samedi 2 novembre 2019

Randonnée le Plus Loin Possiple 2019 Etape 81 Etupes - Pont de Rouade GR 5 variante & GTJ (grande Traversée du Jura-GR 509)


 Etape 81 : Etupes - Pont de Roide

  mardi 23 juillet 2019

km     Temps      Arret    V/d    V/g    dénivelé
35,7    9h11           1:00    3,9      3,2 !         993 +  Midi 5h16 et 21 km temps final sans la pose de midi

Carte IGN                                        Trace GPS & Topo sans commentaires

Trace Randogps                                      Le code mobile de cette randonnée est b313083
                                                         
Rude journée. D'une part le nombre de kilomètres, d'autre part la canicule entre trente deux et trente cinq degrés. Heureusement la plus grande partie de cette rando se déroule sous couvert de belles forets. Cela ne supprime pas la chaleur, mais au moins je n'ai pas le soleil qui me tape sur la tête. Aucun moyen de se rafraichir, autrement que part des bouteilles d'eau qu'ils faut remplir au point d'eau des cimetières dans les villages que nous traversons.


En sortant du gîte je descends la rue du Général de Gaule (D 463), au rond point je prends la rue du Moulin sur la droite qui débouche dans la rue du Caporal Peugeot que je prends à gauche, nous arrivons à un nouveau rond point et nous prenons la seconde à droite rue du Grands Faubourg, la rue grimpe rudement. Elle devient un peut plus loin rue de Bermont, puis chemin des Coperies qui débouche rue de la Libération que nous prenons à gauche. Nous sortons du village par la route, longeons les tennis et entrons dans la foret par une belle route. Il me semble que nous pouvons éviter le bitume en suivant un petit sentier botanique dans l'herbe en bordure  de la foret. Laissons un chemin sans issu et  quittons le bitume en prenant le suivant sur la droite. Nous retrouvons le Gr 5 et le balisage jaune et bleu de Montbéliard. Passons le parking. Nous abandonnons le large chemin lorsqu'il entame un virage sur la droite, nous poursuivons tout droit par un sentier parallèle au chemin, il ne me semblent pas très bon au départ, mais s'améliore par la suite. Après une fourche nous poursuivons le Gr 5 tout droit. Nous arrivons a une intersection de sentiers, avec des panneaux d'informations, laissons le balisage jaune et bleu et poursuivons le Gr 5. Nous sortons de la foret par un angle aigu sur la gauche, longeons la lisière, traversons prairies et vergers, au loin nous apercevons les premières collines du Jura, nous longeons le cimetière par la rue des Vernes et entrons dans DasleCoupons une première route, laissons sur la droite le chemin du Tilleuil, nous arrivons à une patte d'oie, poursuivons tout droit. Nous débouchons rue des vergers face à une fontaine monumentale, prenons à gauche et au carrefour suivant à droite la rue centrale (D126). Je me trompe dans le balisage, suis le jaune et bleu au lieu du Gr et rattrape l'itinéraire par le centre ville. Poursuivons la D 126 par la rue d'Audincourt, puis sur la gauche la rue 
des Aiguillottes (attention elle fait tout de suite fourche au niveau de la petite place) nous prenons plutôt sur la droite longeons la place servant de parking, la rue tourne sur la gauche, longeons une ferme et nous voilà de nouveau dans les champs, par un chemin plus ou moins bitumé. Nous débouchons sur un chemin face au cimetière de Vandoncourt, nous prenons a gauche le chemin des Rougeoulots et rencontrons le GRP de Montbéliard balise jaune et bleu. Nous débouchons sur la rue du Piquet (D 480) que nous prenons à droite. Traversons Vandoncourt. Par un esse gauche-droite nous coupons la D 253, peu de temps après nous arrivons à un carrefour avec la rue des Damas, nous abandonnons la départementale et poursuivons par un esse gauche-droite la rue du Pont Sarrazin. A la fourche devant la fontaine nous prenons à droite, nous sommes commun au balisage jaune et bleu du tour du pays de Montbeliard. Après la grimpette, la rue fait fourche, prenons à gauche vers la colo, nous entrons dans la foret, le chemin fait une nouvelle fourche, prenons à gauche vers le pont Sarrazin, nous cottoyons un balisage local repérable par son logo en forme de pomme, longeons le restau la Cachette, puis un chenil ou une pension pour animaux. Nous entrons dans la foret du bas des fonds autour de nous des falaises. La route carrossable ne va pas plus loin. Nous poursuivons par le chemin et commençons à nous élever vers Le Pont Sarrazin, [Le pont sarrazin est une formation géologique en forme d'arche naturelle belle arches de pierre dans la foret. L'origine du nom Sarrazin vient d'une légende remontant aux invasions sarrasines (vers 724 ou vers 732) où une jeune fille aurait fait tomber du haut du pont le cavalier sarrasin qui l'aurait enlevé provoquant sa mort ; la jeune fille restant indemne. 
Une autre version de cette légende affirme que le pont n'existait pas encore au moment de la conquête sarrazine. Mais alors qu'une jeune fille se jettait du haut d'une falaise pour échapper aux Sarrazins, le pont de pierre surgit miraculeusement sous ses pieds. Les poursuivants furent quant à eux précipités dans le vide.
Miracle ou non, l'arche rappelle en tout cas les invasions que subit la Franche-Comté au Moyen-Age. Elle est également un témoin des phénomènes géologiques qui sculptent les roches à leur grè.
Dû à une érosion de type Karstique, le pont est situé dans une vallée de type Reculée, c'est-à-dire l'effondrement d'une rivière souterraine dont le pont serait le témoignage d'une roche plus dure qui ne se serait pas écroulée. L'arche qui forme le pont culmine à plus de dix mètres au-dessus de la vallée creusée par la reculée.
La rivière à l'origine du creusement karstique a été captée afin de couvrir les besoins en eau de l'usine Japy et ce captage fut abandonné en 1983. Le pont Sarrazin est un site classé depuis le 23 mai 1912. Wikipédia] Au pied du pont nous trouvons un sentier qui serpente en grimpant la colline, et débouchons sur un large chemin que nous prenons à gauche. Il tourne en angle aigu sur la droite, c'est un large chemin de débardage en stabilisé et après une longue partie droite, nous sortons de la foret, laissons le balisage jaune et bleu et poursuivons le Gr. Traversons les champs, coupons une petite route, (rue des six chemins, déchetterie) et débouchons sur la D 148 que nous prenons à droite jusqu’à Abbévillers. Nous arrivons à une fourche avec la 482, poursuivons la 148 sur la droite. Nous arrivons devant un nouveau carrefour coupons la D 34 et prenons la rue de la Doue situer un peu en décalé sur la D 34. Nous sortons du village, dans un virage la rue fait fourche, nous prenons à gauche, a la nouvelle fourche à droite, de chemin carrossable, nous passons à chemin, (chemin Sur les Côtes) longeons la clôture d'une propriété. Nous entrons dans la foret. Nous grimpons sur le Coteau de derrière nous sommes toujours sur le GR et le jeune et bleu. Le chemin n'est pas facile, il descend dans ce qui doit être le lit d'une rivière a 
sec avec cette sécheresse mais au printemps il ne doit pas être possible de ne pas se mouiller les 
pieds. Nous arrivons à l'intersection avec un chemin. Une pancarte nous dit qu'à 250m sur la gauche on peut voir la source de la Doue, une cascade, et un moulin. 500 m allée - retour. Par cette chaleur je n'ai pas voulu rallonger mon parcours. Je vous livre tout de même ce que je n'ai pas eu le courage d'aller voir. [La source de la Doue est la seule du pays de Montbéliard. Le moulin de la Doue est muni d'une roue de 3m70 de diamètre et de 70cm de large. Elle comprend 48 godets. L'eau jaillit d'une grotte typique du massif du Jura. Elle se situe au fond d'une reculée, au pied d'un plateau. La source est agrémentée d'une cascade et d'un moulin entièrement rénové. Les marcheurs trouveront un abri pour manger ou s'abriter. https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=25004_1
Historique ;
Peut-être attesté dès le 13e siècle, le moulin de la Doue apparaît sous son appellation sur la carte de Cassini (1760). Propriété du duc de Wurtemberg, dont dépend la principauté de Montbéliard, le moulin est acquis en 1794 comme bien national par Christophe Dorian. Il est reconstruit en 1809, ainsi que l'atteste le linteau de la porte, gravé de ce millésime et des initiales GDVDPCD. Le moulin reste dans la famille Dorian au cours du 19e siècle. Il renferme trois roues hydrauliques en 1842. La matrice cadastrale signale une "démolition partielle" en 1891, qui correspond peut-être à la cessation d'activité. Le site est acquis en 1897 par le banquier montbéliardais E. Meyer. Son fermier, Emile Coulon-Nétillard, obtient par arrêté préfectoral du 2 février 1899 l'autorisation "d'exercer l'industrie d'aiguisage et de polissage de limes". L'atelier est cédé en 1907 à l'industriel d'Hérimoncourt Nicolas Schligler-Deiss, qui établit un atelier de "taillage de vieilles limes". Le moulin est occupé à partir de 1928 (?) par Constant Frésard, horloger à Charquemont, puis par le marchand de bois Edouard Vercelotti en 1936, qui établit une scierie. Cette dernière ferme ses portes en 1951 ; les 
bâtiments sont ensuite convertis en habitation. Le site a été acheté en 2006 par le syndicat intercommunal de la Vallée du Gland, et ouvert au public. Une roue hydraulique en-dessus de 3,70 m de diamètre, équipée d'un multiplicateur de vitesse et d'un générateur électrique, a été mise en place en 2009 pour produire de l'électricité. http://patrimoine.bourgognefranchecomte.fr/connaitre-le-patrimoine/les-ressources-documentaires/acces-aux-dossiers-dinventaire/etude/a50b6f2c-d507-4684-a13a-e223c5134c74.html
Généralement lorsque je rencontre un site internet ne permettant pas de copier certain article, je passe mon chemin surtout que normalement on trouve la même chose ailleurs. J'ai bien trouvé d'autres site mais rien ne donnais les détails de la source et de la grotte. Comme ce ne sont que les photos que l'on n’a pas le 
droit de copier, je me suis permis de recopier le texte.  La source de la Doue se trouve au fond d'une petite reculé à peu de distance de la frontière Suisse les exsurgences se situent à quelques mètres au-dessus  du thalweg dans la paroi rocheuse s'écoule du porche de la grotte en formant une petite cascade. Au niveau de la grotte une partie de l'eau a été dirigée pour alimenter la roue à aube d'un moulin qui fut abandonné depuis fort longtemps. Le porche de la
Exemple de source sortant d'une reculé. Ici la Loue
grotte à une largeur de 12 mètre 50 pour une hauteur de 1 mètres 96 la voûte de la grotte s'élève ensuite jusqu'à 4 m 50 grotte  et s'enfonce sur 11 mètres 50 dans la paroi rocheuse. La majeure partie de la grotte est cependant noyée. La grotte a été explorée par des plongeurs. Elle présente un développement praticable de 348 m. La galerie débute par un double siphon au niveau d'une vingtaine de mètres de longueur. La doue se jette au bout d'un parcours de 12 km dans le Doubs après avoir reçu les eaux de la Creuse. Après le confluent la Doue porte le nom de Gland. Extraie du Texte copié 
sur https://www.lieux-insolites.fr/doubs/doue/doue.htm].  Le Gr prend à droite, longe la Doue. Moins attentif par ce beau chemin à l'ombre et tout plat, tout a mes pensées, suis-je bien venu ici en 2011 !!! Puis à douter, je dois confondre avec la loue. Faut que je vérifie sur le 
répertoire photos, je ne vois pas la bifurcation, je m'en rends compte trop tard, après avoir longé des maisons dans le fond des glands et me réveille… devant un parking a chercher un balisage. Pas le courage de faire demi-tour, je regarde le GPS, veux rattraper ma trace par une route sur la gauche aboutissant à un restaurant heureusement fermé. J'en fais le tour en souriant, une pancarte m'indique que je suis filmé. J'aperçois derrière la terrasse un portillon et un  chemin balisé en jaune et bleu ; le N°4, se dirigeant vers Glay que je prends à gauche il me fait retrouver le Gr 5 se dirigeant vers Villars les blamont et la frontière Suisse, que du coup je prends à droite. Nous montons dans la foret et je fais une pose devant ma première borne frontalière entre la France et la Suisse. Le chemin monte encore un peu et le Gr prend de suite à droite, en angle aigu. Nous sommes à une intersection de balisage avec le Gr, les circuits de Montbéliard et le circuit jaune des bornes de la principauté. Ne pas aller jusqu'a l'extrémité du sentier. Le chemin d'extrémité formant Té concerne le balisage jaune et bleu de Montbéliard. 
Nous poursuivons le Gr5 prenant à droite au niveau du poteau d'information, le sentier en épingle à cheveux. Nous avons un pied en Suisse et un pied en France, le chemin serpente en montant plus ou moins le long des bornes frontalières êtes vous en règle ? Le sentier est côté Suisse, nous longeons la lisière des bois se trouvent côté Français alors que les champs son côté Suisse. Les bornes sont plus ou moins belles, plus ou moins sculptées. Nous remarquons sur certaine un écusson avec un ours, c'est l'emblème du canton de Berne en Suisse. C'est à la borne 50 
qu'un panneau nous donne l'information sur l'emblème sculpté. [Une frontière lacustre et une jurassienne : voilà ce qui compose la délimitation internationale du canton de Vaud. Si le lac n’est pas propice à la pose de bornes, le Jura s’est révélé, par contre, favorable à leur plantation et surtout à leur conservation. 309 bornes et quelques entre-bornes, couvrant plus de cinq cents ans d'histoire, jalonnent les 91 kilomètres de frontière terrestre du canton de Vaud avec la France.
Le pays de Vaud fut tour à tour helvète, romain, burgonde bourguignon, savoyard, bernois, helvétique puis finalement canton suisse depuis 1803. En outre, le tracé de la frontière sur les crêtes jurassiennes fut fortement 
influencé par l’établissement de plusieurs prieurés et abbayes dans la région à partir de l’an Mil. Cependant, ce sont les bernois, arrivés en 1536 dans le pays de Vaud, qui systématisèrent le marquage des frontières aux moyens de bornes. Tout d’abord au nord, à Sainte-Croix en 1553, puis au sud, dans la région de Versoix en 1564 suite au traité de Lausanne. Les deux extrémités du pays seront reliées par un abornement continu dès 1649. Berne bordait alors la Franche-Comté espagnole. De magnifiques bornes de cette époque, blasonnées du lion et de l’ours, subsistent encore dans les forêts jurassiennes. La Franche-Comté deviendra française en 1678 sous Louis XIV. Quelques bornes aux trois lys illustrent ce changement. En 1798, le pays de Vaud se libéra et adhéra à la République helvétique une et indivisible. Des bornes à l’acronyme RHUI rappellent cette période de 
l’histoire suisse. En 1803, Vaud devint un canton à part entière. L’écu vert et blanc « Liberté et Patrie » orne, depuis lors, les pierres de 1824 en compagnie du lys de la restauration monarchique française. Le comté de Neuchâtel, devenu principauté puis canton suisse, possède une longue histoire que les bornes des hauteurs jurassiennes illustrent à leur manière. Dès 1408, le Doubs fut choisi pour limite entre la Bourgogne et le comté de Valangin (qui rejoindra le comté de Neuchâtel en 1592) de Biaufond au lac des Brenets. Cette partie de frontière ne bougera plus. Les confédérés occupèrent le comté de 1512 à 1529, mettant de l’ordre dans les délimitations de celui-ci. Entre 1524 et 1527, le tracé de la frontière des Brenets au Vitiau à Sainte-Croix fut finalisé et aborné avec le pal aux trois chevrons et la croix de Bourgogne avec briquets comme blasons. Cet abornement fut confirmé et complété en 1704 et 1766 par le Royaume de France présent aux frontières de Neuchâtel depuis 1678. En 1707, le roi de Prusse devint prince de Neuchâtel et de 
Valangin. La principauté prussienne réalisa en 1766, avec la France, l’abornement systématique de leur limite commune dont il reste encore plusieurs témoins intacts (blasons : chevrons/trois lys). Les bouleversements politiques enfantés par la Révolution française de 1789 toucheront Neuchâtel quelques années plus tard, durant la période napoléonienne. De 1806 à 1814, Berthier, Maréchal d’Empire, régna sur la principauté. Suite à la chute de Napoléon, les traités de Vienne et de Paris redessinèrent la carte de l’Europe. Neuchâtel devint officiellement, en mai 1815, le vingt-et-unième canton de la Confédération tout en restant (ou en redevenant) une principauté prussienne. Question territoire, le nouveau canton s'agrandit de la commune du Cerneux-
Péquignot. Toute la frontière franco-neuchâteloise, de Biaufond au Vitiau, fut révisée, adaptée (au Cerneux-Péquignot) et abornée plus densément en 1819. Les nouvelles bornes portaient le pal chargé de chevrons neuchâtelois et le lys de la restauration française. Un grand nombre de ces pierres subsistent le long de la frontière. Le dernier acte, en 1848, sans conséquence sur le tracé de la limite, toucha les drapeaux des États limitrophes. La frontière franco-jurassienne est à la fois la plus neuve de Suisse dans sa dénomination et la plus densément abornée. En effet, le Jura est devenu un canton suisse en 1979 et sa frontière avec la France, longue de 121 km comporte pas moins de 606 bornes standard et de nombreuses entrebornes. L'histoire de la limite se confond avec celle de la formation de l'Evêché de Bâle. Par Evêché de Bâle, on entend les terres placées sous l'autorité temporelle de l'Evêque de Bâle (Principauté épiscopale de Bâle). Après la Réforme à Bâle, Porrentruy devient, en 1529, la capitale de la principauté. Son territoire comprend le canton du Jura actuel, 
le Jura bernois, Laufon et Birseck. La limite aujourd'hui franco-jurassienne se met en place au cours du XVIIIe siècle et trouve pratiquement son tracé actuel suite au traité d'alliance et la convention de 1780 entre le Roi de France et le Prince Evêque de Bâle. En 1815 au Congrès de Vienne, les puissances décident de réunir l'Evêché de Bâle (sans Birseck) au canton de Berne. Dès lors les commissaires franco-suisses jalonnent en 1817 l'ancienne frontière de 1780 d'un lys de la Restauration du côté de la France et d'un Ours bernois du côté de la Suisse. En 1979, date d'entrée du canton du Jura dans la Confédération suisse, la frontière (sans Laufon) devient franco-jurassienne. http://www.histoiredebornes.ch/indexhistoire.html ] Le chemin est agréable à l'ombre des bois. Nous sommes également sur le chemin de Montbéliard. Nous coupons des chemins forestiers en liaisons direct avec les Helvètes. Des panneaux nous indiquent ce que l'on a le droit de transporter si l'on poursuit en territoire Helvétique. Bien sur il n'y a pas de douanier derrière chaque arbre. Nous arrivons à la borne 417. Grosse borne cornière à trois face, sur l'une l'ours, sur la deuxième le F et 1817, la troisième une fleurs de lys et une 1717, on a oublié après la révolution de supprimer le lys pour le remplacer par le F, a moins que ce soit le F de la restauration, je n'ai pas réussi à lire la date. Nous sommes au lieu dit Danemarie. C'est également une intersection de sentiers, le jaune et bleu N°4 et le N°3 partant sur la droite (circuit de l’amitié). Nous quittons la Suisse entrons en France, en suivant le Gr et l'une des branches du jaune et bleu N°3 en direction de Villars les Blamont sortons de la foret, traversons les champs en franchissant une échelle je suis dans une prairie avec des vaches regroupées à l'ombre, elle se retournent et me regardent passer. Malgré la masse imposante des Montbéliardes, je préfère ses animaux aux moutons et surtout à leur gardien le Patou, bête rustique, cofondant l'ours, ou le loup avec de paisibles randonneurs. Nous arrivons à Villars lès Blamont, que nous traversons. Nous débouchons rue de la Charme que nous prenons à gauche toujours balisage jaune et bleu et Gr. Il fait tellement chaud sous ce soleil de plomb, que personne ne se trouve dehors, je n'ai plus qu'un litre d'eau et j'aimerais en avoir un autre d'avance. Comme nous descendons j'ai aperçu entre deux jardins le cimetière qui se trouve dans la pleine à l'écart du village. Je quitte le balisage pour me rendre au cimetière par la rue des pommiers qui débouche sur la D 73, que je prends à gauche, puis la petite allée menant au cimetière. Ouf, il y a un point d'eau qui fonctionne. Je rempli mes bouteilles d'eau. Je rejoins le Gr en empruntant la D 73, (rue grande) et retrouve ma trace, prends la rue de Lomont sur la gauche. Laissons les rues d'accès et 
poursuivons le Gr, quittons la rue pour prendre un chemin sur la droite qui nous permet de couper le large virage de la rue. Nous entrons en foret et retrouvons le chemin carrossable. C'est une belle route que nous abandonnons lorsqu'elle tourne sur la gauche en angle aigu, nous poursuivons tout droit par le chemin face à nous. Nous arrivons à la roche Jalla. Un ancien fort se situe à 50m sur la gauche, surveillant la frontière. Je suis trop fatigué pour m'y rendre, je suis épuisé par la chaleur, les kilomètres et les dénivelés, je fais des poses de plus en plus souvent a chaque monté et je bois beaucoup. [La batterie de la Roche Jella est l'ouvrage Séré de Rivière le plus proche de la frontière suisse. Elle était constituée de trois pièces d'artillerie desservies par vingt hommes. Le côté sud de la batterie donne sur l'à-pic de la Roche Jella et les autres côtés sont protégés par un fossé creusé dans la roche. Dans ce fossé sur le côté nord/ouest a été construit un petit bâtiment de 9 m sur 7 pour le casernement des hommes. L'alimentation en eau était confiée à une citerne disposée sous le bâtiment. Actuellement, seuls le fossé et ce bâtiment sont encore visibles. Le reste a été arasé et disparaît sous la végétation.] Nous arrivons à une intersection formant Té avec un banc et un point de vue, qu'il faudrait dégager, nous prenons à droite. Nous arrivons a une intersection de sentier avec un panneau d'information et du balisage blanc et rouge partout. Nous perdons le Gr 5 et le tour de Montbéliard partant sur la gauche et découvrons le GTJ. La grande traversé du jura pour moi débute ici. J'abandonne le Gr 5. En effet la branche de gauche à deux casquettes celle du Gr 5 et de la GTJ, on y trouve également le GRP de Montbéliard en jaune et bleu. On a une belle vue derrière nous la pleine, avec Montbéliard et au fond la ligne montagneuse des Vosges et peut être le Ballon d'Alsace dépassant de l'ensemble. De l'autre côté les monts du Jura. Je poursuis la branche du GTJ tout droit menant au Pont de Roide. Nous abordons le passage de la douleur. Même si cela n'a rien a voir avec ce que je vais écrire, c'est un passage douloureux, le chemin à été modifié, mais pas la carte, il y a bien une croix et un panneau nous indiquant de poursuivre le chemin tout droit et qu'il ne faut plus descendre à flanc de colline, mais les balises rassurantes se font rares. Du coup nous longeons le 
Fort du Lomont, disparaissant sous la végétation. [Le fort du Lomont, appelé brièvement fort Baraguay d'Hilliers, est construit entre 1875 et 1878 par l'entreprise Adrien Hallier. C'est un ouvrage du type Séré de Rivières faisant partie des fortifications de l'Est de la France et constituant un des éléments du môle défensif du Lomont. Wikipedia ] je ne m'y rend pas cela me fais faire un détour revenir sur mes pas. Le chemin tourne sur la droite et nous débouchons sur un immense monument. [Au passage de la douleur, à proximité du Fort de Lomon, c’est un monument commémoratif aux morts du maquis du Lomont. D’une hauteur de 13 m, ce monument a été inauguré en 1947 devant une assemblée de 20 000 personnes https://www.gtj.asso.fr/sites-touristiques/le-grand-monument-du-lomont/ ] le sentier tourne brusquement à droite et descend la colline, nous débouchons en bordure d'un monument.
Le Pays de Montbéliard se trouve durant la Seconde Guerre mondiale à l'intérieur de la zone interdite, zone tampon située entre la zone annexée au Reich et la zone occupée. A l'intérieur de cette zone se trouve le Lomont. Dès 1870, la position stratégique du Lomont apparaît aux généraux français. Elle est renforcée en 1887 lorsque s'achèvent les travaux de fortification du Lomont. Un fort de 839 mètres et des ouvrages de défense placés à l'ouest complètent les possibilités de cette place forte naturelle. Des années plus tard, durant la Deuxième Guerre mondiale, la Résistance, consciente des particularités du Lomont, choisit d'y installer, dans le courant de l'année 1944, un maquis. La Résistance investit la partie nord de la chaîne du Lomont, connue sous le nom de plateau de Montécheroux. Cette place forte naturelle est facilement défendable puisqu'elle est ceinte à l'ouest par des falaises et que seuls de rares passages permettent l'accès au plateau du Lomont. Proche de la 
Suisse, dominant le Pays de Montbéliard, le maquis est idéalement situé à quatre-vingt-quatre kilomètres de Besançon, vingt-deux kilomètres de Montbéliard et quinze kilomètres de Saint-Hippolyte. En choisissant d'occuper le Lomont et d'y installer, à partir d'août 1944, un maquis, la Résistance exploite les possibilités offertes par les défenses naturellement fortifiées qui dominent le Pays de Montbéliard. La décision d'occuper le Lomont est prise le 11 août 1944 par le colonel Jean Maurin, chef de la sous-région D2.La Résistance décide alors d'en faire un maquis organisé, un camp retranché avec un terrain de parachutage. Toutefois, l'idée de la formation de ce maquis remonte à la fin du mois de juillet 1944. En effet, Londres invite le commandant de la sous-région D2 à chercher et à occuper une position proche de la frontière suisse 
 dans le but d'en faire un centre de rassemblement, une base d'opération et une plate-forme de parachutage.Après réception des instructions du haut commandement FFI de Londres, Ernest-FrédéricFloege dit " Paul ", un agent secret américain, mène des opérations de reconnaissance du terrain, choisi en fonction de ses possibilités ainsi que de l'intérêt stratégique du Lomont et de ses défenses naturelles. Le 9 août 1944, les états-majors des régions C et D, réunis à Arches dans les Vosges, décident du début de l'opération d'occupation du Lomont pour le 15 août 1944. Lors de la réunion du 11 août au cercle de l'hôtel Peugeot de Beaulieu, en présence des chefs des unités de Montbéliard et sous la présidence du colonel Monod dit "Claude", le colonel Maurin fixe les grandes lignes de l'opération, le nombre de compagnies, les dates et l'ordre de départ.. L'opération d'occupation du Lomont, ainsi précisée, se décompose en trois phases  successives : faire monter au Lomont, dès le 15 août, les cinq compagnies armées des FFI de Montbéliard pour clore le plateau de Montécheroux, ensuite réceptionner les parachutages d'hommes et de matériel, enfin appeler au Lomont les six compagnies non armées de Montbéliard et, selon les circonstances, les quatre compagnies de Belfort. C'est le colonel Maurin, assisté de Floege, qui doit diriger les opérations et assurer le commandement de ce nouveau maquis. L'arrestation du colonel Maurin par les Allemands change la donne mais n'empêche pas que l'occupation du Lomont et l'installation du maquis s'engagent, sous les ordres du commandant "Paul". D'après Anaïs Lomberger, "Localisation du maquis de Lomont","La décision d'occuper le Lomont", extraits du DVD-ROM La Résistance dans le Doubs, AERI, 2008
Août 1944 au maquis du Lomont : « une aide tombée du ciel » C’était il y a tout juste 74 ans. Dans la nuit du 24 au 25 août, les bombardiers Short Stirling des alliés britanniques procèdent aux premiers largages d’armes et munitions à l’attention des maquisards du Lomont. 
Dans la foulée du débarquement en Provence.
À l’heure de cet été 1944. Entre la nuit du 24 au 25 août, puis celle du 5 au 6 septembre, les avions alliés ont parachuté au Lomont, 87 hommes et 53 tonnes de matériels : armes, munitions, médicament, ravitaillement… Comme l’explique Jean-Pierre Marandin, la mise en place du maquis du Lomont a été programmée par les états-majors londoniens « pour intervenir dans la foulée du débarquement des troupes franco-américaines en Provence… Alors que le Plan Rouge qui déclenche les opérations de guérilla est réactivé en Franche-Comté, les premiers éléments armés gagnent le plateau d’altitude de Montécheroux le 16 août 1944 ». Ils sont 779 hommes le 22 août lors de la première attaque allemande contre le maquis. Ils seront quatre fois plus le 6 septembre lorsque se concentre à la périphérie ouest et nord du maquis l’avant-garde de la 11e Panzerdivision.
Pourquoi ce maquis au Lomont ?
« Pour créer un réduit fortement tenu qui fonctionnera à la fois comme un centre de rassemblement, une plateforme de parachutage et une base d’opération », énumère l’historien. La preuve : 3 200 hommes sont rassemblés au Lomont. Ils sont originaires du pays de Montbéliard, d’Héricourt, Beaucourt, Delle etc. En majorité des trentenaires désireux de participer à la libération du territoire. 94 % de l’effectif s’engagera dans l’armée régulière après la dissolution du maquis. « Elle est loin l’image longtemps colportée du maquis de la dernière heure », insiste Jean-Pierre Marandin.
Commémoration le 7 septembre
Dans la nuit du 24 au 25 août, ce sont les premiers largages par trois bombardiers anglais. Au total, 31 parachutages ont lieu en août et septembre 1944 dont 20 avant l’arrivée des troupes françaises du général de Lattre de Tassigny. « Une exceptionnelle opération nocturne à 18 avions est tentée dans la nuit du 31 août au 1er septembre », raconte Jean-Pierre Marandin. « Dans la tempête, c’est un demi-échec. Sous des trombes d’eau, des coups de tonnerre, 188 voilures de parachutes se déploient sur le terrain de Chamesol ». 76 hommes périront au maquis du Lomont. Une cérémonie commémorative se tiendra au monument du Lomont le dimanche 9 septembre à 17 h. Pour se souvenir de l’engagement de centaines de combattants et de l’aide tombée du ciel ! Avec ses 3200 hommes, le maquis du Lomont compte parmi les maquis les plus importants à l’été 1944. Sa vocation est de servir de tête de pont pour les combats de la Libération. Les 23 et 24 août, les maquisards s’installent les villages de Montécheroux, Chamesol et Liebvillers. Ils occupent la totalité du plateau du Lomont.
Tour Carrée
Jean-Pierre Marandin https://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2018/08/23/aout-1944-au-maquis-du-lomont-une-aide-tombee-du-ciel] On emprunte la D121 A en passant devant le monument le Gr prend le chemin forestier sur la droite. Le chemin fait fourche et nous trouvons un panneau d'information nous trouvons le jaune et bleu et les locaux Pont Roide est a 4,5 km, il donne aussi la direction du fort des roches est a 2km par le Gr sur la droite par le jaune et bleu la direction de Brice Poutot est de Roide. Nous poursuivons le Gr tout droit. Le chemin devient long avec cette chaleur heureusement une grande partie de l'itinéraire se fait sous couvert de grands arbres.  Nous passons la tour carré, du chemin nous avons l'impression d'un simple mur, envahi par la végétation heureusement une pancarte nous la fait remarquer [La Tour Carrée est un poste avancé dont le rôle était la surveillance du chemin reliant la batterie des Roches au fort du Lomont. Le poste fut construit en 1884 et pouvait abriter une vingtaine d'hommes. L'intérieur du bâtiment est séparé en deux parties symétriques. Il est équipé d'embrasures de tir dont certaines possèdent toujours leurs volets métalliques d'obturation. La Tour Carrée a fait l'objet le 22 août 1944 d'âpres combats entre la résistance et l'armée allemande. La tour servant d'observatoire à la résistance, les Allemands l'attaquent à 7h30. La tour fut prise et reprise jusqu'à 15h. Là, les Allemands y installent une mitrailleuse lourde qui prend sous son feu l'ensemble du plateau de la ferme Jonathan. L'armée allemande en pleine retraite se retire de la Tour Carrée à la tombée de la nuit. D'après la plaque d'information figurant sur place, 117 Allemands trouvèrent la mort durant la bataille. Les FFI eurent 8
morts et 12 blessées dans leurs rangs. https://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/sere/roches/roches.htm] Attention à  ne pas vous laisser embarquer par ce beau chemin ombragé le Gr fait un angle aigu sur la droite pour descendre dans le vallon par un sentier peu facile, les cailloux roulants sous les chaussures. Enfin je sorts de la foret et aperçoit dans le fond de la vallée le Doubs et Pont de Roide, le chemin descend, et coupe à plusieurs reprises une route forestière, Une pancarte nous indique Pont Roide à 1 km.  Je rencontre deux randonneuses qui fond le chemin inverse, elles montent, elles ont l'air comme moi épuisé. Nous arrivons au fort des Roches après avoir longé des tables de pique nique : La batterie des Roches également appelée 
fort des Roches a été construite entre 1877 et 1879. Elle était destinée à empêcher le contournement par le sud du fort du Mont-Bart situé à proximité de Montbéliard. La batterie des Roches constituait avec les batteries annexes du Petit Lomont, de la Pointe des Roches, du Saussis, de la Roche Jella et le fort du Lomont le môle défensif du massif du Lomont. Ces différents ouvrages étaient destinés à empêcher le passage des troupes ennemies dans la haute vallée du Doubs. Ils font partie du réseau des 459 ouvrages construit après la guerre de 1870/71 entre la Mer du Nord et la Méditerranée sous la direction du Général Séré de Rivière. La batterie des Roches est construite en bord de falaise assurant ainsi l'inaccessibilité sur les côtés nord 
et ouest. Sur les côtés est et sud ont été creusés deux fossés protégés par une caponnière double disposée à l'angle sud-est. L'entrée est disposée sur le côté est à proximité de la caponnière. Cette entrée était munie d'un pont escamotable. La caponnière était armée de deux canons de "12 culasse" et de deux canons révolvers de 40 mm (voir explication au L'armement du fort était composé de douze canons de rempart de 120 et de 155 et de six mortiers de 150 et 220 reparties sur dix plates-formes à ciel ouvert. Les plates-formes de tir sont séparées par dix abris traverses. L'armement était complété par six pièces mobiles. Le casernement est enterré entre le fossé sud et le chemin couvert central. Il est constitué de deux étages éclairés par des fenêtres ouvertes sur le fossé. Le rez-de-chaussée regroupe les magasins des vivres, les cuisines, la boulangerie, l'infirmerie, le magasin des amorces et des cartouches, le mess des officiers et trois chambres pour les officiers. Au premier étage se trouvent quatre chambrées pour les hommes de troupe, trois chambres pour les sous-officiers et la lampisterie. La batterie recevait une garnison de 224 hommes, 10 sous-officiers et 5 officiers. L'infirmerie était prévue pour quatorze malades. Le bâtiment constituant l'entrée abritait le poste de 
garde, la salle de police et une prison. Un autre bâtiment, aujourd'hui détruit, regroupait la chambre du commandant, son bureau, deux chambrées pour des officiers, une cuisine et une salle à manger. En face du casernement, au centre du fort, est placée la poudrière. Elle est séparée du casernement par une galerie. Elle est recouverte comme le casernement d'une épaisse couche de terre. Un couloir entoure la poudrière et donne accès à la chambre des lampes. L'éclairage de la poudrière était assuré depuis cette chambre par des lampes à pétrole placées derrière des fenêtres. L'entrée de la poudrière est disposée à l'opposé de cette chambre et est accessible par un tunnel débouchant dans la rue du rempart qui dessert les plates-formes de tir. Un abri-caverne profondément enfoui sous le fossé sud permettait un ultime refuge pour les hommes en cas de bombardement. Cet abri est aujourd'hui inaccessible. Deux tunnels partant de la rue du rempart donnent accès à un 
chemin longeant l'à-pic au nord du fort. Le fort des Roches communiquait par appareil optique (héliographe) avec le fort du Salbert à Belfort, le fort du Vaudois à Héricourt et avec le fort du Mont-Bart au sud de Montbéliard. Le fort des Roches fut rapidement dépassé par les progrès de l'artillerie. Il ne fut pas modernisé comme nombre d'autres forts le furent à partir de 1888. Ce fort ne servit jamais, aucun combat ayant eu lieu ici durant la 1re Guerre mondiale. Abandonné par l'armée, il fut racheté en 1977 par la ville de Pont de Roide qui le restaura. La batterie des Roches également appelée fort des Roches a été construite entre 1877 et 1879. Elle était destinée à empêcher le contournement par le sud du fort du Mont-Bart situé à proximité de Montbéliard. La batterie des 
Roches constituait avec les batteries annexes du Petit Lomont, de la Pointe des Roches, du Saussis, de la Roche Jella et le fort du Lomont le môle défensif du massif du Lomont. Ces différents ouvrages étaient destinés à empêcher le passage des troupes ennemies dans la haute vallée du Doubs. Ils font partie du réseau des 459 ouvrages construit après la guerre de 1870/71 entre la Mer du Nord et la Méditerranée sous la direction du Général Séré de Rivière. La batterie des Roches est construite en bord de falaise assurant ainsi l'inaccessibilité sur les côtés nord et ouest. Sur les côtés est et sud ont été creusés deux fossés protégés par une 
caponnière double disposée à l'angle sud-est. L'entrée est disposée sur le côté est à proximité de la caponnière. Cette entrée était munie d'un pont escamotable. La caponnière était armée de deux canons de "12 culasse" et de deux canons révolvers de 40 mm (voir explication au L'armement du fort était composé de douze canons de rempart de 120 et de 155 et de six mortiers de 150 et 220 reparties sur dix plates-formes à ciel ouvert. Les plates-formes de tir sont séparées par dix abris traverses. L'armement était complété par six pièces mobiles. Le casernement est enterré entre le fossé sud et le chemin couvert central. Il est constitué de deux étages éclairés 
 par des fenêtres ouvertes sur le fossé. Le rez-de-chaussée regroupe les magasins des vivres, les cuisines, la boulangerie, l'infirmerie, le magasin des amorces et des cartouches, le mess des officiers et trois chambres pour les officiers. Au premier étage se trouvent quatre chambrées pour les hommes de troupe, trois chambres pour les sous-officiers et la lampisterie. La batterie recevait une garnison de 224 hommes, 10 sous-officiers et 5 officiers. L'infirmerie était prévue pour quatorze malades. Le bâtiment constituant l'entrée abritait le poste de garde, la salle de police et une prison. Un autre bâtiment, aujourd'hui détruit, regroupait la chambre du commandant, son bureau, deux chambrées pour des officiers, une cuisine et une salle à manger. En 
face du casernement, au centre du fort, est placée la poudrière. Elle est séparée du casernement par une galerie. Elle est recouverte comme le casernement d'une épaisse couche de terre. Un couloir entoure la poudrière et donne accès à la chambre des lampes. L'éclairage de la poudrière était assuré depuis cette chambre par des lampes à pétrole placées derrière des fenêtres. L'entrée de la poudrière est disposée à l'opposé de cette chambre et est accessible par un tunnel débouchant dans la rue du rempart qui dessert les plates-formes de tir. Un abri-caverne profondément enfoui sous le fossé sud permettait un ultime refuge pour les hommes en cas de 
 bombardement. Cet abri est aujourd'hui inaccessible. Deux tunnels partant de la rue du rempart donnent accès à un chemin longeant l'à-pic au nord du fort. Le fort des Roches communiquait par appareil optique (héliographe) avec le fort du Salbert à Belfort, le fort du Vaudois à Héricourt et avec le fort du Mont-Bart au sud de Montbéliard. Le fort des Roches fut rapidement dépassé par les progrès de l'artillerie. Il ne fut pas modernisé comme nombre d'autres forts le furent à partir de 1888. Ce fort ne servit jamais, aucun combat ayant eu lieu ici durant la 1re Guerre mondiale. Abandonné par l'armée, il fut racheté en 1977 par la ville de Pont de Roide qui le 
restaura. https://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/sere/roches/roches.htm] Nous poursuivons par la route d'accès au fort, un chemin coupe a plusieurs reprise la route d'acces au fort des roches, les pentes sont raides ou avec la fatigue me paraissent plus raides qu'elles ne le sont en réalités et je me dis que j'aurais du emprunter la route, la pente étant certainement plus douce. Nous sommes sur la rue du maquis (D124) descendant tranquillement vers le Doubs. Nous débouchons sur la D 73 que nous prenons à gauche. Enfin j'arrive au Pont de Roide. Je traverse le pont sur le Doubs. J'ai le temps de faire quelques courses, avant l'ouverture de mon gîte. Demain j'ai juste le coucher (en dortoir). Cette ville fut un fief des usines Peugeot. L'église a été construite de 1927 à 1931 par l'architecte Lucien Reboux. Elle remplaçait l'ancienne église de 1753. L'attraction touristique majeure de la ville se nomme le site des Roches. C'est un point de vue des hauteurs de Pont-de-Roide, proche d'un fort de l'époque 1870 (la Batterie des Roches), d'où l'on a une vue imprenable sur une partie de la vallée du Doubs. Un secteur du site constitue la Réserve naturelle régionale du Crêt des Roches. Wikipedia. 
 Pont de Roide est une ville relativement récente, sa création remontant au 15ème siècle. Voici les points forts de l'histoire rudipontaine c'est-à-dire les moments où l'existence de la ville bascule. Les seigneurs de Neuchâtel régnaient depuis 2 siècles sur la contrée. 1388 correspond à la date de construction du pont à l'endroit même où il se trouve aujourd'hui. Ceci est la marque d'une rupture importante pour l'histoire de Pont de Roide, c'est à ce moment que la vie va s'organiser sur ce territoire grâce au développement du commerce. Le transfert va se faire au détriment de Chatey pour profiter à Pont de Roide. C'est réellement à ce moment que la 
ville prend naissance. La Ville va constituer une limite. D'après un plan élaboré par les ingénieurs du Roi, datant de 1750, on peut faire une description du pont, tel qu'il existait à cette époque : 5 arcades et les ruines d'une tour fortifiée qui se situait du côté Suisse, de forme cubique (20 m de côté). L'entrée était relativement étroite, soit 2,10 m de largeur. Le pont est semblable à celui de Port sur Saône. Le commerce se met en place petit à petit car c'est le passage obligé du sel (de Salins vers la Suisse). Le sel, denrée fondamentale à l'époque, est source de revenu très important (impôt sur le sel). Une centaine de chargements par semaine transitait par ce pont (entre 70 et 80 charrettes). Le commerce du sel s'arrêtera aux environs de 1630. 
1842 ; La famille Peugeot s'installe à Pont de Roide.
 De citée rurale, l'on passe à une cité industrielle. D'une économie reposant uniquement sur l'agriculture, on adopte un système plus urbain. Cette période est très intéressante, en effet, on bataille pour s'installer au bord de l'eau. Pont de Roide qui est déjà une place importante grâce aux activités commerciales qui s'y passent prend encore plus d'importance de part cette présence d'un cours d'eau sur son territoire. Pont de Roide devient donc un site stratégique à l'ère de l'industrialisation. Ces dates sont les moments marquants de Pont de Roide, elles correspondent véritablement aux tournants fondamentaux qui ont fait de la ville ce qu'elle est aujourd'hui.
Source : conférence Gilbert Baudoin, Pont de Roide, août 1998 http://ville.pdr.free.fr/patrimoine/histoire/index.php]


 



Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire