lundi 4 novembre 2013

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 2 Etape 14 : Lillebonne/Les Forges-Gonfreville L'Orcher

Randonnée Le Plus Loin Possible GR 2 : Etape 14

De Saint Martin de Boscherville au Havre 180 km

Du 16 mai 2013 au 21 mai 2013

Etape  14

Aujourd'hui Lillebonne/Les Forges-Gonfreville L'Orcher - 36 km


Carte IGN              Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b299235

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Lundi 20 mai
km     temps     temps arr     V/d     V/g    D +
34,2   6h25         0h24         5,3      5,0    381+

Une accalmie me permet de démonter la toile de tente de l’essuyer et de ranger mes affaires sans me faire mouiller. Je remets mes chaussettes et mes chaussures "plus" qu'humide, ils n'ont pas réussi à sécher même en étant restées dans le bloc sanitaire depuis le début de l'après midi, mes bretelles de sac à dos sont  humides. Seul le pantalon à séché. De la terre subsiste sur le carrelage, pas de balais, comme j'ai apprécier cette endroit propre, je prends la serpillère de l'entrée et ramasse comme je peu. Je parts la conscience pour moi : quelques poussières marques mon passage, mais je n'ai pu faire mieux.   

 7h30 me voila parti dans le brouillard et sous la bruine. L'accalmie ne m'a permis que de ranger les affaires dans mon sac. Le temps ne s’améliorera pas jusqu’au soir. C’est une succession de bois et de champ, le seule village que je traverse vraiment à sa boulangerie de fermé. Pourtant c'est lundi de Pentecôte, il est peut être un peut tôt. Bizarre ça ne sent pas le pain chaud.
Hier je bougonnais, la foret, toujours la foret, aucun point de vu, l'horizon n'est plus horizontal mais verticale. Aujourd’hui je la béni. Elle me protège des rafales de vent et de pluie, les feuilles retiennent un peut l’eau, par contre j’ai de la boue partout, cela remonte au dessus des guêtres. De toute façon avec le brouillard on a aucune vue. Le vent s’étant levé la pluie est devenue plus dense, plus serrée, plus fraiche, mon imper à du mal à me protéger, le vent le soulève, les scratchs ne tiennent pas. Je suis mouillé par le dessus et par le dessous malgré les vêtements anti transpirants. L’herbe gorgée d’eau  imbibe les chaussures, l'imperméabilité du cuir est dépassée, les chaussettes sont également mouillées. A chaque pas dans l'herbe je sens la fraicheur me chatouiller les doigts de pieds. J'avais un peu peur de ce parcours vallonné, mais les routes sont larges et en faisant attention on ne glisse pas sous la pluie. On fait beaucoup de chemin en fond de vallée au bord de mares ou d’étangs à cressonnière.  Le balisage est bien fait ce qui évite de sortir le GPS à tous moment, la seule difficulté ce trouve à la ferme de Bellevue ou dans la plaine de la sente du Beurriot, une ancienne structure, grosse ferme, château, poney club, ou autre centre de vacances plutôt à l'abandon me fait sortir de ma trace, la, j'ai du loupé une balise et je hère dans des bâtiments ressemblant à des classes à l'abandon. Plus loin un autre point du parcours à attiré mon attention : vers la ferme de la vieille posé à Bocquetal, lorsque j'avais réalisée la trace je n'avais pas l'intention de réaliser le détour tracé, je n'en voyais pas l’intérêt sauf d'éviter cinq cent mètres de bitume. Alors je surveillais un hypothétique virage à angle droit mais je ne l'ai pas trouvé. Il me semble que ce détour à été supprimé. Mais cinq cent mètres cela se fait vite et j'ai pu louper la balise. Je reste les mains sous l'imper pour essayer de le maintenir en place. "J'suis" recroquevillé (comme on peut l'être en marchant) pour avoir moins froid. Sur ce parcours je ne rencontre que deux joggeurs dégoulinant d'eau comme moi et aussi fou que moi. Eux au moins ils seront au chaud dans une heure ou deux. Il me reste un petit après midi de marche. N’ayant pas très chaud je ne m’arrête pas pour manger. Deux poses de quelques minutes pour boire un peu et manger quelques bananes sèches. Après mes trente deux kilomètres j’arrive au formule 1 que j’avais réservé à l’avance n’ayant pas trouvé de camping au Havre ou suffisamment proche. Heureusement que ce soir je couche dans du dur, car je suis trempé, je ne sais pas comment j’aurai pu dormir dans ma toile avec un duvet humide qui n’est pas prévu pour des températures si bases. C'est un duvet d'été, température de confort 15°. Les nuits à 10-12° cela passe bien, mais voilà 10-12° cela doit être la température de la journée.  Je n’ai jamais imaginé faire mes randos avec un temps hivernal dans nos contrées.
Arrivée à l'approche de la zone industriel du Havre j'abandonne le GR 2 qui repart dans les bois , la boue, et les dénivelés. Je prends la route en bordure de l'autoroute, j'aimerai ne pas arrivée trop crotté. Cela m'inquiète ma départementale est en bordure de l'autoroute et d'une bretelle, pourvu qu'elle ne finisse pas sur l'autoroute. D'après la carte non, mais celle-ci est-t'elle à jour ? Je fais des signes aux quelques voitures mais personne s'arrête, j'aurai aimé confirmation de mon itinéraire, mais sous la pluie avec mon sac à dos dégoulinant d'eau on me prend pour un SDF. Dans le bas de Gonfreville à un rond point, je demande la direction d'une grande surface ou une chambre dans une chaine d’hôtel économique m'attend, après m'avoir envoyé sur une mauvaise piste, (faut dire aussi que fatigué, je n'avais pas du tous envie de gravir la cote et, je préférais douter de mon GPS, je ne voulais pas croire que la grande surface, se trouver la haut. Elle devait se trouver en bas proche de la zone industriel. (La haut c'est le plateau avec les villages) voyant tous de même que je m'éloignais de la trace que je n'avais pas suivi, je réussi à arrêter une voiture. Un jeune conducteur intercepté, ma proposé de m'emmener jusqu’à la grande surface qui se trouve sur le plateau. hé! oui fallait bien monter. Le jeune est marcheur et c'est déjà trouvé dans cette situation.  
Heureusement dans la chambre il y a le chauffage électrique et celui-ci n’est pas coupé. Dans la demi heure qui suit, j’ai transformé ma chambre en hammam il y a de la buée partout. Je fais tous sécher. J’arrive à nettoyer la boue de mon pantalon, ce qui me permet de manger au resto d’à coté. J’ai bien dormi.
 Pas de photos pour ce trajet, je n'ai pas su retranscrire la pluie et le brouillard.
 

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