Poursuite de mes promenades autour de la France Aujourd’hui nous parcourrons le Jura ; de Villers le Lac à
Bois de la Biche GR 5 et GTJ Une nuit sublime, j'ai bien récupéré. Je me suis bien reposé. Le gîte (hôtel) est référencé GTJ, ils ont l’habitude des randonneurs, le service du pti déj me semblait un peut tard, pour réaliser les trente kilomètres de mon étape et arrivée à une heure correcte. Sur demande, tout est près sur une table, pain et confitures sous cellophane, le reste au frigo, quant au café on se sert tout seul grâce à la célèbre machine à capsules. Cela me
permet de partir à 7:15. Ce matin mes jambes me portent bien.
En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b313087
km Temps Arret
V/d V/g denivelé
30,7 7:45 1:00 4 3,7 624
Je reprends le chemin d'hier retraverse la prairie et après la clôture, un peu avant le bois je laisse un balisage local partir sur la gauche. A l'intersection des sentiers au lieu de prendre à gauche le chemin descendant vers les échelles, (Ce matin les
rampes ne devraient pas être chaude, mais je n'ai pas l'idée de m'y rendre (certainement que mon ange gardien est contre. Malgré ma bonne nuit de repos et aucunes douleurs aux jambes, je suis tout de même fatigué. Et puis ce n'est pas au programme de la journée. Je suis peut être un peu trop strict sur mes itinéraires.) A l'intersection des balisages jaune et bleu dans le virage en épingle à cheveux, je prends à droite la direction du Refrain (que je confonds avec le barrage) et suis le petit sentier entre deux clôtures, longeant une pâture. C'est le balisage jaune et bleu de Montbéliard. Nous arrivons à une intersection de sentiers nous prenons à gauche le sentier descend brusquement en à pique le long de la paroi vertical de la montagne. (Sur la carte un sentier poursuivrait tout droit, mais je n'en n’est pas de souvenance) Je me demande comment cela va
finir c'est vraiment impressionnant, une souffrance pour les mollets, cela tire dans le milieu de ceux si. C'est interminable. Quand je pense que j'aurais du monter cela hier, si je ne mettais pas trompé et si j'avais refusé l'obstacle des échelles, vu le pourcentage de la pente, hier j'en aurais bien été incapable. Je débouche sur la route du refrain, elle doit mener au barrage, que je prends à gauche en descendant. A la sortie du large virage nous quittons le bitume pour prendre un sentier sur la gauche nous sommes sur le jaune et bleu traversons la foret, toujours en descendant, nous retrouvons la route, nous quittons le bitume, prenons un petit sentier sur la droite, et après une petite grimpette, je retrouve le Gr en bordure du Doubs. Nous sommes descendus de 926 à 612 m. Soit 314 m de descente difficile. Je dois passer devant le refuge de l'antre du loup (cabane refuge), je me souviens que "ma randonneuse" avait dit
qu'elle devait s'arrêter en bordure du Doubs un peu à l'aplomb du Bois de la biche, je suppose qu’elle est à l’intérieur, ou déjà parti. Il me semble qu'elle m'a dit avoir trois jours de marche pour rejoindre le prochain ravitaillement (Villers le Lac), elle n’est donc pas pressé c’est mon étape qu’elle fait en deux jours. En passant devant la cabane je ne vois personne, et je ne remarque pas non plus de tarp, mais je ne cherche pas. Je poursuis mon chemin en bordure de la rivière. Ce matin il fait plus frais, les jambes me portent bien, mais il faut dire que le chemin est maintenant tout plat, enfin pas tout à fait puisque l'on
La prise d'eau, donnant sur la galerie d'amenée, est protégée par des grilles et deux vannes. Les grilles sont nettoyées au moins une fois par jour par un dégrilleur, actionné si besoin de manière automatique par la détection d'une perte de charge (lorsque des feuilles diminuent le débit entrant) signalée par deux puits limnimétriques.
Le local de commande du groupe de restitution est, comme les autres bâtiments, réalisé en béton armé. Couvert d'un appentis en tôle métallique, il est bâti en hauteur afin de rester hors d'eau lors des plus hautes crues (si le débit maximum est estimé à 550 m3/s, la plus forte crue constatée a été de 370 m3/s en 1990).
Le barrage se compose, de la rive gauche (France) vers la rive droite (Suisse), de la prise d'eau de la centrale de restitution, de la salle de commande des vannes toit et des deux vannes toit elles même. Il comporte en outre une vanne de fond. Chacune des vannes toit, large de 12,80 m, est manœuvrée automatiquement en fonction du niveau de la retenue par un flotteur dont les soupapes d'admission ou sortie d'air sont abritées dans la salle de commande, protégée par un toit à longs pans en béton couvert de matériau synthétique.
La centrale de pied de barrage, bâtie en 2009-2010, abrite sous une terrasse en béton le groupe de restitution, de 200 kW, disposant d'un débit de 3 m3/s pour une hauteur de chute de 8,70 m. Un escalier tournant métallique permet d'accéder au groupe, amené à pied d'œuvre grâce à une ouverture dans le toit.
En 1811, Antoine-Joseph Bouhelier est propriétaire d'un moulin au Refrain, figuré avec deux roues hydrauliques sur le plan cadastral napoléonien. Devenu scierie, l'établissement appartient dans les années 1880 à Joseph-Léonard Châtelain puis à Séverin Châtelain. Il est endommagé par la crue du 28 décembre 1882, comme le relate le rapport de police du brigadier de gendarmerie. Le courant a jeté en bas une partie de l'écluse construite en pierres de taille, a détruit les vannes
et la conduite d'eau qui fait mouvoir la roue qui est construite en grosses planches, cette roue est fortement endommagée. Une certaine quantité de planches et de billes préparées pour être sciées ont été aussi enlevées par les eaux. Cette usine se trouvera par suite quelques temps sans pouvoir fonctionner." Après les réparations qui s'imposent, le site est modifié par l'aménagement d'un chantier en 1886 et l'agrandissement de l'habitation en 1889.
Séverin Châtelain rehausse en 1895 son barrage, ainsi décrit par la conducteur des Ponts et Chaussées Garreaux : "comme presque tous
Le 16 mai 1905, Châtelain, propriétaire de la rive gauche du Doubs sur plusieurs kilomètres, sollicite l'autorisation d'aménager deux chutes d'eau pour créer deux centrales hydrauliques : la première (avec une chute de 48 m) doit remplacer sa scierie et la seconde (chute de 14 m) être établie en aval des ruines du moulin de la Mort (appartenant à la Société des Forces électriques de la Goule). Une demande similaire avait été présentée le 1er avril précédent par les industriels Jules et Gaston Japy, escomptant pouvoir acheter l'établissement de Châtelain.
Ce dernier retire sa demande le 14 octobre et cède son usine à la Société des Forces motrices du Refrain.
La Société des Forces motrices du Refrain, créée en 1906, a pour
Le barrage de l'ancienne scierie, rénové en 1906, délimite une retenue d'eau (dite de Biaufond ou de Maison Monsieur) longue d'environ 8 km et reliée à l'usine par un tunnel de 2746 m. Ce dernier est percé de janvier 1907 à novembre 1908 par les entrepreneurs Munck et Billard (de Morteau) à l'aide d'appareils à air comprimé mus par l'électricité fournie
Partiellement endommagée par la crue de janvier 1910, elle est réparée l'année suivante en faisant bien attention, selon les termes du directeur technique de la Société des Forces motrices du Refrain, l'ingénieur J. Poyeton, d'éviter "un chômage fort prolongé de l'usine absolument impossible par suite des nombreuses industries ne pouvant fonctionner sans la force motrice de l'usine du Refrain".
Le barrage est rehaussé de 80 cm à 1 m durant la première guerre mondiale afin d'augmenter la capacité de production du site, "pour satisfaire aux besoins d'énergie des usines de guerre de la région de Montbéliard et empêcher le chômage de milliers d'ouvriers qui travaill[ent]t pour la défense nationale". La
Le barrage est reconstruit une première fois en 1940 par la Société des Forces motrices de l'Est (qui a succédé en 1934 à celle du Refrain) avec des dimensions plus importantes : 57 m de long pour 12,80 m de haut.
Passé dans le giron d'Électricité de France, créée en 1946, il est de nouveau reconstruit en 1956-1957, à 150 m en aval de son emplacement initial, et rehaussé de 2,89 m : sa crête passe à la cote 609,50, déterminant une hauteur de chute totale pour la centrale de 65,10 m. Il
est doté de deux vannes toit, offrant un débouché linéaire de 25,60 m. La mise en service en est autorisée provisoirement par l'arrêté du 25 janvier 1957 et définitivement par celui du 25 février 1963 (avec effet rétroactif à compter du 11 janvier 1957). L'écosystème du Doubs se dégradant, un programme international d'études visant à son amélioration est lancé dans les années 1980-1990, qui conduit en 2003 à la signature d'un accord cadre franco-suisse. Ce dernier fixe à 3 m3/s (au lieu de 665 l/s) le débit minimal de restitution que le barrage doit laisser passer et augmente la progressivité du prélèvement ou de la libération de l'eau (il fallait auparavant moins d'une demi-heure pour que l'installation atteigne sa pleine puissance contre deux heures et demi actuellement).
Le barrage est donc modernisé en 2009-2010 : les ouvrages de prise d'eau sont rebâtis et une microcentrale de 200 kW installée afin de turbiner le débit de
restitution. Mise en service à l'été 2009. http://patrimoine.bourgognefranchecomte.fr/connaitre-le-patrimoine/les-ressources-documentaires/acces-aux-dossiers-dinventaire/etude/e3eb62bb-c163-4650-97a6-7c767dc0d322.html]. Nous avons quelques belles vues sur la montagne. Poursuivons notre chemin en bordure du de la rivière. Nous débouchons sur la D 464, menant en Suisse, traversons la route. Le Doubs fait un angle aigu nous prenons le sentier qui coupe la pointe et poursuivons de remonter la rivière. Nous remarquons le silence, le barrage forme un lac fini le chant mélodieux de la rivière, fini
reste des anciens atelier en bordure du Doubs |
installées en bordure de rivière, non seulement pour le flottage du bois servant au chauffage des fours et à la confection de la cendre, mais aussi pour le lavage des sables, le refroidissement des moules et des outils en contact avec le verre en fusion, le broyage des argiles utilisés pour confectionner les fours. https://archives.doubs.fr/expo_retour_aux_sources/page15.html] J'ai un coup au cœur, une flèche nous indique Villers à 6h de marche, cela me démoralise, je ne vais pas arriver de bonne heure, jusqu'à présent je n'ai fais que de descendre et j'ai les 1200m de dénivelés positif qui ne seront réparti que sur la
vingtaine de kilomètres qui me reste à faire. Il ne faut pas traîner. Sur le chemin, nous trouvons quelques abris comme chez Bonaparte, l'abri des pécheurs, ou d'autres plus ou moins bien aménagé j'ai fait quelques photos (abri de la truite de la grande combe), mais si vous n'avez pas prévu à manger, il ne vous restera que la pêche. Se sont des abris bien rudimentaire, il n'y a qu'une pièce, pas même une surélévation pour y étendre un matelas. Je ne suis pas sur que quatre personnes puissent y dormir, la grande table et le poêle prenant beaucoup de place. Nous passons deux échelles, mais rien à voir avec celle de la mort, quoi, qu'une est bien verticale. On passe devant l'usine
Les abris en bordure du Doubs |
de Chatelos, rien de bien spécifique cette usine moche même, ce qui m'interpelle c'est ce rail descendant du plateau jusqu'à l'usine en suivant la pente abrupte de la montagne. Transport de matériel ou de personnel ? Cela doit faire un drôle défais lorsque l'on passe de la position horizontale à la position presque verticale. [propriété de la Société des Forces Motrices du Châtelot (SFMC), un société anonyme de droit suisse basée à La Chaux-de-Fonds et détenue par des actionnaires suisses et français répartis paritairement. La voûte du barrage du Châtelot, d'une hauteur de 74 mètres, retient environ 20 millions de m³ d'eau qui permettent la production d'électricité par la centrale du Torret située en aval du barrage. Fonctionnement. http://www.sfmc-sa.com/production/fonctionnement.html et wikipédia] Nous passons devant l'abri du Torret, je croise des pêcheurs, mais d’où viennent ils, il n'y a pas de route proche dans le coin. Ensuite le
appréciées de toute la région. Le lieu où sa demeure était érigée changea ainsi de nom sur les cartes topographiques en passant des "Forges" à "Chez Némorin". Les Forges du Pissoux ou de Grand’Combe des Bois où les sociétaires des Sentiers du Doubs se retrouvent a une histoire peu connue et difficile à dresser. Aujourd’hui on distingue encore aisément les contreforts d’imposants murets de soutènement à l’ancien sentier muletier devenu pédestre. On remarque facilement également l’imposante digue sur le Doubs disloquée en bonne partie sur la rive suisse par d’importantes inondations de 1882. Sur la rive française aux abords de l’abri forestier, on distinguera encore quelques fondations des
escalier. Immense escalier permettant de descendre en toute sécurité vers le barrage cela n’a rien à voir avec les échelles de la mort, ce sont vraiment des escaliers. Je me demande même si dans mon souvenir du reportage sur le GTJ, je n'ai pas confondu les échelles de la mort avec celles ci... Nous arrivons au niveau du barrage, on redescend un peu sous le barrage pour remonter quelques marches, [Le barrage du Châtelot fonctionne selon un modèle classique de barrage en voûte. Ce type d'installation convient à la typologie du site, qui est caractérisé par une vallée étroite. Il a pour fonction l'accumulation du cours d’eau du Doubs afin de produire de l’électricité.
Une prise d'eau, située sur l'un des côtés de l'ouvrage, guide l'eau du Lac des Brenets par une conduite forcée (tuyau reliant la prise d'eau à la turbine) à travers la roche jusqu'à la centrale du Torret. L'eau y est turbinée au moyen de
En parallèle à la conduite forcée, une vanne de dotation a été percée à travers le barrage. Elle a pour fonction de maintenir un débit constant entre le barrage du Châtelot et la centrale du Torret. Afin de minimiser les pertes de production, ce débit de dotation de 2m3/s alimente un groupe de production situé au pied du barrage. Cette mini-centrale produit environ 6,4 GWh par année.
L'ensemble de l'électricité passe d'abord dans un transformateur pour lui procurer la tension nécessaire. Elle alimente ensuite les réseaux électriques de la Suisse et de la France.
de la chute, mais de nombreux sentiers, plus ou moins pentus, plus ou moins dangereux, dégradant les flancs de cette colline. J'y ai vu plusieurs personnes assis sur un rocher, soit à réfléchir s'ils devaient poursuivre leur descente ou faire demi tour, a moins qu’ils reprenaient leur souffle. C’est tout de même beau. Sauf que pour bien la voir il faut descendre l'un des sentiers à flanc de la colline boisée. Pas facile et encore plus dure à remonter. Pour la photo j'emprunte l'un de ses sentiers, puis dépose mon sac au pied d'un arbre pour être plus à l'aise pour la suite de la descente et prendre la photo à l'endroit ou il me semble que c'est le meilleur emplacement. C'est d'ici la cascade est la plus belle. [Le Saut du Doubs est une chute de 27 mètres de hauteur sur le Doubs. Côté français, le site se situe dans l'est de la
Les escaliers après le belvédère
chemin cimenté à notre droite. Le balisage manque un peut, mais tout les chemins cimentés mènent au marcher du Temple. Nous traversons l’embarcadère et retrouvons le coté négatif de la civilisation, des échoppes souvenirs les unes sur les autres, à vendre le même produit, made in china aux mêmes prix. Quoi que je n'ai pas vérifié mes propos, j'ai un peut de temps devant moi, maintenant que je suis sur que mon point de chute est proche, sans montagne verticale à passer. Je n'ai absolument pas envi de m'y arrêter pour m'y rafraîchir. Je suis un sauvage, mais après quatre jours de solitude, ce retrouver comme ça dans la civilisation... Laissons les marchants du temple et prenons la route sur la droite, nous pouvons couper le grand virage en prenant le premier ou le second chemin sur la gauche. Il y a des
Banc de poissons en surface sur une vingtaine de mètres |
le sentier minérale |
Le Saut du Doubs du sentier
Saut du Doubs du belvédère haut

Ouf, enfin Villers le Lac je suis arrivé

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