samedi 2 novembre 2019

Randonnée le Plus Loin Possiple 2019 Etape 82 Pont de Roide - Fessevillers GR 5 & GTJ (grande Traversée du Jura-GR 509)

Etape 82 : Pont de Roide - Fessevillers

Encore une rude journée 31 km et 1200m de dénivelé  positif sous trente cinq degrés à l'ombre. Je commence égallement à comprendre le rapport entre les kilomètres et les dénivelés. Cent mètres de dénivelés égalent un kilomètre sur le plat. Lorsque j'ai lu cela, je ne l'ai pas cru, ils exagères. Après les Pyrénées et maintenant le Jura, je me dis qu'ils ont certainement raison, mais je n'en suis pas encore certain. La chaleur (semaine de canicule), les dénivelés importants  journellement, jumelés au trop nombreux kilomètres font que je souffre. A moins que se ne soit la vieillesse. Je suis arrivé tellement fatigué que je n'ai pas sauvegardé la trace réalisé. Ayant mal dormis comme à chaque fois que je suis en dortoir le lendemain j'ai tout effacé.

mercredi 24 juillet


Carte IGN                                     Trace GPS et topo sans commentaires

Trace randogps                                      
Le code mobile de cette randonnée est b313084
 
km     temps      arret                 V/d     V/g     Dénivelé
30,5     9:30  trop nombreux      3,8      3,4       1278



Je ne tiens pas à revenir en arrière, hier j'ai pris la branche du GTJ permettant de faire des courses et de trouver un gîte. A l'endroit ou j'ai trouvé cette branche il se poursuivait par le Gr 5. Hors de question que je remonte là haut et puis c’est bien trop long. J’ai donc tracé un itinéraire me permettant de raccourcir cette étape et me faisant rejoindre la GTJ et le GR 5 à Chamesol. Sur la carte il est balisé en itinéraire local. Je traverse le pont au dessus du Doubs [Sa longueur totale est de 453 km, dont 430 km sur le territoire français et 85 km sur le territoire suisse, une partie de son tracé faisant office de frontière entre les deux États. Il constitue le dixième cours d'eau français par sa longueur et la quatrième rivière française après la Marne, le Lot et la Saône, ainsi que le neuvième cours d'eau suissepar sa longueur. Il prend sa source dans une cavité du massif du Jura située sur la commune française de Mouthe à 945,5 m d'altitude et s'écoule d'abord principalement vers le nord-est. Après être remonté jusqu'à la trouée de Belfort, il s'écoule ensuite dans une direction opposée à celle de la première partie de son cours, se dirigeant vers le sud-ouest jusqu'à son confluent. Il se jette dans la Saône à Verdun-sur-le-Doubs, à 175 m d'altitude. Wikipedia ] Au lieu de prendre sur la gauches les marques rouge et blanche, je prends sur la droite la rue Saint Hippolyte et les marques jaune et bleu de Montbéliard, je pense que je n’aurais pas de problèmes, hier, sur le Gr j'ai vu une pancarte indiquant Pont de Roide par un chemin portant les mêmes couleurs. Je longe la D 137, puis après la mairie prends une petite route qui monte sur la gauche en direction de Chatey en contournant une 
chapelle.[Chatey, au pied du mont Julien, est le premier lieu de vie avant Pont-de-Roide, où l'empereur Julien en personne vint combattre les Barbares (de 361 à 363). Fontaine et chapelle au carrefour. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/198817-site-de-chatey] De rue nous passons à chemin et poursuivons la grimpette. Un beau chemin qui se termine malheureusement devant un portail avec une belle pancarte chemin privé. Je suis quelques instants le balisage jaune et bleu dans une prairie encore accessible, ou je perds le balisage. Je me 
dirige vers un chemin en contre bas. L'abandonne, m'apercevant qu'il m'éloigne de ma trace. Découvre après la clôture un petit sentier sur la gauche, ou un layon créé par les animaux, me fait traverser un champ et 
 rejoindre un chemin en contrebas du champs et montant parallèle à ma trace. Ma trace se trouvait dans le fond de cette vallée dont le chemin est barré et qui maintenant me semble inaccessible. Moi qui ne voulait monter que doucement, me voilà servi. Monter difficile, très difficile. Au départ le chemin est bon, puis on grimpe de plus en plus sur un chemin forestier peu utilisé, il devient de plus en plus difficile, beaucoup d'herbes, des ronces, je m'épuise à grimper, je m'aperçois que je suis pratiquement au même niveau que la crête ou se trouve le Gr situé de l'autre côté de la petite vallée. Puis plus rien de bien défini, trop 
Le GR est sur l'autre versant
d'herbes de ronces, les engins de débardages ou les 4x4 ne sont pas passé ici depuis longtemps. Ce qui me semble être une trace tourne brusquement sur la droite et m'éloigne de mon but. Je coupe dans les ronces et le taillis en grimpant sur la gauche un mole, un peut plus haut que le flanc de la montagne ou je me trouve pour voir de l’autre coté, car là je suis perdu. Perdu en montagne. Sur ma gauche un profond ravin ou se situe ma trace, tout droit les pentes abruptes de la montagne sans trop d'espoir de trouver une route ma carte n'est pas assez précise, à ma droite un semblant de chemin ou un laie forestière m'éloignant de ma trace. Faire demi tour, et reprendre le Gr c'est un peut tard pour y 
penser. Je m'arrache les jambes dans les ronces et me fait fouetter le visage par les branchettes du taillis, mais une fois en haut, je découvre derrière un rideau d'arbre un chemin forestier que je prends à droite. Je me suis épuisé à gravir 400m de dénivelé en 1h15 (soit sur le plat 4km). J'aurai pris le Gr je me serais peut être rallongé en km, mais j'en aurai gagné en énergie, après la tour carré je prenais (peut être) le petit chemin balisé sur la droite. Je réduisais ainsi les kilomètres sans m’épuiser sur un mauvais chemin. J'ai déjà un quart de mes réserves d'eau qui ont disparu. Ensuite on a une belle route forestière, qui abouti à une autre route forestière, et enfin
Un rien me ramène à la foret de Fontainebleau
nous sommes au sommet. Nous sortons de la foret, entrons dans la prairie et je retrouve une marque jaune et bleu, ou il faut suivre la clôture et pas la grande allée. Je ne sais pas si c'est le même qu'au départ, ou si c’est celle en provenance 
du GTJ, le balisage ne porte pas de numéro. Je longe la clôture avec un balisage jaune et bleu. Ensuite le balisage 
n'est pas simple à suivre entre prairies et bois, les balises sont trop espacées et les layons fait par les animaux sont trompeurs. Nous passons de clôture en clôture et le balisage n'est pas suivi, et le chemin semble sinueux. Les passages pour franchir les clôtures sont étroits et bardés de barbelés, je fais des accros à mon sac. Enfin nous débouchons sur un chemin que nous prenons à gauche. Nous descendons vers Montécheroux  
[Montécheroux, village berceau de la famille de Georges Cuvier (1769-1832) depuis le 16ème siècle. La maison de la famille Cuvier est toujours debout au centre du village et marquée de la date de 1461. Zoologiste et paléontologue français de renommée mondiale il fit des recherches en anatomie. http://liebvillers.free.fr/liebvillers/montecheroux.htm] C'est par dérision que le nom du célèbre promoteur de l'anatomie comparée et de la paléontologie au XIXᵉ siècle, ne me fait penser qu'au roches Cuvier de la Foret de Fontainebleau.  Par le chemin de 
Raîchénes qui deviendra rue et débouchons sur un rond point. Nous prenons à droite la rue de la Pommeraie, passons la fourche et nous arrivons rue Grande (D36 E3) que nous prenons à gauche,  nous arrivons au carrefour avec la D 121 . Sur la droite la direction de Saint Hippolyte). Il faut remonter tout droit la D 121 en direction de Blamont sur une centaine de mètres, puis prendre sur notre droite une petite rue bordée d'une l'église en direction du cimetière, c'est la rue de Chamesol. Avant de sortir du village je réajuste le niveau de mes bouteilles d'eau au cimetière. La route est en plein soleil. Nous 
arrivons à Chamesol par la rue de Journal (Il semblerait d’après la carte que cette extrémité de Chamesol se nomme ‘’Journal’’) et débouchons sur la D 147, ou nous retrouvons le GR. Nous prenons à droite et sortons du village, longue route ensoleillée bordée de Champs et de prairies nous coupons la D 121 et prenons en face le chemin dans la prairie ou l’on nous dit que saint Hippolyte est à 3 km. Je m'arrête quelques instants devant une borne monolithe, haute borne sans gravure, mais avec un reposoir, pierre au ras du sol, permettant de s'asseoir ou (comme dans le Limousin permettant de poser (en équilibre) un cercueil afin que les servants se repose).  
Cette pierre me semble à mi chemin entre Chamesol et Saint Hippolyte. Je n'ai pas trouvé sur internet  a quoi elle servait. Puis nous entrons dans le bois et descendons par un chemin pas facile vers Saint Hippolyte. Nous débouchons chemin du Mont que nous prenons à gauche laissons un chemin sur la gauche, puis à l'angle d'une maison le chemin de Rosière, poursuivons notre descente pour prendre sur la gauche le chemin de la chapelle ( toujours les Gr). Nous arrivons devant la charmante chapelle du Mont [La Chapelle Notre Dame du Mont de Saint Hippolyte Le culte de Notre Dame du Mont est lié à la légende de François de la Palud (XVe) : Après une miraculeuse libération, ce croisé a offert une statue de la vierge à Saint Hippolyte. Au XVIe siècle, une chapelle est construite pour abriter cette statue. A noter le joli point de vue depuis l’esplanade. http://cc-saint-hippolyte.fr/tourisme/edifices-religieux.htm] Le point de vue nous permet de voir Saint Hippolyte et sa vallée. Un petit sentier très abrupt nous fait rejoindre la rue Sous la Roche (D121) face au cimetière. 
J'y recherche un point d'eau, que je ne trouve pas. Nous poursuivons notre descente en longeant le cimetière par la rue de la Chapelle. Nous retrouvons la D 121 (rue sous la roche) à l'angle avec la rue de la gare que nous prenons à gauche. Nous arrivons devant une placette herbeuse avec un bel arbre. Je pensais traverser ce village pour faire quelques courses, mais comme je les ai fait hier, je ne suis pas obligé  de me rendre au centre ville. Ayant un grand nombre de kilomètres et de 
Chapelle du Mont
dénivelés, je zappe ce village et suis le balisage qui ne rentre pas en ville. Sur la petite place les Gr prennent la rue de la Baumotte sur la gauche et tout de suite après un petit sentier qui grimpe entre les maisons sur la gauche. GR GTJ et le jaune & bleu, il tourne en angle aigu sur la droite longe les jardins avant de sortir du village et de longer la colline, on revient 
parallèle à la rue sans avoir l’inconvénient des voitures. De nouveau nous sommes dans le taillis, nous passons une cascade d'algues, ou pétrifiante et de mousses. Dommage avec la sécheresse cela goutte doucement, suffisamment tout de même pour imprégner ma casquette et mon maillot, il commence à faire chaud. Le chemin devient sentier, nous montons un peu dans un sous bois. Passons une maison isolée. Nous sommes à la Grosse Roche, 495m intersection de sentiers ou les Gr tournent en angle aigu sur la droite vers Saulce-Cernay. Nous descendons par le chemin de la roche dans les prairies, traversons un bois et nous débouchons sur la route 
 
Point de vue de la Chapelle
de la roche à la Saunerie que nous prenons à gauche. Nous longeons le hameau de la Saunerie, (j’ai lu qu’il y avait un puits d’eau salé) en restant sur la route. je trouve un endroit en bordure du Doubs me permettant de me rafraîchir et de prendre un bain tout habiller, ça décrasse le short des imprégnations de transpiration (mon short reste la journée 
Dans la descente vers St.Hippolyte
mouillé et à bien du mal à sécher, lorsque le gîte se trouve  à l'ombre.) toute cette partie se faisant sous le soleil, j'en profite également pour faire ma pose du midi. (4h40 et 17 km, 600m de dénivelé positif). Nous arrivons à Soulce-Cernay, traversons le Doubs faisons un esse gauche droite par la D 437 C (on abandonne le chemin de Montbéliard pour remonter la rue (de la joux) nous grimpons de nouveau, dans le virage nous quittons la rue pour prendre tout droit le chemin qui débouchera sur la D 134 que nous prenons à gauche. Depuis que nous avons quitté le Doubs nous grimpons les parties non bitumées se font dans les bois, les parties bitumeuses plus large il faut aller chercher l'ombre, il fait trente cinq ou trente six. La route fait une boucle une centaine de mètres plus loin nous quittons le bitume pour 
prendre un chemin sur la gauche, on a l'impression de revenir sur ses pas. Nous sommes toujours sur les Gr. Nous retrouvons la route que nous prenons à gauche. De 388 m au niveau du pont traversant le Doubs nous voici à 525 m poursuivons la grimpette sur la route, dans une alternance de bois, et de prairies. Dans le milieu d'un virage nous quittons de 
nouveau le bitume pour prendre un chemin sur la gauche débouchant sur une route bien plus petite que la précédente, nous grimpons toujours. La chaleur est suffocante je suis épuisé, je n'est plus de jambes, je m'arrête avant chaque zone ensoleillée pour souffler et boire, le fait de s'asseoir et de boire, fait que d'un seul coup je ruisselle, mon cœur s'emballe un peu, puis se calme, je repars, travers la petite zone ensoleillée, j'ai de nouveau soif, je fais l'effort de poursuivre jusqu'à la prochaine zone ensoleillée, je n'en peu plus. On croit que l'on est arrivé au bout, mais non ce n'est qu'un faut plat, cela monte de plus belle derrière. Après une pente encore plus rude que les précédentes nous débouchons proche d'une maison isolé, nous sommes à 676m au lieu dit La Joux. Je remarque sur la terrasse un robinet et une 
petite piscine pour rafraîchir un enfant, c'est donc qu'il y a du monde. Je n'ai presque plus d'eau, je m'arrête et demande si je peux remplir mes bouteilles. Il semblerait que la maison soit en pénurie d'eau, ou qu'elle ne soit pas potable. Le robinet est condamné. Après un moment de craintes, ou de peur, l'atmosphère se détend et l'on me donne tout de même et avec le sourire une bouteille 1,5 litres d'eau. On discute un peu. Je resterais bien là, à l'ombre de la terrasse. Je quitte ces braves personnes qui retournent se mettre au frais, au plus profond de leur maison, moi je
repars en plein soleil, avec mon mal aux jambes, par un chemin qui continue de monter et malheureusement sans un coin d'ombre. J'approche du hameau de La Race, je n'ai de souvenir que de ruine et que le Gr tournait après une maison peut être la seul... sur la droite. Mon souvenir est très flou. Je ne pense qu'à une chose, m'allonger pour me reposer, mais je ne suis pas encore arrivé. Enfin le haut de la colline 805 m. Nous redescendons. C'est cela le problème dans cette promenade, on monte on descend immédiatement après, sans profiter de l’effort réalisé durant la monté. Nous traversons le village de 
Courtefontaine par la rue ou le chemin de La Race, nous passons et contournons l'église par un large virage en descente. Il doit y avoir un raccourci par l'église, mais avant de comprendre, j'ai fais le grand tour. Nous laissons la rue du sauveur sur la droite et prenons un peu plus loin la rue du lavoir également sur la droite, nous arrivons sur la D 137 que nous coupons. Nous trouvons sur la gauche une immense bâtisse abritant un lavoir, [La Fontaine lavoir à Courtefontaine celle-ci est remarquable par ces colonnes à chapiteau corinthien d'incrustation surmonté du blason de la commune elle abrite la statue de Saint Laurent patron de la paroisse dont
 l'église du 13e siècle domine le village (panneau d'information)] derrière une ancienne pierre à meule et une auge d'un moulin. (Peut être un pressoir). Nous coupons la D 134 poursuivons en face, nous débouchons rue de Derrière les Faits que je prends à gauche, nous retrouvons la D 134 que je prends à droite, un peut après la sortie du village je la quitte pour un chemin sur la droite, il traverse des prairies, n'est pas très bien marqué au sol et sans beaucoup de balisage. Nous coupons la D 201 et prenons la route en face. Une route qui monte rudement, nous passons une ferme et arrivons au sommet à 914 m. Après la ferme le bitume se termine nous traversons un petit bois par un chemin, puis quittons ce 
chemin avant le portillon pour prendre un sentier dans la prairie sur la gauche, nous redescendons. J'ai de la chance un fil électrique sépare les deux champs ce qui me permet de suivre se fil d’Ariane jusqu’à l'entré du bois, le chemin n'étant pas marqué au sol. Après le bois nous débouchons sur une route face à la ferme de Montsacier-Dessous, nous prenons à droite et retrouvons un balisage jaune et bleu et une pancarte Fessevillers. Une information nous indique un ancien cimetière anabaptiste [L'anabaptisme est un courant chrétien qui prône le baptême du croyant, volontaire et conscient. Le mot vient du grec ecclésiastique anabaptizein signifiant « baptiser à nouveau ». Cette pensée est un point essentiel de la Réforme radicale, mais se retrouve aussi parmi les vaudois, les bogomiles et les pauliciens, ainsi que dans l'assemblée des chrétiens apostoliques de Thessalonique au XVIe siècle. Les anabaptistes eux-mêmes considèrent descendre directement de l'Église primitive, sans s'être jamais unis avec l'Église catholique. Le terme a aussi pris historiquement un sens politique, car ce mouvement s'opposa au pouvoir politique et 
religieux en place en Rhénanie (révolte de Münster) et dans le canton de Berne au XVIe siècle. Mais la majorité des anabaptistes ne suivirent pas leurs frères et soeurs qui usèrent de violence, et aujourd'hui ils constituent l'un des seuls groupes religieux au sein duquel on a toujours prôné la non-violence, mais aussi la non-résistance au nom de l'amour de Dieu et du fait que son royaume n'est pas de ce monde. Voltaire et Tolstoï les citent souvent dans leurs œuvres. Tolstoï ira jusqu'à largement adopter leurs préceptes et ceux des Quakers, bien qu'au bout d'un cheminement personnel.

L'anabaptisme aujourd'hui

Parmi les groupes anabaptistes originaux encore présents, on retrouve principalement les mennonites, les amish ou encore les huttérites.

L'anabaptisme se veut un retour à la foi apostolique et non forcément un nouveau mouvement religieux. Les anabaptistes seraient donc, d'après eux, ceux qui sont restés fidèles aux enseignements bibliques et qui ont été appelés de certains noms en France, tels les vaudois ou les albigeois.
La remise en question du baptême des enfants ou pédobaptisme est une réflexion constante des Églises protestantes en Europe. On a assisté dans les années 1950, puis dans les années 1970, à la croissance d'un mouvement en faveur du report du baptême à un âge de pleine conscience. wikipédia] Longue la route qui descend, on se croit arrivé, c'est très vallonné, on aperçoit quelques maisons en fond de vallée mais pas de 
village. L'espoir nous fait supposer que le village est caché par la foret et la montagne... Les seules maisons et le clocher de l'église faisant penser à un village sont sur les hauteurs, on ose imaginer que c'est notre point final. Non le gîte se trouve en bas, sur la droite, ou sur la gauche cacher dans la vallée, mais pas là haut, mais plus l'on s'approche et plus l'on se rend compte qu'il n'y a rien. Dans le bas de la route juste avant le virage en épingle à cheveux, nous avons un panneau d'information gîte ouvert 24h sur 24 à 15 mn et une flèche nous indiquant un chemin sur la droite et le chemin monte, monte, monte, je fais encore une pose, j'ai mal aux jambes, il monte bien jusqu'aux premières maisons que nous avons vu en haut de la colline. Nous arrivons devant l'église, le gîte est à coté. Il faut faire le tour de la grande maison. C'est rustique une grande pièce avec une cheminée servant de cuisine avec gaz et micro onde une grande table, un tordoir une trentaine de places, deux sanitaires et une douche. Je suis tellement fatigué que je dormirais bien sous ou dans l'abri à vélo. Dans le village il n'y a rien. Aucun commerces, aucun point de restauration. Une personne est dans la pièce principale, assise dans un fauteuil défoncé. Elle attend... en lisant l'une des revues trouvées dans une niche du mur. Personne ne nous accueille. Elle n'ose pas déballer ses affaires. En passant devant le gîte j'ai vue une personne rentrant dans sa maison. Je ressorts vais demander. On s'installe comme on veut. A quoi sert de réserver, il n'y a aucun contrôle. Heureusement que nous ne sommes que deux, réservation ou non la vingt-septième personne qui arrive, il ne lui reste que le local à vélo. On s'installe, chacun à un bout du dortoir. Un peu plus tard une troisième personne viendra, elle travail dans le coin et utilise le gîte comme hôtel. Notre randonneuse fait le GTJ, mais en complète autonomie, si elle ne trouve pas un abri, elle couche sous un tarp, elle est partie pour deux semaines et n'a prévu que trois gîtes payant durant son parcours. Pour elle, l'esprit GR c'est cela. Elle rejette que de nombreux gîtes sur le parcours ressemblent, plus à des chambres d'hôtes. C’est tout le contraire de moi, qui ne crache pas sur ce genre d’établissement même si cela me revient chère, je n’ai pas besoin de prévoir de repas et généralement j’y dors mieux. Elle espère mieux dormir cette nuit que la nuit précédente ou elle avait monté sa toile au milieu de la foret et fut réveillé par des bruits. Certainement que de lointain animaux, car elle n'a rien vu, mais voilà seul en foret le cerveau travail. J'ai eu le même phénomène lorsque j'avais fait le TMF (Tour de la Foret de Fontainebleau) en deux jours et ou j'avais dormis en foret, enfin essayé de dormir. On parle des échelles de la Mort, notre prochaine étape. Je l'ai vois comme des escaliers, suite à mon souvenir d'un reportage vu à la télé sur le GTJ, elle les voit d'après la description de son guide et ne souhaite pas les faire. Le jeune qui mange avec nous, n'y a jamais été, mais les connaît. Il parle bas et je n’entends pas tout ce qu’il dit, je comprends ‘’décevoir’’ d'échelles scellés dans la montagne, et pas d'escaliers, mais ce ne sont pas non plus des marches creusées dans la roche. Il fait du vélo de route et du trekking alors les échelles ne sont pas sa préoccupation. Je suis bien décidé à les faire, après tout ce ne doit pas être plus rude que les échelles des Gorges du Verdon… Et j'essaie de m'endormir avec cette idée.
 



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