56 - Le tour du Golf de Larchant
Lorsque nous arrivons à Larchant en passant par Nemours , mais surtout par
la Chapelle la Reine, Nous sommes saisie par cette immense collégiale en ruine.
[Les spécialistes ne s’accordent
pas sur l’origine du nom de Larchant. la
forme la plus ancienne Largus Campus pour formuler l'hypothèse d'un « large champ ». Le site est un lieu mystique qui a
inspiré pendant des siècles la foi des hommes et des femmes qui l’habitaient,
avant même d’être un haut lieu de la spiritualité chrétienne. Il existait
certainement sur ce site dans la Gaule, un sanctuaire dédié au culte de l’eau.
Chapitre de Notre-Dame
de Paris
|
Meurtrière sur une façade de maison |
Elisabeth Le Riche, fille de Lisiard Le Riche,
reçoit Larchant en héritage de son père vers 950. Au début du XIe
siècle (1005 ?), en
accord avec son fils Renaud de Vendôme, évêque de Paris, elle donne Larchant au chapitre de la cathédrale
Notre-Dame de Paris. Le
destin de Larchant est alors lié au Chapitre de chanoines de la cathédrale
jusqu'en 1789 : à
partir de cette donation, le Chapitre de Notre Dame allait jouer, en tant que
seigneur de Larchant, un rôle primordial à Larchant jusqu’à la Révolution
française, notamment par rapport à l’église de Larchant, dédiée à saint
Mathurin et siège d’un très important pèlerinage. À la Révolution, les biens du
Chapitre furent vendus et dispersés. Un pèlerinage important se développa au Moyen Âge sur le
tombeau de saint Mathurin. En 1324, le pèlerinage était
si florissant que les chanoines utilisèrent une partie des offrandes pour
subvenir aux besoins des clercs de Notre-Dame de Paris. Le renom de Larchant se
développa au cours du Moyen Âge, et on trouve la mention de Larchant et de
saint Mathurin dans plusieurs Chansons de Geste. C’est la foule des pèlerins
qui rendit nécessaire la construction de cette grande église. L’apogée du
pèlerinage culmina vers la fin du Moyen Âge, à partir du XIIe
siècle. On venait demander l’intercession de saint Mathurin pour la guérison
des fous et des possédés. L’ancienne route du Midi passait à côté du village et
de nombreux pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle s’arrêtaient auprès des
reliques du saint.
Plusieurs rois vinrent en pèlerinage à Larchant : Charles IV en 1325,
Louis XI en 1467, Charles VIII en 1486,
François 1er en 1519
et 1541, Henri II en 1551, Henri III en 1587 et Henri IV en 1599. Le
pèlerinage disparut après la Révolution et quelques prêtres et fidèles tentèrent de le faire
revivre au début du XXe siècle. La tradition fut reprise après la
guerre de 1914 et, de nos
jours, le lundi de Pentecôte se déroule une cérémonie pour honorer saint
Mathurin. (wikipédia)]
Nous prenons la direction de la Dame Joanne (avec le sens de circulation
elle est indiquée.)
Nous passons le cimetière après le petit mur d'une fontaine (fontaine moderne avec bouton pressoir) nous trouvons un parking.
Carte IGN Trace GPS et Topo sans Commentaires Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b309415
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Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
11,6 3h10 10 4,6 4,1 48 +
Certaine photos ne sont pas mis dans l'ordre de la promenade.
Voila une promenade que j’ai bien eu du mal à réaliser.
Je n’étais pas satisfait de mon ouvrage......... Il y
a très longtemps, hors mis le GR 13 traversant les secteurs d’escalades de
l’éléphant, la Dame jouanne, et du Manoury il n’y avait rien d'autre.
Il était donc facile de créer un itinéraire sortant de l’ordinaire avec tous les magnifiques
rochers concentré sur une faible surface. Et puis dans les années
80 (me semble t’il) L’ONF à racheté
des
bois privés
et il fut créé le sentier
19.
Je ne souhaitais pas réaliser le
tour du golf copiant des traces existantes. Pour cela il y a des guides.
Après plusieurs essaies, j'ai réussi à concilier, du bleu-du GR et du
hors piste. (Ou plutôt des pistes VTT) ce qui permet de ce perdre sur les
pentes du Marchais. De ce promener à ''En prenant vos responsabilités'' dans une ancienne carrière
récemment abandonnée et en cours de réaménagement. Vous serez peut être surpris
comme moi par la blancheur des grès, sortie du sable.
Le Départ se trouve sur la petite route de la dame
jouanne
[Le nom du massif de la Dame Jouanne vient probablement de Jeanne de Malicorne
« Johanna de Malicornia » qui, au XIIIe siècle, avait des droits sur cette
région. Nous sommes ici à la limite de la seigneurie du Chapitre de
Notre-Dame
de Paris, seigneur de Larchant depuis 1005. Deux chemins, autrefois importants,
se croisent à côté de l’auberge actuelle. D’abord l’ancien Grand chemin de
Melun, plus récemment connu sous le nom de route de Recloses. C’était aussi la
route de Larchant à Fontainebleau.
Au XIXe siècle, les vignerons l’empruntaient jusqu’à leurs vignes plantées sur
les hauteurs, vers le nord-ouest : on appelait donc aussi la route, le chemin
des vignes. L’autre chemin est celui de la Chapelle-la-Reine à Nemours qui,
sous le nom de « chemin des Vallées » part de l’extrémité du
bourg jusqu’à la
route de Larchant à Nemours, après Bailly. Sur l’ancien chemin de Melun, mais à
un endroit précis inconnu, était, jusqu’au XVIIIe siècle, situé l’échafaud de
Larchant, à la fois symbole de l’autorité seigneuriale et lieu des exécutions.
Au carrefour des deux chemins, le « bois des Larrons » et, sur la hauteur à
droite du rocher de la Dame Jouanne, la « grotte aux voleurs », rappellent que
cet endroit était, au moins à une certaine époque, plutôt mal fréquenté.
L’auberge ne date que de la dernière guerre. Avant, il n’y avait rien dans cet
endroit alors désert. Peu d’années avant 1939, le boulanger de Larchant
avait
fait construire une petite cabane où les jeunes de Larchant allaient à
bicyclette acheter, le dimanche, des canettes de bière ou de limonade. http://www.larchant.com/pages/patrimoine-naturel/promenade-damejouanne.html]
Sur la gauche nous trouvons une croix posé sur un socle en gradin de
grès, elle mérite un petit arrêt. Les pierres sont usées, la croix repose
sur un animal mystique……
[le calvaire des Trois-Croix, sur un
socle antique que l’on peut dater du XIIe siècle. Il ne reste qu’une croix,
datée du XVIIIe siècle. À l’origine, il y avait quatre colonnes de pierre
supportant un tablier, dont il ne reste que lessous-bassements représentant
des animaux. Ce lieu permettait aux processions du «Tour de la Châsse» qui
rentraient à Larchant, de se remettre en ordre à l’entrée du village] http://www.larchant.com/pdf-site/2015croix-chemin-larchant.pdf
Passer le cimetière, J’ai pris comme point de départ le
parking du second poteau ‘’ Parking’’ Un emplacement sablonneux sur la droite. Comme
point de repère, vous avez une construction en dur ressemblant à une petite
maison sur la gauche (Station de Pompage). Mais les fins de semaine par beau temps, vous n’y trouverez
certainement pas de place. Mon itinéraire longe la route ou vous trouverez deux
autres parking avant le chalet Jaubert.
Du premier parking, traverser la route et ce dirigé vers le banc, puis
vers la zone rocheuse et les escaliers en rondins que nous ne prenons pas. Mal tracé dans le sable nous trouvons un chemin partant plutôt sur la droite. Nous
arrivons à la parcelle 147-142 nous étions sur la route de la Chapelle à
Larchant, nous quittons ce chemin juste avant les pancartes pour prendre sur la
droite le
chemin du rocher de la justice, cela grimpe légèrement dans le sable.
(La pancarte du rocher de la justice ce trouve de l’autre coté du chemin.) Nous nous
dirigeons vers le second parking. Ici nous trouvons le sentier bleu N19 que
nous prenons à gauche. Nous quittons le sentier bleu pour prendre à droite
la route de Bois d’Hyver
( je suppose qu’il s’agit de) [M. Bois d’Hyver Né le 31 mai 1794 - COURGIS 89, Décédé
le 6 juillet 1874 - FONTAINEBLEAU 77 , à l’âge de 80 ans,
Conservateur de forêts, domaines et chasses du Roy]
Puis à
gauche la route du Mont Simonet, nous rencontrons le GR que nous prenons à
droite. Nous coupons une route sans nom, coupons le balisage jaune,
nous rencontrons le sentier bleu, nous sommes sur le chemin de Bessonville
(commun GR et bleu) nous débouchons sur le chemin de la Chapelle la Reine à
Nemours que nous prenons à gauche. Nous abandonnons le GR et le Bleu, pour
remonter ce chemin très sableux. Passons plusieurs virages et apercevons sur la
droite un sentier dans le sous bois nous conduisant dans les rochers des pentes
du Marchais, nous y trouvons des rochers caractéristiques de Fontainebleau avec
des avaloirs (trou
de par en part dans un rocher), des niches ou chambres (trou
qui ne débouche pas). Nous suivons le sentier plutôt sur la droite des
rochers. Ce sentier débouche sur un autre sentier qui a été utilisé en 2015 par
une course VTT. Il est bien marqué au sol, nous prenons la branche de gauche. Ce
sentier débouchant sur un autre sentier formant Té avec le notre, nous prenons la
branche de gauche. Nous sommes dans les hauts de Larchant. Si l’on sort du
taillis et que l’on s’approche des champs nous apercevons le clocher de La
Chapelle La Reine. Ce chemin serpente sur le plateau à la limite des champs et
des bois, jusqu'à une ancienne carrière de sable se trouvant en contre bas. Ici
c’est un peu difficile à expliquer le chemin descend et nous trouvons un
raccourci faisant la liaison entre deux sentiers prenons à droite. Si nous
avons loupé ce raccourci nous descendons jusqu’au carrefour comportant quatre
chemins, nous prenons celui de droite et
remontons ce que nous avons descendu. Ce sentier pas très facile fait le tour (par le haut) de cette
carrière. Nous arrivons dans une grande descente calcaire, pas facile,
glissante, oui ce n’est pas facile à ce repérer il vaut mieux un GPS. Nous
quittons ce sentier pour prendre à gauche un autre sentier sur la gauche
descendant fortement dans les pierres et le sable. Nous quittons le calcaire pour trouver le sable, avant un
sol plus stable mais entre les taillis.
Attention
ces chemins ne sont pas facile à descendre et fort glissant par temps sec ou
humide. En bas nous rencontrons un sentier formant Té, nous prenons à gauche.
Nous remarquons sur la gauche un rocher de forme cylindrique. Nous y trouvons
quelques gravures modernes. L’endroit étant isolé un Robinson arrivé ici un
vendredi en a marqué le rocher. Nous longeons le pied de la carrière et
arrivons à la seconde zone sableuse, nous trouvons sur les roches des gravures
modernes,
visages, noms. Ici cela ne me dérange pas de les montrer, il ne me
semble pas historique. En fin de cette vallée close nous trouvons un chemin sur
la droite, pas facile à gravir, nous débouchons sur un sentier que nous prenons
à gauche qui grimpe fortement. Si nous n’avons pas pris le raccourci nous
retrouvons le carrefour de tout à l'heure. Nous prenons le chemin de droite. Nous arrivons
à un enfourchement formant un Y et prenons la branche de gauche, contournons
les rochers. Nous rencontrons le chemin de la Chapelle la Reine à Nemours (pas
de pancartes) que nous prenons à gauche passons les esses "droite, gauche". Nous
trouvons à la sortie des virages un poteau électrique comportant une vielle
pancarte « propriété privée » et un sentier s’engageant dans le sous
bois. Prenons ce sentier sur notre droite contournant les masses de grès. Ce sentier
se divise en deux branches, prendre celle la plus proche des rochers sans jamais
gravir la dune. Nous passons entre deux rochers et débouchons sur un autre
sentier, dans un virage comportant un balisage bleu. Normalement nous sommes à
la fontaine Saint Bernard. Sur l’un des rochers nous apercevons une croix en
fer et entre les deux rochers bien souvent recouvert de sable et de feuilles
les deux cupules relier par des rigoles. C’est une fontaine de ruissellement. Sur
le rocher on devine la gravure indiquant le nom de la fontaine et une croix.
La Fontaine perdue de Saint-Bernard
La Fontaine Saint-Bernard de Larchant n’est pas à proprement parler une
fontaine au sens strict du mot, mais plutôt un pleure, comme la Fontaine
Saint-Mathurin. Toutefois, ce qui la diffère des autres et lui donne ce
cachet si unique, c’est le caractère singulier de son aspect. Coincée entre
deux énormes roches, la fontaine est au ras du sol. Elle consiste en une dalle
de grès lisse sur laquelle ont été gravées trois grandes cupules et une
quatrième plus petite. Un réseau de rigoles unit l’ensemble et recueille les
eaux d’infiltration qui sortent de dessous la roche la surplombant. Les deux
principales parfaitement hémisphériques sont reliés par un petit canal, qui, vu
du dessus, font songer à des haltères. Ce sont ces cupules, si particulières
qui lui ont donné son second nom : la fontaine des Petits Pots d’eau.
Dans le pays, on raconte que ces cupules sont d’origine préhistorique. Frédéric
Ede, voyait dans ces sculptures une possible manifestation du culte solaire. http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-la-chapelle-la-reine-larchant.html
la fontaine Saint-Bernard, entre
deux rochers. Cette fontaine est peu spectaculaire mais elle est une des
curiosités de Larchant. On l’appelle encore « fontaine des Petits Pots », parce
qu’au niveau du sol sont creusées des cupules parfaitement rondes et polies.
Leur diamètre est de 0,15 et 0,20 m et leur profondeur d’environ 5 cm. Elles
sont reliées par de petites rigoles. L’ensemble recueille l’eau qui sort de
dessous la roche. Celle-ci portait une croix de fer qui a disparu et qui a été
remplacée récemment et une inscription. http://www.larchant.com/pages/patrimoine-naturel/promenade-damejouanne.html
Poursuivons par le sentier bleu qui
descend légèrement. Le sentier serpente dans la plaine de Blomont les roches,
lorsque nous arrivons en vu des rochers nous coupons une énorme saignée et deux
grosses ornières. Hier ce devait être un sentier (il est en pointillé sur la
carte) ou un chemin. Celui-ci à du servir au débardage du bois. Nous le prenons
sur notre droite
jusqu'à la route
gravillonnée de calcaire que nous prenons à gauche. Peu de temps après nous
trouvons un chemin sur notre droite nous conduisant à la carrière de Blomont
des Roches. Je dis ''c’était'' me semblant avoir vu une pancarte de l’autre coté
sur la route nous informant que le site était en réhabilitation. Bien sur c’est un site
privé et il est interdit d’y pénétrer, enfin dans ce sens car si l’on fait la
promenade dans le sens inverse rien ne nous indique que nous allons entrer dans
une carrière. Pourquoi franchir les pavés bloquant l’entrée, simplement pour
voir du sable très blanc, des grès très blanc, on ne peut s’imaginer que le
grès est aussi blanc. Il contraste avec les rochers presque noirs que nous
voyons au pied de la carrière. Sur les parois on voit bien la table de
grès proche de la surface. Est-ce dangereux ? Cela se peut, si l’on s’approche trop
près des parois de sable, ou que l’on fait son malin en voulant gravir les parois
verticales. En restant sur le chemin ou sur la zone de sable blanc, il me
semble que le danger est limité. Mais ont est pas obligé de s’y
rendre (peut être même qu’une fois réaménagé et planté tous ceci ne se verra
plus. ) Donc en continuent le chemin gravillonné qui devient sablonneux nous
retrouvons le sentier bleu.
(On peut même faire l’impasse complète de cette
carrière et poursuivre le sentier bleu.)
Nous sortons de la carrière par le chemin tracé débouchant
sur une partie goudronnée et un petit pont nous passons dessus (attention le
pont ce n’est qu’une buse en béton recouvert de terre et de bitume,
|
crottes de fer |
protégé par
des glissières de sécurité) nous trouvons un chemin sur notre gauche, passons
la barrière forestière, nous entrons de nouveau dans la foret
de la commanderie.
Nous retrouvons le
sentier bleu que l’on prend à droite. Nous débouchons après un petit escalier
dans les dunes du Mont Blanc. Le sentier passe en contre bas des dunes. Si
vous désirez gravir cette dernière utiliser les chemins existants. Du haut nous avons
un petit point de vue sur la dame jouanne.
Si l’on cherche bien dans le sable,
nous trouvons des petits cailloux de couleur rouille. Ce ne sont pas des
cailloux mais du fer. D’où le nom Crottes de Fer. Reprenons notre sentier bleu
si nous l’avons quitté. Laissons les chemins sur la gauche et poursuivons le
bleu. Laissons la route du Mont Blanc sur la gauche et à la suivante "route des
crottes au fer" nous quittons le sentier bleu et prenons ce chemin sur la droite. Nous montons sur une cinquantaine de mètres et nous trouvons sur la gauche un
sentier nous conduisant dans les rochers. Sentier pas facile, dans les ronces,
il fait fourche et chaque fourche se dirige sur une grotte gravée datent du 19
ème
siècle. Une page d’histoire qui se tourne. hier on grave son émotion sur un rocher.
Aujourd’hui on peinturlure ses mêmes rochers, dans notre société ou tout doit aller vite il est plus simple de peinturlurer que de graver. C'est même une information, puisqu'on y apprend qu'un loup est passé dans le vallon.
Pourquoi écrire cette information dans ce lieu retiré ! Peut être que cette grotte servait de refuge à des pèlerins, on leur indiquaient qu'ils fallaient ce protéger.... A moins que ce refuge était utilisé par un pâtre (berger), voulant faire savoir qu'il avait bien travaillé. Revenons sur nos pas. Nous
retrouvons le sentier bleu et la route des Crottes au Fer, puis il est commun
durant peu de temps avec le GR 13. Brusquement entre deux arbres le bleu tourne
à droite et grimpe dans les rochers.
Nous avons abandonnée le GR 13 et poursuivons le bleu. En contre
bas, bien cacher dans l’anfractuosité des rochers se trouvent des gravures
rupestres. Je laisse au "GERSAR" le soin, lors de leurs promenades de vous les
faire découvrir. Par contre en bordure du sentier, sous un auvent, sur la
platière une gravure moderne de poisson.
[L’art rupestre
La conjonction à Larchant de la présence d’un
marais giboyeux, de petites sources (fontaine St-Mathurin), de vastes forêts
sur les plateaux et de possibilités d’abris dans les massifs grèseux, permet de
comprendre que cette région ait pu attirer les hommes préhistoriques, qui bénéficiaient,
au fond de ce « golfe », d’un relatif isolement, à l’écart de la voie
de passage que représente la vallée du Loing. Les nombreuses traces laissées
dans les abris rocheux du golfe de Larchant, sous forme de gravures – comme
dans beaucoup de massifs stampiens du Bassin Parisien – témoignent d’une
fréquentation importante à travers les âges. La place de Larchant dans ce monde
des gravures rupestres est d’abord liée au fait que cette commune possède, dans
tout le Bassin Parisien, le plus grand nombre de cavités ornées, puisque l’on
en compte actuellement 105. Un deuxième attrait de ces cavités tient à la
variété des gravures qu’elles contiennent, depuis les ensembles de sillons usés
qui sont certainement les plus anciens, jusqu’aux patronymes et inscriptions du
XVIIe au XIXe siècles, en passant par diverses figurations symboliques
d’époques variées, mais qui font souvent partie d’un fonds commun, que l’on peu
qualifier d’Européen.
Le lieu-dit « les Crottes au Fer »,
située un peu à l’écart dans le golfe, compte 17 abris gravés. Au Sud de cet
ensemble, une petite grotte
comporte des inscriptions à caractère anecdotique
intéressantes, telle « Le 17 février 1843, il a pacé (sic) un loup
ici ». (d’après François Beaux, Larchant 10 000 ans d’histoire)
http://www.larchant.com/pages/histoire_larchant/fontaine-saint-mathurin-larchant.html
Nous débouchons sur un large chemin
toujours notre sentier bleu quelques centaine de mètres plus loin nous
abandonnons le sentier bleu tournant à gauche et poursuivons le chemin et le
balisage jaune nous informant que la fontaine Saint Mathurin est a 350 m. Lors
de mes premiers passages j’ai trouvé de l’eau dans la fontaine mais début
juillet elle était a sec.
[La
fontaine Saint-Mathurin
Une fontaine, dont l’emplacement remonte sans doute aux origines du village
de Larchant, se trouve située dans les bois à l’écart du village. Elle se
compose, à flanc de coteau, d’un petit édicule de pierre, reconstruit
probablement plusieurs fois et en dernier lieu, il y a une centaine d’années,
et qui recouvre un petit bassin dont une roche forme le fond. Ce bassin est
alimenté actuellement de façon intermittente, par de l’eau qui ruisselle à
faible profondeur. Cette « source » était sans doute plus abondante
autrefois, lorsque la fontaine était située au milieu de la lande, avant les
plantations de pins opérées durant le XIXe siècle.
Cette fontaine n’est pas citée dans la légende de saint Mathurin, dont le
premier récit date du IXe siècle. Elle ne tient aucune place non plus dans les
anciennes cérémonies « officielles », telles que nous les connaissons
pour les deux ou trois derniers siècles. Pourtant on y venait en pèlerinage et
en procession. Il semble qu’il faille y voir là, la persistance d’un ancien
culte des eaux, très populaire chez les populations locales, qui aurait
été repris par le culte catholique en raison de son caractère vivace et
persistant dans la mémoire et la foi des habitants de Larchant. La tradition
raconte que Mathurin était berger et que, pour abreuver ses troupeaux, il avait
fait jaillir la fontaine d’un coup de pied, dont on montre l’empreinte dans la
roche.
|
Emprunte du pied de St. Martin |
Le Chapitre de Notre-Dame de Paris, seigneur de Larchant depuis l’an mille
a préféré tolérer la fontaine, pour attirer les pèlerins vers l’église et
recueillir leurs offrandes nécessaires aux travaux de construction. Ce n’est
qu’après la Révolution que l’on trouve des allusions écrites à la fontaine. La
grande procession annuelle du tour de la Châsse, a été reprise de son côté
pendant au moins la première moitié du XIXe siècle. La source subsiste comme
lieu de recueillement et but de procession. Elle a gardé cette vocation jusqu’à
nos jours. Les habitants de Larchant y sont très attachés et la considèrent
toujours comme un élément essentiel de leur patrimoine.]
La
légende de Mathurin :
« Mathurin, qui était né de parents nobles vers le début du IIIe siècle,
était berger à ses heures. Il grimpait souvent en haut de la colline pour faire
paître ses troupeaux.
D’autres
fois, il se rendait juste derrière, au Rocher de la Justice, car il y avait de
nombreuses roches percées qui s’avéraient bien pratiques pour attacher ses
vaches. Sa mère lui rendait souvent visite. Elle lui apportait parfois à
manger
et de quoi se désaltérer. Mais pas toujours.
Un
jour qu’il faisait plus chaud que d’habitude, sa mère insista pour aller le
voir, mais parvenue en haut de la colline, se trouva mal.
N’ayant
pas une goutte d’eau, Mathurin commença par s’affoler, puis il se raisonna. Il
allait vite trouver une solution.
Il
se rappela alors l’histoire de saint Gengoult, et se dit qu’il était pas plus
bête qu’un autre et que si ça avait marché une fois, ça pouvait recommencer.
Comme il n’avait pas de lance et qu’il ne se souvenait plus trop des paroles
prophétiques du saint, il se contenta de frapper le sol de son pied.
Il
n’en fallut pas plus pour que le miracle se renouvelle. Aussitôt, la terre se
mit à trembler, et soudain une source jaillit de toutes parts. Il se dépêcha de
donner à boire à sa môman qui, bientôt, se sentit mieux. Elle le remercia et
tout rentra dans l’ordre.
Quelques
années plus tard, à cette même fontaine, il baptisa Constance Chlore, père du
grand Constantin, et ne fut pas peu fier de lui montrer cette roche, qui depuis
portait l’empreinte de son pied ».
Autour de la
fontaine nous trouvons un sentier sous les arbres, nous n’avons aucun balisage
(la fontaine dans notre dos le sentier se trouve sur la gauche de la clairière.
Nous rencontrons un chemin formant Té avec le notre et nous prenons la branche
de gauche, puis nous rencontrons le sentier bleu que nous prenons à droite.
Nous arrivons sur une route en stabilisé calcaire "Route Blomont les roches" (nous
trouverons une pancarte un peu plus loin.) que nous prenons à gauche nous quittons le sentier bleu. Laissons le premier chemin sur la droite et un peu
plus loin dans un virage nous prenons un sentier nous faisant arrivée sur le
chemin sablonneux du GR 13 et du sentier Bleu N° 19 que nous prenons à gauche,
puis nous quittons la GR et poursuivons le sentier bleu sur notre droite. Le
sentier après avoir gravi un chaos rocheux serpente parmi de beaux rochers. Nous
arrivons sur un belvédère comportant un banc et une vue sur les carrières que
nous avons visité. Quittons le sentier bleu pour prendre le sentier qui descend
entre les rochers, à mi pente nous trouvons une sente que nous prenons à droite
et nous serpentons entre bruyères et rochers. Nous avons un passage difficile
avant d’atteindre une grotte, ne pas hésiter de mettre les mains et même les fesses sur les rochers afin de descendre en sécurité. Devant nous, deux auvents entièrement gravés de noms. Poursuivons la faille
entre les rochers et nous poursuivons une sente à mi pente qui n’est pas
toujours facile de suivre, on descend légèrement mais sans jamais rejoindre le
chemin en contre bas, nous nous dirigeons vers les blocs rocheux sur notre
droite et buttons sur un mur. Un rocher comportant une face verticale d’au
moins
cinq mètres. En haut à droite une gravure. (Que
fait-elle la…. Isolé des zones de grimpe ? Comme si on voulait faire
oublier le nom. Elle aurait été mieux sur un itinéraire de varappe plus fréquenté)
Passons dans la faille au
pied du rocher et cette fois ci nous descendons (comme on peu) jusqu’au
chemin que nous prenons à droite jusqu'à la rencontre
du sentier bleu (pas loin) que nous prenons à gauche. Nous montons les quelques
marches et traversons la lande de bruyère et de fougères. Nous poursuivons le
sentier bleu jusqu’au Mont Simonet ou nous trouvons de beau bloc rocheux, à un
moment le sentier est un peu moins visible il me semble que le balisage serait
à revoir. (A chaque passage j’ai perdu la trace.) Nous descendons entre de beaux
rochers, un escalier en rondins. Nous rencontrons le GR 13 poursuivons nos deux
balisages. Nous arrivons à la route de Bois D’Hyver que nous prenons à droite
et quittons le sentier bleu. Au carrefour suivant nous prenons à gauche la
route de l
a Chapelle la Reine à Larchant, le GR quitte la route
pour monter sur la droite dans les rochers. A la route suivante nous quittons
le GR qui part sur la droite pour suivre la sente face à nous (ancien itinéraire
du GR) qui grimpe dans les rochers, à la patte d’oie nous prenons le sentier de
gauche, nous grimpons vers le sommet. Juste avant d’arrivée au plateau nous
avons un très bel avaloir pas facile de rejoindre le plateau. Sur celui-ci nous
prenons la sente sur notre gauche vers un beau rocher en forme d’arche. Un peu
plus loin.
"Au gré de la promenade carrières et gravures modernes"
Un bloc rocheux avec une croix. Porte le nom de Rocher de la Justice.
C’est lui qui donne son nom au massif gréseux qui le couronne. Elle possède
« la Croix du Petit Homme ou de la Justice ». Cette croix
existait bien avant de porter ce nom, mais n’est peut-être pas très ancienne,
car en 1910, Ede prétend qu’elle est de facture moderne. La croix actuelle date
de Mai 2004 et a été façonnée par un certain Besnard. Sur la barre horizontale
de la croix est mentionné : « Croix
du Petit Homme ». La légende raconte que « vers la fin du
XIXème, un homme complexé par sa petite taille se serait jeté du haut de la
roche, ou que par une nuit sombre et lugubre, le même personnage se serait
égaré et aurait chuté du rocher ».
Dans tous les cas, l’histoire se
termine mal. http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-la-chapelle-la-reine-larchant.html
Nous retrouvons le GR que nous suivons jusqu’au escalier nous quittons
ici le GR qui descend, pour prendre en face un chemin qui ne ce voit pas très
bien. Nous traversons cette esplanade de sable. Nous prenons sur
la gauche le chemin entre les racines, nous apercevons les anciennes traces du
GR nous sommes toujours dans le massif du rocher de la Justice est un chaos rocheux bien
connu des varappeurs et des promeneurs, nous y trouvons
« l’éléphant », gros rocher à trois jambages. Descendons vers ce dernier qui de ce coté ressemble plus à un une main de massage à trois
boules qu’a un éléphant poussant sa boule mais en n’en faisant le tour avec un
peu d’imagination c’est tout a fait cela.
Comment faire cuire
un éléphant dans une marmite ?
Ça ne sera pas la première fois qu’un lieu ou un
élément du paysage change d’identité. C’est le cas avec le Rocher de
l’Eléphant de Larchant. Ce bloc, bien connu du public et des grimpeurs,
portait autrefois un nom beaucoup plus inquiétant qu’aujourd’hui. Une fois
encore, il est question du Diable et plus précisément de son mobilier. De sa
marmite en fait. Dans le pays, quand on parlait de cette roche on disait que
c’était la « Marmite du Diable ». Qu’est-ce qu’il
pouvait mijoter là-dedans ? On n’en sait rien. La tradition (s’il y en
avait une), s’est perdue. Seul le nom est resté. Il a aussi évolué avec le
temps, et les croyances, je suppose. Jusque dans les années 1860, on le signale
dans la littérature sous son ancienne appellation. Dans les Environs de
Paris illustrés, Adolphe Laurent Joanne parle d’une « Chaudière du
Diable, rocher de forme singulière, présentant une masse creusée en dessous,
sous laquelle on peut passer debout, et qui est portée par trois pieds ou
piliers ». Dix ans plus tard, le même Adolphe parle cette fois-ci de
« Marmite du Diable ». En 1910, Martel précise « la
Marmite du Diable ou Roche de l’Eléphant ». Est-ce à partir de cette
époque qu’on lui connaît ce nouveau nom ?
Mystère. Dans les écrits anciens
ou récents, en tout cas, le nom de marmite lui est resté, même si les
différents auteurs ne font visiblement que reprendre le travail de Joanne.
Aujourd’hui la « Marmite du Diable » est toujours connue des
natifs du village. On l’appelle également la « Marmite à Trois Pieds ».
Une carte postale du début du XXème siècle témoigne de cette désignation.
Poursuivons notre itinéraire en prenant le chemin sableux sur la gauche, un peut plus loin il forme fourche et nous
prenons la branche de droite qui nous ramène au parking.
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