Longtemps
j'ai détesté me promener en ville et surtout à Paris, trop de monde, trop de
voitures. J'ai un peu bâclé ma traversée
de Paris durant mon parcourt autour de la France, lui préférant la campagne. Durant
mon Tour de France, mes fins d'étapes se faisant parfois dans de grandes
villes, j'ai pris l'habitude de m'y intéresser. Je me suis remis en question et
commencé quelques balades dans Paris, notamment avec l'idée de joindre le
réservoir de l'aqueduc de la Vanne situé à côté du parc de Montsouris à celui
de la Dhuis situé sur la colline de Belleville à Ménilmontant. Je me suis
également rendu compte que depuis qu'il y avait moins de voitures dans certaine
rues il était bien plus agréable de si promener. J’ai pensé qu'il serait bon
d’approfondir mes connaissances. Attention, mon but n'est pas de vous faire une
visite historique, et secrète de la capitale de la France, ce sont simplement
des promenades en curieux. A vous d'approfondir…
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
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Le code mobile Randogps de cette randonnée est b387004
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Novembre 2022
KM Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
. Originellement, le terrain occupé par cette place se trouvait au milieu de bas-fonds marécageux livrés aux hasards des débordements de la Seine. Au XVIIIe siècle, ce n'était qu'une esplanade entourée, à moitié d'un fossé qui servait de magasin pour les marbres et communiquait par une barrière, un poste de gabelle et le port aux marbres. Deux grands égouts découverts traversaient les deux extrémités de ce terrain, l'un coulant dans le fossé des Tuileries, l'autre le long des Champs-Élysées. La Ville de Paris, en la personne de ses échevins
et de son prévôt des marchands, décide, en 1748, d'ériger une statue équestre de Louis XV pour fêter le rétablissement du roi après la maladie dont il a été atteint à Metz
![]() |
Ministère de la Marine |
limiter les expropriations nécessaires. Avant même que la décision
ait été officiellement prise, des négociations ont été engagées avec les
héritiers de John Law, propriétaires de
terrains qui empiètent sur l'emplacement nécessaire à la création, à cet
endroit, d'une place royale, inscrite dans le
vaste réseau de places royales qui vont, à Rennes, Rouen, Bordeaux, Dijon, Nantes ou Montpellier, théâtraliser la
représentation équestre de Louis XV. Espaces de parade pour la statue, ces
places se développent selon un principe qui va rester, à Paris, très ouvert,
parce qu'il s'inscrit dans une zone encore vierge d'urbanisation. Valorisée par
les façades dessinées par Gabriel, la place Louis XV
devient un intermède architectural entre les frondaisons des Tuileries et l'échappée verte
des Champs-Élysées. Cet ensemble monumental est, au point de vue de l'aménagement
urbain, la plus importante création du siècle des Lumières dans la capitale. Il exprime un moment privilégié dans
l'évolution du goût français : celui qui voit, vers le milieu du XVIIIe siècle, le déclin du style rocaille et la naissance
d'un

![]() |
Ministère de la Marine |






Palais Bourbon |
- sur le côté nord, d'est en ouest :
- carré des Ambassadeurs : il tire sa dénomination des hôtels édifiés par l'architecte Ange-Jacques Gabriel sur la place de la Concorde voisine, qui furent un temps destinés à servir de logement à des ambassadeurs étrangers ; on y trouve notamment l'Espace Cardin ;
- carré de l'Élysée (devant le palais de l'Élysée), avec notamment le pavillon Gabriel ;
- carré Marigny (au débouché de la rue du Cirque) :
on y trouve le théâtre Marigny, le
restaurant Laurent et le célèbre marché aux timbres ;
- sur le côté sud, d'est en ouest :
- carré du géorama ou Ledoyen (face au carré des Ambassadeurs) : on y trouve le restaurant Pavillon Ledoyen ;
- grand carré du Battoir, dit aussi grand carré des Jeux, ou encore des Fêtes (face au carré de l'Élysée) : ce carré a été aménagé par le marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi sous Louis XV, à la demande de sa sœur, la marquise de Pompadour, qui voulait jouir d'une vue dégagée vers la Seine et les Invalides depuis son palais de l'Élysée. On y trouve le Petit Palais et le Grand Palais, qui abrite notamment le Palais de la découverte et les Galeries nationales du Grand Palais.
En prenant l’allée centrale (Marcel Proust) Nous longeons le Théâtre de la Ville Espace Cardin [L'espace Pierre-














qui exploite l'établissement fait faillite dès 1780. Les constructions sont démolies à l'exception d'un pavillon
donnant sur le rond-point qui devient une sorte de guinguette sous le nom de Salon
de Flore. Elle est vendue à son tour en 1823. Le terrain est loti et l'actuelle rue Jean-Mermoz est percée à
l'emplacement de la naumachie.


Remontons les Champs Elysées [Célèbre dans le monde entier, l’avenue des Champs Élysées est un incontournable lors d’une visite à Paris. elle accueille chaque jour près de 300 000 visiteurs ! De jour comme de nuit, il se passe toujours quelque chose sur la plus belle avenue du monde. L’avenue des Champs-Élysées est si belle… Un vrai décor de carte postale ! Sur près de 2 km, cet axe historique relie la place de la Concorde au monumental Arc de Triomphe. Mais avant de devenir la "plus belle avenue du monde", les Champs-Élysées étaient un marécage. C’est au XVIIe siècle que Le Nôtre, le jardinier de Louis XIV, en a posé "les premières pierres". Ensuite, elle n’a cessé de s'embellir. Un mythe était né ! Côté shopping, les Champs-Élysées comptent de très nombreuses enseignes. Mode, beauté, sports… Il y en a pour tous les goûts ! https://www.parisinfo.com/decouvrir-paris/balades-a-paris/tout-savoir-sur-les-champs-elysees Elle tire son nom des champs Élysées, le lieu des Enfers où séjournaient les âmes vertueuses dans la mythologie grecque. Elle s'étend sur 1 910 mètres, d'est en ouest, reliant la place de la Concorde, où se dresse l'obélisque de Louxor, et la place Charles-de-Gaulle (ancienne « place de l'Étoile »), située au nord de la colline de Chaillot à l'un de ses points culminants. Ce sommet fut abaissé de cinq mètres de 1768 à 1774 et les déblais furent utilisés pour


















Un peu plus bas sur le trottoir de gauche nous avons une affreuse façade de verre avec une entrée de parking derrière la Salle Wagram et le théatre de l’Empire[La salle Wagram est une salle de spectacle parisienne. En 1812, l'arasement de la place de l'Étoile s’achève, mais on attendra encore 20 ans l'achèvement de l'Arc de Triomphe à la gloire de Napoléon Bonaparte. Le versant nord de la butte de Chaillot est encore un lieu d'excursion campagnarde pour les habitants de la ville. Dans cet endroit situé hors de l’enceinte des Fermiers généraux, les vins de Suresnes ne sont pas soumis à l'octroi. Dourlans, un vétéran de la Garde impériale, juge le moment opportun pour y ouvrir une guinguette, à distance réglementaire de l'enceinte des fermiers généraux entre la barrière de l'Étoile et celle du Roule. Après Waterloo, il crée le Bal Dourlans : jardin, piste de danse, tonnelles à lampions et une première salle destinée à abriter les danseurs l'hiver, perpétuent la tradition du bal de barrière2 créé sous Louis XVI. Sous le Second Empire, le Bal Wagram prospère : Dourlans aménage dans le jardin des « bosquets d'amour » et fait appel à l'architecte Adrien Fleuret3 (1835-1912), déjà auteur du théâtre Marigny en 1862, qui dessine les plans d'une nouvelle salle, entourée de deux galeries d’étages. Inaugurée en 1865, c'est la salle que nous connaissons aujourd'hui : le rendez-vous bucolique est devenu une véritable salle de bal. La voûte étincelle de lustres de Bohême. Le plafond d’Adrien Fleuret, un ensemble de peintures, balustres et colonnades, sera inscrit en 1981 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques


























En 1872 André,
amateur d'art, avait racheté la Gazette des
Beaux-Arts et pris la direction de l'Union centrale des
arts décoratifs; il conçut alors le projet de constituer une
collection de tableaux, de sculptures, de tapisseries et d'objets d'art du XVIIIe siècle. En 1881 il épousa Nélie Jacquemart,
une jeune artiste peintre qui s'associa aux projets de son mari. Ensemble, ils
constituèrent méthodiquement leur collection, Nélie s'intéressant plus
particulièrement à la peinture italienne, des primitifs des XIVe
et XVe siècles à la Renaissance, correspondant à 124 œuvres sur les 137 tableaux italiens
conservés à Paris. Parallèlement, ils aménagèrent leur demeure pour mettre en
valeur le mieux possible leurs acquisitions. En 1894 André mourut, laissant à
Nélie l'achèvement du futur musée. Celle-ci prévoit en effet de léguer l'hôtel
à l'Institut de France
dans le souci de préserver l’intégrité de sa collection et de la faire
découvrir au plus grand nombre, à condition qu'il fût ouvert au public et
transformé en musée. À sa mort en 1912, Nélie Jacquemart légua l’ensemble de ce
patrimoine (legs du 19 janvier 1912 réunissant la collection de l'hôtel et celle de l'abbaye de Chaalis) à l’Institut de France. Depuis 1913, date effective du legs, l’Institut de France et la Fondation
Jacquemart-André s’efforcent de conserver, protéger et valoriser ce
patrimoine, la disposition des lieux n'ayant pas été modifiée. Wikipédia].
Descendons jusqu’au carrefour avec la rue de Mirosmesnil que nous prenons à
gauche, nous arrivons au carrefour avec la rue de la Bienfaisance ou nous
trouvons un bel immeuble Hausmannien. Prenons à droite la rue de la
Bienfaisance, nous apercevons le dôme de l’église Saint Augustin [L’église a été construite entre 1860 et 1871, dans le quartier de la
Petite Pologne, actuellement place Saint-Augustin dans le 8e arrondissement de Paris. Au moment du Second Empire ce quartier change
avec un afflux démographique entraînant la construction d’immeubles. Le préfet Haussmann fait tracer de
larges avenues rectilignes. Les carrefours appellent des édifices prestigieux.
Au mois de janvier 1867, l'abbé Langénieux
est transféré à la cure de l'église Saint-Augustin. Ce quartier neuf de la
capitale voyait s'élever sur ses larges boulevards, autour de l'église de style
original alors en construction, les luxueuses demeures d'une société
aristocratique. Il accélère la marche des travaux de l'église, fait construire
le vaste presbytère où le curé et vingt vicaires trouvent une habitation
simple, mais commode et bien aménagée. Napoléon III décida que la
crypte de l'église abriterait les sépultures des princes de la famille
impériale, celle des empereurs et impératrices devant demeurer en la basilique Saint-Denis. Finalement, l'empereur meurt en exil en Angleterre et est
inhumé avec sa femme et son fils à l'abbaye Saint-Michel (Farnborough). La volonté de
construire cet édifice bien en vue a cependant un inconvénient. Située au
carrefour du boulevard
Haussmann et du boulevard Malesherbes, tous deux très circulés, et qui plus est dans un secteur pavé,
cette église est sans doute l'une des plus bruyantes de Paris, le bruit de la
circulation restant très présent à l'intérieur de la nef, ce qui est peu
propice au recueillement. C'est dans cette église qu'en 1886 se convertit Charles de Foucauld, qui fut influencé par le vicaire de cette paroisse, l'abbé Huvelin, et que le 8 avril
1890 Edmond Rostand
épousa Rosemonde Gérard.
À cette époque, l'organiste de l'église était le compositeur Eugène Gigout. La façade de
l'église a été restaurée entre septembre 2016 et janvier 2018 pour un montant
de 4,2 millions d'euros financée par la ville de Paris et le ministère de la
Culture. L'église reste néanmoins dans un état désastreux : la coupole est
cachée par un filet depuis des années pour empêcher les pierres de
tomber ; deux des écoinçons peints par Émile Signol ont été déposés car
ils se détachaient et sont entreposés, roulés, sur la tribune du bras gauche du
transept ; et
le 19 juin 2021, il pleuvait à torrent dans la nef.
Construite par Victor Baltard
(architecte des Halles de Paris)
et secondé du prestigieux Émile Vaudremer,
cette église trouve son originalité dans sa structure plus que dans son style éclectique inspiré des arts roman et byzantin. En effet, elle est
le premier édifice religieux d’une telle ampleur à utiliser le fer et la fonte. Elle mesure près
de 100 mètres de long et la hauteur de sa coupole s'élève à plus de
80 mètres. Grâce à la structure métallique, les contreforts habituels
n'existent pas. Le terrain n'étant pas rectangulaire, le plan est
original : façade étroite, chœur très vaste. À mesure que l'on s'approche
de celui-ci, les chapelles adjacentes deviennent de plus en plus imposantes.
Ornant la façade, les symboles des quatre Évangélistes au-dessus des arcades et, sous la rosace, les douze apôtres. Wikipédia].
Sur la place nous trouvons la statue équestre de Jeanne d’Arc [La statue de
Jeanne d'Arc est une œuvre du sculpteur français Paul Dubois. Il s'agit d'une statue équestre
en bronze de Jeanne d'Arc présentée au salon des artistes
français en 1895. Comme la statue de Jeanne d'Arc de la place des Pyramides, Jeanne d'Arc est représentée à cheval, mais est la seule
statue parisienne où Jeanne brandit une épée dans la main droite. Outre le nom
et les dates de naissance et de décès, le socle comporte des inscriptions qui « semble[nt] révéler une volonté didactique, conformément à
la politique éducative de l'État républicain ». L'Académie
nationale de Reims lance une souscription publique en 1888 pour réaliser un
monument à Jeanne d'Arc. Le contrat est passé entre le sculpteur Paul Dubois, l'architecte Alphonse Gosset et le notaire Raoul Douce. Le modèle en plâtre est présenté au salon des artistes
français en 1889. Longtemps conservé au musée Paul-Dubois-Alfred-Boucher à
Nogent-sur-Seine, il est donc
probablement dans les collections actuelles du musée Camille-Claudel, qui lui succède dans cette ville depuis 2017. Dubois réalise
trois exemplaires à l'aide du procédé de la cire perdue : Le premier,
commandé en 1890 à Pierre Bingen par Paul Dubois, est achevé en 1896, se trouve sur la place du Cardinal-Luçon à
Reims. Elle fut offerte à la ville et inaugurée par le président de la
République Félix Faure, le 14 juillet
1896. Le deuxième, un bronze de mauvaise qualité réalisé par Edmond Gruet et
exposé dès 1895 et reste un certain temps dans le péristyle du Panthéon de Paris
puis est déplacé et se trouve ensuite devant l'église
Saint-Augustin, à Paris. Il dépend du musée d'Orsay. Un troisième
exemplaire, un bronze de meilleure qualité, est réalisé par Edmond Gruet en
1897. Montré à l’exposition
universelle de 1900, il est inauguré à Strasbourg, dans le jardin du palais du Rhin, le 14 juillet
1922. Brisée pendant la Seconde Guerre mondiale, la statue est reconstituée après la guerre et placée sur le
parvis de l'église Saint-Maurice, à Strasbourg. Elle est à nouveau
inaugurée le 8 mai 1965. Un autre bronze, fondu par Eugène Rudier (signée Alexis Rudier), se trouve au Meridian Hill Park, à Washington. Cette statue a fait partie du programme Save Outdoor
Sculpture! (en) de la Smithsonian Institution en 1994. Wikipédia].
l'Élysée
et anciennement l'Élysée-Bourbon,
est un ancien hôtel particulier
parisien. Il est le siège de
la présidence de la
République française et la résidence officielle du chef de l'État depuis la IIe
République. Les médias utilisent par métonymie
« l'Élysée » pour désigner les services de la présidence de la République française. Il est également fréquent de rencontrer le terme « le
Château » chez les politiques, les journalistes ou les auteurs
spécialisés. Construit par l'architecte Armand-Claude Mollet en 1720 pour Louis-Henri de La
Tour d'Auvergne, comte d'Évreux, le palais de l'Élysée a une
histoire illustre : il est offert par Louis XV à sa favorite, la marquise de Pompadour, en 1753, puis devient le palais princier de Joachim Murat, beau-frère de Napoléon Ier. Ce dernier en fait
en 1805 sa résidence
impériale. Son neveu, Napoléon III, premier président
de la République française, y habite également à partir de 1848. Après la mort
de Louis XIV, en 1715, dont la
fin de règne rime avec une certaine austérité, le régent du royaume, Philippe d'Orléans, délaisse Versailles au profit de Paris, entraînant avec lui la Cour, qui dès lors s'y fait construire comme les membres
de la bourgeoisie divers palais et hôtels particuliers. La même année, Louis-Henri de La
Tour d'Auvergne, comte d'Évreux et gendre d'Antoine Crozat, première fortune
de France, sollicite du Régent la capitainerie des chasses de Monceaux. Ce
dernier aimant se moquer des courtisans désargentés lui rétorque : « Je vous l'accorderai lorsque je pourrai vous en porter
moi-même le brevet dans un hôtel à vous ». La moquerie affecte
directement le comte qui n'a pas de demeure parisienne digne de ce nom ; Saint-Simon disait d'ailleurs de lui : « Tout
ce qu'il avait en lui était tourné à l'ambition ». Il vend alors au
célèbre banquier John Law son comté de Tancarville, en Normandie, pour
732 000 livres (alors qu'il l'avait acheté dix ans auparavant à la duchesse de Nemours pour
350 000 livres) et rachète le marais des Gourdes deux terrains
ayant appartenu à André Le Nôtre
d'une trentaine d'arpents (une dizaine d'hectares) pour
77 000 livres, situé entre l'actuelle rue du
Faubourg-Saint-Honoré, alors simple chaussée bordée de masures au toit de
chaume menant au village du Roule, et le Grand Cours (Champs-Élysées), lieu de promenade créé par Colbert dans l'axe des Tuileries (les lieux sont
alors bien moins chers qu'à Paris même). Il n'y a alors encore aucun hôtel
particulier, ce ne sont que jardins maraîchers, bois, pépinières et une léproserie, mais le projet de
construction de la future avenue des Champs-Élysées va rapidement y amener
architectes et aristocrates qui veulent quitter
le centre-ville devenu trop exigu. L'ancien propriétaire du terrain, l'architecte
et contrôleur des bâtiments du roi Armand Claude Mollet (futur architecte de Louis XV et allié des Le
Nôtre à qui il rachète le terrain des Gourdes, jouant au spéculateur
immobilier), prévoit dans le contrat de vente qu'il soit chargé d'y construire
un hôtel destiné à la résidence du comte d'Évreux. Pour s'assurer un train de vie en accord avec son
rang, le comte d'Évreux a épousé la fille
du richissime armateur négrier Antoine Crozat, ce qui lui a
apporté une dot de 2 000 000 livres qui lui permet
de financer son hôtel. Le Toulousain Antoine Crozat est considéré comme l’homme
le plus riche de France au début du XVIIIe siècle.
Une fortune qui s'est construite via la Compagnie de Guinée, qui a « pour mission d’acheminer du port de Nantes, le
plus grand nombre possible d’esclaves noirs vers Saint-Domingue et de remplacer
sur l’île, le tabac par le sucre ». C'est grâce à cette fortune bâtie sur
la traite négrière qu'Antoine Crozat « s'ouvre les portes de
l’aristocratie, en mariant sa fille à Louis-Henri de la Tour d’Auvergne, le
comte d’Evreux ». Ce qui amène Louis-Georges Tin
à considérer que
« sans la fortune d’Antoine Crozat, sans la traite négrière, le palais de
l'Élysée n’aurait sans doute pas vu le jour ». La fille d'Antoine Crozat a
douze ans et le comte d'Evreux trente-deux. Le souci des nobles de la fin du
règne de Louis XIV est de trouver de
l'argent, dépensé dans les fastes de la Cour et les guerres. Les bourgeois, quant à eux,
désirent s'élever socialement et cette union est un exemple de ce qui a souvent
cours en ces temps. Mais le comte, désirant rester seul et fortuné, congédie sa
jeune épouse le 14 décembre 1720, le jour du bal de l'inauguration de l'hôtel à
laquelle assiste sa maîtresse, la duchesse de Lesdiguières. L'épousée,
désormais exclue de cette folie du comte où il reçoit ses maîtresses, demande la séparation, ce
qui implique que son mari rende la dot à son beau-père. Le comte, ayant spéculé
sur le système de Law
(notamment sur la Compagnie des Indes), retire assez d'argent pour la rembourser. Édifié entre 1718
et 1720 et décoré entre 1720 et 1722, l'hôtel d'Évreux, demeure imposante au
milieu des modestes échoppes du faubourg Saint-Honoré, est aménagé selon les
principes d'architecture en vogue à l'époque. Il y a un corps de bâtiment
de deux étages, élevé sur un vaste sous-sol. Il reste l'un des meilleurs
exemples du modèle classique ;
il commence par un vestibule (rez-de-chaussée à
colonnes, évidé pour que les visiteurs n'attendent pas sous la pluie) dans
l'axe d'une cour d'honneur (de part et d'autre de cette cour arrondie, se
trouvent deux murs à arcades, dissimulant les
dépendances et deux basses-cours réservées aux fournisseurs et aux travaux des
domestiques), un corps central double en
profondeur et à trois degrés (rez-de-chaussée, étage noble et étage sous
comble) et deux ailes en équerre
de part et d'autre en simple rez-de-chaussée (le Petit Appartement plus
facile à chauffer dans l'aile de gauche qui sert
de petits appartements au
comte, l’Appartement des Bains dans l'aile de droite). La vaste cour
d'honneur est bordée de deux murs aveugles à arcades « en
défoncé » surmontés d'une balustrade et s'ouvre sur un portail monumental
à quatre colonnes ioniques
supportant le blason du propriétaire. L'ordonnancement des lieux permet alors
toutes les adaptations souhaitées par les propriétaires successifs. Il n'y a
pourtant pas encore d'escalier d'honneur, mais uniquement des coursives et le
premier étage n'est ni meublé ni décoré, le comte considérant que les travaux
lui avaient assez coûté et que, vivant au rez-de-chaussée, de toute manière, le
Régent ne voudrait pas visiter l'étage, mais se contenterait des salons
d'apparat. En effet, contrairement aux hôtels particuliers de l'époque, qui
comportent un rez-de-chaussée de réception, un premier étage pour recevoir des
proches et de la famille et des appartements privés dans les ailes, le comte
n'aménage que l’appartement de parade du rez-de-chaussée, par économie mais
aussi parce qu'il était séparé de son épouse et sans enfant. Les décors
intérieurs, de style Régence, sont réalisés sous
la direction de l'architecte Jules Michel
Alexandre Hardouin qui remplace Armand-Claude Mollet en 1720. Ils
proposent nombre de boiseries, fleurons, rosaces, dessus-de-porte ou
rinceaux, et sont
essentiellement dus au sculpteur Michel Lange. Le décor des salons de réception, bien que modifié au cours des
siècles, conserve l'essentiel de son aspect d'origine. L'abbé Antonini, en
visite, déjà frappé par un « tableau mouvant »
(ce qui est alors très moderne) déclare en outre être étonné par « les lustres qui étaient du dernier beau ».
L'architecte Jacques-François
Blondel, notamment auteur des planches relatives aux palais
et hôtels dans l'Encyclopédie
de Diderot et
d'Alembert, sacre l'hôtel « plus belle maison de plaisance des environs de
Paris ». Comme il l'avait promis, le régent vient en personne apporter le
brevet au comte, rajoutant en plus 140 toises (530 mètres carrés) de
terrains pour le féliciter d'avoir relevé le défi. Cela permet d'agrandir le
récent jardin à la française et de le fermer en demi-lune. Le comte d'Évreux fut donc le propriétaire d'un hôtel admiré de tous ses
contemporains. Il démissionna pourtant de ses charges et
vécut reclus dans son hôtel, avec sa gouvernante, Mlle de La
Haye, son officier d'ordonnance, Fline, et des laquais, piqueurs et cochers
jusqu'à sa mort en 1753. En 1753, la marquise de Pompadour, une des favorites Louis XV, est charmée par l'édifice, et
décide d'en faire l'acquisition. La vente a lieu le 24 décembre de la même
année, au Châtelet de Paris. M. Lenote est curateur, Me Melin,
notaire ; une estimation est faite par l'architecte Desmaisons, elle se
monte à 730 000 livres. L'achat de la demeure est motivé, selon le marquis d'Argenson, par le statut chancelant de favorite (elle aurait ainsi un
lieu où se retirer dignement en cas de disgrâce) ainsi que par sa situation
géographique, à la porte de Paris (elle n'était en effet pas populaire auprès
du peuple parisien). Néanmoins, elle n'y vit pas régulièrement, partagée entre
sa vie à la Cour et ses visites à sa fille Alexandrine au couvent de
l'Assomption dans la rue Saint-Honoré
voisine ; le décès de cette dernière en 1754 ne l'invite pas à s'y poser,
d'autant que des graffitis ornant les murs de l'hôtel, du type « maison de
la putain du roi », rappellent que les habitants de ce quartier populaire
n'aiment pas la richesse arrogante qu'elle affiche ou son inconséquence
lorsqu'elle conçoit un potager qui barre la circulation du Grand Cours
(futurs Champs-Élysées
). Elle y fait de nombreuses transformations, les murs se
couvrent de boiseries et d'or caractéristiques du « style Pompadour », la façade
de la cour d'honneur s'inspire de celle de son château de
Champs-sur-Marne. Celle qui possède depuis quelques années le
marquisat de Pompadour suit sa devise « Mon plaisir
n'est pas de contempler l'or de mes coffres, mais de le répandre ».
Mais les travaux sont en réalité à la charge du royaume de France qui dépense près de
100 000 livres dans la réfection et la décoration. La marquise presse
Lassurance, son architecte
favori, de remanier la chambre de parade (notamment sa grande alcôve),
d'aménager le premier étage et de construire un grand escalier ; Verberckt est chargé des
sculptures au ciseau, Van Loo, Boucher et Dubois des
médaillons et des panneaux, Lazare Duvaux de la décoration de
la salle de bain. Appréciant la matière noble, la marquise prend soin de
sélectionner des étoffes, marqueteries, marbres, tapisseries des Gobelins,
lustres en cristal de Bohême, vaisselle et pendules de grande qualité. Des
tapisseries de grande facture ornent les murs. Les jardins, eux, se voient
garnis de portiques, de charmilles, d'un potager et même de cascades, d'un
labyrinthe et d'une grotte dorée pour sa fille. Inconditionnelle des bergeries de Watteau et aimant jouer les
bergères, comme le veut la mode du « retour à la nature », elle y
fait aussi paître un troupeau de moutons aux cornes dorées et au cou
enrubanné.
Un jour où Madame de Pompadour décide de les laisser entrer dans son boudoir
pour les présenter à ses invités, le bélier, croyant avoir affaire à un rival,
fonce vers son reflet aperçu dans un grand miroir, le troupeau le suit,
saccageant la pièce. Le roi participe à l'agrandissement des jardins. Je vous
laisse lire la suite de l’histoire de ce monument sur wikipédia].
Prenons la rue d’Aguesseau sur la gauche, nous y trouvons de belles façades
d’immeubles, poursuivons par la rue de Surène sur la droite, remarquer
l’immeuble à l’angle de la rue d’Anjou la façon dont à été travaillée la façade.
Prenons cette dernière sur la gauche. Nous arrivons Boulevard Malesherbes que
nous traversons, et faisons un esse gauche, droite. Poursuivons la rue d’Anjou.
Admiré l’immeuble sur la gauche dont la décoration de la façade tranche avec
les autres [Ancien siège de la compagnie des Salins du
Midi et de l’Est entre 1949 à 1997. Immeuble Haussmannien des années 1927 les
fenêtres s’ouvrent sur le Square Louis XVI, ou le Roi et Marie Antoinette
guillotinés en 1793 y furent enterrés, je n’ai pas trouvé pourquoi les balcons
sont soutenus par des sculptures de dragons. Je pesais trouver une ancienne
entreprise d’import-export avec les pays asiatique]. Face à lui nous
trouvons la chapelle expiatoire [Elle constitue un
ensemble religieux et
commémoratif consacré aux victimes de la Révolution, notamment le
couple royal, construit de 1815 à 1826 et est classée monument historique depuis le 22 juillet 1914. Elle se trouve au centre du square Louis-XVI, L'édifice est
dressé à l’emplacement de l’ancien cimetière de la
Madeleine et sa position précise a été définie par le lieu
d'inhumation du corps du roi Louis XVI à la suite de son
exécution place de la Concorde le 21 janvier 1793.
La chapelle expiatoire est située à l'emplacement de l'ancien cimetière de la
Madeleine. Ouvert en 1721, ce cimetière relativement récent accueille en
moyenne 160 corps par an jusqu'à la Révolution et présente l'avantage de
disposer de beaucoup de places disponibles à l'inverse de nombre de cimetières
parisiens qui débordent alors, au propre comme au figuré, tel le
cimetière des Innocents dont les cadavres se déversent dans les caves des Halles,
conduisant Louis XVI à interdire en 1783 toute nouvelle inhumation dans Paris
et à ordonner le transfert des corps dans les catacombes. Le cimetière de la
Madeleine avait déjà été utilisé pour inhumer les 132 victimes du feu
d'artifice du mariage du futur Louis XVI et de sa jeune épouse en 1770 sur la place Louis-XV.
Sa proximité avec la place de la Révolution où se déroule la plupart des exécutions sous la Terreur en fait un lieu d'inhumation pratique et discret sans sortir de
Paris, dont les abords plus hostiles à la Révolution sont difficiles à
contrôler et auxquels on ne souhaite pas montrer les morts du régime de
terreur. C'est à ce titre que nombre de victimes de « la
décoiffante » (la guillotine), sont jetés dans
des fosses communes. Le cimetière est fermé par le Comité de salut public en 1794 puis vendu à divers propriétaires jusqu'au magistrat
royaliste Louis Desclozeaux qui, habitant rue d'Anjou
(sa maison disparue
est matérialisée par un arbre dans l'actuel square Louis-XVI), avait noté
l'emplacement de la fosse dans laquelle les corps du roi et de la reine de
France avaient été jetés. En 1814, la monarchie est restaurée e roi Louis XVIII s'attache à raviver
le souvenir de son frère Louis XVI guillotiné sous la Terreur en 1793 et se lance à la recherche des dépouilles du couple
royal. Sur les indications de Desclozeaux, les dépouilles de Louis XVI et de Marie-Antoinette sont exhumées et transférées à la nécropole royale de Saint-Denis le 21 janvier 1815, jour du 22e anniversaire de la
mort du roi. Le même jour, Louis XVIII fait poser la première pierre de
l'actuelle chapelle commémorative (le nom d'expiatoire n'a jamais été mentionné
officiellement). L'idée lui avait été suggérée par l'ultra royaliste duc de Doudeauville, aide de camp du comte d'Artois, frère du roi et futur Charles X, afin d'honorer non
seulement la mémoire du couple royal guillotiné mais également celle de la
dizaine de Gardes suisses
tués le 10 août 1792 lors de la prise du
palais des Tuileries ou dans les prisons parisiennes dans les jours qui ont suivi et
eux aussi jetés dans les fosses du cimetière de la Madeleine. Commencé le 21
janvier 1815, la construction s'étale sur 11 années et se termine en 1826 sous
le règne de Charles X. Le projet,
d'inspiration néoclassique, est financé sur la cassette personnelle de Louis XVIII pour un montant de
3 millions de livres. Il se présente à l'origine comme une oasis de calme et de
silence en plein cœur de Paris. La chapelle est alors entourée
d'un parc à
l'anglaise recouvrant l'ancien cimetière de la Madeleine et une longue allée de
cyprès relie le perron à l'actuelle rue de l'Arcade.
Sous le Second Empire, la chapelle est restaurée et son environnement remanié.
L'allée de cyprès est supprimée en 1862, seuls une dizaine de mètres sont
conservés pour offrir l'accès sur la rue Pasquier. Le petit jardin
romantique d’origine laisse alors place au square Louis-XVI durant les grands
travaux d’Haussmann, annulant ainsi le caractère d'îlot paisible de recueillement
voulu initialement. Je vous laisse découvrir les détails dans wikipédia].
Poursuivons en prenant la rue Pasquier, nous retrouvons le Boulevard Malesherbes
que nous prenons sur la gauche, nous arrivons Place de la Madeleine [cette place de forme rectangulaire mesure
218 mètres de long sur 128 mètres de large. La place de la Madeleine
a été formée en 1815 sur des terrains
appartenant au prieuré Notre-Dame de Grâce de la Ville-l'Évêque. L'église de la
Madeleine occupe l'emplacement de l'hôtel de Chevilly, qui datait de 1728 et se situait rue Basse-du-Rempart, voie qui a été absorbée dans le boulevard des Capucines. Par ordonnance du 20 juin 1824, les abords de l'église de la
Madeleine sont réaménagés et plusieurs voies sont ouvertes à cette occasion.
Durant les Trois Glorieuses,
la voie fut le théâtre
d'affrontement entre les insurgés et la troupe. La place de la
Madeleine était ornée de deux fontaines, œuvres de Gabriel Davioud. L'une de ces
fontaines, située en face du no 7, fut déplacée en 1903. Le 30 mai 1918, durant la première Guerre
mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose place de la
Madeleine, derrière l'église. Wikipédia].
Faisons le tour de l’église [Elle constitue une
parfaite illustration du style architectural
néoclassique avec son portique octostyle. Sa construction
s'est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la
fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Les changements
politiques de l'époque en firent modifier à plusieurs reprises la destination
et les plans. Conçu par Napoléon Ier
comme un temple grec dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment
faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845. Sous le fronton, l'inscription en latin « D.O.M. SVB.
INVOC. S. M. MAGDALENAE » (« Domino Optimo Maximo sub invocatione
Sanctae Mariae Magdalenae ») signifie « Au Dieu très bon et très
grand, sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine ». L'édifice a
une
longueur de 108 mètres, une largeur de 43 mètres, une hauteur de
30 mètres et est ceinturé par 52 colonnes corinthiennes. Après
l'annexion du faubourg de la Ville l'Évêque
à la Paris, en 1722, l'ancienne église de
la Madeleine qui le desservait apparaît trop exiguë. Il est donc
décidé de construire une nouvelle église sur un nouveau site. Les plans de la
nouvelle église de la Madeleine furent commandés en 1757 à Pierre Contant d'Ivry (1698-1777), architecte du duc d'Orléans. Il proposa un édifice en forme de croix latine surmonté par un
petit dôme dont le projet fut
approuvé formellement en 1764. Le projet d'Étienne-Louis Boullée Projet de l'église de la Madeleine assujetti aux fondations
de l'ancien architecte, élévation. La première pierre avait été posée par
le roi Louis XV en personne. Pierre Contant d'Ivry mourut en 1777. Étienne-Louis Boullée imagina un nouveau projet respectant les fondations déjà
établies, mais Contant d'Ivry fut en définitive remplacé par un de ses élèves Guillaume-Martin
Couture dit « le Jeune », qui remania
complètement le parti de son prédécesseur et, en s'inspirant du projet de Jacques-Germain
Soufflot pour l'église Sainte-Geneviève, proposa une église en forme de croix grecque, surmontée d'un
dôme plus vaste, et précédée d'un portique péristyle d'ordre corinthien. Lorsqu'éclata la Révolution française, la période était peu propice à la construction d'églises, et
les
travaux furent complètement arrêtés sur décret de l'Assemblée nationale, le
30 décembre 1791. La direction des Bâtiments loua alors les
sous-sols à un marchand de vin (1794) et diverses parcelles de l'enclos à des artisans. De nombreux
architectes avaient proposé des projets pour l'achèvement de l'édifice. En
définitive, le 2 décembre 1806, au camp de Poznań en Pologne, l'Empereur Napoléon Ier signait un décret
pour l'édification d'un temple à la gloire des Armées françaises. Selon
l'exposé des motifs : « Le Monument dont l'Empereur vous appelle
aujourd'hui à tracer le projet sera le plus auguste, le plus imposant de tous
ceux que sa vaste imagination a conçus et que son activité prodigieuse sait
faire exécuter. Peu après, on démolit tout ce qui avait été édifié sur les
plans de Couture et les travaux progressèrent rapidement jusqu'en 1811, date à laquelle ils durent être arrêtés faute d'argent. Après
la campagne de Russie de 1812, Napoléon renonça
au temple de la Gloire, et revint au projet primitif d'une église :
« Que ferons-nous du temple de la Gloire ? dit-il à Montalivet. Nos grandes idées sur tout cela sont bien changées… C'est aux
prêtres qu'il faut donner nos temples à garder : ils s'entendent mieux que
nous à faire des cérémonies et à conserver un culte. Que le Temple de la Gloire
soit désormais une Église : c'est le
moyen d'achever et de conserver ce
monument. » Je vous laisse lire le détail de cette église dans wikipédia].
Déscendons la rue Royale avant de déboucher Place de la Concorde nous passons
devant l’Hôtel de Coislin sur la droite[L'hôtel de
Coislin est un hôtel particulier
du XVIIIe siècle, construit en 1770
par l'architecte Ange-Jacques Gabriel sur une commande de Marie-Anne de Mailly-Rubempré, marquise de Coislin, puis duchesse de Mailly maîtresse royale.
Cet hôtel particulier fut le lieu de signature des premiers traités d'amitié, de
commerce et d'alliance entre la France, et les États-Unis. Chateaubriand y vécut en tant que locataire de 1805 à 1807. Le Cercle de la rue
Royale, cercle masculin réservé à la haute bourgeoisie
parisienne, s'installe en 1866 dans les murs de l’hôtel de Coislin. L'hôtel de
Coislin est transformé en 1920 en bureaux par la Société maritime des pétroles
et reste destiné à ce type d'activité en raison de son classement. Il deviendra
ensuite les bureaux de la Morgan Guaranty Trusts, se succéderont ensuite divers
sièges sociaux de sociétés. Le 31 mai 1923, les façades sont classées au titre
des monuments
historiques, tandis que le grand salon n'est classé que le 29
janvier 1962. En 2002, il est acquis par le fonds Qatar Investment
Authority, puis par la fondation hollandaise Mayapan durant
trois ans.
L'hôtel subit de grands travaux de restructuration, fin 2003,
dirigés par l'architecte Jean-Michel Wilmotte. wikipédia ].




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