Randonnée Le Plus Loin Possible : GR6 Saint Rémy de Provence - Tarascon Etape 1022

 Saint Rémy de Provence - Tarascon

 

Etape 1022 GR 6

mercredi 22 juin

 

Carte IGN      Trace GPS & Topo sans Commentaires            Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b309853

 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

KM    Temps    Arret    V/d     V/g   Dénivelé
29,7    5:39       1:00      5,2      4,6       407 +

Saint Rémy de Provence – Tarascon

 

Je pensais avoir une journée tranquille, je n'avais pas su lire la carte... Comme, je n'achète pas les topos de la FFRP, étant donne que je ne fais jamais un GR complet, je me fie à la carte et j'ai fait une grosse erreur d'appréciation. Une de plus depuis hier. La sortie de l'hôtel n'est toujours pas facile sur cette départementale, je reprends le chemin privé permettent de rejoindre la cave viticole, cela permet de couper un peu. Puis c'est comme hier tout plat. Empruntons un balisage local, puis nous retrouvons le Gr 653d. puis notre Gr 6 à ce grand carrefour. Le balisage semble confus étant donné que nous n'avons aucune pancartes matérialisant avec les n° des Gr que des balises rouge et blanche. Le Gr 6 prend à droite, contourne un 

quartier et remonte par la D5. Je n'ai pas poursuivi cet axe, il ne passe pas en centre ville et hier j'étais trop fatigué pour m'y rendre, pas de photos du village ou résida Van Gogh. j'ai poursuivi tout droit le 653 D. jusqu'à la D 5 que nous prenons à gauche. Nous passons devant "Les Antiques". Monument romain [Symboles majestueux des premiers temps de Saint-Rémy-de-Provence, l’Arc de Triomphe et le Mausolée des Jules sont deux monuments romains exceptionnels, classés monuments historiques depuis 1840. Universellement connus sous le nom des Antiques, leurs formes imposantes et harmonieuses ont attiré, durant 

des siècles, promeneurs, peintres et photographes, voyageurs et érudits, qui en firent l’emblème de Saint-Rémy bien au-delà de nos frontières. Durant plus de 16 siècles, ils furent les seuls éléments visibles de la cité gréco-romaine de Glanum oubliée de tous. Cette cité détruite ne fut fouillée et remise au jour qu’à partir de 1921. L’Arc Municipal matérialise la limite de l’espace urbain et commémore, par ses reliefs, la gloire de Rome et le triste sort de ceux qui se sont opposés à sa tutelle. Il a été élevé à l’entrée de la ville dans les années 10-25 ap. J.-C.

Il mesure actuellement 8 mètres de hauteur. L’Arc a été conçu sur un schéma très proche de celui d’Orange, bien qu’il ne présente qu’une seule baie.  Le Mausolée est un des monuments funéraires les mieux conservés du monde romain. Haut de 17 mètres environ, il s’élevait à l’entrée de la nécropole de Glanum. Il fut édifié dans les années 30-20 av. J.-C. par les descendants d’un notable local qui s’était engagé dans les armées de César et s’y était illustré, pour recevoir avec la citoyenneté romaine, le

même nom que le Dictateur, Julius. L’inscription gravée sur l’architrave de la face ouest du monument en témoigne : "Sextius, Lucius, Marcus, fils de Caius, de la famille des Julii, à leurs parents". Les statues figurant dans la tholos représenteraient deux membres de la famille. Très dégradées, elles ont été remplacées par des copies à l’identique lors de la restauration de 2007-2008. http://www.pays-arles.org/e-patrimoine/communes/saint-remy-de-provence/article/les-antiques

Remontons cette route, jusqu'au petit escalier, et là ; cela ce complique un peu. On grimpe gentiment, parfois sur la roche et d'un seul coup le vide. Il faut descendre dans une caverne. Nous sommes au dessus du barrage des Peirou. C’est impressionnant, des échelons, puis des espèces de marches, une rampe en câble d'acier nous aide à franchir l'obstacle. Ce n'est que la première partie, la seconde un peut moins raide, nous ne trouvons pas d'échelons mais des marches taillées dans la roche avec toujours un câble bien utile pour se tenir. La, on s'approche de l'étang et l'on se croit tranquille, et bien non, le sentier serpente entre les arbres et des zones rocheuses en devers. Ces dernières ne sont plus protégées, j'ai descendu une zone sur les fesses. Enfin nous voilà en bordure de l'eau avec un terrain plat. Que trouvons-nous de ce coté ?  Un parking et une route.

Rien qu'ici on pressent la difficulté.

             
        
Aujourd'hui je dirais que pour ceux que cela rebuterais, il ne me semble pas plus long de reprendre le chemin d'hier jusqu'à la tour de télécommunication. On suit le chemin derrière la tour, on coupe la route goudronnée. Nous devons trouver un sentier en face (c'est peut être le chemin découverte) et l'on retrouve le GR6. Ainsi on a évité le passage dangereux, on a pas dut faire beaucoup plus de chemin, et l'on a gagné en adrénaline et en effort. Si l'on ne souhaite pas reprendre le chemin d'hier, il est vrai que cela grimpe pas mal. Lorsque nous sommes sur la D5 allons voir les deux monuments " les Antiques" au lieu de poursuivre en grimpant la D5, redescendons vers Saint Rémy. Sur la gauche nous trouvons l’avenue

Ouf ; le lac

Antoine de la Salle, puis la voie de communication du barrage, que nous prenons. Elle nous mène directement au lac. C'est le seul problème de cette journée. Après le lac, nous empruntons de beaux chemins biens larges et biens faciles, avec des vues imprenables vers la mer (même si on ne la voit pas) et sur l'autre versant ce que j'appelle la plaine d'Avignon et de Cavaillon, avec le Ventoux au loin. Dans cette promenade on change d'horizon, lorsque nous arrivons en bout des Alpilles, et à la chapelle, fini le Ventoux, fini les monts du Vaucluse et du Luberon, bienvenue au Gard, aux monts de l’Ardèche et des Cévennes, même les panneaux
indicateurs nous donnent d’autres directions ;Arles, Nîme, Aduze, Uzès. Je me demande même si du haut des Baux de Provence ce n'est pas Arles que l'on aperçoit. Nous passons au loin d’un village avec sont château accroché à la montagne, je me détourne un peu pour monter sur le promontoire ou nous avons un point de vue sur tout le secteur, je pensais que nous nous dirigerions vers le village des Baux de Provence mais non, nous empruntons la route et l'on s'éloigne tout en descendant.
Quittons la route pour une large piste, pénétrant dans la garrigue, il commence à faire chaud et les arbres sont trop petits pour nous protéger de l'astre solaire. Au carrefour je trouve une information importante, nous avons le droit de nous promener toute la journée dans la garrigue. Suivant les conditions climatique la pénétration dans la montagne est réglementé de juin à septembre ; Au mieux entre 6:00 et 11:00 heures. Au pire interdit. Au lac un couple a téléphoné, il semblerait

qu'il n'est pas reçu l'information, puisqu'ils m'ont demandé si je l'avais fait. J'ai joué l'autruche je n'ai jamais téléphoné, me disant le secteur a eu un bel orage ses jours dernier, l'herbe est encore bien verte et que vu le peu de personnel forestier ou de gendarmerie, je ne risquais pas grand chose. Encore une erreur, ce doit être la protection civile qui surveille, qui sillonne le massif les jours très ensoleillé. Aujourd'hui, j'ai vue trois camions sillonnant les chemins, et deux véhicules stationnés au niveau de la D5 juste  après la grimpette du lac.

     

 Ce n'est pas comme à Fontainebleau ou l'on ne voit personne.
Je rencontre beaucoup de randonneurs sur ce chemin. Nous retrouvons le Gr 653d, nous resterons commun jusqu'à la Chapelle Saint Gabriel. Je pensais être sortie des Alpilles vers midi, mais ce n'est pas le cas.

De loin le village des Baux de Provence

   

Je fais une pose à la cabane du garde, c'est un endroit un peu encaissé, les arbres sont plus grands et il y a de l'ombre. Encore un petit bout de chemin avant la chapelle. Je passe devant une tour (Que j'ai appelé "château de Tartarin".) 

[La tour carrée : Le petit chemin partant de l'abside de la chapelle conduit au pied de la tour médiévale. Construite sur deux étages voûtés en berceau, elle date sans doute du XIII° siècle mais la première mention du castrum de Saint-Gabriel remonte à 1204. 

Les deux petites tours, qui l'entourent, défendaient probablement le pont qui traversait le fossé et, l'intervalle entre les trois tours était autrefois occupé par un rempart contemporain des fortifications d'Aigues-Mortes. http://tarascon.fr/tarascon-en-provence/visiter/patrimoine/circuits-visite/autour-de-la-chapelle-saint-gabriel.html] Je fais ma pose au chevet de la chapelle, ou je trouve beaucoup d'arbres formant de l'ombre. [Sur le site antique d'Ernaginum, placé au carrefour des voies aggripienne et domitienne, devenu par la suite place forte médiévale, la chapelle Saint-Gabriel du XII° siècle et l'ancien château du XIII° siècle témoignent encore aujourd'hui du passé prestigieux des lieux. Chef d'oeuvre de l'art roman méridional, la chapelle offre en effet aux visiteurs un riche décor extérieur 

                  

 
sculpté. La façade de la chapelle Saint-Gabriel est inspirée des décorations romaines du Bas-Empire. ne archivolte originale entoure un oculus orné de feuilles et de masques, et flanqué des symboles des quatre évangélistes : Jean (l'aigle), Matthieu (l'homme), Luc (le taureau) et Marc (le lion), dont la disposition (avec le symbole de Jean placé en haut) est une réminiscence carolingienne. http://tarascon.fr/tarascon-en-provence/visiter/patrimoine/circuits-visite/autour-de-la-chapelle-saint-gabriel.html]

Du haut de la dernière colline, Tarascon fait peur. On aperçoit que des cheminées d’usines et des éoliennes. La chapelle Saint Gabriel marque pour moi la fin des Alpilles et des Baux de provence. Le balisage rouge et blanc est un peu aléatoire sur le Gr6. "merci GPS." Lorsque l'on sort de la chapelle on rencontre la civilisation, route voitures et rond point. Nous ne quitterons plus le bitume et les fumées des usines de la zone industrielle, et cela fume, et cela pique les yeux et sent mauvais. Ayant choisi un hôtel bon marché dans une zone d'activité, je me dis que la fin d'après midi va être longuet. Le Gr 6 suit une vicinal puis tourne à droite en prenant dans les champs. Nous débouchons sur une route. Le Gr ce poursuit en face, un chemin avec des grandes herbes en bordure du canal des Alpines. Une barrière et une pancarte nous en interdit l'accès, risque d'éboulement de la rive et vue les grandes herbes, plus haute que moi il sera difficile de contourner un effondrement. Je prends donc la route parallèle pas mécontent de m'éloigner des grandes cheminées. Je suis inquiet, ma route tourne sur la gauche et je ne vois pas comment rejoindre la D 99b avec des barrières de sécurités, en plus il y a un marais ou un petit lac. Sur la carte juste avant le lac il y a des pointillés que je n'ai pas vu sans mes lunettes, le chemin existe, il est accessible, il permet de rejoindre et le Gr 6 et la départementale. Je quitte ici mon balisage pour longer la route. Pas joyeux cette rocade beaucoup de monde, elle évite la traversée de Tarascon. Long très long  ce bout de route. Heureusement, une large bande de bitume permet de marcher entre les pointillés blanc et l'herbe. Il est bien trop tard lorsque je me suis aperçu qu'il y avait une petite route en parallèle, de l'autre coté de la route et en contre bas. Ma zone d'activité n'a pas de grosses usines fumantes. Je trouve facilement mon hôtel c’est le seul, il est au rond point. Le super marché est juste derrière. Je me ravitaille.

Pour retrouver toute mes randos itinérantes

Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html