samedi 2 décembre 2017

Randonnée Le Plus Loin Possible : Etape 65 : Liverdun – Cerville


 Liverdun – Cerville

mardi 22 aout 2017

 
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Le code mobile de cette randonnée est b181425

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km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé

37     6:55       1:00     5,4      4,7         175+

Je suis un peut déçu par Liverdun, dans la mesure ou je n'ai pas trouvé de panorama me permettant de prendre en photo ce village tout en arrondi. Aujourd'hui c'est une étape de transition. Je pense même que cela va devenir trois jours de transition. Trente huit kilomètres pas trop difficiles. Cela commence par, une longue grimpette dans les bois. Une fois sur le plateau nous marchons sur un large chemin, se nomment le chemin de la  procession. Nous quittons le Gr 5 pour prendre le Grp du pays de Metz à Nancy nous amenant à Pompey par le chemin de la grande tranchée. Certainement en souvenir de la guerre. Le chemin est large et la foret semble loin. Nous descendons vers le village par le centre aéré et débouchons sur la Moselle pratiquement à l’embouchure avec la Meurthe [La Moselle (Musel en luxembourgeois, Mosel en allemand) est une rivière du nord-est de la France, du Luxembourg et de l'ouest de l'Allemagne, affluent en rive gauche du Rhin. Elle prend sa source dans le massif des Vosges à Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne. Sa longueur totale est de 560 kilomètres : 314 kilomètres en France, 39 faisant frontière entre le
langues verdâtre peu engageantes
Luxembourg et l'Allemagne, et 208 exclusivement en Allemagne. Par ailleurs, c'est sur cette rivière qu'est situé le tripoint Allemagne-France-Luxembourg.
Une fontaine située à 731 mètres d'altitude (près du col de Bussang dans le département des Vosges) est présentée comme sa source officielle, mais la rivière se forme de la réunion de plusieurs ruisseaux dont certains sourdent à plus de 1 000 mètres, sur les pentes du Grand Drumont.
 Autrefois, la Moselle rejoignait la Meuse à hauteur de Pagny-sur-Meuse. La « capture » de la Moselle a lieu au début de l'ère quaternaire. À hauteur de Toul, la Moselle oblique vers le nord-est pour franchir le pied de l'actuelle côte de Moselle. Son cours a ainsi rejoint un affluent de la Meurthe, alors très puissante rivière au débit fluvio-glaciaire, cet affluent n'était qu'un modeste ruisseau se jetant dans celle-ci en aval de Frouard. La capture modifie évidemment le réseau hydrographique, et en particulier depuis la fin des temps glaciaires. La Moselle a aujourd'hui un débit plus important : elle est l'artère principale et la Meurthe n'est plus que son modeste tributaire oublié. Ce parcours tortueux, entre Neuves-Maisons et Liverdun, est souvent connu sous le nom de boucles de la Moselle. L'hypothèse ancienne d'une érosion régressive, fondée sur le lit plus profond de la Meurthe, est abandonnée. Dans les années 2000, la prise en compte d'un sous-tirage karstique, très favorisé en milieu périglaciaire, explique mieux le déversement vers le modeste affluent de la Meurthe.
La Meurthe : prend sa source au Montabey entre le Hohneck et le col de la Schlucht, dans le département des Vosges. Un panneau à côté de la route des Crêtes en précise l'endroit. Elle a donné son nom au département de la Meurthe de 1790 à 1871 dont la part principale est devenue le département de Meurthe-et-Moselle après l'annexion par l’Empire allemand d'une partie de la Lorraine. Cette rivière canalisée pour franchir Nancy s’unit à la Moselle au lieu-dit La Gueule d'enfer à Custines. Comme la Moselle s'unit au Rhin à Coblence, toutes ces eaux de surface parviennent à la mer du Nord et appartiennent au bassin français Rhin-Meuse.
La longueur du cours d'eau s’estime entre 159 et 170 kilomètres selon le type de mesure. La référence française en la matière, le SANDRE statue à 160,6 km. Ses principaux affluents sont la Fave, le Rabodeau, la Plaine, la Vezouze, la Mortagne et le Sânon.
a Voivre et Étival-Clairefontaine. Après le défilé des Châtelles, en amont de Raon-l'Étape où elle rejoint la Plaine, elle s’épanche dans une large vallée de Baccarat vers Saint-Clément.
La longueur du cours d'eau s’estime entre 159 et 170 kilomètres selon le type de mesure. wikipédia] Nous traversons la Moselle au premier pont, descendons les escaliers à gauche tout de suite après le pont et longeons ce que j’ai pris pour la rivière mais qui n’est qu’un plan d’eau. Ce n'est pas encore le canal, malgré l'écluse ce n'est qu'un bassin desservant des usines. Le canal de la Marne au Rhin est un peu plus loin, il faut passer sous le pont sncf et, face à nous, les portes de l'écluse. C'est un peu lugubre comme passage, je ne me sens pas à lèse. La suite n'est pas évidente la carte nous dit que nous traversons l'écluse et c'est possible. Pas au niveau des portes amont mais au porte aval proche du pont sncf c'est autorisé. A la sortie de l’écluse prendre le chemin de gauche coupant le bassin permettant aux péniches de tourner. Nous débouchons sur la route passant sur le pont ou nous retrouvons le balisage. L’on se dirige vers la gare passons devant la maison et retrouvons par un chemin les bords du canal. Le balisage longe le canal vers la route puis nous fait traverser le pont au dessus de ce dernier et reprend le chemin de halage derrière la maison face à la gare. Jusqu'à Nancy nous suivons le canal d'un coté la ligne de chemin de fer et quelques industries, de l'autre le canal et quelques maisons, c'est long, pas très beau, l'avantage sur le nombre de kilomètres d'aujourd'hui le terrain est plat. Poursuivons le canal jusqu'à l'entrée de Nancy. [Canal de la Marne au Rhin : long de 314 km et 178 écluses à l'origine, relie la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie. Les premiers projets de construction remontent aux années 1780, mais la mise à l'étude du canal fut réalisée par l'ingénieur des ponts et chaussées Barnabé Brisson à partir de 1826. Les travaux furent menés par l'ingénieur polytechnicien Charles-Étienne Collignon (1802-1885). Commencé en 1838, le canal fut mis en service en 1853. La traction humaine et animale fait place à la traction électrique à partir de 1895, sur rails ou sur route, et sur pneumatiques à partir de 1933, avant la généralisation des chalands automoteurs.  En plus de 150 ans, le canal de la Marne au Rhin a été transformé, amélioré et modernisé. Après la guerre de 1870 et la perte de l'Alsace et de la Moselle, il a fallu assurer les ressources en eau, en diminution avec la perte des étangs de Gondrexange, du Stock, de Réchicourt, et de la prise d'eau dans la Sarre ; l'étang de Parroy fut ainsi construit. Des escaliers d'écluses ont été remplacés par une écluse de haute chute (accès à la Moselle à Frouard, Saverne), des écluses ont été doublées, vers 1930, là où le trafic le nécessitait : à Foug, et de Jarville à Varangéville ; le pont-canal de Liverdun et celui de la Madeleine ont été élargis pour permettre la navigation à double sens, des sections sinueuses ont été abandonnées au profit de tracés plus direct, les écluses du versant Meurthe de Réchicourt jusque Dombasle (bief 23 dans lequel débouche la prise d'eau dans la Meurthe) ont été équipées dans les années 1950 de pompes électriques pour remonter l'eau de bief en bief. Sur les secteurs les plus fréquentés, les écluses ont été mécanisées puis automatisées par le système de la société Saxby, dès la fin de l'année 1977. De 2004 à 2008, quatre écluses du versant Meurthe, situées entre Lagarde et Bauzemont, ont servi de site test pour la mise au point de nouveaux systèmes d'automatisation, permettant notamment un contrôle des phases de l'éclusage depuis un terminal électronique embarqué sur le bateau.
Dans les années 1960, le mouillage a été porté à 2,60 mètres pour permettre un enfoncement à 2,20 mètres des bateaux, travaux inscrits aux IIIe, IVe et Ve « Plans de Modernisation et d’Équipement », s'échelonnant entre 1958 et 1970. Cette augmentation du mouillage de 40 centimètres s'est faite de plusieurs façons. La plus fréquente : élévation du niveau du plan d'eau par rehaussement des digues, des bajoyers et des portes d'écluses, ainsi que des ponts ; ces travaux peuvent être menés sans arrêter la navigation. Une autre technique d’augmentation du mouillage utilisait l'abaissement du plafond. L'exécution d'importants travaux de terrassements ne peut se faire que très rarement en eau, car ils détruisent l'étanchéité de la cuvette (corroie d'argile sur plafond et berges.) Les ponts ne sont pas 
modifiés, par contre les travaux d'abaissement du radier des écluses, de modifications des aqueducs et siphons passant sous le canal nécessitent des démolitions et reprises en sous œuvre délicates, exécutées en période de chômage : cette méthode n'est adoptée qu'en cas de force majeure, dans les biefs où l'on ne peut pas modifier l'altitude du plan d'eau (débouché de rigole alimentaire, aménagement trop coûteux de ponts, traversée à niveau de rivières. La méthode mixte, qui rassemble les inconvénients des deux précédentes. Cette méthode n'est utilisée qu'exceptionnellement. Par exemple, dans le bief de partage des Vosges, il fallait tenir compte de la présence de nombreux aqueducs ou siphons, le plafond n'a été baissé que de 10 centimètres. Les 30 centimètres restant ont été obtenus par élévation du plan d'eau, qui a entraîné des difficultés pour l'écoulement du débit de la rigole alimentaire de la Sarre.] Le chemin est long et peut intéressant. Nous sommes souvent entre la ligne de chemin de fer et des zones industrielles. Nous approchons de Nancy en apercevant sur la colline les affreux immeubles des années 1960 une longue barre d’habitations et une tour. [Capitale du duché de Lorraine jusqu'au rattachement de celui-ci au Royaume de France en 1766, évêché 
depuis 1777, Nancy est le chef-lieu du département de la Meurthe de 1790 à 1871 puis de Meurthe-et-Moselle à partir de 1871. Située au cœur des côtes de Moselle, dans une demi-cuvette entre plusieurs collines formant des petits plateaux souvent boisés, aux coteaux parfois abrupts (altitude variant entre 200 m et 380 m). La plaine dans laquelle se place la cité est sans ouverture à l'ouest et au nord-est. Nancy possédait au Moyen Âge une valeur défensive topographique médiocre du fait de sa situation en cuvette. Frouard, qui possédait d'ailleurs un château, et sa position au point de confluence, ou Saint-Nicolas-de-Port par exemple, auraient sans doute été des choix géographiques plus stratégiques pour une place-forte. Cependant, lors de la création de la ville, le site de Nancy était une plaine au cœur du duché de Lorraine permettant un développement urbain peu contraignant. La naissance de Nancy est liée à l'édification d'un château féodal, au cours du XIe siècle, par Gérard d'Alsace qui y fonde une petite cité qui deviendra la capitale du duché de Lorraine sous ses successeurs au XIVe siècle. En 1218, au cours de la Guerre de Succession de Champagne, sous le règne du duc Thiébaud Ier, la ville est totalement incendiée par l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen. Elle sera reconstruite, agrandie et protégée par un nouveau château. Vous trouverez la suite dans wikipédia] Les maisons ce densifies  nous quittons le Grp de Metz a Nancy traversons le pont au dessus du canal, nous entrons dans le quartier des trois maisons. Passons une première porte, puis une seconde ce sont les portes de la Graffe, [imposant vestige des fortifications médiévales, érigée au XIVe siècle au nord de la ville-vieille. L'imposant bâtiment, constitué d'une tour centrale carrée où s'insère la porte elle-même, flanquée de deux tours rondes plus élevées, borne la Grande-Rue au nord. Les murs en pierres de taille parées de briques rouges dans les parties basses sont épais de trois mètres. La porte centrale, en forme d'arc brisé en tiers-point, est surmontée d'une niche où l'on a placé une statue en ronde-bosse d'une vierge à l'enfant du XIVe siècle. Deux fenêtres encadrent cette niche et, de part et d'autre, deux bas-reliefs des profils casqués des ducs de Lorraine Raoul (à l'ouest) et Jean (à l'est) se regardent. Un chardon lorrain orne le sommet de la niche, elle-même surmontée d'une croix de Lorraine et d'une ceinture de mâchicoulis en accolades et à consoles formées d'un triple tore, d'un style résolument gothique. De part et d'autre de la croix de Lorraine, deux têtes casquées en bas-relief se font face. Selon les inscriptions, il s'agit des effigies de
Charles II, vainqueur de Louis d'Orléans en juillet 1407 à la bataille de Champigneulles et de René II, vainqueur de Charles le Téméraire en janvier 1477 à la bataille de Nancy. L'ensemble est encadré par deux gigantesques tours rondes aux toits coniques, percées de fenêtres permettant les tirs de tous côtés et dont les plus hautes sont surmontées de corbeaux destinés à soutenir des volets de bois disparus. À côté de la tour ouest, un escalier extérieur donne accès à la terrasse au-dessus du passage voûté, ce qui permet de découvrir une échauguette carrée en briques rouges située à l'arrière de la tour est, invisible depuis la rue, ainsi que la façade interne du bâtiment Renaissance surmontant la porte au nord,
 du côté de la rue de la citadelle. Wikipédia] Longeons la grand rue et passons devant le Palais Ducal 
[Lorsqu'il fut enfin maître de ses états libérés de Charles le Téméraire, René II constata que le château de ses ancêtres tombait en ruines ; en 1502 il fit élever un corps de logis neuf dans l'alignement de la collégiale Saint-Georges. La conception du futur palais est due à Jacques de Vaucouleurs qui resta à la tête du chantier jusqu'en 1522 ; les travaux se poursuivirent sous les règnes du fils de René, Antoine, ils ne s'achevèrent que sous le règne de Charles III. Il n'est sans doute pas indifférent que le duc Antoine ait participé à la bataille de Pavie, puisqu'il connut l'art de la Renaissance
 en Italie. Epoux de Renée (fille du connétable de Bourbon) ; il fréquenta dans sa jeunesse le château de Blois dont la porte monumentale a inspiré la porterie du palais ducal de Nancy (à laquelle travailla le sculpteur Jacquemin de Lenoncourt de 1511 à 1512) avec son décor de candélabres, de grotesques, de putti, de trophées d'armes et la statue équestre d'Antoine (par Mansuy Gauvain) campée dans une niche à l'arc surbaissé. Cette statue fut brisée à la Révolution, Giorné Viard la restitua (1851) en mariant la pierre ocre de Jaumont aux structures de calcaire oolithique blanc. http://www.nancy-tourisme.fr/decouvrir/histoire-et-patrimoine/ville-vieille/palais-ducal/]
Nous passons devant la basilique Saint Epvre. [basilique de style néogothique construite au XIXe siècle en pierre d'Euville, dédiée à Saint Epvre, évêque de Toul, dont des reliques sont conservées dans une châsse dans le maître-autel. Le duc Thierry II de Lorraine établit l'église paroissiale en 1080. Entre 1436 et 1451, l'édifice est entièrement rebâti dans le style gothique, dont le clocher servait également de tour de garde puisqu'il était le point le plus haut de la ville médiévale. L'église est démolie en 1863, le clocher-tour qui devait-être intégré à la nouvelle église ne lui survivra que quelques années. Prosper Morey, l'architecte désigné pour reconstruire l'édifice, choisit un style néogothique qui permet une très bonne intégration dans le centre historique de Nancy. La première pierre est posée en mai 1864 tandis que dès 1865, Monseigneur Joseph Trouillet se charge de recueillir des dons pour
 financer la construction de ce prestigieux projet, il a notamment le soutien de François Joseph Charles de Habsbourg-Lorraine qui visite le chantier le 22 octobre 1867 avec ses deux frères Charles-Louis et Louis-Victor. Fort de ce soutien, Monseigneur Trouillet sollicite aussi celui de Napoléon III et gagne ceux de l'ancienne noblesse lorraine... tant est si bien qu'il hérite du surnom de « roi des mendiants et mendiants des 
rois ». Elle présente des proportions honorables : la flèche pointe à 87 mètres pour un édifice d'une centaine de mètres de long. La nef mesure 84 mètres de long, et a une hauteur sous voûte centrale à 24 mètres. Le projet reçut d'ailleurs les louanges de Viollet-le-Duc. L'église est consacrée en 1871. Le 26 novembre 1874, l'église est élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie IX.  En décembre 2012, l'archiduc Christophe d'Habsbourg-Lorraine, descendant des ducs de Lorraine, s'est marié à la basilique. Le 15 décembre 
2013, au cours d'une messe pontificale, une relique du Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine a été transférée dans la basilique. Wikipédia] traversons la place de la carrière,
[édifiée à partir du XVIe siècle. La place est située dans le prolongement de la célèbre place Stanislas, dont elle n'est séparée que par l'arc Héré. La Place Neuve de la Carrière est créée au XVIe siècle lors de l'agrandissement des fortifications de la ville médiévale, et les nobles de Nancy y firent édifier leurs hôtels particuliers. Dès sa création elle sera le lieu des tournois, joutes et autres activités équestres. Dès la fin du XVIe siècle, les occupants français percèrent une porte dans les remparts, la Porte Royale, pour créer un axe de communication vers la ville-neuve construite au sud, derrière les remparts. Au nord se situait une aile du palais des Ducs de Lorraine, aile détruite par le Duc Léopold 
désireux de se faire construire un nouveau Louvre qui ne sera jamais achevé. Au sud-est sera édifié au début du XVIIIe siècle l'hôtel de Beauvau-Craon, actuellement cour d'appel, œuvre de Germain Boffrand. Stanislas Leszczynski, récent monarque de Lorraine, décide de réunir la ville-vieille à la ville-neuve en réutilisant la Carrière, la Porte Royale, et une vaste esplanade qui deviendra la place Stanislas. Au nord, sur les ruines inachevées du nouveau Louvre de Léopold, est édifié le Palais de l'Intendance (actuel Palais du Gouvernement) entouré d'une large colonnade en hémicycle ornée de statues et bustes de dieux de l'Olympe, bordée de deux hôtels particuliers qui s'alignent avec ceux de la Renaissance, l'Hôtel Héré et l'Hôtel de Morvilliers wikipédia] passons sous l’arc Héré, puis la célèbre place Stanislas.
[Voulue par le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński, elle a été construite entre 1751 et 1755 sous la direction de l'architecte Emmanuel Héré. Son nom et sa statue centrale ont évolué au gré des bouleversements de l'histoire de France ; elle porte son nom actuel depuis 1831. De belles proportions (106 mètres sur 124 mètres), son rôle dans l'urbanisme de la cité, reliant deux quartiers autrefois indépendants. L'architecture et les monuments sont plus typiques d'une capitale d'Ancien Régime que d'une simple cité de province. Ainsi la planification urbaine d'une grande cohérence architecturale affirme, lors de sa construction, la persistance du pouvoir du duc de Lorraine, qui bénéficie alors
encore de son indépendance. Dans le cadre des manœuvres diplomatiques visant à annexer le duché de Lorraine au royaume de France, Stanislas Leszczyński, ancien roi de Pologne et beau-père de Louis XV, avait reçu le duché en viager en 1737.
Le duc Léopold avait entrepris la reconstruction de la Lorraine, ravagée par les guerres du siècle passé. Il s'était entouré d'architectes et d'artistes comme Germain Boffrand qui formera Emmanuel Héré, la famille Mique, Barthélemy Guibal, Lamour... 
Stanislas trouve donc une équipe d'artistes de grand talent à son arrivée. Important l'art baroque d'Europe centrale, il insuffle une innovation de style en Lorraine qui servira d'inspiration pour des réalisations ailleurs en France. Wikipédia]
 

           
Nous passons devant la cathédrale Notre Dame de L’annonciation [Au Moyen Âge, les villes de Metz, Toul et Verdun, soumises à 'autorité de leur prince-évêque, devinrent indépendantes du Duché de Lorraine,
  lequel ne possédait donc plus de siège épiscopal dans son territoire et sa capitale, Nancy, dépendait alors de l'évêché de Toul. Lorsque ce dernier fut sous tutelle française à partir de 1552), les ducs de Lorraine tentèrent d'obtenir un siège épiscopal à Nancy. Après maints efforts, ils obtinrent l’élévation de leur capitale au rang de siège primatial en 1602. La 
construction de l'actuelle cathédrale n'a commencé qu'en 1703 sous le règne du duc Léopold, et fut poursuivie par le roi Stanislas. Insatisfait par la création d'un chapitre primatial à Nancy, le duc Léopold propose, en 1717 la création d'un évêché à Saint-Dié, car bien qu'appartenant au duché de Lorraine, Saint-Dié ne dépendait d'aucun des Trois-évéchés. Malgré l'appui du Vatican, le Régent de France, bien que beau-frère du Duc, s'opposa fermement à la création d'un évêché Lorrain (1721). La première messe y fut célébrée le 1er novembre 1742. Avec la mort de Stanislas et la réunion définitive de la Lorraine à la France, plus aucune barrière politique n'empêchait - enfin - la création d'un évêché à Nancy. Le trop grand diocèse de Toul fut démembré pour former les trois diocèses de Toul (à l'aire géographique fortement réduite), de Nancy et de Saint-Dié, tous suffragants de Trèves. Le nouveau diocèse de Nancy prit comme cathédrale la primatiale de Lorraine à Nancy. L'évêque de Nancy cumule alors le titre de primat de Lorraine ; c'est toujours le cas aujourd'hui. Les plans ont été conçus en 1700 par l'architecte Giovanni Betto qui s'inspira de l'église Sant'Andrea della Valle de Rome. Le plan fut modifié par Jules Hardouin-Mansart et la cathédrale terminée à l'économie par Germain Boffrand. Le plan intérieur est en forme de croix latine. La nef mesure 60 mètres de longueur pour un peu moins de 14 mètres de large. L'ensemble de la cathédrale est d'ordre corinthien. Dans la nef, des anges sculptés présentent des attributs symboliques
de la Vierge Marie. Une coupole est décorée d’une fresque dédiée à la « gloire céleste » exécutée par un artiste nancéien, Claude Jacquart, entre 1723 et 1727. Wikipédia] Par les petites rues nous regagnons le canal. Normalement nous devons être sur le Gr 534 mais le balisage manque. Je remarque des losanges rouge c'est en faite le balisage du Gr. Ici ce n’est pas la FFRP qui balise, mais le club Vosgien et pour ce faire remarquer ils n’ont pas suivi la typologie que l’on trouve dans toute la France. Fini les barres horizontales rouge et blanche bienvenu dans le n'importe quoi. C'est un peu long ce parcours heureusement qu'il fait beau c'est un peu moins lugubre d’un coté de Nancy les bords du canal sont bordés par la ligne SNCF et des industries, de ce coté nous avons les immeubles. Un peu avant Bosserville au débouché du canal de jonction avec le canal de l’Est nous traversons une passerelle qui mériterait d'être refaite. Pas rassurent de passer la dessus... Au loin nous apercevons ce que j'ai pris pour un château mais qui n'ai qu'une chartreuse devenue lycée
professionnelle.... [de style classique érigée au XVIIe siècle, sur une rive de la Meurthe, En 1632 des chartreux venus de Rettel (Moselle) s'étaient vu confier le domaine de Sainte-Anne à Laxou, confisqué par le duc de Lorraine Charles IV après l'exécution de son ancien propriétaire Melchior de la Vallée pour sorcellerie. Mais ils obtinrent ensuite du duc un terrain plus retiré à Bosserville, et la Chartreuse fut fondée en 1666 pour permettre leur installation.
Cette nouvelle implantation, plus conforme aux idéaux de l'Ordre cartusien, leur a de plus permis de faire bâtir un grand ensemble homogène, presque un modèle de chartreuse. Charles-Henri de Lorraine-Vaudémont, souverain de Commercy, y fut inhumé en 1723.
L'ensemble fut nationalisé en 1798. Entre 1907 et 1936, la Chartreuse accueille le grand séminaire de Nancy. Depuis 1962, elle héberge un lycée technique et professionnel, le lycée Saint-Michel de Bosserville. L'ensemble a été édifié par l'architecte italien Giovanni Betto, qui est également le premier architecte de la Cathédrale de Nancy. La construction commença en 1666 tandis que la chapelle fut bâtie de 1685 à 1687 dans un style baroque.
La plupart des matériaux de construction sont issus du démantèlement des fortifications de Nancy sur ordre de Louis XIV, mais probablement aussi du château de Custines. wikipédia] Je poursuis en longeant la Meurthe et après le lycée nous sommes obligé de suivre la D 2 mais une piste cyclable nous laisse en sécurité sur cette route à forte circulation. A Art sur Meurthe nous
prenons la D 126 (c’est très long, il n’y a pas un arbre pour s’abriter durablement du soleil. Sur mon topo j’avais indiqué voir s’il n’y a pas un autre chemin. Je ne pense pas que le chemin des fraises soit la solution il traverse un bois et un champ avec de petits cercles les uns à coté des autres, dont demain je saurais que les petits ronds sont les puits pour l’extraction du sel. Que les chemins que nous voyons sont à l’intérieur d’une carrière. En suivant le GR 534 il me semble que le kilométrage dépasse 40 km.) Long ce bitume. A Lenoncourt nous
prenons la première rue à gauche et nous trouvons le Grp du pourtour de Nancy et les losanges du Gr 534. Nous le quittons dans le bois. Attention ne vous fiez pas à l'étang sur la carte, pour quitter le Gr on ne le voit pas. Un petit chemin sur la droite nous permet de rejoindre Cerville. Je me suis demandé s'il ne se terminerait pas en cul de sac ce chemin. Il ne semble pas beaucoup utilisé. Nous débouchons dans les champs et l'on aperçoit le village.
Drôle d’impression cette chambre d’hôtes. Enfin pas la chambre par elle-même qui est très bien, même s’il
manque une penderie, mais par l’hôte. J’ai eu la mauvaise impression que lorsqu’il ma vu avec mes grosses chaussures et mon sac à dos il se moquait de moi avec son petit sourire et son air supérieur. Il me prenait certainement pour un hurluberlu, l'un de ses BOBO Parisiens, marchant avec un sac à dos parce que c'est la mode. Ou que cela permet  de raconter une histoire le matin à la machine à café. Ou bien de briller le soir en société...
Chartreuse de Bosserville
C’est ici que l’on m’affirme que la France dispose d’un gisement de gaz (En effet on a trouvé du gaz de schiste entre Thionville et Nancy mais il n’est pas exploité, la fracture hydraulique étant interdite…)
C’est ici que l’on ne sait pas me conter l’histoire de la ferme qui fut l’ancien château du village… 


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