Etape 81 : Etupes - Pont de Roide
mardi 23 juillet 2019
km Temps Arret V/d V/g dénivelé
35,7 9h11 1:00 3,9 3,2 ! 993 + Midi 5h16 et 21 km temps final sans la pose de midi
Carte IGN Trace GPS & Topo sans commentaires
Trace Randogps Le code mobile de cette randonnée est b313083
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Trace Randogps Le code mobile de cette randonnée est b313083
Rude journée. D'une part le nombre de kilomètres,
d'autre part la canicule entre trente deux et trente cinq degrés. Heureusement
la plus grande partie de cette rando se déroule sous couvert de belles forets.
Cela ne supprime pas la chaleur, mais au moins je n'ai pas le soleil qui me
tape sur la tête. Aucun moyen de se rafraichir, autrement que part des
bouteilles d'eau qu'ils faut remplir au point d'eau des cimetières dans les
villages que nous traversons.
En sortant du
gîte je descends la rue du Général de Gaule (D 463), au rond point je prends la
rue du Moulin sur la droite qui débouche dans la rue du Caporal Peugeot que je
prends à gauche, nous arrivons à un nouveau rond point et nous prenons la seconde
à droite rue du Grands Faubourg, la rue grimpe rudement. Elle devient un peut
plus loin rue de Bermont, puis chemin des Coperies qui débouche rue de la
Libération que nous prenons à gauche. Nous sortons du village par la route,
longeons les tennis et entrons dans la foret par une belle route. Il me semble
que nous pouvons éviter le bitume en suivant un petit sentier botanique dans
l'herbe en bordure de la foret. Laissons un chemin sans issu et quittons
le bitume en prenant le suivant sur la droite. Nous retrouvons le Gr 5 et
le balisage jaune et bleu de Montbéliard. Passons le parking. Nous
abandonnons le large chemin lorsqu'il entame un virage sur la droite, nous
poursuivons tout droit par un sentier parallèle au chemin, il ne me semblent
pas très bon au départ, mais s'améliore par la suite. Après une fourche nous
poursuivons le Gr 5 tout droit. Nous arrivons a une intersection de sentiers,
avec des panneaux d'informations, laissons le balisage jaune et bleu et
poursuivons le Gr 5. Nous sortons de la foret par un angle aigu sur la gauche, longeons la lisière, traversons prairies et vergers, au loin nous apercevons
les premières collines du Jura, nous longeons le cimetière par la rue des
Vernes et entrons dans DasleCoupons une première route, laissons sur la droite
le chemin du Tilleuil, nous arrivons à une patte d'oie, poursuivons tout droit.
Nous débouchons rue des vergers face à une fontaine monumentale, prenons à
gauche et au carrefour suivant à droite la rue centrale (D126). Je me
trompe dans le balisage, suis le jaune et bleu au lieu du Gr et rattrape
l'itinéraire par le centre ville. Poursuivons la D 126 par la rue
d'Audincourt, puis sur la gauche la rue
des Aiguillottes (attention elle fait
tout de suite fourche au niveau de la petite place) nous prenons plutôt sur la
droite longeons la place servant de parking, la rue tourne sur la gauche,
longeons une ferme et nous voilà de nouveau dans les champs, par un chemin plus
ou moins bitumé. Nous débouchons sur un chemin face au cimetière de Vandoncourt,
nous prenons a gauche le chemin des Rougeoulots et rencontrons le GRP de
Montbéliard balise jaune et bleu. Nous débouchons sur la rue du Piquet (D 480)
que nous prenons à droite. Traversons Vandoncourt. Par un esse gauche-droite
nous coupons la D 253, peu de temps après nous arrivons à un carrefour avec la
rue des Damas, nous abandonnons la départementale et poursuivons par un esse
gauche-droite la rue du Pont Sarrazin. A la fourche devant la fontaine nous
prenons à droite, nous sommes commun au balisage jaune et bleu du tour du pays
de Montbeliard. Après la grimpette, la rue fait fourche, prenons à gauche vers
la colo, nous entrons dans la foret, le chemin fait une nouvelle fourche,
prenons à gauche vers le pont Sarrazin, nous cottoyons un balisage local repérable
par son logo en forme de pomme, longeons le restau la Cachette, puis un chenil
ou une pension pour animaux. Nous entrons dans la foret du bas des fonds autour
de nous des falaises. La route carrossable ne va pas plus loin. Nous
poursuivons par le chemin et commençons à nous élever vers Le Pont Sarrazin, [Le pont sarrazin est une formation géologique en
forme d'arche naturelle belle arches de pierre dans la foret. L'origine du nom Sarrazin
vient d'une légende remontant aux invasions sarrasines (vers 724 ou vers 732)
où une jeune fille aurait fait tomber du haut du pont le cavalier sarrasin qui
l'aurait enlevé provoquant sa mort ; la jeune fille restant indemne.
Une autre version de cette légende affirme que le pont n'existait pas
encore au moment de la conquête sarrazine. Mais alors qu'une jeune fille se
jettait du haut d'une falaise pour échapper aux Sarrazins, le pont de pierre
surgit miraculeusement sous ses pieds. Les poursuivants furent quant à eux
précipités dans le vide.
Miracle ou non, l'arche rappelle en tout cas les invasions que subit la Franche-Comté au Moyen-Age. Elle est également un témoin des phénomènes géologiques qui sculptent les roches à leur grè.
Miracle ou non, l'arche rappelle en tout cas les invasions que subit la Franche-Comté au Moyen-Age. Elle est également un témoin des phénomènes géologiques qui sculptent les roches à leur grè.
Dû à une érosion de type Karstique, le pont est situé dans une vallée de
type Reculée, c'est-à-dire l'effondrement d'une rivière souterraine dont le
pont serait le témoignage d'une roche plus dure qui ne se serait pas écroulée.
L'arche qui forme le pont culmine à plus de dix mètres au-dessus de la vallée
creusée par la reculée.
La rivière à l'origine du creusement karstique a été captée afin de couvrir
les besoins en eau de l'usine Japy et ce captage fut abandonné en 1983. Le pont Sarrazin est un site classé depuis le 23 mai 1912. Wikipédia] Au pied du pont nous
trouvons un sentier qui serpente en grimpant la colline, et débouchons sur
un large chemin que nous prenons à gauche. Il tourne en angle aigu sur la
droite, c'est un large chemin de débardage en stabilisé et après une
longue partie droite, nous sortons de la foret, laissons le balisage jaune et
bleu et poursuivons le Gr. Traversons les champs, coupons une petite route,
(rue des six chemins, déchetterie) et débouchons sur la D 148 que nous prenons
à droite jusqu’à Abbévillers. Nous arrivons à une fourche avec la 482,
poursuivons la 148 sur la droite. Nous arrivons devant un nouveau carrefour
coupons la D 34 et prenons la rue de la Doue situer un peu en décalé sur la D
34. Nous sortons du village, dans un virage la rue fait fourche, nous prenons à
gauche, a la nouvelle fourche à droite, de chemin carrossable, nous passons à
chemin, (chemin Sur les Côtes) longeons la clôture d'une propriété. Nous
entrons dans la foret. Nous grimpons sur le Coteau de derrière nous sommes
toujours sur le GR et le jeune et bleu. Le chemin n'est pas facile, il descend
dans ce qui doit être le lit d'une rivière a
sec avec cette sécheresse mais au
printemps il ne doit pas être possible de ne pas se mouiller les
pieds. Nous
arrivons à l'intersection avec un chemin. Une pancarte nous dit qu'à 250m sur
la gauche on peut voir la source de la Doue, une cascade, et un moulin. 500 m
allée - retour. Par cette chaleur je n'ai pas voulu rallonger mon parcours. Je
vous livre tout de même ce que je n'ai pas eu le courage d'aller voir. [La source de la Doue est la seule du pays
de Montbéliard. Le moulin de la Doue est muni d'une roue de 3m70 de
diamètre et de 70cm de large. Elle comprend 48 godets. L'eau jaillit
d'une grotte typique du massif du Jura. Elle se situe au fond d'une
reculée, au pied d'un plateau. La source est agrémentée d'une cascade
et d'un moulin entièrement rénové. Les marcheurs trouveront un abri
pour manger ou s'abriter. https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=25004_1
Historique ;
Peut-être
attesté dès le 13e siècle, le moulin de la Doue apparaît sous son appellation
sur la carte de Cassini (1760). Propriété du duc de Wurtemberg, dont dépend la
principauté de Montbéliard, le moulin est acquis en 1794 comme bien national
par Christophe Dorian. Il est reconstruit en 1809, ainsi que l'atteste le
linteau de la porte, gravé de ce millésime et des initiales GDVDPCD. Le moulin
reste dans la famille Dorian au cours du 19e siècle. Il renferme trois roues
hydrauliques en 1842. La matrice cadastrale signale une "démolition
partielle" en 1891, qui correspond peut-être à la cessation d'activité. Le
site est acquis en 1897 par le banquier montbéliardais E. Meyer. Son fermier,
Emile Coulon-Nétillard, obtient par arrêté préfectoral du 2 février 1899
l'autorisation "d'exercer l'industrie d'aiguisage et de polissage de
limes". L'atelier est cédé en 1907 à l'industriel d'Hérimoncourt Nicolas
Schligler-Deiss, qui établit un atelier de "taillage de vieilles
limes". Le moulin est occupé à partir de 1928 (?) par Constant Frésard,
horloger à Charquemont, puis par le marchand de bois Edouard Vercelotti en
1936, qui établit une scierie. Cette dernière ferme ses portes en 1951 ; les
bâtiments sont ensuite convertis en habitation. Le site a été acheté en 2006
par le syndicat intercommunal de la Vallée du Gland, et ouvert au public. Une
roue hydraulique en-dessus de 3,70 m de diamètre, équipée d'un multiplicateur
de vitesse et d'un générateur électrique, a été mise en place en 2009 pour
produire de l'électricité. http://patrimoine.bourgognefranchecomte.fr/connaitre-le-patrimoine/les-ressources-documentaires/acces-aux-dossiers-dinventaire/etude/a50b6f2c-d507-4684-a13a-e223c5134c74.html
Généralement lorsque je rencontre un site
internet ne permettant pas de copier certain article, je passe mon chemin
surtout que normalement on trouve la même chose ailleurs. J'ai bien trouvé d'autres
site mais rien ne donnais les détails de la source et de la grotte. Comme
ce ne sont que les photos que l'on n’a pas le
droit de copier, je me suis permis
de recopier le texte. La source de la Doue se trouve au fond
d'une petite reculé à peu de distance de la frontière Suisse les exsurgences se
situent à quelques mètres au-dessus du thalweg dans la paroi rocheuse s'écoule
du porche de la grotte en formant une petite cascade. Au niveau de la grotte
une partie de l'eau a été dirigée pour alimenter la roue à aube d'un moulin qui
fut abandonné depuis fort longtemps. Le porche de la
Exemple de source sortant d'une reculé. Ici la Loue |
grotte à une largeur de 12
mètre 50 pour une hauteur de 1 mètres 96 la voûte de la grotte s'élève ensuite
jusqu'à 4 m 50 grotte et s'enfonce sur 11 mètres 50 dans la paroi
rocheuse. La majeure partie de la grotte est cependant noyée. La grotte a été
explorée par des plongeurs. Elle présente un développement praticable de 348 m.
La galerie débute par un double siphon au niveau d'une vingtaine de mètres de
longueur. La doue se jette au bout d'un parcours de 12 km dans le Doubs après
avoir reçu les eaux de la Creuse. Après le confluent la Doue porte le nom de
Gland. Extraie du Texte copié
sur https://www.lieux-insolites.fr/doubs/doue/doue.htm]. Le Gr prend à
droite, longe la Doue. Moins attentif par ce beau chemin à l'ombre et tout
plat, tout a mes pensées, suis-je bien venu ici en 2011 !!! Puis à
douter, je dois confondre avec la loue. Faut que je vérifie sur le
répertoire photos,
je ne vois pas la bifurcation, je m'en rends compte trop tard, après avoir
longé des maisons dans le fond des glands et me réveille… devant un parking a
chercher un balisage. Pas le courage de faire demi-tour, je regarde le GPS,
veux rattraper ma trace par une route sur la gauche aboutissant à un restaurant
heureusement fermé. J'en fais le tour en souriant, une pancarte m'indique que
je suis filmé. J'aperçois derrière la terrasse un portillon et un chemin balisé en
jaune et bleu ; le N°4, se dirigeant vers Glay que je prends à gauche il
me fait retrouver le Gr 5 se dirigeant vers Villars les blamont et la frontière
Suisse, que du coup je prends à droite. Nous montons dans la foret et je fais
une pose devant ma première borne frontalière entre la France et la Suisse. Le
chemin monte encore un peu et le Gr prend de suite à droite, en angle aigu.
Nous sommes à une intersection de balisage avec le Gr, les circuits de
Montbéliard et le circuit jaune des bornes de la principauté. Ne pas aller
jusqu'a l'extrémité du sentier. Le
chemin d'extrémité formant Té concerne le balisage jaune et bleu de
Montbéliard.
Nous poursuivons le Gr5 prenant à droite au niveau du poteau
d'information, le sentier en épingle à cheveux. Nous avons un pied en Suisse et
un pied en France, le chemin serpente en montant plus ou moins le long des
bornes frontalières êtes vous en règle ? Le sentier est côté Suisse, nous
longeons la lisière des bois se trouvent côté Français alors que les champs son
côté Suisse. Les bornes sont plus ou moins belles, plus ou moins sculptées.
Nous remarquons sur certaine un écusson avec un ours, c'est l'emblème du canton
de Berne en Suisse. C'est à la borne 50
qu'un panneau
nous donne l'information sur l'emblème sculpté. [Une frontière lacustre et une
jurassienne : voilà ce qui compose la délimitation internationale du canton de
Vaud. Si le lac n’est pas propice à la pose de bornes, le Jura s’est révélé,
par contre, favorable à leur plantation et surtout à leur conservation. 309
bornes et quelques entre-bornes, couvrant plus de cinq cents ans d'histoire,
jalonnent les 91 kilomètres de frontière terrestre du canton de Vaud avec la
France.
Le pays de Vaud fut tour à tour helvète,
romain, burgonde bourguignon, savoyard, bernois, helvétique puis finalement
canton suisse depuis 1803. En outre, le tracé de la frontière sur les crêtes
jurassiennes fut fortement
influencé par l’établissement de plusieurs prieurés
et abbayes dans la région à partir de l’an Mil. Cependant, ce sont les bernois,
arrivés en 1536 dans le pays de Vaud, qui systématisèrent le marquage des
frontières aux moyens de bornes. Tout d’abord au nord, à Sainte-Croix en 1553,
puis au sud, dans la région de Versoix en 1564 suite au traité de Lausanne. Les
deux extrémités du pays seront reliées par un abornement continu dès 1649.
Berne bordait alors la Franche-Comté espagnole. De magnifiques bornes de cette
époque, blasonnées du lion et de l’ours, subsistent encore dans les forêts
jurassiennes. La Franche-Comté deviendra française en 1678 sous Louis XIV.
Quelques bornes aux trois lys illustrent ce changement. En 1798, le pays de
Vaud se libéra et adhéra à la République helvétique une et indivisible. Des
bornes à l’acronyme RHUI rappellent cette période de
l’histoire suisse. En
1803, Vaud devint un canton à part entière. L’écu vert et blanc « Liberté et
Patrie » orne, depuis lors, les pierres de 1824 en compagnie du lys de la
restauration monarchique française. Le
comté de Neuchâtel, devenu principauté puis canton suisse, possède une longue
histoire que les bornes des hauteurs jurassiennes illustrent à leur manière. Dès
1408, le Doubs fut choisi pour limite entre la Bourgogne et le comté de
Valangin (qui rejoindra le comté de Neuchâtel en 1592) de Biaufond au lac des
Brenets. Cette partie de frontière ne bougera plus. Les confédérés occupèrent
le comté de 1512 à 1529, mettant de l’ordre dans les délimitations de celui-ci.
Entre 1524 et 1527, le tracé de la frontière des Brenets au Vitiau à
Sainte-Croix fut finalisé et aborné avec le pal aux trois chevrons et la croix
de Bourgogne avec briquets comme blasons. Cet abornement fut confirmé et
complété en 1704 et 1766 par le Royaume de France présent aux frontières de
Neuchâtel depuis 1678. En 1707, le roi de Prusse devint prince de Neuchâtel et
de
Valangin. La principauté prussienne réalisa en 1766, avec la France, l’abornement
systématique de leur limite commune dont il reste encore plusieurs témoins
intacts (blasons : chevrons/trois lys). Les bouleversements politiques enfantés
par la Révolution française de 1789 toucheront Neuchâtel quelques années plus
tard, durant la période napoléonienne. De 1806 à 1814, Berthier, Maréchal
d’Empire, régna sur la principauté. Suite à la chute de Napoléon, les traités
de Vienne et de Paris redessinèrent la carte de l’Europe. Neuchâtel devint
officiellement, en mai 1815, le vingt-et-unième canton de la Confédération tout
en restant (ou en redevenant) une principauté prussienne. Question territoire,
le nouveau canton s'agrandit de la commune du Cerneux-
Péquignot. Toute la
frontière franco-neuchâteloise, de Biaufond au Vitiau, fut révisée, adaptée (au
Cerneux-Péquignot) et abornée plus densément en 1819. Les nouvelles bornes
portaient le pal chargé de chevrons neuchâtelois et le lys de la restauration
française. Un grand nombre de ces pierres subsistent le long de la frontière. Le
dernier acte, en 1848, sans conséquence sur le tracé de la limite, toucha les
drapeaux des États limitrophes. La frontière franco-jurassienne est à la
fois la plus neuve de Suisse dans sa dénomination et la plus densément abornée.
En effet, le Jura est devenu un canton suisse en 1979 et sa frontière avec la
France, longue de 121 km comporte pas moins de 606 bornes standard et de
nombreuses entrebornes. L'histoire de la limite
se confond avec celle de la formation de l'Evêché de Bâle. Par Evêché de Bâle,
on entend les terres placées sous l'autorité temporelle de l'Evêque de Bâle
(Principauté épiscopale de Bâle). Après la Réforme à Bâle, Porrentruy devient,
en 1529, la capitale de la principauté. Son territoire comprend le canton du
Jura actuel,
le Jura bernois, Laufon et Birseck. La limite aujourd'hui
franco-jurassienne se met en place au cours du XVIIIe siècle et trouve
pratiquement son tracé actuel suite au traité d'alliance et la convention de
1780 entre le Roi de France et le Prince Evêque de Bâle. En 1815 au Congrès de
Vienne, les puissances décident de réunir l'Evêché de Bâle (sans Birseck) au
canton de Berne. Dès lors les commissaires franco-suisses jalonnent en 1817
l'ancienne frontière de 1780 d'un lys de la Restauration du côté de la France
et d'un Ours bernois du côté de la Suisse. En 1979, date d'entrée du canton du
Jura dans la Confédération suisse, la frontière (sans Laufon) devient
franco-jurassienne. http://www.histoiredebornes.ch/indexhistoire.html ] Le chemin est agréable
à l'ombre des bois. Nous sommes également sur le chemin de Montbéliard. Nous
coupons des chemins forestiers en liaisons direct avec les Helvètes. Des
panneaux nous indiquent ce que l'on a le droit de transporter si l'on poursuit
en territoire Helvétique. Bien sur il n'y a pas de douanier derrière chaque
arbre. Nous arrivons à la borne 417. Grosse borne cornière à trois face, sur
l'une l'ours, sur la deuxième le F et 1817, la troisième une fleurs de lys et
une 1717, on a oublié après la révolution de supprimer le lys pour le remplacer
par le F, a moins que ce soit le F de la restauration, je n'ai pas réussi à lire
la date. Nous sommes au lieu dit Danemarie. C'est également une intersection de
sentiers, le jaune et bleu N°4 et le N°3 partant sur la droite (circuit de l’amitié).
Nous quittons la Suisse entrons en France, en suivant le Gr et l'une des
branches du jaune et bleu N°3 en direction de Villars les Blamont sortons
de la foret, traversons les champs en franchissant une échelle je suis dans une
prairie avec des vaches regroupées à l'ombre, elle se retournent et me
regardent passer. Malgré la masse imposante des Montbéliardes, je préfère ses
animaux aux moutons et surtout à leur gardien le Patou, bête rustique,
cofondant l'ours, ou le loup avec de paisibles randonneurs. Nous arrivons à
Villars lès Blamont, que nous traversons. Nous débouchons rue de la Charme que
nous prenons à gauche toujours balisage jaune et bleu et Gr. Il fait
tellement chaud sous ce soleil de plomb, que personne ne se trouve dehors, je
n'ai plus qu'un litre d'eau et j'aimerais en avoir un autre d'avance. Comme
nous descendons j'ai aperçu entre deux jardins le cimetière qui se trouve dans
la pleine à l'écart du village. Je quitte le balisage pour me rendre au
cimetière par la rue des pommiers qui débouche sur la D 73, que je prends à gauche,
puis la petite allée menant au cimetière. Ouf, il y a un point d'eau qui
fonctionne. Je rempli mes bouteilles d'eau. Je rejoins le Gr en empruntant la D
73, (rue grande) et retrouve ma trace, prends la rue de Lomont sur la gauche.
Laissons les rues d'accès et
poursuivons le Gr, quittons la rue pour prendre un
chemin sur la droite qui nous permet de couper le large virage de la rue. Nous
entrons en foret et retrouvons le chemin carrossable. C'est une belle route que
nous abandonnons lorsqu'elle tourne sur la gauche en angle aigu, nous
poursuivons tout droit par le chemin face à nous. Nous arrivons à la roche
Jalla. Un ancien fort se situe à 50m sur la gauche, surveillant la frontière.
Je suis trop fatigué pour m'y rendre, je suis épuisé par la chaleur, les
kilomètres et les dénivelés, je fais des poses de plus en plus souvent a chaque
monté et je bois beaucoup. [La batterie de la Roche
Jella est l'ouvrage Séré de Rivière le plus proche de la frontière suisse. Elle
était constituée de trois pièces d'artillerie desservies par vingt hommes. Le
côté sud de la batterie donne sur l'à-pic de la Roche Jella et les autres côtés
sont protégés par un fossé creusé dans la roche. Dans ce fossé sur le côté
nord/ouest a été construit un petit bâtiment de 9 m sur 7 pour le casernement des hommes. L'alimentation en eau était confiée à une citerne
disposée sous le bâtiment. Actuellement, seuls le fossé et ce bâtiment sont
encore visibles. Le reste a été arasé et disparaît sous la végétation.] Nous
arrivons à une intersection formant Té avec un banc et un point de vue, qu'il
faudrait dégager, nous prenons à droite. Nous arrivons a une intersection
de sentier avec un panneau d'information et du balisage blanc et rouge partout.
Nous perdons le Gr 5 et le tour de Montbéliard partant sur la gauche et
découvrons le GTJ. La grande traversé du jura pour moi débute ici. J'abandonne
le Gr 5. En effet la branche de gauche à deux casquettes celle du Gr 5 et de la
GTJ, on y trouve également le GRP de Montbéliard en jaune et bleu. On a une
belle vue derrière nous la pleine, avec Montbéliard et au fond la ligne
montagneuse des Vosges et peut être le Ballon d'Alsace dépassant de l'ensemble.
De l'autre côté les monts du Jura. Je poursuis la branche du GTJ tout
droit menant au Pont de Roide. Nous abordons le passage de la douleur.
Même si cela n'a rien a voir avec ce que je vais écrire, c'est un passage
douloureux, le chemin à été modifié, mais pas la carte, il y a bien une croix
et un panneau nous indiquant de poursuivre le chemin tout droit et qu'il ne
faut plus descendre à flanc de colline, mais les balises rassurantes se font
rares. Du coup nous longeons le
Fort du Lomont, disparaissant sous la
végétation. [Le fort du Lomont, appelé
brièvement fort Baraguay d'Hilliers, est
construit entre 1875 et 1878 par
l'entreprise Adrien Hallier. C'est
un ouvrage du type Séré de Rivières faisant
partie des fortifications de l'Est de
la France et constituant un des éléments du môle défensif du Lomont. Wikipedia ] je ne m'y rend pas cela
me fais faire un détour revenir sur mes pas. Le chemin tourne sur la droite et
nous débouchons sur un immense monument. [Au passage de la
douleur, à proximité du Fort de Lomon, c’est un monument commémoratif aux morts
du maquis du Lomont. D’une hauteur de 13 m, ce monument a été inauguré en 1947
devant une assemblée de 20 000 personnes https://www.gtj.asso.fr/sites-touristiques/le-grand-monument-du-lomont/ ] le sentier
tourne brusquement à droite et descend la colline, nous débouchons en bordure
d'un monument.
Le Pays de Montbéliard se trouve durant la Seconde
Guerre mondiale à l'intérieur de la zone interdite, zone tampon située entre la
zone annexée au Reich et la zone occupée. A l'intérieur de cette zone se trouve
le Lomont. Dès 1870, la position stratégique du Lomont apparaît aux généraux
français. Elle est renforcée en 1887 lorsque s'achèvent les travaux de
fortification du Lomont. Un fort de 839 mètres et des ouvrages de défense
placés à l'ouest complètent les possibilités de cette place forte naturelle. Des
années plus tard, durant la Deuxième Guerre mondiale, la Résistance, consciente
des particularités du Lomont, choisit d'y installer, dans le courant de l'année
1944, un maquis. La Résistance investit la partie nord de la chaîne du Lomont,
connue sous le nom de plateau de Montécheroux. Cette place forte naturelle est
facilement défendable puisqu'elle est ceinte à l'ouest par des falaises et que
seuls de rares passages permettent l'accès au plateau du Lomont. Proche de la
Suisse, dominant le Pays de Montbéliard, le maquis est idéalement situé à
quatre-vingt-quatre kilomètres de Besançon, vingt-deux kilomètres de
Montbéliard et quinze kilomètres de Saint-Hippolyte. En choisissant d'occuper
le Lomont et d'y installer, à partir d'août 1944, un maquis, la Résistance
exploite les possibilités offertes par les défenses naturellement fortifiées
qui dominent le Pays de Montbéliard. La décision d'occuper le Lomont est prise
le 11 août 1944 par le colonel Jean Maurin, chef de la sous-région D2.La
Résistance décide alors d'en faire un maquis organisé, un camp retranché
avec un terrain de parachutage. Toutefois, l'idée de la formation de ce maquis
remonte à la fin du mois de juillet 1944. En effet, Londres invite le
commandant de la sous-région D2 à chercher et à occuper une position proche de
la frontière suisse
dans le but d'en faire un centre de rassemblement, une base
d'opération et une plate-forme de parachutage.Après réception
des instructions du haut commandement FFI de Londres,
Ernest-FrédéricFloege dit " Paul ", un agent secret
américain, mène des opérations de reconnaissance du terrain, choisi en fonction
de ses possibilités ainsi que de l'intérêt stratégique du Lomont et de ses
défenses naturelles. Le 9 août 1944, les états-majors des régions C et D,
réunis à Arches dans les Vosges, décident du début de l'opération d'occupation
du Lomont pour le 15 août 1944. Lors de la réunion du 11 août au cercle de
l'hôtel Peugeot de Beaulieu, en présence des chefs des unités de Montbéliard et
sous la présidence du colonel Monod dit "Claude", le colonel Maurin
fixe les grandes lignes de l'opération, le nombre de compagnies, les dates et
l'ordre de départ.. L'opération d'occupation du Lomont, ainsi précisée, se
décompose en trois phases successives : faire monter au Lomont, dès le 15
août, les cinq compagnies armées des FFI de Montbéliard pour clore le plateau
de Montécheroux, ensuite réceptionner les parachutages d'hommes et de matériel,
enfin appeler au Lomont les six compagnies non armées de Montbéliard et, selon
les circonstances, les quatre compagnies de Belfort. C'est le colonel Maurin,
assisté de Floege, qui doit diriger les opérations et assurer le commandement
de ce nouveau maquis. L'arrestation du colonel Maurin par les Allemands change
la donne mais n'empêche pas que l'occupation du Lomont et l'installation du
maquis s'engagent, sous les ordres du commandant "Paul". D'après
Anaïs Lomberger, "Localisation du maquis de Lomont","La décision
d'occuper le Lomont", extraits du DVD-ROM La Résistance dans
le Doubs, AERI, 2008
Août 1944 au maquis du
Lomont : « une aide tombée du ciel » C’était il y a tout juste 74 ans. Dans la nuit du
24 au 25 août, les bombardiers Short Stirling des alliés britanniques
procèdent aux premiers largages d’armes et munitions à l’attention des
maquisards du Lomont.
Dans la foulée du débarquement en Provence.
À
l’heure de cet été 1944. Entre la nuit du 24 au 25 août, puis celle du 5
au 6 septembre, les avions alliés ont parachuté au Lomont, 87 hommes et 53
tonnes de matériels : armes, munitions, médicament, ravitaillement… Comme
l’explique Jean-Pierre Marandin, la mise en place du maquis du Lomont a été
programmée par les états-majors londoniens « pour intervenir dans la
foulée du débarquement des troupes franco-américaines en Provence… Alors que le
Plan Rouge qui déclenche les opérations de guérilla est réactivé en
Franche-Comté, les premiers éléments armés gagnent le plateau d’altitude de
Montécheroux le 16 août 1944 ». Ils sont 779 hommes le 22 août lors de la première attaque allemande contre le maquis. Ils
seront quatre fois plus le 6 septembre lorsque se concentre à la
périphérie ouest et nord du maquis l’avant-garde de la 11e Panzerdivision.
Pourquoi
ce maquis au Lomont ?
« Pour
créer un réduit fortement tenu qui fonctionnera à la fois comme un centre de
rassemblement, une plateforme de parachutage et une base d’opération »,
énumère l’historien. La preuve : 3 200 hommes sont rassemblés au
Lomont. Ils sont originaires du pays de Montbéliard, d’Héricourt, Beaucourt,
Delle etc. En majorité des trentenaires désireux de participer à la
libération du territoire. 94 % de l’effectif s’engagera dans l’armée
régulière après la dissolution du maquis. « Elle est loin l’image
longtemps colportée du maquis de la dernière heure », insiste Jean-Pierre
Marandin.
Commémoration le 7 septembre
Dans la nuit du 24 au 25 août, ce
sont les premiers largages par trois bombardiers anglais. Au total, 31
parachutages ont lieu en août et septembre 1944 dont 20 avant l’arrivée
des troupes françaises du général de Lattre de Tassigny. « Une
exceptionnelle opération nocturne à 18 avions est tentée dans la nuit du
31 août au 1er septembre », raconte Jean-Pierre Marandin.
« Dans la tempête, c’est un demi-échec. Sous des trombes d’eau, des coups
de tonnerre, 188 voilures de parachutes se déploient sur le terrain de
Chamesol ». 76 hommes périront au maquis du Lomont. Une cérémonie
commémorative se tiendra au monument du Lomont le dimanche 9 septembre à
17 h. Pour se souvenir de l’engagement de centaines de combattants et de
l’aide tombée du ciel ! Avec ses 3200 hommes, le maquis du Lomont
compte parmi les maquis les plus importants à l’été 1944. Sa vocation est de
servir de tête de pont pour les combats de la Libération. Les 23 et
24 août, les maquisards s’installent les villages de Montécheroux,
Chamesol et Liebvillers. Ils occupent la totalité du plateau du Lomont.
Tour Carrée |
Jean-Pierre Marandin https://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2018/08/23/aout-1944-au-maquis-du-lomont-une-aide-tombee-du-ciel] On emprunte la
D121 A en passant devant le monument le Gr prend le chemin forestier sur la
droite. Le chemin fait fourche et nous trouvons un panneau d'information nous
trouvons le jaune et bleu et les locaux Pont Roide est a 4,5 km, il donne aussi
la direction du fort des roches est a 2km par le Gr sur la droite par le jaune
et bleu la direction de Brice Poutot est de Roide. Nous poursuivons le Gr tout
droit. Le chemin devient long avec cette chaleur heureusement une grande partie
de l'itinéraire se fait sous couvert de grands arbres. Nous passons la
tour carré, du chemin nous avons l'impression d'un simple mur, envahi par la
végétation heureusement une pancarte nous la fait remarquer [La Tour Carrée est un poste avancé dont le rôle était la
surveillance du chemin reliant la batterie des Roches au fort du Lomont. Le
poste fut construit en 1884 et pouvait abriter une vingtaine d'hommes.
L'intérieur du bâtiment est séparé en deux parties symétriques. Il est équipé
d'embrasures de tir dont certaines possèdent toujours leurs volets métalliques
d'obturation. La Tour Carrée a fait l'objet le 22 août 1944 d'âpres combats
entre la résistance et l'armée allemande. La tour servant d'observatoire à la
résistance, les Allemands l'attaquent à 7h30. La tour fut prise et reprise
jusqu'à 15h. Là, les Allemands y installent une mitrailleuse lourde qui prend
sous son feu l'ensemble du plateau de la ferme Jonathan. L'armée allemande en
pleine retraite se retire de la Tour Carrée à la tombée de la nuit. D'après la
plaque d'information figurant sur place, 117 Allemands trouvèrent la mort
durant la bataille. Les FFI eurent 8
morts et 12 blessées dans leurs rangs.
https://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/sere/roches/roches.htm] Attention à ne
pas vous laisser embarquer par ce beau chemin ombragé le Gr fait un angle aigu
sur la droite pour descendre dans le vallon par un sentier peu facile, les
cailloux roulants sous les chaussures. Enfin je sorts de la foret et aperçoit
dans le fond de la vallée le Doubs et Pont de Roide, le chemin descend, et
coupe à plusieurs reprises une route forestière, Une pancarte nous indique
Pont Roide à 1 km. Je rencontre deux randonneuses qui fond le chemin
inverse, elles montent, elles ont l'air comme moi épuisé. Nous arrivons au fort
des Roches après avoir longé des tables de pique nique : La batterie des Roches également appelée
fort des Roches
a été construite entre 1877 et 1879. Elle était destinée à empêcher le
contournement par le sud du fort du Mont-Bart situé à proximité de
Montbéliard. La batterie des Roches constituait avec les batteries annexes
du Petit Lomont, de la Pointe des Roches, du Saussis, de la Roche Jella et le
fort du Lomont le môle défensif du massif du Lomont. Ces différents ouvrages
étaient destinés à empêcher le passage des troupes ennemies dans la haute
vallée du Doubs. Ils font partie du réseau des 459 ouvrages construit après la
guerre de 1870/71 entre la Mer du Nord et la Méditerranée sous la direction du
Général Séré de Rivière. La batterie des Roches est construite en bord de
falaise assurant ainsi l'inaccessibilité sur les côtés nord
et ouest. Sur les
côtés est et sud ont été creusés deux fossés protégés par une caponnière double
disposée à l'angle sud-est. L'entrée est disposée sur le côté est à proximité
de la caponnière. Cette entrée était munie d'un pont escamotable. La caponnière
était armée de deux canons de "12 culasse" et de deux canons
révolvers de 40 mm (voir explication au L'armement du fort était
composé de douze canons de rempart de 120 et de 155 et de six mortiers de 150
et 220 reparties sur dix plates-formes à ciel ouvert. Les plates-formes de tir
sont séparées par dix abris traverses. L'armement était complété par six pièces
mobiles. Le casernement est enterré entre le fossé sud et le chemin
couvert central. Il est constitué de deux étages éclairés par des fenêtres
ouvertes sur le fossé. Le rez-de-chaussée regroupe les magasins des vivres, les
cuisines, la boulangerie, l'infirmerie, le magasin des amorces et des
cartouches, le mess des officiers et trois chambres pour les officiers. Au
premier étage se trouvent quatre chambrées pour les hommes de troupe, trois
chambres pour les sous-officiers et la lampisterie. La batterie recevait une
garnison de 224 hommes, 10 sous-officiers et 5 officiers. L'infirmerie était
prévue pour quatorze malades. Le bâtiment constituant l'entrée abritait le
poste de
garde, la salle de police et une prison. Un autre bâtiment,
aujourd'hui détruit, regroupait la chambre du commandant, son bureau, deux
chambrées pour des officiers, une cuisine et une salle à manger. En face
du casernement, au centre du fort, est placée la poudrière. Elle est séparée du
casernement par une galerie. Elle est recouverte comme le casernement d'une
épaisse couche de terre. Un couloir entoure la poudrière et donne accès à la
chambre des lampes. L'éclairage de la poudrière était assuré depuis cette
chambre par des lampes à pétrole placées derrière des fenêtres. L'entrée de la
poudrière est disposée à l'opposé de cette chambre et est accessible par un
tunnel débouchant dans la rue du rempart qui dessert les plates-formes de
tir. Un abri-caverne profondément enfoui sous le fossé sud permettait un
ultime refuge pour les hommes en cas de bombardement. Cet abri est aujourd'hui
inaccessible. Deux tunnels partant de la rue du rempart donnent accès à un
chemin longeant l'à-pic au nord du fort. Le fort des Roches communiquait
par appareil optique (héliographe) avec le fort du Salbert à Belfort, le fort
du Vaudois à Héricourt et avec le fort du Mont-Bart au sud de Montbéliard. Le
fort des Roches fut rapidement dépassé par les progrès de l'artillerie. Il ne
fut pas modernisé comme nombre d'autres forts le furent à partir de 1888. Ce
fort ne servit jamais, aucun combat ayant eu lieu ici durant la 1re Guerre
mondiale. Abandonné par l'armée, il fut racheté en 1977 par la ville de Pont de
Roide qui le restaura. La batterie des Roches également appelée fort des
Roches a été construite entre 1877 et 1879. Elle était destinée à empêcher le
contournement par le sud du fort du Mont-Bart situé à proximité de
Montbéliard. La batterie des
Roches constituait avec les batteries annexes
du Petit Lomont, de la Pointe des Roches, du Saussis, de la Roche Jella et le
fort du Lomont le môle défensif du massif du Lomont. Ces différents ouvrages
étaient destinés à empêcher le passage des troupes ennemies dans la haute
vallée du Doubs. Ils font partie du réseau des 459 ouvrages construit après la
guerre de 1870/71 entre la Mer du Nord et la Méditerranée sous la direction du
Général Séré de Rivière. La batterie des Roches est construite en bord de
falaise assurant ainsi l'inaccessibilité sur les côtés nord et ouest. Sur les
côtés est et sud ont été creusés deux fossés protégés par une
caponnière double
disposée à l'angle sud-est. L'entrée est disposée sur le côté est à proximité
de la caponnière. Cette entrée était munie d'un pont escamotable. La caponnière
était armée de deux canons de "12 culasse" et de deux canons
révolvers de 40 mm (voir explication au L'armement du fort était
composé de douze canons de rempart de 120 et de 155 et de six mortiers de 150
et 220 reparties sur dix plates-formes à ciel ouvert. Les plates-formes de tir
sont séparées par dix abris traverses. L'armement était complété par six pièces
mobiles. Le casernement est enterré entre le fossé sud et le chemin
couvert central. Il est constitué de deux étages éclairés
par des fenêtres
ouvertes sur le fossé. Le rez-de-chaussée regroupe les magasins des vivres, les
cuisines, la boulangerie, l'infirmerie, le magasin des amorces et des
cartouches, le mess des officiers et trois chambres pour les officiers. Au
premier étage se trouvent quatre chambrées pour les hommes de troupe, trois
chambres pour les sous-officiers et la lampisterie. La batterie recevait une
garnison de 224 hommes, 10 sous-officiers et 5 officiers. L'infirmerie était
prévue pour quatorze malades. Le bâtiment constituant l'entrée abritait le
poste de garde, la salle de police et une prison. Un autre bâtiment,
aujourd'hui détruit, regroupait la chambre du commandant, son bureau, deux
chambrées pour des officiers, une cuisine et une salle à manger. En
face
du casernement, au centre du fort, est placée la poudrière. Elle est séparée du
casernement par une galerie. Elle est recouverte comme le casernement d'une
épaisse couche de terre. Un couloir entoure la poudrière et donne accès à la
chambre des lampes. L'éclairage de la poudrière était assuré depuis cette
chambre par des lampes à pétrole placées derrière des fenêtres. L'entrée de la
poudrière est disposée à l'opposé de cette chambre et est accessible par un
tunnel débouchant dans la rue du rempart qui dessert les plates-formes de
tir. Un abri-caverne profondément enfoui sous le fossé sud permettait un
ultime refuge pour les hommes en cas de
bombardement. Cet abri est aujourd'hui
inaccessible. Deux tunnels partant de la rue du rempart donnent accès à un
chemin longeant l'à-pic au nord du fort. Le fort des Roches communiquait
par appareil optique (héliographe) avec le fort du Salbert à Belfort, le fort
du Vaudois à Héricourt et avec le fort du Mont-Bart au sud de Montbéliard. Le fort
des Roches fut rapidement dépassé par les progrès de l'artillerie. Il ne fut
pas modernisé comme nombre d'autres forts le furent à partir de 1888. Ce fort
ne servit jamais, aucun combat ayant eu lieu ici durant la 1re Guerre
mondiale. Abandonné par l'armée, il fut racheté en 1977 par la ville de Pont de
Roide qui le
restaura. https://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/sere/roches/roches.htm] Nous poursuivons par
la route d'accès au fort, un chemin coupe a plusieurs reprise la route
d'acces au fort des roches, les pentes sont raides ou avec la fatigue me
paraissent plus raides qu'elles ne le sont en réalités et je me dis que
j'aurais du emprunter la route, la pente étant certainement plus douce. Nous
sommes sur la rue du maquis (D124) descendant tranquillement vers le
Doubs. Nous débouchons sur la D 73 que nous prenons à gauche. Enfin
j'arrive au Pont de Roide. Je traverse le pont sur le Doubs. J'ai le temps de
faire quelques courses, avant l'ouverture de mon gîte. Demain j'ai juste le
coucher (en dortoir). Cette ville fut un fief des
usines Peugeot. L'église a été construite de 1927 à 1931 par l'architecte
Lucien Reboux. Elle remplaçait l'ancienne église de 1753. L'attraction touristique
majeure de la ville se nomme le site des Roches.
C'est un point de vue des hauteurs de Pont-de-Roide, proche d'un fort de
l'époque 1870 (la Batterie des Roches), d'où l'on a une vue imprenable sur
une partie de la vallée du Doubs. Un secteur du site constitue la Réserve naturelle régionale du Crêt des
Roches. Wikipedia.
Pont de Roide est une ville relativement
récente, sa création remontant au 15ème siècle. Voici les points forts de
l'histoire rudipontaine c'est-à-dire les moments où l'existence de la ville
bascule. Les seigneurs de Neuchâtel régnaient depuis 2 siècles sur la
contrée. 1388 correspond à la date de construction du pont à l'endroit même où
il se trouve aujourd'hui. Ceci est la marque d'une rupture importante pour
l'histoire de Pont de Roide, c'est à ce moment que la vie va s'organiser sur ce
territoire grâce au développement du commerce. Le transfert va se faire au
détriment de Chatey pour profiter à Pont de Roide. C'est réellement à ce moment
que la
ville prend naissance. La Ville va constituer une limite. D'après un
plan élaboré par les ingénieurs du Roi, datant de 1750, on peut faire une description
du pont, tel qu'il existait à cette époque : 5 arcades et les ruines d'une tour
fortifiée qui se situait du côté Suisse, de forme cubique (20 m de côté).
L'entrée était relativement étroite, soit 2,10 m de largeur. Le pont est
semblable à celui de Port sur Saône. Le commerce se met en place petit à petit
car c'est le passage obligé du sel (de Salins vers la Suisse). Le sel, denrée
fondamentale à l'époque, est source de revenu très important (impôt sur le
sel). Une centaine de chargements par semaine transitait par ce pont (entre 70
et 80 charrettes). Le commerce du sel s'arrêtera aux environs de 1630.
1842 ; La
famille Peugeot s'installe à Pont de Roide.
De citée rurale, l'on passe à une cité
industrielle. D'une économie reposant uniquement sur l'agriculture, on adopte
un système plus urbain. Cette période est très intéressante, en effet, on
bataille pour s'installer au bord de l'eau. Pont de Roide qui est déjà une
place importante grâce aux activités commerciales qui s'y passent prend encore
plus d'importance de part cette présence d'un cours d'eau sur son territoire.
Pont de Roide devient donc un site stratégique à l'ère de l'industrialisation. Ces
dates sont les moments marquants de Pont de Roide, elles correspondent
véritablement aux tournants fondamentaux qui ont fait de la ville ce qu'elle
est aujourd'hui.
Source :
conférence Gilbert Baudoin, Pont de Roide, août 1998 http://ville.pdr.free.fr/patrimoine/histoire/index.php]Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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