mercredi 3 août 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 6 Tarascon - Castillon du Gard Etape 1023

Tarascon - Castillon du Gard

Etape 1023 GR 6

jeudi 23 juin 2016
Le code mobile de cette randonnée est b309856
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Tarascon - Vers-Pont-du-Gard


km   temps    arrêt   V/d   V/g    dénivelé

35     6:38      1:00   5,3    4,6        415 +



Une nuit un peu difficile des portes ont légèrement claquées toute la nuit et surtout une chaleur étouffante dans cette petite chambre. Ce n'est pas un hôtel bon marche que je recommanderais.... Faut bien dire que l'hôtel tourne principalement avec la main d'œuvre étrangère venant travailler en France. Les voitures sur le parking l'atteste, employé dans les vignes ou au maraîchage. Ils ne doivent pas se plaindre. Les douches et wc n'étant pas dans les chambres, mais communs puis nettoyées automatiquement certaine ne fonctionnaient pas, dans d'autres le distributeur à savon avait disparue, les wc ne comportaient pas de papier. Pas de serviette de toilette, Heureusement que j'ai toujours du savon et une serviette.
   Le seul plus, du carrelage dans les chambres, mais encore de la moquette dans le couloir dont il m'est impossible de donner la couleur, par endroit on a trop frotté et l'on a fait un trou. Le plus beau, c'est l'arnaque du petit déjeune, ne le prenez pas. D’habitude dans ce type d'établissement on trouve des viennoiseries, pain, brioche, yaourt. Le tout à volonté. Ici, rien. Un paquet de brioche non entamé certainement acheté en catastrophe au super marcher du coin (juste en face) la confiture, le beurre, placées en plein soleil commençaient à couler. j'ai tenté la machine à jus d'orange. Pas de pur jus restant au frais dans la machine, mais de la poudre. 

La poudre mélangé à de l'eau, n'avait pas du servir depuis longtemps, infecte, alors je me suis tourné vers la marque N°1 mondial sur le marché des jus de fruits, et représentant  en France 40% du marché des jus de fruit frais (info wikipédia) pensant trouver  un vrai jus, idem de la poudre mélangé à de l'eau, il m’est resté sur l'estomac jusqu'à 10 heures. Je ne parle même pas du café sortant lui aussi d'une machine... pas d'un percolateur. Le goût est tout à fait différent. J'ai choisi le prix le plus bas. j'ai été servi, mais le petit déjeuné je l'ai payé en sus.
7:30 le départ. Je ne prends pas la route d’hier, mais, l'ancienne  
départementale traversant Tarascon. Elle est plus agréable et ombragé.

Il fait chaud, très chaud, je suis bien content, d'être parti de bonne heure. Quatre kilomètres de bitume avant de rejoindre Tarascon, petit détours par le centre du village. [Jadis, dans cette région, terre de forêts et de marécages dus aux débordements du Rhône, émergeaient des îlots formés des dépôts et alluvions. Seul, l'un de ses îlots était constitué par un rocher. Les Salyens (mélange de 
celtes et de ligures), premiers occupants de ce rocher perdu dans les marécages baptisèrent le site TARASCO. Les Romains élevèrent sur cette même place, une citadelle surveillant le passage du Rhône. Vers l'an 48, d'un événement aux conséquences historiques. Marthe, missionnaire du Christ, débarquée en Provence avec les "Saintes Maries de la Mer", arriva à Tarascon et délivra le pays du monstre amphibie qui terrorisait la région : La Tarasque. Elle s'installa ensuite auprès des tarasconnais. La sainte femme fit l'objet d'une dévotion particulière et devint la patronne de Tarascon. Sous l'égide de la sainte 
Hôtesse, la ville grandit et prit une place importante dans la région malgré la proximité de villes prépondérantes comme Arles et Avignon. De nombreux pèlerins accoururent, et les plus grands rois de France se recueillirent sur son tombeau. En 843, lors du partage de l'Empire de Charlemagne, le Rhône devint une frontière politique et Tarascon revêtit une importance stratégique de premier ordre. En 1435, René d'Anjou, surnommé par ses sujets "Le Bon Roy René", hérita de la Provence et vint séjourner souvent dans son château au bord du Rhône. Il réunit autour de lui une cour de chevaliers, de nobles familles et d'artistes, ce prince se plaisait à organiser des tournois et des 
 
  fêtes. Il organisa ainsi les Jeux de la Tarasque qui, de nos jours ont lieu chaque année, le dernier week-end de juin. A sa mort, en 1481, la Provence devint française.

La prospérité de la cité ne déclina qu'à la Révolution et, de ce riche passé, elle a conservé un patrimoine très important. C'est beaucoup plus tard, qu'un autre personnage marqua l'histoire de Tarascon. En effet, en 1872, Tartarin de Tarascon naquit sous la plume d'Alphonse Daudet. http://tarascon.fr/tarascon-en-provence/visiter/patrimoine/circuits-visite.html]

[Le Château : construit de 1400 à 1435. Cette forteresse témoigne de la volonté des ducs d’Anjou, comtes de Provence, Louis II (1384-1417) et Louis III (1417-1434), de maintenir leur autorité sur les territoires de l’Italie du Nord et du Sud (Naples, Sicile). Elle constitue, près de l’embouchure du fleuve Rhône, proche d’Arles, de Marseille et d’Avignon, la base territoriale de leurs ambitions méditerranéennes.

Le château possède une double fonction, militaire et résidentielle. Il symbolise la puissance des ducs d’Anjou, cousins du roi de France. Son architecture évoque la Bastille Saint-Antoine, élevée à Paris par le roi de France Charles V (1364-1380). Les aménagements de confort effectués dans le logis par 
le roi René Ier (1409-1480), prince artiste, écrivain, peintre, collectionneur de manuscrits et grand commanditaire d’œuvres d’art, manifestent des influences venues d’Italie et du nord de l’Europe.

A la mort de René Ier, le château est occupé par une garnison placée sous l’autorité d’un lieutenant. En 1652, lors de la Fronde, la rébellion de ces soldats à l’encontre de l’autorité du jeune roi Louis XIV aboutit à tirer le canon et la mitraille contre le château : les impacts extérieurs et intérieurs datent de cette époque.

Le château, prison royale et républicaine

Dès sa construction, le château possède une fonction carcérale dont témoignent les graffiti de bateaux. Les prisonniers militaires, espagnols (1649) et britanniques (1757, 1778-1779, 1793), hollandais, etc. ont gravé leur nom, dessiné leur bateau et indiqué leur période d’emprisonnement. Lors de la Révolution française, deux massacres de détenus, républicains (1795), puis royalistes (1797), ont lieu dans la forteresse.

Le département des Bouches-du-Rhône, nouveau propriétaire du site, ouvre, en 1816, une prison de droit commun dans l’ancien logis seigneurial. Elle ferme définitivement en 1926.  http://chateau.tarascon.fr/histoire-chateau.html] Puis traversons le Rhône. Enfin je le traverse… Ce Rhône. Depuis le Lubéron j'attends ce moment. Déjà à Lamanon je pensais le traverser, mais non ce n'était que la Durance, mais cette fois ci c'est fait, c'est bien le Rhône. En traversant ce fleuve je me dis ; j'ai bien avancé sur mon parcours, il descend quasiment en ligne droite de Lyon et dans mon esprit il coupe le sud-est de la France en deux. (Ce qui sur une carte est totalement faut). Jusqu'à présent j'étais sur la gauche 
de la carte, je viens de passer dans le second tiers de ma route vers l'Ouest. Après le pont nous sommes dans le Gard, la aussi je vois que j’avance, les villes sur les panneaux routiers indiques : Arles- Nîmes- Uzes- Anduze.  Après le pont nous entrons dans Beaucaire, cela fait bizarre de rentrer dan cette bourgade, on y trouve un port de plaisance comme au bord de la mer, ce n’est que le canal du Rhône. Son château fait face à celui de Tarascon. [Ce n’était d’abord qu’un château-fort que sa forme carrée fit appeler Belli-Cadrum. A l’entour s’aggloméra une bourgade dont il est mention pour la première fois, en 1067, dans un acte de partage entre Raymond et Bernard, fils de Bérenger, comte de Narbonne.
Lorsque, en 1033, le royaume d’Arles passa aux empereurs d’Occident, Beaucaire échut aux comtes de Provence ; puis, en 1125, fut cédé aux comtes de Toulouse. L’importance de sa position lui fit jouer un assez grand rôle dans notre l’histoire. Ce fut à Beaucaire que se tint, en 1172, une magnifique cour plénière, dont le but était une réconciliation projetée par le roi d’Angleterre, Henri II, entre Raymond, comte de Toulouse, et le roi d’Aragon ; les deux rois ne s’étant pas trouvés au rendez-vous, les fêtes manquèrent leur but.  Le pont de bateaux, qui unissait jadis Beaucaire à Tarascon, a été remplacé par un pont suspendu qui passe pour un des plus beaux ouvrages de ce genre. La largeur du Rhône, à l’endroit où le pont est établi, est de 450 mètres ; cet espace est
occupé par quatre travées formées au moyen de trois piles de suspension construites dans la rivière, et laissant entre elles deux grandes travées à chaînettes entières de 150 mètres chacune. Ce pont a été livré à la circulation le 14 octobre 1829.
Le canal de Beaucaire, dont la destination principale était de dessécher d’immenses marais, avait en outre celle d’établir une prolongation directe du canal de Languedoc jusqu’à Beaucaire, et de plus, de procurer à cette dernière ville une issue vers la mer. Commencé en 1775 par les Etats de 
Languedoc, suspendu pendant la Révolution, il fut repris en 1805 et terminé quelques années plus tard.
Outre le pont sur le Rhône, on remarque à Beaucaire les ruines de l’ancien château, une tour nommée la Tour carrée, et quelques autres monuments anciens. C’est la patrie de Raymond VII, comte de Toulouse, et d’un évêque de Metz, Jean de Beaucaire, qui fut le 
précepteur du célèbre cardinal Charles de Lorraine, et qui a laissé une histoire latine des troubles arrivés sous François Il et Charles IX ; enfin, suivant quelques auteurs, le pape Urbain V était de Beaucaire. L’empereur Napoléon est l’auteur d’un opuscule fort peu connu et très curieux, intitulé le Souper de Beaucaire. Il passait par cette ville en 1793, et se trouva à souper avec plusieurs commerçants de Montpellier, de Nîmes et de Marseille, qui engagèrent avec lui une discussion assez vive sur la situation politique du midi de la France. De retour à Avignon, le jeune officier consigna ce dialogue dans une petite brochure réimprimée en 1822. http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article1457] Ensuite on se perd un peut en ville, jour de marcher et balisage distant font que l'on cherche un peut la trace. Nous sommes sur le Gr 6 et 42 ainsi que le jacquaire. A la sortie de Beaucaire, nous longeons la D 9861 dont une partie se fait sur la liaison verte et il me semble avoir lu ; Qu'elle relie Beaucaire au Pont du Gard... Ici, j'ai un peu d'ombre. On remonte la D90 et nous voila grimpant l'aiguille. Pas très haute cette colline, mais gravir les marches par cette chaleur devient pénible. Ma trace me faisait visiter l'abbaye troglodyte de Saint Roman, mais il fallait encore monter et j'avais entendu un guide donnant des explications. Disons que
j'avais entendu parler. Je me suis dit, il y a des heures de visite à respecter pas la peine de gravir le reste, je n'ai pas le temps d'attendre. J'avais oublié qu'il y avait une visite libre. [Des ermites puis des moines creusèrent dans le calcaire cet ancien monastère troglodytique qu’ils occupèrent pendant près de 1000 ans. Une belle promenade dans la garrigue sur une colline au-dessus du Rhône qui offre un magnifique panorama sur la Provence et
les vestiges d’un monument ancien et original. Saint-Roman se visite seul à son rythme ou avec un guide pour les groupes d’au moins 20 personnes sur réservation. Les horaires d’ouverture sont adaptés aux saisons. http://abbaye-saint-roman.com/] Nous effleurons le village de Saint Roman après être passé sous un aqueduc (les arcades) [L’Aqueduc, daté par travaux historiques 1892 – 1900, servait à alimenter la ville de Nîmes en eau. Aqueduc en moellon et pierre de taille calcaire formant une série d’arcades. Il est la propriété de la ville de Nîmes.] Nous passons la ligne Tgv et peut de temps après être arrivée sur la D 763 le Gr 42 et le Jacquaire nous quitte en partant sur la droite, nous prenons un peu sur la gauche une petite route. Après ce fut bien long, bien chaud, bien trop chaud pour un nombre de kilomètres bien trop élève. Durant un long moment nous n'avons pas
Cette cheminée depuis hier je ne vois qu'elle
l'impression d'avancer. Depuis hier, j'aperçois une cheminée d'usine, pas celles de Tarascon et de Beaucaire, mais une autre coincé dans une boucle du Rhône. C'est la centrale thermique d'Aramon.Visible hier, durant toute la fin de balade, lorsque la vue était de ce cote. Aujourd'hui elle est toujours dans notre ligne de mire. Des vignes, toujours des vignes. En champagne cela pousse dans
la craie, ici sur un terrain caillouteux. La vigne pousse dans les galets, on se croirait sur une plage de la manche entre le Havre et Dieppe, c'est ce qui doit donner ce goût si particulier au vin rosé. La balade se poursuit dans les champs, traversons l'autoroute enfin dans ce tunnel un peut de fraîcheur. Arrivée à Meynes, je rase les murs pour avoir de l'ombre, deux photos à la volée, il mérite peut être un détour, il semble être organise en cercle, mais je n'ai pas le courage, il fait trop chaud. Nous arrivons à Sernhac que nous traversons. Ensuite il faut gravir les Escaunes, un éperon rocailleux en plein soleil. Au sommet je veux faire une pose dans un petit coin d'ombre, aveuglé par la sueur et le soleil je ne vois pas un couple
La vigne pousse sur des galets
de randonneurs profitant du frais. Ils font un circuit devant passer dans des tunnels….. Hier ils se sont trompés et les ont loupés, alors aujourd'hui, ils recommencent leur tour à l'envers. Ces tunnels auraient également servi à amener l'eau soit à Nimes, soit au Pont du Gard. Nous arrivons par le haut du vieux village de St. Bonnet du Gard, vraiment typique... La première chose que l'on voit c'est la chapelle, puis une rue en pavés et de vieilles maisons, nous serpentons dans ce vieux quartier. Je rencontre un
couple assis eu aussi à l'ombre, sur les marches de la chapelle, ils ont bien la cinquantaine, ils font le Gr 6 en itinérant, alliant toile de tente et refuge. Ils ont déjà fait les Cévennes et on eu mauvais temps, ils vont dans le Lubéron à leur rythmes. Pour l'instant quoi qu'il est midi, il ne mange pas, se repose et font sécher la toile, la différence de température entre le jour et la nuit combiné à la chaleur corporelle, mouille la toile. Je connais le problème.
 
Meynes
 

Sernahac
Si l'on veut que cela sèche il faut attendre que le soleil se lève qu'il vienne sur la toile et l'on ne part pas avant 10h00, alors je faisais comme eux, je pliais mouillé et faisait sécher le midi, ou parfois cela attendait le soir que je la monte. Ils cherchent un camping pour la nuit moi je n'en ai vu qu'a Tarascon, je leur souhaite bien du plaisir sous ce soleil. Bien trop loin me répondent ils, on bivouaquera avant...

   
                                                       
                                                                   Arrivée à Saint Bonnet
[Saint Bonnet vécut au VIIème siècle. Il exerça son monastère dans le village durant 9 ans et lui donna son nom. Sa personnalité, son austérité, ses qualités morales, la lutte et l'action qu'il mena contre l'esclavage lui permirent d'accéder au siège épiscopal de 
Clermont-Ferrand. Saint-Bonnet représentait un atout important dans la stratégie commerciale des moines de Psalmodi. Ceux-ci, en effet, récoltaient, acheminaient et vendaient du sel. Saint-Bonnet se trouvait sur la route du sel, à proximité du gué qui permettait de passer le Gardon.
L'église « Roman Primitif » construction IXème siècle fortifiée à partir de 1356. Située en position dominante au dessus du village 
qu'elle protège, l'église est un édifice fortifié de style "roman primitif". Sa construction remonte au IXème siècle et utilise de nombreux débris de l'ancien aqueduc romain. http://www.mairie-saintbonnetdugard.fr/594-presentation-de-saint-bonnet-du-gard.htm] Il faudrait faire une pose plus longue, mais il fait trop chaud, il est midi passé et j'ai décidé de manger au Pont du Gard. Je me dis encore une grimpette, de la foret, et je suis arrivée à mon lieu de repas. Sauf que cette foret n'a que de petits arbres, alors encore le soleil. Je bois de l'eau chaude.
 
On grimpe encore, les Gr ne sont pas les biens venus par ici, depuis le début dans le département du Gard, sur les pancartes d’informations des sentiers locaux, je trouve le nom des villages, mais pas les marques du GR. La peinture laisse également à désirer ou alors ils ont interdiction d'être sur les poteaux. C'est dommages les poteaux sont toujours placé aux carrefours stratégiques et les balises rouge et blanche rarement visible du premier coup d’œil, il est donc très facile de louper les changements de direction. Dans les Bouches du Rhône, les GR sont gravés sur les pancartes. Au sommet du "Sablas" on t'indique le Pont du Gard tout droit, mais ce n'est pas le Gr, lui, il tourne à gauche sur la crête. Ensuite on descend dans les cailloux. On arrive à une première construction comportant une arche,
          
complètement ruinée, puis enfin l'aqueduc. Il y a du monde mais pas trop, des canots, par vague, mais cela peut encore aller, ce n'est pas un défilé permanent. Tout le monde ce rassemble 
sur les plages avant et après le monument pour le prendre en photo. Il y a même des baigneurs. J'ai deux bonnes heures devant moi, mon hôtesse doit ce rendre à l'hôpital, voir un voisin qui vient de ce faire opérer et ne pourra pas être là, avant dix sept heures. Je peux prendre mon temps pour manger, faire la sieste. je ne me suis pas baigné, pas de maillots. J’aurai pu tremper les pieds, mais j'ai trouvé que cela faisait trop touriste, ou vagabond....... Déposer son sac à dos aux milieux des serviettes et des maillots de bain, pour retirer ses chaussures et chaussettes.... odorantes, pour simplement se tremper les pieds jusqu'au genoux, j'ai trouvé que cela donnerait l'idée 
d'ablutions minimum, "d'un chemineau" (Vagabond, mendiant errant dans les campagnes. http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/chemineau/15077) Vu l'effort que je fais pour me laver, et le poids que je porte pour me changer tout les deux jours, au pire trois jours, cela m’ennuierais que l'on me prenne pour un sans abri. Quoi qu'ici avec la chaleur que j'ai, il m'est possible de passer à l'eau mes vêtements trempés de transpiration (même le short) de les sécher au soleil et de les remettre le lendemain. Lorsque j'ai estimé pouvoir partir, j'ai quitté mon emplacement à l'ombre pour me diriger vers ma chambre d'hôtes, en traversant le Gardon par le fabuleux pont. De l'autre coté nous abandonnons le GR 6 pour prendre sur la droite le 63. Je le perds et traverse "le musée", cherche la sortie par le parking. [Haut de 48 mètres, il compte une triple rangée d'arcades superposées : 6 arches au niveau inférieur, 11 au deuxième et 35 au troisième. Sa longueur atteint 273 mètres dans la partie supérieure (360 à l'origine avec 12 arches supplémentaires). Il fut utilisé jusqu'au VIème siècle, puis devint un péage au Moyen-Age, et enfin un pont routier du XVIIIE au XXeme siècle. Au premier siècle de notre ère, Nîmes, colonie prospère, voit sa population approcher des 20 000 habitants. Au
pied du mont Cavalier, la fontaine de Nemausus ne suffit plus pour alimenter en eau potable les besoins quotidiens de la ville, mais aussi les thermes, les fontaines et les nombreux jardins. On décide de construire un aqueduc pour acheminer l'eau provenant de la source d'Eure à Uzès vers le site nîmois : 50km de canalisations à percer et enfouir sous la terre. Sur le tracé de l'ouvrage le Gardon fut un obstacle sévère, résolu par la construction du Pont du Gard.
Ouvrage utilitaire, le Pont du Gard était aussi un oeuvre de prestige, sensée marquer la supériorité de la civilisation romaine urbaine, alors au faîte de sa puissance et de son épanouissement.

Plus vieux olivier
Le plus gros du chantier dura de 10 à 15 ans sous les règnes de Claude et de Néron, et moins de cinq ans pour le Pont du Gard. L'ensemble de l'aqueduc compte plusieurs centaines de mètres de tunnels, trois bassins et une vingtaine de ponts, dont le Pont du Gard reste le plus spectaculaire.
L'aqueduc proprement dit est un chef-d'œuvre d'ingénierie, témoignage de l'extraordinaire maîtrise des constructeurs anciens : le dénivelé n'est que de 12 m pour une longueur totale de 50 kilomètres, soit une inclinaison moyenne de 24 cm/km ou encore 0,24 mm/mètre.
Vers Pont du Gard
Ces chiffres éloquents permettent de prendre la mesure de la prouesse technique réalisée par les ingénieurs romains qui ont donc dû faire preuve d'une grande précision pour permettre à l'eau de s'écouler par gravité jusqu'à Nîmes.
Il serpentait dans les garrigues sur près de 50 km, contournant les collines ou les traversant par des conduits souterrains, franchissant les vallons par des ouvrages aériens.
La construction du Pont nécessita 21 000 m3 de pierres, roches calcaires extraites dans les carrières romaines situées à proximité 
du site antique. Toutes les fondations, ancrées dans la roche, lui permirent de résister aux assauts du temps et aux crues redoutables du Gardon, les célèbres gardonnades. http://www.avignon-et-provence.com/monuments/pont-gard] Qu'elle chaleur, faut bien avouer que tout est fait pour passer devant les boutiques et les caisses. Le pont est payant, même aux marcheurs..... sept euros. Personne aux caisses. Comme j’ai loupé le balisage J'ai eu du mal à trouver la sortie du parking trop grand ou pas assez de monde pour me montrer la sortie. J’ai choisi une chambre d'hôte en hauteur à quatre ou cinq kilomètres de là. Après avoir bien transpiré dans la grimpette, j'arrive dans le charment village en pierre de Castillon du Gard, avec vue panoramique sur l'aqueduc. Ma chambre est au calme avec une vue sur la vallée opposée à celle de l’aqueduc. Dommage trop fatigué je ne suis pas ressorti pour photographier l’ouvrage illuminé.
               
 

L'aqueduc de la vue panoramique
        
               

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