Grenoble et la Chartreuse vue de St. Nizier |
Attention cette Petite Promenade emprunté sur une partie par le GR 9 est dangereuse. Elle ne s’adresse pas à des débutants, sauf s’ils ne veulent plus jamais chausser des chaussures de marches. Je plaisante mais elle est très dangereuse (risque de chutes, de glissades) par temps sec ou humide.
Dans mon univers de la Rando Itinérante j’ai inclus depuis 2022, lorsque je le peux, des petites rando. Cette année j’avais beaucoup d’à coté… donc des Petites Promenades.
Cette promenade en fait partie. Je l’ai choisi volontairement parce-que je pensais avoir le temps de la réaliser dans une petite après midi et qu’elle se situait à coté de mon gîte d’un soir.
Comment est née cette balade ?
Les Trois Pucelles |
Je trace le parcours de ma journée itinérante sur une carte inter active et relève le numéro de téléphone d’un gîte qui me semblait à bonne distance. Je ne regarde pas le détail de la carte. (Il faudra qu’à l’avenir je sois un peu plus vigilant). Le
tracé comportait des pointillées, et les contourner rallongeaient l’itinéraire. Ma mauvaise connaissance du Vercors, je n’y suis venu qu’une fois pour en faire le tour en voiture, et puis, ne dit t’on pas, le plateau du Vercors… Alors une fois que l’on a réussi à grimper la face coté Grenoble, c’est un simple plateau que l’on descend vers le sud, que nenni c’est un massif à part entière. Malheureusement ou heureusement le gîte est sur répondeur, le message n’est pas engageant, ‘’on vous rappellera si on n’en trouve le temps’’. Après trois jours toujours pas de message.
J’ai mon couchage à Grenoble et à Villard de Lans, il faut absolument que je cherche quelque chose d’autre. Je trouve un camping faisant des nuitées. Mais l’itinéraire est plus cour. Je cherche une petite promenade pour occuper l’après midi sur un site de rando. C’est ainsi que je découvre le petit circuit du Pas du Curé et du Pas de la Corne. D’arès, les randonneurs l’ayant pratiqué, il n’est pas facile. Une partie reliant les deux Pas longeant la montagne est encore plus dangereuse, les câbles scellés dans le flanc de la montagne sont douteux, il vaut mieux s’assurer par un filin. Cela me fait réfléchir car pour rejoindre mon premier gîte je devais passer par le Pas du Curé et pour rejoindre Villard de Lans j’avais choisi un itinéraire traversant des gorges ou les commentaires ne sont pas bons non plus. Je maintiens tout de même la petite balade traversant les deux Pas. Après tout si cela ne me conviens pas je ferais demi tour. Cette balade, c’est juste un plus, pour le blog et une épingle supplémentaire sur la carte de mes petites promenades. Ah… du premier gîte, j’ai eu une réponse positive huit ou dix jours après. Tout arrive à qui sait attendre…En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte Open Street Trace GPS & Topo sans commentaires TraceRandogps
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Le code mobile de cette randonnée est b386090
Carte VisioRando Cliquez
sur le rectangle à coté du numéro
Km Temps Arret V/d V/g dénivelé
7 2h45 0h30 3,6 2,6 354+
Mont
départ est à Saint Nizier de Moucherotte. Nous trouvons un parking un peu avant
un arrêt de bus à l’angle des routes départementales D 106 et de la Rochetière.
Prenons la rue de la Rochetière en direction de la Ferme de Rony, Gaec de Rochetière-Tournage sur bois, la route est belle. Comme nous sommes sur les bords du plateau, le paysage est magnifique. Derrière nous, ce doit être le massif de Belledonne, plus proche de nous sur la droite les Trois Pucelles, devant nous le massif du Vercors [massif montagneux des Préalpes, culminant à 2 341 mètres d'altitude au Grand Veymont, Sa nature géologique principalement calcaire se caractérise par un relief constitué de falaises, de crêtes, de vaux, de gorges, plus complexe que le qualificatif de « plateau » pourrait le laisser supposer. De ce fait, il est divisé en plusieurs régions, géographiquement et historiquement distinctes : les Quatre Montagnes, les Coulmes, le Vercors drômois, les Hauts-Plateaux et, en piémont, le Royans, la Gervanne, le Diois et le Trièves. Le surnom de « Forteresse » lui est par ailleurs associé.
Cette géographie
complexe explique que le Vercors manque longtemps d'une réelle unité, les
déplacements et échanges économiques se faisant entre le massif et la plaine,
plutôt qu'entre les différentes parties du massif. Le nom de Vercors lui-même
est d'usage récent, pour désigner l'ensemble du massif : jusqu'au milieu
du XXe siècle, il ne désigne que le
canton de La Chapelle-en-Vercors relié au Royans. Le nord du massif, autour de Lans-en-Vercors,
Villard-de-Lans, Autrans et Méaudre, en liaison avec la
région grenobloise, est jusqu'alors appelé Quatre Montagnes. Au xxe siècle, la Seconde Guerre mondiale, par
la création du maquis du Vercors, le développement du tourisme et la création
du parc naturel régional renforcent l'unité du massif. les plans de reboisement
font du Vercors un des principaux massifs forestiers de France et une réserve
pour des espèces telles que la Tulipe australe et le Tétras lyre, deux des
symboles du parc, auxquels s'ajoutent notamment le Bouquetin des Alpes et le
Vautour fauve, qui ont été réintroduits. Wikipédia].
Nous approchons de la ferme et du camping de Rony. Devant la haie du camping,
prenons le chemin carrossable bordé d’une haie d’arbres sur la gauche. Après
des bosquets, nous entrons en foret, laissons un chemin sur la droite. Est-ce
un chemin ? Je suis en pleine exploitation forestière le chemin est
défoncé, et c’est peut être un chemin d’exploitation. Si c’est un chemin, il mène
au défilé du Coulou et au Pas du Curé. Pour l’instant, ce n’est pas ma
priorité, je pense me
souvenir dans les commentaires du site de randonnée que
le Pas de la Corne était peut être fermé pour cause d’éboulement. (Mes
souvenirs sont vagues car en relisant les commentaires c’est au Pas du Curé que
cela c’est écroulé, mais d’autres avis plus récent on réussi à passé). Je
souhaite me rendre au Pas de la Corme en premier si le chemin est fermé, je
rebrousserais chemin et passerais par le Pas du Curé et rentrerais par la
plaine, c’est un peu plus long mais j’ai le temps. Je poursuis tout droit et
arrive à un carrefour en forme de Té, le Pas de la Corne est indiqué sur la
gauche, il me semble que le Pas du curé est indiqué à droite. Pas de pancarte
interdisant le Pas de la Corne. Je m’engage sur ce chemin qui devient
rapidement un sentier peu large, longeant une falaise verticale avec un petit
surplomb. C’est certain que sur ce chemin s’il y a un éboulement il faudra
rebrousser chemin. La pente est raide, heureusement qu’il y a les arbres nous
évitant de voir les 200 mètres d’à-pic. Je pensais trouver un chemin un peu
plus acrobatique dans cette partie de la promenade, elle correspond au pointillé
de la carte. (Comme j’ai relu les commentaires pour écrire cette balade, il
semblerait qu’il y un autre chemin difficile à trouvé un peu plus acrobatique).
Si l’on est observateur, en regardant la carte on se rend compte que la trace
ne suit pas exactement le tracé du chemin Pour ce rendre au Pas de la Corne de la carte. En cherchant sur
internet, les photos que j’ai vu ne correspondent pas à ce que j’ai fait. Je
n’ai pas de rampe sur le rocher. Je ne suis pas mécontent d’avoir fait le plus
simple. J’ai suivi le chemin qui ma semblé le plus utilisé. Nous rencontrons le
GR 9. Si nous prenons à gauche nous retournons à Saint Nizier. Poursuivons par
le GR 9 vers le Pas de la Corne. (j’ai lu également que le GR 9 aurait été
déplacé) et là, je suis surpris c’est qu’une longue descente qui nous attend.
Longue descente et dangereuse. La première partie est la plus simple, nous
descendons sur des rochers et une rampe nous permet de nous retenir, puis plus
rien, plus de sentier, qu’un grand ravinement, une pente lessivé soit par la
pluie, par un glissement de terrain ou les deux à la fois. Trop tard pour faire
demi tour, je suis trop avancé pour modifier ma trace, je n’ai plus le temps.
On descend cela devrait s’arranger plus bas. C’est à la rencontre du GR 9 qu’on
devrait trouver la pancarte descente interdite… Je n’aurais jamais dut
m’engagé. Heureusement que je n’ai qu’un petit sac et mes deux bâtons. Il faut
se raccrocher aux branches, aux arbres, voir même aux pierres, il manque au
minimum des poteaux maintenant une corde, une rampe pour éviter de se laisser
entraîner vers l’abîme, les écolos ne vont pas être comptant, je plante la
pointe de mes bâtons dans la
terre, je cherche un interstice dans la roche pour
maintenir la pointe dans la roche pentue, pour maintenir le pied et ne pas me
laisser emporter par la descente. De toute façon le terrain est tellement
lessivé, que ce n’est pas la pointe du bâton qui va dégrader un peut plus le
terrain. Et puis c’est ma vie qui est en jeu. Désolé, pour le peu de
dégradation que j’ai occasionné, par rapport à ce qui existe, mais lorsque l’on
arrive à un telle point de dégradation, soit c’est un glissement de terrain
récent, dut à notre temps très pluvieux de ses derniers mois, soit c’est
arrivée petit à petit, mais dans les deux cas, c’est un problème de réactivité
des associations ou des élus gérant les itinéraires de randonnées. Ils ne doivent
pas vérifier leurs itinéraires souvent. La remonté des informations par les bénévoles
de la FFRP du groupe GR, mais également du groupe PR puisqu’il y a un balisage
local, auprès de leur représentant régionale ne doit pas être faite pour
trouver une solution, soit l’améliorer, soit détourner les balisages. (Tout les
commentaires sont d’accord sur un point le sentier semble abandonné). Dans l’état
ou je trouve le passage, je comprends que les écolos rouspètent. Je ne comprends
pas qu’on laisse les sites se dégrader à se point, ce n’est pas le seul que
j’ai rencontré durant mes
deux semaines de balades. Aujourd’hui, il y a un gros
travail de consolidation à faire pour éviter d’avoir ce que j’ai devant les
yeux… Chaque randonneur devant chercher ce qui lui semble le mieux pour ne pas
rouler en boule jusqu’au fond du vallon, une large bande de terre est lessivée,
glissante avec des racines à nus. Et encore il ne pleut pas. Je suis même
étonné que le GR 9 passe toujours par ici. (Depuis il aurait peut être été
déplacé… en un mois cela m’étonne). Je ne me vois pas emprunter ce passage avec
mon sac de 14 kg sur le dos, il est certain qu’au mieux je fini sur les fesses
et crotté jusqu’à la tête. Enfin je suis en bas et debout. Nous passons le Furon
[Le Furon
ou canal du Furon est une petite rivière. Le Furon prend sa source au
sud-est du bourg de Lans-en-Vercors à 1 300 mètres d'altitude et
rejoint l'Isère sur la commune de Noyarey à 201 m
d'altitude. Ce cours d'eau, considéré comme un ruisseau dans sa partie amont,
chemine entre des zones de pâturage puis il descend très rapidement du val de
Lans dans des gorges jusqu'au barrage d'Engins, qui dérive une part de l'eau
vers une conduite forcée débouchant à la centrale hydroélectrique de Sassenage.
Après sa confluence avec le Germe issu des Cuves de Sassenage (cavité comptant
parmi les Sept merveilles du Dauphiné en liaison avec le gouffre Berger, situé
sur le massif du Vercors), puis avec l'eau dérivée via la centrale, le Furon
traverse la commune de Sassenage et prend pleinement son statut de
« canal ». Hormis les cuves de Sassenage, le Furon cache une autre merveille
du Dauphiné. Dans la montagne aux environs de Sassenage, en particulier dans le
lit du Furon et au pied d'une falaise éloignée du village, on trouve, dit-on, les
pierres ophtalmiques de
Sassenage, également dénommées larmes de
Mélusine ou pierres d'hirondelle. Certains leur attribuent le
pouvoir de soigner les yeux irrités par des poussières. Il s’agit d'orbitolines, fossiles
lenticulaires dont la forme, la taille et la couleur correspondent aux
descriptions faites par les anciens, au poli très fin, et très doux au toucher.
Wikipédia]. Nous débouchons sur la D 531 au lieu dit les Jaux. Le village
d’Engins se trouve sur la gauche, je suis tellement inquiet par la suite du
parcours que je ne fais pas le détour pour voir ou j’aurais dû coucher. Après
cette descente je suis bien comptant de mettre arrêté à Saint Nizier. Nous
prenons à droite, attention seule une ligne blanche nous s’épare des voitures.
Après les maisons regarder la montagne des Rochers de Fangasset et l’on se dit
comment avons-nous pu descendre cette falaise, le pire c’est que nous devons
remonter tout cela. Longeons un petit parking le long de la route et au panneau
indiquant la fin du village d’Engin nous trouvons un sentier en pente douce
derrière la barrière de sécurité descendant vers la retenue d’eau et le barrage
d’Engin. Nous débouchons sur la route surplombant le barrage nous permettant de
traverser la retenue d’eau
[Le barrage d'Engins est une retenue d'eau artificielle, datant de 1958 et
servant à alimenter la centrale hydroélectrique de Sassenage. À la fin
du 19e siècle, trois petites centrales tournaient déjà. L'usine du
Germe, désaffectée avant 1939, dont la conduite forcée servit encore quelques
années pour alimenter Sassenage en eau potable. La chute des côtes de
Sassenage, construite en 1901, captait les eaux du canal de sortie de l'usine
d'Engins. Sabotée pendant la guerre, elle n'a pas été réutilisée : ses
installations étaient trop anciennes et le débit trop faible. L'usine d'Engins,
la plus importante, date de 1897. Le matériel électromécanique a été rénové en
1941, mais la conduite forcée, très entartrée, éclatait fréquemment et son
exploitation cessa en 1958. Depuis la nationalisation, EDF a géré puis
modernisé les équipements par la confortation du barrage d'Engins pour
alimenter la nouvelle usine de Sassenage en 1958. Contrairement aux cours d'eau
issus des glaciers, le débit du Furon est plus important en hiver qu'en
été. En temps normal, un petit débit (40 L/s) appelé "débit réserve"
coule
dans le lit du Furon. En cas de montée rapide des eaux ou lors d'un
déclenchement de la centrale de Sassenage, une grande quantité d'eau (jusqu'à 2
m3/s) va être dirigée vers le lit naturel de la rivière. Le Furon
empruntant des gorges, une telle augmentation du débit représente un danger
très important car les échappatoires sont rares et difficiles. C'est pourquoi
il est très important de respecter l'interdiction d'accès au lit du Furon, du
barrage d'Engins jusqu'à 100 m en amont de la centrale de Sassenage. https://www.engins.fr/fr/mon-village/le-barrage/
T ype : centrales d’éclusées : Elles sont surtout présentes dans les sites de haute montagne. Elles sont caractérisées par un débit faible et un dénivelé très fort avec une chute supérieure à 300 m. Le barrage s’oppose à l’écoulement naturel de l’eau pour former un lac de retenue. Ce lac est alimenté par l’eau des torrents, la fonte des neiges et des glaciers), L’intérêt est de remplir la retenue d’eau et donc de stocker un volume important d’eau qui sera turbiner au moment des pics de consommation comme par exemple le matin et le soir.
Débit max de turbinage : 2,1 m3/s
Conduite forcée du barrage à la centrale de sassenage d’un diamètre de O,9 m.
Débit de réserve : 98 l/s correspondant au débit minimum devant être relâché dans le furon sauf bien sur si le débit entrant est inférieur.
Vous trouverez des photos et un croquis du fonctionnement de la
centrale sur https://infos-canyon.fr/canyon-du-furon-securite/ ]. Poursuivons la route de Pierrelat. Après des
virages nous rencontrons le balisage jaune et vert de la Grande traversée du
Vercors à pieds, cela me rassure un peu… Ayant vu ces mêmes marque de l’autre
coté des falaises je me dis que normalement je devrais passer sans encombre.
Quoi-que… on pourrait penser la même chose du GR 9 et l’on a rencontré un
terrain complètement lessivé. Quittons le bitume au niveau du poteau
d’information, grimpons le talus, puis les quelques marches nous faisant gravir
la première butte, par la suite, cela monte rude dans la foret moussue. Nous
longeons une gorge, Attention si j’ai bien lu les commentaires, c’est de cette
gorge que sort un torrent lors des fortes pluies et transforme le chemin en lit
de ruisseau. Grimpons dans cette foret dense composée de taillis sous futaies.
C’est dépaysant on se sent isolé, en pleine nature, nous avons, les gorges, la
roche, les arbres, le taillis, la mousse, la chaleur humide de cette journée
enfin estival de ce mi-juillet, qui fut très pluvieux. On est ailleurs, seul,
loin dans les tropiques, dans la foret primaire (c’est à la mode) à moins de 15
minutes d’Engin et un peu plus
d’une heure de Grenoble. Oui je délire un peu,
mais je ne sais pas encore que je suis malade, la fatigue, peut être un peu de
fièvre. Je ne sais pas encore que ce sera ma dernière promenade de mon périple.
Cette année je n’irais pas au bout de mes itinéraires). La roche s’impose sous
nos pieds les ‘’marches’’ deviennent de plus en plus haute une rampe nous aide
à gravir la falaise. Nous arrivons au Pas du Curé [Le
curé de Saint-
Quelques images complémentaires sur le pas de la Corne et du Curé.
La descente facile... du pas de la Corne
Facile parce qu'il y a une rampe
Paysage du coté du village d'Engins
La monté vers le Pas du Curé
Massif des Beauges encore enneigé en juin |
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