samedi 2 janvier 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 11 Monfort l’Amaury - Orgerus Etape 2008


Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 11
  Monfort l’Amaury - Orgerus Etape 2008

- Pourquoi un troisième départ ?
Avril 2015
Lorsque j’ai imaginé de me promener autour de la France en utilisant principalement les sentiers balisés, je n’ai pas osé annoncer que mon ambition était de réaliser un Tour de France. Encore aujourd’hui  je ne suis pas sur de boucler la boucle. Je sortais d’une interruption de travail de 18 mois, ou pour passer le temps je m'installais devant l'ordinateur et je rêvais à mon adolescence ou je voulais déjà réaliser cet exploit.  Je traçais un parcours autour de l’hexagone en utilisant les GR et GRP. Pour convalescence je me lançais dans des randos de la journée de gare en gare en Ile de France. De Fontainebleau jusqu'à Villeneuve saint Georges avec le GR 2. (qui est mon chemin de départ jusqu’au Havre) Durant cette douce remise en forme, ne voulant pas, en plus de la semaine, me retrouver dans les rues de Paris. J’ai pensé réaliser le chemin de retour de mon périple par le GR 11 traversant la foret de Fontainebleau pour rejoindre Mantes la Jolie. De cette dernière ville on peut rejoindre le GR 2 et la rive droite de la Seine. La boucle est ainsi bouclée. C'est ce que j'ai appelé le contournement de Paris. Ou prendre le GR 26 et partir vers la Normandie par la rive gauche "mon chemin de retour" qui est devenu mon troisième départ. Je me suis aperçu que Cherbourg n'est qu'a 4h00 de train et que sur ce trajet des gares sont accessibles après deux jours de marche, ce qui ouvre des perspectives de promenade le week-end.
Je m’étais arrêté à Montfort l’Amaury, trouvant que le temps passé dans les transports commençait à être égale au temps de marche. La distance restante pour atteindre Mantes la Jolie me semblait énorme : un peut plus de 40km, il aurait fallu un « découché » possible à Rosay mais cela ne m’emballait pas. Si proche de Paris. Et puis en 2014 j’ai loupé 4 jours de marche du, à de gros orages de montagne dans le sud de la France. Je me suis dis, qu’après tout, il ne serait pas mal de réaliser 3 randos de plus sur mon chemin de retour surtout qu’en étudiant la carte je m’aperçois qu’il y a une gare à Orgérus .
Je n’avais pas retenu cette promenade dans celle réalisable par le train la distance entre les deux villes n’étant que de 8 km mais un peut moins de 30 km par les GR 11 & 22. Et puis j’étais un peu axé sur ma route sans dérive.
Voici la liaison avec le GR 11 et le début de ce « troisième départ »




Trace GPS & Topo sans Commentaires    Carte IGN    Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b182329
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
 
Etape 2008 Montfort l' Amaury - Orgérus 28 km    

Avril 2015

Km     Temps  Arret   V/d  V/g   Dénivelé
27,8      5h00   0h15   5,6    5,3      218 +
Le départ n’est pas génial, c’est la fin de mon itinéraire de 2010. Fatigué, je n’avais pas voulu faire le tour par le village. En sortant de la gare, suivre le GR 1 passer sous la D912 et au rond point suivant  quitter le GR pour prendre sur la gauche la route longeant la bretelle d’accès à la départementale, puis nous longeons la D912. De route nous passons à chemin nous trouvons le monument en mémoire des morts de la dernière guerre.
Le long de la route nationale 12, près de la rue du Colombier, se trouve une stèle à la mémoire de quatre hommes innocents : Georges CHAUMETTE, Adrien KERMADEC, Désiré LE PRIGENT, Raymond SENECHAL.
Nous sommes le 23 août 1944, un peu avant 8 heures sur la Nationale 12, au carrefour de l'Espérance, à environ 800 mètres de la gare de Montfort l'Amaury/Méré. Des soldats SS trouvent quatre malheureux travailleurs innocents et paisibles et s'emparent d'eux. Il s'agit de Georges Chaumette, Adrien Kermandec, Désiré Le Prigent, Raymond Senechal.
Ces quatre hommes seront brutalisés, entraînés et assassinés devant le petit bois qui longe la route Nationale 12 face au monument symbolisant l'événement. http://www.mere-village.fr/Decouvrir-Mere/Patrimoine/Sites-et-monuments/Stele-des-morts-de-la-Seconde-Guerre-Mondiale
Neauphle le Vieux
Nous retrouvons un peu plus loin le bitume ainsi que le GR11. Nous grimpons pour passer au dessus de la D912. Au rond point, nous suivons un peu la D12 puis la rue de gauche, traversons l’immense ferme de saint Aubin puis la ligne SNCF. Nous arrivons à Neauphle le Vieux, charment village. Le nom de la localité est attesté sous les formes: Nielfa en 1077,Nealpha Veteres au XIIIe siècle, Nealpha Vetus, Neapha Vetus, Neaufla Vetus en 1351, Neaufle l'Evieux.
Neaufle l'Evieux, Nidalfa aquosa, c'est-à-dire "Neaufle l'arrosé". Le peuple au lieu de dire Neaufle l'Evieux, dit "Neaufle le Vieux" (Citation de Jean-Aimar Piganiol de La Force, historiographe royal en 1780).
Le nom de Neauphle est issu d'un composé germanique signifiant « temple neuf »
Des fouilles archéologiques entre décembre 2007 et avril 2008 dans le domaine de l'Ardillière 

attestent d'une présence humaine sur le site dès le néolithique et plus tard d'une occupation à l'époque gauloise avec la découverte d'une ferme.
L'Abbaye de Neauphle-le-Vieux fut érigée en 1078 par Philippe Ier mais l'établissement existait peut-être déjà à la fin du Xe siècle (an 990).
L'Abbaye subsista jusqu'en 1737, année où elle fut dissoute, à cause du manque de ressources financières et du faible nombre de moines.
De l'ancienne Abbaye du Moyen Âge ne reste que deux salles en sous-sol du XIIe siècle, une partie de l'église et une grange donnant sur la cour de la ferme.
La maison abbatiale actuelle date de la fin du XVIIe siècle. (wikipédia)
Nous suivons la D11, après un virage nous passons au dessus de la Mauldre (La Mauldre est une petite rivière française de 35,4 km de long, affluent de rive gauche de la Seine

Le cours de la Mauldre


Vallée de la Mauldre à La Falaise
La Mauldre prend sa source à 135 m d'altitude près du hameau de Maison Blanche à la limite des communes de Saint-Rémy-l'Honoré et de Coignières. Elle se jeter dans la Seine à Épône à 20 m d'altitude. Le cours de la Mauldre, orienté sud-nord, reçoit 25 affluents.
Le confluent avec le ru de Gally marque la limite entre les bassins de la Mauldre supérieure (qui peut généralement être traversée à  
gué) et de la Mauldre inférieure.
Dans le bassin inférieur, la Mauldre dessine quelques méandres, et se subdivise en quelques endroits en bras secondaires, parfois appelés « chevreuses » comme à Maule et Aulnay-sur-Mauldre.
La vallée de la Mauldre est encaissée entre les plateaux qui constituent la plaine de Versailles et le Mantois. 
Un peu en amont de Beynes, elle est traversée par un siphon de 922 m, par l'aqueduc de l'Avre, qui alimente Paris en eau potable captée dans la région de Verneuil-sur-Avre (Eure).
De nombreux moulins étaient autrefois en activité le long de son cours.
Nous prenons la première rue à gauche (rue Charles de Gaulle) en 2015 en sens unique du coté de la descente traversons la D 191et entrons dans la zone industriel. Arrivée à la ligne de chemin de fer nous prenons à gauche le GR11 & 1. Nous suivons la ligne, en avril tout les arbustes sons en

fleurs c’est très jolie, nous avons l’impression d’avoir des boules de coton ou de neige en bout des branches. Au pont nous continuons tout droit et laissons sur la droite le GR 1, nous quittons la ligne SNCF par un virage à gauche, nous coupons une seconde fois la D191 nous arrivons dans le charmant village de Cressay. Après avoir traversé la Mauldre nous prenons sur la droite la sente du lavoir (petit chemin intra muraux.) Nous passons un petit lavoir, remontons sur la gauche et en haut, nous prenons sur la droite la rue de Beynes, de bitume nous passons à chemin. Après le passage d’un immense poney club, nous sommes à flanc de coteau. En contre bas, serpente la Mauldre, nous passons l’aqueduc de l’Avre, (Amenant l'eau potable  à Paris) après un virage à gauche nous arrivons dans la foret de Beynes.
[Histoire
La forêt a été autrefois un massif très giboyeux, les premiers tracés de route de chasse datent de François Ier dont les maîtresses habitaient Beynes.
La forêt a pu être aménagé dès le XVe siècle par Guillaume d'Estouteville, seigneur de Beynes que quelques auteurs ont dit avoir été grand-maître & général réformateur des eaux et forêts de France vers 1425.
 En 1923, la famille Chabannes la Palice vend la forêt à Monsieur David David-Weill, banquier.
Foret de Beyne
Le 30 décembre 1943, l’État français acquiert la forêt pour la somme de neuf millions cinquante mille francs.] (wikipédia) http://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_de_Beynes
Sur la carte je n’avais pas remarqué ou du moins cela ne m’avais pas intrigué, tous ses petits ronds comportant une croix à l’intérieur. Se sont d'immenses places dégagées comportant une installation de tuyaux.
L’intérieur ne ma pas intrigué. J’ai cru que c’était des puits de pétrole comme nous en avions à Fontainebleau. Cela ne ressemblait pas à une pompe à balancier, ok. Je me suis trompé. En réalité nous marchons sur une montagne de gaz. En 2015 il y a beaucoup de travaux dans  ce secteur et je me suis approché pour lire le panneau d’information…… Interdit de fumer attention gaz…….." Donc ce n’est pas du pétrole mais bien du gaz, Pourquoi ? Comment ? "s’avais pas qu’on produisait du gaz en
région parisienne ? En tout cas nous marchons sur une bombe..... à  retardement".  
Le gaz de Beynes
Le sous - sol de Beynes présente la particularité de posséder deux couches de sable compact imbibé d'eau emprisonnées sous deux "dômes" d'argile parfaitement imperméable. Aussi a-t-on eu l'idée d'injecter du gaz provenant de divers pays sous les couches d'argile, chassant ainsi l'eau qui ne demande qu'à reprendre sa place et pousse le gaz hors de terre quand les vannes d'exploitation s'ouvrent. On obtient ainsi une réserve de gaz très importante (plusieurs millions de m3). Après cette explication d’une 

simplicité évidente, je vous ai mis des liens (si cela vous intéresse ou vous inquiète) de cette technique de stockage que j’ai découvert en parcourant cette foret. en tout cas, cela n’a pas l’air de gêner la nature, la foret est prospère. Une fois que l’on sait qu’il y a du gaz on se dit qu’il y a une odeur…… mais ce n’est que dans la tête.
Une anecdote : Sur le GR je rencontre un groupe immense, c’est ce qu’on peut appeler un beau groupe au moins cinquante personnes. Les premiers me salut, plaisante en me demandant de les rejoindre, me disent qu’il ne sera pas facile de passer car ils sont nombreux. Le chemin est large,  faut pas exagérer. Et bien sans exagérer il ma été difficile de passer, ou de me garer, les bas cotés étaient en taillis et en ronces, le reste du groupe lunette de soleil sur le nez, marchait la tête penché vers leur chaussures, un troupeau de mouton. Soit ils étaient punis, soit ils se faisaient la tête. Pourtant il ne se lassait pas d'écouter les éternelles fanfarons refaisant le monde.  J’ai retrouvé les sempiternelles BOBO marchant uniquement parce que cela fait bien le lundi. Raconter ou plutôt se plaindre de leur journée de dimanche. Trop long, trop vite, mal ceci, mal cela..... Regarde mon ampoule. Ils n’ont rien vue de la nature, mais ce plaignent de petits bobos (cette fois ci cela ne veut pas dire Bourgeois Bohème).
Saint Sanctin
  A un moment j’en avais assez de me faire bousculer sans un bonjour, ni un pardon. J’ai crié : Mais regarder devant vous….. pas vos pieds. Regardez le paysage !!!!. Le reste du groupe ma regardé d’un air ahuri, il venait de voir un zombi qui les sortaient de leur torpeur. Décidément pas de chance. Dans cette foret les grands carrefours disposent de table en pierre, impossible de photographier. Un type avec son chien, semblant connaître toutes les personnes venant courir sur ce chemin était rivé au monument. Il attendait sa mof….. (je site). C’est la fin de la conversation que j’ai entendu en passant à coté de lui. Le second lui faisant remarquer qu’il fallait reprenne le footing. Alors vous aurez l'explication mais pas de photos
Les tables d’orientation
Les chemins qui traversent la forêt de Beynes partent de deux étoiles. Chaque étoile a en son centre une table à débotter. Ces dernières servaient au roi qui s’y asseyait afin qu’un serviteur lui mette des grandes bottes de chasse, puis également comme table de collation et surtout d’observatoire au centre de l’étoile en y grimpant dessus.
Nous sortons de la foret retraversons la D11 et avant de retrouver les bois nous passons devant la chapelle Saint Santin.
Saint-Sanctin, qui est-il ?
Saint Sanctin (Santin ou Saintin) (270-356), disciple de Saint Denis, fonda l’Eglise de Meaux, fut évêque de Verdun (dès 330) durant 24 ans, et se signala comme l’évangélisateur de la Beauce et surtout du Chartrain, avant de mourir en prison, à Meaux, en 356, pour la défense de ses coreligionnaires.
Il aurait prêché ici, à Auteuil, près du bois sur la hauteur, et c’est pourquoi, après un petit oratoire datant du X° siècle, un calvaire avait été érigé à cet endroit, au début du XIII°, plus tard remplacé par une chapelle (monument historique), au XV° ou au XVI° siècle. C’était à une soixantaine de mètres de la voie romaine ; il est à remarquer que nombre de calvaires et de chapelles sont situés à proximité de cette voie.
Au dessus de la porte on peut voir une coquille, signalant une halte sur la route de Compostelle, le chemin passant par La Bardelle (commune de Vicq) où se trouve la chapelle Saint-Jacques, et l’étape suivante étant à l’intersection de Trappes sur Chartres. La voie romaine qui venait de Trappes par Neauphle-Le-Vieux se prolongeait vers Thoiry et Septeuil. On confirma l’existence et l’emplacement d’une villa romaine à Auteuil (le terrain appartenait à Charles Clérisse au moment des fouilles).
Tous les ans en septembre, une messe était célébrée à la chapelle et une grande fête foraine battait son plein durant 3 jours. Pourquoi a-t-on abandonné ces coutumes ? (Croix du XVI°siècle (IMH) ; lieu de pèlerinage pour les fiancés). (sce) http://gazette-montfortois.fr/?p=9813
Nous entrons dans le bois d’Antouillet, nous grimpons jusqu'à la D11 et prenons la petite route sur la gauche, nous descendons et entrons dans le village. Au carrefour sur notre droite un beau lavoir. Continuons de descendre et au carrefour suivant nous prenons à droite l’allée du château, nous nous dirigeons vers cette drôle de petite église sans forme, la cure « maison du curé » imbriqué "ou" à la place de la nef.
Construit à l'origine vers les XIIe & XIIIe siècles, l'édifice d'architecture romane recèle un intérieur de style gothique comporte un vaisseau unique rectangulaire (nef), du XVIe siècle à quatre travées voûtées en plein cintre. Le clocher, érigé entre la nef et le chœur du sanctuaire, comprend un étage couvert d'un toit en bâtière ; ses combles sont percés de baies romanes. La nef, qui se prolonge par le presbytère, a subi des aménagements tardifs, notamment en ce qui concerne ses ouvertures et sa charpente. Des contreforts consolident la masse du chœur et du clocher. Le chœur, est à deux travées ogivales. Il a été installé dans le chevet plat de l'édifice un retable au cours du XVIIIe siècle, ; l'église est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 10 mai 1946. Mélange de wikipédia & Topic-topos
Nous sortons du village et prenons sur la droite un chemin entre bois et champs. Sur la carte nous suivons l’aqueduc de l’Avre. Au départ je ne m’en suis pas rendu compte, certainement la fatigue, je m’en suis aperçu dans le bois ou le balisage laisse un peu à désirer (peut être que la fatigue ne m'a pas fait remarquer la marque rouge et blanche.)  Au carrefour on ne remonte pas par le chemin mais l’on suit bien à gauche le terrain un peu bosselé dégagé entre les arbres. C’est là que je me suis aperçu que cela ressemblait à ce que l’on trouve à Fontainebleau en suivant l’aqueduc de la vanne.
Lavoir d'Antouillet
Lavoir d'Antouillet






L’aqueduc de l’Avre est l’un des ouvrages qui alimente la ville de Paris en eau potable. Inauguré en 1893, il achemine 80 millions de litres (sur un total de 680 millions de litres) par jour depuis le Drouais en Eure-et-Loir.
L’aqueduc de l’Avre fait partie du système complexe d’approvisionnement en eau potable de la capitale. Celui-ci comprend des sources et puits profonds répartis dans un rayon de 175 kilomètres autour de Paris d’une part, et des usines de traitement d’eau de rivière d’autre part.
Il est géré par la SAGEP (Société anonyme de gestion des eaux de Paris).
L’acheminement de l’eau se fait par simple gravité : l’altitude des sources dans la région de l’Avre est supérieure de 40 mètres au niveau du réservoir de Saint-Cloud, leur point d'arrivée. Plusieurs sources sont captées dans la région de Dreux, dans le bassin d'alimentation de l'Avre.
L’aqueduc est constitué d’une galerie, entièrement en maçonnerie à l’origine, de 1,8 mètre de diamètre, posée généralement en tranchée enterrée en suivant une pente régulière.
  • Longueur de l’aqueduc principal : 102 kilomètres.
  • Diamètre : 1,8 mètre.
  • Pente moyenne : 30 cm/km (40 cm/km sur les 20 premiers kilomètres).
  • Vitesse moyenne de l’eau : 2,25 km/h.
  • Siphons : 9 (longueur totale : 7 480 m, notamment franchissement des vallées de la Meuvette, de la Pluche, de l’Eure (1 708 m dont 380 en arcades), de la Vesgre (2 150 m), de la Mauldre (922 m), du ru de Gally.
  • Arcades : 380 m (franchissement de la vallée de l’Eure).
  • Tunnels : 26 km (dont 7,3 entre Versailles et Saint-Cloud).
  • Réservoir de Saint-Cloud : capacité de 426 000 m3.
  • 1884 : acquisition des sources de la vallée de l’Eure par la ville de Paris
  • 5 juillet 1890 : adoption du projet de loi pour la déclaration d'utilité publique
  • 17 décembre 1890 : présentation du projet d’exécution
  • Concepteur : Félix Eugène Edmond Humblot
  • Ingénieur en chef : Fulgence Bienvenüe (Tiens un nom que l’on connaît ! Oui c’est une gare et une station de Métro, normal, c’est l’architecte est le créateur du métro de Paris…..)
  • Mars 1893 : fin des travaux
  • 1970 : mise en service de nouveaux champs captants dans les vallées de l’Avre et de l’Eure
Un petit lien pour en connaitre un peut plus sur la rivière dont on détourne l’eau pour alimenter Paris. http://www.val-avre-hmp.fr/hydrographie.html

Nous débouchons sur une route et contrairement à la carte nous sommes obligé de faire un crochet et contournons par le bitume ce qui doit être des accès de contrôle de l’aqueduc engrillagé. Nous sommes toujours entre bois et champs et arrivons au village de Flexanville. Nous traversons le village, et à la sortie de celui-ci je vois une pancarte Orgérus 3 km. je me pose la question …. Dois-je poursuivre le GR ? Par la route tout droit cela semble plus court que par le GR qui part à droite. Je regarde ma montre 14h trop tard pour avoir le train de 14h15. Il
 me reste 1h30 pour le suivant (Même avec la fatigue, c'est le temps nécessaire pour réaliser 6 à 7 km) Allez va, pour le GR. je suis là pour ça. Et heureusement que je prends le GR, celui-ci mène directement à la gare. La route mène au village, et la gare n’est pas au centre du village. Le GR est bien tracé, un seul bémol la jonction entre le GR 11 et 22 à la ferme "La Poussinière". Cette jonction ne ce voit pas. L’accès à la ferme est bien dégagé. Mais l’entrée du chemin supportant les balises du GR 22 est envahi par les herbes.

De plus les poubelles sont placées devant l’accès au chemin. Je me suis rendu compte de la jonction grâce à la trace sur mon GPS, C'est en revenant sur mes pas que j'ai remarqué sur un poteau le balisage 11-22, j’ai trouvé le passage après avoir chercher autour de la ferme. Nous passons la rivière de Flexanville par un pont constitué de rondins de bois. Traversons la D 45 entrons dans Orgérus par un lotissement. Nous passons devant l’église, et au carrefour suivant je quitte le GR 22 pour prendre une rue à gauche puis à droite, une pancarte m’indique la gare par ce chemin., Le GR par un autre. Arrivée à la gare, je peux me poser. j’ai un bon quart heure avant mon train. J’en profite pour sortir mon casse croute, vous l’avez remarqué les arrêts sont courts, juste pour les photos, boire un peu, et chercher ma route.

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