vendredi 2 mai 2025

Petite prom à Paris N °169 - Concorde – Etoile (Place Charles De Gaulle) – Monceau


 Aujourd'hui je vous emmène à Paris dans les riches quartiers de la place de la concorde, de la place de l'Etoile et du Parc Monceau.                               

Longtemps j'ai détesté me promener en ville et surtout à Paris, trop de monde, trop de voitures.  J'ai un peu bâclé ma traversée de Paris durant mon parcourt autour de la France, lui préférant la campagne. Durant mon Tour de France, mes fins d'étapes se faisant parfois dans de grandes villes, j'ai pris l'habitude de m'y intéresser. Je me suis remis en question et commencé quelques balades dans Paris, notamment avec l'idée de joindre le réservoir de l'aqueduc de la Vanne situé à côté du parc de Montsouris à celui de la Dhuis situé sur la colline de Belleville à Ménilmontant. Je me suis également rendu compte que depuis qu'il y avait moins de voitures dans certaine rues il était bien plus agréable de si promener. J’ai pensé qu'il serait bon d’approfondir mes connaissances. Attention, mon but n'est pas de vous faire une visite historique, et secrète de la capitale de la France, ce sont simplement des promenades en curieux. A vous d'approfondir…

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Novembre 2022

KM    Temps   Arrêt   V/d    V/g   Dénivelé

12      2h20       0h40   5,2     4,1      68

 


Je démarre de la place de la concorde 
[La place de la Concorde (initialement « place Louis XV »), qui s’étend sur  7,56 hectares, est la plus grande

place de Paris. Elle est, l'une des cinq places royales parisiennes. Elle a la spécificité d'avoir connu de nombreux changements de nom, en fonction des événements politiques majeurs traversés par la France

. Originellement, le terrain occupé par cette place se trouvait au milieu de bas-fonds marécageux livrés aux hasards des débordements de la Seine. Au XVIIIe siècle, ce n'était qu'une esplanade entourée, à moitié d'un fossé qui servait de magasin pour les marbres et communiquait par une barrière, un poste de gabelle et le port aux marbres. Deux grands égouts découverts traversaient les deux extrémités de ce terrain, l'un coulant dans le fossé des Tuileries, l'autre le long des Champs-Élysées. La Ville de Paris, en la personne de ses échevins 

et de son prévôt des marchands, décide, en 1748, d'ériger une statue équestre de Louis XV pour fêter le rétablissement du roi après la maladie dont il a été atteint à Metz

Ministère de la Marine
. Un concours est lancé pour trouver le meilleur emplacement, concours auquel participent dix-neuf architectes, parmi lesquels Germain Boffrand, Gabriel de Lestrade et Jacques-Germain Soufflot. L'un d'eux, Ange-Jacques Gabriel, propose de retenir une simple esplanade de terre battue, sans fonction, sans dessin, qui se situe au bout du jardin des Tuileries, et qu'on appelle « esplanade du Pont-Tournant », en référence à un pont de bois qui enjambe alors le fossé bordant la terrasse des Tuileries. Bien qu'excentré, l'endroit peut servir à l'urbanisation des nouveaux quartiers qui tendent à se construire vers l'ouest de la capitale, dans le faubourg Saint-Honoré. Le Roi est propriétaire de l'essentiel de ces terrains, ce qui permet de

limiter les expropriations nécessaires. Avant même que la décision ait été officiellement prise, des négociations ont été engagées avec les héritiers de John Law, propriétaires de terrains qui empiètent sur l'emplacement nécessaire à la création, à cet endroit, d'une place royale, inscrite dans le vaste réseau de places royales qui vont, à Rennes, Rouen, Bordeaux, Dijon, Nantes ou Montpellier, théâtraliser la représentation équestre de Louis XV. Espaces de parade pour la statue, ces places se développent selon un principe qui va rester, à Paris, très ouvert, parce qu'il s'inscrit dans une zone encore vierge d'urbanisation. Valorisée par les façades dessinées par Gabriel, la place Louis XV devient un intermède architectural entre les frondaisons des Tuileries et l'échappée verte des Champs-Élysées. Cet ensemble monumental est, au point de vue de l'aménagement urbain, la plus importante création du siècle des Lumières dans la capitale. Il exprime un moment privilégié dans l'évolution du goût français : celui qui voit, vers le milieu du XVIIIe siècle, le déclin du style rocaille et la naissance d'un

nouveau classicisme dont Ange-Jacques Gabriel, son architecte, et Edmé Bouchardon, le sculpteur de la statue équestre de Louis XV érigée au centre de la place et détruite à la Révolution, sont parmi les pionniers. Sa dénomination a changé de nombreuses fois, traduisant l'instabilité des régimes politiques de la France depuis 1789 et une série d'événements joyeux, tragiques ou glorieux, certains d'une grande portée  historique, qui se sont déroulés sur son sol. Elle s'est appelée « place Louis XV », puis « place de la Révolution » après le 10 août 1792, « place de la Concorde » sous le Directoire, le Consulat et l'Empire, à nouveau « place Louis XV » puis « place Louis XVI » sous la Restauration, « place de la Charte » en 1830, pour reprendre enfin sous la monarchie de Juillet le nom de « place de la Concorde » ; de même, les monuments qui ont orné ou auraient dû orner son centre : statue équestre de Louis XV, statue de la Liberté, statue de Louis XVI, obélisque de Louxor. Les aménagements, modestes sous la Révolution (installation des chevaux de Marly en 1794), ont été importants sous la monarchie de Juillet (en 1836, érection de l'obélisque, travaux d'embellissement de Hittorff : les deux fontaines, les statues des huit principales villes de France (les huit « matrones » vêtues à la grecque et couronnées de tours, leurs socles logeant des fonctionnaires et leur famille en attendant l'érection des statues, les lampadaires et les colonnes rostrales). Le Second Empire bouleversa la physionomie de la place : sur ordre de l'empereur, les jardins bas de Gabriel seront supprimés pour améliorer la circulation, contre l'avis du baron Haussmann qui déplorera cette mesure dans ses mémoires. Le dernier aménagement sur le plan de l'architecture a été en 1931 la disparition de l'hôtel Grimod de La Reynière, construit en 1775 dans le respect de l'ordonnance de Gabriel, mais défiguré au fil du temps par des adjonctions successives, et son remplacement par l'ambassade des États-Unis dans le respect du projet originel. Depuis 1937, aucun changement notable ne peut plus affecter la place qui est classée dans son ensemble. Signalons un dernier embellissement en 1998, à l'initiative de l'égyptologue Christiane Desroches Noblecourt, la mise en place du pyramidion doré de l'obélisque. Le nom aurait été choisi par le Directoire pour marquer la réconciliation des Français après la Terreur et les appeler à la « concorde », dans le souhait où se trouvait le nouveau régime d'abandonner le nom de « place de la Révolution » qui avait été donné à la place au commencement de la première Terreur à la chute de la monarchie. La statue du Roi Commencée par Edme Bouchardon et achevée par Jean-Baptiste Pigalle, la statue équestre de Louis XV, est inaugurée le 20 juin 1763. Elle est placée au centre de l'esplanade, face à l'est, à l'intersection de l'axe de la nouvelle rue Royale, qui relie la Madeleine à la Seine, et de l'axe du jardin des Tuileries et de l'avenue des Champs-Élysées. Le roi est vêtu à la romaine, coiffé d'un catogan
Ministère de la Marine
et couronné de lauriers.
Le piédestal, dû à Jean-François-Thérèse Chalgrin, est orné de bas-reliefs et, à chaque angle, d'une statue de bronze évoquant les vertus du Roi : la Force, la Justice, la Prudence et la Paix. La place est achevée en 1772. Une enceinte octogonale, pourvue d'une balustrade, bordée de fossés de 20 mètres de large et cantonnée de guérites, est créée pour ceindre ce vaste espace. Seul le côté nord de la place est bâti, ce qui dégage la vue sur la Seine. Une partie du programme ne sera toutefois jamais réalisée : ainsi, Gabriel avait prévu de surmonter les guérites de groupes sculptés représentant des trophées, et de créer deux fontaines de part et d'autre de la statue ; en outre, les deux grands bâtiments au nord de la place devaient être encadrés, légèrement en retrait, par deux hôtels plus petits et identiques. La place est baptisée « place Louis XV ». En 1776, l'espace intérieur est divisé en quatre compartiments de gazon entourés de barrières peintes en vert. En 1789, l'architecte Bernard Poyet propose au roi un aménagement de la place Louis XV avec l'édification de bâtiments aux quatre angles de la place. L'opéra eût été installé dans le bâtiment du nord-est, mais ce projet n'a pas de suite. Au temps de la Révolution française, la place est le lieu de passage obligé pour des convois, qu'ils soient improvisés ou ritualisés par le protocole des fêtes. Elle sera l'un des grands lieux de rassemblement de la période révolutionnaire, surtout lorsque la guillotine y sera installée. C'est aussi là que Louis XVI et Marie-Antoinetteont été exécutés.
la place de la Concorde pose un problème politique aux gouvernements du XIXe siècle. La statue de la Liberté ayant été retirée sous le Consulat, et les projets consistant à édifier une statue de Charlemagne, puis une fontaine, ayant été abandonnés, c'est finalement Louis XVIII qui envisage de bâtir au centre de la place un monument à la mémoire de son frère Louis XVI : la statue du roi martyr, encadrée d'une chapelle et d'un saule pleureur. Charles X en pose la première pierre, le 3 mai 1826. La même année, la place de la Concorde est rebaptisée « place Louis XVI » (l'inscription était toujours visible à l'angle de la rue Boissy-d'Anglas jusqu'à récemment). Mais la statue projetée ne sera jamais élevée, interrompue par la révolution de juillet 1830, qui redonne à la place le nom de « place de la Concorde ». En 1830, durant les Trois Glorieuses, la place fut le théâtre d'affrontements entre les insurgés et la troupe. En 1831, le vice-roi d'Égypte, Méhémet Ali, offre à la France les deux obélisques qui marquent alors l'entrée du temple de Louxor à Thèbes. Seul le premier d'entre eux sera transporté vers la France et arrivera à Paris le 21 décembre 1833. C'est Louis-Philippe qui décide de l'ériger sur la place de la Concorde où « il ne rappellera aucun événement politique ». L'opération, véritable prouesse technique, est réalisée le 25 octobre 1836 sous la direction de l'ingénieur de la marine Apollinaire Lebas, en présence de plus de 200 000 personnes. Le roi et la famille royale, incertains du succès de l'opération, ont préféré y assister depuis les salons de l'hôtel du Garde-meuble, ne paraissant sur le balcon que pour recueillir les applaudissements de la foule au moment précis où le monolithe se dresse à la verticale. Entre 1836 et 1846, la place est transformée par l'architecte Jacques-Ignace Hittorff qui conserve le principe imaginé par Gabriel. Il ajoute deux fontaines (qui sont parmi les premières à être réalisées en fonte de fer) monumentales de part et d'autre de l'obélisque et ceinture la place de lampadaires et de colonnes rostrales. La place se veut ainsi une célébration du génie naval de la France. Le 30 janvier 1918 durant un raid de bombardiers allemands sur Paris, un accident d'avion français fut enregistré dans la nuit. La maréchal des logis Sachot, accompagne du quartier-maitre.
Le Juge, eut une panne de moteur à basse altitude au-dessus de Paris. Ne pouvant atteindre la banlieue il dut choisir pour atterrir un endroit propice dans la capitale. C'est ainsi qu'il essaya de se poser sur la place de la Concorde. Ce ne fut pas sans avarie : Sachot fut blessé grièvement et Le Juge eut une fracture à la base du crâne. La place a été conçue par Ange-Jacques Gabriel en 1755 comme un octogone bordé par les Champs-Élysées et le jardin des Tuileries. Les fontaines, ajoutées par Hittorff, sont inspirées de celles de la basilique Saint-Pierre de Rome. La principale particularité de la place de la Concorde est qu'elle est limitée par du « vide » sur trois côtés (contrairement à la plupart des places qui sont entourées par des bâtiments sur tous les côtés) : les Champs-Élysées, le jardin des Tuileries, et la Seine. À l'extrémité nord, deux larges bâtiments identiques en pierre ferment la perspective. Divisées par la rue Royale, ces structures sont parmi les 
meilleurs exemples de l'architecture du XVIIIe siècle. Seules les façades ont été dessinées par Gabriel et érigées entre 1766 et 1775. Elles s'inspirent de la colonnade du Louvre édifiée par Claude Perrault par le principe d'une colonnade élevée sur un soubassement fortement marqué (ici par de vigoureux bossages). Je vous laisse lire la suite sur wikipédia, mais il faut tout de même parler de l’Obélisque ; L'obélisque égyptien de Louxor, vieux de 3 300 ans (XIIIe siècle av. J.-C.), fut transporté en France en 1836, offert par l'Égypte en reconnaissance du rôle du Français Champollion qui a été le premier à traduire les hiéroglyphes. Le roi Louis-Philippe le fit placer au centre de la place lors de son aménagement par l'architecte Hittorff. Haut de 22,86 mètres, le monolithe, en granite rose de Syène, pèse 227 tonnes. Il est érigé sur un socle de 9 mètres et est coiffé d'un pyramidion doré de plus de trois mètres et demi. Les hiéroglyphes qui le recouvrent célèbrent la gloire du pharaon Ramsès II. Le sommet de cet obélisque est surmonté d'un pyramidion de plus de 3,50 m, ajouté en juillet 1998 à l'initiative de l'historienne Christiane Desroches Noblecourt, aussi pointu qu'étincelant, fait de bronze et de feuilles d'or. Il est censé remplacer un précédent ornement sommital, emporté lors d'invasions en Égypte au VIe siècle. L'obélisque se situe sur la ligne de l'axe historique de Paris qui va de l'Arc de triomphe du Carrousel à l'arche de la Défense en passant par le jardin des Tuileries et l'avenue des Champs-Élysées. Depuis juin 1999, l’obélisque sert de gnomon à un cadran solaire, occupant la moitié nord de la place. L'ombre du sommet du monolithe, portée entre des lignes convergentes, matérialisées au sol par des bandes et des incrustations de métal dans le revêtement de la place, indique l'heure solaire figurant en chiffres romains à l'extrémité des lignes. Les deux courbes des solstices et la ligne droite des équinoxes sont matérialisées par des clous de bronze scellés dans la chaussée. Les deux fontaines de la place de la Concorde sont situées de part et d'autre de l'obélisque. L’œuvre de l'architecte Jacques Ignace Hittorff qui ajoute ces deux fontaines monumentales – la fontaine des Mers placée au sud (côté Seine) et la fontaine des Fleuves au nord (côté rue Royale). Wikipédia].

 Faisons le tour de la place en se dirigeant vers le pont de la Concorde [Il a porté au cours de son histoire les noms de « pont Louis-XVI », « pont de la Révolution », « pont de la Concorde », à nouveau « pont Louis-XVI » pendant la Restauration (1814), et définitivement « pont de la Concorde » depuis 1830. En 1722, le roi Louis XV autorise le prévôt des marchands de Paris et les échevins de la ville à construire un pont à cet endroit, afin de desservir le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Les travaux doivent commencer en 1725 mais, faute d'argent, sont reportés et ne commencent qu'à la fin du siècle. L'architecte Jean-Rodolphe Perronet, qui créé en 1775 avec Daniel-Charles Trudaine l'École royale des ponts et chaussées (aujourd'hui École nationale des ponts et chaussées), est chargé en 1787 de la construction de ce pont en arc. Ce pont était en projet depuis 1725, lors de la construction de la place Louis-XV (aujourd'hui place de la  Concorde), pour remplacer le bac qui assurait alors la traversée à cet endroit.
Assurant la construction en pleine tourmente révolutionnaire, il utilise pour la maçonnerie des pierres de taille provenant de la démolition de la Bastille, prise d'assaut le 14 juillet 1789, « afin que le peuple pût continuellement fouler aux pieds l'antique forteresse ». La construction est terminée en 1791 et le pont prend alors le nom du roi Louis XVI puis, de 1792 à 1795, de « pont de la Révolution », de « pont de la Concorde » jusque 1814, de nouveau « pont Louis XVI » puis définitivement « pont de la Concorde » depuis 1830. Suite dans wikipédia]

 Derrière le pont Le Palais Bourbon [Le palais Bourbon est le nom communément donné au
bâtiment qui abrite l'Assemblée nationale française, situé sur le quai d'Orsay (l'hôtel du ministre des Affaires étrangères est mitoyen, mais les deux ensembles architecturaux ne communiquent pas), dans le 7e arrondissement de Paris, dans l’enfilade du pont de la Concorde et de la place de la Concorde. Le cardinal Louis de Bourbon-Vendôme (1493-1557) est nommé évêque de Tréguier vers 1537 et c'est peut-être à cette époque qu'il fit bâtir à Paris l'Hôtel dit « de Bourbon » où il devait mourir, auprès du Louvre... Le palais Bourbon a été construit par Louise-Françoise de Bourbon, Mademoiselle de Nantes, fille légitimée de Louis XIV et de Madame de Montespan, qui avait épousé Louis III de Bourbon-Condé, duc de Bourbon et 6e prince de Condé.
Palais Bourbon
Le palais Bourbon et l'hôtel de Lassay (résidence actuelle du président de l'Assemblée nationale), furent édifiés simultanément, de 1722 à 1728, sur des terrains acquis par la duchesse de Bourbon en 1720 et dont elle céda une partie à son amant, le marquis de Lassay. Après la mort de la duchesse, le palais fut acquis par Louis XV, qui le céda en 1764 au prince de Condé. Celui-ci confia à Le Carpentier puis à Bellisard de vastes travaux d'agrandissement : la cour d'honneur fut entourée de bâtiments prolongés à l'ouest jusqu'à l'Hôtel de Lassay qui avait été racheté en 1768 aux héritiers du marquis. Sous la Restauration, le prince de Condé voulut récupérer son bien. Il reprit possession de l'Hôtel de Lassay, mais fut obligé de louer le Palais transformé en hémicycle à la Chambre des députés « par un bail de 3 ans ». L’État devint définitivement propriétaire du Palais Bourbon en 1827 et de l'Hôtel de Lassay en 1843. Détail dans wikipédia].
Traversons de nouveau la place et coupons l’avenue des Champs Elysées. Remontons, par les jardins des Champs [Les jardins des Champs-Élysées s’étendent de la place de la Concorde au rond-point des Champs-Élysées, L’aspect actuel des jardins date de 1840 mais ses origines remontent au XVIIe siècle. La partie la plus boisée des Champs-Élysées réserve de belles surprises au promeneur (magnifiques constructions statues, fontaines, kiosque à musique). Les amateurs de nature découvrent de magnifiques arbres et de nombreux parterres fleuris.
https://www.parisinfo.com/musee-monument-paris/71174/Jardins-des-Champs-Elysees Ils mesurent 137 520 m2 (13,7 ha). Le sud des jardins est occupé par le Grand et le Petit Palais. Parmi les autres bâtiments, on peut citer le théâtre du Rond-Point et le théâtre Marigny. Les jardins du palais de l'Élysée jouxtent l'espace vert, au nord.
 Le sud-ouest des jardins, autour du Grand Palais, contient le square Jean-Perrin et le jardin de la Nouvelle-France. Le site occupé par les jardins, à l'origine marécageux, commence à être aménagé à partir du XVIIe siècle. Il est acheté en 1828 par la ville de Paris. Les jardins sont conçus en 1859 par Adolphe Alphand sur le modèle des jardins à l'anglaise. Ces jardins, larges de 300 à 400 mètres, sont divisés en espaces rectangulaires appelés « carrés » :
À l'exception du dernier, chacun de ces carrés comporte, depuis les aménagements effectués sous la direction de l'architecte Jacques Hittorff en 1840-1847, une fontaine. Wikipédia].


 En prenant l’allée centrale (Marcel Proust) Nous longeons le Théâtre de la Ville Espace Cardin [L'espace Pierre-Cardin, ancien café des Ambassadeurs puis théâtre et restaurant des Ambassadeurs, est un lieu composé d'un théâtre, d'un cinéma, d'une salle polyvalente et d'une galerie. La construction du café des Ambassadeurs avait été autorisée à l'emplacement de l'actuel espace Pierre-Cardin, en 1772, par l'abbé Terray, contrôleur général des finances. Ce café devait son nom aux hôtels édifiés par l'architecte Ange-Jacques Gabriel en bordure de la place de la Concorde, hôtels qui étaient censés servir de logements à des ambassadeurs étrangers. Dirigé par la veuve Rouget en 1816, l'établissement est reconstruit en 1841 et se transforme en café-concert. Le Café-Concert des Ambassadeurs (1885). De 1897 à 1914, on y joue des revues. Celles-ci continuent après la Première Guerre mondiale, jusqu'à ce que le Café des Ambassadeurs soit démoli en 1929, et remplacé par un théâtre construit en 1931 par Edmond Sayag, également dénommé « des Ambassadeurs » et un nouveau restaurant, portant le même nom. Suite dans wikipédia]. Après la Fontaine de Diane nous avons le pavillon Gabriel [Le pavillon qui accueille aujourd'hui le Studio Gabriel a été construit en 1841 pour accueillir le Café Morel. Il est racheté en 1860 et transformé en café-théâtre par Arsène Goubert qui lui donne le nom d'Alcazar d'été. Le café théâtre ferme en 1914. Dans les années 1970, le traiteur parisien Potel & Chabot acquiert et restaure le pavillon alors en mauvais état pour en faire un lieu de réception. Une partie du pavillon est aménagé en salle de spectacle afin d'accueillir de septembre 1977 à juillet 1978 le cabaret « Le Jardin des Champs-Élysées ». Après la fermeture du cabaret, un premier studio est installé par David Niles et Jacques Martin qui préférera cependant tourner ses émissions au Théâtre de l'Empire. La salle est un temps exploitée par RTL puis sert de salle de concert pour la société de production KCP. Entre 1979 et 1981, David Niles installe une discothèque dans le studio qu'il a créé. Le lieu est donc utilisé comme studio le jour et comme dancing la nuit. Le 16 janvier 1982, l'émission Champs-Élysées est lancée sur Antenne 2 avec comme animateur Michel Drucker. L'émission est tournée en direct à l'Espace Pierre Cardin, bâtiment voisin du pavillon de Potel & Chabot. Michel Drucker repère le studio de David Niles et souhaite y tourner l'émission. Il en fait part à Antenne 2 qui loue le studio auprès de Potel & Chabot. La Société française de production (SFP) se charge des tournages. La chaîne y fait d'abord tourner Le Petit Théâtre de Bouvard. À la fin du contrat qui la lie à l'Espace Pierre Cardin, l'émission de Drucker s'installe dans le studio. En 1987, le contrat entre SFP et Antenne 2 prend fin. C'est désormais DMD, la société de Michel Drucker qui se charge des tournages au Studio Gabriel. Durant l'été 1988, une régie fixe est installée pour remplacer les cars de régie mobile de SFP. En 1990, l'animateur est remercié par Antenne 2 qui le juge dépassé. Il reste cependant le responsable d'exploitation du studio grâce au contrat entre sa société et la chaîne. Le Studio Gabriel dispose d'un plateau de 430 m2 avec une hauteur sous passerelle de 5 mètres. Il peut accueillir de 350 à 500 spectateurs. L'installation dispose d'une vingtaine de loges, d'un espace catering et d'un espace de stockage pour les décors. Une régie HD complète l'équipement avec : 10 caméras, 16 micros HF, 3 salles de montage, 2 consoles audio. Wikipédia]. Poursuivons notre remonté. Sur la droite une allée avec d’énormes pots de fleurs nous trouvons la grille du Coq des jardins de l’Elysée [Entrée du jardin de l' Élysée, la grille du Coq est de style Art nouveau, architecte Adrien Chancel (1853-1901). La grille monumentale du parc du Palais de Elysée est construite à la fin du XIXème siècle. Elle fut élevée par l'architecte Adrien Chancel au fond du jardin, sur l'avenue Gabriel, et ornée d'un coq doré, d'où son nom. Le Coq Gaulois est souvent considéré comme un symbole national de la France, sans que cela ait un caractère officiel. En latin gallus signifie a la fois coq et gaulois. Le coq gagna une popularité particulière à l’ occasion de la Révolution française et de la monarchie de Juillet, où il fut introduit en remplacement de la lys dynastique. Le Palais de Elysée est la résidence officielle des présidents de la République depuis 1873. Edifié en 1718 pour le Comte d'Evreux, le palais fut racheté par Madame de Pompadour en 1753 puis il revint a Louis XVI en 1764 En 1805, Napoléon offrit l'hôtel à sa sœur qui le fit embellir par le Salon d'Argent et le salon Murat ou se déroule aujourd'hui le Conseil des Ministres. Commentaires trouvés sur Facebook Le Paris de Cécile]. Poursuivons jusqu’au Pavillon Elysée Té [construit au XIXe siècle pour l'exposition universelle de 1900 et situé sur l'avenue des Champs-Élysées dans le 8e arrondissement de Paris. Le pavillon est une concession de la ville de Paris qui a connu différents exploitants. De 1857 à 1895, les lieux sont occupés par un modeste établissement vendant pâtisseries et rafraichissements où se succèdent différents locataires. Louis Auguste Paillard, qui possède déjà les célèbres restaurants Maire et Bignon, l'acquiert en 1895. En vue de l'exposition universelle de 1900, il le fait remplacer par un pavillon de style néo-Louis XV dont la construction est confiée à l'architecte Albert Ballu. Les travaux commencent en 1898 et se terminent en 1899. À partir de 1907, se succèdent différents propriétaires : Gros et Charrier, les Langer, Gros et Couvert, puis en 1984, la société Lenôtre reprend la gestion du site par l'intermédiaire de sa société dédiée la Société nouvelle du Pavillon de l'Élysée. À l'extérieur, le sculpteur Jules Coutan réalise les deux figures de pierre habillant les remparts de la façade Marigny. Le sculpteur Jules Blanchard réalise quant à lui l'amour en fonte doré qui couronne le dôme de la tourelle. À l'intérieur, l'écrin de staff entourant la peinture du plafond de la pièce principale du rez-de-chaussée a été réalisé par Jean-Baptiste Hugues, grand prix de Rome en sculpture en 1875. Wikipédia]. Quittons le jardin, traversons l’avenue des Champs Elysées, puis le jardin Clemenceau et prenons l’avenue Churchill, nous passons devant la statue de Clémenceau, puis entre le Petit Palais et sur l’autre trottoir le Grand Palais [Le Petit Palais, construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 par l'architecte Charles Girault, abrite le musée des Beaux-Arts de la ville de Paris. Le Petit Palais est organisé autour d'un jardin semi-circulaire. Les lieux d'exposition sont situés au premier étage, le rez-de-chaussée étant consacré à l'origine aux bureaux et aux réserves. La façade fait près de 125 m de long, centrée par un porche monumental surmonté d'un dôme. Des colonnes ioniques à volutes en diagonales en ornent la face principale ainsi que le péristyle semi-circulaire de la cour intérieure. Le décor est complété par de nombreux bas-reliefs. Charles Girault avait conçu des espaces uniquement éclairés par la lumière naturelle, créant verrières, coupoles transparentes et larges baies. Détail dans wikipédia]. [Le « Grand Palais des Beaux-Arts » est édifié à Paris à partir de 1897, pour l'exposition universelle prévue du 15 avril au 12 novembre 1900, en lieu et place du vaste mais inconfortable palais de l'Industrie de 1855. « Monument consacré par la République à la gloire de l’art français », comme l'indique le fronton de l’aile ouest (palais d'Antin), sa vocation originelle consiste à accueillir les grandes manifestations artistiques officielles de la capitale. Dans les années 1960, Le Corbusier souhaite la démolition du Grand Palais pour y implanter à la place le musée d'Art du XXe siècle dont André Malraux lui a confié la réalisation. La mort de l'architecte, le 27 août 1965, met fin au projet. Par arrêté du 12 juin 1975, la nef est classée au titre des monuments historiques. Un nouvel arrêté du 6 novembre 2000, protège le Grand Palais dans sa totalité. Après une suite d'épreuves très disputées, de péripéties et un âpre débat au sein des représentants des autorités, de la presse et du grand public, les architectes Henri Deglane, Albert Louvet, Albert-Félix-Théophile Thomas et Charles Girault ne peuvent être départagés et sont choisis pour réaliser une synthèse de leurs propositions respectives et faire œuvre commune. Le vaisseau principal, d'une longueur de près de 240 mètres, est constitué d'un espace imposant surmonté d'une large verrière. La voûte en berceau légèrement surbaissée des nefs nord et sud et de la nef transversale (paddock), la coupole sur pendentifs et le dôme pèsent environ 8 500 tonnes d'acier, de fer et de verre. Le poids total de métal utilisé atteint 9 057 tonnes (contre 12 000 pour la gare d'Orsay et 7 300 pour la structure de la tour Eiffel). Le sommet de cet ensemble culmine à une altitude de 45 mètres. L'ouvrage est l'un des derniers jalons d'une époque antérieure à l'ère de la fée électricité. Il témoigne de ce moment des grandes structures transparentes, héritières du Crystal Palace de Londres conçu par Joseph Paxton en 1851, où l'apport en lumière naturelle est encore indispensable à tout grand rassemblement humain.
À l'origine, la construction et son fonctionnement interne sont organisés selon un axe est-ouest. La communication entre la grande nef et les autres parties du palais (salon d'honneur, aile centrale et palais d'Antin) se fait par un ample escalier de fer d'inspiration classique teintée d'Art nouveau. En 1937, le Palais de la découverte, exposition temporaire pour l'Exposition internationale, occupe l'espace du palais d'Antin (partie ouest du Grand Palais). Cette exposition attire 2 millions de visiteurs et conquiert ainsi le droit de rester dans le Grand Palais à partir de 1940. Une porte mure alors le passage entre le grand escalier d'honneur et le palais d'Antin, en rupture avec le schéma de circulation est/ouest originel. L'établissement public du Grand Palais a prévu dans son plan d'action 2008-2010 de rouvrir ce passage. Les visiteurs pourront ainsi accéder directement de la nef au palais d'Antin. De même, le salon d'honneur sera rénové et redeviendra le cœur du Grand Palais. détail dans wikipédia.] Nous apercevons le dôme des invalides et le pont Alexendre III prenons à droite la rue du Cour la Reine. Aujourd’hui je regrette de ne pas avoir traversé le jardin de la Nouvelle France ou se trouve les statues de Champlain et Jacques Cartier , il abrite également un monument à la mémoire d’Alfred de Musset. [Jardin créé au 19e siècle, typique de l’époque Haussmannienne. Située en bordure du Cours la Reine, créé au 17e siècle par Marie de Médicis, le jardin de la Nouvelle France passe plutôt inaperçu. Il mérite pourtant d’y faire un tour, offrant une halte de calme et de verdure loin du tumulte des Champs-Élysées voisins. Petit pont, plan d’eau, végétation exotique et décors artificiels, il résume parfaitement la conception des jardins à Paris dans le seconde moitié du 19e siècle, où se mélangent jardin à la française (ordre et symétrie) et jardin à l’anglaise (paysages sinueux et points de vue pittoresques) dont le véritable chef-d’oeuvre est le parc des Buttes-Chaumont. En flânant dans le jardin, vous découvrirez également de nombreux arbres remarquables : un érable négundo, un érable à sucre (emblème du Canada, autrefois appelée Nouvelle-France), un février d’Amérique ou encore un hêtre pleureur. Parmi les ornements, outre les statues de Jacques Cartier et Samuel de Champlain, respectivement découvreur du Canada et fondateur de la ville de Quebec, vous pourrez admirer le joli « rêve du poète », réalisé dans un seul bloc de marbre blanc. https://www.unjourdeplusaparis.com/paris-vert/jardin-de-la-nouvelle-france
Le square abrite un monument à la mémoire d'Alfred Musset a été exécuté par Alphonse emmanuel de Moncel de Perrin (1866 -1930) réalise est taillé dans un seul bloc de marbre blanc suite à une commande de la Ville de Paris et de l'Etat. Intitulé Le Rêve du Poète, cette statue, présentée aux Salons de 1905 et 1907, est taillée dans un seul bloc de marbre blanc. L’œuvre a été placée en 1910 dans le jardin aménagé sur l'actuelle place du Canada. Sous des ruines antiques évoquées par deux colonnes supportant une architrave, le poète, mollement étendu, rêve d'amours nostalgiques au pied d'une muse. https://paris1900.lartnouveau.com/paris08/squares/jardin_vallee_suisse.htm ]. Prenons à droite l’avenue Franklin Roosevelt, puis à gauche la rue Jean Goujon, ou nous trouvons de magnifique façades Hausmannien, remarquez le N°4 [immeuble d'habitation de cinq étages à quatre hautes fenêtres construit en 1894 par l'architecte Jean-Marie Boussard (signé « BOUSSARD Archi ») pour le baron Louis de Wecker. On peut noter, au deuxième étage, les atlantes, ici trois, comme souvent chez Boussard. Il y a deux escaliers dans l'entrée et un immeuble dans la cour. Ceci sera repris en 1896 au 78 de l'avenue Mozart. Le compositeur Albert Roussel y demeura quelque temps après la Première Guerre mondiale dans un vaste appartement prêté par des amis. Pour lui faire une farce, des élèves de la Schola Cantorum emmenés par Erik Satie peignirent en bleu et rouge vif les colonnettes et les ornements de la façade, au vif émoi des habitants de l'immeuble. L'immeuble était habité en 1910 par la soprano américaine Emma Eames (1865-1952). On y trouve aussi le siège de la Société Jules-Verne. Wikipédia]. Nous arrivons Place François I,  poursuivons la rue Jean Goujon jusqu’au 15 ou nous trouvons la cathédrale arménienne Saint-Jean-Baptiste [La pose de la première pierre a lieu le 5 octobre 1902 en présence de Mgr Kévork Utudjian (1851-1919). Elle est construite entre 1902 et 1904 grâce à Alexandre Mantachiants (ou Mantachev), richissime Arménien originaire de Tbilissi ayant fait fortune dans le pétrole et qui achète le terrain pour 450 000 francs. À partir de sa fondation en décembre 2006 par le catholicos Garéguine II Nersissian, la cathédrale est le siège du Diocèse arménien de France. Devant la cathédrale sont installées une pierre-croix du XIIIe siècle et une statue en hommage aux volontaires arméniens de l'armée française morts pour la France durant la Première Guerre mondiale https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_arm%C3%A9nienne_Saint-Jean-Baptiste_de_Paris ]. Revenons sur la place et prenons sur la gauche la rue Bayard célèbre rue [Elle a reçu sa dénomination en l'honneur du « chevalier sans peur et sans reproche », Pierre Terrail de Bayard (1476-1524), héros des Guerres d'Italie. Wikipédia.  Je pense qu’elle est surtout connue pour avoir été le siège de la Radio RTL. Sa concurrente, n’était pas loin, Europe 1 se situait rue François I]. Nous arrivons sur la rue Montaigne que nous prenons à droite. Au Rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault [La place d'un diamètre de 164 mètres, le rond-point des Champs-Élysées a été originellement tracé par André Le Nôtre en 1670 comme terminus de la grande allée du Roule.
En 1771, un luxueux parc de loisirs, le Colisée, est inauguré au niveau du rond-point des Champs-Élysées, entre l'avenue Matignon et la rue Jean-Mermoz, mais il ne tarde pas à péricliter car le public hésite à se rendre le soir dans ce quartier mal famé, et la compagnie

qui exploite l'établissement fait faillite dès 1780. Les constructions sont démolies à l'exception d'un pavillon donnant sur le rond-point qui devient une sorte de guinguette sous le nom de Salon de Flore. Elle est vendue à son tour en 1823. Le terrain est loti et l'actuelle rue Jean-Mermoz est percée à l'emplacement de la naumachie.

Sous la Révolution française, la Convention nationale ordonne d'y édifier une statue de Jean-Jacques Rousseau mais ce projet n'est pas mis à exécution ; en revanche, un tertre de gazon y rappelle pendant quelques mois l'assassinat de Marat.
En 1817, un immense jet d'eau, baptisé « la Gerbe » est créé au centre du rond-point. En 1828, une ordonnance royale prescrit d'y élever une statue de Louis XV mais la révolution de 1830 met un terme à ce projet. En 1831, on édifie au centre de la place un grand bassin, beaucoup moins politique, qui reste en place jusqu'en 1854 avant d'être enlevé comme gênant la circulation. En 1863, six petites fontaines disposées autour de l'ancien grand bassin sont érigées par Adolphe Alphand. En 1932, René Lalique y crée des jets d'eau en verre, démontés en 1958 à cause de leur fragilité, et remplacés par de nouveaux, conçus par Max Ingrand. Initialement en verre, ils sont rapidement remplacés par des copies en plastique, qui jaunissent au fil des années.
La place est devenue officiellement le « rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault » en 1991. En 2017-2018, les six fontaines (mises hors service en 1998 à cause d'un système hydraulique défaillant et de dégradations commises lors de la célébration de la victoire de l'équipe de France de football à la Coupe du monde) sont réhabilitées et transformées par les designers Ronan et Erwan Bouroullec, pour un coût de 2,5 millions d'euros. La restauration des bassins, prise en charge par le Qatar, s'élève à 4 millions d'euros wikipédia]. [Arrêtons nous au N°7 [Hôtel d'Espeyran. Hôtel particulier construit en 1888 en style néo-Louis XV par l'architecte Henri Parent pour Félicie Durand (1819-1899), veuve de Frédéric Sabatier d'Espeyran (1813-1864), d'une riche famille de négociants et propriétaires originaires de Montpellier, qui s'installe à Paris avec leur fils Guillaume (1850-1938) après le décès de son mari. L'hôtel est ensuite habité par la comédienne Sophie Croizette (1847-1901), avant qu'elle ne quitte le théâtre. Abrite aujourd'hui le siège de la maison de ventes aux enchères Artcurial. Wikipédia].

Remontons les Champs Elysées [Célèbre dans le monde entier, l’avenue des Champs Élysées est un incontournable lors d’une visite à Paris. elle accueille chaque jour près de 300 000 visiteurs ! De jour comme de nuit, il se passe toujours quelque chose sur la plus belle avenue du monde. L’avenue des Champs-Élysées est si belle… Un vrai décor de carte postale ! Sur près de 2 km, cet axe historique relie la place de la Concorde au monumental Arc de Triomphe. Mais avant de devenir la "plus belle avenue du monde", les Champs-Élysées étaient un marécage. C’est au XVIIe siècle que Le Nôtre, le jardinier de Louis XIV, en a posé "les premières pierres". Ensuite, elle n’a cessé de s'embellir. Un mythe était né ! Côté shopping, les Champs-Élysées comptent de très nombreuses enseignes. Mode, beauté, sports… Il y en a pour tous les goûts ! https://www.parisinfo.com/decouvrir-paris/balades-a-paris/tout-savoir-sur-les-champs-elysees Elle tire son nom des champs Élysées, le lieu des Enfers où séjournaient les âmes vertueuses dans la mythologie grecque. Elle s'étend sur 1 910 mètres, d'est en ouest, reliant la place de la Concorde, où se dresse l'obélisque de Louxor, et la place Charles-de-Gaulle (ancienne « place de l'Étoile »), située au nord de la colline de Chaillot à l'un de ses points culminants. Ce sommet fut abaissé de cinq mètres de 1768 à 1774 et les déblais furent utilisés pour adoucir la pente de l'avenue de Neuilly (un de ses anciens noms) ce qui explique la montée régulière du Rond-point à la place au centre de laquelle se trouve l’arc de triomphe de l'Étoile. L'avenue d'une largeur de 70 mètres comprend une chaussée de 30 mètres de quatre voies de circulation dans chaque sens et de deux trottoirs de 20 mètres chacun. Son tracé rectiligne offre une longue perspective née du palais du Louvre, dans laquelle s'alignent la statue équestre de Louis XIV dans la cour Napoléon du Louvre, l'arc de triomphe du Carrousel, le jardin des Tuileries, l'Obélisque, l'Arc de Triomphe, et plus loin à l'ouest, en dehors de Paris, l'arche de la Défense. Il s'agit de l'axe historique de l'ouest parisien. Dans sa partie inférieure, à l'est du rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault, l'avenue est bordée par des contre-allées (baptisées « promenade des Champs-Élysées ») longeant les jardins des Champs-Élysées que l'avenue traverse ainsi sur toutes leurs longueurs (soit 700 mètres). À l'origine, les Champs-Élysées ne sont que des terrains marécageux et inhabités. Marie de Médicis décide d'y faire aménager au-delà du palais des Tuileries, le long de la Seine, une longue allée bordée d'ormes et de tilleuls. Le cours la Reine, s'inspirant de la promenade florentine des Cascine, est ouvert en 1616. Les conquêtes du début du règne de Louis XIV ayant repoussé les frontières du royaume, le roi, se souvenant de la résistance de la Ville lors de la Fronde et voulant embellir et étendre la capitale, adopte la proposition de Colbert de raser ses fortifications et de percer de grandes avenues. Par un décret du 24 août 1667, le roi décide l'ouverture d'un chemin pour faciliter le passage des voitures de ses courtisans se rendant au domaine royal de Saint-Germain-en-Laye et au château de Versailles en construction. Le roi charge André Le Nôtre, le paysagiste du château de Versailles et, à Paris, du jardin des Tuileries, d'aménager à travers les bois et les marais qui longent la Seine cette « avenue des Tuileries » (qui sera appelée successivement, Grand Cours, avenue de Neuilly ou route de Saint-Germain) en axe royal. Cet axe depuis le palais des Tuileries, résidence du roi, doit offrir une perspective aussi grandiose que celle qui s'étend devant le château de Versailles, ce dernier symbolisant l'éloignement du gouvernement et la cour de Paris. André Le Nôtre trace dans l'axe du pavillon central du palais des Tuileries, depuis l'actuelle place de la Concorde jusqu'à l'actuel rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault, en direction de la montagne du Roule — qui se situait à l'emplacement de l'actuelle place de l'Étoile — une belle avenue bordée de terrains où sont aménagés des allées d'ormes et des tapis de gazon. On l'appelle le « Grand-Cours » pour le distinguer du cours la Reine, ou encore la « grande allée du Roule », l’« avenue de la Grille Royale » (1678), l’« avenue du Palais des Tuileries » (1680) et les « Champs-Élysées », nom qui apparaît en 1694 mais qui n'est définitivement fixé qu'en 1709 comme en attestent les comptes royaux. Ce nom est choisi en référence à la mythologie grecque, peut-être en opposition à la partie basse, marécageuse et malsaine, lieu de prostitution. La nouvelle avenue se développe au-delà de l'enceinte de Louis XIII et franchit (au niveau de l'actuelle rue Marbeuf) le Grand Égout, qui suivait le tracé d'un petit ruisseau descendant de Ménilmontant pour se jeter dans la Seine au niveau de l'actuel pont de l'Alma. Ce n'est qu'en 1710 que le duc d'Antin, surintendant des Bâtiments du Roi, fait jeter un pont de pierre au-dessus de cet égout. Ce pont permet de prolonger l'avenue jusqu'à ce que l'on appelait alors l'« étoile de Chaillot » — correspondant à l'ensemble du tracé actuel. Cette entreprise est achevée en 1724. En 1722, le roi avait annexé le village du Roule aux faubourgs de Paris. En 1765, il permet la construction de bâtiments de part et d'autre de l'avenue des Champs-Élysées. En 1770, le marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi, Arts, Jardins et Manufactures, fait entreprendre le nivellement de la montagne du Roule, renouvelle les plantations et fait tracer les actuelles avenues de Marigny et Matignon ainsi que l'allée des Veuves (actuelle avenue Montaigne). En 1774, il fait élargir l'avenue et la fait prolonger à l'ouest jusqu'à la Seine, au niveau du pont de Neuilly, par les actuelles avenues de la Grande-Armée à Paris et Charles-de-Gaulle à Neuilly-sur-Seine. On parle alors d’« avenue de la Grille royale » jusqu'à la barrière de Chaillot et d’« avenue de Neuilly » au-delà de celle-ci. Malgré ces travaux, les Champs-Élysées ont longtemps mauvaise réputation. C'est un lieu de médiocres guinguettes qui attirent de mauvais garçons, des prostituées et même des brigands. Quelques baraques de foire y sont installées. Un luxueux parc de loisirs ou vauxhall, le Colisée, est inauguré en 1771 au niveau du rond-point des Champs-Élysées, mais il ne tarde pas à péricliter car le public hésite à se rendre le soir dans ce qui est encore une partie de Paris excentrée et surtout mal famée, et l'établissement fait faillite dès 1780. Les promeneurs préfèrent diriger leurs pas le long du cours la Reine, qui suit le tracé de la Seine et où l'on peut jouer aux quilles, à la paume ou aux barres. Au bout du cours la Reine se trouve d'ailleurs un établissement populaire, quoique de mauvaise réputation, le Petit Moulin-Rouge, bâti sur des terrains appartenant à madame du Barry. Pour améliorer la sécurité des Champs-Élysées, un poste de Gardes Suisses contigu à la barrière de Chaillot est établi en 1777. La popularité des Champs-Élysées, qui prennent alors leur dénomination définitive d’« avenue des Champs-Élysées » (1789), ne décolle véritablement que sous la Révolution française. C'est par les Champs-Élysées que passe le cortège de mégères qui, le 5 octobre 1789, sous la conduite de Théroigne de Méricourt et de Reine Audu, se dirige vers Versailles pour ramener la famille royale à Paris. C'est aussi par les Champs-Élysées que la famille royale est ramenée dans Paris le 25 juin 1791 après la fuite à Varennes, entre deux haies de Gardes nationaux qui rendent les honneurs la crosse en l'air. Sous la Terreur, la place de la Concorde est le théâtre des exécutions capitales. Le quartier des Champs-Élysées reste cependant peu sûr. Le 2 avril 1810, c'est par l'avenue, parée pour l'occasion d'un arc de triomphe factice, que la nouvelle impératrice des Français, Marie-Louise d'Autriche, fait son entrée dans la capitale. C'est par le même chemin qu'elle la quitte le 29 mars 1814. Le surlendemain, le tsar de Russie, Alexandre Ier, le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III et le prince de Schwarzenberg prennent place dans une tribune dressée à proximité du palais de l'Élysée pour assister au défilé des troupes alliées. Celles-ci bivouaquent dans les jardins qu'elles laissent dans un état déplorable. Le 25 juin 1815, à la fin des Cent-Jours, après la défaite de Waterloo, l'empereur Napoléon Ier quitte définitivement Paris, où il a abdiqué, au palais de l'Élysée, pour rejoindre le château de Malmaison. Il traverse les Champs-Élysées, au sommet desquels l'Arc de triomphe est encore en construction. Louis XVIII le fait remettre en état et ouvrir l'avenue Gabriel. Pour poursuivre l'aménagement de l'avenue, le préfet de la Seine, le comte Chabrol de Volvic, suivant la loi des 20-27 août 1828, fait affecter l'ensemble des jardins à la Ville de Paris : « Sont concédés à la ville de Paris, à titre de propriété, la place Louis XVI et la promenade dite des Champs-Élysées, telles qu'elles sont désignées au plan annexé à la présente loi, y compris les constructions dont la propriété appartient à l'État et à l'exception des deux fossés de la place Louis XVI qui bordent le jardin des Tuileries. Ladite concession est faite à la charge de la ville de Paris : de pourvoir aux frais de surveillance et d’entretien des lieux ci-dessus désignés ;  d’y faire, dans un délai de cinq ans, des travaux d’embellissement jusques à concurrence d’une somme de deux millions deux cent trente mille francs au moins ;  de conserver leur destination actuelle aux terrains concédés, lesquels ne pourront être aliénés en tout ou en partie. » La Ville construit les premiers trottoirs. À partir de 1834, l'architecte Jacques Hittorff est chargé de réaménager les jardins des Champs-Élysées, parallèlement à son intervention sur la place de la Concorde. Avec l'accord du nouveau préfet de la Seine, le comte de Rambuteau, Hittorf entreprend de créer des massifs à l'anglaise et de faire de nouvelles plantations. Il élève quatre fontaines de style homogène. Hittorf dessine également les réverbères en fonte toujours en place, mais alors alimentés au gaz, et qui achèvent de donner aux Champs-Élysées, selon la Revue de l'Art « l'effet le plus agréable qu'il soit donné de voir». L'ingénieur Adolphe Alphand, sous Napoléon III, est à son tour chargé de l'aménagement des jardins. Grâce à ses efforts, conjugués avec ceux de Hittorff, lors de l'Exposition universelle de 1855, les Champs-Élysées sont devenus le lieu à la mode. Alors que l'avenue ne comptait que six maisons en 1800, elle est bientôt bordée d'immeubles, d'hôtels particuliers et de maisons bourgeoises tandis que deux nouveaux lotissements se construisent au nord et au sud, à l'emplacement des anciens jardins Beaujon et Marbeuf. Le Second Empire est une période faste pour les Champs-Élysées. L'avenue, bordée de luxueuses demeures, devient le haut-lieu de la vie élégante parisienne. L'avenue est desservie par la ligne C de l'Omnibus Louvre Pont-de-Neuilly. Beaucoup d’autres événement ce sont passés sur ces champs (qui n’en sont plus) je vous laisse les découvrir]. Sincèrement je n’en suis pas admiratif de cette rue, je me suis trouvé écrasé entre de hauts immeubles qui ne sont plus tous de style Haumalien et les arbres, les terrasses débordantes des restaurants, les publicités rideaux cachant je l’espère des rénovations de façades anciennes. Après avoir traversé je découvre le Passage des Arcades, aujourd’hui devant la carte je me rends compte qu’il existe plusieurs galeries. J’emprunte celle des champs débouchant rue de Ponthieu que je prends à gauche quelques mètres plus loin je retraverse une gallerie pour retrouver les champs. [En 1926, les Arcades des Champs Elysées relancent la mode des passages couverts. Un espace balnéaire souterrain y est aménagé en 1929 par la société hydrothérapique et balnéaire des champs Elysées sur plus de 4000 m2. La galerie fut surnommée « Arcades du Lido » du nom du fameux cabaret qui l'occupa de 1946 à 1977. Inaugurées le 1er octobre 1926, les Arcades des Champs Elysées (N°76-78) donnent sur les Champs et débouchent derrière, rue de Ponthieu. Conçues comme un palais, elles n’ont plus aujourd’hui la même flamboyance mais la qualité de leur décor mérite d’être soulignée. Cet ouvrage rappelle l’Histoire des Champs depuis leur création et raconte la construction de ce passage en 1925, sur l’hôtel Dufayel,  rêve de luxe d’un fastueux promoteur. C’est sur les plans de l’architecte Charles Lefebvre, repris après son décès par MM.Julien et Duhayon que l’ensemble immobilier est conçu. Outre la galerie, il s’agit aussi de dresser au-dessus, six étages de bureau et d’hôtel. Le chantier nécessitera cinq cents tonnes d’acier, mille cinq cents tonnes de ciment, dix mille tonnes de sable, quatre millions de briques, mille mètres cubes de pierre de taille. Il mobilisera cinq cents ouvriers. Les meilleurs artisans de l’époque apporteront leurs contributions à la réalisation du projet. Le détail de leurs interventions respectives est précisément décrit dans l’ouvrage. L’endroit devait être un temple du luxe contemporain, les fontaines de verre (aujourd’hui disparues) étaient de Lalique. L’endroit fut inauguré en grande pompe le 1er octobre 1926 par le préfet de la Seine. 3000 invités se pressèrent dans la grande salle du premier étage en façade sur l’avenue. La création de l’ensemble a coûté plus de soixante millions pour cette nouvelle promenade couverte des Champs-Elysées, rêve fou d’un promoteur fastueux, Léonard Rosenthal. https://blog.paris-libris.com/rosenthal-leonard-alfred-detrez-une-merveille-du-paris-moderne-les-arcades-des-champs-elysees/ ]. Revenons sur les champs et nous voici Place de l’Etoile. Pour moi elle restera place de l’étoile. Nous trouvons le passage du souvenir, réservé aux piétons, qui relie, l’avenue au terre-plein où se trouve l'Arc de Triomphe sans traverser le rond point. Deux accès ; Avenue des Champs-Élysées et Avenue de la Grande-Armée. [La place Charles-de-Gaulle, anciennement place de l'Étoile, est une place importante, au centre de laquelle se trouve l'Arc de Triomphe, et qui constitue une des extrémités de l'avenue des Champs-Élysées. Elle a un diamètre de 241 mètres, ce qui lui donne une superficie d'environ 4,55 hectares. Elle est ainsi la deuxième plus grande place de Paris, après la place de la Concorde (8,64 hectares). Elle est revêtue d'un pavage décoratif formant une étoile :

des pavés d'une teinte plus foncée forment des triangles dont la base jouxte le terre-plein central et la pointe est dirigée vers chacun des hôtels des Maréchaux ; des pavés d'une teinte tirant vers le rouge forment des triangles qui semblent réécraser les précédents et dont la pointe est dirigée vers les avenues qui convergent vers la place. La place est entourée de deux rues formant un cercle autour d'elle : la rue de Presbourg et la rue de Tilsitt qui perpétuent deux succès diplomatiques de Napoléon et sont les appellations données en 1864 à la rue circulaire. Cette place est créée vers 1670 en haut de l'ancienne butte-témoin de la partie nord de la colline de Chaillot. La butte est appelée butte de l'Étoile à partir de 1730 (couramment « Étoile de Chaillot »), à cause des allées qui s'y croisent et donnent la forme d'une étoile. L'écrêtement de la butte proposé par l'inspecteur des bâtiments du roi AngeGabriel « afin que le chemin fut d'une égale pente depuis
la place Louis XV jusqu'au pont de Neuilly » fut effectué de 1768 à 1774 par Jean-Rodolphe Perronet, qui employa tous les « pauvres valides » de Paris. La butte fut abaissée de 5 mètres et les terres enlevées furent employées à remblayer les Champs-Élysées et à former les pentes des actuelles rues Balzac et Washington. En 1787, lors de la construction du mur des Fermiers généraux, le mur contourna la place par l'est et la barrière de l'Étoile, encore appelée « barrière de Neuilly » ou « barrière des Champs-Élysées », est aménagée sur les dessins de Claude-Nicolas Ledoux pour encaisser l'octroi à l'entrée de Paris à la jonction avec l'avenue de Neuilly. Deux bâtiments encadraient la barrière et sont aujourd'hui disparus. La place était à la limite des territoires des communes, créées en 1790, de Passy qui s'étendait au sud de l'avenue de la Grande Armée et de Neuilly au nord de cette avenue. La commune de Passy est annexée à la ville de Paris en 1860 formant le 16e ainsi que la partie du territoire de la commune de Neuilly correspondant au quartier des Ternes Autour de 1800, la place était dans un espace encore très peu construit. À cette époque, l'étoile du début du XVIIIe siècle se limitait à la croisée de l'axe de l'avenue des Champs-Élysées-avenue de Neuilly (de la Grande-Armée) avec celui des boulevards extérieurs au mur d'octroi, correspondant, au sud au tracé des rues La Pérouse et Dumont d'Urville se prolongeant au-delà sur le tracé de l'actuelle avenue Kléber jusqu'à l'emplacement de l'actuelle place du Trocadéro, au nord au tracé de l'actuelle avenue de Wagram, les autres chemins ayant disparu. La construction au centre de la place d'un arc de triomphe, commencé en 1806 sur ordre de Napoléon Ier, est achevée en 1836 sous le règne de Louis-Philippe Ier. L'étoile se reconstitue partiellement dans le deuxième quart du XIXe siècle avec l'avenue de Saint-Cloud ou de la Muette, actuelle avenue Victor-Hugo, et la rue du Bel Air, actuelle rue Lauriston, tracées dans lotissement de la plaine de Passy de 1825 et des voies secondaires ouvertes au début de l'urbanisation des quartiers des Ternes (rue de l'Arc-de-Triomphe) et de l'ancienne folie Beaujon (passage Sainte-Marie qui reliait le chemin de ronde du mur à la rue du Faubourg-Saint-Honoré). Sous le Second Empire, l'étoile des grandes avenues rayonnant autour de la place est complétée et la place est redessinée par l'architecte Jacques Hittorff, sous le contrôle du baron Haussmann, préfet de la Seine à partir de 1853, qui réorganise Paris. Par décret du 13 août 1854, l'espace entourant l'Arc et pris en partie sur un promenoir de Chaillot est dévolu à des hôtels particuliers qui subsistent encore aujourd'hui. Les jardins de ces hôtels à architecture à colonnades identiques sont tournés vers la place. Sis « entre cour et jardin », ces hôtels comportent deux ailes encadrant la cour ouverte sur la rue circulaire aménagée à cette époque (rues de Tilsitt et de Presbourg). Les Parisiens leur donnèrent à l'époque le nom d'« hôtels des Maréchaux » d'après celui des avenues environnantes. Par l'arrêté du 13 novembre 1970, la place de l'Étoile change de nom pour devenir officiellement la « place Charles-de-Gaulle ». Cet arrêté fait suite à la mort de Charles de Gaulle, survenue le 9 novembre dans sa retraite de Colombey les Deux Églises. Initialement, c'est l'avenue des Champs-Élysées qui devait être rebaptisée, mais c'est finalement la place (dépourvue d'habitations et de commerces) qui est choisie, sans que cela mette fin à une polémique où la personne du général de Gaulle, qui avait quitté le pouvoir à l'annonce des résultats du référendum du 27 avril 1969, n'est pas seule en cause. La polémique qui enfle débouche sur la création le 31 décembre 1970 du Comité national de défense de la place de l'Étoile - Sanctuaire du Soldat Inconnu et du Prestige de Paris dans le monde qui, animée par Paul Antier, a pour principal objectif de faire maintenir le nom originel de « place de l'Étoile ». Depuis ce changement d'appellation, les élus du Conseil de Paris ont édicté de nouvelles règles : on ne peut plus attribuer le nom d'une voie publique de Paris à une personne décédée depuis moins de cinq ans (le baptême de la place Jean-Paul-II en 2006 montrant toutefois qu'on peut y déroger) et l'on cherche à ne plus heurter de front les habitudes des Parisiens (comme en témoigne l'appellation « rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault » où le nom de Marcel Dassault est une adjonction récente). Je vous laisse lire les détails. Wikipédia]
 
 

Entre l'Arc de Triomphe de l'étoile et celui de la Grande Archepour moi il n'y a pas photo...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Descendons l’avenue de Wagram. Au niveau du 34 de la rue nous avons un très bel immeuble Art Nouveau [hôtel de style Art nouveau construit en 1904 par Jules Lavirotte, L'édifice est un immeuble en béton armé. Sa façade est de style Art nouveau, recouverte sur les trois premiers étages de grès flammé (d'où le nom de l'établissement). L'hôtel est construit en 1904 par l'architecte Jules Lavirotte. Les céramiques sont réalisées par le céramiste Alexandre Bigot, les sculptures par Camille Alaphilippe. L'immeuble est lauréat de l'édition 1905 du concours de façades de la ville de Paris. La façade et la toiture sur rue de l'édifice sont inscrites au titre des monuments historiques en 1964. Wikipédia]


Un peu plus bas sur le trottoir de gauche nous avons une affreuse façade de verre avec une entrée de parking derrière la Salle Wagram et le théatre de l’Empire[La salle Wagram est une salle de spectacle parisienne. En 1812, l'arasement de la place de l'Étoile s’achève, mais on attendra encore 20 ans l'achèvement de l'Arc de Triomphe à la gloire de Napoléon Bonaparte. Le versant nord de la butte de Chaillot est encore un lieu d'excursion campagnarde pour les habitants de la ville. Dans cet endroit situé hors de l’enceinte des Fermiers généraux, les vins de Suresnes ne sont pas soumis à l'octroi. Dourlans, un vétéran de la Garde impériale, juge le moment opportun pour y ouvrir une guinguette, à distance réglementaire de l'enceinte des fermiers généraux entre la barrière de l'Étoile et celle du Roule. Après Waterloo, il crée le Bal Dourlans : jardin, piste de danse, tonnelles à lampions et une première salle destinée à abriter les danseurs l'hiver, perpétuent la tradition du bal de barrière2 créé sous Louis XVI. Sous le Second Empire, le Bal Wagram prospère : Dourlans aménage dans le jardin des « bosquets d'amour » et fait appel à l'architecte Adrien Fleuret3 (1835-1912), déjà auteur du théâtre Marigny en 1862, qui dessine les plans d'une nouvelle salle, entourée de deux galeries d’étages. Inaugurée en 1865, c'est la salle que nous connaissons aujourd'hui : le rendez-vous bucolique est devenu une véritable salle de bal. La voûte étincelle de lustres de Bohême. Le plafond d’Adrien Fleuret, un ensemble de peintures, balustres et colonnades, sera inscrit en 1981 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. À vrai dire ce que l'on nomme la salle Wagram est composé de deux espaces superposés aux atmosphères bien différentes, la salle Wagram 800 m2 et la salle Montenotte 600 m2. La salle Montenotte est de plain-pied sur la rue du même nom. La salle Wagram au-dessus est donc bien plus proche de la rue Montenotte que de l’avenue de Wagram sur laquelle elle s'ouvre cependant, pour mériter son nom. Cette entrée « officielle » au no 39 de l’avenue de Wagram n’était large que d’une immense porte ourlée de lumière, puis au-delà on accédait à la salle en parcourant un long couloir « magique » de près de cent mètres qui passait sous le théâtre de l'Empire. Chaque année, la comtesse de Wagram donne un bal d’apparat. Barons et banquiers de la fraîche aristocratie bonapartiste savourent leur triomphe entre la Salle Wagram, et celle de l’Empire. Le Théatre de l’Empire fut célèbre dans la France entière pour toute une génération d’enfant. (Souvenir de vieux…) Dans les années 1920, le propriétaire, Marius Combes, attaché aux derniers accents du style troubadour, fait œuvre de mécène, commandant de nombreux meubles et faisant travailler les artisans d’art. La salle Wagram est associée à tous les symboles de la modernité : le Salon des Cycles à partir de 1894 et la première exposition d’automobiles à Paris en 1896, la boxe française. De nombreuses manifestations artistiques y sont organisées, des séminaires, des concours, des examens. L'acoustique excellente en fait un remarquable studio d'enregistrement. Après l’explosion accidentelle du théâtre de l'Empire le 17 février 2005, la reconstruction fait disparaître la façade et l’accès à la salle Wagram restaurée s’effectue dorénavant à ciel ouvert, par un escalier monumental digne d’un festival de cinéma. Un autre escalier, plus discret, distribue la salle Montenotte située au niveau inférieur. Le théâtre de l'Empire a été un Temple parisien du spectacle. Il va au cours de sa destinée connaître des utilisations diverses et variées. Tour-à-tour music-hall, théâtre, cirque, cinéma puis enfin studios de télévision et salle événementielle. En 1886, sur l’emplacement d’un grand jardin situé au no 39 bis du boulevard de l’Étoile (nom à l’époque de l’avenue de Wagram), le propriétaire, associé à un entrepreneur de spectacle (Marius Combes), fit construire une première salle de spectacle de bal-concert-attractions dénommée « Concerts Marius Combes ». En 1906 l’établissement est transformé en café-concert nommé « l’Étoile-Palace ». En 1913 celui-ci disparaît remplacé au no 41 par « L’Empire » en 1915 une nouvelle salle de 2 000 places, avec un foyer richement décoré. Marius Combes en fera un Opéra populaire en 1920 où il produira des pièces tombées dans le domaine public, dont les Huguenots, Guillaume Tell, la Juive, la Traviata, etc. Dix ans après (en 1924), la salle est entièrement reconstruite par Oscar Dufrenne et Henri Varna, le chanteur de revue Émile Audiffred (le Prince des nuits Parisienne, écrira la presse) devient le directeur artistique de 1924 à 1932. Elle prend alors le nom de Théâtre de l'Empire, et devient un brillant music-hall-cirque rouge et or de 3 000 places que domine une immense scène de 22 mètres d'ouverture et de 18 mètres de profondeur. Le jeu d'orgues est alors le plus moderne de Paris. L'Empire devient alors la plus brillante salle de Paris et d'Europe où l'on vient applaudir de nombreux Artistes internationaux des années folles. En 1975, le théâtre de l'Empire est racheté par la Société Française de Production qui en fait un endroit où la télévision est très présente. C'est ici qu'est enregistré le premier tirage du loto le 19mai1976. À partir de 1977, la salle de spectacle principale (la salle Varna) est utilisée le samedi, pendant plus de vingt ans, pour le tournage de nombreuses émissions comme Dimanche Martin et la célèbre École des fans l'émission dominicale de Jacques Martin, mais aussi Mardi Cinéma de Pierre Tchernia , Palmarès 80, Chorus, la cérémonie des César ou L'Académie des neuf. Les studios Souplex et Violine, situés au rez-de-chaussée, sont utilisés pour d'autres émissions comme Le Cercle de minuit. Le dimanche 13février2005, peu avant 7 heures, l'Empire est dévasté par une très forte explosion provoquée par la défectuosité du groupe de sécurité d'un chauffe-eau, faisant 7 blessés légers. Le théâtre de l'Empire, qui appartenait au groupe français Altarea depuis 1999, propriétaire d'une quinzaine de centres commerciaux en France, dont Bercy Village, fut démoli à la suite du sinistre. Il est alors remplacé par un hôtel 5 étoiles, le Renaissance Arc de Triomphe avec une façade de verre en courbes et contre-courbes réalisée par l'architecte Christian de Portzamparc. Une façade du XXIe siècle qui remplace les anciennes façades de l'Empire et de la salle Wagram. Wikipédia. J’ai larme à l’œil, toute mon enfance à disparu.]. Nous arrivons Place des Ternes [Elle tient son nom de son voisinage avec l'avenue des Ternes qui traversait l'ancien hameau des Ternes. La place est percée et prend sa dénomination actuelle en 1893 sur l'emprise d'une partie de l'avenue de Wagram. La place est située à l'emplacement de l'ancienne barrière d'octroi, la barrière du Roule. Le 21 juin 1815, l'empereur Napoléon Ier traverse la barrière. De retour de la défaite de Waterloo, il gagne le palais de l'Élysée, où il abdique le lendemain. Wikipédia]. Je fais un petit tour par le passage Poncelet [Il porte le nom du militaire et mathématicien Jean-Victor Poncelet (1788-1867), en raison de sa proximité avec la rue éponyme. La partie en retour d'équerre sur la rue Poncelet a porté le nom de « cité Lamoureux ». Il est classé dans la voirie parisienne par un arrêté municipal du 28 mars 1994. Wikipédia]. J’avais vue cet itinéraire sur un topo mais je n’en n’ai certainement pas apprécie ce qu’il y avait à voir. J’ai malheureusement trouvé un passage en rénovation, seul la rue du marché piétonne à attiré mon attention. Partons pour cette boucle.Traversons le centre de la place ou nous trouvons un fleuriste et la station une station de métro de la ligne 2. Poursuivons l’avenue de Wagram, jusqu’à la rue des Renaudes que nous prenons sur la gauche, puis à gauche la rue Poncelet nous trouvons le passage après le N° 29 de la rue, j’en suis dessus cela n’a pas l’attraie des autres passages, même les immeubles sont classiques. Nous débouchons rue Laugier, que nous prenons à gauche et retrouvons la rue Poncelet que nous prenons à droite, je traverse le petit bout piéton avec les étalages des commerçants jusqu’au milieu de la rue, c’est le seul endroit ou je me suis senti mieux. Nous arrivons avenue des Ternes que nous prenons à gauche, retrouvons la place des Ternes, poursuivons par la rue du Faubourg Saint Honoré. Sur la droite  dans l’ anfractuosité de la voie sans issu une grille en fer forgée barre le passage [Le square du Roule a été créé vers 1880 sur l'emplacement du vaste dépôt de la Compagnie générale des omnibus, qui disposait d'une autre sortie vers l'avenue de Wagram (voir « Villa Nouvelle »). Il est bordé d'immeubles homogènes de style haussmannien. La voie débouchant sur la rue du Faubourg-du-Roule (aujourd'hui rue du Faubourg-Saint-Honoré) a été nommée « square du Roule ». wikipédia]. Traversons le boulevard et prenons la rue Daru, à la fourche c’est la rue de droite. Nous passons devant la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky [Eglise orthodoxe russe. Consacrée en 1861, elle est le premier lieu de culte permanent pour la communauté russe orthodoxe à Paris. Elle est le siège de l'Archevêché des Églises orthodoxes russes en Europe occidentale dans la juridiction du Patriarcat de Moscou. La cathédrale, crypte incluse, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 11mai1981. La présence russe en France date du XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, environ un millier de Russes résident de façon temporaire ou permanente à Paris. Ils ne disposent pas de lieu de culte autre que celui situé à l’ambassade russe de Paris, qui est trop étroit. En 1847, l’aumônier de l’ambassade de Russie, le père Joseph Vassiliev, décide de mettre en projet la construction d’une église permanente. L’inertie du gouvernement russe et les lenteurs administratives françaises retardent l’aboutissement du projet, mais Napoléon III finit par donner son accord. Le financement de cette construction est assuré essentiellement par souscription, en Russie et dans les milieux russes à travers le monde, appartenant à toutes les communautés religieuses (orthodoxes, catholiques et protestantes). Le tsar Alexandre II donne, sur sa cassette personnelle, environ 150 000 francs-or. En France, l’intérêt est fort pour ce projet. Les dons des orthodoxes affluent, mais également ceux de catholiques ou de protestants. L’église a un style byzantino-moscovite (byzantine à l'intérieur, moscovite à l'extérieur). Les architectes de l’église, membres de l'Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, sont Roman Kouzmine et Ivan Strohm (ru). Elle a un plan en forme de croix grecque. Chaque branche de la croix est terminée par une abside. Ces absides renfermant des toiles d'Alexeï Bogolioubov sont surmontées de tourelles se terminant par des « chatior » (flèches) ornées de bulbes dorés, eux-mêmes coiffés de la croix russe à huit branches. Les cinq bulbes symbolisent le Christ accompagné des quatre Évangélistes. La flèche centrale a une hauteur de 48 m. Elle est consacrée le 11septembre1861, veille de la Saint-Alexandre Nevsky, par l'archevêque Léonce de Réval, futur métropolite de Moscou. Foyer de la culture russe de Paris, elle est dédiée à saint Alexandre Nevsky, prince de Novgorod, grand héros de la Russie. En octobre 1896, à l'occasion de leur visite en France, le tsar russe Nicolas II et son épouse Alexandra se rendent à l'église de la rue Daru. L’église devient cathédrale en 1922, lorsque l’archevêque Euloge en fait le siège de son diocèse de paroisses d’émigrés russes, notamment des Russes blancs qui y favorisent une politique monarchiste. On remarque des fresques et des icônes (saint Marc et saint Jean sur l'iconostase) d'Eugraphe Sorokine (1821-1892). En 1931, elle est placée sous l'obédience du patriarcat œcuménique de Constantinople. La cathédrale et l'archevêché dont elle est le cœur sont de nouveau acceptés au sein du Patriarcat de Moscou par décision du Saint Synode de l'Église orthodoxe russe du 14 septembre 2019. Les fresques de la crypte sont restaurées de 1955 à 1956 dans l'esprit russe du XVIe siècle (toutes les surfaces sont décorées), par les peintres d'icônes Albert Alexandrovitch Benois et sa femme Marguerite. Le bâtiment est classé aux monuments historiques depuis 1981. D’importantes restaurations ont débuté en 1996. La crypte de la cathédrale constitue une paroisse à part entière : la paroisse de la Très Sainte Trinité. Celle-ci a la particularité d'être l'une des premières paroisses orthodoxes de langue française (contrairement à la cathédrale, dont les célébrations ont lieu en slavon). Consacré le 13 février 1863, elle ne devint le lieu de culte officiel de la communauté française qu'en 1964. Wikipédia]. Poursuivons la rue et prenons à droite la rue de Courcelles. Au carrefour nous avons les grilles du Parc Monceau. Traversons et entrons dans le parc par la rue Van Dyck [La construction du parc Monceau remonte au XVIIe siècle, sous l’impulsion du duc de Chartres. Situé dans le 8e arrondissement, il est aujourd’hui l’un des plus élégants jardins de Paris, à l’image du quartier. Le visiteur pénètre par les grandes grilles en fer forgé rehaussées d’or. La promenade réserve de belles surprises : nombreuses statues, une arcade Renaissance de l’ancien Hôtel de Ville de Paris, arbres spectaculaires, grande diversité d’oiseaux et un grand bassin. Le parc Monceau est entouré d’immeubles de luxe et de somptueux hôtels particuliers, dont le musée Cernuschi (arts asiatiques). https://www.parisinfo.com/musee-monument-paris/71356/Parc-Monceau Le parc est traversé par l'avenue Ferdousi, l'allée de la Comtesse-de-Ségur, l'allée Jacques-Garnerin, l'allée Michel-Berger, et l'allée France-Gall. Le parc comprend notamment une rotonde, ancien pavillon, réalisé par Claude Nicolas Ledoux, du mur des Fermiers généraux. À quelques pas se trouve la Naumachie (inspiré des naumachies de l'Antiquité romaine, spectacles de batailles navales), bassin ovale bordé d'une colonnade corinthienne qui provient de la Rotonde des Valois, le monument funéraire imaginé par Catherine de Médicis en 1559 pour son époux en ajout à la basilique Saint-Denis et détruit en 1719 ; les colonnes furent récupérées et installées par Carmontelle pour décorer le bassin. À proximité se dresse une grande arcade style Renaissance, relique de l'hôtel de ville de Paris incendié en 1871 (on compte également des fragments de colonnes). Des statues en marbre d'écrivains et de musiciens se trouvent au détour des bosquets ; elles représentent Maupassant, œuvre de Verlet, Chopin par Froment-Meurice, Gounod et Musset parMercié, Ambroise Thomas par Alexandre Falguière ou Édouard Pailleron par Bernstamm. Le parc est entouré d'immeubles luxueux et d'hôtels particuliers. Le parc mesure un kilomètre de circonférence et s'étend sur 8,2 ha. Un tour complet de parc mesure 1 050 mètres (+/- 10m) en contournant l'aire de jeu pour enfants, et 1 000 mètres sans la contourner. Entre 1769 et 1773, le duc de Chartres fait construire par Colignon la folie de Chartres, pavillon octogonal à deux étages entouré d'un jardin à la française, construit sur un terrain d'un hectare à « Mousseau » (aujourd'hui parc Monceau). Par la suite, le rez-de-chaussée fut complété par quatre galeries en étoile. Entre 1773 et 1779, afin de rivaliser avec les jardins de Bagatelle, d'Ermenonville et le désert de Retz, voire les derniers aménagements de Versailles, le duc décide de faire réaliser sur ces vingt hectares un jardin de style anglo-chinois plus vaste et demande à Carmontelle, ordonnateur de ses fêtes, de concevoir un « pays d'illusions » avec des fabriques de jardin : ferme suisse, moulins hollandais, pagode, pyramide, ruines féodales, temple romain disséminés le long de sentiers accidentés, de bouquets d'arbres et d'îles. Un recueil de gravures présente diverses vues du parc, « ruines d'un temple de Mars, château gothique, moulin hollandais, tentes tatares »… Une rivière est creusée, alimentant un grand bassin destiné à des représentations de combats navals, et des grottes sont érigées pour abriter jeux ou collations. Enfin, entre 1781 et jusqu'à la mort du duc en 1793, l'aménagement des nouveaux terrains acquis au nord et à l'est, ainsi que les modifications du parc (réfection des allées, agrandissement des serres chaudes, plantation d'arbres) sont confiés à Thomas Blaikie dans l'objectif d'en faire un jardin à l'anglaise. Le lieu fut vanté successivement par l'abbé Delille (Les Jardins ou l'Art d'embellir les paysages, 1782) et par Luc-Vincent Thiéry (Guide des amateurs et des étrangers voyageurs à Paris, 1787). Deux dessins aquarellés de Claude Mathieu Delagardette (1762-1805) intitulés Relevé du nouveau berceau ou jardin d'hiver de Monceau. Plan au-dessus de la grotte. Plan de la grotte, datés de 1783, ont figuré dans une vente aux enchères publiques du 30 mars 2015 (Monceau anglais, article signé AF dans La Gazette Drouot, En 1787, une partie du jardin est amputée afin de permettre à Ledoux de construire « un bureau d'observation sur la plaine » dite barrière de Chartres (rotonde), pavillon d’octroi entouré d’un péristyle de seize colonnes, dans le cadre de la construction des barrières du mur des Fermiers généraux ; son rez-de-chaussée et son premier étage étaient occupés par les bureaux de la Ferme générale, tandis que le duc disposait de la terrasse supérieure pour jouir de la vue sur son jardin. Les colonnes à fût lisse et le dôme supérieur ont été modifiés en 1861. Sous la Révolution, le jardin est confisqué et devient en 1793 bien national. En 1797, André-Jacques Garnerin, aérostatier des fêtes publiques, y effectue le premier saut en parachute de l'histoire en s'élançant d'une montgolfière. Après la Révolution, le parc en piteux état est restitué à la famille d'Orléans ; entre 1802 et 1806, la folie est démolie et un autre pavillon construit à sa place, des travaux et un plan plus resserré mis en œuvre ; les Orléans vendent, puis rachètent en 1819. Un peu avant 1830, le fils du duc, futur Louis-Philippe, roi des Français, fit transporter le temple de Mars vers le jardin enchanté de son château de Neuilly ; il est quelque peu modifié pour devenir le temple de l'Amour à Neuilly-sur-Seine. En 1860, le percement du boulevard Malesherbes permet à l'État d'exproprier le jardin réduit à 18 hectares et quelques ares ; la Ville de Paris ne conserva que 86 000 m2 sur les 184 000 m2. Sous la direction d'Adolphe Alphand, ingénieur des Ponts et Chaussées, responsable du service des Promenades, le parc et les abords sont aménagés sur 8,4 hectares et inaugurés en 1861 ; Gabriel Davioud est chargé des entrées monumentales avec leurs grandes grilles dorées. Une partie des anciennes fabriques est conservée et associée à de nouveaux éléments : la rivière et son pont, la cascade et la grotte. Dans la grotte, les premières stalactites en ciment artificiel sont une invention de l’entrepreneur Combaz. En 1861, le reste est revendu aux frères Pereire qui créent un lotissement dont les rues devront rester fermées par des grilles ; les familles Pereire, Rothschild, Cernuschi, Menier, Camondo feront alors élever des grands hôtels particuliers dont les jardins donnent sur le parc. Sont créées sur l'emplacement du parc. Pendant la Semaine sanglante de la Commune de Paris (21-28 mai 1871) des pelotons d'exécution y sont installés. Wikipédia].
 
 
 
 
 
Une fois le tour du parc réalisé, lorsque vous arrivez devant la rotonde, imaginez vous être, entre 1876 et 1884. Dans ce quartier, derrière les immeubles surgirait dominant ceux-ci, la statue de la liberté. Dans le quartier de la plaine Monceau, pas très loin du parc, rue chazelles se situait les ateliers de la construction de la statue de la Liberté, elle est assemblée dans la coure de l’usine. Elle dépassait les immeubles Hausmannien. Pesant 254 tonnes, la sculpture est composée de 300 plaques de cuivre. Elles sont martelées sur un solide gabarit en bois. Sortons par l’avenue de Ferdousi. Après les grilles l’avenue se nomme Ruysdaël, longeons le parking et la grande porte en fer forgé. Nous arrivons Place de Rio de Janeiro, (Si l’on s’approche dans la rue Murillo nous apercevons l’extrémité du dôme de l’église Orthodoxe photo) prenons sur la droite la rue de Monceau, nous arrivons place Gérard Oury ou nous trouvons une Pagode La Maison de Loo [A quelques pas du parc Monceau à Paris, une pagode rouge brique attire l'oeil. Une bâtisse atypique qui cache bien sa première vie. Place Gérard-Oury, une insolite pagode rouge se dresse ici depuis les années 1920 suscitant la curiosité des passants, interpellés par cette référence à la Chine en plein coeur du Paris haussmannien. La Maison de Loo est un musée privé d'art. Occupant un bâtiment en forme de pagodechinoise (« la Pagoda ») qui présente une architecture atypique dans son quartier, il est le souhait d'un marchand et collectionneur d'art asiatique, Ching Tsai Loo. Ce dernier a fait transformer un hôtel particulier classique en pagode à la couleur rouge par l'architecte François Bloch en 1925 ou 1926. La collection est de « 1 300 livres, 3 000 catalogues d'expositions, 3 000 photos originales et de nombreux objets rares ». L'édifice, surnommé la « Pagode rouge » ou encore « Pagoda Paris », est inscrit au titre des monuments historiques en 2002 et en 2006. Wikipédia]

 
 
 
 
 
 
 
Derrière, au N° 4 rue de Rambrant nous trouvons l’hôtel du baron Ferdinand Baeyens (1837-1914), construit par M. Ziegler (qui l’a habité en 1910), les quatre maisons derrière sont également de style Hausmannien. Descendons la rue de Courcelles, puis sur la gauche le Boulevard Hausmann, ou nous trouvons le Musée Jacquemart (dommage le haut mur ne me permet pas de faire une photo représentative du magnifique hôtel particulier se trouvant derrière. [c'est à l'origine une demeure particulière de grands bourgeois, devenue un musée en préservant l'aménagement initial des lieux. Édouard André commanda à l'architecte Henri Parent ce second hôtel particulier en 1868. Édouard André était un héritier de l'une des plus grandes fortunes du Second Empire, originaire du Sud-Est de la France (Nîmes), qui avait servi dans la garde personnelle de Napoléon III. Il avait acquis un terrain de 5 700 m2 pour la somme considérable de 1 520 000 francs. Les travaux, se déroulant de 1869 à 1875, mirent en place un hôtel dévolu aux fêtes et à la réception, équipé de toutes les commodités modernes, dans un décor théâtral.



En 1872 André, amateur d'art, avait racheté la Gazette des Beaux-Arts et pris la direction de l'Union centrale des arts décoratifs; il conçut alors le projet de constituer une collection de tableaux, de sculptures, de tapisseries et d'objets d'art du XVIIIe siècle. En 1881 il épousa Nélie Jacquemart, une jeune artiste peintre qui s'associa aux projets de son mari. Ensemble, ils constituèrent méthodiquement leur collection, Nélie s'intéressant plus particulièrement à la peinture italienne, des primitifs des XIVe et XVe siècles à la Renaissance, correspondant à 124 œuvres sur les 137 tableaux italiens conservés à Paris. Parallèlement, ils aménagèrent leur demeure pour mettre en valeur le mieux possible leurs acquisitions. En 1894 André mourut, laissant à Nélie l'achèvement du futur musée. Celle-ci prévoit en effet de léguer l'hôtel à l'Institut de France dans le souci de préserver l’intégrité de sa collection et de la faire découvrir au plus grand nombre, à condition qu'il fût ouvert au public et transformé en musée. À sa mort en 1912, Nélie Jacquemart légua l’ensemble de ce patrimoine (legs du 19 janvier 1912 réunissant la collection de l'hôtel et celle de l'abbaye de Chaalis) à l’Institut de France. Depuis 1913, date effective du legs, l’Institut de France et la Fondation Jacquemart-André s’efforcent de conserver, protéger et valoriser ce patrimoine, la disposition des lieux n'ayant pas été modifiée. Wikipédia]. Descendons jusqu’au carrefour avec la rue de Mirosmesnil que nous prenons à gauche, nous arrivons au carrefour avec la rue de la Bienfaisance ou nous trouvons un bel immeuble Hausmannien. Prenons à droite la rue de la Bienfaisance, nous apercevons le dôme de l’église Saint Augustin [L’église a été construite entre 1860 et 1871, dans le quartier de la Petite Pologne, actuellement place Saint-Augustin dans le 8e arrondissement de Paris. Au moment du Second Empire ce quartier change avec un afflux démographique entraînant la construction d’immeubles. Le préfet Haussmann fait tracer de larges avenues rectilignes. Les carrefours appellent des édifices prestigieux. Au mois de janvier 1867, l'abbé Langénieux est transféré à la cure de l'église Saint-Augustin. Ce quartier neuf de la capitale voyait s'élever sur ses larges boulevards, autour de l'église de style original alors en construction, les luxueuses demeures d'une société aristocratique. Il accélère la marche des travaux de l'église, fait construire le vaste presbytère où le curé et vingt vicaires trouvent une habitation simple, mais commode et bien aménagée. Napoléon III décida que la crypte de l'église abriterait les sépultures des princes de la famille impériale, celle des empereurs et impératrices devant demeurer en la basilique Saint-Denis. Finalement, l'empereur meurt en exil en Angleterre et est inhumé avec sa femme et son fils à l'abbaye Saint-Michel (Farnborough). La volonté de construire cet édifice bien en vue a cependant un inconvénient. Située au carrefour du boulevard Haussmann et du boulevard Malesherbes, tous deux très circulés, et qui plus est dans un secteur pavé, cette église est sans doute l'une des plus bruyantes de Paris, le bruit de la circulation restant très présent à l'intérieur de la nef, ce qui est peu propice au recueillement. C'est dans cette église qu'en 1886 se convertit Charles de Foucauld, qui fut influencé par le vicaire de cette paroisse, l'abbé Huvelin, et que le 8 avril 1890 Edmond Rostand épousa Rosemonde Gérard. À cette époque, l'organiste de l'église était le compositeur Eugène Gigout. La façade de l'église a été restaurée entre septembre 2016 et janvier 2018 pour un montant de 4,2 millions d'euros financée par la ville de Paris et le ministère de la Culture. L'église reste néanmoins dans un état désastreux : la coupole est cachée par un filet depuis des années pour empêcher les pierres de tomber ; deux des écoinçons peints par Émile Signol ont été déposés car ils se détachaient et sont entreposés, roulés, sur la tribune du bras gauche du transept ; et le 19 juin 2021, il pleuvait à torrent dans la nef. Construite par Victor Baltard (architecte des Halles de Paris) et secondé du prestigieux Émile Vaudremer, cette église trouve son originalité dans sa structure plus que dans son style éclectique inspiré des arts roman et byzantin. En effet, elle est le premier édifice religieux d’une telle ampleur à utiliser le fer et la fonte. Elle mesure près de 100 mètres de long et la hauteur de sa coupole s'élève à plus de 80 mètres. Grâce à la structure métallique, les contreforts habituels n'existent pas. Le terrain n'étant pas rectangulaire, le plan est original : façade étroite, chœur très vaste. À mesure que l'on s'approche de celui-ci, les chapelles adjacentes deviennent de plus en plus imposantes. Ornant la façade, les symboles des quatre Évangélistes au-dessus des arcades et, sous la rosace, les douze apôtres. Wikipédia].

 

 

 

Sur la place nous trouvons la statue équestre de Jeanne d’Arc [La statue de Jeanne d'Arc est une œuvre du sculpteur français Paul Dubois. Il s'agit d'une statue équestre en bronze de Jeanne d'Arc présentée au salon des artistes français en 1895. Comme la statue de Jeanne d'Arc de la place des Pyramides, Jeanne d'Arc est représentée à cheval, mais est la seule statue parisienne où Jeanne brandit une épée dans la main droite. Outre le nom et les dates de naissance et de décès, le socle comporte des inscriptions qui « semble[nt] révéler une volonté didactique, conformément à la politique éducative de l'État républicain ». L'Académie nationale de Reims lance une souscription publique en 1888 pour réaliser un monument à Jeanne d'Arc. Le contrat est passé entre le sculpteur Paul Dubois, l'architecte Alphonse Gosset et le notaire Raoul Douce. Le modèle en plâtre est présenté au salon des artistes français en 1889. Longtemps conservé au musée Paul-Dubois-Alfred-Boucher à Nogent-sur-Seine, il est donc probablement dans les collections actuelles du musée Camille-Claudel, qui lui succède dans cette ville depuis 2017. Dubois réalise trois exemplaires à l'aide du procédé de la cire perdue : Le premier, commandé en 1890 à Pierre Bingen par Paul Dubois, est achevé en 1896, se trouve sur la place du Cardinal-Luçon à Reims. Elle fut offerte à la ville et inaugurée par le président de la République Félix Faure, le 14 juillet 1896. Le deuxième, un bronze de mauvaise qualité réalisé par Edmond Gruet et exposé dès 1895 et reste un certain temps dans le péristyle du Panthéon de Paris puis est déplacé et se trouve ensuite devant l'église Saint-Augustin, à Paris. Il dépend du musée d'Orsay. Un troisième exemplaire, un bronze de meilleure qualité, est réalisé par Edmond Gruet en 1897. Montré à l’exposition universelle de 1900, il est inauguré à Strasbourg, dans le jardin du palais du Rhin, le 14 juillet 1922. Brisée pendant la Seconde Guerre mondiale, la statue est reconstituée après la guerre et placée sur le parvis de l'église Saint-Maurice, à Strasbourg. Elle est à nouveau inaugurée le 8 mai 1965. Un autre bronze, fondu par Eugène Rudier (signée Alexis Rudier), se trouve au Meridian Hill Park, à Washington. Cette statue a fait partie du programme Save Outdoor Sculpture! (en) de la Smithsonian Institution en 1994. Wikipédia].

Passons le carrefour et prenons sur la droite la rue de La Boétie. A la station de métro Miromesnil nous prenons la rue du même nom sur la gauche, nous arrivons place Beauvau et derrière les grille le Ministère de l’intérieur [Le ministère de l’Intérieur est le ministère du gouvernement français chargé traditionnellement de la sécurité intérieure, de l’administration du territoire et des libertés publiques. Depuis sa création, le ministère de l’Intérieur est au cœur de l’administration française : il assure sur tout le territoire le maintien et la cohésion des institutions du pays. Depuis 2016, le ministère de l’Intérieur est le ministère des cultes. Son organisation, ses moyens humains et matériels constituent l’outil privilégié de l’État pour garantir aux citoyens l'exercice des droits, devoirs et libertés réaffirmés par la Constitution de la Ve République. Installé à l’hôtel de Beauvau, dans le 8e arrondissement de Paris, à quelques pas du palais de l'Élysée, il est surnommé, par métonymie, « la Place Beauvau ». voir l’histoire de du ministère de la Police dans wikipédia.]. Prenons la rue du Faubourg Saint Honoré sur la gauche, nous passons devant le Palais de l’Elysée [Le palais de l'Élysée, dit

l'Élysée et anciennement l'Élysée-Bourbon, est un ancien hôtel particulier parisien. Il est le siège de la présidence de la République française et la résidence officielle du chef de l'État depuis la IIe République. Les médias utilisent par métonymie « l'Élysée » pour désigner les services de la présidence de la République française. Il est également fréquent de rencontrer le terme « le Château » chez les politiques, les journalistes ou les auteurs spécialisés. Construit par l'architecte Armand-Claude Mollet en 1720 pour Louis-Henri de La Tour d'Auvergne, comte d'Évreux, le palais de l'Élysée a une histoire illustre : il est offert par Louis XV à sa favorite, la marquise de Pompadour, en 1753, puis devient le palais princier de Joachim Murat, beau-frère de Napoléon Ier. Ce dernier en fait en 1805 sa résidence impériale. Son neveu, Napoléon III, premier président de la République française, y habite également à partir de 1848. Après la mort de Louis XIV, en 1715, dont la fin de règne rime avec une certaine austérité, le régent du royaume, Philippe d'Orléans, délaisse Versailles au profit de Paris, entraînant avec lui la Cour, qui dès lors s'y fait construire comme les membres de la bourgeoisie divers palais et hôtels particuliers. La même année, Louis-Henri de La Tour d'Auvergne, comte d'Évreux et gendre d'Antoine Crozat, première fortune de France, sollicite du Régent la capitainerie des chasses de Monceaux. Ce dernier aimant se moquer des courtisans désargentés lui rétorque : « Je vous l'accorderai lorsque je pourrai vous en porter moi-même le brevet dans un hôtel à vous ». La moquerie affecte directement le comte qui n'a pas de demeure parisienne digne de ce nom ; Saint-Simon disait d'ailleurs de lui : « Tout ce qu'il avait en lui était tourné à l'ambition ». Il vend alors au célèbre banquier John Law son comté de Tancarville, en Normandie, pour 732 000 livres (alors qu'il l'avait acheté dix ans auparavant à la duchesse de Nemours pour 350 000 livres) et rachète le marais des Gourdes deux terrains ayant appartenu à André Le Nôtre d'une trentaine d'arpents (une dizaine d'hectares) pour 77 000 livres, situé entre l'actuelle rue du Faubourg-Saint-Honoré, alors simple chaussée bordée de masures au toit de chaume menant au village du Roule, et le Grand Cours (Champs-Élysées), lieu de promenade créé par Colbert dans l'axe des Tuileries (les lieux sont alors bien moins chers qu'à Paris même). Il n'y a alors encore aucun hôtel particulier, ce ne sont que jardins maraîchers, bois, pépinières et une léproserie, mais le projet de construction de la future avenue des Champs-Élysées va rapidement y amener architectes et aristocrates qui veulent quitter le centre-ville devenu trop exigu. L'ancien propriétaire du terrain, l'architecte et contrôleur des bâtiments du roi Armand Claude Mollet (futur architecte de Louis XV et allié des Le Nôtre à qui il rachète le terrain des Gourdes, jouant au spéculateur immobilier), prévoit dans le contrat de vente qu'il soit chargé d'y construire un hôtel destiné à la résidence du comte d'Évreux. Pour s'assurer un train de vie en accord avec son rang, le comte d'Évreux a épousé la fille du richissime armateur négrier Antoine Crozat, ce qui lui a apporté une dot de 2 000 000 livres qui lui permet de financer son hôtel. Le Toulousain Antoine Crozat est considéré comme l’homme le plus riche de France au début du XVIIIe siècle. Une fortune qui s'est construite via la Compagnie de Guinée, qui a « pour mission d’acheminer du port de Nantes, le plus grand nombre possible d’esclaves noirs vers Saint-Domingue et de remplacer sur l’île, le tabac par le sucre ». C'est grâce à cette fortune bâtie sur la traite négrière qu'Antoine Crozat « s'ouvre les portes de l’aristocratie, en mariant sa fille à Louis-Henri de la Tour d’Auvergne, le comte d’Evreux ». Ce qui amène Louis-Georges Tin à considérer que « sans la fortune d’Antoine Crozat, sans la traite négrière, le palais de l'Élysée n’aurait sans doute pas vu le jour ». La fille d'Antoine Crozat a douze ans et le comte d'Evreux trente-deux. Le souci des nobles de la fin du règne de Louis XIV est de trouver de l'argent, dépensé dans les fastes de la Cour et les guerres. Les bourgeois, quant à eux, désirent s'élever socialement et cette union est un exemple de ce qui a souvent cours en ces temps. Mais le comte, désirant rester seul et fortuné, congédie sa jeune épouse le 14 décembre 1720, le jour du bal de l'inauguration de l'hôtel à laquelle assiste sa maîtresse, la duchesse de Lesdiguières. L'épousée, désormais exclue de cette folie du comte où il reçoit ses maîtresses, demande la séparation, ce qui implique que son mari rende la dot à son beau-père. Le comte, ayant spéculé sur le système de Law (notamment sur la Compagnie des Indes), retire assez d'argent pour la rembourser. Édifié entre 1718 et 1720 et décoré entre 1720 et 1722, l'hôtel d'Évreux, demeure imposante au milieu des modestes échoppes du faubourg Saint-Honoré, est aménagé selon les principes d'architecture en vogue à l'époque. Il y a un corps de bâtiment de deux étages, élevé sur un vaste sous-sol. Il reste l'un des meilleurs exemples du modèle classique ; il commence par un vestibule (rez-de-chaussée à colonnes, évidé pour que les visiteurs n'attendent pas sous la pluie) dans l'axe d'une cour d'honneur (de part et d'autre de cette cour arrondie, se trouvent deux murs à arcades, dissimulant les dépendances et deux basses-cours réservées aux fournisseurs et aux travaux des domestiques), un corps central double en profondeur et à trois degrés (rez-de-chaussée, étage noble et étage sous comble) et deux ailes en équerre de part et d'autre en simple rez-de-chaussée (le Petit Appartement plus facile à chauffer dans l'aile de gauche qui sert de petits appartements au comte, l’Appartement des Bains dans l'aile de droite). La vaste cour d'honneur est bordée de deux murs aveugles à arcades « en défoncé » surmontés d'une balustrade et s'ouvre sur un portail monumental à quatre colonnes ioniques supportant le blason du propriétaire. L'ordonnancement des lieux permet alors toutes les adaptations souhaitées par les propriétaires successifs. Il n'y a pourtant pas encore d'escalier d'honneur, mais uniquement des coursives et le premier étage n'est ni meublé ni décoré, le comte considérant que les travaux lui avaient assez coûté et que, vivant au rez-de-chaussée, de toute manière, le Régent ne voudrait pas visiter l'étage, mais se contenterait des salons d'apparat. En effet, contrairement aux hôtels particuliers de l'époque, qui comportent un rez-de-chaussée de réception, un premier étage pour recevoir des proches et de la famille et des appartements privés dans les ailes, le comte n'aménage que l’appartement de parade du rez-de-chaussée, par économie mais aussi parce qu'il était séparé de son épouse et sans enfant. Les décors intérieurs, de style Régence, sont réalisés sous la direction de l'architecte Jules Michel Alexandre Hardouin qui remplace Armand-Claude Mollet en 1720. Ils proposent nombre de boiseries, fleurons, rosaces, dessus-de-porte ou rinceaux, et sont essentiellement dus au sculpteur Michel Lange. Le décor des salons de réception, bien que modifié au cours des siècles, conserve l'essentiel de son aspect d'origine. L'abbé Antonini, en visite, déjà frappé par un « tableau mouvant » (ce qui est alors très moderne) déclare en outre être étonné par « les lustres qui étaient du dernier beau ». L'architecte Jacques-François Blondel, notamment auteur des planches relatives aux palais et hôtels dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, sacre l'hôtel « plus belle maison de plaisance des environs de Paris ». Comme il l'avait promis, le régent vient en personne apporter le brevet au comte, rajoutant en plus 140 toises (530 mètres carrés) de terrains pour le féliciter d'avoir relevé le défi. Cela permet d'agrandir le récent jardin à la française et de le fermer en demi-lune. Le comte d'Évreux fut donc le propriétaire d'un hôtel admiré de tous ses contemporains. Il démissionna pourtant de ses charges et vécut reclus dans son hôtel, avec sa gouvernante, Mlle de La Haye, son officier d'ordonnance, Fline, et des laquais, piqueurs et cochers jusqu'à sa mort en 1753. En 1753, la marquise de Pompadour, une des favorites Louis XV, est charmée par l'édifice, et décide d'en faire l'acquisition. La vente a lieu le 24 décembre de la même année, au Châtelet de Paris. M. Lenote est curateur, Me Melin, notaire ; une estimation est faite par l'architecte Desmaisons, elle se monte à 730 000 livres. L'achat de la demeure est motivé, selon le marquis d'Argenson, par le statut chancelant de favorite (elle aurait ainsi un lieu où se retirer dignement en cas de disgrâce) ainsi que par sa situation géographique, à la porte de Paris (elle n'était en effet pas populaire auprès du peuple parisien). Néanmoins, elle n'y vit pas régulièrement, partagée entre sa vie à la Cour et ses visites à sa fille Alexandrine au couvent de l'Assomption dans la rue Saint-Honoré voisine ; le décès de cette dernière en 1754 ne l'invite pas à s'y poser, d'autant que des graffitis ornant les murs de l'hôtel, du type « maison de la putain du roi », rappellent que les habitants de ce quartier populaire n'aiment pas la richesse arrogante qu'elle affiche ou son inconséquence lorsqu'elle conçoit un potager qui barre la circulation du Grand Cours (futurs Champs-Élysées). Elle y fait de nombreuses transformations, les murs se couvrent de boiseries et d'or caractéristiques du « style Pompadour », la façade de la cour d'honneur s'inspire de celle de son château de Champs-sur-Marne. Celle qui possède depuis quelques années le marquisat de Pompadour suit sa devise « Mon plaisir n'est pas de contempler l'or de mes coffres, mais de le répandre ». Mais les travaux sont en réalité à la charge du royaume de France qui dépense près de 100 000 livres dans la réfection et la décoration. La marquise presse Lassurance, son architecte favori, de remanier la chambre de parade (notamment sa grande alcôve), d'aménager le premier étage et de construire un grand escalier ; Verberckt est chargé des sculptures au ciseau, Van Loo, Boucher et Dubois des médaillons et des panneaux, Lazare Duvaux de la décoration de la salle de bain. Appréciant la matière noble, la marquise prend soin de sélectionner des étoffes, marqueteries, marbres, tapisseries des Gobelins, lustres en cristal de Bohême, vaisselle et pendules de grande qualité. Des tapisseries de grande facture ornent les murs. Les jardins, eux, se voient garnis de portiques, de charmilles, d'un potager et même de cascades, d'un labyrinthe et d'une grotte dorée pour sa fille. Inconditionnelle des bergeries de Watteau et aimant jouer les bergères, comme le veut la mode du « retour à la nature », elle y fait aussi paître un troupeau de moutons aux cornes dorées et au cou enrubanné. Un jour où Madame de Pompadour décide de les laisser entrer dans son boudoir pour les présenter à ses invités, le bélier, croyant avoir affaire à un rival, fonce vers son reflet aperçu dans un grand miroir, le troupeau le suit, saccageant la pièce. Le roi participe à l'agrandissement des jardins. Je vous laisse lire la suite de l’histoire de ce monument sur wikipédia]. Prenons la rue d’Aguesseau sur la gauche, nous y trouvons de belles façades d’immeubles, poursuivons par la rue de Surène sur la droite, remarquer l’immeuble à l’angle de la rue d’Anjou la façon dont à été travaillée la façade. Prenons cette dernière sur la gauche. Nous arrivons Boulevard Malesherbes que nous traversons, et faisons un esse gauche, droite. Poursuivons la rue d’Anjou. Admiré l’immeuble sur la gauche dont la décoration de la façade tranche avec les autres [Ancien siège de la compagnie des Salins du Midi et de l’Est entre 1949 à 1997. Immeuble Haussmannien des années 1927 les fenêtres s’ouvrent sur le Square Louis XVI, ou le Roi et Marie Antoinette guillotinés en 1793 y furent enterrés, je n’ai pas trouvé pourquoi les balcons sont soutenus par des sculptures de dragons. Je pesais trouver une ancienne entreprise d’import-export avec les pays asiatique]. Face à lui nous trouvons la chapelle expiatoire [Elle constitue un ensemble religieux et commémoratif consacré aux victimes de la Révolution, notamment le couple royal, construit de 1815 à 1826 et est classée monument historique depuis le 22 juillet 1914. Elle se trouve au centre du square Louis-XVI, L'édifice est dressé à l’emplacement de l’ancien cimetière de la Madeleine et sa position précise a été définie par le lieu d'inhumation du corps du roi Louis XVI à la suite de son exécution place de la Concorde le 21 janvier 1793. La chapelle expiatoire est située à l'emplacement de l'ancien cimetière de la Madeleine. Ouvert en 1721, ce cimetière relativement récent accueille en moyenne 160 corps par an jusqu'à la Révolution et présente l'avantage de disposer de beaucoup de places disponibles à l'inverse de nombre de cimetières parisiens qui débordent alors, au propre comme au figuré, tel le cimetière des Innocents dont les cadavres se déversent dans les caves des Halles, conduisant Louis XVI à interdire en 1783 toute nouvelle inhumation dans Paris et à ordonner le transfert des corps dans les catacombes. Le cimetière de la Madeleine avait déjà été utilisé pour inhumer les 132 victimes du feu d'artifice du mariage du futur Louis XVI et de sa jeune épouse en 1770 sur la place Louis-XV. Sa proximité avec la place de la Révolution où se déroule la plupart des exécutions sous la Terreur en fait un lieu d'inhumation pratique et discret sans sortir de Paris, dont les abords plus hostiles à la Révolution sont difficiles à contrôler et auxquels on ne souhaite pas montrer les morts du régime de terreur. C'est à ce titre que nombre de victimes de « la décoiffante » (la guillotine), sont jetés dans des fosses communes. Le cimetière est fermé par le Comité de salut public en 1794 puis vendu à divers propriétaires jusqu'au magistrat royaliste Louis Desclozeaux qui, habitant rue d'Anjou (sa maison disparue est matérialisée par un arbre dans l'actuel square Louis-XVI), avait noté l'emplacement de la fosse dans laquelle les corps du roi et de la reine de France avaient été jetés. En 1814, la monarchie est restaurée e roi Louis XVIII s'attache à raviver le souvenir de son frère Louis XVI guillotiné sous la Terreur en 1793 et se lance à la recherche des dépouilles du couple royal. Sur les indications de Desclozeaux, les dépouilles de Louis XVI et de Marie-Antoinette sont exhumées et transférées à la nécropole royale de Saint-Denis le 21 janvier 1815, jour du 22e anniversaire de la mort du roi. Le même jour, Louis XVIII fait poser la première pierre de l'actuelle chapelle commémorative (le nom d'expiatoire n'a jamais été mentionné officiellement). L'idée lui avait été suggérée par l'ultra royaliste duc de Doudeauville, aide de camp du comte d'Artois, frère du roi et futur Charles X, afin d'honorer non seulement la mémoire du couple royal guillotiné mais également celle de la dizaine de Gardes suisses tués le 10 août 1792 lors de la prise du palais des Tuileries ou dans les prisons parisiennes dans les jours qui ont suivi et eux aussi jetés dans les fosses du cimetière de la Madeleine. Commencé le 21 janvier 1815, la construction s'étale sur 11 années et se termine en 1826 sous le règne de Charles X. Le projet, d'inspiration néoclassique, est financé sur la cassette personnelle de Louis XVIII pour un montant de 3 millions de livres. Il se présente à l'origine comme une oasis de calme et de silence en plein cœur de Paris. La chapelle est alors entourée d'un parc à l'anglaise recouvrant l'ancien cimetière de la Madeleine et une longue allée de cyprès relie le perron à l'actuelle rue de l'Arcade. Sous le Second Empire, la chapelle est restaurée et son environnement remanié. L'allée de cyprès est supprimée en 1862, seuls une dizaine de mètres sont conservés pour offrir l'accès sur la rue Pasquier. Le petit jardin romantique d’origine laisse alors place au square Louis-XVI durant les grands travaux d’Haussmann, annulant ainsi le caractère d'îlot paisible de recueillement voulu initialement. Je vous laisse découvrir les détails dans wikipédia]. Poursuivons en prenant la rue Pasquier, nous retrouvons le Boulevard Malesherbes que nous prenons sur la gauche, nous arrivons Place de la Madeleine [cette place de forme rectangulaire mesure 218 mètres de long sur 128 mètres de large. La place de la Madeleine a été formée en 1815 sur des terrains appartenant au prieuré Notre-Dame de Grâce de la Ville-l'Évêque. L'église de la Madeleine occupe l'emplacement de l'hôtel de Chevilly, qui datait de 1728 et se situait rue Basse-du-Rempart, voie qui a été absorbée dans le boulevard des Capucines. Par ordonnance du 20 juin 1824, les abords de l'église de la Madeleine sont réaménagés et plusieurs voies sont ouvertes à cette occasion. Durant les Trois Glorieuses, la voie fut le théâtre d'affrontement entre les insurgés et la troupe. La place de la Madeleine était ornée de deux fontaines, œuvres de Gabriel Davioud. L'une de ces fontaines, située en face du no 7, fut déplacée en 1903. Le 30 mai 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose place de la Madeleine, derrière l'église. Wikipédia]. Faisons le tour de l’église [Elle constitue une parfaite illustration du style architectural néoclassique avec son portique octostyle. Sa construction s'est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Les changements politiques de l'époque en firent modifier à plusieurs reprises la destination et les plans. Conçu par Napoléon Ier comme un temple grec dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845. Sous le fronton, l'inscription en latin « D.O.M. SVB. INVOC. S. M. MAGDALENAE » (« Domino Optimo Maximo sub invocatione Sanctae Mariae Magdalenae ») signifie « Au Dieu très bon et très grand, sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine ». L'édifice a une longueur de 108 mètres, une largeur de 43 mètres, une hauteur de 30 mètres et est ceinturé par 52 colonnes corinthiennes. Après l'annexion du faubourg de la Ville l'Évêque à la Paris, en 1722, l'ancienne église de la Madeleine qui le desservait apparaît trop exiguë. Il est donc décidé de construire une nouvelle église sur un nouveau site. Les plans de la nouvelle église de la Madeleine furent commandés en 1757 à Pierre Contant d'Ivry (1698-1777), architecte du duc d'Orléans. Il proposa un édifice en forme de croix latine surmonté par un petit dôme dont le projet fut approuvé formellement en 1764. Le projet d'Étienne-Louis Boullée Projet de l'église de la Madeleine assujetti aux fondations de l'ancien architecte, élévation. La première pierre avait été posée par le roi Louis XV en personne. Pierre Contant d'Ivry mourut en 1777. Étienne-Louis Boullée imagina un nouveau projet respectant les fondations déjà établies, mais Contant d'Ivry fut en définitive remplacé par un de ses élèves Guillaume-Martin Couture dit « le Jeune », qui remania complètement le parti de son prédécesseur et, en s'inspirant du projet de Jacques-Germain Soufflot pour l'église Sainte-Geneviève, proposa une église en forme de croix grecque, surmontée d'un dôme plus vaste, et précédée d'un portique péristyle d'ordre corinthien. Lorsqu'éclata la Révolution française, la période était peu propice à la construction d'églises, et les travaux furent complètement arrêtés sur décret de l'Assemblée nationale, le 30 décembre 1791. La direction des Bâtiments loua alors les sous-sols à un marchand de vin (1794) et diverses parcelles de l'enclos à des artisans. De nombreux architectes avaient proposé des projets pour l'achèvement de l'édifice. En définitive, le 2 décembre 1806, au camp de Poznań en Pologne, l'Empereur Napoléon Ier signait un décret pour l'édification d'un temple à la gloire des Armées françaises. Selon l'exposé des motifs : « Le Monument dont l'Empereur vous appelle aujourd'hui à tracer le projet sera le plus auguste, le plus imposant de tous ceux que sa vaste imagination a conçus et que son activité prodigieuse sait faire exécuter. Peu après, on démolit tout ce qui avait été édifié sur les plans de Couture et les travaux progressèrent rapidement jusqu'en 1811, date à laquelle ils durent être arrêtés faute d'argent. Après la campagne de Russie de 1812, Napoléon renonça au temple de la Gloire, et revint au projet primitif d'une église : « Que ferons-nous du temple de la Gloire ? dit-il à Montalivet. Nos grandes idées sur tout cela sont bien changées… C'est aux prêtres qu'il faut donner nos temples à garder : ils s'entendent mieux que nous à faire des cérémonies et à conserver un culte. Que le Temple de la Gloire soit désormais une Église : c'est le moyen d'achever et de conserver ce monument. » Je vous laisse lire le détail de cette église dans wikipédia]. Déscendons la rue Royale avant de déboucher Place de la Concorde nous passons devant l’Hôtel de Coislin  sur la droite[L'hôtel de Coislin est un hôtel particulier du XVIIIe siècle, construit en 1770 par l'architecte Ange-Jacques Gabriel sur une commande de Marie-Anne de Mailly-Rubempré, marquise de Coislin, puis duchesse de Mailly maîtresse royale. Cet hôtel particulier fut le lieu de signature des premiers traités d'amitié, de commerce et d'alliance entre la France, et les États-Unis. Chateaubriand y vécut en tant que locataire de 1805 à 1807. Le Cercle de la rue Royale, cercle masculin réservé à la haute bourgeoisie parisienne, s'installe en 1866 dans les murs de l’hôtel de Coislin. L'hôtel de Coislin est transformé en 1920 en bureaux par la Société maritime des pétroles et reste destiné à ce type d'activité en raison de son classement. Il deviendra ensuite les bureaux de la Morgan Guaranty Trusts, se succéderont ensuite divers sièges sociaux de sociétés. Le 31 mai 1923, les façades sont classées au titre des monuments historiques, tandis que le grand salon n'est classé que le 29 janvier 1962. En 2002, il est acquis par le fonds Qatar Investment Authority, puis par la fondation hollandaise Mayapan durant trois ans.

 

 

 L'hôtel subit de grands travaux de restructuration, fin 2003, dirigés par l'architecte Jean-Michel Wilmotte. wikipédia ].

De l’autre coté nous avons un lieu iconique du patrimoine français l’Hôtel de la Marine [Garde-meuble de la Couronne (l’ancêtre du Mobilier national) puis lieu d’accueil du Ministère de la Marine, l’Hôtel de la Marine est le témoin des mutations de la France, de la royauté à nos jours. En 2020, il ouvre pour la première fois au public 7 jours sur 7 avec une offre culturelle exceptionnelle. Il constitue l'édifice Est d'un ensemble de deux bâtiments jumeaux encadrant la rue Royale. Son pendant, destiné à l'origine à devenir l'hôtel des Monnaies projet qui fut abandonné. En 1748, Louis XV gouverne seul depuis cinq ans à la suite de la mort du Cardinal de Fleury. Il cherche à affirmer et consolider son pouvoir personnel face à l'ombre tutélaire du règne légendaire de Louis XIV et aux splendeurs et décadences de la Régence. Particulièrement prospères grâce au commerce maritime extérieur, les revenus de la France grimpent de 80 à 308 millions de livres entre 1716 et 1748. Le Roi lance alors une série de grands travaux industriels, religieux ou de prestige dans tout le Royaume. En 1753, Ange-Jacques Gabriel, Premier architecte du Roi, propose une synthèse des différents projets pour créer les plans définitifs de la future Place Louis XV. Le Palais oriental est quant à lui destiné au Garde-Meuble de la Couronne (Administration chargée du mobilier du Roi). Censé n’occuper qu’une partie du bâtiment, le Garde-Meuble investit l'ensemble des murs en 1767. Vous trouverez les péripéties du batiment dans wikipédia, j’arrive rapidement en 1798. Symbole de l’Ancien Régime, le Garde-Meuble est dans un premier temps purement et simplement supprimé en 1793. Une partie des meubles et objets d’art est alors vendus aux enchères ou brûlées, notamment pour en récupérer les métaux précieux jusqu'en 1798.
En 1800, il est recréé sous le nom de Garde-Meuble des Consuls puis deviendra ensuite Mobilier Impérial et enfin Mobilier national en 1870. Le Mobilier national a toujours la charge des meubles des différents Palais Nationaux tels que l’Élysée. Il s'installe Quai d'Orsay puis Rue Berbier-du-Mets. La Marine investit l'ensemble du bâtiment en 1799 et du bureau du Chef d’État-Major à la galerie des grandes préfectures de Marine, elle va remodeler le lieu en fonction de ses besoins : division des espaces pour augmenter la taille des bureaux, aménagements liés aux évolutions technologiques des XIXe et XXe siècles (électricité, téléphone, ascenseurs…) tout en préservant et enrichissant les décors originels. Cœur de la Diplomatie économique, marchande et militaire, les murs du salon diplomatique de l'Hôtel de la Marine ont désormais des oreilles au sens propre. En effet, réutilisant un passage de service du XVIIIe derrière le mur de la cheminée une cachette exiguë se dissimule pour écouter et prendre en note les débats qui se déroulaient dans le salon diplomatique. Un nouveau saut dans le temps : Pendant l'Occupation nazi, l’état-major de la Kriegsmarine (Marine Allemande) investit les lieux précipitamment abandonnés en 1940. Lors de la Libération de Paris en août 1944 les derniers combats se concentrent autour de la Place de la Concorde et au fil de la remontée de la 2e DB rue de Rivoli, qui abritait de nombreux états-majors allemands, de nombreux soldats nazis se retranchent dans l'Hôtel de la Marine. L'Hôtel présente l'avantage d'offrir, notamment depuis le salon d'angle de l'appartement de l'Intendant au premier étage, une position stratégique pour observer d'une de ses fenêtres, toute la rue de Rivoli en enfilade et, partant, l'arrivée des combattants français et alliés par cette artère. Dissimulés derrière les volets intérieurs en bois du bâtiment, les Allemands pouvaient observer discrètement leurs ennemis par un œilleton toujours visible de nos jours, percé en plein milieu du volet de cette fenêtre du salon d'angle, où un poste de tir aurait même été installé. La vulnérabilité de la façade et la progression à couvert des soldats alliés sous les arcades de la rue de Rivoli vont toutefois rendre la position inutile. En 1947, le gouvernement de Paul Ramadier est le dernier à intégrer un Ministère de la Marine sous ce nom et dans son intégrité (Amirauté militaire, Commerce, Marine Marchande, Transport, Pêche. . .). L'ensemble des services civils sont progressivement rattachés à d'autres administrations et quittent l'Hôtel de la Concorde. Les travaux réalisés par Bouygues et de nombreux artisans spécialisés ont été exécutés sous le contrôle de l'amiral Pierre-François Forissier, chef d'état-major de la Marine, et de M. Denis Lavalle, conservateur général du Patrimoine au ministère de la Culture et de la Communication. De 2006 à 2009, douze entreprises sont intervenues à l'Hôtel de la Marine. Après avoir assuré la stabilité du péristyle et remis en valeur les sculptures extérieures, les artisans d'art ont rendu tout son éclat au décor des salons et galeries d'apparat du premier étage. L'étanchéité de la toiture a été refaite en ardoises provenant du Pays de Galles. La voûte qui surmonte l'attique du péristyle a été entièrement reconstituée en briquettes. La colonnade et la loggia du péristyle ont été restaurées. Les sculptures extérieures du péristyle : chapiteaux corinthiens, frises et caissons ont été nettoyés par micro-gommage et les ornements restaurés. Les décors intérieurs : dorures, peintures, menuiserie, et lustrerie ont également fait l'objet de restauration importante. Grâce à la convention de mécénat, le monument classé a reçu 6,2 millions d'euros du groupe Bouygues pour la rénovation de ses façades et de ses salons d'apparat. En 2015, le haut commandement de la marine déménage vers le centre de Commandement des Armées Hexagone dans le 15e arrondissement, destiné à regrouper tous les services civils et militaires de défense nationale. Le bâtiment a une superficie totale de 12 000 m2, dont 4 000 m2 de surface bâtie, et ne compte pas moins de 553 pièces dont le fameux « salon des Amiraux ». La façade a été conçue par Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du Roi,
 auteur des plans de la place Louis-XV (devenue la place de la Concorde). Ses deux frontons sont ornés de reliefs représentant des allégories de la Magnificence et de la Félicité publiques, œuvres de Guillaume II Coustou et de Michel-Ange Slodtz. En 1976, le tympan de Michel-Ange Slodtz est déposé et remplacé par une copie du sculpteur André Lavaysse ; à la suite d'une mauvaise coordination des services de l'État, l'œuvre de Slodtz, qui était en mauvais état, fut brisée et envoyée à la décharge publique. L'hôtel lui-même a été bâti sur des plans de Gabriel sous la direction de Jacques-Germain Soufflot. Les décors intérieurs, d'une grande magnificence, sont l'œuvre de l'architecte Jacques Gondouin, inspiré par Piranèse, et constituent une étape importante dans l'évolution du goût au XVIIIe siècle. « Bien que remaniés sous le Second Empire, les grands salons d'apparat et surtout la Galerie dorée conservent encore certains éléments du décor d'origine ». L’hôtel comprend quatre cours intérieures : la cour des Ateliers, la basse-cour, la cour d’Honneur et la cour de l’Intendant, cette dernière recouverte par une spectaculaire verrière de 300 m2, conçue par l’architecte britannique Hugh Dutton. La loggia jouxtant le salon des Amiraux, surnommée le « balcon de l’État », offre une vue imprenable sur la place de la Concorde. C’est depuis cette loggia que le roi Louis-Philippe Ier assiste à l’érection de l’obélisque de Louxor sur la place, en 1836, ou, plus récemment, que les invités du président de la République François Mitterrand peuvent suivre le défilé commémoratif conçu par Jean-Paul Goude en juillet 1989. Le bâtiment continue d'arborer un pavillon de la marine, et non un drapeau. Extraie wikipédia].

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