54 - Villiers – Larchant
(Primé par les randonneurs, d'une étoile sur cinq sur le site cartographique)
Dernières grandes étapes des sables de Fontainebleau. Après les Trois Pignons & Coquibus. Nous nous éloignons franchement de la foret domanial ancestral, mais nous ne quittons pas son sable. Ces cinq dernières promenades vous ferons découvrir la foret de la Commanderie (Larchant) et de Nemours.
Forêt de Larchant - la Commanderie
Outre ces trésors naturels, les parcours permettront de visiter les superbes ruines de l'église Saint-Mathurin de Larchant. On découvrira cette dernière depuis les hauteurs du plateau de la Dame Jouanne. Afin de profiter d'un panorama grandiose à l'approche de Larchant il faut parfois sortir légèrement du GR pour se rendre sur les bords de la table de grès, ou le panorama devient saisissant.
A noter quelque passages rocheux un peu délicats sur le plateau de la Dame Jouanne, sujet à l'érosion et aux éboulements : s'équiper de bonnes chaussures et ne pas trop s'écarter du sentier. D'après un article pris dans : http://bigvinz.over-blog.com/article-foret-de-larchant-la-commanderie-48494353.html
Le code mobile de cette randonnée est b181601
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Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
13 2h40 10 4,8 4,9 124 +
Départ : Eglise de Villiers sous Grez (rue de Nemours,) on trouve un petit sentier intra muraux (sentier de la messe) que nous prenons, puis le premier chemin sur la gauche (chemin de la Garenne) ou nous trouvons des bas reliefs (certainement rapportés) nous débouchons rue de l’église que nous prenons à droite, puis à gauche la sente suivante entre les maisons puis à gauche le chemin de la Chapelle nous sommes dans les champs. Nous laissons les chemins perpendiculaires à droite et a gauche et nous arrivons à une patte d’oie ou nous prenons la branche de gauche, nous longeons la lisière du bois, puis pénétrons à l’intérieure en poursuivant le chemin passant sous l’autoroute (depuis la patte d’oie (même un peu avant) nous sommes sur le GR 13 balisage rouge et blanc. Nous arrivons à Busseau :
On se croirait dans les Landes |
Hameau de quelques maisons, "ou j’aurais bien aimé habiter". Isolé, en plein milieu de la foret, sauf que l’autoroute ne passe pas loin, et je suis sur, que ce n’est pas si calme que cela. De chemin nous passons à bitume, après le lavoir nous poursuivons la route en direction de Larchant et dans un virage nous quittons la route pour prendre sur notre gauche un chemin forestier (nous suivons toujours le GR 13) J’aime bien ce bois de pin, il sent bon l’été part forte chaleur et avec la mousse et la bruyère, on se croirait dans les Landes. Nous arrivons au Maunoury (pour moi zone catastrophique) avec son escalier en palette et grillage mal entretenu ou j’ai failli chuter lourdement et me tuer en dévalant les marches. Je me suis pris les pieds dans le support en fil de fer mal fixé sur le bois et avec un sac à dos chargé à 14 kg, il est difficile de maintenir son équilibre. Un comble se grillage est fait pour éviter de glisser lorsque les planches son mouillées. Des rondins ou un escalier en grès auraient été bien mieux. Petit à petit en foret domaniale la consolidation des zones à risques ce fait en grès et cela s'intègre bien mieux dans le paysage. Ces escaliers cassent tellement les jambes que le randonneur à crée un sentier sur le coté. Nous rencontrons le sentier bleu N° 19 et un balisage jaune, nous suivons les trois balisages. Nous entrons dans le domaine des varappeurs Ce massif est divisé en trois ensemble particulier : la Dame Jouanne, avec son rocher le plus haut de Fontainebleau, le Maunoury et l'Eléphant, avec son bloc si caractéristique.
Pour les varappeurs, les passages sont en générale assez haut et exposés. Une corde est parfois nécessaire.
Histoire de la varappe :
[ En 1874, le Club Alpin Français (CAF) est fondé à Paris, certains membres commencent à s'intéresser aux blocs de Fontainebleau.
En 1908, dans le secteur du Bas Cuvier, Jacques Wehrlin franchit à l'aide de chaussures à clous une fissure qui porte aujourd'hui son nom (coté comme degré 3 de nos jours).
En 1910, le groupe des rochassiers prend forme, qui compte des grimpeurs ayant marqué leur temps, tels Wherlin ou les frères Lépiney. Le groupe se bat pour faire reconnaître l'utilité de l'escalade en forêt de Fontainebleau
comme terrain d'entraînement auprès des hautes instances cafistes. En 1914, le degré 4 est atteint par Jacques de Lépiney à la fissure de la Prestat (à l'aide d'espadrilles à tiges montantes).
Fondé en 1924 le Groupe de Bleau (GDB) compte les meilleurs alpinistes parisiens de l'époque. Ils gagnaient en technique sur les blocs de Bleau, avant d'attaquer les falaises de la Seine, de l'Yonne, de la Suisse normande…
L'illustre Pierre Allain était aussi fort en bloc qu'en montagne (où son nom se retrouve sur des itinéraires prestigieux au Mont Blanc, dans l'Oisans ou encore en Italie, notamment dans le Mercantour, au Corno Stella). Le groupe comptait d'autres talents comme Boby Arsandaux, les frères
Léninger ou Authenac, rejoint très vite par des figures marquantes de l'escalade de cette époque comme Pierre Chevalier (inventeur en 1943 de la corde d'escalade en nylon) et Henri Brenot (inventeur du jumar).
En 1934, Pierre Allain ouvre "l'Angle Allain" au Cuvier Rempart (coté 5+, cette voie était à l'époque le premier 6 de la forêt) et invente le chausson d'escalade l'année suivante.
Après la Seconde Guerre mondiale, Pierre Allain eut pour "disciples" des hommes qui allaient marquer l'histoire de l'alpinisme : Jean Couzy, René Ferlet, Guy Poulet, Guido Magnone, Jacques Poincenot, Auguste Fix.
En 1945, Maurice Martin fait l'inventaire des blocs du Bas Cuvier, soit le 1er topo d'escalade.
Un peu plus tard, se distinguèrent Robert Paragot et Lucien Bérardini. René Desmaison, fréquenta également la forêt, ayant une demeure non loin de Larchant. L'enchainement du circuit Mauve de la Dame Jouanne en moins d'une heure demeure une de ses performances marquantes.
Les massifs à la mode sont alors le Cuvier (les rochers les plus durs), la Dame Jouanne (les rochers les plus hauts), Malesherbes, Chamarande, Le Vaudoué (rochers des Trois Pignons aujourd'hui propriété privée).
Les massifs des Trois Pignons ainsi que ceux de Malesherbes ont bien failli être privatisés, l'action du COSIROC (Comité de Défense des Sites et Rochers d'Escalade, association née en 1962) a été déterminante dans l'arrêt de ce processus.
En 1969/1970, Pierre Nédélec, avec d'autres passionnés, balise un parcours de randonnée qui fait le
tour du massif des Trois Pignons, le futur parcours des 25 bosses qui, avec un dénivelé de 800 m,
permet désormais d'offrir un terrain d'entraînement aux longues marches d'approche montagnardes.
Les années 1975-1985 ont vu se distinguer moults grimpeurs passionnés, c'était encore pour certains l'occasion de s’entraîner (et parfois de tester le matériel[réf. nécessaire]) avant les expéditions en montagne. À l'époque, le Bas Cuvier et la Dame Jouanne était les fiefs, mais l'on découvrait toujours de nouvelles voies également au Rocher St Germain, au Rocher Canon à Appremont, dans les Trois Pignons. Ils ont laissé leur empreinte et parfois leurs noms sur ces rochers : Adelet, Amiot, Ardouin, Caltier, Canteras, Cellier, Cousin,
Divaret, Fort, Lepage, Michel Libert, Didier Mignot, Alain Michaud, Perrin, Tetard, Michel Dufranc, Patrick Cordier, Robert Mizrahi, Jérôme Jean-Charles, Thierry Bienvenu, Pierre Richard, Jacky Godoffe, Jo Monchaussé, Jean-Pierre Bouvier, les Frères Le Menestrel, etc.
Les années 1985-2015 consacre l'activité sportive en tant que pratiquée pour elle-même et non plus comme subalterne à l'alpinisme ou à la falaise. On vient de partout dans le monde pour pratiquer le bloc à Fontainebleau.
De par ses particularités géologiques et sa proximité de Paris, le massif de Fontainebleau occupe une place de choix dans l'histoire de l'escalade et de l'alpinisme en France.
Quelques voies mythiques
- L'arête de Larchant sur l'angle sud-ouest de la Dame Jouanne. Côté 3+, mais 12 mètres d'escalade et 15 m. de dénivelé. 1re réalisation sans corde en 1914 par Jacques De Lépiney. Vue sublime à l'arrivée. C'est un passage majeur du légendaire circuit Mauve, tracé en 1958 par Maurice Martin, portant le no 52.]
L'activité profite rapidement de l'engouement pour la forêt et tout particulièrement des rochers environnants ( rocher de l'éléphant, rocher de la dame Jouanne ), du panorama depuis le haut du plateau, et de l'attrait de la basilique du village de Larchant.
Les années qui suivront confirmeront la notoriété de l'établissement tenu d'une main de maître par la famille Jobert. Le bâtiment a été agrandi en 1964. Cette nouvelle construction en pierre qui jouxte le chalet rajoute alors deux salles de restaurants. L'eau courante et l'électricité sont enfin là !
2010 est l'année de
grand travaux qui permettent une remise aux normes générale. En février 2011
l'auberge ouvre à nouveau ses portes. (http://www.ladamejouanne.fr/pages/histoire-chalet-jobert-auberge-dame-jouanne.html)]
Arrivée sur le chemin desservant le chalet, (chemin de la Chapelle la Reine à
Nemours) quittons le GR passant devant le chalet, nous prenons à gauche.
Laissons le sentier bleu partant sur la droite.
Poursuivons ce large chemin, nous coupons une route avec un balisage jaune et une information nous disant que Villiers est à 4km. Au carrefour suivant laissons le balisage jaune partant sur la droite et continuons tout droit. Laissons deux chemins sur la gauche, puis nous traversons une route bitumée. Poursuivons en face et prenons le second chemin sur la gauche : chemin des meuniers. Nous arrivons à un grand carrefour laissons les chemins du Puiselet à Villiers, de la chapelle à Nemours, et le chemin de Larchant à grez, sur notre droite pour prendre le seule chemin sans nom sur la gauche, coupons le chemin de Busseau au Puiselet, arrivée à l’autoroute prenons le chemin sur la gauche pour gagner l’autoroute passons sous le pont, continuons la route vers Villiers. Nous prenons à droite le GR 13, nous grimpons dans le rocher Saint Étienne (vous remarquerez que cette dune rocheuse est isolée par rapport au golf de Larchant et de la foret de Fontainebleau. Nous
trouvons de beaux rochers, passons devant la grotte du Curé [Une dalle gréseuse recouvre partiellement le sommet de la colline sableuse du Rocher Saint-Etienne. Elle est bien visible sur le site de la « Grotte du Curé », un probable abri de carrier, vestige d’une activité qui au fil des temps dénuda le monticule de sa carapace. Le relief et la roche ont permis à ce site pittoresque de jouer plusieurs rôles dans l’histoire de Villiers-sous-Grez. Cet abri d’environ huit mètres de large sur une profondeur de cinq mètres. Sur trois cotés des murs de pierres sèches. Une carte postale ancienne montre une arche d’entrée dont le seuil était plus bas qu’aujourd’hui. Mais la roche s’étant fissurée, à une époque récente on effondra partiellement les écales se détachant du plafond et dont on se servit pour maçonner quelques piliers à l’intérieur de la salle.
Poursuivons ce large chemin, nous coupons une route avec un balisage jaune et une information nous disant que Villiers est à 4km. Au carrefour suivant laissons le balisage jaune partant sur la droite et continuons tout droit. Laissons deux chemins sur la gauche, puis nous traversons une route bitumée. Poursuivons en face et prenons le second chemin sur la gauche : chemin des meuniers. Nous arrivons à un grand carrefour laissons les chemins du Puiselet à Villiers, de la chapelle à Nemours, et le chemin de Larchant à grez, sur notre droite pour prendre le seule chemin sans nom sur la gauche, coupons le chemin de Busseau au Puiselet, arrivée à l’autoroute prenons le chemin sur la gauche pour gagner l’autoroute passons sous le pont, continuons la route vers Villiers. Nous prenons à droite le GR 13, nous grimpons dans le rocher Saint Étienne (vous remarquerez que cette dune rocheuse est isolée par rapport au golf de Larchant et de la foret de Fontainebleau. Nous
trouvons de beaux rochers, passons devant la grotte du Curé [Une dalle gréseuse recouvre partiellement le sommet de la colline sableuse du Rocher Saint-Etienne. Elle est bien visible sur le site de la « Grotte du Curé », un probable abri de carrier, vestige d’une activité qui au fil des temps dénuda le monticule de sa carapace. Le relief et la roche ont permis à ce site pittoresque de jouer plusieurs rôles dans l’histoire de Villiers-sous-Grez. Cet abri d’environ huit mètres de large sur une profondeur de cinq mètres. Sur trois cotés des murs de pierres sèches. Une carte postale ancienne montre une arche d’entrée dont le seuil était plus bas qu’aujourd’hui. Mais la roche s’étant fissurée, à une époque récente on effondra partiellement les écales se détachant du plafond et dont on se servit pour maçonner quelques piliers à l’intérieur de la salle.
Sa dénomination ne
s’explique par aucun document historique. Mais plusieurs indices semblent
confirmer une dévolution religieuse. Sur le terrier (cadastre sous l’Ancien
Régime) de 1774 une croix, aujourd’hui disparue, domine le site. Le lieu-dit de
la pente sud, l’hermitage, semble confirmer l’occupation du site par
un religieux isolé.]
Aujourd’hui fermé pour risque d'éboulement. Quittons le GR dépassons la grotte, par un petit sentier poursuivons entre les rochers sur une cinquantaine de mètres et nous découvrons la Fontaine saint Etienne [Les pluies s’infiltrent dans les fissurations de la dalle gréseuse, suintent et se concentrent dans une vasque situé à quelques dizaines de mètres de l’abri. D’un volume de plusieurs dizaines de litres. Elle est rarement asséchée. Une arche maçonnée surmontant quelques marches descendant vers le creux rocheux la protège de l’ensevelissement sableux de l’évaporation. La Fontaine Saint Etienne fut rénovée à l’occasion du contrat rural de 1980 pour maintenir la construction telle quelle apparaît sur les cartes postales du début du 20° siècle.] http://www.villierssousgrez.fr/le-village/histoire/historiettes-du-village/la-grotte-du-cure
Aujourd’hui fermé pour risque d'éboulement. Quittons le GR dépassons la grotte, par un petit sentier poursuivons entre les rochers sur une cinquantaine de mètres et nous découvrons la Fontaine saint Etienne [Les pluies s’infiltrent dans les fissurations de la dalle gréseuse, suintent et se concentrent dans une vasque situé à quelques dizaines de mètres de l’abri. D’un volume de plusieurs dizaines de litres. Elle est rarement asséchée. Une arche maçonnée surmontant quelques marches descendant vers le creux rocheux la protège de l’ensevelissement sableux de l’évaporation. La Fontaine Saint Etienne fut rénovée à l’occasion du contrat rural de 1980 pour maintenir la construction telle quelle apparaît sur les cartes postales du début du 20° siècle.] http://www.villierssousgrez.fr/le-village/histoire/historiettes-du-village/la-grotte-du-cure
Bonjour , je fais un shooting photo pour une marque de prêt à porter le 22 Juillet dans la foret de marchant , je découvre cette endroit magnifique , je n 'aurais pas le temps d 'aller faire du repérage avant , est ce vous pouvez me donner des informations sur ce lieu , la partie qui nous intéresse c est la partie sableuse , est ce que je peux vous contacter sans vous déranger ? Je vous en remercie par avance . Bonne journée
RépondreSupprimerBonjour, Malheureusement je parts en rando itinérante la semaine prochaine. J'ai juste le temps de vous répondre et de vous retransmettre une carte ou je vous ai entourer les sites sableux.
RépondreSupprimerLe premier site c'est l'éléphant. il est proche du parking portant le même nom. Il y a beaucoup de sable gris blanc et de rochers
Le second site c'est le rocher de la justice soit vous suivez le sentier bleu qui traverse le plateau, soit vous le faites à la boussole ou au GPS il faut traverser le plateau, descendre de l'autre coté retrouver le sentier bleu qui traverse une lande de bruyère (peut être fleurie en ce moment)
Le troisième site s'appelle le Mont Blanc c'est une dune de sable le sentier bleu la traverse
Le quatrième site est plus dure à trouver, il se situe à extrémité des pentes du marchais, il faut chercher le chemin vous trouverez plus d'explication dans l'article sur le golf de Larchant. c'est un espèce de cirque sableux avec des rochers. Des gamins on creusé des formes dans le sable tendre des rochers.
Je vous donne le lien de la carte avec les indications des quatre sites : https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=2.5922588095092762,48.302805629399415&z=15&l0=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGN::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN25TOUR::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&d2=2180655(1)&permalink=yes (il faut le copier-coller)
je vous donne également le lien de l'article traitant du tour du golf de Larchant ou vous retrouverez les 4 sites et quelques photos vous donnant un aperçu de ce que l'on trouve. Petite Prom 56 ; https://randosacaudos.blogspot.com/2016/01/56-petite-promenade-en-foret-de.html
Il est inutile de vous rendre dans l'ancienne carrière que l'on voit noté sur la carte et ou je suis passé. J'y suis retourné en juin, des grillages on été tendu, des tonnes de terre recouvre les rochers blanc qui avaient été retirés. Il faut que je modifie mon itinéraire. Je le ferais à l'automne et cet hiver durant ma période un peu plus calme. L'été et le début d'automne étant consacré à mon périple.
J'espère vous avoir été utile
Bonne photos le 22 juillet avec j'espère le soleil.