Etape 15 : Montereau-Fontainebleau 29 km
En vert la partie réalisée dans les étapes de 1 à 5
Carte IGN Trace GPS et Topo sans commentaires
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Montereau-Fontainebleau
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Montereau-Fontainebleau
KM temps arret
V/d V/g Dénivelé
29, 5h15 11mn
5,4 4,6 311 +
Aujourd'hui voulant en terminer avec cette rando, je ne prends pas la voiture, mais le train pour me rendre au point de départ ou pour retrouver celui-ci.Aujourd'hui je prend le train pour me rendre à Montereau et je reviendrais à pied.
De la gare de Montereau, je ne prends pas le GR 11,qui me ramènerais en arrière. Je prends l'avenue de Gle de Gaulle, jusqu'au parc des noues, pour continuer par la rue Jean Jaures. Cela permet de visiter le coin commerçants. Après avoir franchi le pont sur l'Yonne et celui de la Seine je descends en bordure de celle-ci pour remonter deux rues
plus
loin (je ne prends pas la première rue me faisant marcher trop longtemps
en bordure de la N 605) puis de nouveau à gauche par une petite rue
bordée de pavillons. En bout de cette rue nous entrons dans un bois,
puis des champs. Nous avons un parcours champêtre jusqu’à la Grande
Paroise que nous traversons.
Histoire
La Grande Paroisse (Cella Sancti German Manea Parochiae) doit son nom primitif au latin chrétien Cella, qui signifie ermitage et parfois " petit monastère " par suite de groupements des ermites de l'époque carolingienne.
Cette commune fut la villa favorite des leudes mérovingiens et prit le nom de Villam Cellas, devint Cellae puis Altare de Cellis en l'honneur de Saint-Germain.
Légende de Saint-Germain de Paris : " Childebert 1er
tomba malade en ce lieu et fut guéri miraculeusement par le saint qu'il
fit appeler. En reconnaissance, il lui donna les terres formant
aujourd'hui les paroisses de Vernou, Machault et La Grande Paroisse.
L'Eglise lui fut dédiée. Jadis Prieuré ".
La Grande Paroisse (Cella Sancti German Manea Parochiae) doit son nom primitif au latin chrétien Cella, qui signifie ermitage et parfois " petit monastère " par suite de groupements des ermites de l'époque carolingienne.
Cette commune fut la villa favorite des leudes mérovingiens et prit le nom de Villam Cellas, devint Cellae puis Altare de Cellis en l'honneur de Saint-Germain.
Ecole Grande Paroise |
Mairie de la Grande Paroise |
La première rencontre de Louis XV et Marie Leckzinska
eut lieu sur le territoire de la commune, le 4 septembre 1725. Une
colonne de marbre rouge fut élevée pour
commémorer l'événement.
Au cimetière de La Grande Paroisse, une grille entoure la sépulture de Claudie Elie Montain Horeau, médecin de l'impératrice Joséphine et de l'Empereur Napoleon 1er, membre de l'Académie de médecine, Chevalier de la Légion d'Honneur, décédé le 11 février 1841.
Laissons le diverticule menant à un arrêt SNCF. Nous sommes de nouveau dans les champs, on traverse le hameau des Basses Roches.
On descend une rue peu large dans une vallée étroite. La vallée de
moulins. Dommage les moulins son bien privé et décevant on ne voit rien.
Le plus vieux moulin (Moulin de la Basse Roche) date du XIe
siècle. Je n'ai pas trop aimé ce passage. Je ne sais pas pourquoi, j'ai
été déçu par les aménagements réalisés. C'est encaissé, le bois n'est
pas jolie, les arbres couvert de liane. Le temps y est peut être pour
quelque chose, le ciel gris est bas on se demande s'il ne va pas nous
engloutir.
Nous passons sous une rangée de câbles électriques amenant l'électricité de la centrale en contrebas au poste de transformation de Chesnoy un peu plus haut. La centrale électrique de Montereau est le premier site en 1914, de production d'électricité, ouvert par la société
« L'énergie de Seine-et-Yonne »
En 1956, alors que l'ancienne centrale électrique cesse de fonctionner, EDF lance la construction d'une nouvelle centrale thermique à charbon.
En 1957, l'ancienne centrale est démantelée et une nouvelle centrale thermique est ouverte par EDF sur un second site situé sur les communes de La Grande-Paroisse et de Vernou-la-Celle-sur-Seine. Située à environ 6 km de l'ancienne centrale, elle reçoit naturellement le nom de « Nouvelle centrale thermique de Montereau ».
La première partie est mise en service en 1959, la seconde en 1964. Avec ses deux groupes de production totalisant 750 000 kilowatts, cette centrale est alors la plus puissante de France. Les chaudières sont adaptées pour brûler du gaz naturel, du charbon ou du fioul lourd. À pleine puissance, cette usine peut consommer jusqu'à 6 000 tonnes de charbon par jour.
En 1965, avec le démarrage de deux unités du palier 250 MW, le site devient le plus gros producteur d'électricité de France, atteignant la puissance totale de 750 MW.
La mise en œuvre de nouveaux moyens de production
d'électricité, notamment les centrales nucléaires, entraîne la réduction
d'activité des centrales thermiques dites classiques. Les deux groupes
implantés sur la commune sont arrêtés définitivement en 1985. La centrale cesse de produire en 2004.
En 2010, EDF démarre sur le site deux turbines à combustion « TAC » de 185 MW chacune. TAC = Une turbine à gaz (dénomination historique, abrégée en TAC)
En 2011, les bâtiments d'origine sont dynamités
Le poste de transformation électrique à
400 000 volts du Chesnoy représente le niveau supérieur d'un ensemble
regroupant également sur le même site les tensions 225 000 et 63 000
volts.
Après ses explications techniques le coin n'est pas folichons passons vite fait sous les fils qui grésilles pour
arriver à Vernou.
Si de la centrale on ne devine que le haut des cheminées, ce toit de fils indispensable n'est pas beau et je ne parle pas du poste de transformation, j'y suis passé parce qu'il y a la dérivation de la Voulzie qui passe devant. comme nous avons suivi cette rivière durant une étape, je m'étais dit qu'il serait peut être intéressant de suivre la dérivation. On découvre parfois de jolies ouvrages d'arts. Mais non rien d’intéressant. Par contre cela ma fait découvrir un charmant village.
Après avoir dépassé ce toit de fils j'ai quitté le GRP-GR2 (Dans
cette partie de la rando c'est la couleur du GR2 qui est privilégier. On
trouve aussi des balises jaunes d'un sentier auto pédestre.) Après les
dernières maisons juste avant le champ et le cimetière perdu au milieu
de champ, je prend la route à droite pour remonter vers Chesnoy et
traverser le village, qui mérite un détour. A la sortie du village
remonter légèrement la D39a pour admirer la ferme fortifiée.
Nous descendons cette même route pour arrivée à Vernous la Celle, après la Celle sur Seine on entre dans les bois. On retrouve en souterrain la déviation de la Voulzie, plus ou moins visible dans les champs. Nous contournons Champagne sur Seine en passant dans les bois de Champagne.
Grande Paroisse |
Au cimetière de La Grande Paroisse, une grille entoure la sépulture de Claudie Elie Montain Horeau, médecin de l'impératrice Joséphine et de l'Empereur Napoleon 1er, membre de l'Académie de médecine, Chevalier de la Légion d'Honneur, décédé le 11 février 1841.
Laissons le diverticule menant à un arrêt SNCF. Nous sommes de nouveau dans les champs, on traverse le hameau des Basses Roches.
Ru Flavien |
Nous passons sous une rangée de câbles électriques amenant l'électricité de la centrale en contrebas au poste de transformation de Chesnoy un peu plus haut. La centrale électrique de Montereau est le premier site en 1914, de production d'électricité, ouvert par la société
Fontaine hameau de Basse Roche |
En 1956, alors que l'ancienne centrale électrique cesse de fonctionner, EDF lance la construction d'une nouvelle centrale thermique à charbon.
En 1957, l'ancienne centrale est démantelée et une nouvelle centrale thermique est ouverte par EDF sur un second site situé sur les communes de La Grande-Paroisse et de Vernou-la-Celle-sur-Seine. Située à environ 6 km de l'ancienne centrale, elle reçoit naturellement le nom de « Nouvelle centrale thermique de Montereau ».
La première partie est mise en service en 1959, la seconde en 1964. Avec ses deux groupes de production totalisant 750 000 kilowatts, cette centrale est alors la plus puissante de France. Les chaudières sont adaptées pour brûler du gaz naturel, du charbon ou du fioul lourd. À pleine puissance, cette usine peut consommer jusqu'à 6 000 tonnes de charbon par jour.
En 1965, avec le démarrage de deux unités du palier 250 MW, le site devient le plus gros producteur d'électricité de France, atteignant la puissance totale de 750 MW.
Chesnoy |
En 2010, EDF démarre sur le site deux turbines à combustion « TAC » de 185 MW chacune. TAC = Une turbine à gaz (dénomination historique, abrégée en TAC)
En 2011, les bâtiments d'origine sont dynamités
Le poste du Chesnoy vient de fêter ses 50 ans : il s'agit de l'un des
plus anciens postes 400 000 volts de la région parisienne. La majorité
des structures du poste ont été exploitées pendant cette durée et
doivent maintenant être remises à niveau par la reconstruction du poste.
Ferme à Chesnoy |
Si de la centrale on ne devine que le haut des cheminées, ce toit de fils indispensable n'est pas beau et je ne parle pas du poste de transformation, j'y suis passé parce qu'il y a la dérivation de la Voulzie qui passe devant. comme nous avons suivi cette rivière durant une étape, je m'étais dit qu'il serait peut être intéressant de suivre la dérivation. On découvre parfois de jolies ouvrages d'arts. Mais non rien d’intéressant. Par contre cela ma fait découvrir un charmant village.
Ferme à Chesnoy |
Nous descendons cette même route pour arrivée à Vernous la Celle, après la Celle sur Seine on entre dans les bois. On retrouve en souterrain la déviation de la Voulzie, plus ou moins visible dans les champs. Nous contournons Champagne sur Seine en passant dans les bois de Champagne.
Chesnoy |
Arrivée à Vernou |
Deux solutions : (la trace représente le tracé N°2)
1) Nous poursuivons le GR2 par la route qui monte et l’on prend le premier chemin sur la gauche (Le GR2 tournant à droite vers le château de la Madeleine {édition LVA}) attention en traversant la route les voitures descendent vites, mais je trouve qu’il est moins dangereux de traverser ici sur une ligne droite que plus haut sur le rond point en contre pente avec des conducteurs qui n’ont pas choisi l’option clignotants sur leur voitures. Prenons la route Berthe (ce passage n’ai plus balisé) sur la route Berthe nous rencontrerons au détour du chemin le balisage du TMF et du GR1 et du sentier bleu en provenance du rond point.
2) Au pont de Valvin après le rond point prendre la route de gauche en direction de la ville d'Avon et de la gare. Après une centaine de mètres, un sentier sur la droite gravi la colline (pas facile) et nous rejoignons à mi pente la route Berthe que nous prenons à gauche ou nous retrouvons le détail du parcours 1 (Le parcours N° 2 évite simplement de grimper en bordure de la route très fréquentée et de la traverser.)
départ sentier entre les arbres |
[La voie de la Liberté est une voie commémorant la victoire des Alliés et la libération de la France, de la Belgique et du Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est matérialisée par une série de bornes kilométriques le long du réseau routier entre Sainte-Mère-Église (borne 0) et Utah Beach (borne 00) en Basse-Normandie et Bastogne dans la province belge du Luxembourg, marquant l'itinéraire suivi par la 3e armée américaine commandée par le général Patton. ] Nous suivons cette route bien droite sur la colline qui nous fait passer devant le château de Bellefontaine à l’abandon. [La première construction sur ce domaine date du XVIIIe siècle et appartenait à des maîtres tailleurs parisiens. En 1834, le prince de Tarente, duc de la Trémoille, en prend possession. C'est lui qui construira le château actuel. La grande histoire romanesque survient en 1846, quand la famille du prince russe Troubetskoï s'y installe. Ils donneront du faste à ce château avec 40 employés. Puis c'est Nikolaï Orloff, aide de camp de l'empereur de Russie, qui l'occupera. Nicolas Orloff (1824-1885), ambassadeur de Russie à Londres, Paris et Berlin, épousa Catherine,fille de Nicolas Troubetzkoï, propriétaire du château de Bellefontaine à Samois-sur-Seine. Catherine décéda en 1875, à l’âge de 35 ans. Nicolas Orloff fut l'un des créateurs de l'Alliance franco-russe, son père était le prince Alexis Fyodorovich Orloff (1787 -1862), militaire russe qui combattit Napoléon de 1805 à 1815. C’est en son honneur que le Chef Urbain Dubois (1818-1901) créa la fameuse recette de rôti de veau « Orloff ». Nicolas Orloff est mort à Bellefontaine, Qui sait que la fameuse recette du veau Orloff a été inventée au château de Bellefontaine par le prince Alexis Orloff, issue d'une grande dynastie russe qui s'installa à Samois-sur-Seine en 1846? Le jeune prince, qui habite à Paris, en fait sa résidence d'été. Une nuit, de retour à Samois, il demande à son cuisinier d'improviser une recette pour ses amis. Le cuisinier accomode les restes : un rôti de veau, une farce aux champignons, des épices, dont du paprika.
La recette
entre dans la légende.
Le Prince Nicolas Troubetzkoï, qui, on le rappelle,
contribua à la construction du Presbytère actuel de Samois pour une somme de 8000 francs
et fit don du jardin qui l'entoure. C'est lui qui pendant la guerre de 1870
joua un rôle de médiateur auprès des Prussiens pour éviter des réquisitions et
des exécutions d’otages et il participa aux dépenses de l'invasion par une
somme de 2284 francs.
A sa mort, le prince Nicolas Orloff, son gendre, fut en
1875 un des artisans les plus dévoués de la paix, offrant ses services en tant
qu'ambassadeur de Russie en France comme médiateur auprès du Kaiser, qui
menaçait d'une reprise de la guerre. Il fut l'un des créateurs de l'Alliance
franco-russe. Son décès, en avril 1885, donna lieu à Samois à de grandioses
funérailles.
Pendant 50 ans Wladimir et Alexis Orloff et leurs
descendants subventionnèrent l'hospice et le bureau de bienfaisance.
Pour mémoire, rappelons le mariage en1857 du Duc de Morny (1811-1865) demi-frère de Napoléon III, avec
Sophie Troubetzkoï (décédée à Paris en 1886) sans doute fille illégitime de
Nicolas Ier.] [
Se château passa successivement à la ville de Paris, on pouvait le loué
pour des réceptions. Puis devint une IUT abandonné pour des locaux plus
appropriés, il est laissé à l'abandon, baraquements murés, durant un
moment il aurait du faire partie des locaux pour réinsertion des
délinquants. Quelle tristesse de voir se magnifique bâtiment se perdre
il me semble avoir lu que ses jardins étaient inscrit au patrimoine
historique]. Arrivée en vue des immeubles de la
ville d’Avon nous prenons à droite traversons la route D 137 et passons sous le pont
SNCF pont de la Trémoille [Fils
de Guy VI de La
Trémoille et de Marie de Sully, il grandit à la cour de Bourgogne, très
lié au futur
duc Jean sans Peur. Il est nommé grand chambellan
du duc en 1413.Il sert également le roi de France Charles VI, et il est
nommé grand chambellan de France le 18 mai 1413, souverain maître
réformateur des Eaux et Forêts et gouverneur du royaume.] puis à gauche le long de la ligne de chemin de fer jusqu'à la gare.
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