samedi 2 décembre 2017

Randonnée Le Plus Loin Possible : Etape 64 : Pont a Mousson - Liverdun

 Pont a Mousson - Liverdun 

lundi 21 aout

 

Le code mobile de cette randonnée est b181369

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 km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé

27,5   5:12       0:35    5,3     4,7           335+




Décalage du quai central
Difficile la SNCF en cette période de vacances.... Un signale d'alarme a été tiré, après une panne de radio entre le centre de régulation et la motrice. Moralité 0:45 de retard, à Metz, mon TER de loupé, il a fallut que je prenne le train d'après. J'en ai profité pour compléter ma collection de photos sur la gare, la poste, et quelques immeubles. petit rappel [C'est l'administration 
impériale allemande qui prend, au début du XXe siècle, la décision de la remplacer par une gare de plus grande ampleur. 
La gare actuelle.
Le bâtiment voyageurs, long de plus de 300 mètres et dont la tour de l’horloge s’élève à 40 m, est édifié de 1905 à 1908 par l’architecte berlinois Jürgen Kröger, assisté des architectes Peter Jürgensen et Jürgen Bachmann ainsi que du sculpteur Schirmer, dans un style néo-roman rhénan. La gare
 est inaugurée le 17 août 1908. Le coût final de la construction ressort à vingt-et-un millions de marks-or, alors que le cahier des charges initial, prévoyait un budget à ne pas dépasser, de 2 190 000 marks-or (Le Lorrain, du 30 juin 1908).
La fonction première de cette nouvelle gare de Metz est militaire, elle est le terminus de la « Kanonenbahn Berlin - Metz », une ligne de chemin de fer stratégique. Elle doit répondre à un impératif stratégique de l’Empire allemand, dans l’éventualité d’une guerre avec la France, l’Allemagne doit
pouvoir acheminer ses troupes sur la frontière occidentale, en particulier dans le secteur de la Moselstellung, en un minimum de temps. Les nouvelles installations doivent permettre à l’empereur de déplacer 20 000 hommes en vingt-quatre heures.
 
La poste

Le TER arrivé avec dix minutes de retard. A Pont à Mousson je photographie vite fait le haut fourneau qui aujourd'hui fonctionne. Avec cette heure de retard je n'ai pas le temps de m'approfondir sur les faubourgs de ce gros bourg. Je retrouve le GR 5f et je me dirige vers Liverdun . A la sortie de Maidières j’ai une belle côte à gravir au milieu des vergers de mirabelliers, comme j’y m’est du cœur, mes bâtons font ploc,ploc, ploc sur le bitume, ce qui attire l’attention d’un résident chargent ses fruits dans sa camionnette. Il m’interpelle me demande ou je vais et que la côte fait une dizaine de pourcent, qu’elle est longue de trois kilomètres, qu’il organise des courses à pied et que celle-ci et deux autres sont montées dans la journée lors d’une course qu’il organise. Me donne quatre prunes et nous nous séparons. Je le retrouverais quelques jours plus tard à Luneville, il m'interpellera dans la rue heureux de me voir, il est avec sa femme et se dirigent vers le bâtiment d'une association pour l'organisation d'une course. Nous tournons dans la foret et suivons par de
beaux chemins
Le haut fourneau fonctionne
  les flancs de la colline, le parcours est un peut moins vallonné qu'en se dirigeant vers Metz. Le balisage est bien fait des panneaux rectangulaires rouge et blanc, ou ses mêmes panneaux avec un carré ou un losange rouge et l'intérieur et le nom du Gr. Cela nous prépare aux Vosges... Nous passons à Jezainville, [C’ est le premier village de la petite Suisse lorraine, dont les collines et les vallons se succèdent le long du ruisseau jusqu'à Martincourt. Il est implanté entre la côte de Cuite, qui le sépare de Dieulouard au sud-est, et la côte de Puvenelle à l'ouest, couverte d'un vaste massif forestier.
Au bout de la rue de la Pépinière, dans la vau du rucher : croix d'Auoué, dont le socle est posé à cheval sur un bassin-fontaine ; c'était autrefois le seul point d'eau accessible en hiver aux habitants du village ; la colonne portant la croix est octogonale, rétrécie vers le haut ; la croix portant le Christ est encadrée de la Vierge à gauche et d'un personnage qui a perdu sa tête, à droite ; on peut lire à l'avant Claude Maxé le jeune 1819 et derrière, 1803. Cette croix a sans doute été érigée en remplacement de celle d'origine, ainsi qu'en témoigne ce court extrait du conseil municipal du 4 mai 1817 : "Dessus cette fontaine, il y avait une jolie croix sur des gradins, que la malheureuse révolution a fait abattre."wikipédia]  
 
Quelle dommage que je ne puisse rester plus longtemps pour photographier ce village. Nous traversons le ruisseau d’Esch et grimpons en face par une belle route puis un chemin,
nous longeons un bois puis un verger et nous arrivons à la Chapelle Notre Dame des Airs
   
  [chapelle commémorative de la guerre 1914/1918, monument aux morts inauguré en 1920, supportant une statue de la Vierge haute de trois mètres et dominant l'ancien site de Scarpone et la vallée de la Moselle. On y lit également ce ci Jean Coulon, dit 
 Jean de Dieulouard : écuyer de René d'Anjou (gendre du duc de Lorraine et beau-frère de Charles VII), il aurait fait partie de l'escorte chargée d'accompagner Jeanne d'Arc à Chinon en 1429 (1428, ancien style). wikipédia]  De l'esplanade nous avons un beau panorama sur les environs.

  Nous descendons sur Dieulouard je suis surpris par la forme du vieux village qui n’est pas construit en demi cercle autour de son vieux château mais dans le vieux château. On a utilisé les remparts et les tours pour en faire des maisons d’habitations tout en conservant, la forme du vieux château.
 la cour et les tours on été réhabilité en logement. [L'actuelle ville de Dieulouard a pris la suite de la cité antique de Scarpone (Scarponna sur la carte de Peutinger), située sur l'un des seuls points de franchissement de la Moselle pendant la période gallo-romaine. Celle-ci a donné son nom à la porte Serpenoise à Metz.
Selon une légende évoquée par l'abbé Melnotte dans sa notice historique sur Scarpone et Dieulouard (1895), la ville de Scarpone aurait été fondée par une colonie de Troyens fugitifs, ayant à leur tête un dénommé Serpanus. Château de Dieulouard : ancien château épiscopal bâti aux environs de l'an mil (plus précisément en 997, selon la tradition locale) pour protéger les habitants du nouveau village de Dieulouard ; remanié XVIe siècle pour s'adapter aux armes à feu, démantelé en 1660 par Louis XIV : enceinte  polygonale flanquée jadis de sept tours rondes et d'une tour carrée ; chapelle castrale (église paroissiale depuis 1481) ; restes du chemin de ronde. Héberge l'association des Amis du Vieux Pays. wikipédia]
             
       
Bois et champs se succèdent. Nous arrivons à Saizerais ou je me plante lamentablement, je poursuis le GR 5f pensant que celui-ci rejoignait le GR 5 conduisant à Liverdun. Lorsque je m’aperçois que ce n'est pas ma trace, je suis dans la zone pavillonnaires et j'ai un peu de mal à m'en sortir. Pour retrouver ma trace sur le GPS il faut que je suive le Chemin de Saint Jacques, qui rencontre le Gr 5 dans la foret de Saizerais. C'est mon dernier bout de foret, la fatigue se fait sentir depuis quatre heures et demi ce matin le temps devient long, les jambes lourdes. Après le parcours de santé et les lotissements
  j'arrive à Liverdun, cette pointe rocheuse s'enfonçant dans la Meuse. Malheureusement toute la butte est construite et il m'est impossible d'avoir un rendu de la situation. Le vieux Liverdun mériterait une bonne mise en valeur de ces vielles pierres. Toutes les rues forment un cercle ou un ovale. Pour s'en sortir ce n'est pas facile, j'ai tourné un bout de temps en rond avant de comprendre que pour sortir du cercle il suffit de suivre le GR. L’emplacement de ma chambre d’hôte me fait peur… C’est une ancienne boutique à l’angle d’un carrefour. Avec le double vitrage les chambre étant à l’arrière on entend rien. Vers vingt heures que de rare voitures.

[Le village médiéval surplombe les boucles de la Moselle, paysage remarquable.  Liverdun a été la résidence d'été des évêques de Toul.

 Traité de Liverdun (26 juin 1632) : Nancy, la capitale du duché de Lorraine, est menacée directement par les Français ; le duc Charles IV doit signer de nouveau un traité avec le roi Louis XIII. Ce dernier rend les principales places occupées mais le duc doit céder au roi, pour quatre ans, les villes de Stenay, Dun-sur-Meuse, Jametz et Clermont-en-Argonne, cette dernière étant donnée définitivement à la France en échange d'une indemnité. D'autre part, Charles IV promet de rendre hommage au roi pour le duché de Bar d'ici à un
an.  Après la construction de la voie de chemin de fer Paris-Strasbourg inaugurée le 17 juin 1852 en même temps que le canal de la Marne au Rhin, Liverdun devient le lieu touristique par excellence pour les Nancéiens. on la surnomme alors le petit Deauville. Belles façades de maisons à arcades rue de l'Église et place de la Fontaine avec arcades.  Maison dite du Gouverneur, XVIe siècle.] 


         
 

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