herbes de ronces, les
engins de débardages ou les 4x4 ne sont pas passé ici depuis longtemps. Ce qui
me semble être une trace tourne brusquement sur la droite et m'éloigne de mon
but. Je coupe dans les ronces et le taillis en grimpant sur la gauche un mole,
un peut plus haut que le flanc de la montagne ou je me trouve pour voir de l’autre
coté, car là je suis perdu. Perdu en montagne. Sur ma gauche un profond ravin
ou se situe ma trace, tout droit les pentes abruptes de la montagne sans trop
d'espoir de trouver une route ma carte n'est pas assez précise, à ma droite un
semblant de chemin ou un laie forestière m'éloignant de ma trace. Faire demi
tour, et reprendre le Gr c'est un peut tard pour y
penser. Je m'arrache les jambes
dans les ronces et me fait fouetter le visage par les branchettes du taillis,
mais une fois en haut, je découvre derrière un rideau d'arbre un chemin forestier
que je prends à droite. Je me suis épuisé à gravir 400m de dénivelé en 1h15
(soit sur le plat 4km). J'aurai pris le Gr je me serais peut être rallongé en
km, mais j'en aurai gagné en énergie, après la tour carré je prenais (peut
être) le petit chemin balisé sur la droite. Je réduisais ainsi les kilomètres
sans m’épuiser sur un mauvais chemin. J'ai déjà un quart de mes réserves d'eau
qui ont disparu. Ensuite on a une belle route forestière, qui abouti à une
autre route forestière, et enfin
Un rien me ramène à la foret de Fontainebleau |
nous sommes au sommet. Nous sortons de la
foret, entrons dans la prairie et je retrouve une marque jaune et bleu, ou il
faut suivre la clôture et pas la grande allée. Je ne sais pas si c'est le même
qu'au départ, ou si c’est celle en provenance
du GTJ, le balisage ne porte pas
de numéro. Je longe la clôture avec un balisage jaune et bleu. Ensuite le
balisage
n'est pas simple à suivre entre prairies et bois, les balises sont
trop espacées et les layons fait par les animaux sont trompeurs. Nous passons
de clôture en clôture et le balisage n'est pas suivi, et le chemin semble
sinueux. Les passages pour franchir les clôtures sont étroits et bardés de
barbelés, je fais des accros à mon sac. Enfin nous débouchons sur un chemin que
nous prenons à gauche. Nous descendons vers Montécheroux
[Montécheroux,
village berceau de la famille de Georges Cuvier (1769-1832) depuis
le 16ème siècle. La maison de la famille Cuvier est toujours
debout au centre du village et marquée de la date de 1461. Zoologiste
et paléontologue français de renommée mondiale il
fit des recherches en anatomie. http://liebvillers.free.fr/liebvillers/montecheroux.htm] C'est par dérision que le nom du célèbre promoteur de l'anatomie comparée et de la paléontologie au XIXᵉ siècle, ne me fait penser qu'au roches Cuvier de la Foret de Fontainebleau. Par le chemin de
Raîchénes qui deviendra rue et débouchons sur un rond point. Nous prenons à droite
la rue de la Pommeraie, passons la fourche et nous arrivons rue Grande (D36 E3)
que nous prenons à gauche, nous arrivons
au carrefour avec la D 121 . Sur la droite la direction de Saint Hippolyte). Il
faut remonter tout droit la D 121 en direction de Blamont sur une centaine de
mètres, puis prendre sur notre droite une petite rue bordée d'une l'église en
direction du cimetière, c'est la rue de Chamesol. Avant de sortir du village je
réajuste le niveau de mes bouteilles d'eau au cimetière. La route est en plein
soleil. Nous
arrivons à Chamesol par la rue de Journal (Il semblerait d’après la carte que cette extrémité de
Chamesol se nomme ‘’Journal’’) et débouchons
sur la D 147, ou nous retrouvons le GR. Nous prenons à droite et sortons du
village, longue route ensoleillée bordée de Champs et de prairies nous coupons
la D 121 et prenons en face le chemin dans la prairie ou l’on nous dit que
saint Hippolyte est à 3 km. Je m'arrête quelques instants devant une borne
monolithe, haute borne sans gravure, mais avec un reposoir, pierre au ras du sol,
permettant de s'asseoir ou (comme dans le
Limousin permettant de poser (en équilibre) un cercueil afin que les servants
se repose).
Cette
pierre me semble à mi chemin entre Chamesol et Saint Hippolyte. Je n'ai pas
trouvé sur internet a quoi elle servait.
Puis nous entrons dans le bois et descendons par un chemin pas facile vers
Saint Hippolyte. Nous débouchons chemin du Mont que nous prenons à gauche
laissons un chemin sur la gauche, puis à l'angle d'une maison le chemin de
Rosière, poursuivons notre descente pour prendre sur la gauche le chemin de la
chapelle ( toujours les Gr). Nous arrivons devant la charmante chapelle du Mont [La Chapelle Notre Dame
du Mont de Saint Hippolyte Le culte de Notre Dame du Mont est lié à la légende
de François de la Palud (XVe) : Après une miraculeuse libération, ce
croisé a offert une statue de la vierge à Saint Hippolyte. Au XVIe siècle, une
chapelle est construite pour abriter cette statue. A noter le joli point
de vue depuis l’esplanade. http://cc-saint-hippolyte.fr/tourisme/edifices-religieux.htm]
Le point de vue nous permet de voir Saint Hippolyte et sa vallée. Un petit
sentier très abrupt nous fait rejoindre la rue Sous la Roche (D121) face au
cimetière.
J'y recherche un point d'eau, que je ne trouve pas. Nous poursuivons
notre descente en longeant le cimetière par la rue de la Chapelle. Nous
retrouvons la D 121 (rue sous la roche) à l'angle avec la rue de la gare que
nous prenons à gauche. Nous arrivons devant une placette herbeuse avec un bel
arbre. Je pensais traverser ce village pour faire quelques courses, mais comme
je les ai fait hier, je ne suis pas obligé de me rendre au centre ville.
Ayant un grand nombre de kilomètres et de
Chapelle du Mont |
dénivelés, je zappe ce village et
suis le balisage qui ne rentre pas en ville. Sur la petite place les Gr
prennent la rue de la Baumotte sur la gauche et tout de suite après un petit
sentier qui grimpe entre les maisons sur la gauche. GR GTJ et le jaune &
bleu, il tourne en angle aigu sur la droite longe les jardins avant de sortir
du village et de longer la colline, on revient
parallèle à la rue sans avoir
l’inconvénient des voitures. De nouveau nous sommes dans le taillis, nous
passons une cascade d'algues, ou pétrifiante et de mousses. Dommage avec la
sécheresse cela goutte doucement, suffisamment tout de même pour imprégner ma
casquette et mon maillot, il commence à faire chaud. Le chemin devient sentier,
nous montons un peu dans un sous bois. Passons une maison isolée. Nous sommes à
la Grosse Roche, 495m intersection de sentiers ou les Gr tournent en angle aigu
sur la droite vers Saulce-Cernay. Nous descendons par le chemin de la roche
dans les prairies, traversons un bois et nous débouchons sur la route
Point de vue de la Chapelle |
de la
roche à la Saunerie que nous prenons à gauche. Nous longeons le hameau de la
Saunerie, (j’ai lu qu’il y avait un puits d’eau salé)
en restant sur la route. je trouve un endroit en bordure du Doubs me permettant
de me rafraîchir et de prendre un bain tout habiller, ça décrasse le short des
imprégnations de transpiration (mon short reste la
journée
Dans la descente vers St.Hippolyte |
mouillé et à bien du mal à sécher, lorsque le gîte se trouve à
l'ombre.) toute cette partie se faisant sous le soleil, j'en profite
également pour faire ma pose du midi. (4h40 et 17 km,
600m de dénivelé positif). Nous arrivons à Soulce-Cernay, traversons le
Doubs faisons un esse gauche droite par la D 437 C (on abandonne le chemin de
Montbéliard pour remonter la rue (de la joux) nous grimpons de nouveau, dans le
virage nous quittons la rue pour prendre tout droit le chemin qui débouchera
sur la D 134 que nous prenons à gauche. Depuis que nous avons quitté le Doubs
nous grimpons les parties non bitumées se font dans les bois, les parties
bitumeuses plus large il faut aller chercher l'ombre, il fait trente cinq ou
trente six. La route fait une boucle une centaine de mètres plus loin nous
quittons le bitume pour
prendre un chemin sur la gauche, on a l'impression de
revenir sur ses pas. Nous sommes toujours sur les Gr. Nous retrouvons la route
que nous prenons à gauche. De 388 m au niveau du pont traversant le Doubs nous
voici à 525 m poursuivons la grimpette sur la route, dans une alternance de
bois, et de prairies. Dans le milieu d'un virage nous quittons de
nouveau
le bitume pour prendre un chemin sur la gauche débouchant sur une route bien
plus petite que la précédente, nous grimpons toujours. La chaleur est
suffocante je suis épuisé, je n'est plus de jambes, je m'arrête avant chaque
zone ensoleillée pour souffler et boire, le fait de s'asseoir et de boire, fait
que d'un seul coup je ruisselle, mon cœur s'emballe un peu, puis se calme, je
repars, travers la petite zone ensoleillée, j'ai de nouveau soif, je fais
l'effort de poursuivre jusqu'à la prochaine zone ensoleillée, je n'en peu plus.
On croit que l'on est arrivé au bout, mais non ce n'est qu'un faut plat, cela
monte de plus belle derrière. Après une pente encore plus rude que les
précédentes nous débouchons proche d'une maison isolé, nous sommes à 676m au
lieu dit La Joux. Je remarque sur la terrasse un robinet et une
petite piscine
pour rafraîchir un enfant, c'est donc qu'il y a du monde. Je n'ai presque plus
d'eau, je m'arrête et demande si je peux remplir mes bouteilles. Il
semblerait que la maison soit en pénurie d'eau, ou qu'elle ne soit pas
potable. Le robinet est condamné. Après un moment de craintes, ou de peur,
l'atmosphère se détend et l'on me donne tout de même et avec le sourire une
bouteille 1,5 litres d'eau. On discute un peu. Je resterais bien là, à l'ombre
de la terrasse. Je quitte ces braves personnes qui retournent se mettre au
frais, au plus profond de leur maison, moi je
repars en plein soleil, avec mon
mal aux jambes, par un chemin qui continue de monter et malheureusement sans un
coin d'ombre. J'approche du hameau de La Race, je n'ai de souvenir que de ruine
et que le Gr tournait après une maison peut être la seul... sur la droite. Mon
souvenir est très flou. Je ne pense qu'à une chose, m'allonger pour me reposer,
mais je ne suis pas encore arrivé. Enfin le haut de la colline 805 m. Nous redescendons.
C'est cela le problème dans cette promenade, on monte on descend immédiatement
après, sans profiter de l’effort réalisé durant la monté. Nous traversons le
village de
Courtefontaine par la rue ou le chemin de La Race, nous passons et
contournons l'église par un large virage en descente. Il doit y avoir un
raccourci par l'église, mais avant de comprendre, j'ai fais le grand tour. Nous
laissons la rue du sauveur sur la droite et prenons un peu plus loin la rue du
lavoir également sur la droite, nous arrivons sur la D 137 que nous coupons.
Nous trouvons sur la gauche une immense bâtisse abritant un lavoir, [La Fontaine lavoir à Courtefontaine celle-ci est
remarquable par ces colonnes à chapiteau corinthien d'incrustation surmonté du blason
de la commune elle abrite la statue de Saint Laurent patron de la paroisse dont
l'église du 13e siècle domine le village (panneau d'information)] derrière
une ancienne pierre à meule et une auge d'un moulin. (Peut être un
pressoir). Nous coupons la D 134 poursuivons en face, nous débouchons rue de Derrière
les Faits que je prends à gauche, nous retrouvons la D 134 que je prends à
droite, un peut après la sortie du village je la quitte pour un chemin sur la
droite, il traverse des prairies, n'est pas très bien marqué au sol et sans
beaucoup de balisage. Nous coupons la D 201 et prenons la route en face.
Une route qui monte rudement, nous passons une ferme et arrivons au sommet à
914 m. Après la ferme le bitume se termine nous traversons un petit bois par un
chemin, puis quittons ce
chemin avant le portillon pour prendre un sentier dans
la prairie sur la gauche, nous redescendons. J'ai de
la chance un fil électrique sépare les deux champs ce qui me permet de suivre
se fil d’Ariane jusqu’à l'entré du bois, le chemin n'étant pas marqué au sol.
Après le bois nous débouchons sur une route face à la ferme de
Montsacier-Dessous, nous prenons à droite et retrouvons un balisage jaune et
bleu et une pancarte Fessevillers. Une information nous indique un ancien
cimetière anabaptiste [L'anabaptisme est un courant chrétien qui prône le
baptême du croyant, volontaire et conscient. Le mot vient du grec
ecclésiastique anabaptizein signifiant « baptiser à nouveau ».
Cette pensée est un point essentiel de la Réforme radicale, mais se retrouve
aussi parmi les vaudois, les bogomiles et les pauliciens, ainsi que dans
l'assemblée des chrétiens apostoliques de Thessalonique au XVIe siècle. Les
anabaptistes eux-mêmes considèrent descendre directement de l'Église primitive,
sans s'être jamais unis avec l'Église catholique. Le terme a aussi pris
historiquement un sens politique, car ce mouvement s'opposa au pouvoir
politique et
religieux en place en Rhénanie (révolte de Münster) et dans le
canton de Berne au XVIe siècle. Mais
la majorité des anabaptistes ne suivirent pas leurs frères et soeurs qui
usèrent de violence, et aujourd'hui ils constituent l'un des seuls groupes
religieux au sein duquel on a toujours prôné la non-violence, mais aussi la
non-résistance au nom de l'amour de Dieu et du fait que son royaume n'est pas
de ce monde. Voltaire et Tolstoï les citent souvent dans leurs œuvres. Tolstoï
ira jusqu'à largement adopter leurs préceptes et ceux des Quakers, bien qu'au
bout d'un cheminement personnel.
L'anabaptisme
aujourd'hui
Parmi les groupes
anabaptistes originaux encore présents, on retrouve principalement les
mennonites, les amish ou encore les huttérites.
L'anabaptisme se
veut un retour à la foi apostolique et non forcément un nouveau mouvement
religieux. Les anabaptistes seraient donc, d'après eux, ceux qui sont restés
fidèles aux enseignements bibliques et qui ont été appelés de certains noms en
France, tels les vaudois ou les albigeois.
La remise en question du baptême des enfants ou pédobaptisme est une
réflexion constante des Églises protestantes en Europe. On a assisté dans les
années 1950, puis dans les années 1970, à la croissance d'un mouvement en
faveur du report du baptême à un âge de pleine conscience. wikipédia] Longue la route qui descend, on se croit arrivé, c'est très
vallonné, on aperçoit quelques maisons en fond de vallée mais pas de
village.
L'espoir nous fait supposer que le village est caché par la foret et la
montagne... Les seules maisons et le clocher de l'église faisant penser à un
village sont sur les hauteurs, on ose imaginer que c'est notre point final. Non
le gîte se trouve en bas, sur la droite, ou sur la gauche cacher dans la
vallée, mais pas là haut, mais plus l'on s'approche et plus l'on se rend compte
qu'il n'y a rien. Dans le bas de la route juste avant le virage en épingle à
cheveux, nous avons un panneau d'information gîte ouvert 24h sur 24 à 15 mn et
une flèche nous indiquant un chemin sur la droite et le chemin monte, monte,
monte, je fais encore une pose, j'ai mal aux jambes, il monte bien jusqu'aux
premières maisons que nous avons vu en haut de la colline. Nous arrivons devant
l'église, le gîte est à coté. Il faut faire le tour de la grande maison. C'est
rustique une grande pièce avec une cheminée servant de cuisine avec gaz et
micro onde une grande table, un tordoir une trentaine de places, deux
sanitaires et une douche. Je suis tellement fatigué que je dormirais bien sous
ou dans l'abri à vélo. Dans le village il n'y a rien. Aucun commerces, aucun
point de restauration. Une personne est dans la pièce principale, assise dans
un fauteuil défoncé. Elle attend... en lisant l'une des revues trouvées dans
une niche du mur. Personne ne nous accueille. Elle n'ose pas déballer ses
affaires. En passant devant le gîte j'ai vue une personne rentrant dans sa
maison. Je ressorts vais demander. On s'installe comme on veut. A quoi sert de
réserver, il n'y a aucun contrôle. Heureusement
que nous ne sommes que deux, réservation ou non la vingt-septième personne qui
arrive, il ne lui reste que le local à vélo. On s'installe, chacun à un bout du
dortoir. Un peu plus tard une troisième personne viendra, elle travail dans le
coin et utilise le gîte comme hôtel. Notre randonneuse fait le GTJ, mais en
complète autonomie, si elle ne trouve pas un abri, elle couche sous un tarp,
elle est partie pour deux semaines et n'a prévu que trois gîtes payant durant
son parcours. Pour elle, l'esprit GR c'est cela. Elle rejette que de nombreux gîtes
sur le parcours ressemblent, plus à des chambres d'hôtes. C’est tout le
contraire de moi, qui ne crache pas sur ce genre d’établissement même si cela
me revient chère, je n’ai pas besoin de prévoir de repas et généralement j’y dors
mieux. Elle espère mieux dormir cette nuit que la nuit précédente ou elle avait
monté sa toile au milieu de la foret et fut réveillé par des bruits.
Certainement que de lointain animaux, car elle n'a rien vu, mais voilà seul en
foret le cerveau travail. J'ai eu le même phénomène lorsque j'avais fait le TMF
(Tour de la Foret de Fontainebleau) en deux jours et ou j'avais dormis en foret,
enfin essayé de dormir. On parle des échelles de la Mort, notre prochaine
étape. Je l'ai vois comme des escaliers, suite à mon souvenir d'un reportage vu
à la télé sur le GTJ, elle les voit d'après la description de son guide et ne
souhaite pas les faire. Le jeune qui mange avec nous, n'y a jamais été, mais
les connaît. Il parle bas et je n’entends pas tout ce qu’il dit, je comprends ‘’décevoir’’
d'échelles scellés dans la montagne, et pas d'escaliers, mais ce ne sont pas
non plus des marches creusées dans la roche. Il fait du vélo de route et du
trekking alors les échelles ne sont pas sa préoccupation. Je suis bien décidé à
les faire, après tout ce ne doit pas être plus rude que les échelles des Gorges
du Verdon… Et j'essaie de m'endormir avec cette idée.
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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