Etape 14 : La Brosse Montceau-Montereau 31,3 km
En vert la partie réalisée dans les étapes de 1 à 5
KM temps arret
V/d V/g Dénivelé
31,8 5h46 11mn
5,8 5,6 311 +
Trace Randogps Le code mobile de cette randonnée est b304842
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici janvier 2013
Départ
: La Brosse Monceau. Nous trouvons un parking après la Mairie une rue
sur la gauche (rue de la vallée) après un terrain de jeu situé sur un
talus.
Nous remontons la rue de la Vallée et prenons sur la gauche la rue Grande
nous montons jusqu’au château [ Ce château fut construit à l’emplacement d’une
ancienne demeure féodale Vers 1466 la famille De
Poisieux acquiert le château. Le dernier seigneur de la famille le vend à la
duchesse d'Étampes qui le cède en 1545 à Gallois de Bailleul. Sa veuve Jeanne de Sourches le
revend à Étienne de Breuil, Maître des Requêtes, seigneur de la Genevraye.
Celui-ci fait construire le château sur son emplacement actuel entre les
anciens villages de la Brosse et de Montceaux.
Le bâtiment actuel, en pierres, briques et enduit, date du XVIIIe siècle. Il appartient à la famille
de Pâris jusqu'au XIXe siècle, puis
aux Oblats au XXe siècle. Selon la volonté de Claude Pierre-Brossolette, alors
directeur du Crédit lyonnais, d'acquérir cette maison qui avait
abrité son père, le résistant Pierre Brossolette, pendant la seconde guerre
mondiale, le château est acquis par le Crédit lyonnais (devenu LCL suite au
rachat par le Crédit agricole) qui en fait une maison familiale de vacances.
Mais du fait de difficultés financières, le Comité Central d'Entreprise de LCL,
qui avait la gestion de ce château, a décidé de s'en séparer en 2012.]
et poussons jusqu'à l’église [Notre-Dame construite à
partir du XIIe siècle, elle ne possède alors que deux travées.
Elle est consacrée par Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry. Une troisième travée et le clocher sont ajoutés au
XIIIe siècle.
Le chœur est
voûté au XVe siècle par les soins du seigneur de Montceaux,
Aymard de Poisieux, dont les armoiries se trouvent dans la première travée. Le
chemin de croix, du XIXe siècle, est dû au Comte Georges de
Paris. L'église renferme une cloche de bronze datée de 1478 portant le nom de sa marraine Marguerite de Montorcier, dame de la Brosse-Montceaux, femme
d'Aymar de Poisieu.]
Revenons sur
nos pas prenons le premier chemin sur la droite, en bout le chemin des
groseilliers sur la gauche nous retrouvons la rue de la Vallée et le GR 2 que
nous prenons à droite. Que penser de cette balade ? Pourquoi allez si vite..... Des obligations (j’avais
oublié) mon fait marcher à 6km/h sur 34 km (je me suis payé le luxe de me
tromper dés le départ) j’voulais faire le parcours dans le sens des aiguilles d’une montre, afin de couper par la route en cas ou je ne remplisse pas mon contrat d'aujourd'hui. Pensant connaitre, je n’ai pas regardé le GPS et je suis partie sur l’itinéraire
de la fois précédente) Cette marche forcée ma fait penser à Napoléon du moins à ses soldats qui pouvaient, à marche forcée rejoindre le champ de bataille. Champ de bataille qui se trouvait pas loin d'ici, de l'autre coté de l'Yonne et de la Seine, la-haut sur le plateau de Surville [La
bataille de Montereau eut lieu de 18
février 1814
et s'est soldée par une victoire des Français commandés par Napoléon sur les Autrichiens
et les Wurtembourgeois
commandés par le Prince royal de Wurtemberg.]
Mais malheureusement cette itinéraire ne me fait pas penser à une victoire mais à une défaite : Celle de
Waterloo et au poème de Victor Hugo :
l’expiation [Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.]
Pas le morale le gars. Faut dire que je n’ai pas choisi le bon jour. Le ciel
est gris, il pleut. Une fois que l’on a coupé la D 606 nous sommes dans une
plaine … affreuse. Nous descendons la route jusqu'aux lignes ligne SNCF prenons à
gauche et suivons les voies. C’est un no
man’s land avec des terres qui doivent
servir à la bio ferme [Ouverte en octobre 2009, cette ferme biologique
d’un nouveau type utilise la phytorestauration
qui transforme les matières polluées en terreau.
Cette
dépollution s’effectue grâce à des technologies innovantes :
- la phytolixiviation des
polluants grâce aux racines des plantes
la phytofixation et la phytotransformation des polluants non
biodégradables dans des filtres de tourbe. Cette technologie mise au point par
la société Phytorestore
permet de traiter les matières polluées (boues, produits de fosses sceptiques…)
grâce aux plantes, de les transformer en filtres organiques pour des jardins
filtrants .
Les sols sont ainsi restaurés et cela évite les solutions destructives pour
les déchets comme l’incinération ou l’enfouissement.
Les plantes utilisées : iris, scirpes, carex, roseaux… ne
« mangent » pas les pollutions et sont donc réutilisables pour
d’autres usages.
La
Bioferme accueille également une pépinière de plantes dédiées à la
dépollution.
Ceci va permettre le développement de nouvelles approches de dépollution par
les plantes et d’utilisation des biomasses végétales :bio carburant, matériaux
combustibles pour les chaudières ou isolants pour l’éco construction.
A long terme, cette technologie innovante de phytorestauration servira
aux villes écologiques du futur. Des espaces verts urbains pourront être dédiés
à la dépollution des sols, de l’air et de l’eau des villes. http://www.faiteslepleindavenir.com/2009/12/16/la-bioferme-de-la-brosse-montceaux-1er-centre-de-remise-en-forme-des-terres-polluees-grace-aux-plantes/]
C’est utile mais pas très jolie, d’un coté de grandes
herbes (parfois cela sens mauvais) de l’autre les lignes de chemin de fer et un
chemin remblaye par du mâchefer provenant certainement de la fonderie
d’aluminium de Montereau. Sous la pluie c'est déprimant. Ça me rappel se parcours du GR2 entre Pître et Pont de l'Arche dans l'Eure : La traversée d'une plaine affreuse dans une carrière en exploitation avec comme point de mire une zone industriel en son centre un immense cube noir ; la papeterie. Lorsque l'on sort des collines calcaire et des bois c'est dépriment. Nous passons un petit bois et débouchons dans les
champs que nous traversons jusqu'à Canne Ecluse.
Canne Ecluse : est un charment village qui accueil
l’école supérieur de la police. Je pensais qu’il n’y avait que ses affreux bâtiments (certainement fonctionnel) en béton ressemblant
plus à des cubes comme on savait le faire dans les années 60. Nous les apercevons lorsque l’on passe sur la D606. En
centre ville, proche de l’église, je vois une belle bâtisse genre petit manoir de
style renaissance, je m’approche de la grille pensant que c’était la mairie, il y avait des écussons tricolores,
je suis étonné de trouver les grilles fermées, mais je pense que l'entrée se trouve dans l'autre rue. Derrière les grilles une camionnette
conduite par des policiers. Pas facile de prendre une photo, pas le bon angle, beaucoup d’arbres, je fais un cliché mais n'insiste
pas. Je ne fais pas d’autres photos dans le village, trouvant l’église commune et la mairie
moins belle que le manoir. Je continue ma route et au moment de passer le pont
sur l’Yonne je me fait arrêter par la camionnette vue précédemment, en effet deux policiers
sont à l’intérieur. Il me demande la raison pour laquelle j’ai fais la photo.
Mon explication semble leur convenir et poursuivre leur route. [Ce manoir fut acheté
par le ministère de l'Intérieur qui y installe en 1963 le Centre national
d'éducation physique de la Police et décide de créer en 1971 l'École nationale
de Police chargée d'assurer la formation initiale des inspecteurs. La première
promotion est accueillie en septembre 1974. En 1995, elle devient l'École
nationale supérieure des officiers de Police.
On
trouve une très belle photo sur TOPIC TOPO et toutes les explications
nécessaires.] Voila ma petite aventure qui a agrémenté cette morne première
partie de rando. Je ne sais pas ce qu’ils ont pensés mais un type avec un gros
sac à dos (Pour maintenir tout les muscles du dos et les épaules en état, je marche avec un sac de 8kg), un manteau imperméable neuf mais qui fait penser a un film de Sergio
Léone (c’est un imper de cavalier ou de
berger Australien long avec des rabats sur les cuisses. Ce qui évite au pantalon
d’être mouillé toute en gardant de l’aisance à la marche) muni en plus d’un
bâton canne en bois, ils ont cru peut être que …….. Bon ils ont fait leur travail, ou presque,
puisqu’ils ne m’ont pas demandé mon identité. D'un autre coté je n'avais fait qu'une photo. Cela à animé cette pauvre rando.
Revenons à notre itinéraire, nous passons le
pont et suivons l’Yonne jusqu'à Montereau sur une piste cyclable. On ne peut
pas dire que l'approche de cette ville, soit des plus jolies. La rive gauche ressemble plus à
une zone industrielle, qu’a un attrayant paysage : silo à grain, maisons
plus ou moins à l’abandon, petit centre commerciale. C’est peut être ce ciel
gris qui me fait voir toute cette partie avec noirceur. Je le fais également l'hiver les arbres des berges n'ont plus de feuille. L'été tous ceci est peut être un peu dissimulé. Nous passons une
passerelle sur un bras d’eau donnant sur un lac artificiel d’une ancienne
carrière de sable. Nous quittons le GR 2 pour prendre le GR 11 sur la droite en
empruntant un pont commun SNCF-pieton (desserte de la zone industriel et les sablières, pour
retraverser l’Yonne nous
arrivons sur un
rond point avec une énorme sculpture représentant l’Europe. Dans le parc des
noues de belles sculptures sur la nature, prenons la rue Léo Lagrange
en direction de la gare. Passons devant celle-ci. Traversons le parking le balisage
est bien fait, passons sous les lignes de chemin de fer, pas terrible le coin faut dire que la pluie redouble, de grosse bruine nous passons à la pluie battante : je sors l'imperméable pour protéger le sac,
il semblerait que le tracé soit changé à partir du rond point, il me semble que
le tracé partait sur la droite. La balise est peut être mal placé. J’ai déjà fait des km en plus en me trompant des
le départ, aujourd'hui, je n’ai pas le temps de vérifier mon doute, et peut être de réaliser un détour plus agréable que de traverser la zone urbaine qui me fait penser à ce parcours du GR 2 entre Villeneuve Saint Georges et Créteil. Je continue en suivant ma
carte, nous sommes en ville je ne risque pas de me retrouvé sur un sentier devenu impraticable et dangereux. Je passe devant les immeubles, puis nous passons entre un parc et une carrière, nous débouchons
sur une route, prenons à gauche, nous
longeons la sablière puis nous arrivons à la D 403 que nous prenons à droite, au rond point de
la D 606 (je retrouve mon balisage et un paysage agréable) traversons la
départementale et prenons la route de gauche D120 au premier chemin nous
prenons à droite, (le balisage est bien fait.) Un peut plus loin le chemin dans les champs fait un angle de 90° sur la gauche Après le bois, nous
prenons la branche gauche du GR et passons sur le GR11E (pas de pancartes explicatives). Traversons Noisy
Rudignon ou je trouve sympa cette église avec la maison du curé faisant partie
intégrante de l’église nous voila partie pour une grande boucle dans les champs
(sur la droite le village de Flagy et face à nous une belle colline boisée que
nous allons contourné. Je commence à avoir mal aux jambes. Avec la pluie, pas de
pose, et comme j’ai mis l’imperméable au sac je ne tiens même pas à le retirer
pour sortir la bouteille d’eau. Je n’ai pas vu le crochet du GR dans le bois,
pas vu la trace. Mais après réflexion j’ai bien vu des sentiers partant sur la gauche à l'assaut de la colline, la capuche, la tête baissée pour éviter la pluie dans les yeux, le regard axé sur le GPS afin d'estimer la distance restante et modifier mon tracé trouvant que j'avais exagéré le détour par Montmachoux. Sauf qu'il est certain que le
chemin balisé existe bien, alors que les chemins séparant les champs peuvent disparaitre sous le socle de la charrue. Nous
longeons les propriétés et débouchons sur une route qui nous amène jusqu'à la D
219 continuons en prenant le chemin en
face après le bois, le GR tourne à droite (je ne l’ai pas vu, la fatigue se fait
sentir. Je ne suis plus attentif ( ne
désirant plus faire le détour par Montmachoux) je ne fait pas demi tour et prend le risque de continuer le chemin de
gauche en direction du Tertre Doux que je traverse. Maintenant faut espérer que la carte est bonne et que les chemins n’ont pas
disparus. Prenons la route de gauche jusqu’a l’aqueduc de la vanne que nous
suivons à droite. Traversons la D 28 et abandonnons l’aqueduc (si l'on poursuis l'aqueduc nous retrouvons notre tracé) pour prendre le
chemin perpendiculaire à la route. Nous trouvons un chemin que nous prenons sur
la gauche (par la droite le chemin semble plus court mais je ne distingue pas
les autres chemins dans les champs fraichement labourés, par contre en passant à
gauche il me semble que le chemin doit existé puisque j’ai deux cultures
différentes. Je prends donc à gauche puis
en bout le chemin de droite et encore à droite sur quelque centaine de mètres puis à gauche. Je panique un peut, car le bois
et la colline me cache ce que je pensais voir, "la colline avec son bois entourant le château de La Brosse Montceau", ouf, en descendant de l’autre
coté je me reconnais, je suis presque arrivée. Je ne serais pas en retard. Nous
rencontrons le GR 2 nous débouchons dans la rue de la foret puis nous prendrons
sur la droite la rue fleurie (c’est une petite place avec des stationnements) puis la rue grande sur la
droite, et enfin la route de la vallée sur la gauche. Contrat remplis la boucle
est bouclé dans le temps que je m’étais imparti pour ne par être en retard au
rendez-vous. Je suis crevé, mal partout, les cuisses me brulent, les hanches me
fond mal, j'ai même une contracture au muscle de l'épaule gauche.
Pour moi, la boucle de cette promenade
est terminée. Hé!!!! mais cela ne va pas nous ne sommes pas à Fontainebleau. Ton contrat avec la carte en début de rando n'est pas rempli ? C’est
exacte mais le GR 2 entre Montereau et Fontainebleau c'est la dernières
étapes du GRP Thibaut de Champagne que j’ai d’écrit en 2011 http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-11.html seul un petit
bout du GR2 ne sera pas réalisé. l’étape 11 du GRP partant de la gare de
Montereau. Mais vous ne perdez rien. Le vieux Montereau est bien plus jolie.
L'Etape 15 reprend le topo Thibaut de Champagne agrémenté des deux km permettant de rejoindre la gare de Fontainebleau.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html
KM temps arret
V/d V/g Dénivelé
31,8 5h46 11mn
5,8 5,6 311 +
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Départ : La Brosse Monceau. Nous trouvons un parking après la Mairie une rue sur la gauche (rue de la vallée) après un terrain de jeu situé sur un talus.
Nous remontons la rue de la Vallée et prenons sur la gauche la rue Grande nous montons jusqu’au château [ Ce château fut construit à l’emplacement d’une ancienne demeure féodale Vers 1466 la famille De Poisieux acquiert le château. Le dernier seigneur de la famille le vend à la duchesse d'Étampes qui le cède en 1545 à Gallois de Bailleul. Sa veuve Jeanne de Sourches le revend à Étienne de Breuil, Maître des Requêtes, seigneur de la Genevraye. Celui-ci fait construire le château sur son emplacement actuel entre les anciens villages de la Brosse et de Montceaux.
Le bâtiment actuel, en pierres, briques et enduit, date du XVIIIe siècle. Il appartient à la famille de Pâris jusqu'au XIXe siècle, puis aux Oblats au XXe siècle. Selon la volonté de Claude Pierre-Brossolette, alors directeur du Crédit lyonnais, d'acquérir cette maison qui avait abrité son père, le résistant Pierre Brossolette, pendant la seconde guerre mondiale, le château est acquis par le Crédit lyonnais (devenu LCL suite au rachat par le Crédit agricole) qui en fait une maison familiale de vacances. Mais du fait de difficultés financières, le Comité Central d'Entreprise de LCL, qui avait la gestion de ce château, a décidé de s'en séparer en 2012.]
et poussons jusqu'à l’église [Notre-Dame construite à partir du XIIe siècle, elle ne possède alors que deux travées. Elle est consacrée par Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry. Une troisième travée et le clocher sont ajoutés au XIIIe siècle.
Le chœur est
voûté au XVe siècle par les soins du seigneur de Montceaux,
Aymard de Poisieux, dont les armoiries se trouvent dans la première travée. Le
chemin de croix, du XIXe siècle, est dû au Comte Georges de
Paris. L'église renferme une cloche de bronze datée de 1478 portant le nom de sa marraine Marguerite de Montorcier, dame de la Brosse-Montceaux, femme
d'Aymar de Poisieu.]
Revenons sur
nos pas prenons le premier chemin sur la droite, en bout le chemin des
groseilliers sur la gauche nous retrouvons la rue de la Vallée et le GR 2 que
nous prenons à droite. Que penser de cette balade ? Pourquoi allez si vite..... Des obligations (j’avais
oublié) mon fait marcher à 6km/h sur 34 km (je me suis payé le luxe de me
tromper dés le départ) j’voulais faire le parcours dans le sens des aiguilles d’une montre, afin de couper par la route en cas ou je ne remplisse pas mon contrat d'aujourd'hui. Pensant connaitre, je n’ai pas regardé le GPS et je suis partie sur l’itinéraire
de la fois précédente) Cette marche forcée ma fait penser à Napoléon du moins à ses soldats qui pouvaient, à marche forcée rejoindre le champ de bataille. Champ de bataille qui se trouvait pas loin d'ici, de l'autre coté de l'Yonne et de la Seine, la-haut sur le plateau de Surville [La
bataille de Montereau eut lieu de 18
février 1814
et s'est soldée par une victoire des Français commandés par Napoléon sur les Autrichiens
et les Wurtembourgeois
commandés par le Prince royal de Wurtemberg.]
Mais malheureusement cette itinéraire ne me fait pas penser à une victoire mais à une défaite : Celle de
Waterloo et au poème de Victor Hugo :
l’expiation [Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.]
Pas le morale le gars. Faut dire que je n’ai pas choisi le bon jour. Le ciel
est gris, il pleut. Une fois que l’on a coupé la D 606 nous sommes dans une
plaine … affreuse. Nous descendons la route jusqu'aux lignes ligne SNCF prenons à
gauche et suivons les voies. C’est un no
man’s land avec des terres qui doivent
servir à la bio ferme [Ouverte en octobre 2009, cette ferme biologique
d’un nouveau type utilise la phytorestauration
qui transforme les matières polluées en terreau.Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.]
Cette
dépollution s’effectue grâce à des technologies innovantes :
- la phytolixiviation des polluants grâce aux racines des plantes
Les sols sont ainsi restaurés et cela évite les solutions destructives pour les déchets comme l’incinération ou l’enfouissement.
Les plantes utilisées : iris, scirpes, carex, roseaux… ne « mangent » pas les pollutions et sont donc réutilisables pour d’autres usages.
La Bioferme accueille également une pépinière de plantes dédiées à la dépollution.
Ceci va permettre le développement de nouvelles approches de dépollution par les plantes et d’utilisation des biomasses végétales :bio carburant, matériaux combustibles pour les chaudières ou isolants pour l’éco construction.
A long terme, cette technologie innovante de phytorestauration servira aux villes écologiques du futur. Des espaces verts urbains pourront être dédiés à la dépollution des sols, de l’air et de l’eau des villes. http://www.faiteslepleindavenir.com/2009/12/16/la-bioferme-de-la-brosse-montceaux-1er-centre-de-remise-en-forme-des-terres-polluees-grace-aux-plantes/]
C’est utile mais pas très jolie, d’un coté de grandes herbes (parfois cela sens mauvais) de l’autre les lignes de chemin de fer et un chemin remblaye par du mâchefer provenant certainement de la fonderie d’aluminium de Montereau. Sous la pluie c'est déprimant. Ça me rappel se parcours du GR2 entre Pître et Pont de l'Arche dans l'Eure : La traversée d'une plaine affreuse dans une carrière en exploitation avec comme point de mire une zone industriel en son centre un immense cube noir ; la papeterie. Lorsque l'on sort des collines calcaire et des bois c'est dépriment. Nous passons un petit bois et débouchons dans les champs que nous traversons jusqu'à Canne Ecluse.
Canne Ecluse : est un charment village qui accueil
l’école supérieur de la police. Je pensais qu’il n’y avait que ses affreux bâtiments (certainement fonctionnel) en béton ressemblant
plus à des cubes comme on savait le faire dans les années 60. Nous les apercevons lorsque l’on passe sur la D606. En
centre ville, proche de l’église, je vois une belle bâtisse genre petit manoir de
style renaissance, je m’approche de la grille pensant que c’était la mairie, il y avait des écussons tricolores,
je suis étonné de trouver les grilles fermées, mais je pense que l'entrée se trouve dans l'autre rue. Derrière les grilles une camionnette
conduite par des policiers. Pas facile de prendre une photo, pas le bon angle, beaucoup d’arbres, je fais un cliché mais n'insiste
pas. Je ne fais pas d’autres photos dans le village, trouvant l’église commune et la mairie
moins belle que le manoir. Je continue ma route et au moment de passer le pont
sur l’Yonne je me fait arrêter par la camionnette vue précédemment, en effet deux policiers
sont à l’intérieur. Il me demande la raison pour laquelle j’ai fais la photo.
Mon explication semble leur convenir et poursuivre leur route. [Ce manoir fut acheté
par le ministère de l'Intérieur qui y installe en 1963 le Centre national
d'éducation physique de la Police et décide de créer en 1971 l'École nationale
de Police chargée d'assurer la formation initiale des inspecteurs. La première
promotion est accueillie en septembre 1974. En 1995, elle devient l'École
nationale supérieure des officiers de Police.
On
trouve une très belle photo sur TOPIC TOPO et toutes les explications
nécessaires.] Voila ma petite aventure qui a agrémenté cette morne première
partie de rando. Je ne sais pas ce qu’ils ont pensés mais un type avec un gros
sac à dos (Pour maintenir tout les muscles du dos et les épaules en état, je marche avec un sac de 8kg), un manteau imperméable neuf mais qui fait penser a un film de Sergio
Léone (c’est un imper de cavalier ou de
berger Australien long avec des rabats sur les cuisses. Ce qui évite au pantalon
d’être mouillé toute en gardant de l’aisance à la marche) muni en plus d’un
bâton canne en bois, ils ont cru peut être que …….. Bon ils ont fait leur travail, ou presque,
puisqu’ils ne m’ont pas demandé mon identité. D'un autre coté je n'avais fait qu'une photo. Cela à animé cette pauvre rando.
Revenons à notre itinéraire, nous passons le
pont et suivons l’Yonne jusqu'à Montereau sur une piste cyclable. On ne peut
pas dire que l'approche de cette ville, soit des plus jolies. La rive gauche ressemble plus à
une zone industrielle, qu’a un attrayant paysage : silo à grain, maisons
plus ou moins à l’abandon, petit centre commerciale. C’est peut être ce ciel
gris qui me fait voir toute cette partie avec noirceur. Je le fais également l'hiver les arbres des berges n'ont plus de feuille. L'été tous ceci est peut être un peu dissimulé. Nous passons une
passerelle sur un bras d’eau donnant sur un lac artificiel d’une ancienne
carrière de sable. Nous quittons le GR 2 pour prendre le GR 11 sur la droite en
empruntant un pont commun SNCF-pieton (desserte de la zone industriel et les sablières, pour
retraverser l’Yonne nous
arrivons sur un rond point avec une énorme sculpture représentant l’Europe. Dans le parc des noues de belles sculptures sur la nature, prenons la rue Léo Lagrange en direction de la gare. Passons devant celle-ci. Traversons le parking le balisage est bien fait, passons sous les lignes de chemin de fer, pas terrible le coin faut dire que la pluie redouble, de grosse bruine nous passons à la pluie battante : je sors l'imperméable pour protéger le sac, il semblerait que le tracé soit changé à partir du rond point, il me semble que le tracé partait sur la droite. La balise est peut être mal placé. J’ai déjà fait des km en plus en me trompant des le départ, aujourd'hui, je n’ai pas le temps de vérifier mon doute, et peut être de réaliser un détour plus agréable que de traverser la zone urbaine qui me fait penser à ce parcours du GR 2 entre Villeneuve Saint Georges et Créteil. Je continue en suivant ma carte, nous sommes en ville je ne risque pas de me retrouvé sur un sentier devenu impraticable et dangereux. Je passe devant les immeubles, puis nous passons entre un parc et une carrière, nous débouchons sur une route, prenons à gauche, nous longeons la sablière puis nous arrivons à la D 403 que nous prenons à droite, au rond point de la D 606 (je retrouve mon balisage et un paysage agréable) traversons la départementale et prenons la route de gauche D120 au premier chemin nous prenons à droite, (le balisage est bien fait.) Un peut plus loin le chemin dans les champs fait un angle de 90° sur la gauche Après le bois, nous prenons la branche gauche du GR et passons sur le GR11E (pas de pancartes explicatives). Traversons Noisy Rudignon ou je trouve sympa cette église avec la maison du curé faisant partie intégrante de l’église nous voila partie pour une grande boucle dans les champs (sur la droite le village de Flagy et face à nous une belle colline boisée que nous allons contourné. Je commence à avoir mal aux jambes. Avec la pluie, pas de pose, et comme j’ai mis l’imperméable au sac je ne tiens même pas à le retirer pour sortir la bouteille d’eau. Je n’ai pas vu le crochet du GR dans le bois, pas vu la trace. Mais après réflexion j’ai bien vu des sentiers partant sur la gauche à l'assaut de la colline, la capuche, la tête baissée pour éviter la pluie dans les yeux, le regard axé sur le GPS afin d'estimer la distance restante et modifier mon tracé trouvant que j'avais exagéré le détour par Montmachoux. Sauf qu'il est certain que le
chemin balisé existe bien, alors que les chemins séparant les champs peuvent disparaitre sous le socle de la charrue. Nous longeons les propriétés et débouchons sur une route qui nous amène jusqu'à la D 219 continuons en prenant le chemin en face après le bois, le GR tourne à droite (je ne l’ai pas vu, la fatigue se fait sentir. Je ne suis plus attentif ( ne désirant plus faire le détour par Montmachoux) je ne fait pas demi tour et prend le risque de continuer le chemin de gauche en direction du Tertre Doux que je traverse. Maintenant faut espérer que la carte est bonne et que les chemins n’ont pas disparus. Prenons la route de gauche jusqu’a l’aqueduc de la vanne que nous suivons à droite. Traversons la D 28 et abandonnons l’aqueduc (si l'on poursuis l'aqueduc nous retrouvons notre tracé) pour prendre le chemin perpendiculaire à la route. Nous trouvons un chemin que nous prenons sur la gauche (par la droite le chemin semble plus court mais je ne distingue pas les autres chemins dans les champs fraichement labourés, par contre en passant à gauche il me semble que le chemin doit existé puisque j’ai deux cultures différentes. Je prends donc à gauche puis en bout le chemin de droite et encore à droite sur quelque centaine de mètres puis à gauche. Je panique un peut, car le bois et la colline me cache ce que je pensais voir, "la colline avec son bois entourant le château de La Brosse Montceau", ouf, en descendant de l’autre coté je me reconnais, je suis presque arrivée. Je ne serais pas en retard. Nous rencontrons le GR 2 nous débouchons dans la rue de la foret puis nous prendrons sur la droite la rue fleurie (c’est une petite place avec des stationnements) puis la rue grande sur la droite, et enfin la route de la vallée sur la gauche. Contrat remplis la boucle est bouclé dans le temps que je m’étais imparti pour ne par être en retard au rendez-vous. Je suis crevé, mal partout, les cuisses me brulent, les hanches me fond mal, j'ai même une contracture au muscle de l'épaule gauche.
arrivons sur un rond point avec une énorme sculpture représentant l’Europe. Dans le parc des noues de belles sculptures sur la nature, prenons la rue Léo Lagrange en direction de la gare. Passons devant celle-ci. Traversons le parking le balisage est bien fait, passons sous les lignes de chemin de fer, pas terrible le coin faut dire que la pluie redouble, de grosse bruine nous passons à la pluie battante : je sors l'imperméable pour protéger le sac, il semblerait que le tracé soit changé à partir du rond point, il me semble que le tracé partait sur la droite. La balise est peut être mal placé. J’ai déjà fait des km en plus en me trompant des le départ, aujourd'hui, je n’ai pas le temps de vérifier mon doute, et peut être de réaliser un détour plus agréable que de traverser la zone urbaine qui me fait penser à ce parcours du GR 2 entre Villeneuve Saint Georges et Créteil. Je continue en suivant ma carte, nous sommes en ville je ne risque pas de me retrouvé sur un sentier devenu impraticable et dangereux. Je passe devant les immeubles, puis nous passons entre un parc et une carrière, nous débouchons sur une route, prenons à gauche, nous longeons la sablière puis nous arrivons à la D 403 que nous prenons à droite, au rond point de la D 606 (je retrouve mon balisage et un paysage agréable) traversons la départementale et prenons la route de gauche D120 au premier chemin nous prenons à droite, (le balisage est bien fait.) Un peut plus loin le chemin dans les champs fait un angle de 90° sur la gauche Après le bois, nous prenons la branche gauche du GR et passons sur le GR11E (pas de pancartes explicatives). Traversons Noisy Rudignon ou je trouve sympa cette église avec la maison du curé faisant partie intégrante de l’église nous voila partie pour une grande boucle dans les champs (sur la droite le village de Flagy et face à nous une belle colline boisée que nous allons contourné. Je commence à avoir mal aux jambes. Avec la pluie, pas de pose, et comme j’ai mis l’imperméable au sac je ne tiens même pas à le retirer pour sortir la bouteille d’eau. Je n’ai pas vu le crochet du GR dans le bois, pas vu la trace. Mais après réflexion j’ai bien vu des sentiers partant sur la gauche à l'assaut de la colline, la capuche, la tête baissée pour éviter la pluie dans les yeux, le regard axé sur le GPS afin d'estimer la distance restante et modifier mon tracé trouvant que j'avais exagéré le détour par Montmachoux. Sauf qu'il est certain que le
chemin balisé existe bien, alors que les chemins séparant les champs peuvent disparaitre sous le socle de la charrue. Nous longeons les propriétés et débouchons sur une route qui nous amène jusqu'à la D 219 continuons en prenant le chemin en face après le bois, le GR tourne à droite (je ne l’ai pas vu, la fatigue se fait sentir. Je ne suis plus attentif ( ne désirant plus faire le détour par Montmachoux) je ne fait pas demi tour et prend le risque de continuer le chemin de gauche en direction du Tertre Doux que je traverse. Maintenant faut espérer que la carte est bonne et que les chemins n’ont pas disparus. Prenons la route de gauche jusqu’a l’aqueduc de la vanne que nous suivons à droite. Traversons la D 28 et abandonnons l’aqueduc (si l'on poursuis l'aqueduc nous retrouvons notre tracé) pour prendre le chemin perpendiculaire à la route. Nous trouvons un chemin que nous prenons sur la gauche (par la droite le chemin semble plus court mais je ne distingue pas les autres chemins dans les champs fraichement labourés, par contre en passant à gauche il me semble que le chemin doit existé puisque j’ai deux cultures différentes. Je prends donc à gauche puis en bout le chemin de droite et encore à droite sur quelque centaine de mètres puis à gauche. Je panique un peut, car le bois et la colline me cache ce que je pensais voir, "la colline avec son bois entourant le château de La Brosse Montceau", ouf, en descendant de l’autre coté je me reconnais, je suis presque arrivée. Je ne serais pas en retard. Nous rencontrons le GR 2 nous débouchons dans la rue de la foret puis nous prendrons sur la droite la rue fleurie (c’est une petite place avec des stationnements) puis la rue grande sur la droite, et enfin la route de la vallée sur la gauche. Contrat remplis la boucle est bouclé dans le temps que je m’étais imparti pour ne par être en retard au rendez-vous. Je suis crevé, mal partout, les cuisses me brulent, les hanches me fond mal, j'ai même une contracture au muscle de l'épaule gauche.
Pour moi, la boucle de cette promenade est terminée. Hé!!!! mais cela ne va pas nous ne sommes pas à Fontainebleau. Ton contrat avec la carte en début de rando n'est pas rempli ? C’est exacte mais le GR 2 entre Montereau et Fontainebleau c'est la dernières étapes du GRP Thibaut de Champagne que j’ai d’écrit en 2011 http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-11.html seul un petit bout du GR2 ne sera pas réalisé. l’étape 11 du GRP partant de la gare de Montereau. Mais vous ne perdez rien. Le vieux Montereau est bien plus jolie.
L'Etape 15 reprend le topo Thibaut de Champagne agrémenté des deux km permettant de rejoindre la gare de Fontainebleau.
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