samedi 2 janvier 2016

55 - Petite Promenade en Foret de Fontainebleau - Le tour du Marais de Larchant



55 - Le tour du Marais de Larchant

Cette promenade à été primée 1 étoile par les randonneurs
En arrivant à Larchant soit par Nemours ou par la Chapelle la Reine. Nous sommes saisies par cette immense collégiale en ruine.
[Les spécialistes ne s’accordent pas sur l’origine du nom de Larchant.   la forme la plus ancienne Largus Campus pour formuler l'hypothèse d'un « large champ ». Le site est un lieu mystique qui a inspiré pendant des siècles la foi des hommes et des femmes qui l’habitaient, avant même d’être un haut lieu de la spiritualité chrétienne. Il existait certainement sur ce site dans la Gaule, un sanctuaire dédié au culte de l’eau.

Chapitre de Notre-Dame de Paris

Elisabeth Le Riche, fille de Lisiard Le Riche, reçoit Larchant en héritage de son père vers 950. Au début du XIe siècle (1005 ?), en accord avec son fils Renaud de Vendôme, évêque de Paris, elle donne Larchant au chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le destin de Larchant est alors lié au Chapitre de chanoines de la cathédrale jusqu'en 1789 : à partir de cette donation, le Chapitre de Notre Dame allait jouer, en tant que seigneur de Larchant, un rôle primordial à Larchant jusqu’à la Révolution française, notamment par rapport à l’église de Larchant, dédiée à saint Mathurin et siège d’un très important pèlerinage. À la Révolution, les biens du Chapitre furent vendus et dispersés. Un pèlerinage important se développa au Moyen Âge sur le tombeau de saint Mathurin. En 1324, le
Meurtrière sur une façade de maison
pèlerinage était si florissant que les chanoines utilisèrent une partie des offrandes pour subvenir aux besoins des clercs de Notre-Dame de Paris. Le renom de Larchant se développa au cours du Moyen Âge, et on trouve la mention de Larchant et de saint Mathurin dans plusieurs Chansons de Geste. C’est la foule des pèlerins qui rendit nécessaire la construction de cette grande église. L’apogée du pèlerinage culmina vers la fin du Moyen Âge, à partir du XIIe siècle. On venait demander l’intercession de saint Mathurin pour la guérison des fous et des possédés. L’ancienne route du Midi passait à côté du village et de nombreux pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle s’arrêtaient auprès des reliques du saint. Plusieurs rois vinrent en pèlerinage à Larchant : Charles IV en 1325, Louis XI en 1467, Charles VIII en 1486, François 1er en 1519 et 1541, Henri II en 1551, Henri III en 1587 et Henri IV en 1599. Le pèlerinage disparut après la Révolution et quelques prêtres et fidèles tentèrent de le faire revivre au début du XXe siècle. La tradition fut reprise après la guerre de 1914 et, de nos jours, le lundi de Pentecôte se déroule une cérémonie pour honorer saint Mathurin. (wikipédia)]
Nous en reparlerons ultérieurement.
Nous prenons la direction de la Dame Joanne (avec le sens de circulation elle est indiquée )
A la sortie du village sur la gauche, nous apercevons une croix sur un piédestal en pavés de grès (elle mérite un arrêt, nous y ferons une pose sur le chemin du retour. Un topo se trouve un peut plus bas.)
Nous passons le cimetière et trouvons, un chemin sur la droite au départ suffisamment large pour garer 3 ou 4 voitures.



Trace GPS et Topo sans commentaires                     Pour une carte plus lisible

Trace Randogps                 Le code mobile de cette randonnée est b309405
                                                   Tutorel pour copier le code sur votre mobile



Km     Temps     Arrêt     V/d     V/g      Dénivelé
10       2h10        10          4,6    4,1         48 +

 Nous prenons ce chemin (chemin de Larchant à Villiers sous Grez) pas de pancarte, le chemin comporte des balises jaunes. Laissons le chemin de gauche, et poursuivons les traces jaune. Je pensais que nous verrions le marais, au moins un peut d’eau mais non, rien, pas une trace. Nous ne longeons qu'un taillis. Vu les moustiques "j’suis" sur qu’il y a de l’eau, mais du chemin on ne voit rien. Tout est grillagé. Et c’est dommage pour le chemineux, radin que je suis.


     
Pour le visiter, il faut prendre rendez-vous. Pour un site en RNR9 : réserve naturelle régionale je ne trouve pas cela normale. Ce sont nos impôts tout de même qui gère cet éco système ; il me semble  anormale de ne rien voir de l’extérieur, il pourrait se trouver deux ou trois passages avec des lieux d'observations, comme cela ce fait un peut partout.(Chemineux radin en colère.)
[Le Marais
Prisée des scientifiques qui y étudient une remarquable biodiversité, la réserve naturelle régionales du marais de Larchant est aussi ouverte au grand public à l’occasion de balades guidées. Dommage que de l’extérieur nous n’ayons aucun point de vue sur ce marais.
Le marais de Lar­chant s’étend au fond d’un « golfe » délimité à l’ouest par une côte escarpée descendant du plateau du Gâtinais, et ouvert à l’est sur la rivière du Loing, dont un méandre l’a probablement façonné autrefois. Le marais est bordé à l’ouest par le village de Lar­chant, et partout ailleurs, il est cerné par la forêt domaniale de la Com­man­de­rie. Au nord-est, les célèbres amoncellements de grès du massif de la Dame Jeanne, de l’Eléphant, de la Justice.
L’ori­gi­na­lité de ce marais réside dans son caractère endoréique : c’est une "fenêtre" sur la nappe phréatique et n’a donc pas de contact direct avec un réseau su­per­fi­ciel. La mise en eau du marais est due à l’af­fleu­re­ment de la nappe phréatique, et le seul exutoire, en hautes eaux, se situe au niveau d’un gouffre. Le marais possède un régime hydrique très ir­ré­gu­lier avec des variations du niveau, de 

l’ordre de 1,5 m, perceptibles dans une période moyenne d’une trentaine d’années.
Sur le marais, plusieurs formations végétales par­ti­cu­liè­re­ment  in­té­res­santes sont présentes. Elles confèrent à la réserve un intérêt floristique si­gni­fi­ca­tif. Concernant la flore, glo­ba­le­ment, 469 espèces ont été in­ven­to­riées.
L’intérêt faunistique du marais est connu depuis longtemps, en par­ti­cu­lier pour l’avifaune. Au total, 110 espèces y sont observées, la plus remarquable étant le busard des roseaux qui niche dans la roselière. On peut y noter aussi le butor étoilé, etc.
Les insectes sont par­ti­cu­liè­re­ment bien représenté. Plus de 145 espèces de coléoptères ont été in­ven­to­riées.
(http://www.reserves-naturelles.org/marais-de-larchant)]
Dépassons le marais. Au carrefour suivant laissons le balisage jaune partant sur la gauche pour prendre le chemin de la chapelle à Nemours sur la droite. Puis le second chemin sur la gauche longeant le grand fossé, c’est un chemin pour cavalier comportant un fléchage bleu. Au chemin suivant nous quittons la piste cavalière partant sur la droite, pour suivre sur la gauche la route sur quelques mètres avant de prendre sur la droite une sente partant dans le sous bois. Pas mal d’arbres en travers, mais des sentiers de contournements ont été crées. Nous coupons un sentier et au suivant nous le prenons à droite. Coupons la route goudronnée et prenons en face disons un peut à gauche par rapport à la route ; le chemin de Busseau à Puiselet. Coupons un chemin et nous arrivons dans la foret géré par l’ONF comportant des numéraux de parcelles, coupons le chemin de Larchant à Grez parcelle 11 et 7, C’est une belle allée bordée de magnifiques pins. [Un alignement de 7 km d'immenses pins douglas, plantés en 1936, dans la forêt de la Commanderie, en lisière de la commune de Saint-Pierre-lès-Nemours. En tout, 950 arbres.]

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/l-onf-veut-desengorger-la-foret-de-fontainebleau-26-01-2010-791436.php
Coupons une nouvelle route. Au carrefour suivant entre les parcelles 12-8-9-13 on laisse sur la droite la route formant un angle aigu et prenons sur la droite la route de Trémainville, toujours bordé de ses magnifiques pins. Nous arrivons au carrefour de l’étoile aménagé d’une table, continuons tout droit. Cette route vient d’être réaménagée avec des gravillons. Mal tassé, il est dure de marcher sur ce chemin. C'est aussi fatiguant que de marcher dans le sable. A l’étoile suivante nous prenons à droite le chemin de Puiselet à Villiers. Attention ici sur la carte deux chemins sont cote à cote, mais sur le terrain ils ne sont pas parallèles ayant pris le chemin de droite je suis obligé de continuer par le chemin de Puiselet que je quitte au chemin suivant pour prendre à gauche. Arrivée à la barrière (parcelle 22) nous prenons à gauche  et l’on se dirige vers une autre barrière. Nous arrivons à la parcelle 26 sur l’ancien chemin Larchant à Grez laissons le chemin de gauche et prenons celui de droite. Laissons un chemin sur la droite et prenons le suivant sur la droite c’est le chemin de la Chapelle la Reine à Nemours puis au carrefour suivant nous prenons le chemin des Meuniers à gauche. Nous suivons ce chemin jusqu'à la route goudronnée que nous prenons sur notre gauche. Cette route n’est pas facile à suivre dut au caniveau en béton ce trouvant sur la bas coté. Heureusement il n’y a pas beaucoup de voitures. Nous longeons de nouveau le marais, mais d’un coté comme de l’autre on ne voit rien. Laissons une route sur la droite et nous débouchons sur la route de Nemours que nous prenons à droite. Nous trouvons le GR 13 nous conduisant devant la basilique.
Cette église est l’un des joyaux de l’architecture gothique d’Île-de-France. Les travaux durèrent un peu plus de trois siècles, de la fin du XIIe siècle au début du XVIe siècle. Les dimensions de l’édifice sont impressionnantes : longueur intérieure totale (y compris la nef ruinée) : 57 m, longueur du transept : 29 m, hauteur des voûtes : 18 m, hauteur de la tour : 50 m. Le chœur est composé d’une seule travée, dans le prolongement de l’abside sur un plan semi-circulaire.
À l’extérieur, l’abside présente de robustes contreforts qui donnent la stabilité à l’ensemble et permettent la mise en œuvre de la technique dite du « mur mince » qui donne cette très grande élégance à l’intérieur du 
 monument. Cette puissante architecture a été modifiée dès le XVe siècle lorsqu’on édifia, de part et d’autre, la chapelle de la Vierge et la sacristie. La présence de pinacles ornés et de gargouilles montrent que l’on a quitté la sobriété du premier gothique qui caractérise l’abside.
La nef s’ouvre par un portail, maintenant très abîmé, qui constituait l’entrée primitive de l’église, avant l’édification de la grande tour. On décida de construire la grande tour-clocher dès le début du XIIIe siècle mais son édification ne se termina qu’au XVe siècle. Le rez-de-chaussée de la tour est un porche ouvert sur trois côtés. Sous le porche s’ouvre le portail du 
Jugement dernier, qui présente des analogies avec des portails de Notre-Dame de Paris. (Wikipédia)
La tradition rapporte qu’une chapelle fut édifiée au-dessus du tombeau de saint Mathurin. Cette chapelle exista jusqu’au XIXe siècle, où elle fut vendue comme bien national. Au début du XIe siècle, la terre de Larchant fut donnée en 1005 au Chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Paris, par son évêque, Renaud de Vendôme, qui l’avait reçue en héritage. Dès cette date, les textes font mention d’un culte rendu à saint Mathurin en ce lieu, peut-être dans la chapelle ou dans une église antérieure qui reste à découvrir.
  L’église actuelle commença à être édifiée dans la seconde moitié du XIIe siècle. La date du 18 octobre 1176 mentionne la translation dans l’église de la châsse de saint Mathurin, ce qui ne signifie pas que l’église était achevée, mais que l’on voulait créer un événement permettant de poursuivre les travaux. Le chœur et le transept, ainsi que la nef, furent achevés au début du XIIIe siècle et, le pèlerinage se développant, on pris la décision d’ajouter au plan primitif, très simple, en forme de croix, une tour-clocher. Plus tard, au cours du XIVe siècle, on ajouta de chaque côté du chœur une chapelle (la chapelle de la Vierge) et une sacristie, ce qui nécessita des travaux importants pour modifier le monument. En 1407, le gros oeuvre de l’église était achevé, sauf le dernier étage de la tour. On pensa à ce moment faire la dédicace de l’église. Mais les évènements de l’époque allaient en décider autrement. En juin 1416 Isabeau de Bavière fit faire des prières et un pèlerinage à Larchant, pour Charles VI ou le dauphin et ensuite, débuta la guerre de Cent Ans qui allait ravager le Gâtinais et laisser ses campagnes presque complètement dépeuplées.
Les pèlerinages reprirent à la fin du XVe, avec l’achèvement des grands travaux de l’église. Après ces bouleversements, le Chapitre et les habitants pouvaient espérer vivre des années paisibles. De terribles épreuves les attendaient. Le 30 juin 1490, un incendie allumé par la foudre se déclara dans la couverture de l’église et se propagea au village. Des réparations importantes furent nécessaires, puisque la date de 1555 que l’on voit  sur le portail de la tour, marque probablement une étape 

importante de ces travaux. En 1505 on put enfin faire la dédicace de l’église. S’en suivirent une cinquantaine d’années, sans événement tragique, bien que l’insécurité continua à subsister : les habitants obtinrent l’autorisation de fortifier leur ville. Les guerres de religion allait donner un coup fatal au monument. Le 25 octobre 1567, Guillaume de Beaumont, chevalier du Boulay, entra dans Larchant et pilla l’église. Les ornements, les livres, les vases sacrés, les reliques, tout fut emporté ou détruit. L’année suivante, le comte de Montgomery incendia l’église : les charpentes furent brulées, la tour et les murs furent démolis en plusieurs endroits, laissant l’église dans un état de ruine.

D’énormes travaux de reconstruction furent nécessaires. Mais le déclin du pèlerinage rendit difficile la mobilisation des sommes nécessaires à cette opération. Suite à un ouragan, fin 1585, qui occasionna de nouveaux dommages aux couvertures, on prit la décision d’abandonner la moitié de l’église (la nef ruinée actuelle) et de construire un grand mur au milieu de la nef. Mais les inquiétudes subsistaient quant à la solidité de l’édifice  et l’insécurité ajoutait à la détresse des habitants. Le 30 mai 1641, un régiment sous les ordres du baron de Tot entra dans la ville, tuant 80 habitants, y compris dedans l’église elle-même. La suite n’est qu’une litanie de catastrophes : exactions du baron d’Entragues en 
janvier 1652, ouragan en juin 1654, foudre et incendie en 1674. Le 25 septembre 1675, ce fut le désastre final : vers quatre heures et quart après midi, tout le pilier nord-ouest de la tour s’écroula, ruinant le reste de l’édifice. Il fallut de nouveau colmater les dégâts et réparer ce qui pouvait l’être. Larchant n’était plus qu’un village dont la population avait diminué de moitié depuis le XVIe siècle. Les jours fastes du pèlerinage étaient oubliés depuis longtemps.
On songea même, en 1827, à vendre la nef ruinée comme carrière de pierre, mais les acquéreurs renoncèrent fort heureusement devant la difficulté de la tâche. En 1840, l’église fut interdite aux fidèles, à cause de risques d’écroulement. Un rapport alarmant fut rédigé et Prosper Mérimée classa l’église comme monument historique en 1846. Des travaux urgents et rapidement conduits furent faits en 1869 et l’église fut rouverte le 15 août 1870. Mais il fallut attendre la fin de la guerre de 1914 pour voir un campagne importante de travaux commencer, sous la direction d’Albert Bray : les poutres et la croisée du transept furent refaites en ciment armé, les couvertures furent reprises et les voûtes du choeur et de la chapelle de la Vierge furent reconstituées. On rouvrit des fenêtres murées et l’appareillage de la tour-clocher fut consolidé. Un demi-siècle plus tard, l’église donnait encore des signes inquiétants en plusieurs endroits, dont des chutes de pierres. Une mobilisation prit corps et l’Association Culturelle fut créée. Sous la maîtrise d’œuvre de Jacques Moulin, plusieurs campagnes
successives de travaux furent entreprises. Actuellement, un quart de siècle plus tard, l’essentiel du gros œuvre sera consolidé, lorsque la dernière tranche en projet, la consolidation du pignon ouest du transept nord, sera achevée. http://www.larchant.com/pages/eglise-pelerinage/histoire-larchant.html
Si vous avez le courage, vous pouvez faire un petit tour dans Larchant on y retrouve de vieilles maisons (photos en début de page) pour revenir au parking on reprend la rue Chouard qui débouche directement sur la route de la Dame Jouanne on retrouve notre voiture après avoir passé le Cimetière mais avant celui-ci nous passons devant une croix déposé sur un entablement pyramidale tronqué de pavé de grès.
Au lieu-dit « Près les Trois Croix », où la tradition situe à proximité le site du Larchant gallo-romain. C’est à cet endroit que s’élève le calvaire dit des « Troix Croix ». Daté du XIIe siècle, cet édifice présente la forme d’une pyramide octogonale à huit faces et sept niveaux. Le socle final est constitué d’un assemblage de deux pierres taillées aux dimensions imposantes. Sur celles-ci sont représentées les têtes de quatre animaux, identifiables sans trop de difficulté : un crapaud, un lièvre, une tortue et sans doute un mouton. Ce socle supportait initialement cinq colonnes, dont les embrases sont encore parfaitement visibles. Vu de dessus, les départs de colonnes représentent la face « cinq » d’un dé. La colonne centrale est d’un diamètre supérieur à celui des colonnes externes. Pour avoir une idée de l’ensemble tel qu’à l’origine, il faut se rendre au cimetière de Puiseaux (à quelques kilomètres de Larchant), où il existe un calvaire monumental, tout à fait semblable et parfaitement conservé (daté également du XIIe siècle, mais qui aurait été déplacé du centre du village vers son emplacement actuel). Les cinq colonnes supportent ici une table, sur laquelle s’élève un fût de pierre surmonté d’une croix. On peut raisonnablement penser que le calvaire de Larchant présentait la même configuration.

L’emplacement de ce calvaire est probablement très ancien, sans doute avant le XIIe siècle. Un examen attentif des dimensions de son appareillage de pierres qui le constitue nous donne des mesures romaines. Ainsi, l’octogone de la base mesure 2,995 m de côté, soit 10 pieds romains. Au sommet des marches, le côté de l’octogone mesure 1,328 m, soit 3 coudées romaines. Quant à la hauteur des marches, bien qu’elles soient irrégulières et très abîmées, voire affaissées pour certaines, elle avoisine 22,8 cm en moyenne et exède de peu 3 paumes romaines. Ces valeurs sont trop proches de multiples entiers de mesures romaines pour être dues au simple hasard. Ces observations invitent donc à considérer l’édifice des Trois Croix comme d’origine gallo-romaine. On aurait alors affaire à un socle antique surmonté d’un ensemble plus récent. D’autres découvertes restent à faire pour éclairer cette hypothèse.


Le lièvre : la symbolique de cet animal remonte aux premières fêtes païennes du printemps. Lapins et lièvres sont lunaires parce qu’ils dorment le jour et gambadent la nuit. Avec la lune, lièvres et lapins sont liés à la vieille divinité Terre Mère, au symbolisme des eaux fécondantes et régénératrices, de la végétation, du renouvellement de la vie sous toutes ses formes. Le lièvre présente aussi une symbolique chrétienne forte puisque le Christ est parfois symbolisé par un lièvre, ouvrant toutes grandes ses oreilles, pour écouter la parole de Dieu et la mettre en pratique.

Le crapaud : cet animal symbolise la lune. Il l’avale quartier par quartier et la régurgite tous les vingt-neuf jours. Dans les légendes celtiques le crapaud est le symbole du génie du mal et l’attribut
des morts, à l’inverse de la grenouille qui symbolise la résurrection.
La tortue: cet animal est une représentation de l’univers, ronde comme le ciel sur le dessus et plate en dessous comme la terre. Ses quatre pattes représentent les quatre piliers du monde qu’elle protège et dont elle assure la stabilité et l’équilibre.

Le mouton :
cet animal est lié aux planètes Mercure et Vénus. Il est symbole d’amour et de chaleur. Timide, soumis, calme, doux, paisible, il représente la nourriture de la délivrance, d’immortalité.
(
http://www.larchant.com/pages/histoire_larchant/calvaire_trois_croix.html)
Bref rappel historique du pèlerinage.... Au Moyen Age, la cité de Larchant attira, de toute l’Europe, de nombreux pèlerins en quête de guérison d’un de leurs proches, par l’intercession de saint Mathurin. Durant de nombreux siècles, son pèlerinage connut une grande notoriété pour retomber dans l’oubli à la suite des guerres de religion, ceci jusqu’à notre époque. C’est dans les années 1980, que le père Alain Bandelier, devenu chroniqueur dans Famille Chrétienne, nommé responsable de la Maison du Pèlerin de Larchant, relança de manière non régulière un pèlerinage d’intercession. En 1990, le père Frédéric Desquilbet en reprit la responsabilité et remit en valeur la guérison intérieure dans le pèlerinage, charisme propre de saint Mathurin. La fontaine de saint Mathurin, perdue dans la forêt et dans les ronces, fut dégagée et est redevenue un lieu de grandes grâces.
 Aujourd’hui, c’est le père Jean-Claude Cadet, qui est le recteur du pèlerinage. Il l’organise avec l’aide des paroissiens du pôle missionnaire de Nemours.
 Chaque année, à la Pentecôte, le pèlerinage rassemble des pèlerins venant de tout le département et même de beaucoup plus loin. Certains viennent, dans une prière confiante à saint Mathurin, chercher la guérison d'une maladie, la réconciliation avec le Seigneur ou avec leur la famille. De nombreux
témoignages attestent que tous repartent avec la paix dans le coeur et certains même avec la guérison d’une maladie ou d’une blessure de vie. D'autres, qui viennent par curiosité, ou poussés par un ami, parce qu'ils n'osent pas ou n’envisagent pas demander pour eux-mêmes, repartent en ayant reçu des grâces inattendues.
 Tous, nous sommes touchés par la Grâce sanctifiante au travers l'élan des chants, des temps d'enseignement, des Paroles de Dieu reçues, des prières d'intercession.
C'est un moment hors du temps, où il nous est donné de pressentir quelque chose de l'harmonie du Royaume de Dieu.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire