Longtemps
j'ai détesté me promener en ville et surtout à Paris, trop de monde, trop de
voitures. J'ai un peu bâclé ma traversée
de Paris durant mon parcourt autour de la France, lui préférant la campagne. Durant
mon Tour de France, mes fins d'étapes se faisant parfois dans de grandes
villes, j'ai pris l'habitude de m'y intéresser. Je me suis remis en question et
commencé quelques balades dans Paris, notamment avec l'idée de joindre le
réservoir de l'aqueduc de la Vanne situé à côté du parc de Montsouris à celui
de la Dhuis situé sur la colline de Belleville à Ménilmontant. Je me suis
également rendu compte que depuis qu'il y avait moins de voitures dans certaine
rues il était bien plus agréable de si promener. J’ai pensé qu'il serait bon
d’approfondir mes connaissances. Attention, mon but n'est pas de vous faire une
visite historique, et secrète de la capitale de la France, ce sont simplement
des promenades en curieux. A vous d'approfondir…
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Le code mobile Randogps de cette randonnée est b387004
Carte VisioRando Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
Novembre 2022
KM Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
. Originellement, le terrain occupé par cette place se trouvait au milieu de bas-fonds marécageux livrés aux hasards des débordements de la Seine. Au XVIIIe siècle, ce n'était qu'une esplanade entourée, à moitié d'un fossé qui servait de magasin pour les marbres et communiquait par une barrière, un poste de gabelle et le port aux marbres. Deux grands égouts découverts traversaient les deux extrémités de ce terrain, l'un coulant dans le fossé des Tuileries, l'autre le long des Champs-Élysées. La Ville de Paris, en la personne de ses échevins
et de son prévôt des marchands, décide, en 1748, d'ériger une statue équestre de Louis XV pour fêter le rétablissement du roi après la maladie dont il a été atteint à Metz
![]() |
| Ministère de la Marine |
limiter les expropriations nécessaires. Avant même que la décision
ait été officiellement prise, des négociations ont été engagées avec les
héritiers de John Law, propriétaires de
terrains qui empiètent sur l'emplacement nécessaire à la création, à cet
endroit, d'une place royale, inscrite dans le
vaste réseau de places royales qui vont, à Rennes, Rouen, Bordeaux, Dijon, Nantes ou Montpellier, théâtraliser la
représentation équestre de Louis XV. Espaces de parade pour la statue, ces
places se développent selon un principe qui va rester, à Paris, très ouvert,
parce qu'il s'inscrit dans une zone encore vierge d'urbanisation. Valorisée par
les façades dessinées par Gabriel, la place Louis XV
devient un intermède architectural entre les frondaisons des Tuileries et l'échappée verte
des Champs-Élysées. Cet ensemble monumental est, au point de vue de l'aménagement
urbain, la plus importante création du siècle des Lumières dans la capitale. Il exprime un moment privilégié dans
l'évolution du goût français : celui qui voit, vers le milieu du XVIIIe siècle, le déclin du style rocaille et la naissance
d'un
, les jardins bas de
Gabriel seront supprimés pour améliorer la circulation, contre l'avis du baron
Haussmann qui déplorera cette mesure dans ses mémoires. Le dernier
aménagement sur le plan de l'architecture a été en 1931 la disparition de l'hôtel Grimod de La
Reynière, construit en 1775 dans le respect de l'ordonnance
de Gabriel, mais défiguré au fil du temps par des adjonctions successives, et
son remplacement par l'ambassade des
États-Unis dans le respect du projet originel. Depuis 1937,
aucun changement notable ne peut plus affecter la place qui est classée dans
son ensemble. Signalons un dernier embellissement en 1998, à l'initiative de l'égyptologue Christiane Desroches
Noblecourt, la mise en place du pyramidion doré de
l'obélisque. Le nom aurait été choisi par le Directoire pour marquer la
réconciliation des Français après la Terreur et les appeler à la « concorde », dans le souhait où
se trouvait le nouveau régime d'abandonner le nom de « place de la
Révolution » qui avait été donné à la place au commencement de la première
Terreur à la chute de la monarchie. La statue du Roi Commencée par Edme Bouchardon
et achevée par Jean-Baptiste Pigalle, la statue équestre de Louis XV, est inaugurée le 20 juin 1763.
Elle est placée au centre de l'esplanade, face à l'est, à l'intersection de l'axe
de la nouvelle rue Royale, qui relie la Madeleine à la Seine, et de l'axe du jardin des Tuileries et de l'avenue des
Champs-Élysées. Le roi est vêtu à la romaine, coiffé d'un catogan![]() |
| Ministère de la Marine |

, en présence de
plus de 200 000 personnes. Le roi et la famille royale, incertains du
succès de l'opération, ont préféré y assister depuis les salons de l'hôtel du
Garde-meuble, ne paraissant sur le balcon que pour recueillir les
applaudissements de la foule au moment précis où le monolithe se dresse à la
verticale. Entre 1836 et 1846, la place est transformée par l'architecte Jacques-Ignace Hittorff qui conserve le
principe imaginé par Gabriel. Il ajoute deux fontaines (qui sont parmi les
premières à être réalisées en fonte de fer) monumentales de part et d'autre de
l'obélisque et ceinture la place de lampadaires et de colonnes rostrales. La place se veut
ainsi une célébration du génie naval de la France. Le 30 janvier 1918 durant un raid de bombardiers allemands sur Paris, un accident d'avion français fut enregistré dans la nuit. La maréchal des logis
Sachot, accompagne du quartier-maitre.
meilleurs exemples de l'architecture du XVIIIe siècle. Seules les façades
ont été dessinées par Gabriel et érigées entre
1766 et 1775. Elles s'inspirent de la colonnade du Louvre édifiée par Claude Perrault par le principe
d'une colonnade élevée sur un soubassement fortement marqué (ici par de
vigoureux bossages). Je vous laisse lire la suite sur wikipédia, mais il faut
tout de même parler de l’Obélisque ; L'obélisque égyptien de Louxor, vieux de 3 300 ans (XIIIe siècle av.
J.-C.), fut transporté en France en 1836, offert par l'Égypte en reconnaissance du rôle du Français Champollion qui a été le premier à traduire les hiéroglyphes. Le roi Louis-Philippe
le fit placer au centre de la place lors de son aménagement par l'architecte Hittorff. Haut de
22,86 mètres, le monolithe, en granite rose de Syène, pèse 227 tonnes. Il est érigé sur un socle de
9 mètres et est coiffé d'un pyramidion doré de plus de trois mètres et
demi. Les hiéroglyphes qui le recouvrent célèbrent la gloire du pharaon Ramsès II. Le sommet de cet
obélisque est surmonté d'un pyramidion de plus de
3,50 m, ajouté en juillet 1998 à l'initiative de l'historienne Christiane Desroches
Noblecourt, aussi pointu qu'étincelant, fait de bronze et de
feuilles d'or. Il est censé remplacer un précédent ornement sommital, emporté
lors d'invasions en Égypte au VIe siècle. L'obélisque se situe sur la
ligne de l'axe historique
de Paris qui va de l'Arc de triomphe du
Carrousel à l'arche de la Défense en passant par le jardin des Tuileries et l'avenue des
Champs-Élysées. Depuis juin 1999, l’obélisque sert de gnomon à un cadran solaire, occupant la moitié
nord de la place. L'ombre du sommet du monolithe, portée entre des lignes
convergentes, matérialisées au sol par des bandes et des incrustations de métal
dans le revêtement de la place, indique l'heure solaire figurant en
chiffres romains à l'extrémité des lignes. Les deux courbes des solstices et la
ligne droite des équinoxes
sont matérialisées
par des clous de bronze scellés dans la chaussée. Les deux fontaines de la
place de la Concorde sont situées de part et d'autre de l'obélisque. L’œuvre de
l'architecte Jacques Ignace Hittorff qui ajoute ces deux fontaines monumentales – la fontaine des
Mers placée au sud (côté Seine) et la fontaine des Fleuves au nord (côté rue Royale). Wikipédia].
, « afin que le peuple pût
continuellement fouler aux pieds l'antique forteresse ». La
construction est terminée en 1791 et le pont prend alors le nom du roi Louis
XVI puis, de 1792 à 1795, de « pont de la Révolution », de
« pont de la Concorde » jusque 1814, de nouveau « pont Louis
XVI » puis définitivement « pont de la Concorde » depuis 1830.
Suite dans wikipédia]. | Palais Bourbon |
- sur le côté nord, d'est en ouest :
- carré des Ambassadeurs : il tire sa dénomination des hôtels édifiés par l'architecte Ange-Jacques Gabriel sur la place de la Concorde voisine, qui furent un temps destinés à servir de logement à des ambassadeurs étrangers ; on y trouve notamment l'Espace Cardin ;
- carré de l'Élysée (devant le palais de l'Élysée), avec notamment le pavillon Gabriel ;
- carré Marigny (au débouché de la rue du Cirque) :
on y trouve le théâtre Marigny, le
restaurant Laurent et le célèbre marché aux timbres ;

- sur le côté sud, d'est en ouest :
- carré du géorama ou Ledoyen (face au carré des Ambassadeurs) : on y trouve le restaurant Pavillon Ledoyen ;
- grand carré du Battoir, dit aussi grand carré des Jeux, ou encore des Fêtes (face au carré de l'Élysée) : ce carré a été aménagé par le marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi sous Louis XV, à la demande de sa sœur, la marquise de Pompadour, qui voulait jouir d'une vue dégagée vers la Seine et les Invalides depuis son palais de l'Élysée. On y trouve le Petit Palais et le Grand Palais, qui abrite notamment le Palais de la découverte et les Galeries nationales du Grand Palais.
En prenant l’allée centrale (Marcel Proust) Nous longeons le Théâtre de la Ville Espace Cardin [L'espace Pierre-
Cardin, ancien café des Ambassadeurs puis théâtre
et restaurant des Ambassadeurs, est un lieu composé d'un théâtre, d'un
cinéma, d'une salle polyvalente et d'une galerie. La construction du café
des Ambassadeurs avait été autorisée à l'emplacement de l'actuel espace
Pierre-Cardin, en 1772, par l'abbé Terray, contrôleur général
des finances. Ce café devait son nom aux hôtels édifiés par
l'architecte Ange-Jacques Gabriel en bordure de la place de la Concorde, hôtels qui étaient censés servir de logements à des ambassadeurs
étrangers. Dirigé par la veuve Rouget en 1816, l'établissement est reconstruit
en 1841 et se transforme en café-concert. Le Café-Concert des
Ambassadeurs (1885). De 1897 à 1914, on y joue des revues.
Celles-ci continuent après la Première Guerre
mondiale, jusqu'à ce que le Café des Ambassadeurs soit
démoli en 1929, et remplacé par un théâtre construit en 1931 par Edmond Sayag, également dénommé « des Ambassadeurs » et un
nouveau restaurant, portant le même nom. Suite dans wikipédia].
Après la Fontaine de Diane nous avons le pavillon Gabriel [Le pavillon qui accueille aujourd'hui le Studio Gabriel
a été construit en 1841 pour accueillir le Café Morel. Il est racheté en 1860
et transformé en café-théâtre par Arsène Goubert qui lui donne le
nom d'Alcazar d'été. Le café théâtre
ferme en 1914. Dans les années 1970, le traiteur parisien Potel & Chabot acquiert et restaure le pavillon alors en mauvais état pour en
faire un lieu de réception. Une partie du pavillon est aménagé en salle de
spectacle afin d'accueillir de septembre 1977 à juillet 1978 le cabaret
« Le Jardin des Champs-Élysées ». Après la fermeture du cabaret, un
premier studio est installé par David Niles et Jacques Martin qui préférera cependant tourner ses émissions au Théâtre de l'Empire. La salle est un temps exploitée par RTL puis sert de salle de concert pour la société de production KCP. Entre 1979 et 1981, David Niles installe une discothèque dans le studio
qu'il a créé. Le lieu est donc utilisé comme studio le jour et comme dancing la
nuit. Le 16 janvier 1982, l'émission Champs-Élysées est lancée sur Antenne 2 avec comme
animateur Michel Drucker.
L'émission est tournée en direct à l'Espace Pierre Cardin, bâtiment voisin du pavillon de Potel & Chabot. Michel
Drucker repère le studio de David Niles et souhaite y tourner l'émission. Il en
fait part à Antenne 2 qui loue le studio auprès de Potel & Chabot. La Société française de
production (SFP) se charge des tournages. La chaîne y fait
d'abord tourner Le Petit
Théâtre de
Bouvard. À la fin du contrat qui la lie à l'Espace Pierre
Cardin, l'émission de Drucker s'installe dans le studio. En 1987, le contrat
entre SFP et Antenne 2 prend fin. C'est désormais DMD, la société de Michel
Drucker qui se charge des tournages au Studio Gabriel. Durant l'été 1988, une
régie fixe est installée pour remplacer les cars de régie mobile de SFP. En
1990, l'animateur est remercié par Antenne 2 qui le juge dépassé. Il reste
cependant le responsable d'exploitation du studio grâce au contrat entre sa
société et la chaîne. Le Studio Gabriel dispose d'un plateau de 430 m2
avec une hauteur sous passerelle de 5 mètres. Il peut accueillir de 350 à
500 spectateurs. L'installation dispose d'une vingtaine de loges, d'un espace
catering et d'un espace de stockage pour les décors. Une régie HD complète
l'équipement avec : 10 caméras, 16 micros HF, 3 salles de montage, 2
consoles audio. Wikipédia]. Poursuivons notre remonté. Sur
la droite une allée avec d’énormes pots de fleurs nous trouvons la grille du
Coq des jardins de l’Elysée [Entrée du jardin de l'
Élysée,
la grille du Coq est de style Art nouveau, architecte Adrien Chancel
(1853-1901). La grille monumentale du parc du Palais de Elysée est construite à
la fin du XIXème siècle. Elle fut élevée par l'architecte Adrien Chancel au
fond du jardin, sur l'avenue Gabriel, et ornée d'un coq doré, d'où son nom. Le
Coq Gaulois est souvent considéré comme un symbole national de la France, sans
que cela ait un caractère officiel. En latin gallus signifie a la fois coq et
gaulois. Le coq gagna une popularité particulière à l’ occasion de la
Révolution française et de la monarchie de Juillet, où il fut introduit en
remplacement de la lys dynastique. Le Palais de Elysée est la résidence
officielle des présidents de la République depuis 1873. Edifié en 1718 pour le
Comte d'Evreux, le palais fut racheté par Madame de Pompadour en 1753 puis il revint
a Louis XVI en 1764 En 1805, Napoléon offrit l'hôtel à sa sœur qui le fit
embellir par le Salon d'Argent et le salon Murat ou se déroule aujourd'hui le
Conseil des Ministres. Commentaires trouvés sur Facebook Le Paris de Cécile].
Poursuivons jusqu’au Pavillon Elysée Té [construit
au
XIXe siècle pour l'exposition
universelle de 1900 et situé sur l'avenue des
Champs-Élysées dans le 8e arrondissement de Paris. Le pavillon est
une concession de la ville de Paris qui a connu
différents exploitants. De 1857 à 1895, les lieux sont occupés par un modeste
établissement vendant pâtisseries et rafraichissements où se succèdent
différents locataires. Louis Auguste Paillard, qui possède déjà les célèbres
restaurants Maire et Bignon, l'acquiert en 1895. En vue de l'exposition
universelle de 1900, il le fait remplacer par un pavillon de style néo-Louis XV dont la construction est confiée à l'architecte Albert Ballu. Les travaux
commencent en 1898 et se terminent en 1899. À partir de 1907, se succèdent
différents propriétaires : Gros et Charrier, les Langer, Gros et Couvert,
puis en 1984, la société Lenôtre reprend la gestion
du site par l'intermédiaire de sa société dédiée la Société nouvelle du
Pavillon de l'Élysée. À l'extérieur, le sculpteur Jules Coutan réalise les deux figures
de pierre habillant les remparts de la façade Marigny. Le sculpteur Jules Blanchard réalise quant à lui
l'amour en fonte doré qui couronne le dôme de la tourelle. À l'intérieur,
l'écrin de staff entourant la
peinture du plafond de la pièce principale du rez-de-chaussée a été réalisé par
Jean-Baptiste Hugues, grand prix de Rome en sculpture en
1875. Wikipédia]. Quittons le jardin, traversons l’avenue des Champs Elysées, puis
le jardin Clemenceau et prenons l’avenue Churchill, nous passons devant la
statue de Clémenceau, puis entre le Petit Palais et sur l’autre trottoir le
Grand Palais [Le Petit Palais, construit à l'occasion de l'Exposition
universelle de 1900 par l'architecte Charles Girault, abrite le musée des Beaux-Arts de la ville de Paris.
Le Petit Palais est organisé autour d'un jardin semi-circulaire. Les lieux
d'exposition sont situés au premier étage, le rez-de-chaussée étant consacré à
l'origine aux bureaux et aux réserves. La façade fait près de 125 m de
long, centrée par un porche monumental surmonté
d'un dôme. Des colonnes ioniques à volutes en
diagonales en ornent la face principale ainsi que le péristyle
semi-circulaire de
la cour intérieure. Le décor est complété par de nombreux bas-reliefs. Charles Girault avait conçu des
espaces uniquement éclairés par la lumière naturelle, créant verrières,
coupoles transparentes et larges baies. Détail dans wikipédia].
[Le « Grand
Palais des Beaux-Arts » est édifié à Paris à partir de 1897, pour l'exposition
universelle prévue du 15 avril au 12 novembre 1900, en lieu et place du vaste mais inconfortable palais de l'Industrie de 1855. « Monument consacré par la République à la gloire de
l’art français », comme l'indique le fronton de l’aile ouest (palais d'Antin),
sa vocation originelle consiste à accueillir les grandes manifestations
artistiques officielles de la capitale. Dans les années 1960, Le Corbusier souhaite la
démolition du Grand Palais pour y implanter à la place le musée d'Art du XXe siècle dont André Malraux lui a confié la
réalisation. La mort de l'architecte, le 27 août 1965, met fin au projet.
Par arrêté du 12 juin 1975, la nef est classée
au titre des monuments
historiques. Un nouvel arrêté du 6 novembre 2000, protège le Grand Palais dans sa totalité. Après une suite
d'épreuves très disputées, de péripéties et un âpre débat au sein des
représentants
des autorités, de la presse et du grand public, les architectes Henri Deglane, Albert Louvet, Albert-Félix-Théophile
Thomas et Charles Girault ne peuvent être
départagés et sont choisis pour réaliser une synthèse de leurs propositions
respectives et faire œuvre commune. Le vaisseau principal, d'une
longueur de près de 240 mètres, est constitué d'un espace imposant
surmonté d'une large verrière. La voûte en berceau légèrement
surbaissée des nefs nord et sud et de la nef transversale (paddock), la
coupole sur pendentifs et le dôme pèsent environ
8 500 tonnes d'acier, de fer et de verre. Le poids total de métal
utilisé atteint 9 057 tonnes (contre 12 000 pour la gare d'Orsay
et 7 300 pour la structure de la tour Eiffel). Le sommet de cet
ensemble culmine à une altitude de 45 mètres. L'ouvrage est l'un des
derniers jalons d'une époque antérieure à l'ère de la fée
électricité. Il
témoigne de ce moment des grandes structures transparentes, héritières du Crystal Palace de Londres conçu par Joseph Paxton en 1851, où l'apport en lumière naturelle est encore indispensable à
tout grand rassemblement humain.
classique teintée d'Art nouveau. En 1937, le Palais de la découverte, exposition temporaire pour l'Exposition internationale, occupe
l'espace du palais d'Antin (partie ouest du Grand Palais). Cette exposition
attire 2 millions de visiteurs et conquiert ainsi le droit de rester dans le
Grand Palais à partir de 1940. Une porte mure alors le passage entre le grand
escalier d'honneur et le palais d'Antin, en rupture avec le schéma de
circulation est/ouest originel. L'établissement public du
Grand Palais a prévu dans son plan d'action 2008-2010 de rouvrir ce passage.
Les visiteurs pourront ainsi accéder directement de la nef au palais d'Antin.
De même, le salon d'honneur sera rénové et redeviendra le cœur du Grand Palais.
détail dans wikipédia.] Nous
apercevons le dôme des invalides et le pont Alexendre III prenons à droite la
rue du Cour la Reine. Aujourd’hui je regrette de ne pas avoir traversé le
jardin de la Nouvelle France ou se trouve les statues de Champlain et Jacques
Cartier , il
abrite également un monument à la mémoire d’Alfred de Musset. [Jardin
créé au 19e siècle, typique de l’époque Haussmannienne. Située en bordure du Cours la Reine, créé au 17e siècle par
Marie de Médicis, le jardin de la Nouvelle France passe plutôt inaperçu. Il
mérite pourtant d’y faire un tour, offrant une halte de calme et de verdure
loin du tumulte des Champs-Élysées voisins. Petit pont, plan d’eau, végétation
exotique et décors artificiels, il résume parfaitement la conception des
jardins à Paris dans le seconde moitié du 19e siècle, où se mélangent jardin à
la française (ordre et symétrie) et jardin à l’anglaise (paysages sinueux
et points de vue pittoresques) dont le véritable chef-d’oeuvre est le parc des Buttes-Chaumont. En flânant dans le
jardin, vous découvrirez également de nombreux arbres remarquables : un érable
négundo, un érable à
sucre (emblème du Canada, autrefois appelée
Nouvelle-France), un février d’Amérique ou encore un hêtre pleureur. Parmi les
ornements, outre les statues de Jacques Cartier et Samuel de Champlain,
respectivement découvreur du Canada et fondateur de la ville de Quebec, vous
pourrez admirer le joli « rêve du poète », réalisé dans un seul bloc
de marbre blanc. https://www.unjourdeplusaparis.com/paris-vert/jardin-de-la-nouvelle-france
« BOUSSARD Archi ») pour le baron Louis de Wecker. On peut noter, au
deuxième étage, les atlantes, ici trois, comme
souvent chez Boussard. Il y a deux escaliers dans l'entrée et un immeuble dans
la cour. Ceci sera repris en 1896 au 78 de l'avenue Mozart. Le compositeur Albert Roussel y demeura quelque
temps après la Première Guerre
mondiale dans un vaste appartement prêté par des amis. Pour
lui faire une farce, des élèves de la Schola Cantorum emmenés par Erik Satie peignirent en bleu
et rouge vif les colonnettes et les ornements de la façade, au vif émoi des
habitants de l'immeuble. L'immeuble était habité en 1910 par la soprano
américaine Emma Eames (1865-1952). On y
trouve aussi le siège de la Société Jules-Verne. Wikipédia]. Nous arrivons Place François I, poursuivons la rue Jean Goujon
jusqu’au 15 ou nous trouvons la cathédrale
arménienne Saint-Jean-Baptiste [La pose de la première pierre a lieu le 5 octobre 1902 en
présence de Mgr Kévork Utudjian (1851-1919). Elle est construite
entre 1902 et 1904 grâce à Alexandre Mantachiants (ou Mantachev), richissime Arménien originaire de Tbilissi ayant fait fortune
dans le pétrole et qui achète le
terrain pour 450 000 francs. À partir de sa fondation en décembre
2006 par le catholicos Garéguine II Nersissian, la cathédrale est le siège du
Diocèse arménien de France.
Devant la cathédrale sont installées une pierre-croix du XIIIe siècle
et une statue en hommage aux volontaires arméniens de l'armée française morts
pour la France durant la Première Guerre
mondiale https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_arm%C3%A9nienne_Saint-Jean-Baptiste_de_Paris ]. Revenons sur la place et prenons sur la gauche la rue Bayard célèbre
rue [Elle a reçu sa dénomination en l'honneur du
« chevalier sans peur et sans reproche », Pierre Terrail de
Bayard (1476-1524), héros des Guerres d'Italie. Wikipédia. Je pense qu’elle est
surtout connue pour avoir été le siège de la Radio RTL. Sa concurrente, n’était
pas loin, Europe 1 se situait rue François I].
Nous arrivons sur la rue Montaigne que nous prenons à droite. Au Rond-point des
Champs-Élysées-Marcel-Dassault [La place d'un
diamètre de 164 mètres, le rond-point des Champs-Élysées a été originellement tracé par André Le Nôtre
en 1670 comme terminus de la grande allée du Roule.
qui exploite l'établissement fait faillite dès 1780. Les constructions sont démolies à l'exception d'un pavillon
donnant sur le rond-point qui devient une sorte de guinguette sous le nom de Salon
de Flore. Elle est vendue à son tour en 1823. Le terrain est loti et l'actuelle rue Jean-Mermoz est percée à
l'emplacement de la naumachie.
n édifie au centre de la place un grand bassin,
beaucoup moins politique, qui reste en place jusqu'en 1854 avant d'être enlevé
comme gênant la circulation. En 1863, six petites fontaines disposées autour de
l'ancien grand bassin sont érigées par Adolphe Alphand. En 1932, René Lalique y crée des jets
d'eau en verre, démontés en 1958 à cause de leur fragilité, et remplacés par de
nouveaux, conçus par Max Ingrand. Initialement en
verre, ils sont rapidement remplacés par des copies en plastique, qui
jaunissent au fil des années.
de son mari. L'hôtel est ensuite
habité par la comédienne Sophie Croizette (1847-1901), avant qu'elle ne quitte le théâtre. Abrite
aujourd'hui le siège de la maison de ventes aux enchères Artcurial. Wikipédia].Remontons les Champs Elysées [Célèbre dans le monde entier, l’avenue des Champs Élysées est un incontournable lors d’une visite à Paris. elle accueille chaque jour près de 300 000 visiteurs ! De jour comme de nuit, il se passe toujours quelque chose sur la plus belle avenue du monde. L’avenue des Champs-Élysées est si belle… Un vrai décor de carte postale ! Sur près de 2 km, cet axe historique relie la place de la Concorde au monumental Arc de Triomphe. Mais avant de devenir la "plus belle avenue du monde", les Champs-Élysées étaient un marécage. C’est au XVIIe siècle que Le Nôtre, le jardinier de Louis XIV, en a posé "les premières pierres". Ensuite, elle n’a cessé de s'embellir. Un mythe était né ! Côté shopping, les Champs-Élysées comptent de très nombreuses enseignes. Mode, beauté, sports… Il y en a pour tous les goûts ! https://www.parisinfo.com/decouvrir-paris/balades-a-paris/tout-savoir-sur-les-champs-elysees Elle tire son nom des champs Élysées, le lieu des Enfers où séjournaient les âmes vertueuses dans la mythologie grecque. Elle s'étend sur 1 910 mètres, d'est en ouest, reliant la place de la Concorde, où se dresse l'obélisque de Louxor, et la place Charles-de-Gaulle (ancienne « place de l'Étoile »), située au nord de la colline de Chaillot à l'un de ses points culminants. Ce sommet fut abaissé de cinq mètres de 1768 à 1774 et les déblais furent utilisés pour
adoucir la pente de
l'avenue de Neuilly (un de ses anciens noms) ce qui explique la montée
régulière du Rond-point à la place au centre de laquelle se trouve l’arc de triomphe de
l'Étoile. L'avenue d'une
largeur de 70 mètres comprend une chaussée de 30 mètres de quatre
voies de circulation dans chaque sens et de deux trottoirs de 20 mètres
chacun. Son tracé rectiligne offre une longue perspective née du palais du Louvre, dans laquelle
s'alignent la statue équestre
de Louis XIV dans la cour
Napoléon du Louvre, l'arc de triomphe du
Carrousel, le jardin des Tuileries, l'Obélisque, l'Arc de Triomphe, et plus loin à l'ouest, en
dehors de Paris, l'arche de la Défense. Il s'agit de l'axe historique de l'ouest
parisien. Dans sa partie inférieure, à l'est du rond-point
des Champs-Élysées-Marcel-Dassault, l'avenue est
bordée par des contre-allées (baptisées « promenade des
Champs-Élysées ») longeant les jardins des
Champs-Élysées que l'avenue traverse ainsi sur toutes leurs
longueurs (soit 700 mètres). À l'origine, les Champs-Élysées ne sont que
des terrains marécageux et inhabités. Marie de Médicis
décide d'y faire aménager au-delà du palais des Tuileries, le long de la Seine, une longue allée bordée d'ormes et de tilleuls. Le cours la Reine, s'inspirant de la promenade florentine des Cascine, est ouvert en 1616. Les conquêtes du début du règne de Louis XIV ayant repoussé les
frontières du royaume, le roi, se souvenant de la résistance de la Ville lors de la Fronde et voulant
embellir et étendre la capitale, adopte
la proposition de Colbert de raser ses fortifications
et de percer de grandes avenues. Par un décret du 24 août 1667, le roi décide
l'ouverture d'un chemin pour faciliter le passage des voitures de ses courtisans
se rendant au domaine royal de
Saint-Germain-en-Laye et au château de Versailles en construction. Le roi charge André Le Nôtre,
le paysagiste du château de Versailles et, à Paris, du jardin des Tuileries, d'aménager à travers les bois et les marais qui longent la
Seine cette « avenue des Tuileries » (qui sera appelée
successivement, Grand Cours, avenue de Neuilly ou route de Saint-Germain) en
axe royal. Cet axe depuis le palais des Tuileries, résidence du roi, doit offrir une perspective aussi grandiose
que celle qui s'étend devant le château de Versailles, ce dernier symbolisant
l'éloignement du gouvernement et la cour de Paris. André Le Nôtre trace dans
l'axe du pavillon central du palais des Tuileries, depuis l'actuelle place de la Concorde jusqu'à l'actuel rond-point
des Champs-Élysées-Marcel-Dassault, en direction de la
montagne du Roule — qui se situait à l'emplacement de l'actuelle place de l'Étoile —
une belle avenue bordée de terrains où sont aménagés des allées d'ormes et des tapis de gazon. On l'appelle le « Grand-Cours » pour le distinguer
du cours la Reine, ou encore la « grande allée du
Roule »,
l’« avenue de la Grille Royale » (1678), l’« avenue du Palais
des Tuileries » (1680) et les « Champs-Élysées », nom qui
apparaît en 1694 mais qui n'est définitivement fixé qu'en 1709 comme en
attestent les comptes royaux. Ce nom est choisi en référence à la
mythologie grecque, peut-être en opposition à la partie basse,
marécageuse et malsaine, lieu de prostitution. La nouvelle avenue
se développe au-delà de l'enceinte de Louis XIII et franchit (au niveau de l'actuelle rue Marbeuf) le Grand Égout, qui suivait le
tracé d'un petit ruisseau descendant de Ménilmontant pour se jeter dans la Seine au niveau de l'actuel pont de l'Alma. Ce n'est qu'en
1710 que le duc d'Antin, surintendant des Bâtiments du Roi,
fait jeter un pont de pierre au-dessus de cet égout. Ce pont permet de
prolonger l'avenue jusqu'à ce que l'on appelait alors l'« étoile de
Chaillot » — correspondant à l'ensemble du tracé actuel. Cette
entreprise est achevée en 1724. En 1722, le roi avait annexé le village du
Roule aux faubourgs de Paris. En 1765, il permet la construction de bâtiments
de part et d'autre de l'avenue des Champs-Élysées. En 1770, le marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi, Arts, Jardins et
Manufactures, fait entreprendre le nivellement de la montagne du Roule,
renouvelle les plantations et fait tracer les actuelles avenues de
Marigny et Matignon ainsi que l'allée
des Veuves (actuelle avenue Montaigne). En 1774, il fait
élargir l'avenue et la fait prolonger à l'ouest jusqu'à la Seine, au niveau du pont de Neuilly, par les actuelles
avenues de la Grande-Armée à Paris et Charles-de-Gaulle à Neuilly-sur-Seine. On parle alors
d’« avenue de la Grille royale » jusqu'à la barrière de Chaillot et
d’« avenue de Neuilly » au-delà de celle-ci. Malgré ces travaux, les
Champs-Élysées ont longtemps mauvaise réputation. C'est un lieu de médiocres guinguettes qui attirent de
mauvais garçons, des prostituées et même des brigands. Quelques baraques de
foire y sont installées. Un luxueux parc de
loisirs ou vauxhall, le Colisée, est inauguré en
1771 au niveau du rond-point des Champs-Élysées, mais il ne tarde pas à
péricliter car le public hésite à se rendre le soir dans ce qui est encore une
partie de Paris excentrée et surtout mal famée, et l'établissement fait
faillite dès 1780. Les promeneurs préfèrent diriger leurs pas le long du cours la Reine, qui suit le tracé
de la Seine et où l'on peut jouer aux quilles, à la paume ou aux barres. Au bout du cours la Reine se trouve d'ailleurs un
établissement populaire, quoique de mauvaise réputation, le Petit Moulin-Rouge,
bâti sur des terrains appartenant à madame du Barry. Pour améliorer la
sécurité des Champs-Élysées, un poste de Gardes
Suisses contigu à la
barrière de Chaillot est établi en 1777. La popularité des Champs-Élysées, qui
prennent alors leur dénomination définitive d’« avenue des
Champs-Élysées » (1789), ne décolle véritablement que sous la Révolution française. C'est par les Champs-Élysées que passe le cortège de mégères
qui, le 5 octobre 1789, sous la conduite de Théroigne de Méricourt et de Reine Audu, se dirige vers Versailles pour ramener la
famille royale à Paris. C'est aussi par les Champs-Élysées que la famille
royale est ramenée dans Paris le 25 juin 1791 après la fuite
à Varennes, entre deux haies de Gardes nationaux qui rendent les honneurs la crosse en l'air. Sous la Terreur, la place de la Concorde est le théâtre des exécutions
capitales. Le quartier des Champs-Élysées reste cependant peu sûr. Le 2 avril
1810, c'est par l'avenue, parée pour l'occasion d'un arc de triomphe factice,
que la nouvelle impératrice des Français, Marie-Louise d'Autriche, fait son entrée dans la capitale. C'est par le même chemin
qu'elle la quitte le 29 mars 1814. Le surlendemain, le tsar de Russie, Alexandre Ier, le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III et le prince de
Schwarzenberg prennent place dans une tribune dressée à proximité
du palais de l'Élysée
pour assister au défilé des troupes alliées. Celles-ci bivouaquent dans
les jardins qu'elles laissent dans un état
déplorable. Le 25 juin 1815, à la
fin des Cent-Jours, après la défaite de Waterloo, l'empereur Napoléon Ier
quitte définitivement Paris, où il a abdiqué, au palais de l'Élysée,
pour rejoindre le château de Malmaison. Il traverse les Champs-Élysées, au sommet desquels l'Arc de triomphe est encore en construction. Louis XVIII le fait remettre en
état et ouvrir l'avenue Gabriel. Pour poursuivre
l'aménagement de l'avenue, le préfet de la Seine,
le comte Chabrol de Volvic,
suivant la loi des 20-27 août 1828, fait affecter l'ensemble des jardins à la Ville de Paris : « Sont
concédés à la ville de Paris, à titre de propriété, la place Louis XVI
et la promenade dite des Champs-Élysées, telles qu'elles sont désignées au plan
annexé à la présente loi, y compris les constructions dont la propriété
appartient à l'État et à l'exception des deux fossés de la place Louis XVI qui
bordent le jardin des Tuileries. Ladite concession est faite à la charge de la
ville de Paris : de pourvoir aux frais de surveillance et d’entretien des
lieux ci-dessus désignés ; d’y
faire, dans un délai de cinq ans, des travaux d’embellissement jusques à
concurrence d’une somme de deux millions deux cent trente mille francs au
moins ; de conserver leur
destination actuelle aux terrains concédés, lesquels ne pourront être aliénés
en tout ou en partie. » La Ville construit les premiers trottoirs.
À partir de 1834,
l'architecte Jacques Hittorff
est chargé de réaménager les jardins des Champs-Élysées, parallèlement à son
intervention sur la place de la Concorde. Avec l'accord du nouveau préfet de la
Seine, le comte de Rambuteau, Hittorf entreprend de créer des massifs à l'anglaise et de faire de
nouvelles plantations. Il élève quatre fontaines de style homogène.
Hittorf dessine également les réverbères en fonte toujours en place, mais alors
alimentés au gaz, et qui achèvent de donner aux Champs-Élysées, selon la Revue
de l'Art « l'effet le plus agréable qu'il soit
donné de voir». L'ingénieur Adolphe Alphand, sous Napoléon III, est à son tour
chargé de l'aménagement des jardins. Grâce à ses efforts, conjugués avec ceux
de Hittorff, lors de l'Exposition
universelle de 1855, les Champs-Élysées sont devenus le lieu à la mode.
Alors que l'avenue ne comptait que six maisons en 1800, elle est bientôt bordée
d'immeubles, d'hôtels particuliers et de maisons bourgeoises tandis que deux
nouveaux lotissements se construisent au nord et au sud, à l'emplacement des
anciens jardins Beaujon et Marbeuf. Le Second Empire est une période
faste pour les Champs-Élysées. L'avenue, bordée de luxueuses demeures, devient
le haut-lieu de la vie élégante parisienne. L'avenue est desservie par la ligne
C de l'Omnibus Louvre
Pont-de-Neuilly. Beaucoup d’autres événement ce sont passés sur ces champs (qui
n’en sont plus) je vous laisse les découvrir]. Sincèrement je n’en suis pas admiratif de cette rue, je me
suis trouvé écrasé entre de hauts immeubles qui ne sont plus tous de style
Haumalien et les arbres, les terrasses débordantes des restaurants, les
publicités rideaux cachant je l’espère des rénovations de façades anciennes.
Après avoir traversé je découvre le Passage des Arcades, aujourd’hui devant la
carte je me rends compte qu’il existe plusieurs galeries. J’emprunte celle des
champs débouchant rue de Ponthieu que je prends à gauche quelques mètres plus
loin je retraverse une gallerie pour retrouver les champs. [En 1926, les Arcades des Champs Elysées relancent la mode des passages
couverts. Un espace balnéaire souterrain y est aménagé en 1929 par la société
hydrothérapique et balnéaire des champs
Elysées sur plus de 4000 m2. La galerie fut surnommée « Arcades du Lido » du nom du fameux cabaret qui l'occupa de 1946 à 1977. Inaugurées
le 1er octobre 1926, les Arcades des Champs Elysées (N°76-78) donnent sur les
Champs et débouchent derrière, rue de Ponthieu. Conçues comme un palais, elles
n’ont plus aujourd’hui la même flamboyance mais la qualité de leur décor mérite
d’être soulignée. Cet ouvrage rappelle l’Histoire des Champs depuis leur
création et raconte la construction de ce passage en 1925, sur l’hôtel
Dufayel, rêve de luxe d’un fastueux promoteur. C’est sur les plans de
l’architecte Charles Lefebvre, repris après son décès par MM.Julien et Duhayon
que l’ensemble immobilier est conçu. Outre la galerie, il s’agit aussi de
dresser au-dessus, six étages de bureau et d’hôtel. Le chantier nécessitera
cinq cents tonnes d’acier, mille cinq cents tonnes de ciment, dix mille tonnes
de sable, quatre millions de briques, mille mètres cubes de pierre de taille.
Il mobilisera cinq cents
ouvriers. Les meilleurs artisans de l’époque
apporteront leurs contributions à la réalisation du projet. Le détail de leurs
interventions respectives est précisément décrit dans l’ouvrage. L’endroit
devait être un temple du luxe contemporain, les fontaines de verre (aujourd’hui
disparues) étaient de Lalique. L’endroit fut inauguré en grande pompe le 1er
octobre 1926 par le préfet de la Seine. 3000 invités se pressèrent dans la
grande salle du premier étage en façade sur l’avenue. La création de l’ensemble
a coûté plus de soixante millions pour cette nouvelle promenade couverte des
Champs-Elysées, rêve fou d’un promoteur fastueux, Léonard Rosenthal. https://blog.paris-libris.com/rosenthal-leonard-alfred-detrez-une-merveille-du-paris-moderne-les-arcades-des-champs-elysees/ ]. Revenons sur les champs et nous voici Place de
l’Etoile. Pour moi elle restera place de l’étoile. Nous trouvons le passage du
souvenir, réservé aux piétons, qui relie, l’avenue au terre-plein où se trouve
l'Arc de Triomphe sans traverser le rond point. Deux accès ; Avenue des
Champs-Élysées et Avenue de la Grande-Armée. [La place Charles-de-Gaulle, anciennement place de l'Étoile, est une place
importante, au centre de laquelle se trouve l'Arc de Triomphe, et qui constitue une des extrémités de l'avenue des
Champs-Élysées. Elle a
un diamètre de 241 mètres, ce qui lui donne
une superficie d'environ 4,55 hectares. Elle est ainsi la deuxième plus grande
place de Paris, après la place de la Concorde (8,64 hectares). Elle est revêtue d'un pavage décoratif formant
une étoile : 
début du XVIIIe siècle
se limitait à la croisée de l'axe de l'avenue des Champs-Élysées-avenue de
Neuilly (de la Grande-Armée) avec celui des boulevards extérieurs au mur
d'octroi, correspondant, au sud au tracé des rues La Pérouse
et Dumont d'Urville
se prolongeant au-delà sur le tracé de l'actuelle avenue Kléber jusqu'à
l'emplacement de l'actuelle place du Trocadéro, au nord au tracé de l'actuelle
avenue de Wagram, les autres chemins ayant disparu. La construction au centre
de la place d'un arc de triomphe,
commencé en 1806 sur ordre de Napoléon Ier,
est achevée en 1836 sous le règne de Louis-Philippe Ier.
L'étoile se reconstitue partiellement dans le deuxième quart du
XIXe siècle
avec l'avenue de Saint-Cloud ou de la Muette, actuelle avenue Victor-Hugo,
et la rue du Bel Air, actuelle rue
Lauriston, tracées dans lotissement de la plaine de Passy de
1825 et des voies secondaires ouvertes au début de l'urbanisation des quartiers
des Ternes (rue de l'Arc-de-Triomphe) et de l'ancienne folie Beaujon (passage
Sainte-Marie qui reliait le chemin de ronde du mur à la rue du
Faubourg-Saint-Honoré). Sous le Second
Empire, l'étoile des grandes avenues rayonnant autour de
la place est complétée et la place est redessinée par l'architecte Jacques
Hittorff, sous le contrôle du baron Haussmann,
préfet de la Seine à partir de 1853, qui réorganise Paris.
Par décret du 13 août 1854, l'espace entourant l'Arc et pris en partie sur un
promenoir de Chaillot est dévolu à des hôtels particuliers qui subsistent
encore aujourd'hui. Les jardins de ces hôtels à architecture à colonnades
identiques sont tournés vers la place. Sis « entre cour et jardin »,
ces hôtels comportent deux ailes encadrant la cour ouverte sur la rue
circulaire aménagée à cette époque (rues de
Tilsitt et de
Presbourg). Les Parisiens leur donnèrent à l'époque le nom
d'« hôtels des Maréchaux » d'après celui des avenues environnantes.
Par l'arrêté du 13 novembre 1970, la place de l'Étoile change de nom pour
devenir officiellement la « place Charles-de-Gaulle ». Cet arrêté
fait suite à la mort de Charles
de Gaulle, survenue le 9 novembre dans sa retraite de Colombey les Deux Églises.
Initialement, c'est l'avenue des Champs-Élysées
qui devait être rebaptisée, mais c'est finalement la place (dépourvue
d'habitations et de commerces) qui est choisie, sans que cela mette fin à une
polémique où la personne du général de Gaulle, qui avait quitté le pouvoir à
l'annonce des résultats du référendum du 27 avril
1969, n'est pas seule en cause. La polémique qui enfle
débouche sur la création le 31 décembre 1970 du Comité national de défense de
la place de l'Étoile - Sanctuaire du Soldat Inconnu et du Prestige de Paris
dans le monde qui, animée par Paul
Antier, a pour principal objectif de faire maintenir le
nom originel de « place de l'Étoile ». Depuis ce changement
d'appellation, les élus du Conseil
de Paris ont édicté de nouvelles règles : on ne peut
plus attribuer le nom d'une voie publique de Paris à une personne décédée
depuis
moins de cinq ans (le baptême de la place Jean-Paul-II
en 2006 montrant toutefois qu'on peut y déroger) et l'on cherche à ne plus
heurter de front les habitudes des Parisiens (comme en témoigne l'appellation
« rond-point des
Champs-Élysées-Marcel-Dassault » où le nom de Marcel
Dassault est une adjonction récente). Je vous laisse lire
les détails. Wikipédia].
Lavirotte, L'édifice est un immeuble en béton
armé. Sa façade est de style Art
nouveau, recouverte sur les trois premiers étages de grès flammé (d'où le
nom de
l'établissement). L'hôtel est construit en 1904 par l'architecte Jules
Lavirotte. Les céramiques sont réalisées par le céramiste Alexandre Bigot,
les sculptures par Camille Alaphilippe.
L'immeuble est lauréat de l'édition 1905 du concours de façades de
la ville de Paris. La façade et la toiture sur
rue de l'édifice sont inscrites au titre des monuments historiques
en 1964. Wikipédia]. 
Un peu plus bas sur le trottoir de gauche nous avons une affreuse façade de verre avec une entrée de parking derrière la Salle Wagram et le théatre de l’Empire[La salle Wagram est une salle de spectacle parisienne. En 1812, l'arasement de la place de l'Étoile s’achève, mais on attendra encore 20 ans l'achèvement de l'Arc de Triomphe à la gloire de Napoléon Bonaparte. Le versant nord de la butte de Chaillot est encore un lieu d'excursion campagnarde pour les habitants de la ville. Dans cet endroit situé hors de l’enceinte des Fermiers généraux, les vins de Suresnes ne sont pas soumis à l'octroi. Dourlans, un vétéran de la Garde impériale, juge le moment opportun pour y ouvrir une guinguette, à distance réglementaire de l'enceinte des fermiers généraux entre la barrière de l'Étoile et celle du Roule. Après Waterloo, il crée le Bal Dourlans : jardin, piste de danse, tonnelles à lampions et une première salle destinée à abriter les danseurs l'hiver, perpétuent la tradition du bal de barrière2 créé sous Louis XVI. Sous le Second Empire, le Bal Wagram prospère : Dourlans aménage dans le jardin des « bosquets d'amour » et fait appel à l'architecte Adrien Fleuret3 (1835-1912), déjà auteur du théâtre Marigny en 1862, qui dessine les plans d'une nouvelle salle, entourée de deux galeries d’étages. Inaugurée en 1865, c'est la salle que nous connaissons aujourd'hui : le rendez-vous bucolique est devenu une véritable salle de bal. La voûte étincelle de lustres de Bohême. Le plafond d’Adrien Fleuret, un ensemble de peintures, balustres et colonnades, sera inscrit en 1981 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques
.
À vrai dire ce que l'on nomme la salle Wagram est composé de deux espaces
superposés aux atmosphères bien différentes, la salle Wagram 800 m2
et la salle Montenotte 600 m2.
La salle Montenotte est de plain-pied sur la rue du même nom. La salle Wagram
au-dessus est donc bien plus proche de la rue Montenotte que de l’avenue de
Wagram sur laquelle elle s'ouvre cependant, pour mériter son nom. Cette entrée
« officielle » au no 39 de l’avenue de Wagram n’était
large que d’une immense porte ourlée de lumière, puis au-delà on accédait à la
salle en parcourant un long couloir « magique » de près de cent
mètres qui passait sous le théâtre de l'Empire.
Chaque année, la comtesse de Wagram donne un bal d’apparat.
Barons et banquiers de la fraîche aristocratie bonapartiste savourent leur
triomphe entre la Salle Wagram, et celle de l’Empire. Le Théatre de l’Empire
fut célèbre dans la France entière pour toute une génération d’enfant.
(Souvenir de vieux…) Dans les années
1920, le propriétaire, Marius Combes, attaché aux
derniers accents du style
troubadour, fait œuvre de mécène, commandant de nombreux
meubles et faisant travailler les artisans d’art. La salle Wagram est
associée
à tous les symboles de la modernité : le Salon des Cycles à partir de 1894
et la première exposition d’automobiles à Paris en 1896, la boxe
française. De nombreuses manifestations artistiques y sont
organisées, des séminaires, des concours, des examens. L'acoustique excellente
en fait un remarquable studio d'enregistrement. Après l’explosion accidentelle
du théâtre de l'Empire
le 17 février 2005, la reconstruction fait disparaître la façade et l’accès à
la salle Wagram restaurée s’effectue dorénavant à ciel ouvert, par un escalier
monumental digne d’un festival de cinéma. Un autre escalier, plus discret,
distribue la salle Montenotte
située au niveau inférieur. Le théâtre de l'Empire a été un Temple parisien du
spectacle. Il va au cours de sa destinée connaître des utilisations diverses et
variées. Tour-à-tour music-hall, théâtre,
cirque,
cinéma
puis enfin studios de télévision et salle
événementielle. En 1886, sur l’emplacement d’un grand jardin situé
au no 39 bis du boulevard de l’Étoile (nom à l’époque de
l’avenue de Wagram), le propriétaire, associé à un entrepreneur de spectacle
(Marius Combes), fit construire une première salle
de spectacle de
bal-concert-attractions dénommée « Concerts Marius Combes ». En 1906
l’établissement est transformé en café-concert nommé
« l’Étoile-Palace ». En 1913 celui-ci disparaît remplacé au no 41
par « L’Empire » en 1915 une nouvelle salle de
2 000 places, avec un foyer richement décoré. Marius Combes en fera
un Opéra populaire en 1920 où il produira des pièces tombées dans le domaine
public, dont les Huguenots, Guillaume Tell,
la
Juive, la
Traviata, etc. Dix ans après (en 1924), la salle est
entièrement reconstruite par Oscar Dufrenne et Henri
Varna, le chanteur de revue Émile Audiffred (le Prince des nuits
Parisienne, écrira la presse) devient le directeur artistique de 1924 à 1932.
Elle prend alors le nom de Théâtre de l'Empire, et devient un brillant
music-hall-cirque rouge et or de 3 000 places que domine une immense
scène de 22 mètres d'ouverture et de 18 mètres de profondeur. Le jeu
d'orgues est alors le plus moderne de Paris. L'Empire devient alors la plus
brillante salle de Paris et d'Europe où l'on vient applaudir de nombreux
Artistes internationaux des années folles. En 1975, le théâtre de l'Empire est
racheté par la Société
Française de Production
qui en fait un endroit où la télévision est très présente. C'est ici qu'est
enregistré le premier tirage du loto
le 19mai1976.
À partir de 1977, la salle de spectacle principale (la salle Varna) est
utilisée le samedi, pendant plus de vingt ans, pour le tournage de nombreuses
émissions comme Dimanche Martin
et la célèbre École des fans
l'émission dominicale de Jacques Martin,
mais aussi Mardi Cinéma de Pierre
Tchernia , Palmarès 80, Chorus,
la cérémonie des César ou L'Académie des neuf.
Les studios Souplex et Violine, situés au
rez-de-chaussée, sont utilisés pour d'autres émissions comme Le Cercle de minuit.
Le dimanche 13février2005,
peu avant 7 heures, l'Empire est dévasté par une très forte explosion provoquée
par la défectuosité du groupe de sécurité
d'un chauffe-eau, faisant 7 blessés légers. Le théâtre de l'Empire, qui
appartenait au groupe français Altarea
depuis 1999, propriétaire d'une quinzaine de centres commerciaux en France,
dont Bercy Village, fut démoli à la suite
du sinistre. Il est alors remplacé par un hôtel 5 étoiles, le Renaissance Arc
de Triomphe avec une façade de verre en courbes et contre-courbes réalisée par
l'architecte Christian de Portzamparc
.
Une façade du XXIe siècle qui
remplace les anciennes façades de l'Empire et de la salle
Wagram. Wikipédia. J’ai larme à l’œil, toute
mon enfance à disparu.]. Nous arrivons Place des Ternes [Elle tient son nom de son voisinage avec l'avenue
des Ternes qui traversait l'ancien hameau
des Ternes. La place est percée et prend sa dénomination
actuelle en 1893 sur l'emprise d'une partie de l'avenue
de Wagram. La place est située à l'emplacement de l'ancienne barrière d'octroi,
la barrière du Roule. Le 21 juin 1815, l'empereur Napoléon Ier
traverse la barrière. De retour de la défaite de Waterloo,
il gagne le palais de l'Élysée,
où il abdique le lendemain.
Wikipédia]. Je fais un petit tour par le passage
Poncelet [Il porte le nom du militaire et
mathématicien Jean-Victor Poncelet
(1788-1867), en raison de sa proximité avec la rue
éponyme. La partie en retour d'équerre sur la rue Poncelet
a porté le nom de « cité Lamoureux ». Il est classé dans la voirie
parisienne par un arrêté municipal du 28 mars 1994. Wikipédia]. J’avais vue cet itinéraire sur un topo mais je n’en n’ai
certainement pas apprécie ce qu’il y avait à voir. J’ai malheureusement trouvé
un passage en rénovation, seul la rue du marché piétonne à attiré mon
attention. Partons pour cette boucle.Traversons le centre de la place ou
nous trouvons un fleuriste et la station une station de métro de la ligne 2. Poursuivons
l’avenue de Wagram, jusqu’à la rue des Renaudes que nous prenons sur la gauche,
puis à gauche la rue Poncelet nous trouvons le passage après le N° 29 de la
rue, j’en suis dessus cela n’a pas l’attraie des autres passages, même les
immeubles sont classiques. Nous débouchons rue Laugier, que nous prenons à
gauche et retrouvons la rue Poncelet que nous prenons à droite, je traverse le
petit bout piéton avec les étalages des commerçants jusqu’au milieu de la rue,
c’est le seul endroit ou je me suis senti mieux. Nous arrivons avenue des
Ternes que nous prenons à gauche, retrouvons la place des Ternes, poursuivons
par
la rue du Faubourg Saint Honoré. Sur la droite dans l’ anfractuosité de la voie sans issu une
grille en fer forgée barre le passage [Le square du
Roule a été créé vers 1880 sur l'emplacement du vaste dépôt de la Compagnie générale des omnibus,
qui disposait d'une autre sortie vers l'avenue
de Wagram (voir « Villa
Nouvelle »). Il est bordé d'immeubles homogènes de
style haussmannien. La voie débouchant sur la rue du Faubourg-du-Roule
(aujourd'hui rue du Faubourg-Saint-Honoré) a été nommée « square du
Roule ». wikipédia]. Traversons le boulevard et prenons la rue Daru,
à la fourche c’est la rue de droite. Nous passons devant la Cathédrale
Saint-Alexandre-Nevsky [Eglise orthodoxe
russe. Consacrée en 1861, elle est le premier lieu de
culte permanent pour la communauté russe orthodoxe à Paris. Elle est le siège
de l'Archevêché
des Églises orthodoxes russes en Europe occidentale
dans la juridiction du Patriarcat de Moscou.
La cathédrale, crypte incluse, fait l’objet
d’un classement au titre des monuments historiques
depuis le 11mai1981. La présence russe en
France date du XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, environ un millier de
Russes
résident de façon temporaire ou permanente à Paris. Ils ne disposent pas de
lieu de culte autre que celui situé à l’ambassade russe de Paris, qui est trop
étroit. En 1847,
l’aumônier de l’ambassade de Russie,
le père Joseph Vassiliev, décide de mettre en projet la construction d’une
église permanente. L’inertie du gouvernement russe et les lenteurs
administratives françaises retardent l’aboutissement du projet, mais Napoléon III
finit par donner son accord. Le financement
de cette construction est assuré
essentiellement par souscription, en Russie
et dans les milieux russes à travers le monde, appartenant à toutes les
communautés religieuses (orthodoxes, catholiques et protestantes). Le tsar Alexandre II
donne, sur sa cassette personnelle, environ 150 000 francs-or. En
France, l’intérêt est fort pour ce projet. Les dons des orthodoxes affluent,
mais également ceux de catholiques ou de protestants. L’église a un style
byzantino-moscovite (byzantine à l'intérieur, moscovite à l'extérieur). Les
architectes de l’église, membres de l'Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg,
sont Roman Kouzmine et Ivan Strohm (ru).
Elle a un plan en forme de croix
grecque. Chaque branche de la croix est terminée par une abside.
Ces absides renfermant des toiles d'Alexeï Bogolioubov
sont surmontées de tourelles se terminant par des « chatior »
(flèches) ornées de bulbes dorés, eux-mêmes coiffés de la croix russe à huit
branches. Les cinq bulbes symbolisent le Christ
accompagné des quatre Évangélistes.
La flèche centrale a une hauteur de 48 m. Elle est consacrée le 11septembre1861,
veille de la Saint-Alexandre Nevsky, par l'archevêque Léonce de Réval,
futur métropolite de Moscou.
Foyer de la culture russe de Paris, elle est dédiée à saint Alexandre
Nevsky, prince de Novgorod
,
grand héros de la Russie. En octobre 1896, à l'occasion de leur visite en
France, le tsar russe Nicolas II et son épouse Alexandra
se rendent à l'église de la rue Daru. L’église devient cathédrale en 1922,
lorsque l’archevêque Euloge en fait le siège de son diocèse de paroisses
d’émigrés russes, notamment des Russes
blancs qui y favorisent une politique monarchiste. On
remarque des fresques et des icônes (saint Marc et saint Jean sur l'iconostase)
d'Eugraphe Sorokine (1821-1892). En 1931,
elle est placée sous l'obédience du patriarcat œcuménique de
Constantinople. La cathédrale et l'archevêché dont elle est le
cœur sont de nouveau acceptés au sein du Patriarcat de Moscou
par décision du Saint Synode de l'Église orthodoxe russe
du 14 septembre 2019. Les fresques de la crypte sont restaurées de 1955 à 1956
dans l'esprit russe du XVIe siècle
(toutes les surfaces sont décorées), par les peintres d'icônes Albert Alexandrovitch Benois
et sa femme Marguerite. Le bâtiment est classé aux monuments historiques depuis
1981. D’importantes restaurations ont débuté en 1996. La crypte de la
cathédrale constitue une paroisse à part entière : la paroisse de la Très Sainte
Trinité.
Celle-ci a la particularité d'être
l'une des premières paroisses orthodoxes de
langue française (contrairement à la cathédrale, dont les célébrations ont lieu
en slavon). Consacré le 13
février 1863, elle ne devint le lieu de culte officiel de la communauté
française qu'en 1964. Wikipédia]. Poursuivons la rue et prenons à droite la
rue de Courcelles. Au carrefour nous avons les grilles du Parc Monceau. Traversons
et entrons dans le parc par la rue Van Dyck [La
construction du parc Monceau remonte au XVIIe siècle, sous l’impulsion du duc
de Chartres. Situé dans le 8e arrondissement, il est aujourd’hui l’un des plus
élégants jardins de Paris, à l’image du quartier. Le visiteur pénètre par les
grandes grilles en fer forgé rehaussées d’or. La promenade réserve de belles
surprises : nombreuses statues, une arcade Renaissance de l’ancien Hôtel de
Ville de Paris, arbres spectaculaires, grande diversité d’oiseaux et un grand
bassin. Le parc Monceau est entouré d’immeubles de luxe et de somptueux hôtels
particuliers, dont le musée Cernuschi (arts asiatiques). https://www.parisinfo.com/musee-monument-paris/71356/Parc-Monceau
Le parc est traversé par l'avenue
Ferdousi, l'allée de la
Comtesse-de-Ségur,
l'allée Jacques-Garnerin,
l'allée Michel-Berger,
et l'allée France-Gall. Le parc comprend
notamment une rotonde,
ancien pavillon,
réalisé par Claude Nicolas Ledoux,
du mur des Fermiers généraux.
À quelques pas se trouve la Naumachie (inspiré des naumachies
de l'Antiquité romaine, spectacles de batailles navales), bassin ovale bordé
d'une colonnade corinthienne qui provient de la Rotonde des Valois,
le monument funéraire imaginé par Catherine de Médicis
en 1559 pour son époux
en ajout à la basilique Saint-Denis
et détruit en 1719 ; les colonnes furent récupérées et installées par Carmontelle
pour décorer le bassin.
À proximité se dresse une grande arcade style
Renaissance, relique de l'hôtel de ville de Paris
incendié en 1871 (on compte également
des fragments de colonnes). Des statues en
marbre
d'écrivains et de musiciens se trouvent au détour des bosquets ; elles représentent
Maupassant, œuvre de Verlet,
Chopin par Froment-Meurice,
Gounod et Musset parMercié, Ambroise
Thomas par Alexandre Falguière
ou Édouard Pailleron par Bernstamm. Le parc est entouré
d'immeubles luxueux et d'hôtels particuliers. Le parc mesure un kilomètre de
circonférence et s'étend sur 8,2 ha. Un tour complet de parc mesure
1 050 mètres (+/- 10m) en contournant l'aire de jeu pour enfants, et
1 000 mètres sans la contourner. Entre 1769 et 1773, le duc de Chartres
fait construire par Colignon
la folie de Chartres, pavillon octogonal à deux étages entouré d'un jardin à la française,
construit sur un terrain d'un hectare à « Mousseau » (aujourd'hui
parc Monceau).
Par la suite, le rez-de-chaussée fut complété par quatre galeries en étoile.
Entre 1773 et 1779, afin de rivaliser
avec les jardins de
Bagatelle, d'Ermenonville
et le désert de Retz, voire les derniers
aménagements de Versailles,
le duc décide de faire réaliser sur ces vingt hectares un jardin de style
anglo-chinois plus vaste et demande à Carmontelle,
ordonnateur de ses fêtes, de concevoir un « pays d'illusions » avec
des fabriques de jardin :
ferme suisse, moulins hollandais, pagode, pyramide,
ruines féodales, temple romain disséminés le long de sentiers accidentés, de
bouquets d'arbres et d'îles. Un recueil de gravures présente diverses vues du
parc, « ruines d'un temple de Mars, château gothique,
moulin hollandais,
tentes tatares »… Une rivière est creusée,
alimentant un grand bassin destiné à des représentations de combats navals, et
des grottes sont érigées pour abriter jeux ou collations. Enfin, entre 1781 et
jusqu'à la mort du duc en 1793, l'aménagement des nouveaux terrains acquis au
nord et à l'est, ainsi que les modifications du parc (réfection des allées,
agrandissement des serres chaudes, plantation d'arbres) sont confiés à Thomas
Blaikie dans l'objectif d'en faire un jardin à l'anglaise.
Le lieu fut vanté successivement par l'abbé Delille (Les Jardins ou l'Art
d'embellir les paysages, 1782) et par Luc-Vincent Thiéry (Guide des
amateurs et des étrangers voyageurs à Paris, 1787). Deux dessins aquarellés
de Claude Mathieu Delagardette (1762-1805) intitulés Relevé du nouveau
berceau ou jardin d'hiver de Monceau. Plan au-dessus de la grotte. Plan de la
grotte, datés de 1783, ont figuré dans une vente aux
enchères publiques du
30 mars 2015 (Monceau anglais, article signé AF dans La
Gazette Drouot, En 1787, une partie du jardin
est amputée afin de permettre à Ledoux
de construire « un bureau d'observation sur la
plaine » dite barrière de Chartres (rotonde), pavillon d’octroi
entouré d’un péristyle de seize colonnes, dans le cadre de la construction des barrières
du mur des Fermiers généraux ;
son rez-de-chaussée et son premier étage étaient occupés par les bureaux de la
Ferme générale, tandis que le duc disposait de la terrasse supérieure pour
jouir de la vue sur son jardin. Les colonnes à fût lisse et le dôme supérieur
ont été modifiés en 1861. Sous la Révolution,
le jardin est confisqué et devient en 1793 bien national. En 1797, André-Jacques Garnerin,
aérostatier des fêtes publiques, y effectue le premier saut en parachute de
l'histoire en s'élançant d'une montgolfière.
Après la Révolution, le parc en piteux état est restitué à la famille
d'Orléans ; entre 1802 et 1806, la folie est démolie et un autre pavillon
construit à sa place, des travaux et un plan plus resserré mis en œuvre ;
les Orléans vendent, puis rachètent en 1819. Un peu avant 1830, le fils du duc,
futur Louis-Philippe, roi des Français,
fit transporter le temple de Mars vers le jardin enchanté de son château de Neuilly ;
il est quelque peu modifié pour devenir le temple de l'Amour
à Neuilly-sur-Seine. En 1860, le percement du boulevard
Malesherbes
permet à l'État d'exproprier le jardin réduit à 18 hectares et quelques
ares ; la Ville de Paris ne conserva que 86 000 m2
sur les 184 000 m2. Sous la direction d'Adolphe
Alphand, ingénieur des Ponts et Chaussées, responsable du
service des Promenades, le parc et les abords sont aménagés sur
8,4 hectares et inaugurés en 1861 ; Gabriel
Davioud est chargé des entrées monumentales avec leurs
grandes grilles dorées. Une partie des anciennes fabriques est conservée et
associée à de nouveaux éléments : la rivière et son pont, la cascade et la
grotte. Dans la grotte, les premières stalactites
en ciment artificiel sont une invention de l’entrepreneur Combaz. En 1861, le
reste est revendu aux frères
Pereire qui créent un lotissement
dont les rues devront rester fermées par des grilles ; les familles Pereire,
Rothschild,
Cernuschi, Menier,
Camondo feront alors élever des
grands hôtels particuliers dont les jardins donnent sur le parc. Sont créées
sur l'emplacement du parc. Pendant la Semaine
sanglante de la Commune de Paris
(21-28 mai 1871) des pelotons d'exécution y sont installés. Wikipédia]. 

Une fois le tour du parc réalisé, lorsque vous arrivez devant la
rotonde, imaginez vous être, entre 1876 et 1884. Dans ce quartier, derrière les
immeubles surgirait dominant ceux-ci, la statue de la liberté. Dans le quartier
de la plaine Monceau, pas très loin du parc, rue chazelles se situait les
ateliers de la construction de la statue de la Liberté, elle est assemblée dans
la coure de l’usine. Elle dépassait les immeubles Hausmannien. Pesant 254 tonnes, la sculpture est composée de 300 plaques de
cuivre. Elles sont martelées sur un solide gabarit en bois. Sortons par l’avenue de Ferdousi. Après les grilles
l’avenue se nomme Ruysdaël, longeons
le parking et la grande porte en fer
forgé. Nous arrivons Place de Rio de Janeiro, (Si l’on
s’approche dans la rue Murillo nous apercevons l’extrémité du dôme de l’église
Orthodoxe photo) prenons sur la droite la rue de Monceau, nous arrivons
place Gérard Oury ou nous trouvons une Pagode La Maison de Loo [A quelques pas du parc
Monceau à Paris, une pagode rouge brique attire l'oeil. Une bâtisse atypique
qui cache bien sa première vie. Place Gérard-Oury, une insolite
pagode rouge se dresse ici depuis les années 1920 suscitant la curiosité des
passants, interpellés par cette référence à la Chine en plein coeur du Paris
haussmannien. La Maison de Loo est un musée privé d'art.
Occupant un bâtiment en forme de pagodechinoise
(« la Pagoda ») qui présente une architecture atypique dans son
quartier, il est le souhait d'un marchand et collectionneur d'art asiatique, Ching
Tsai Loo. Ce dernier a fait transformer un hôtel particulier classique en pagode à la
couleur rouge par l'architecte François Bloch en 1925 ou 1926. La collection
est de « 1 300 livres,
3 000 catalogues d'expositions, 3 000 photos
originales et
de nombreux objets rares ». L'édifice, surnommé la « Pagode
rouge » ou encore « Pagoda Paris », est inscrit au titre des monuments historiques
en 2002
et en 2006.
Wikipédia].
Rambrant nous trouvons l’hôtel du baron
Ferdinand Baeyens (1837-1914), construit
par M. Ziegler (qui l’a habité en 1910), les
quatre maisons derrière sont également de style Hausmannien. Descendons la rue
de Courcelles, puis sur la gauche le Boulevard Hausmann, ou nous trouvons le
Musée Jacquemart (dommage le haut mur ne me permet pas de faire une photo
représentative du magnifique hôtel particulier se trouvant derrière. [c'est
à l'origine une demeure particulière de grands
bourgeois, devenue un musée en préservant l'aménagement initial des lieux. Édouard André
commanda à l'architecte Henri
Parent ce second hôtel particulier en 1868.
Édouard André était un héritier de l'une des plus grandes fortunes du Second
Empire, originaire du Sud-Est de la France (Nîmes),
qui avait servi dans la garde personnelle de Napoléon III. Il avait
acquis un terrain de 5 700 m2 pour la somme considérable
de 1 520 000 francs. Les travaux, se déroulant de 1869 à 1875,
mirent en place un hôtel dévolu aux fêtes et à la réception, équipé de toutes
les commodités modernes, dans un décor théâtral.
En 1872 André,
amateur d'art, avait racheté la Gazette des
Beaux-Arts et pris la direction de l'Union centrale des
arts décoratifs; il conçut alors le projet de constituer
une
collection de tableaux, de sculptures, de tapisseries et d'objets d'art du XVIIIe siècle. En 1881 il épousa Nélie Jacquemart,
une jeune artiste peintre qui s'associa aux projets de son mari. Ensemble, ils
constituèrent méthodiquement leur collection, Nélie s'intéressant plus
particulièrement à la peinture italienne, des primitifs des XIVe
et XVe siècles à la Renaissance, correspondant à 124 œuvres sur les 137 tableaux italiens
conservés à Paris. Parallèlement, ils aménagèrent leur demeure pour mettre en
valeur le mieux possible leurs acquisitions. En 1894 André mourut, laissant à
Nélie l'achèvement du futur musée. Celle-ci prévoit en effet de léguer l'hôtel
à l'Institut de France
dans le souci de préserver l’intégrité de sa collection et de la faire
découvrir au plus grand nombre, à condition qu'il fût ouvert au public et
transformé en musée. À sa mort en 1912, Nélie Jacquemart légua l’ensemble de ce
patrimoine (legs du 19 janvier 1912 réunissant la collection de l'hôtel et celle de l'abbaye de Chaalis) à l’Institut de France. Depuis 1913, date effective du legs, l’Institut de France et la Fondation
Jacquemart-André s’efforcent de conserver, protéger et valoriser ce
patrimoine, la disposition des lieux n'ayant pas été modifiée. Wikipédia].
Descendons jusqu’au carrefour avec la rue de Mirosmesnil que nous prenons à
gauche, nous arrivons au carrefour avec la rue de la Bienfaisance ou nous
trouvons un bel immeuble Hausmannien. Prenons à droite la rue de la
Bienfaisance, nous apercevons le dôme de l’église Saint Augustin [L’église a été construite entre 1860 et 1871, dans le quartier de la
Petite Pologne, actuellement place Saint-Augustin dans le 8e arrondissement de Paris. Au moment du Second Empire ce quartier change
avec un afflux démographique entraînant la construction d’immeubles. Le préfet Haussmann fait tracer de
larges avenues rectilignes. Les carrefours appellent des édifices prestigieux.
Au mois de janvier 1867, l'abbé Langénieux
est transféré à la cure de l'église Saint-Augustin. Ce quartier neuf de la
capitale voyait s'élever sur ses larges boulevards, autour de l'église de style
original alors en construction, les luxueuses demeures d'une société
aristocratique. Il accélère la marche des travaux de l'église, fait construire
le vaste presbytère où le curé et vingt vicaires trouvent une habitation
simple, mais commode et bien aménagée. Napoléon III décida que la
crypte de l'église abriterait les sépultures des princes de la famille
impériale, celle des empereurs et impératrices devant demeurer en la basilique Saint-Denis. Finalement, l'empereur meurt en exil en Angleterre et est
inhumé avec sa femme et son fils à l'abbaye Saint-Michel (Farnborough). La volonté de
construire cet édifice bien en vue a cependant un inconvénient. Située au
carrefour du boulevard
Haussmann et du boulevard Malesherbes, tous deux très circulés, et qui plus est dans un secteur pavé,
cette église est sans doute l'une des plus bruyantes de Paris, le bruit de la
circulation restant très présent à l'intérieur de la nef, ce qui est peu
propice au recueillement. C'est dans cette église qu'en 1886 se convertit Charles de Foucauld, qui fut influencé par le vicaire de cette paroisse, l'abbé Huvelin, et que le 8 avril
1890 Edmond Rostand
épousa Rosemonde Gérard.
À cette époque, l'organiste de l'église était le compositeur Eugène Gigout. La façade de
l'église a été restaurée entre septembre 2016 et janvier 2018 pour un montant
de 4,2 millions d'euros financée par la ville de Paris et le ministère de la
Culture. L'église reste néanmoins dans un état désastreux : la coupole est
cachée par un filet depuis des années pour empêcher les pierres de
tomber ; deux des écoinçons peints par Émile Signol ont été déposés car
ils se détachaient et sont entreposés, roulés, sur la tribune du bras gauche du
transept ; et
le 19 juin 2021, il pleuvait à torrent dans la nef.
Construite par Victor Baltard
(architecte des Halles de Paris)
et secondé du prestigieux Émile Vaudremer,
cette église trouve son originalité dans sa structure plus que dans son style éclectique inspiré des arts roman et byzantin. En effet, elle est
le premier édifice religieux d’une telle ampleur à utiliser le fer et la fonte. Elle mesure près
de 100 mètres de long et la hauteur de sa coupole s'élève à plus de
80 mètres. Grâce à la structure métallique, les contreforts habituels
n'existent pas. Le terrain n'étant pas rectangulaire, le plan est
original : façade étroite, chœur très vaste. À mesure que l'on s'approche
de celui-ci, les chapelles adjacentes deviennent de plus en plus imposantes.
Ornant la façade, les symboles des quatre Évangélistes au-dessus des arcades et, sous la rosace, les douze apôtres. Wikipédia].
Sur la place nous trouvons la statue équestre de Jeanne d’Arc [La statue de
Jeanne d'Arc est une œuvre du sculpteur français Paul Dubois. Il s'agit d'une statue équestre
en bronze de Jeanne d'Arc présentée au salon des artistes
français en 1895. Comme la statue de Jeanne d'Arc de la place des Pyramides, Jeanne d'Arc est représentée à cheval, mais est la seule
statue parisienne où Jeanne brandit une épée dans la main droite. Outre le nom
et les dates de naissance et de décès, le socle comporte des inscriptions qui « semble[nt] révéler une volonté didactique, conformément à
la politique éducative de l'État républicain ». L'Académie
nationale de Reims lance une souscription publique en 1888 pour réaliser un
monument à Jeanne d'Arc. Le contrat est passé entre le sculpteur Paul Dubois, l'architecte Alphonse Gosset et le notaire Raoul Douce. Le modèle en plâtre est présenté au salon des artistes
français en 1889. Longtemps conservé au musée Paul-Dubois-Alfred-Boucher à
Nogent-sur-Seine, il est donc
probablement dans les collections actuelles du musée Camille-Claudel, qui lui succède dans cette ville depuis 2017. Dubois réalise
trois exemplaires à l'aide du procédé de la cire perdue : Le premier,
commandé en 1890 à Pierre Bingen par Paul Dubois, est achevé en 1896, se trouve sur la place du Cardinal-Luçon à
Reims. Elle fut offerte à la ville et inaugurée par le président de la
République Félix Faure, le 14 juillet
1896. Le deuxième, un bronze de mauvaise qualité réalisé par Edmond Gruet et
exposé dès 1895 et reste un certain temps dans le péristyle du Panthéon de Paris
puis est déplacé et se trouve ensuite devant l'église
Saint-Augustin, à Paris. Il dépend du musée d'Orsay. Un troisième
exemplaire, un bronze de meilleure qualité, est réalisé par Edmond Gruet en
1897. Montré à l’exposition
universelle de 1900, il est inauguré à Strasbourg, dans le jardin du palais du Rhin, le 14 juillet
1922. Brisée pendant la Seconde Guerre mondiale, la statue est reconstituée après la guerre et placée sur le
parvis de l'église Saint-Maurice, à Strasbourg. Elle est à nouveau
inaugurée le 8 mai 1965. Un autre bronze, fondu par Eugène Rudier (signée Alexis Rudier), se trouve au Meridian Hill Park, à Washington. Cette statue a fait partie du programme Save Outdoor
Sculpture! (en) de la Smithsonian Institution en 1994. Wikipédia]. 
l'Élysée
et anciennement l'Élysée-Bourbon,
est un ancien hôtel particulier
parisien. Il est le siège de
la présidence de la
République française et la résidence officielle du chef de l'État depuis la IIe
République. Les médias utilisent par métonymie
« l'Élysée » pour désigner les services de la présidence de la République française. Il est également fréquent de rencontrer le terme « le
Château » chez les politiques, les journalistes ou les auteurs
spécialisés. Construit par l'architecte Armand-Claude Mollet en 1720 pour Louis-Henri de La
Tour d'Auvergne, comte d'Évreux, le palais de l'Élysée a une
histoire illustre : il est offert par Louis XV à sa favorite, la marquise de Pompadour, en 1753, puis devient le palais princier de Joachim Murat, beau-frère de Napoléon Ier. Ce dernier en fait
en 1805 sa résidence
impériale. Son neveu, Napoléon III, premier président
de la République française, y habite également à partir de 1848. Après la mort
de Louis XIV, en 1715, dont la
fin de règne rime avec une certaine austérité, le régent du royaume, Philippe d'Orléans, délaisse Versailles au profit de Paris, entraînant avec lui la Cour, qui dès lors s'y fait construire comme les membres
de la bourgeoisie divers palais et hôtels particuliers. La même année, Louis-Henri de La
Tour d'Auvergne, comte d'Évreux et gendre d'Antoine Crozat, première fortune
de France, sollicite du Régent la capitainerie des chasses de Monceaux. Ce
dernier aimant se moquer des courtisans désargentés lui rétorque : « Je vous l'accorderai lorsque je pourrai vous en porter
moi-même le brevet dans un hôtel à vous ». La moquerie affecte
directement le comte qui n'a pas de demeure parisienne digne de ce nom ; Saint-Simon disait d'ailleurs de lui : « Tout
ce qu'il avait en lui était tourné à l'ambition ». Il vend alors au
célèbre banquier John Law son comté de Tancarville, en Normandie, pour
732 000 livres (alors qu'il l'avait acheté dix ans auparavant à la duchesse de Nemours pour
350 000 livres) et rachète le marais des Gourdes deux terrains
ayant appartenu à André Le Nôtre
d'une trentaine d'arpents (une dizaine d'hectares) pour
77 000 livres, situé entre l'actuelle rue du
Faubourg-Saint-Honoré, alors simple chaussée bordée de masures au toit de
chaume menant au village du Roule, et le Grand Cours (Champs-Élysées), lieu de promenade créé par Colbert dans l'axe des Tuileries (les lieux sont
alors bien moins chers qu'à Paris même). Il n'y a alors encore aucun hôtel
particulier, ce ne sont que jardins maraîchers, bois, pépinières et une léproserie, mais le projet de
construction de la future avenue des Champs-Élysées va rapidement y amener
architectes et aristocrates qui veulent quitter
le centre-ville devenu trop exigu. L'ancien propriétaire du terrain, l'architecte
et contrôleur des bâtiments du roi Armand Claude Mollet (futur architecte de Louis XV et allié des Le
Nôtre à qui il rachète le terrain des Gourdes, jouant au spéculateur
immobilier), prévoit dans le contrat de vente qu'il soit chargé d'y construire
un hôtel destiné à la résidence du comte d'Évreux. Pour s'assurer un train de vie en accord avec son
rang, le comte d'Évreux a épousé la fille
du richissime armateur négrier Antoine Crozat, ce qui lui a
apporté une dot de 2 000 000 livres qui lui permet
de financer son hôtel. Le Toulousain Antoine Crozat est considéré comme l’homme
le plus riche de France au début du XVIIIe siècle.
Une fortune qui s'est construite via la Compagnie de Guinée, qui a « pour mission d’acheminer du port de Nantes, le
plus grand nombre possible d’esclaves noirs vers Saint-Domingue et de remplacer
sur l’île, le tabac par le sucre ». C'est grâce à cette fortune bâtie sur
la traite négrière qu'Antoine Crozat « s'ouvre les portes de
l’aristocratie, en mariant sa fille à Louis-Henri de la Tour d’Auvergne, le
comte d’Evreux ». Ce qui amène Louis-Georges Tin
à considérer que
« sans la fortune d’Antoine Crozat, sans la traite négrière, le palais de
l'Élysée n’aurait sans doute pas vu le jour ». La fille d'Antoine Crozat a
douze ans et le comte d'Evreux trente-deux. Le souci des nobles de la fin du
règne de Louis XIV est de trouver de
l'argent, dépensé dans les fastes de la Cour et les guerres. Les bourgeois, quant à eux,
désirent s'élever socialement et cette union est un exemple de ce qui a souvent
cours en ces temps. Mais le comte, désirant rester seul et fortuné, congédie sa
jeune épouse le 14 décembre 1720, le jour du bal de l'inauguration de l'hôtel à
laquelle assiste sa maîtresse, la duchesse de Lesdiguières. L'épousée,
désormais exclue de cette folie du comte où il reçoit ses maîtresses, demande la séparation, ce
qui implique que son mari rende la dot à son beau-père. Le comte, ayant spéculé
sur le système de Law
(notamment sur la Compagnie des Indes), retire assez d'argent pour la rembourser. Édifié entre 1718
et 1720 et décoré entre 1720 et 1722, l'hôtel d'Évreux, demeure imposante au
milieu des modestes échoppes du faubourg Saint-Honoré, est aménagé selon les
principes d'architecture en vogue à l'époque. Il y a un corps de bâtiment
de deux étages, élevé sur un vaste sous-sol. Il reste l'un des meilleurs
exemples du modèle classique ;
il commence par un vestibule (rez-de-chaussée à
colonnes, évidé pour que les visiteurs n'attendent pas sous la pluie) dans
l'axe d'une cour d'honneur (de part et d'autre de cette cour arrondie, se
trouvent deux murs à arcades, dissimulant les
dépendances et deux basses-cours réservées aux fournisseurs et aux travaux des
domestiques), un corps central double en
profondeur et à trois degrés (rez-de-chaussée, étage noble et étage sous
comble) et deux ailes en équerre
de part et d'autre en simple rez-de-chaussée (le Petit Appartement plus
facile à chauffer dans l'aile de gauche qui sert
de petits appartements au
comte, l’Appartement des Bains dans l'aile de droite). La vaste cour
d'honneur est bordée de deux murs aveugles à arcades « en
défoncé » surmontés d'une balustrade et s'ouvre sur un portail monumental
à quatre colonnes ioniques
supportant le blason du propriétaire. L'ordonnancement des lieux permet alors
toutes les adaptations souhaitées par les propriétaires successifs. Il n'y a
pourtant pas encore d'escalier d'honneur, mais uniquement des coursives et le
premier étage n'est ni meublé ni décoré, le comte considérant que les travaux
lui avaient assez coûté et que, vivant au rez-de-chaussée, de toute manière, le
Régent ne voudrait pas visiter l'étage, mais se contenterait des salons
d'apparat. En effet, contrairement aux hôtels particuliers de l'époque, qui
comportent un rez-de-chaussée de réception, un premier étage pour recevoir des
proches et de la famille et des appartements privés dans les ailes, le comte
n'aménage que l’appartement de parade du rez-de-chaussée, par économie mais
aussi parce qu'il était séparé de son épouse et sans enfant. Les décors
intérieurs, de style Régence, sont réalisés sous
la direction de l'architecte Jules Michel
Alexandre Hardouin qui remplace Armand-Claude Mollet en 1720. Ils
proposent nombre de boiseries, fleurons, rosaces, dessus-de-porte ou
rinceaux, et sont
essentiellement dus au sculpteur Michel Lange. Le décor des salons de réception, bien que modifié au cours des
siècles, conserve l'essentiel de son aspect d'origine. L'abbé Antonini, en
visite, déjà frappé par un « tableau mouvant »
(ce qui est alors très moderne) déclare en outre être étonné par « les lustres qui étaient du dernier beau ».
L'architecte Jacques-François
Blondel, notamment auteur des planches relatives aux palais
et hôtels dans l'Encyclopédie
de Diderot et
d'Alembert, sacre l'hôtel « plus belle maison de plaisance des environs de
Paris ». Comme il l'avait promis, le régent vient en personne apporter le
brevet au comte, rajoutant en plus 140 toises (530 mètres carrés) de
terrains pour le féliciter d'avoir relevé le défi. Cela permet d'agrandir le
récent jardin à la française et de le fermer en demi-lune. Le comte d'Évreux fut donc le propriétaire d'un hôtel admiré de tous ses
contemporains. Il démissionna pourtant de ses charges et
vécut reclus dans son hôtel, avec sa gouvernante, Mlle de La
Haye, son officier d'ordonnance, Fline, et des laquais, piqueurs et cochers
jusqu'à sa mort en 1753. En 1753, la marquise de Pompadour, une des favorites Louis XV, est charmée par l'édifice, et
décide d'en faire l'acquisition. La vente a lieu le 24 décembre de la même
année, au Châtelet de Paris. M. Lenote est curateur, Me Melin,
notaire ; une estimation est faite par l'architecte Desmaisons, elle se
monte à 730 000 livres. L'achat de la demeure est motivé, selon le marquis d'Argenson, par le statut chancelant de favorite (elle aurait ainsi un
lieu où se retirer dignement en cas de disgrâce) ainsi que par sa situation
géographique, à la porte de Paris (elle n'était en effet pas populaire auprès
du peuple parisien). Néanmoins, elle n'y vit pas régulièrement, partagée entre
sa vie à la Cour et ses visites à sa fille Alexandrine au couvent de
l'Assomption dans la rue Saint-Honoré
voisine ; le décès de cette dernière en 1754 ne l'invite pas à s'y poser,
d'autant que des graffitis ornant les murs de l'hôtel, du type « maison de
la putain du roi », rappellent que les habitants de ce quartier populaire
n'aiment pas la richesse arrogante qu'elle affiche ou son inconséquence
lorsqu'elle conçoit un potager qui barre la circulation du Grand Cours
(futurs Champs-Élysées
). Elle y fait de nombreuses transformations, les murs se
couvrent de boiseries et d'or caractéristiques du « style Pompadour », la façade
de la cour d'honneur s'inspire de celle de son château de
Champs-sur-Marne. Celle qui possède depuis quelques années le
marquisat de Pompadour suit sa devise « Mon plaisir
n'est pas de contempler l'or de mes coffres, mais de le répandre ».
Mais les travaux sont en réalité à la charge du royaume de France qui dépense près de
100 000 livres dans la réfection et la décoration. La marquise presse
Lassurance, son architecte
favori, de remanier la chambre de parade (notamment sa grande alcôve),
d'aménager le premier étage et de construire un grand escalier ; Verberckt est chargé des
sculptures au ciseau, Van Loo, Boucher et Dubois des
médaillons et des panneaux, Lazare Duvaux de la décoration de
la salle de bain. Appréciant la matière noble, la marquise prend soin de
sélectionner des étoffes, marqueteries, marbres, tapisseries des Gobelins,
lustres en cristal de Bohême, vaisselle et pendules de grande qualité. Des
tapisseries de grande facture ornent les murs. Les jardins, eux, se voient
garnis de portiques, de charmilles, d'un potager et même de cascades, d'un
labyrinthe et d'une grotte dorée pour sa fille. Inconditionnelle des bergeries de Watteau et aimant jouer les
bergères, comme le veut la mode du « retour à la nature », elle y
fait aussi paître un troupeau de moutons aux cornes dorées et au cou
enrubanné.
Un jour où Madame de Pompadour décide de les laisser entrer dans son boudoir
pour les présenter à ses invités, le bélier, croyant avoir affaire à un rival,
fonce vers son reflet aperçu dans un grand miroir, le troupeau le suit,
saccageant la pièce. Le roi participe à l'agrandissement des jardins. Je vous
laisse lire la suite de l’histoire de ce monument sur wikipédia].
Prenons la rue d’Aguesseau sur la gauche, nous y trouvons de belles façades
d’immeubles, poursuivons par la rue de Surène sur la droite, remarquer
l’immeuble à l’angle de la rue d’Anjou la façon dont à été travaillée la façade.
Prenons cette dernière sur la gauche. Nous arrivons Boulevard Malesherbes que
nous traversons, et faisons un esse gauche, droite. Poursuivons la rue d’Anjou.
Admiré l’immeuble sur la gauche dont la décoration de la façade tranche avec
les autres [Ancien siège de la compagnie des Salins du
Midi et de l’Est entre 1949 à 1997. Immeuble Haussmannien des années 1927 les
fenêtres s’ouvrent sur le Square Louis XVI, ou le Roi et Marie Antoinette
guillotinés en 1793 y furent enterrés, je n’ai pas trouvé pourquoi les balcons
sont soutenus par des sculptures de dragons. Je pesais trouver une ancienne
entreprise d’import-export avec les pays asiatique]. Face à lui nous
trouvons la chapelle expiatoire [Elle constitue un
ensemble religieux et
commémoratif consacré aux victimes de la Révolution, notamment le
couple royal, construit de 1815 à 1826 et est classée monument historique depuis le 22 juillet 1914. Elle se trouve au centre du square Louis-XVI, L'édifice est
dressé à l’emplacement de l’ancien cimetière de la
Madeleine et sa position précise a été définie par le lieu
d'inhumation du corps du roi Louis XVI à la suite de son
exécution place de la Concorde le 21 janvier 1793.
La chapelle expiatoire est située à l'emplacement de l'ancien cimetière de la
Madeleine. Ouvert en 1721, ce cimetière relativement récent accueille en
moyenne 160 corps par an jusqu'à la Révolution et présente l'avantage de
disposer de beaucoup de places disponibles à l'inverse de nombre de cimetières
parisiens qui débordent alors, au propre comme au figuré, tel le
cimetière des Innocents dont les cadavres se déversent dans les caves des Halles,
conduisant Louis XVI à interdire en 1783 toute nouvelle inhumation dans Paris
et à ordonner le transfert des corps dans les catacombes. Le cimetière de la
Madeleine avait déjà été utilisé pour inhumer les 132 victimes du feu
d'artifice du mariage du futur Louis XVI et de sa jeune épouse en 1770 sur la place Louis-XV.
Sa proximité avec la place de la Révolution où se déroule la plupart des exécutions sous la Terreur en fait un lieu d'inhumation pratique et discret sans sortir de
Paris, dont les abords plus hostiles à la Révolution sont difficiles à
contrôler et auxquels on ne souhaite pas montrer les morts du régime de
terreur. C'est à ce titre que nombre de victimes de « la
décoiffante » (la guillotine), sont jetés dans
des fosses communes. Le cimetière est fermé par le Comité de salut public en 1794 puis vendu à divers propriétaires jusqu'au magistrat
royaliste Louis Desclozeaux qui, habitant rue d'Anjou
(sa maison disparue
est matérialisée par un arbre dans l'actuel square Louis-XVI), avait noté
l'emplacement de la fosse dans laquelle les corps du roi et de la reine de
France avaient été jetés. En 1814, la monarchie est restaurée e roi Louis XVIII s'attache à raviver
le souvenir de son frère Louis XVI guillotiné sous la Terreur en 1793 et se lance à la recherche des dépouilles du couple
royal. Sur les indications de Desclozeaux, les dépouilles de Louis XVI et de Marie-Antoinette sont exhumées et transférées à la nécropole royale de Saint-Denis le 21 janvier 1815, jour du 22e anniversaire de la
mort du roi. Le même jour, Louis XVIII fait poser la première pierre de
l'actuelle chapelle commémorative (le nom d'expiatoire n'a jamais été mentionné
officiellement). L'idée lui avait été suggérée par l'ultra royaliste duc de Doudeauville, aide de camp du comte d'Artois, frère du roi et futur Charles X, afin d'honorer non
seulement la mémoire du couple royal guillotiné mais également celle de la
dizaine de Gardes suisses
tués le 10 août 1792 lors de la prise du
palais des Tuileries ou dans les prisons parisiennes dans les jours qui ont suivi et
eux aussi jetés dans les fosses du cimetière de la Madeleine. Commencé le 21
janvier 1815, la construction s'étale sur 11 années et se termine en 1826 sous
le règne de Charles X. Le projet,
d'inspiration néoclassique, est financé sur la cassette personnelle de Louis XVIII pour un montant de
3 millions de livres. Il se présente à l'origine comme une oasis de calme et de
silence en plein cœur de Paris. La chapelle est alors entourée
d'un parc à
l'anglaise recouvrant l'ancien cimetière de la Madeleine et une longue allée de
cyprès relie le perron à l'actuelle rue de l'Arcade.
Sous le Second Empire, la chapelle est restaurée et son environnement remanié.
L'allée de cyprès est supprimée en 1862, seuls une dizaine de mètres sont
conservés pour offrir l'accès sur la rue Pasquier. Le petit jardin
romantique d’origine laisse alors place au square Louis-XVI durant les grands
travaux d’Haussmann, annulant ainsi le caractère d'îlot paisible de recueillement
voulu initialement. Je vous laisse découvrir les détails dans wikipédia].
Poursuivons en prenant la rue Pasquier, nous retrouvons le Boulevard Malesherbes
que nous prenons sur la gauche, nous arrivons Place de la Madeleine [cette place de forme rectangulaire mesure
218 mètres de long sur 128 mètres de large. La place de la Madeleine
a été formée en 1815 sur des terrains
appartenant au prieuré Notre-Dame de Grâce de la Ville-l'Évêque. L'église de la
Madeleine occupe l'emplacement de l'hôtel de Chevilly, qui datait de 1728 et se situait rue Basse-du-Rempart, voie qui a été absorbée dans le boulevard des Capucines. Par ordonnance du 20 juin 1824, les abords de l'église de la
Madeleine sont réaménagés et plusieurs voies sont ouvertes à cette occasion.
Durant les Trois Glorieuses,
la voie fut le théâtre
d'affrontement entre les insurgés et la troupe. La place de la
Madeleine était ornée de deux fontaines, œuvres de Gabriel Davioud. L'une de ces
fontaines, située en face du no 7, fut déplacée en 1903. Le 30 mai 1918, durant la première Guerre
mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose place de la
Madeleine, derrière l'église. Wikipédia].
Faisons le tour de l’église [Elle constitue une
parfaite illustration du style architectural
néoclassique avec son portique octostyle. Sa construction
s'est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la
fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Les changements
politiques de l'époque en firent modifier à plusieurs reprises la destination
et les plans. Conçu par Napoléon Ier
comme un temple grec dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment
faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845. Sous le fronton, l'inscription en latin « D.O.M. SVB.
INVOC. S. M. MAGDALENAE » (« Domino Optimo Maximo sub invocatione
Sanctae Mariae Magdalenae ») signifie « Au Dieu très bon et très
grand, sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine ». L'édifice a
une
longueur de 108 mètres, une largeur de 43 mètres, une hauteur de
30 mètres et est ceinturé par 52 colonnes corinthiennes. Après
l'annexion du faubourg de la Ville l'Évêque
à la Paris, en 1722, l'ancienne église de
la Madeleine qui le desservait apparaît trop exiguë. Il est donc
décidé de construire une nouvelle église sur un nouveau site. Les plans de la
nouvelle église de la Madeleine furent commandés en 1757 à Pierre Contant d'Ivry (1698-1777), architecte du duc d'Orléans. Il proposa un édifice en forme de croix latine surmonté par un
petit dôme dont le projet fut
approuvé formellement en 1764. Le projet d'Étienne-Louis Boullée Projet de l'église de la Madeleine assujetti aux fondations
de l'ancien architecte, élévation. La première pierre avait été posée par
le roi Louis XV en personne. Pierre Contant d'Ivry mourut en 1777. Étienne-Louis Boullée imagina un nouveau projet respectant les fondations déjà
établies, mais Contant d'Ivry fut en définitive remplacé par un de ses élèves Guillaume-Martin
Couture dit « le Jeune », qui remania
complètement le parti de son prédécesseur et, en s'inspirant du projet de Jacques-Germain
Soufflot pour l'église Sainte-Geneviève, proposa une église en forme de croix grecque, surmontée d'un
dôme plus vaste, et précédée d'un portique péristyle d'ordre corinthien. Lorsqu'éclata la Révolution française, la période était peu propice à la construction d'églises, et
les
travaux furent complètement arrêtés sur décret de l'Assemblée nationale, le
30 décembre 1791. La direction des Bâtiments loua alors les
sous-sols à un marchand de vin (1794) et diverses parcelles de l'enclos à des artisans. De nombreux
architectes avaient proposé des projets pour l'achèvement de l'édifice. En
définitive, le 2 décembre 1806, au camp de Poznań en Pologne, l'Empereur Napoléon Ier signait un décret
pour l'édification d'un temple à la gloire des Armées françaises. Selon
l'exposé des motifs : « Le Monument dont l'Empereur vous appelle
aujourd'hui à tracer le projet sera le plus auguste, le plus imposant de tous
ceux que sa vaste imagination a conçus et que son activité prodigieuse sait
faire exécuter. Peu après, on démolit tout ce qui avait été édifié sur les
plans de Couture et les travaux progressèrent rapidement jusqu'en 1811, date à laquelle ils durent être arrêtés faute d'argent. Après
la campagne de Russie de 1812, Napoléon renonça
au temple de la Gloire, et revint au projet primitif d'une église :
« Que ferons-nous du temple de la Gloire ? dit-il à Montalivet. Nos grandes idées sur tout cela sont bien changées… C'est aux
prêtres qu'il faut donner nos temples à garder : ils s'entendent mieux que
nous à faire des cérémonies et à conserver un culte. Que le Temple de la Gloire
soit désormais une Église : c'est le
moyen d'achever et de conserver ce
monument. » Je vous laisse lire le détail de cette église dans wikipédia].
Déscendons la rue Royale avant de déboucher Place de la Concorde nous passons
devant l’Hôtel de Coislin sur la droite[L'hôtel de
Coislin est un hôtel particulier
du XVIIIe siècle, construit en 1770
par l'architecte Ange-Jacques Gabriel sur une commande de Marie-Anne de Mailly-Rubempré, marquise de Coislin, puis duchesse de Mailly maîtresse royale.
Cet hôtel particulier fut le lieu de signature des premiers traités d'amitié, de
commerce et d'alliance entre la France, et les États-Unis. Chateaubriand y vécut en tant que locataire de 1805 à 1807. Le Cercle de la rue
Royale, cercle masculin réservé à la haute bourgeoisie
parisienne, s'installe en 1866 dans les murs de l’hôtel de Coislin. L'hôtel de
Coislin est transformé en 1920 en bureaux par la Société maritime des pétroles
et reste destiné à ce type d'activité en raison de son classement. Il deviendra
ensuite les bureaux de la Morgan Guaranty Trusts, se succéderont ensuite divers
sièges sociaux de sociétés. Le 31 mai 1923, les façades sont classées au titre
des monuments
historiques, tandis que le grand salon n'est classé que le 29
janvier 1962. En 2002, il est acquis par le fonds Qatar Investment
Authority, puis par la fondation hollandaise Mayapan durant
trois ans. 
L'hôtel subit de grands travaux de restructuration, fin 2003,
dirigés par l'architecte Jean-Michel Wilmotte. wikipédia ].
De l’autre coté nous avons un lieu
iconique du patrimoine français l’Hôtel de la Marine
[Garde-meuble de la Couronne (l’ancêtre du Mobilier national) puis lieu
d’accueil du Ministère de la Marine, l’Hôtel de la Marine est le témoin des
mutations de la France, de la royauté à nos jours. En 2020, il ouvre pour la
première fois au public 7 jours sur 7 avec une offre culturelle exceptionnelle.
Il constitue l'édifice Est d'un ensemble de deux bâtiments jumeaux encadrant la
rue Royale. Son pendant,
destiné à l'origine à devenir l'hôtel des Monnaies projet qui fut
abandonné. En 1748, Louis XV gouverne seul
depuis cinq ans à la suite de la mort du Cardinal de Fleury.
Il cherche à affirmer et consolider son pouvoir personnel face à l'ombre tutélaire
du règne légendaire de Louis XIV et aux splendeurs
et décadences de la Régence. Particulièrement
prospères grâce au commerce maritime extérieur, les revenus de la France
grimpent de 80 à 308 millions de livres entre 1716 et 1748. Le Roi lance alors
une série de grands travaux industriels, religieux ou de prestige dans tout le
Royaume. En 1753, Ange-Jacques Gabriel, Premier architecte du Roi, propose une synthèse des différents
projets pour créer les plans définitifs de la future Place Louis XV. Le Palais
oriental est quant à lui destiné au Garde-Meuble de la
Couronne (Administration chargée du mobilier du Roi). Censé
n’occuper qu’une partie du bâtiment, le Garde-Meuble investit l'ensemble des
murs en 1767. Vous trouverez les péripéties du batiment dans wikipédia,
j’arrive rapidement en 1798. Symbole de l’Ancien Régime, le Garde-Meuble est
dans un premier temps purement et simplement supprimé en 1793. Une partie des
meubles et objets d’art est alors vendus aux enchères ou brûlées, notamment
pour en récupérer les métaux précieux jusqu'en 1798. 
en enfilade et,
partant, l'arrivée des combattants français et alliés par cette artère.
Dissimulés derrière les volets intérieurs en bois du bâtiment, les Allemands
pouvaient observer discrètement leurs ennemis par un œilleton toujours visible
de nos jours, percé en plein milieu du volet de cette fenêtre du salon d'angle,
où un poste de tir aurait même été installé. La vulnérabilité de la façade et
la progression à couvert des soldats alliés sous les arcades de la rue de
Rivoli vont toutefois rendre la position inutile. En 1947, le gouvernement de
Paul Ramadier est le dernier à intégrer un Ministère de la Marine sous ce nom
et dans son intégrité (Amirauté militaire, Commerce, Marine Marchande,
Transport, Pêche. . .). L'ensemble des services civils sont progressivement
rattachés à d'autres administrations et quittent l'Hôtel de la Concorde. Les
travaux réalisés par Bouygues et de nombreux artisans spécialisés ont été
exécutés sous le contrôle de l'amiral Pierre-François Forissier, chef
d'état-major de la Marine, et de M. Denis Lavalle, conservateur général du
Patrimoine au ministère de la Culture et de la Communication. De 2006 à 2009, douze entreprises sont intervenues à l'Hôtel de la
Marine. Après avoir assuré la stabilité du péristyle et remis en valeur les
sculptures extérieures, les artisans d'art ont rendu tout son éclat au décor
des salons et galeries d'apparat du premier étage. L'étanchéité de la toiture a
été refaite en ardoises provenant du Pays de Galles. La voûte qui surmonte
l'attique du péristyle a été entièrement reconstituée en briquettes. La
colonnade et la loggia du péristyle ont été restaurées. Les sculptures
extérieures du péristyle : chapiteaux corinthiens, frises et caissons ont
été nettoyés par micro-gommage et les ornements restaurés. Les décors intérieurs :
dorures, peintures, menuiserie, et lustrerie ont également fait l'objet de
restauration importante. Grâce à la convention de mécénat, le monument classé a
reçu 6,2 millions d'euros du groupe Bouygues pour la rénovation de ses façades
et de ses salons d'apparat. En 2015, le haut commandement de la marine déménage vers le centre
de Commandement des Armées Hexagone dans
le 15e arrondissement, destiné à regrouper tous les services civils et militaires de défense
nationale. Le bâtiment a une superficie totale de 12 000 m2,
dont 4 000 m2 de surface bâtie, et ne compte pas moins de
553 pièces dont le fameux « salon des Amiraux ». La façade a été conçue par Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du Roi,





















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