vendredi 2 juin 2017

rando en Bassée : Noyen sur Seine

La Bassée et le ruisseau de l'Orvin

  [La Bas­sée cor­res­pond à un tron­çon de la val­lée de la Seine, si­tuée dans une vaste plaine inon­dable en amont de Paris, qui s’étend entre la confluence Aube-Seine en amont (Ro­milly-sur-Seine) et la confluence Seine-Yonne en aval (Mon­te­reau-Fault-Yonne). Cou­vrant 30 000 hec­tares, la Bas­sée fait par­tie des 152 zones hu­mides d’im­por­tance na­tio­nale re­con­nues pour leur pa­tri­moine na­tu­rel ex­cep­tion­nel. Ce ter­ri­toire, connu pour ses ri­chesses éco­lo­giques et ses res­sources na­tu­relles, est au centre d’en­jeux po­li­tico-éco­no­miques et en­vi­ron­ne­men­taux. Wikipédia]
Le projet de La Bassée consiste à retenir les eaux de la Seine au moment du passage de la crue de l'Yonne en pompant et stockant dans des casiers l'eau de la Seine au moment du pic de crue.
Cet aménagement serait constitué d'unités de stockage (ou casier), remplies par pompage lors des fortes crues. Le projet comprend 58 km de talus de faible hauteur qui délimitent 2 300 hectares d'aires de sur-stockage en aval de Bray-sur-Seine au plus près de la confluence. Le volume stockable pendant la pointe de crue de l'Yonne est estimé à 55 millions de m3.
La gestion de l'ouvrage est basée sur une prévision faite en temps réel fixée à 3 jours pour les crues de l'Yonne et de la Seine. L'ouvrage serait utilisé en moyenne tous les 5 à 6 ans, pendant 2 à 2,5 semaines. Cet ouvrage représenterait une baisse supplémentaire de 20 à 60 cm de hauteur d'eau en moins suivant les lieux et les crues. Sa mise en œuvre au XXe siècle aurait évité au moins 7 milliards d'euros de dommages par débordement en surface. Pour l'avenir il permettra de protéger, de surcroît, de nombreux réseaux souterrains.
L'effet cumulatif des 5 ouvrages contribuera à maintenir le niveau de la Seine en-dessous des niveaux d'apparition des principaux dommages, notamment :
  • une hauteur de 6,20 m à l'échelle d'Austerlitz qui correspond au début de l'inondation du RER C,
  • une hauteur de 7,40 m qui correspond au niveau des murettes anti-crues en Petite Couronne.
http://seinegrandslacs.fr/projets/la-bassee/presentation-technique-de-la-basse

Départ ; Noyen sur Seine Village se trouvant sur la D 411 route de Montereau à Nogent sur Seine. Nous trouvons un parking autour de la mairie.



Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b310476
 
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Le vieille Orvin
NOYEN SUR SEINE est une commune rurale de l'Ile de France située à l'extrême sud-est de la Seine et Marne à proximité de l'Aube et de l'Yonne.  Elle appartient à la réserve naturelle de la Bassée, patrimoine naturel d'exception de 854 ha qui abrite une faune et une flore rares typique des zones humides. Des fouilles ont montré une importante occupation préhistorique. Elles ont notamment permis la découverte de deux pirogues : l'une préhistorique, l'autre Carolingienne, toutes deux exposées au musée de la préhistoire de Nemours. http://www.noyensurseine.fr/la-commune/le-patrimoine/
Le vieille Orvin
 Nous remontons la rue de l'église vers le calvaire et prenons sur la droite la rue grande (D49a1) vers Longueville & Gouaix (baliage bleu et jaune), nous longeons un ruisseau... Ruisseau finissant dans la Seine. Ruisseau ; drainant tout le secteur et alimentant les pièces d'eau du château ? ou, détournement du Vieil Orvin pour les pièces d'eau du château ? C'est peut être tout cela à la fois. (Nous passerons au retour 
 devant le château.) Nous sommes sur la route menant à Longueville et Provins il y a pas mal de voitures.  Passons l'accès au cimetière (longue allée) que nous trouvons sur la gauche, nous prenons sur la gauche l'allée de bouteilles s'enfonçant dans les champs. (Balisage jaune) Nous entrons en foret enfin dans les bois, des bois ou plutôt des taillis très marécageux par une belle allée de pins Laricio. Nous passons entre deux étangs.
Levé de soleil timide sur un étang de la Bassée
 (Dans mon projet je ne passais pas par ce chemin, mais j'ai trouvé que la D49a1 n'était pas agréable et le détour par le bord de Seine, n'apportait rien. Je faisais également le tour de l'étang, mais il me semble êtres une propriété privée. Si au départ nous trouvons un beau chemin, il se termine aux cabanes de pêcheurs, puis c'est un sentier, pour terminer par une trace au milieu des épineux. Le taillis n'étant pas dégagé on ne voit pas grand chose, pas même les canards.) Poursuivons nos marques jaune, passons un pont et nous arrivons à l'écluse de Vezoult. Nous prenons le chemin de halage
Belle allée bordée de pin
La cabane de l'éclusier (resserre)
 sur la gauche, après l'écluse nous trouvons une petite maison devant servir au remisage des pièces nécessaires à l'ancien barrage à aiguilles. Nous trouvons devant celle ci une borne avec les niveaux de la Seine "Cru à 57,17m ; Etiage (niveau normal de la Seine 54,65 et la seuil (niveau le plus bas) 53,85m" Nous y trouvons également un élément de l’ancien barrage avec ses aiguilles en bois. Passons un pont. Poursuivons le bord de Seine, nous arrivons à Grisy sur Seine. Remontons la rue du bac, passons devant l'église, prenons la grand rue à droite, (balisage jaune) on laisse une rue sur la gauche et l'on prend la rue du tertre, à gauche, puis encore à gauche la rue de Bombelles (balisage jaune) et enfin à droite la route perpendiculaire à la rue de Bombelles permettant de traverser la D 411, (on a quitté le balisage jaune). Coupons la D 411 et continuons en face vers Passy sur Seine, puis à la fourche prenons à gauche, nous arrivons à Passy sur Seine. Nous ne traversons pas le village ce sera pour une autre promenade. Au carrefour prenons à droite la route menant à Villuis.Passons devant l'église prenons la rue de l'église à gauche (nous retrouvons un balisage) passons le carrefour, notre rue débouche sur une autre formant nous prenons la branche de gauche c'est la D 78.
(Les anciennes aiguilles du barrage)
(Je n'ai pas trouver sur la carte d'autres chemins et je ne me suis pas aventuré dans les champs et les bois au vu des filets bleu indiquant des rus ou des ruisseaux.)  
Eglise de Grisy
 Nous prenons le chemin sur la droite à la sortie du village du moins de la première partie du village, celui-ci étant séparé par un champ de l'autre partie ou d'un hameau proche. Nous voilà de nouveau sur un chemin de terre. Sur la gauche nous apercevons les coteaux du montois.
Statue au dessus du porche
Le chemin débouche sur un autre formant té, nous prenons la branche de gauche longeons une haie. Laissons un chemin sur la gauche, nous arrivons à un carrefour, prenons à droite puis le suivant à droite (oui nous revenons sur nos pas mais nous ne pouvions pas faire autrement sans traverser le champ.)
Sur la gauche le village Fontaine Fourche. Laissons les chemins sur la gauche nous emmenant trop tôt sur la départementale et prenons le troisième chemin sur la gauche (si le grossissement de la carte est trop faible, il n'existe pas) c'est celui, juste avant le terrain de sport. 

Nous débouchons sur la D 49 (rue Mérot) que nous prenons à droite. Nous trouvons un sentier intra muraux que nous prenons sur la gauche. Nous débouchons sur la rue aux Ouches, que nous prenons à droite nous débouchons sur la route de Cercy que nous prenons à gauche nous entrons dans un bois  arrivons à quelques maisons et avant le lavoir prenons le chemin de gauche.

Eglise Fontaine Fourche

(Mes explications ne sont peut être pas très juste, ni clair, je ne suis pas passé par ce chemin. Trouvant qu'il y avait un peut trop de bitume et j'aime bien les petits sentiers mais nous sommes dans la Bassée au milieu des rus et des drainages, j'ai réussi à passé en me mouillant les pieds, et je ne suis pas sur que la trace au milieu des roseaux coupé cette hiver, soit encore accessible au printemps et en été.)  Le chemin est large, boueux,  bordé de fossés rempli d'eau, un passage sera peut être difficile cet été avec les herbes, j'ai eu la chance de le prendre durant l'exploitation de certaine parcelles. Ses bois sont humides, l'orvin n'est pas loin. Nous 
débouchons sur une route bitumée que nous prenons à droite. Sur la gauche juste à la sortie du bois nous trouvons un arbre ou plutôt deux faisant une lucarne. Il sert de support à un distributeur de nourriture pour la chasse. (Ici j'ai également coupé. j'avais tracé mon chemin dans les champs me faisant revenir en arrière vers La motte Cornue et les Long Près. J'ai abandonné 
cette boucle qui n'apportait rien à la rando. Que des kilomètres.) Nous débouchons sur la vicinale 4 au moulin de Tannoy. (c'est le chemin de Sausselottes) nous arrivons à une patte d'oie. Coupons la D 49a1  (Je devais prendre cette départementale vers Cercy et prendre soit les chemins en périphérie du village  ou par la rue d'Athis rejoindre le ru de Fontenay.) J'ai fais l'essaie de suivre le chemin face à notre route.  
Belle lucarne servant de support
 Mais attention la traversée de l'Orvin se fait sur un sel poteau électrique en béton de 15 à 20 cm de large ... 

Une fois le bois traversé nous arrivons dans les champs et par un petit chemin de pêcheurs nous longeons le cours sinueux de l'Orvin.  
L'Orvin
[L'Orvin est une rivière des départements de l'Aube et de Seine-et-Marne. Un affluent de la Seine. La longueur de son cours d'eau est de 38,1 km. Elle prend sa source à Saint-Lupien et se jette dans la Seine à Villiers-sur-Seine. wikipédia] Le ruisseau fait fourche, l'embranchement de droite c'est le ru de Fontenay que nous devons suivre par sa rive gauche. Faut traverser l'Orvin. Je trouve un g, pour les tracteurs et quads, mais en février il fait froid et il me semble que l'eau est haute. Je ne suis pas en short. L'eau est boueuse et je ne vois pas le fond. J'ai peur de me blesser en retirant mes chaussures, et je n'est
Il faut juste un peu d'équilibre
pas envie de finir la journée à faire floc, floc à chaque pas. Il ne me dit rien de traverser là. Un peu plus loin, à peine dégagé du taillis, un ancien poteau électrique en béton couché au sol. J'étudie la chose... Pas large l'extrémité que j'ai face à moi, la largeur d'un pied et puis sur toute la longueur, on trouve ses cavités pouvant être autant de piège pour les pieds. Je n'ai pas le choix, soit je prends ce pont improvisé, soit le gué, soit poursuivre
Le fossé du ru de Fontenay
l'Orvin et ne jamais rejoindre ma trace... Je prends le risque du pont. De l'autre coté je reste du coté gauche de cet immense fossé qu'est le ru de Fontenay.

[Il prend sa source au extrémité de Fontenay de Bossery et à la Fontaine de Sanseine pour se jeter dans l'Orvin à Cercy ou par un fossé perpendiculaire au moulin de Chiennat il mesure 5,5 km] Prenons le premier chemin sur la gauche (celui juste avant le pont en poteau en ciment (oui encore) (Pour ceux étant passer par le village, ils suivrons le fossé du ru de Fontenay par la droite et passerons de l'autre coté en
Athis hauteur des crues

 empruntant le pont bien large et solide permettant aux tracteurs de rejoindre leur champs.)
Nous franchissons une nouvelle fois l'Orvin sur un pont en dalle de béton. Franchissons un ru et prenons le premier chemin sur la droite. Ce dernier fait un virage à l'équerre sur la gauche et se termine sur la D 411. Traversons cette dernière et prenons la route face nous menant au village d'Athis. Nous sommes dans la rue du même nom, elle tourne à gauche, nous arrivons à la Seine. Longeons cette dernière, de rue d'Athis, nous passons à la route du Four d'Athis. Nous retrouvons un balisage jaune. Nous quittons la Seine, ainsi que le village, passons au dessus du Vieil Orvin et entrons dans Villiers sur Seine. (sur la carte un chemin en pointillé suis le ruisseau mais il est certainement privé aboutissant à un pont dans une propriété.) Nous débouchons dans la rue grande que nous prenons à droite nous arrivons à la petite église en bordure du ruisseau (en s'approchant on ce rend compte que nous n'avons aucun moyen de suivre se ruisseau ce dernier étant bordé de grillage.)

Poursuivons la rue grande qui fait un coude à gauche puis à droite pour contourner l'église. Nous arrivons à un carrefour en Y (I-Grec) poursuivons par la droite en prenant la rue neuve (D49 a1) puis à gauche la rue "La Bouteille" (du nom du Hameau.) En bout de ce lieu dit, prenons le chemin de droite. (rue de Prêle) Nous regagnons les champs. Passons un ru sur un petit pont... (dérivation du Vieil Orvin pour alimenter le parc du château ou drainage des terres alentour.)
Un peu plus large ce pont
 De l'autre coté nous trouvons un chemin que nous prenons à gauche, longeons le bois. A la fourche prendre à gauche, longeons le bois, puis nous sommes au milieu des champs pour retrouver une bande de taillis qui deviendra bois un peu plus loin. Nous trouvons un balisage bleu. Nous longeons deux étangs qui m'ont semblé "peu ragoutant". Sortons du bois, traversons le champ et nous débouchons sur la D59a que nous prenons à droite. Nous longeons le parc du château, prenons la rue de droite, toujours le balisage bleu. Nous sommes face au château. [Le Château du 18ème siècle est encadré par des communs édifiés au 16e siècle entre 1553 et 1556 par François de Carnavalet, grand écuyer du
Roi Henri II pour y établir un haras royal.
François de Kernevenoy, seigneur de Noyen, appartenait à l'une des plus nobles familles de Bretagne. Il avait épousé Jeanne Huraut, fille de Jean, sieur de Veuil et de Jeanne de Raquier.
Le fief de Kernevenoy était situé dans la paroisse, devenue aujourd'hui commune de Quimper-Guézennec, canton de Pontrieux, arrondissement de Guimgamp dans les Côtes d'Armor. Le surnom de Carnavalet lui a été donné sous le règne de Henri II.
  Le roi à cette époque avait 10000 chevaux; il mourut en tournoi sur le cheval turc "le malheureux", tué par le capitaine Montgomery. Carnavalet avait dressé "Le Moreau superbe" qui dansait la volte et le futur roi Charles IV se le fit céder contre indemnité royale. Carnavalet fut distingué as hippique et fut nommé écuyer du roi.
Quand il mourut en 1571, son corps fut inhumé en l'église St Germain l'Auxerrois, face à l'entrée Est du Louvre actuel mais son coeur fut déposé dans une sépulture face à l'autel en l'église St Blaise et Sainte Vierge de Noyen. http://www.noyensurseine.fr/la-commune/le-patrimoine/]
Prenons la rue du château balisage bleu sur la gauche. Contournons la ferme encastrée dans le château. Prendre la voie sans issu sur la droite (rue de l'église) sur la droite pour allez voir l'église du village coincé entre les murs du château et de la ferme. En faisant le tour nous trouvons des pierres tombales.
[La construction de l'église doit remonter vers le 11e ou 12e
  siècle, époque ou la population de Noyen s'est trouvée être  assez importante mais à l'origine ce n'était qu'une simple  chapelle construite par le seigneur.
 En 1567 débute la 2e guerre de religion et les  troupes du  prince de Condé logent à Sourdun ; Bray et Nogent sont  villes huguenotes 
(protestantes). Un camp de Réformés est  établi entre Sens, Bray et Nogent. Les soldats brûlent les églises.
La légende dit qu'à l'approche des huguenots, les habitants de Noyen auraient caché les cloches et les objets précieux de l'église dans une noue derrière le château, dans le parc, à l'endroit ou l'allée dite « la haie aux prêtes » rejoint l'allée de Verdun. Cette noue s'appelle d'ailleurs « la fosse aux cloches ».
En tout cas, il faut admettre que cette église existait telle qu'elle est aujourd'hui avant 1571, car on voit dans le chœur une inscription où est inhumé le cœur de Mr Carnavalet, lequel décéda le 18 avril 1571.

  L'église de Noyen a été mise sous  l'invocation de  St Blaise (bien que dans les registres paroissiaux on l'appelle Notre Dame), fête chômée à Noyen le 3 février sous une ordonnance de Monseigneur  l'Archevêque de Sens du 11 juillet 1759.

Plusieurs membres de la famille de Montchal sont inhumés entre les piliers de l'église, ces places étant la propriété de cette famille. En échange la 
commune a reçu une petite parcelle de terre.
Un extrait du registre paroissial en date du 13 octobre 1778 relate que la cloche unique d'un poids de 762 livres et demi étant cassée, elle a été refondue en une cloche de 688 livres et qu'une deuxième de 473 livres et demi lui a été adjointe.

La plus grosse a été nommée « Louise » par dame Louise, Magdeleine Bertin veuve du seigneur Charles Jean Pierre Barentin, comte de Monchal, brigadier des armées du roi et la seconde a été nommée « Antoinette » par le seigneur Charles Louis Barentin, marquis de Montchal, capitaine de cavalerie et par dame Marie Antoinette de Beaufort son épouse. Ces cloches ont peut être été fondues pendant la Révolution    car il n'y a plus actuellement qu'une seule cloche. http://www.noyensurseine.fr/la-commune/le-patrimoine/eglise/]
Revenons sur nos pas et poursuivons la rue qui nous ramène au parking. 

 



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