samedi 2 novembre 2019

Randonnée le Plus Loin Possiple 2019 Etape 83 Fessevillers-Bois de la Biche GR 5 & GTJ (grande Traversée du Jura-GR 509)


Etape 83 Fessevillers-bois de la biche

Encore une étape difficile. Aujourd'hui les Échelles de la Mort...
La nuit fut dure, nous n'étions que trois, personne ne ronflait, mais j'ai tout de même mal dormis. Ce matin pas de café, je n'avais pas prévu, et le gîte, n'en met pas à disposition pour les imprévoyants. On a juste le couchage, et je trouve que c'est un peu cher 9€ pour une douche et un lit. Heureusement j'ai mes gourdes de chocolats et de compotes. Hier l'étape fut dure et je viens de bien assimiler l’histoire des conversions, dénivelé en linéaire. Cent mètres de dénivelés positifs égale un kilomètre de linéaire. Par exemple hier j'ai fait trente kilomètres et mille deux cent mètres de dénivelés positifs ce qui représente quarante deux kilomètres linéaire... Quant je pense que dans les Pyrénées j'ai fait 38 km et 1600 m de dénivelé positif, cela si je calcule bien représente 38+16=54 km de linéaire et dans un temps record. Je ne m'étonne plus que mon talon d'Achille ma rappelé à l'ordre. Cette semaine, le nombre de kilomètres, lié aux dénivelés avec comme cadeaux surprise la canicule feront que je n'ai jamais eu autant mal aux jambes que cette semaine. Ma randonneuse désire rejoindre le gros bourgs ou l'on trouve des commerces en stop, c'est à environ 2h00 de marche par le GR. Il faut malgré tout se lever de bonne heure la route étant fréquenté principalement par des travailleurs frontaliers. Il faut y être atour de 6h30. Je me demande si elle est vraiment pressée de faire ses courses ou si ma compagnie la dérange... Je profite de ce réveil matinal pour partir égallement de bonne heure afin de profiter le plus longtemps possible de la fraicheur. Ils ont annoncés la journée la plus chaude avec 38° dans le Jura et 40 sur Paris.


 

 Carte IGN                                                    Trace GPS et Topo sans Commentaires

Trace Randogps                                                           Le code mobile de cette randonnée est b313086                   

jeudi 25 juillet Etape 4

km       Temps       arret        V/d        V/g        Dénivelés
24,7      5:30          1:30         4,6         3,6             814

 Le départ ce fait en grimpant, afin de rejoignons la D 437 b par la rue de l'église, traversons la départementale pour prendre en face derrière le monument aux morts la rue d'Urtère, ce sont les GR. la rue débouche dans une autre formant Té nous prenons à droite mais c'est toujours la rue d'Urtère puis elle fait un coude sur la gauche (laissons en face la rue de la côte) on retrouve le jaune et bleu nous prenons la direction du Mont de Fessevillers et d'Urtière. Nous sortons du village par la route et poursuivons le bitume en traversant les prairies ou pour une fois les vaches ont leur clochettes aux cous. La route fait fourche et prenons la 
branche de gauche. Nous entrons dans un bois, après un virage en esse, nous quittons la route pour prendre un chemin sur la droite. Nous arrivons au sommet du Mont 991m d'altitude, nous sommes dans la foret de Joux, ou nous trouvons une bonne dizaine de cabanes qui doivent servir l'hiver. Nous avons croisés des sentiers raquettes. Nous abandonnons le bitume et poursuivons le chemin forestier qui fait fourche nous quittons le jaune et bleu. Poursuivons le chemin par la droite, nous retrouvons le bitume que nous prenons à gauche et poursuivons en direction d'Urtière on a retrouvé du balisage jaune et bleu pour arriver sur le Mont ou nous contournons une maison. nous retrouve une route, dans un virage on la quitte pour couper une très grande épingle a cheveux, nous sommes en foret et retrouvons le bitume que nous 

prenons à droite, a la fourche nous poursuivons à gauche et arrivons à Urtière (une grosse ferme) On peut prendre la première à gauche, (route de Charmauvillers) mais ce serait dommage. le Gr poursuit tout droit et entre dans un enclos ou nous trouvons une chapelle [La chapelle Saint-Roch d'Urtière est un petit bâtiment 
de culte. Construite sur un ancien cimetière de pestiférés, la chapelle est construite en 1636, date présente sur le linteau de la porte d'entrée, par Guillaume et Etienne Borne dans laquelle est inhumé leur père, Pierre Borne, décédé un an plus tôt. En 1687, est érigée en face de la chapelle une croix torsadée, typique de la Contre-Réforme, a chapelle est entourée d'une clôture en pierre. En face de la porte d'entrée, un croix monumentale torsadée est 
érigée. Cette croix porte la date de 1687. La chapelle est de plan carré et de dimensions modestes. Une dédicace avec la date de construction orne la porte d'entrée.  Le clocher, ajouté ultérieurement, possède un dôme galbé à l'impériale, typiquement comtois, il est également recouvert de tavaillons en bois permettant de protéger l'édifice des intempéries. wikipédia]  
traversons l’enclot. Nous retrouvons de l'autre coté une route que nous prenons à gauche en direction de Goumois, au carrefour nous retrouvons la route de tout à l'heure, poursuivons sur notre droite, nous arrivons devant une grosse ferme avec des bâtiments de chaque coté de la rue nous poursuivons par la gauche. Nous descendons le bois de Grépi débouchons sur une route que nous prenons à gauche et après un virage en épingle à 
cheveux, nous avons sur une grange la balise nous indiquant que nous tournons à gauche, c'est un chemin qui descend raide dans les herbes nous contournons un blockhaus cacher par les herbes. Après quelques bons virages, nous débouchons sur la D 437 B. Le Gr prend à gauche, ma trace à droite. Je prends à droite comme ma trace, c'est le balisage jaune et bleu. Je comprends la raison pour laquelle le GR partait à gauche, c'est la route des frontaliers allant travailler en Suisse, elle est chargé, peut large et avec de virages sans visibilités. Je 
suis sur l'un des itinéraires de Montbéliard, j'arrive à Goumois, descend en ville en suivant le jaune et bleu par la rue de la Charrière sur ma gauche, débouchant rue de l'église encore à gauche, à la fourche encore à gauche, puis à droite toujours rue de l'église puis à gauche pour arriver route du Jura et je retrouve ma randonneuse qui attend depuis deux heures que la petite boutique ouvre. La commerçante lui a promis de faire un petit effort et de la laisser entrée dès que ses étales seront prêt. Je ne suis pas si loin du pont au dessus du Doubs reliant la France à la Suisse. Je retrouve mon balisage rouge et blanc, que je perds peut de temps après, il remonte sur la droite par le chemin du corbeau, ma trace continue tout droit, (je 
retrouve sur la route de vielles traces, la carte n'est pas à jours). Je comprends rapidement les raisons de cette déviation. Sur la départementale, rien n'est prévu pour le piéton et les voitures roulent vite. Le Gr passe par la rue parallèle ''chemin du corbeau''. Je retrouve mon Gr lorsque cette rue coupe la D 437A. Nous sortons de Goumois et prenons sur la gauche un petit chemin balisé en blanc et rouge (Si vous venez de la rue parallèle, il couper la D et prendre le petit chemin en face.) Nous débouchons sur une route (route de Curtelot) que nous prenons à gauche, nous sommes en fond de vallon, nous approchons du Doubs, passons le centre de 
kayak. Après des parkings, nous retrouvons un chemin forestier et les bords de la rivière. Pas de grosses difficultés dans cette partie de rando qui est enfin un peu de plate. J'ai déjà mal aux jambes, je trouve un emplacement pour me tremper, l'eau est froide, j'y reste un bon moment, et ma randonneuse me rattrape. Quelques mots, elle me dit qu'elle va faire la même chose, je la quitte et l'on ne se recroisera plus. L'eau froide a fait du bien à mes jambes, durant un moment trop court je n'aurais plus mal. Nous passons un barrage, derrière impossible de se baigner l'eau est stagnante et très herbeuses. Nous empruntons un sentier un peut à flanc de colline avec un petit dévers, débouchons sur 
une route et nous arrivons au bief d'Etoz [Le Doubs sort avec force d’une cavité (résurgence) sous le Mont Risoux, près de Mouthe, puis il coule vers le nord-est jusqu’à la trouée de Belfort pour revenir dans l’autre sens et se jeter, 453 km après sa naissance, dans le Sâone à Verdun-sur-le-Doubs. Entre Villers-le-Lac et Indevillers le Doubs forme frontière avec la Suisse, dans une gorge souvent profonde et sauvage. Seuls deux ponts permettent de traverser la rivière sur ce parcours, à Goumois et à Biaufonds. Le seul village au bord du Doubs en ces lieux est Goumois, le fleuve étant par ailleurs trop encaissé entre les parois souvent abruptes.
cascade à sec
Cela n’a pas empêché l’établissement de modestes établissements industriels (moulins, taillanderies, forges et verreries) pouvant profiter de la force motrice et de l’abondance du bois. Ces lieux étaient reculés et d’accès difficile. Après sa sortie des gorges, le Doubs poursuit sa route en Suisse jusqu’à la petite ville médiévale de Saint-Ursanne, puis revient sur ses pas pour former ce que l’on nomme « le Clos du Doubs » (1). Après être de nouveau entré en France et avoir rejoint Saint-Hippolyte, une nouvelle boucle vers le nord-est l’emporte par Pont-de-Roide jusqu’à Audincourt, d’où il repart en sens inverse par l’Isle-sur-le-Doubs et Besançon, pour achever sa course dans la Saône.
Le petit hameau du Bief d’Etoz et sa chapelle.
Au sud-est du village franc-comtois de Charmauvillers, et trois cents mètres plus bas, bordant le Doubs, une petite chapelle récemment restaurée nous rappelle le souvenir de ce petit hameau aujourd’hui disparu. On y accède par un chemin raide en lacets, passant à côté de la Grotte de Pâques, puis devant la chapelle pour aboutir au lieu-dit La Goule où un pont étroit permet le passage du Doubs pour rejoindre la Suisse et le village du Noirmont.  La chapelle de Notre Dame du Bief d’Etoz, érigée en 1694 suite à un voeux, était un lieu de pèlerinage prisé . Une association très dynamique restaure le bâtiment et entretien sa mémoire. Je vous laisse lire la suite sur https://verrelene.org/2018/10/11/bief-detoz-ou-essarts-cuenot/]  
Ce ne sont pas les échelles de la morts
nous laissons la route dans un virage en épingle à cheveux se dirigeant vers le barrage de la Goule et la frontière et poursuivons par un chemin caillouteux en bordure du Doubs. Je répète la même opération, je me trempe de nouveau dans un petit bassin d'eau l'eau vient s'y jeté en cascade, cela me fait un massage, comme la première fois cela à délassé mes jambes. Nous arrivons au village abandonné (quelques murs et un puits de l'ancien village d'Etoz [La verrerie des Essarts-Cuenot 
Tout le long du Doubs dans ce secteur les verreries étaient nombreuses de part et d’autre du Doubs et se faisaient concurrence. Celle dite Verrerie du Bief d’Etoz était en fait érigée plus en amont, au lieu-dit Côte de la Verrerie, en dessous du hameau des Essarts Cuénot. https://verrelene.org/2018/10/11/bief-detoz-ou-essarts-cuenot/). Le 
Doubs au dessus du barrage est pratiquement pris par de grande herbes ou des plantes aquatiques, je pense qu'il ne faut pas y risquer le pied nous rencontrons des balisages locaux grimpant sur la montagne en direction des villages tous situé en haut. Tout va bien, le chemin est agréable en aval des barrages le Doubs court sur les rochers dans un bruit de cascade, en amont des barrages c'est le silence complet, on entend une mouche volé. Nous sommes dans les gorges verdoyantes et je me demande comment notamment coté Suisse il régénère leur foret tellement la montagne est abrupt. C'est 
beau.  J'arrive à une intersection avec un panneau d'information et je vois une flèche sur la droite échelle de la mort. Je ne regarde pas le GPS, je ne regarde pas la carte. je quitte le GR 5 sans m'en rendre compte pour prendre le chemin de droite et je me dirige vers les échelles je ne vois que du balisage jaune et bleu. Le chemin s'élève fortement, débouche sur la fin d'une route, nous prenons à gauche, je m'inquiète un peut je n'ai pas vu de balisage blanc et rouge. Nous arrivons à un nœud de balises. Au carrefour de la Charbonnière du haut. Ruine d'un ancien village de verrier. Je vois la direction des échelles 
de la mort, comme c'est mon itinéraire je ne sorts toujours pas, ni la carte, ni le GPS et suis le chemin qui grimpe, cela ne m'inquiète pas nous sommes sur le GR. Si j'avais un peut mieux étudier mon itinéraire ce matin j'aurais dû m'apercevoir que c’était un lieu stratégique ici. Je ne réfléchis pas que mon gîte est au sommet de la montagne et que je dois rester au niveau du Doubs jusqu'aux échelles pour grimper. Comme je n'ai pas le guide du GTJ je ne sais pas que c'est ici que les randonneurs se divisent en deux groupes... CEUX qui font les échelles et Ceux qui ne les font pas. Pour ceux qui ne font pas les échelles il faut prendre le chemin de gauche et redescendre 
en bordure de la rivière afin de poursuivre la grande traversée. Pour ceux qui souhaitent poursuivre par les échelles il faut prendre tout droit et suivre la pancarte. Lorsque l'on fait la GTJ (dans le sens de la monté de la plaine de Montbéliard aux prémisses des Alpes), on descend les échelles afin de se retrouver en bordure du Doubs. Ça se doit être expliqué dans le guide. Pour ma part aucune hésitation, je fais les échelles donc je suis la pancarte. Plus tard je me suis dit que l'ange du randonneur ma dirigé vers se chemin sans que je me pose vraiment de question et, c'est maintenant, alors que j'écris ce récit que je me dis ; j'étais vraiment fatigué, mon esprit dormais, je marchais comme un automate, je n'étais pas en condition pour faire les échelles. Aujourd'hui en regardant la carte, je me rends bien compte que j'avais tracé le chemin par le bas. Je ne m'en 
souvenais plus, la fatigue, ou inconsciemment, l'ange qui protège mes pas me dirige vers le haut. Si j'avais été moins fatigué j'aurais réfléchi, que voulant grimper les échelles il fallait que je prenne le chemin de ceux qui ne veulent pas les faire. Mon gîte étant au sommet de la montagne il fallait que j'inverse l'ordre de la randonner. Le chemin grimpe légèrement mais suffisamment pour me faire mal aux cuisses. Nous passons des chemins locaux permettant de rejoindre le gîte du Vaudey que je n'avais pas retenu en regardant la carte il n'était pas de couleur foncé et je 
pensais sans me renseigner que c'était une simple cabane mais d'après la description et la photo c'est une maison, perdu au milieu de la montagne, il faut prévoir ses repas.[Salle dans ancien gîte d'étape en pleine nature, ouvert toute l'année. Salle de 40 places, cuisine indépendante. Attention il me semble avoir vu une pancarte Fermer]. J'arrive à l'intersection de la houleuse aux loups 665m de sentier et sur la droite la direction de mon gîte qui se trouve à trois kilomètres. Et c'est seulement ici que je me fais la réflexion... si les échelles sont trop dures je pourrais toujours revenir par là. Vraiment je ne suis pas en condition pour faire les échelles, je suis presque au sommet de la montagne et dans ma tête je pense monter les échelles qui ne se trouve qu'à 200m. J’arrive au belvédère. Je vois bien qu'il y a quelque chose qui cloche. je suis presque en haut de la montagne, la gorge est profonde, les parois verticales. Il y a
un pont suspendu de via ferrata entre deux rochers et je me dis ; je ne passerais jamais là dessus. Je fais moins le malin. Hier au gîte j'ai appris qu'il fallait 1:30 pour descendre. Ma randonneuse ne voulait pas les faire, disant que c'était dangereux qu'elle avait peur de perdre l'équilibre avec le poids du sac. Je lui disais que j'avais vu un reportage sur la GTJ et que les échelles ressemblaient à un escalier. Je commence à douter de mes souvenirs. Je commence à comprendre ce que disait le cycliste. En tout cas le paysage est merveilleux. Ici je comprends que je me suis trompé il fallait que je 
Des petites blanches sur le dessus des herbes aquatiques
prenne le chemin du bas, mais je le comprends trop tard. Trop tard pour faire demi-tour, trop fatigué également. Je profite d'un arbre projetant de l'ombre au sol, le soleil tape dure, et sur le chemin sous les arbres j'étais à l'abri du vent, ici il y a un petit peu d'air. Je fais une pose. 5h40 c'est le temps que j'ai mis pour venir jusqu'aux échelles. Je réfléchi. Je suis à une heure trente de mon gîte et il me faut 1h30 pour descendre les échelles, il est midi. Descendre les échelles et les remonter cela fait trois heures, plus 1h30 pour rejoindre le gite nous en sommes à 4h30. Vraiment je n'en ai pas le courage. Je me dis que si j'en fais la moitié ce serait déjà pas mal. Je quitte le belvédère et suis la flèche indiquent les échelles et arrive en bordure de la 
Un abri sur le chemin
falaise verticale. Ce n'est pas ce que j'imaginais, la première échelle d'une dizaine de marches est déjà très verticale, je commence à descendre et me brûlé les mains sur les rampes chauffées à blanc (j’exagère) par le soleil qui depuis le matin dardent ses rayons sur ce métal très conducteur. J'arrive sur un tout petit palier de pierre. Comment peut-on se croiser sur un si petit palier ? La seconde plus abrupt, plus longue également, elle me fait un peut peur. Je m'y engage, et comme la randonneuse le présentait le sac me tire en arrière, les mains me brûlent, je tiens à peine la rampe, je descends une petite moitié de cette échelle et réfléchi que
pour remonter il va vraiment falloir que mes mains maintiennent un peut plus fortement cette ferraille brûlante. Je remonte, je ne peux plus tenir cette rampe, qui me brûle la peau, je lâche la rampe pour m’agripper aux marches qui sont un peu moins chaude et je remonte. Les échelles de la mort ne sont pas pour moi, ou du moins je n'ai pas les conditions physiques pour gérer la situation. je suis trop fatigué. Je pense qu'il faudrait des gants ou une paire de chaussette pour s'isoler de la surface surchauffée par le soleil durant cette période de canicule ou il fait 38 ° à l'ombre. Je ne sais, et peut être ne saurait jamais si ma "Beauceronne" 
Belvédère aux Echelles de la Mort
elle habite du coté d'Etampes, lira un jour ses lignes, mais je pense à elle, en me disant qu'elle avait raisons de douter... Elle connaissait parfaitement ses limites et avait pris les bons renseignements. Ce ne sont pas des escaliers, ce ne sont pas les échelles de la brèche Humbert des Gorges du Verdon. C'est pire... Les hommes ça veut toujours faire les malins... Heureusement que j'avais mon ange gardien au dessus de ma tête, pour me faire prendre le mauvais chemin, et me faire arriver en haut des échelles, au lieu du bas. Si j'étais passé par le bas et avait capitulé devant ses dernières, le sentier permettant de rejoindre le Bois de la Biche n'est pas facile et très abrupt. Je le descendrais demain. Pour me remettre de mes émotions je retourne sous mon arbre, fait la sieste. 21 km, 5h40 et 531m de dénivelé positif. La femme d'un collègue de gym m'avait dit que c'était trop loin Belfort-Morteau, mais voilà trop tard, à l'époque je n'avais pas assimilé kilomètres et dénivelés, aujourd'hui croyez moi j'ai compris. Je reprends le GR jusqu’à l'intersection du balisage jaune et bleu que je prends à gauche. C'est un beau chemin en corniche qui monte un peu abrité du soleil par la foret, mais je n'en peu plu, je fais pose sur pose, j'essaie de parader en croisant des randonneurs locaux, mais un vététiste m'ayant observé me demande en passant devant moi si tout va bien... Je poursuis le Blanc et jaune. On sort malheureusement du sous bois, nous sommes sur les côtes et je dois 
continuer de grimper dans la prairie, je vois des chalets et me dit que je suis arrivé, mais ce n'est pas là. Nous arrivons à une intersection de sentiers jaune et bleu. Si l'on prend à gauche le long de la clôture on redescend par un sentier peu facile en bordure du Doubs si l'on prend à droite nous rentrons de nouveau dans le bois pour en ressortir un peut plus loi, le chemin me parais impossible, j'ai mal aux jambes, je fais encore des poses traverse la prairie ce qui me donne des forces c'est que la bâtisse ressemble à un hôtel. J'arrive par la terrasse, me présente. Malgré que le service du midi ne soit pas terminé, on me donne ma chambre, et un ventilateur. Je m'allonge m’endors, je me laverais plus tard.

 

Quelques photos supplémentaires sur l'abri et les sapins aux branches couvertes de mousse




Le Puits



 



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